Aux déshonneurs des travailleurs
Jamais pareille campagne n'avait eu l'occasion de se tenir, jamais le prolétariat et ses millions de salariés n'ont été mis face à autant de programmes se revendiquant du socialisme ou prétendant agir dans leur intérêt, jamais il n'y eu autant d'opportunistes qui par démagogie et tromperie ont tenté d'usurper et de falsifier le programme qui agit dans l'intérêt des masses laborieuses. Jamais autant de programmes ne se sont revendiqués à tort agir dans l'intérêt commun, en ne défendant finalement, jamais que les intérêt d'une classe oisive dont les moyens de subsistance lui parviennent par le truchement de ses placements, rentes et possessions, dont tout le travail auquel il doit sa condition agréable de vie n'a jamais été que de naître. En qualité, de Secrétaire Général du premier syndicat national en terme d'actions, de réussites, de droits obtenus par la grève, la manifestation et en terme de poids et d'organisation, il m'a semblé nécessaire de faire un brûlot pour mettre en lumière en quoi les programmes du Rassemblement Démocrate et de Debout Les Patriotes n'étaient guère des programmes en faveur des masses qui composent la majorité absolue de nos concitoyens, et à terme n'étaient qu'en défaveur d'Ostaria tout entière.
Les trois programmes qui sont aujourd'hui à la portée des masses, l'un par sa publication officielle est celui de Debout Les Patriotes de Julien Boulanger, le second qui a été publié par
Lutte Animée après avoir réussi à en obtenir un exemplaire est celui du Rassemblement Démocrate de Marie Bonneau, le dernier qui a été publié par Karoline Willont est celui des dissidents du Rassemblement Démocrate. La grande inconnue reste la FRO dont le programme n'a toujours pas été dévoilé par sa tête de liste, Lucie Calenbek-Sothriopositi mais dont les positions extravagantes ne laissent rien présager de bon. C'est également son retard dans le dépôt de sa liste qui est notable et si elle continue sur cette voie, elle et son odieuse ligue finiront-ils peut-être par publier leur infâme programme au dernier jour de la campagne ? Ces gens-là n'ont jamais eu aucun scrupule ou volonté de faire émerger la vérité ou d'agir concrètement, ils se sont contentés en mollusques inanimés de jouir du mouvement de la pierre à laquelle ils étaient accrochés au lieu d'en apprécier la qualité et de chercher à en impulser l'activité. Se reposant sur la gloire de Jérôme Plassel et de la nostalgie de son successeur tout désigné, Alexandre de Brétigny, ayant pourtant quitté la politique après avoir démontré à la nation entière le regardant, la puérilité de son comportement et l'incompétence de ses valets ; les candidats de la FRO n'ont pas brillé par leur présence lors des débats, ni aux discours, ni aux assemblées locales ou nationales d'où ils promettaient pourtant monts et merveilles pour peu qu'on leur offre un bulletin à leur nom et qu'on l'y dépose en urne. Trop de fois, le prolétariat aveuglé par la certaine idée d'Ostaria qu'il se faisait et des porteurs de l'idée qu'il pensait voir sous les visages bonhommes d'Eléonore Mercier ou de Christian Duroux, a voté et conforté ces gens dans leurs sièges, leur influence et surtout leur salaire, car délaissant la politique, l'activité législative ou exécutive locale, le discours et la pédagogie, c'est bien leurs salaires qu'ils auront touché plus qu'à tout le moins, de citoyens par leur discours et leurs faits.
Comme il m'apparaît qu'en ce jour, le prolétariat que composent les foules salariées, franchisées et plus généralement soumises aux lois du marché, édictées par ceux dont la propriété permet de mener un train de vie luxueux, puisqu'il m'apparaît que ce prolétariat pour lequel j'ai décidé de m'investir, pour lequel j'ai voulu conseiller, former et politiser, pour lequel je veux ardemment en défendre les intérêts, puisque ce prolétariat n'a aucune raison de se soumettre encore une fois au souvenir jauni d'une Ostaria passée de mode, puisque les masses laborieuses dont le destin en pays capitaliste n'est que de se faire piller le fruit de leur travail, puisque les masses laborieuses doit en être à la désillusion générale de l'image qu'elle avait de la Fédération des Républicains Ostariens, puisqu'elles n'ont plus confiance envers des menteurs, des absentéistes professionnels vivant aux frais des honnêtes travailleurs alors il faut en orienter les chemins tortueux de l'oeil neuf, qui cesse de regarder en arrière et se tourne vers l'avenir. Face à lui, sitôt qu'il abandonne le teint défraîchi de prétendus républicains dont tout le républicanisme se résume à la formule chimique du formol, alors, sitôt face à lui se dressent quatre programmes, quatre textes chacun d'une certaine longueur qui peuvent paraître autant l'un que l'autre alléchants. En ouvrant le premier, le plus rempli, il y trouvera les mots de l'homme à qui il doit ses droits, à qui il doit un impôt juste -autant juste, que juste se peut faire un impôt- à qui il doit des cotisations sociales plus basses que celles de son patron, à qui il doit la réduction des inégalités, à qui il doit beaucoup. Il pourra y trouver des mesures objectivement et scientifiquement élaborées, mais n'a t-il pas le temps d'en comprendre tout le sens, la logique et le raisonnement, que les trois braillards à sa droite s'agitent et par des cris déchirants détournent l'attention de l'honnête personne qui ne cherche qu'à rendre le monde meilleur. Par des larmes de crocodile, les trois simulacres offrent à voir une tragédie pathétique et l'innocent tenté s'y rend pour voir de ce qu'il en retourne, il n'en demande pas moins à ce que les bruits insupportables cessent et pourtant ses yeux avides de nouveauté et de renouveau ne peuvent s'empêcher ensuite de s'arrêter à chaque mot.
