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Salle des fêtes des Abeilles

Ville IRL : Bayonne
Population : 92 417 hab.

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État d'Ostaria
Institution
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Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
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sam. 16 nov. 2019 14:28

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La salle des fêtes des Abeilles est la plus grande salle des fêtes d'Odail. Située idéalement au sud de la ville, elle peut être réservée à la mairie pour des événements divers.

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Christian Duroux
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Enregistré le : mar. 19 mars 2019 17:38
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sam. 16 nov. 2019 16:11

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Toujours en tournée en Orbône, Christian Duroux s'était arrêté à Odail, la dernière ville avant la capitale ostarienne. Il avait fait en sorte que le réseau militant communique massivement à la population la tenue, dans la Salle des Abeilles, d'un grand dîner auquel étaient conviés tous ceux qui le souhaitaien − il était bien sûr nécessaire d'appeler le QG de campagne de la liste MUR à l'avance pour réserver des places. Les participants étaient invités à donner 15 O$ta pour l'organisation et le repas, ce qui était finalement peu cher payé pour ce qui les attendait. Le PLC et, surtout, le MUR en avaient les moyens.
Certains militants étaient déçus de ne pas pouvoir participer à l'événement, mais le QG leur assurera qu'ils seraient prioritaires dans les prochains cafés républicains, de plus petite ampleur, qui étaient organisés à l'échelle locale à toutes les élections.

À 15 heures, des militants volontaires du MUR et du PLC aidaient à la préparation de la salle. Des cuisiniers avaient commencé à s'activer dans une cuisine à proximité pour préparer les différents plats qui seraient proposés aux invités. Il y avait beaucoup de travail, car la droite voulait donner sa meilleure image à cette occasion. L'événement n'était pas particulièrement exceptionnel − les cafés républicains se tenaient régulièrement, avec plusieurs organisations différentes −, mais l'invité l'était, lui.

Le repas devait commencer à 20 heures. Les premiers arrivants furent présents vers 19 heures, et on les invita à prendre place. Petit à petit, ils furent de plus en plus nombreux à grignoter les divers petits biscuits et autres amuse-bouche qui étaient déjà disposés sur les tables, et renouvelés dès qu'ils manquaient. Un peu après 20 heures, la salle était à peu près complète, et Christian Duroux entra sous les applaudissements enthousiastes, car lui aussi mangerait dans la salle. Quelques personnes arriveraient en retard, deux ou trois ne viendraient pas du tout. On servit alors diverses boissons et on prépara un buffet d'entrées diverses et variés − charcuterie, salades, et d'autres encore.
Pendant toute la durée du repas, le candidat à l'élection législative devrait répondre aux questions des nombreux militants qui viendraient le saluer, lui serrer la main et lui demander un autographe ou, plus souvent, un selfie.

Plus tard, on remplaça les entrées par plusieurs plats différents. Les invités pouvaient se servir, à leur guise, de poulet, de bœuf, de veau, de poisson, de différents légumes verts, de pommes de terre, de riz, et quelques aliments supplémentaires. Lorsqu'un plat était vide, un nouveau arrivait de la cuisine, qui en avait préparé suffisamment − les restes seraient d'ailleurs donnés à l'Aide du Cœur, la fameuse association humanitaire créée par Louis de Lyset.

Puis il était venu le temps du dessert, où, une fois encore, les sympathisants avaient l'embarras du choix entre tartes, glaces ou gâteaux. Puis ce furent des cafés, des thés et des tisanes variées qui furent proposés.
Quelques minutes après que les desserts avaient été remplacés par les boissons chaudes, le même homme qui avait expliqué aux convives le déroulement de la soirée parla devant le public. Il annonça l'entrée imminente de Christian Duroux et exerça, en somme, sa fonction de chauffeur de salle.

Puis, sous les applaudissements enthousiastes des participants, Christian Duroux monta sur l'estrade à l'avant de la salle. Il prit le micro que lui tendit ledit chauffeur de salle, et parla de façon décontractée et souriante.


Christian Duroux : Bonjour à tous, en tout cas à ceux que je n'ai pas encore croisés pour l'instant ! J'espère que vous avez bien mangé !

Des bruits d'approbation divers se firent entendre.

