mar. 7 mai 2019 19:12
L'annonce de la prise de parole du président de la République fut accueillie avec une grande ferveur par la foule. Le principal concerné, après avoir attendu quelques secondes et salué la foule, parla.
Jérôme Plassel : Merci, merci à tous !
Eh bien, que de chemin accompli pendant ces quatre années, aux côtés de personnalités aussi remarquables que le Premier Ministre Alexandre de Brétigny ..
On applaudit.
Jérôme Plassel : ... la Ministre de l'Emploi, de la Santé et des Affaires sociales, madame Dagaud ...
On applaudit à nouveau.
Jérôme Plassel : ... le Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, monsieur Duroux ...
Et encore ...
Jérôme Plassel : ... le Ministre de la Défense, monsieur Lannier ...
Et encore ...
Jérôme Plassel : ... le Ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, monsieur Jourdan ...
Et toujours encore ...
Jérôme Plassel : ... et notre Ministre des Affaires étrangères, Flowd Winter Jr.
Et une dernière fois ...
Jérôme Plassel : Nous avions un pays profondément touché par la guerre civile, dont les plaies étaient toujours ouvertes. Avec le gouvernement, nous avons pu guérir ces plaies, et permettre la reconstruction de notre pays.
Face aux crimes ignobles qui ont été commis, il fallait créer un tribunal spécial pour les juger. Nous avons alors créé une vraie procédure judiciaire légale, une première en Ostaria, mais avons aussi établi l'organisation judiciaire de notre pays. Par-dessus tout, nous avons veillé à faire respecter les droits inaliénables de la justice : l'égalité devant la loi, la non-rétroactivité des peines, l'incapacité pour quiconque d'être condamné en vertu d'un crime qu'il n'a pas commis. C'était un projet particulièrement porté par notre Premier Ministre en charge de l'Intérieur et de la Justice, que je dois une fois encore saluer.
Mais ce n'est pas tout ! Il fallait à tout prix éviter qu'une situation aussi dramatique puisse jamais renaître au sein d'Ostaria. C'est pour cela que nous avons rapidement développé notre force armée, afin d'éviter qu'elle soit aussi faible, aussi dépassée qu'elle l'a été face à des armées de mercenaires ou des armées étrangères.
Cette protection assurée, nous avons permis à Ostaria de s'installer sur une base stable, en veillant à créer un socle solide pour notre nouvelle république. Nous avons notamment confirmé un droit que nous avons chèrement acquis : le droit de vote pour tous les majeurs des deux sexes. Surtout, nous nous sommes conformés à la décision massive de la population lors des référendums de 158 et 159 de clairement déterminer les modalités d'élection du président de la République. Enfin, nous avons posé une organisation claire de notre système législatif, pour qu'il ne puisse plus passer par des périodes d'inactivité ou d'inefficacité préjudiciables à l'ensemble de nos concitoyens.
Le dernier grand chantier sur lequel nous nous sommes lancés était l'éducation. À côté des filières générales traditionnelles, comprenant la nécessité de la diversité des parcours et de vraies compétences techniques ostariennes, nous avons fondé des filières professionnalisantes. Elles ont permis à de nombreux jeunes de s'orienter vers des études plus courtes et des métiers dont notre pays a besoin, et qui étaient jusque là délaissés. Mais nous avons aussi fondé un système de diplômes : brevet élémentaire, baccalauréat, licence, maîtrise, doctorat, sans oublier, également, le certificat d'études professionnelles. Bref, le système éducatif a été entièrement repensé pour être plus adapté à notre société.
Bref. Le gouvernement, pendant ces nombreuses années, a nettement œuvré pour l'amélioration des conditions de vie ostariennes, et pour la stabilité de notre République. Je suis très fier d'avoir pu être président de la République en compagnie d'un gouvernement si compétent et déterminé.
Mais il est un champ très important que nous n'avons pas encore abordé. Oui, c'est les affaires étrangères. Mais, pour cela, je vais demander à Flowd Winter Jr., notre Ministre des Affaires étrangères, de prendre la parole.