Il faut, pour l'empêcher de croire aux mensonges recouverts du badigeon libéral et trempé de faux-discours aguicheurs, décortiquer lentement, patiemment et expliquer doucement, facilement, clairement et opiniâtrement en quoi chaque promesse ou chaque mesure s'inscrit dans la continuité de l'exploitation des travailleurs, en quoi chaque mesure est une marche de plus que descendra l'Humanité en s'éloignant des jours heureux. C'est ce que j'ai essayé humblement de faire pour poser la pierre à l'édifice qu'il m'est possible d'apporter. Pour cela, j'axerais mon propos en trois temps afin de pouvoir étudier les trois programmes d'une manière fluide et construite et que mon article qui s'annonce d'une certaine longueur puisse être accessible et aisément compréhensible à tous. A seule fin de déconstruire efficacement les idées fausses et préjugés que pourraient avoir mes concitoyens et camarades, la masse prolétarienne face aux programmes crapuleux, d'abord il me faudra aborder les conséquences réelles des trois programmes pour tous les travailleurs et gens modestes, ceux que je représente. Par la suite, le projet d'avenir et les changements globaux et généraux seront abordés pour que chacun puisse s'imaginer et se représenter la société défaillante qui émergerait des ramassis infâmes qu'il nous est donné de lire. Enfin, il faudra confronter ces programmes aux principaux problèmes de notre temps, aux principales problématiques que rencontrent concrètement notre pays et notre prolétariat qui en forme l'immense majorité, pour montrer en quoi leur insuffisance est criante de vérité et quels problèmes empireront si jamais pareilles mesures devaient faire l'objet d'un compromis, ou plus exactement d'une compromission de l'Etat.
Ainsi la première des choses qu'il nous importe désormais de soumettre à un examen précis et objectif, c'est les conséquences réelles que l'application -si tant est qu'elle se fasse- des programmes révisionniste, libéral et patriotiche -car ne peut se revendiquer du patriotisme, celui qui n'a pas à coeur la défense de l'entièreté de la communauté sociale à laquelle il se prétend appartenir- imposeront à nos compatriotes. J'aimerais que cet examen se fasse méthodiquement autour d'abord des conséquences qui s'imposeront aux travailleurs et aux capitalistes, au regard de l'antagonisme travail/capital, il nous appartiendra d'observer de quel côté de la lutte des classes se placent lesdits programmes. Puis il conviendra d'adopter une vision plus économique et triviale de la question en regardant ce que provoquera chez les couches sociales, c'est-à-dire selon les revenus, en sachant par avance qu'une faveur à la classe capitaliste entraînera inévitablement une polarisation entre travailleurs et capitalistes, exploités et exploiteurs rendant la vie de la grande majorité de la population plus difficile, plus précaire et plus hasardeuse, plus soumise encore qu'elle ne l'est aujourd'hui à une concurrence déloyale, dont le seul gagnant systématique est le juge partial, dont le capitaliste joue le rôle. Enfin, nous pourrons voir le modèle de vie que pose les trois programmes, de la naissance à la mort, quels régimes ceux-ci imposeront-ils à notre population. Il s'agira toujours au cours de cet exercice de démontrer ce que provoquent mécaniquement et objectivement les mesures proposées sans soucis de leur intention.