Christian Duroux : Parfait. Avant tout, je tiens à remercier tous ceux sans lesquels ce dîner n'aurait pas pu avoir lieu. Je vous demande d'applaudir bien fort les cuisiniers ...

La salle applaudit.

Christian Duroux : ... et les nombreux militants qui ont participé à la mise en place de la salle.

Bis.

Christian Duroux : Je suis ravi d'être en votre compagnie, ce soir. J'ai pu parler à un certain nombre de personnes très sympathiques qui avaient des questions et des remarques très pertinentes sur ma campagne.

On m'a par exemple demandé pourquoi le Parti Libéral-Conservateur et le Mouvement Uni pour la République étaient encore deux partis politiques différents, alors qu'ils se présentent ensemble à de nombreuses élections. La réponse est simple : le MUR et le PLC ont des visions différentes du monde. Il serait trop long de détailler les points de divergence entre les deux partis, mais leur positionnement n'est pas identique sur les questions sociales ou encore sur les questions économiques.
Alors on m'a aussi demandé pourquoi le PLC et le MUR faisaient une liste commune, dans ce cas. La réponse, je l'ai déjà donnée. Nous faisons une liste commune pour plusieurs raisons. D'abord, nous voulons gouverner non pas tout seuls, comme le souhaite au contraire l'union de la gauche, mais avec le plus grand nombre de partis possible. Si l'Union Libérale ou la liste de monsieur Lafrance souhaitent se joindre à nous pour former un gouvernement, nous ne pourrons qu'être ravis, et ne serons pas, comme les communistes, dans notre coin, à jeter tout le monde dehors.
Il faut également bien percevoir l'enjeu. Si vous avez suivi les sondages de ces derniers jours, vous savez que notre liste et celle de l'extrême gauche sont au coude-à-coude. Comprenez bien que, tout seuls, le MUR et le PLC iraient vers une irrémédiable défaite. Ce n'est qu'ensemble que nous pouvons espérer garder Ostaria loin des rouges.

Car il ne faut pas se tromper : l'union de la gauche, c'est les communistes et associés. Il n'y a qu'à voir les projets qu'elle a sortis de son chapeau dès la formation d'un gouvernement, notamment la confiscation des terres des agriculteurs ostariens, ceux-là même qui, parfois, se les ont transmises de génération en génération. Les communistes ne comprennent pas la propriété privée, ils ne comprennent pas que l'on puisse s'attacher à un lieu, la région de son enfance. Ce qu'ils veulent, c'est tout balayer d'un revers de main, et j'ai peur qu'une partie des Ostariens ne le comprennent pas et voient la gauche comme une alternative crédible qui pourrait respecter les valeurs fondamentales de notre République.
Il est vraiment nécessaire que chacun d'entre nous se mobilise, dans quelques jours, lorsque nous devrons donner notre opinion sur la voie qu'empruntera Ostaria dans les 6 ans à venir. L'enjeu, c'est d'arriver en tête. Sinon, tout sera perdu et nous risquons de graves conséquences.

Merci à tous.

Il fut applaudi, puis retourna à sa place pour écouter les réactions motivées des militants et les encouragements renouvelés de ceux qui avaient pris part au dîner. Il resta une heure à discuter, puis à aider les mêmes militants qui avaient préparé la salle à la ranger et à la nettoyer, puis repartit avec eux, en les remerciant chaleureusement pour leur investissement.

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Pierre de Courçon
Décédé(e)
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Enregistré le : mer. 7 août 2019 09:46
Personnage : Secondaire

mar. 19 nov. 2019 16:03

Complètement absent dans la presse durant la campagne, Pierre voulait un événement qui ferait parler des royalistes à la veille d’un scrutin qui s’annonçait terrible pour les monarchistes ostariens.

Mes chers amis,

Ils veulent que nous nous taisions. Ils estiment que l’absence de meetings est synonyme d’absence sur le terrain. Souate. Alors nous leur donnons ce qu’ils veulent : un grand meeting qui prouvera que nous ne sommes pas là pour faire de la figuration. Nous sommes aujourd’hui 6 à l’Assemblée pour défendre les idées royalistes pour lesquelles une part non négligeable de la population a voté.