Sur la question de la lutte des classes en économie, les postiches de patriotes sont les plus clairs et honnêtes dans l'appellation. Ils nomment la catégorie qui en relève "Vie au travail", or il est tout à fait vrai que par la suppression des 35 heures et du salaire minimal, alors il faudra que les travailleurs finissent par passer leur vie au travail pour espérer pouvoir manger quelque chose, le soir en rentrant chez eux. Il est également question d'un allègement du code du travail, par ce doux euphémisme qu'est allègement, il faut comprendre réduction de la protection des travailleurs. Quand il est question d'allègement du travail, il n'est toujours que question de l'effritement des outils légaux qui permettent aux travailleurs de résister aux armes économiques du patronat et de l'actionnariat et jamais du délitement des méthodes infâmes de ceux-ci. Oui, la concurrence est infâme et infamante, vingt fois plus dure entre les travailleurs eux-mêmes qu'entre les patrons. Ces baudruches vertes ne sont finalement que des alliés du Capital et se placent en défaveur du Travail. Quant aux libéraux, leur trahison est une évidence tant connue et tant documentée, qu'il ne me semble utile que de la rappeler, par la défiscalisation des premières heures supplémentaires puis la baisse des majorations, les travailleurs obligés de faire des heures supplémentaires vont être drastiquement moins payés qu'actuellement. La retraite est également repoussée à 64 ans pour 42 ans de cotisation, ce qui est un recul de 4 ans pour l'âge de départ à la retraite et de 5 ans pour la durée de cotisation nécessaire. Les "écosocialistes" ne font guère mieux. Pour se positionner entre l'Union de la Gauche et l'Union scélérate, les idiots utiles de Marie Bonneau ne font rien que réduire le recul des droits des salariés par une réduction des majorations amoindrie, une retraite à 60 ans pour 38 ans de cotisations, soit toujours une année supplémentaire de cotisations ; où une année de moins de liberté.
Quant aux couches populaires en général, c'est-à-dire les couches des armées industrielles de réserve du capitalisme, les couches des chômeurs et des sous-employés vers lesquelles seront relégués par centaine de milliers, les travailleurs ostariens dont le revenu se réduira inévitablement du fait d'une prise de position en faveur du capital en défaveur du travail. Quant aux couches populaires, nul programme ne les épargne et une augmentation des inégalités se fait ressentir en quelque endroit que l'on observe, en quelque point duquel le regard s'est posé. Sur la question des finances, chacun y va de sa réforme qui vise toujours à s'en prendre aux plus pauvres par la hausse de la TVA et la réduction des impôts progressifs, le poids de la TVA causera une perte immense de pouvoir d'achat pour les couches modestes quoiqu'en disent les défenseurs des programmes immoraux et contraires aux valeurs d'une Ostaria solidaire dont chaque jour l'identité se fait plus présente sur son sol. Seule exception ubuesque, le programme inapplicable des écosocialistes, ceux-là qui n'ont rédigé qu'une serpillière destinée à éponger les fuites d'électeurs causées par la trahison ou le dévoilement de la véritable identité de Marie Bonneau, en publiant un programme dont les finances seront insuffisantes et où tout n'est qu'augmentation de dépenses et réduction d'impôts, ils ne font qu'essayer de se faire bien voir pour les couches populaires en étant un panachage des programmes des libéraux et des communistes. Voulant être le point de pivot incontournable (tout en s'inscrivant au sein d'une liste libérale et réclamant des votes pour elle) ils en sont devenus imbuvables, marionnettes grossières d'une dérive à droite des pantins absentéiste d'une gauche trahie, meurtrie et poignardée par des laquais opportunistes, aux bottes des élites financières. Dans tous les programmes ayant une chance d'être appliquée, dans tous les programmes rédigés sérieusement et non pour sauver les meubles d'un navire dont la coque part en déconfiture, les mesures, par leur application exacte causeront un durcissement de la vie des plus précaires, une précarisation généralisée des travailleurs et un adoucissement du train de vie déjà aisé et luxueux des plus puissants. Il ne convient désormais que de se poser sur ces deux programmes puisque le dernier venu n'est qu'un avorton informe, non-pertinent et impertinent, rejeton difforme d'un libéralisme auquel il se soumettrait immédiatement s'il obtenait la majorité pour gouverner. Puisque déjà, le premier quidam quitte des yeux cette tentative désespérée de la liste libérale de conquérir un électorat attaché à l'égalité par la création d'une tendance fantoche tantôt élue, sitôt dissoute.
Mais cependant si cela est ce qui attendra les hommes et les femmes mûres de notre République s'ils en trahissent l'esprit de justice, leurs enfants s'épanouissant de nos jours, grandiraient dans un monde toute autre, dont il n'est pas malaisé d'en dessiner les contours. Dans la République de Julien Boulanger, celle des patrons et des capitalistes, les enfants iraient à l'école dès trois ans dans les quartiers riches et cinq ans dans les zones défavorisées car la limite minimale sera repoussée, donnant une inégalité des chances plus criante que celle causée par l'inaction de Marie Bonneau qui usurpe aujourd'hui le prestige des communistes dont l'effort seul fait resplendir dans le camp des travailleurs, l'aura inépuisable de l'Union de la Gauche. Votre enfant grandirait ensuite en goûtant chaque jour un peu plus à l'injustice de son pays, les bourses aux mérites seraient favorisées aux les bourses sur critère social, et les difficultés financières étant la première cause d'échec scolaire, les bourses reviendraient majoritairement aux étudiants originaires de familles qui peuvent se permettre de payer cours privés et soutiens scolaires, professeurs à domicile et s'offrir le temps de lire, d'écouter ou de voir parler force explications émanant de spécialistes. Le régime entier de la jeunesse serait construit de sorte que chacun ne dût pas réussir et aller jusqu'au bout de ses études. Tout serait fait pour que ceux qui n'aient pas les moyens de se former, n'aient pas les opportunités de le faire, d'accéder à un statut social supérieur et n'aient jamais l'occasion d'emprunter l'ascenseur social à jamais arrêté. Une fois l'âge du travail passé, l'accès à la sécurité sociale ayant été restreint, votre enfant désormais ancêtre aura la chance d'avoir des jeunes sans formation pour s'occuper de lui à défaut d'avoir assez de moyens pour bénéficier des soins de professionnels de santé dont le secteur est désormais économique et privatisé, l'Etat refusant quant à lui de s'immiscer dans les bénéfices et les profits de ces travailleurs comme les autres. Tout donne la nausée, le modèle général de vie que propose les patriotiches impopulaires nous oblige à prendre un souffle d'air frais, une bouffée d'air actuel du modèle social entamé par les communistes et demain par toute l'Union de la Gauche. Passé ce ressaisissement, nous pouvons nous atteler à concevoir le monde du Rassemblement D'hypocrites, pas celui d'une tendance minoritaire mais bien du programme qui serait réellement appliqué. Encore jeune, l'enfant de la nation qui devrait être élevé avec les autres enfants en frères, grandira selon son origine social et les revenus (abaissés s'ils sont salariés, rappelons-le) de ses parents, s'ils sont riches, alors il pourra faire un sport qu'il aime dès le collège, il pourra passer les tests de maîtrise des langues autant de fois qu'il veut, il pourra faire de longues études sélectives chaque année en bénéficiant chaque année de cours particuliers pour lui permettre de n'en rater aucune. Si ses parents sont plutôt modestes, il ira dans le club de foot ou de rugby le moins cher et le plus miteux, il ne passera un tests linguistique qu'une année sur deux et devra laisser s'envoler comme des nuages orphelins, ses rêves de devenir professeur ou tout métier de long apprentissage, heureusement dès 14 ans, il pourra apprendre et métier et dès 16 ans commencer à travailler pour cotiser ses 42 années nécessaires à une retraite pleine. S'il est un homme et qu'il donne la vie, il pourra jouir de 2 mois de congés, si elle est une femme, elle en aura une dizaine après la naissance de l'enfant, dans le monde des libéraux, la liberté n'existe toujours pas dans le foyer et la femme a encore comme tâche fondamentale d'élever l'enfant, de s'occuper de la maison et de prendre à elle seule, l'intégralité de la charge mentale tandis que le mari appauvri dans son travail doit faire des heures supplémentaires -payées moins qu'auparavant- pour que sa famille puisse se nourrir. Dans les deux cas, tout homme et toute femme de notre pays ne pourra y voir qu'une atteinte aux progrès réalisés durement et lentement dans notre société, qu'une injuste nouvelle et renforcée semblable à celle de nos grands-parents, qu'un recul dans le passé injustifié et injustifiable.
L'humanisme, la liberté, la justice, l'égalité, la soif de modernité, l'intérêt général, ni le conservatisme-même ne se trouvent et ne se retrouvent nullement dans ces textes, seulement la réaction.
Il nous est désormais donné de regarder d'un oeil global les sociétés que sous-tendent les mesures des deux programmes dont l'ouvrier moyen commencera à avoir les faisandages putrides dont est constitué l'essence des textes. Il convient de voir premièrement l'évolution que connaîtront les rapports sociaux si nos deux ennemis détestables s'arrogent le gouvernement national.