Malheureusement, le Président Brétigny est parvenu à imposer son piège du bipartisme en instaurant la prime majoritaire. Ainsi, il instaure un système ressemblant de plus en plus à la Fédération Unie, où tout ce qui sort de la logique binaire n’ aucune chance d’exister. Nous voulons croire que chaque vote doit compter autant que les autres. Car aujourd’hui, voter UdG ou MUR, c’est apporter une voix dans deux scrutins différents : celui proportionnel et démocratique, et celui pour la prime majoritaire. Les autres listes ne peuvent participer qu’à un scrutin : le scrutin proportionnel. Autrement dit, le Président a réservé 63 sièges pour les deux principaux partis, 63 sièges volés à la démocratie.

Maintenant, il est important de connaître les motivations du Président de la République. Officiellement, une volonté de sortir le pays des diverses crises démocratiques que celui pourrait traverser. Autrement dit, éviter le situations de blocage gouvernementales. Mais quelles situations de blocage? On parle de celle où un gouvernement a 131 sièges à l’Assemblée, lorsque la majorité requise est à 126? Et d’ailleurs, si une liste fait 35%, cela signifie que près de deux tiers des électeurs n’ont pas souhaité apporté leur voix et, dans l’ancienne Constitution, il fallait chercher des alliés pour composer une majorité. Aujourd’hui, une liste rejetée par près des deux tiers de la population peut obtenir une majorité absolue et gouverner seule.

Alors oui, nous ne pouvons que regretter cette attitude du MUR qui, voyant sa chute inévitable, repousse sa mort en tentant d’instaurer un duel contre la gauche, au détriment des formations politiques qui, par leur présence, assurent un semblant de démocratie.

Nous ne vouons pas d’une démocratie à deux vitesses avec les places d’honneur, en l’occurrence 63 places réservées à l’avance par le MUR pour un duel anti-démocratique, et le reste du scrutin où les deux bélligérants de ce combat privés auront sûrement la grâce de laisser quelques sièges aux plus petites mouvances. Voilà la volonté du MUR, devenue réalité avec l’adoption de cette réforme constitutionnelle. Voilà cette démocratie deux poids deux mesures que nous devons combattre à tous les prix dans les urnes. Nous défendrons toujours la démocratie face aux prémices de l’autoritarisme.

Vive la démocratie! Vive Ostaria!


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Antoine Baudet
Député
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Enregistré le : dim. 13 févr. 2022 14:35
Personnage : Principal

Parti politique

jeu. 24 févr. 2022 03:11

[EL : 199]

Antoine Baudet, après être intervenu dans le Commissariat de Lunont-Sud pour parler de la tranquillité publique, avait tenu à rencontrer les habitants d'une ville relativement petite, afin de pouvoir leur parler d'une toute autre sécurité. La sécurité du confort. Ainsi il discuta longtemps avec les diverses personnes présentes, les uns lui parlèrent des infrastructures qui s'usent sans jamais être réparées, les autres du manque de moyens financiers pour préserver et valoriser le patrimoine, d'autres enfin des fermetures d'école. Antoine écoute attentivement et n'hésitait pas à leur dire que c'était une honte, et qu'il fallait remédier à ces problèmes tant par une décentralisation des moyens nationaux, par des plans ambitieux des régions et par une politique municipale volontariste et misant sur l'avenir. Il finit par une petite intervention devant la presse nationale et locale.

Antoine Baudet : Eh bien, j'ai entendu des plaintes, des inquiétudes, des déceptions mais je suis fier de pouvoir apporter des propositions d'espoir pour ces gens-là. Je connais la campagne, j'y ai grandi. Ce que je veux pour les petites communes, c'est avant tout des moyens et ensuite dans la plupart des cas, nos compatriotes se chargeront assez bien d'utiliser les subventions là où ils en ont besoin. Je leur fais totalement confiance et c'est cette relation de confiance entre l'État et les communes que j'entends restaurer. Il faut également mettre en activité les régions qui doivent coordonner les projets de grande ampleur entre les communes. On a voulu, à droite, inventer le principe d'intercommunalités pour déposséder les petites communes et faire de gros centres d'agglomération plus compétitifs. Moi je dis au contraire, revitalisons nos zones rurales et donnons leur notre pleine confiance pour investir dans ce qui leur est utile. Nous devons arrêter de croire que le monde rurale a besoin de la tutelle de Lunont. Un jour, il faudra bien que ces militants d'un nouveau genre, descendent de leur vélo, relèvent la tête de leur smartphone et voient qu'il existe un monde en dehors des premiers arrondissements de Lunont ! Ils verront qu'il y a un monde rural qui demande une sécurité de confort et ça passe par des investissements également là où tout n'est pas bétonnisé, là où il reste des chemins de terre battue, là où on a des zones blanches. La sécurité c'est aussi ça, c'est ne pas être privé de réseau et d'informatique alors que de plus en plus de secteurs de la vie publique et administrative sont numérisés. Je suis le candidat de la campagne pour la campagne !

Il répondit à quelques questions, puis comme il était 15h, il s'en alla pour sa dernière visite de la journée, toujours dans cette belle région d'Orbône.

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Guilhem Alloncle
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Parti politique

mer. 19 oct. 2022 23:20

MEETING - GUILHEM ALLONCLE
Odail - 19 octobre 206


Si les premiers sondages ne donnaient pas à l'ancien Premier Ministre, désormais candidat à l'élection présidentielle, des grandes perspectives de victoire il voulait surtout poser les première pierres d'un nouveau mouvement politique. Son premier déplacement sera donc entièrement tourné vers la démonstration qu'il est un candidat sérieux qui peut compter dans les années à venir.

Son équipe de campagne avait réservé la Salle des fêtes des Abeilles dans la ville d'Odail ou la gauche avait fait le plus faible score de la région qu'Alloncle avait dirigée il y a quelques années. Alloncle n'avait pas hésité à mobiliser ses contacts, entre d'anciens militants, des amis, de la famille et tout ce qui été mobilisable. La volonté été d'afficher une salle la plus complète possible. En plus, avant le meeting de nombreux collage dans la ville avait été faites pour attirer des habitants.

Finalement le soir venu la salle était relativement pleine et quelques curieux étaient venus écouter le discours de Guilhem Alloncle. Ce dernier arriva sous les applaudissements se saisit d'un micro et commença à parler.


Guilhem Alloncle : Bonjour à tous et toutes !

Je suis très heureux d'être présent devant vous pour ce premier meeting de la campagne présidentielle. Avant toute chose, je préfère dédramatiser, oui comme vous, j'ai vu que je suis crédité du score impressionnant de 0% dans les sondages. Ce qui est rassurant pour nous, c'est qu'au moins nous ne pouvons que faire mieux et je vous assure que nous pouvons créer la surprise.

Nous pouvons créer la surprise, car nous avons en nous une volonté de proposer à notre pays un véritable projet Plasseliste et populaire. Nous voulons proposer aux ostariens une alternative au libéralisme et au socialisme qui sont les deux faces d'une pièce mortifère pour notre pays. Face à la collectivisation, je propose l'étatisme, face à l'individualisme, je propose la solidarité, face au conservatisme, je propose le progrès et face à la révolution, je propose l'ordre. Oui, je suis porteur d'un véritable projet politique, je ne me présente pas pour faire de la figuration mais bel et bien pour faire avancer les choses sur des sujets importants et trop souvent oubliés. La droite et le centre de notre pays ont désertés le social au profit d'une idéologie de tous contre tous. On ne peut pas dire à nos concitoyens les plus précaires marche ou crève, ce n'est pas un discours tenable et c'est pourquoi je propose un vrai projet de solidarité nationale. Alors, ou pourrait se dire que la gauche peut-être une alternative sur ces questions, mais n'oublions pas que cette même gauche a désertée toutes propositions concernant l'autorité de l'État.