Comme cela a été mentionné précédemment sans démonstration, la concurrence au sein de l'armée industrielle formée des individus qui ne peuvent échapper par leur capital possédé au travail salarié, se trouve être une concurrence extrême de manière absolue et relative à la pseudo-concurrence que se livreraient les capitalistes sur la question des ressources humaines. La lutte n'est pas égale ; les libéraux néoclassiques feront croire qu'il y autant de concurrence entre un salarié dans son choix de mettre sa force de travail au profit d'une telle ou une autre entreprise engendrant une amélioration des conditions de travail, chaque patron voulant plus de force de travail ; et un possédant ayant à choisir un tel ou un autre salarié pour mettre sa force de travail à son profit, engendrant un statut-quo des conditions de travail puisque aucun salarié n'oserait demander plus. Selon ce modèle déconnecté de toute réalité, la tendance irait vers une amélioration des conditions de travail puisque les deux concurrences interclasses mèneraient une fois sur deux à une amélioration et l'autre fois à une absence de changement. Ce serait nier et oublier le chômage, outil de pression qui crée le sentiment de concurrence entre ouvriers ainsi que nier ou oublier les enjeux de la concurrence. Pour le salarié, il s'agit d'avoir un travail pour se nourrir et potentiellement sa famille, pour le capitaliste il choisit de trouver un salarié supplémentaire parmi un grand éventail de candidats. Dans ces conditions matérielles, le modèle capitaliste s'effondre et la dure réalité s'impose ; les faits sont têtus et les falsifier est impossible. Cette concurrence déloyale par nature sous le régime capitaliste, le programme patriostiche va l'amplifier de manière drastique par des privatisations massives et l'interdiction pour la puissance publique de rendre les règles du jeu, ne serait-ce qu'un peu plus justes. En ouvrant le marché du travail aux mineurs de 16 ans, le Rassemblement D'hypocrites veut augmenter la pression de la concurrence des prolétaires entre eux. Avec plus de potentiels candidats, les conditions de travail vont aller vers le bas, chacun voulant tout faire pour avoir un minimum pour vivre -ou plutôt survivre. Dans les deux cas, les rapports sociaux seront dégradés pour les personnes dont les rapports sociaux généraux sont directement dépendants des rapports sociaux économiques, c'est à dire les masses prolétariennes dont la vie quotidienne deviendra de plus en plus semblable à leur situation d'humiliation, d'exploitation et d'écrasement qui est celle qu'ils subissent dans le monde économique.
Il ne faut pas négliger la question de la terre, le regard de celui qui voit passer les civilisations sait qu'il y a toujours dans le soin porté à l'environnement, un reflet du soin porté à l'homme. L'exploitation de l'homme et de la nature sont inévitables et indissociables dans une société réglementée uniquement par le régime de propriété privée et la domination des possédants qu'elle impose comme inéluctable aux individus et aux masses. On a vu que le travailleur ne devenait plus aux yeux des deux immondices écrites, que de la chair à bénéfices actionnariaux tandis que l'environnement devient dans le même temps par le prisme de leurs détestables desseins, de la graine de profit. L'urgence écologique a disparu du Rassemblement D'hypocrite quand elle n'a jamais existé pour le droitier impopulaire. Il n'est plus alors possible aux défenseurs de la nature d'exprimer une seule opinion qui soit valable à leurs yeux, la croissance est leur seule urgence par des décisions actant le sacrifice de milliers d'agriculteurs en proie aux troubles et maux provoqués par l'usage intensif de pesticides, ces gens en première ligne qui subissent les fléaux de leur propre pratique et n'ont pas le droit à la moindre reconnaissance qui sont laissés à leur sort sur l'autel du libre-marché. Mais comme d'ordinaire, le libre-marché, n'est libre que pour la minorité extrême qui peut se payer la liberté ; dans une société soumise à l'épée du régime de la propriété privée, toute liberté n'est que celle de celui qui possède suffisamment pour l'affranchissement de sa servitude. A quoi bon sauver les forêts si celles-ci peuvent permettre de faire rentrer de l'argent dans les caisses du pays grâce à une taxation ? Voilà la réflexion qui fut faîte par les cadres des scélérats. Quant aux impopulaires de droite, la question ne s'est jamais posée, la nature est un bien devant être privatisé et utilisé pareillement que toute autre chose, le monde n'est que marchandises, hommes et environnement indifféremment.