Nous, à Osons Ostaria, nous voulons poser les bases d'un mouvement populaire afin de rebâtir un État fort et solidaire. Pour cela, il ne vous aura pas échappé qu'il faut un programme, réfléchit et qui ne sorte pas de nulle part à chaque élection. Chez Osons Ostaria il ne vous aura pas échappé que nous réagissons aux événements politiques et que nous proposons des solutions concrètes pour les régler. Donc, en réalité, je suis bien plus prêt à être candidat et donc à être président de la République que tous les autres candidats aujourd'hui. Même monsieur Edouard qui est, comme j'ai pu l'être, Premier ministre n'est pas prêt à être président et pour une raison très simple : il n'est pas encore sorti de l'émotion de la victoire dernière de la gauche qui est d'ailleurs à relativiser grandement, mais qui est arrivé tout de même. En plus de cet aspect de préparation, il est clair que la vision de monsieur Edouard de la présidence de la République est soit inexistante, soit complétement faussé par la cohabitions. Le seul exemple auquel pourrait s'attacher monsieur Edouard c'est Chastain. Bon, on est tous et toutes d'accord pour dire que c'est un mauvais exemple. Et à droite entre les seconds couteaux et le guignol d'extrême droite, il est évident que ce n'est pas non plus une bonne solution. Donc il faut une autre alternative et c'est aussi pour cela que je suis là et que je suis candidat.

Ainsi, si je devais faire devant vous une grande proposition dans cette campagne, ce serait celle de remettre en place un système électoral proportionnel qui redonnerait de la représentation au peuple. En d'autres termes, nous reviendrons à un système qui était fonctionnel et démocratique. Mais avec la chute du MUR et le morcellement de la droite l'Alternative à cru bon de mettre en place un système qui pouvait leur donner une majorité à l'assemblée sans majorité dès les suffrages. J'assume d'ailleurs à 100% ma responsabilité sur cette question, mais je souhaite y revenir et c'est le sens de ma proposition. Oui, je le dis, il ne faut pas avoir peur de la démocratie et des résultats des élections. Sur cette question, je veux dénoncer la responsabilité du gouvernement actuelle qui avait promis de revenir sur cette législation, mais qui devant la proposition de loi à préféré voter contre. Donc, en réalité, si vous avez une sensibilité de gauche et que vous aimez la démocratie, il va falloir sérieusement penser à voter pour un autre candidat. Je pense, par ailleurs, qu'il vaut mieux être initialement pour puis résolument contre que l'inverse.

J'aimerais aussi vous dire, et cela sera ma conclusion, car je ne veux pas vous prendre trop de votre temps et que j'aimerais que l'on puisse échanger ensemble par la suite, que l'élection présidentielle ce n'est pas une élection ou l'on se pose la question de si oui non il faut voter utile. La réponse est non, il faut voter par conviction. Alors, il y a toujours des divergences et on est à 100% d'accord qu'avec sois même, cependant, il faut regarder les programmes de chaque candidat et se demander qui mérite d'avoir notre vote. À titre personnel, je ne suis pas rentré dans cette course en me disant qu'elle est perdue d'avance, car je crois profondément dans le réveil citoyen. Je crois qu'il y a dans ce pays beaucoup de plasselistes qui attendent d'avoir un candidat qui reprend leurs idées. Et même sans être particulièrement plasessliste, ayons l'audace de proposer quelque chose qui change avec les propositions actuelles qui sont soit irréalistes, soit complétement mornes et tristes.

Alors, haut, les cœurs, vivent le peuple et vivent Ostaria !


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Guilhem Alloncle
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Enregistré le : mer. 25 août 2021 23:13
Personnage : Secondaire

Parti politique

ven. 3 mars 2023 18:50

Meeting de campagne
3 mars 210

Alors que la campagne se poursuivait tranquillement, Alloncle avait bien l'intention de faire mentir les sondages et des parvenir à un score suffisant pour lui permettre de disposer d'élus. Cette campagne était marquée par le manque d’intensité dans la campagne de la majorité et donc, possiblement, à une dispersion des voix de la gauche. L'ancien Premier ministre avait bien l'intention de prendre, lui aussi, sa part du gâteau.

C'est dans la ville d'Odail, ou Alloncle brigue la place de maire, que le candidat organisa le dernier meeting de campagne.


Guilhem Alloncle : Bonsoir à tous et à toutes !

Je suis heureux d'être de retour parmi vous dans cette belle ville d'Odail que j'aime et que vous aimez vous aussi j'en suis sur. Vous le savez sûrement je n'en suis pas à ma première campagne électorale, j'ai beaucoup voyagé dans ce pays, même quand j'étais Premier Ministre par ailleurs. J'ai visité de nombreuses villes, rencontrées de nombreuses personnes mais à chaque fois j'étais heureux de rentrer ici, dans cette ville ou j'habite depuis maintenant plus de 15 ans. Vous savez, c'est ce sentiment de se sentir chez soi entouré de sa famille. Je ne m’éterniserais pas plus sur ce sujet mais, je peux vous dire que si je suis candidat aux élections municipales ce n'est pas simplement pour cocher une case sur un CV mais c'est bel et bien car j'aime cette ville et que je veux lui rendre ce qu'elle m'a donnée.

L'amour de sa terre et de son pays c'est un amour qui est sain. Aimer son pays, aimer sa nation, ce n'est pas un projet de rejet de l'autre ni un projet de haine. Bien sur, il y a un nationalisme xénophobe et identitaire qu'il faut combattre farouchement car celui-ci est dangereux. Il y a des exemples dans notre monde de ce que provoque de tels idées. Le Borowen, qui provoque des guerres impérialistes et qui se moque du droit international, en est un exemple criant. Non, mon patriotisme ou mon souverainisme n'ont rien à voir avec ce nationalisme crasse et rance. Ce que je souhaite, c'est le respect des identités et des modes de vies de tous. J'aime mon pays car il est divers, car il n'est pas un bloc monochrome et lisse ou tout se ressemble et ou rien n'a de sens. Je suis pour une régulation de l'immigration, pour une mise en retrait de certains projets surpa-nationaux mais ces positions sont des positions relevant de notre capacité en tant que nation à rester indépendante et souveraine dans ses choix et ses décisions. Je ne suis pas dans une logique de repli sur sois, au contraire il faut s'ouvrir au monde et ne pas se renfermer sur l'auto-proclamer "monde libre".

Ces points rappelés, j'aimerais vous parler aujourd'hui d'un thème qui m'est chère. Celui de l'autorité et de la place de l'État dans la société. Je ne suis pas dans la logique néolibérale du toujours moins d'État pour toujours plus de privés. Au contraire, je pense que nous sommes allés suffisamment loin dans la disparition de l'État et qu'il est non seulement temps de mettre un terme à ce processus mais qu'en plus il faut l'inverser. Mais il faut le faire intelligemment. Pas question, c'est une évidence, de mettre des normes et des réglementations partout ou nous le pouvons. Pas question non plus de subventionner tout et n'importe quoi pour un oui ou pour un non.

Alors, il faut centrer les axes ou une intervention étatique est plus que pressante pour rétablit l'égalité, la justice ou la liberté. Je pense en premier lieu à nos territoires oubliés comme les campagnes ou les banlieues de notre pays. Nous parlons beaucoup de la ruralité dans cette campagne et il était temps et je pense qu'on peut saluer l'effort de Viv(r)e la ruralité sur ce sujet. Mais comme on en parle beaucoup j'aimerais plutôt centrer mon discours aujourd'hui sur la question des banlieues, des cités ou se trouvent barres de HLM et ou vivent des milliers de personnes dans une précarité insupportable. Et on s'étonne après que ces endroits soient soumis à une délinquance importante. Bien sur, il faut une réponse répressive aux criminels qui agressent sans cesse et qui ruinent la vie des citadins. Mais en plus de cette réponse pénale, il faut une politique sociale pour sortir ces zones de la pauvreté. Si vous avez de quoi manger et vivre dignement, les raisons de tomber dans le crime seront déjà considérablement abaissés. Il faudra donc une augmentation des allocations et des financements en direction de ces quartiers.

Oui, je crois dans les bienfaits d'un État fort et stratégique qui retrouve les moyens de servir le bien commun et l'intérêt général. Je suis le seul candidat aujourd'hui qui propose ce modèle de gestion de la société, les autres listes vous promettent soient l'inverse soit le statut-co soit carrément l'instauration du communisme. Aucune des trois solutions ne me convient et je sais que c'est le cas de beaucoup de citoyen de ce pays, je sais que nous sommes nombreux à défendre un autre modèle. Alors, dimanche il faudra vous mobiliser en nombre et voter pour notre liste !


Vive la République et vive Ostaria !


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