On trouve chez les deux programmes, une même reflux putride, une même exhalaison du meilleur dégoût immonde, une vieille habitude abandonnée depuis des centaines d'années qui revient, celle de l'automatisme judiciaire. Tandis que la justice moderne se fonde sur un jugement équitable et dont la peine doit être le fruit uniquement du terme d'un procès juste, voilà que les impopulaires de droite proposent une amende automatique et l'Union scélérate propose la déportation automatique des étrangers jugés coupables pour délits et crimes. Ils remettent en cause un fondement de la justice qui fonctionne, en effet, il n'est plus que notoire que la justice fondée sur un jugement libre et éclairé se trouve obtenir des résultats qualitativement et irrévocablement supérieurs à la justice automatique ou rien que la justice à plancher. Imposer une peine minimale ou une peine systématique ne fait qu'accroître l'insécurité et la récidive, ne fait qu'accroître l'injustice d'un modèle social défaillant. La sécurité c'est avant tout la justice qui réhabilite et non celle qui punit bêtement. Il s'agit d'un retour en arrière historique et chaque mesure s'inscrit dans une évolution vers le bas et un nouvel embourbement dans les marais de l'histoire, alors que nous avions déjà passé les sables mouvants et que nos pieds étaient à un pas de se poser sur le chemin plan de l'avenir.
Il apparaît d'une évidence claire et indubitable à chacun que ce qui ressemble à un capitalisme suranné, qui agit comme un capitalisme suranné, qui se fonde sur les mêmes postulats et respecte toujours et inévitablement les mêmes lois bancales qu'un capitalisme suranné, est un capitalisme suranné. Ainsi, l'évolution connaîtrait un véritable retournement dans le chemin historique que semblait suivre notre pays ; s'inscrirait dans le cycles évolutifs historiques de notre société, un retour en arrière et des vieilleries que nous croyions dépassées et rejetées aux musées des horreurs, qui seraient remises aux places délaissées des idoles pour venir donner à l'Ostaria de demain, un visage défraîchi.
Cet peau vieillie que nous propose de redonner au pays ces gens-là pourrait-elle connaître les gestes minutieux, délicats et précis qui seront nécessaires d'exécuter patiemment, activement, doucement, humainement, mais constamment et opiniâtrement pour remonter les mécaniques de la machine sociale dans l'ordre fonctionnel et que les rouages prennent leur place vertueuse et qu'il suffise de remonter de quelques tours la clef pour que résonnent les cliquetis de la machinerie, nonobstant les anciens dérèglements causés par nos problèmes actuels ? Rien n'est moins sûr. Les principaux problèmes dont les vices corrompent et rongent nos quotidiens les empêchant de devenir des jours heureux peuvent être foncièrement résumés en trois points, d'une part la question communautaire et identitaire, repli individuel face à une société déréglée entre production sociale et propriété individuelle, entre une communauté nécessaire et une représentation toujours plus égoïste du monde qui tend à chercher des liens sociaux forts avec son entourage proche, forçant à se forger une identité arbitraire et à l'opposer à tout ce qui lui est étranger. D'autre part s'ajoute à ce tableau peu reluisant des rapports sociaux qui s'en voient dégradés une crise tendancielle du capitalisme par l'accroissement des inégalités et la régularité toujours accrue des crises de surproduction, mettant côte à côte des stocks coûteux à entretenir qui font grimper les prix de vente, devenant inaccessibles à force individus, avec ces personnes modestes de plus en plus nombreux ; et il faudrait que ces réserves pleines à craquer qui servent l'intérêt de ceux qui les tiennent et non les producteurs qui y placent le fruit de leur travail, cohabitent aux côtés d'hommes, de femmes, d'enfants et de vieillards qui peuvent de moins en moins vivre dignement et manger à leur faim ? Dernier défi d'avenir, celui de passer l'histoire et d'inscrire notre époque dans une continuité du progrès humain dans sa lutte pour sa modération et contre ses penchants impérialistes, il ne convient plus de se laisser aller à une volonté conquérante immodérée poussant à toujours plus se montrer maître de son environnement et de ses congénères mais de développer une modération d'aisance générale pour passer le siècle sans subir de crises écologiques, ni sociales, ni financières, ni économiques et permettre et garantir à nos concitoyens des lendemains qui chantent ; plutôt qu'un bonheur immédiat qui rendra nos lendemains incertains, dangereux, violents et invivables.
Il existe une communauté sociale dans notre patrie dont la caractéristique et la définition dépasse tous les clivages et les divisions arbitraires. Une communauté sociale globale qui englobe tous ceux qui foulent le sol et s'inscrivent par leur action au sein de rapports sociaux fondamentaux dans notre nation. Tout un chacun fait partie à son échelle de notre communauté sociale et participe aux rapports sociaux de production, de socialisation, d'utilité, involontairement ou volontairement. Cependant plutôt qu'essayer d'offrir un modèle et un régime de société qui mette en harmonie les acteurs des rapports sociaux dans tous les domaines où ces rapports sont actuellement inégaux et injustes, les programmes de la droit impopulaire et des hypocrites tend à accentuer la division et à la caractériser. Si chaque chômeur participe involontairement à la perpétuation d'un rapport social entre employeur et chômeur défavorable au chômeur puisqu'il créé un potentiel candidat concurrent du fait de la situation qu'il subit, il est convient de dénoncer, réprouver et combattre la source du rapport social qui se trouve être la forme juridique du salariat, et le régime de subordination du travailleur au possédant ; il est inconvenant de diviser le prolétariat privé d'emploi arbitrairement et de mettre en conflit chacune des divisions qu'on aura inventé. C'est pourtant ce que fait le Rassemblement D'hypocrites en voulant créer un statut juridique inégal entre étranger et ostarien, de même qu'en voulant lutter contre les eibadistes fondamentalistes mais pas contre les autres fondamentalistes ou extrémismes réactionnaires laïcs ou en promettant interdire le financement étranger des églises, instituant une hiérarchie des cultes et une hiérarchie des droits de l'homme, les étrangers et ce qui est étranger à notre Histoire serait défavorisé et discriminé. Tout cela participe à une augmentation du communautarisme et à la création d'identités irréconciliables et foncièrement opposées ; des identités arbitrairement créées dans le but de mettre en conflit deux entités sans fondement objectif afin de ne pas remettre en questions les vrais affluent qui gorgent le problème. La droite impopulaire va plus loin dans la discrimination contre les immigrés avec un plan systématique de déportation, ce qui est encore une fois une atteinte à la dignité humaine. Être en défaut d'attestations pour justifier son séjour ou son identité est un délit, pas un crime ; cela ne mérite pas la déportation et en cas de défaite de l'Union de la Gauche ou en cas de non-suppression de la mesure actuellement inscrite dans le code de l'immigration, nos concitoyens devront prendre en main et matérialiser un dépôt de plainte pour crime contre l'Humanité à la Haute-Cour Constitutionnelle étant donné l'automatisme de la peine, la dureté de celle-ci et son manque de fondement à seule fin d'en interdire la pratique, j'en porterai personnellement le projet.
D'une part, nos menteurs professionnels attisent donc le feu de la haine qu'ils prétendent combattre par ces mêmes mesures et développent le communautarisme et l'identitarisme dans notre pays, voilà le destin des incompétents ; il leur suffit de refouler constamment leurs torts et échecs sur une identité ou une communauté qu'ils ont inventé de toute pièce. Il est simple d'inventer une identité en la soutenant ou en la pourfendant, il y aura toujours des foules qui par esprit de contradiction se sentiront "indigènes" si on s'en prend aux indigènes, qui se sentiront "noir" si on dit du mal des noirs, qui se sentirent "ostariennes" si on parle du privilège ostarien ; c'est une forme d'essentialisme qui tend à résumer une personne à la nature qu'il se représente être la sienne plutôt qu'à ses actions et aux habitudes caractérielles et sociales que lui et la société lui forgent. Ces fausses identités tendent à salir un autre combat dont les solutions ne se trouvent pas dans les programmes scélérat ou patriostiche. Outre le problème des communautés et identités, se trouve le problème des minorités sexuelles, religieuses, linguistiques, etc. Le problème se trouve très lié au précédent puisque des caractéristiques très particulières et précises sur un sujet, puisque des pratiques dont l'influence sur ce qu'est une personne est très limitée et délimitée, par exemple l'homosexualité de celle-ci, se trouve être au coeur d'un système de création artificielle de personnalités fondées sur cette caractéristique très secondaire, devenant primordiales. Ainsi se fondent des préjugés globaux sur toute personne ayant une pratique homosexuelle ou le désir de s'y essayer. Par l'adoption exclusive aux couples hétérosexuels, la droite impopulaire participe à ce jeu dangereux en attribuant aux couples homosexuels une incapacité à élever des enfants ou tout du moins, une plus mauvaise capacité d'éducation de mineurs. Pour rappel parmi tout ce que doit faire un parent pour son enfant, il faut se demander si chaque action nécessaire à sa bonne éducation nécessite l'usage des parties génitales du parent. Réfléchissez à n'importe quelle action qu'exécute un parent pour élever son enfant et posez-vous la question. Si non alors tout couple peut, sans soucis du sexe de ses composants, élever un enfant. Si oui, alors l'action à laquelle vous pensez ne doit pas être exécuter par un parent pour élever son enfant. Du côté des hypocrites, ce n'est pas l'attisement mais l'inaction. Alors qu'il faudrait combattre les haines et mettre en place des systèmes de formation au civisme pour que s'impose à notre pays la fin du sexisme, de l'homophobie, de la xénophobie, de la haine inter-religieuse et des autres formes de haines systémiques et arbitrairement fondées par des identités arbitraires attribuées à un caractère bien secondaire dans la qualité réelle de chaque individu. Il est peut-être pire d'être inactif sur la question que réactionnaire en cela que c'est la porte ouverte à tous les développements discrets et non-dits des haines rampantes.
Le point central qui résume les deux précédents paragraphes qui sont autant de critiques et d'analyses sur ces questions, c'est l'intégration défaillante de chacun à notre communauté sociale d'où un rattachement à des communautés et identités pensées en opposition systématique et systémique à d'autres construites artificiellement à partir d'agrégats de préjugés. Celui qui n'a pas compris cela, ni pris en compte pour construire un avenir harmonieux et remettre la paix civile, la solidarité et la coopération au coeur de notre communauté sociale afin de se tourner face aux véritables problèmes profonds de notre régime capitaliste, n'est pas compétent à gouverner et indigne à représenter l'intérêt général, tout mot de sa part en ce sens n'est que le fait, d'indignement se l'arroger.
Le problème profond que connaît un capitalisme en crise dont les faiblesses poignent aux quatre coins du monde occidental c'est celui de la surproduction, un problème d'ordre économique qui s'ajoutent aux problèmes d'ordre sociaux qu'il nous a été forcé de constater auparavant. Au travers de ce problème, trois thématiques, trois fronts peuvent servir à réduire au plus simple le problème : un pouvoir d'achat faible des masses, c'est le premier problème auquel se confronte le monde capitaliste, la guerre contre les coûteux stockages qui rendent les biens de plus en plus inaccessibles et le choix entre la croissance infinie ou la production qui permet de mettre en satiété chacune et chacun. Sur le premier point, nos pays ont participé à l'impérialisme du libre-échange pour augmenter le pouvoir d'achat de ses masses nationales en réduisant celui des masses étrangères, par la supériorité industrielle nationale qui colonisait les forces de travail dans le tiers-monde. Aucun des deux candidats ne propose de mettre fin à ce problème qui fut une solution pour le monde développé afin d'éloigner géographiquement la fabrique à misère et retarder la crise nationale de surproduction cependant qu'elle n'est qu'une solution temporaire et ne fait qu'accélérer la venue de la crise internationale de surproduction. Le krach. La dépression. Au lieu de ça, ils proposent de réduire le pouvoir d'achat de nos masses, c'est à dire accélérer à la fois le déraillement du capitalisme national et international, mais sans le savoir et sans en avoir conscience, croyant le remettre à flot, ils ne font rien qu'avancer sa chute qui n'en sera que plus violente. Ils ne mènent également nulle bataille contre le stock, ni la croissance et plus que de s'en accommoder, ils veulent en être les ardents défenseurs, la main vengeresse du capital. Le travailleur moyen qui a aura suivi les formations de l'UGT ou du PCO, qui lit
Lutte Animée et ses dossiers thématiques ne peut que tomber de sa chaise en lisant à la lumière de la vérité et de son savoir, les deux programmes ; pourtant ce sont bien deux programmes fortement axés sur l'économie et qui n'ont pas plus conscience de ce qu'ils font, que le sens qu'a la FRO ou quelconque autre libéral, conservateur ou autre de ce que possède comme conséquence un programme économique. Ils ignorent les théories du matérialisme économique et historique les plus élémentaires pour comprendre et analyser le monde et se pensent supérieur au prolétariat éduqué qui par un formation patiente, minutieuse et opiniâtre a pu devenir meilleur économiste qu'une Marie Bonneau, première ministre de la honte, ignorante de la première heure, jusqu'au fonctionnement de l'imposition par tranches. Le manque cruel de connaissances économiques chez les ennemis du prolétariat, qui croient sans doute de bonne foi et sincèrement à ce qu'ils disent, ignorant la science et ne fondant leur réflexion que sur leurs sentiments et préjugés, a rendu leur programme utopique et déconnecté des faits objectifs imposés par la réalité à tous les actes possibles de faire et à leurs conséquences.
Encore une fois, de nouveau et cruellement s'impose la dure vérité ; les deux programmes que tenait notre fière prolétaire n'était qu'arnaque, escroquerie, fausseté et mensonge. Ces deux textes falsifiant l'Histoire et la réalité, promettant monts et merveilles sur des liens faux selon lesquels la liberté économique mène à toutes les libertés et qu'inversement, la planification économique mène à toutes les tyrannies, et que ces chemins sont suivis inéluctablement. La prolétaire éclairée sait que c'est faux et celui à qui il manque la formation, dans son innocence enfantine mais non sa naïveté infantile voit, comprend et sait désormais ce que sont les billevesées de ces textes immondes. De son pied, il en fait taire les derniers cris braillards et aguicheurs en redonnant au sol nourricier la chair des arbres qui avait été souillé d'une encre destinée à rédiger les pires mensonges qui soient, il se détourne pour longtemps sinon toujours de ceux dont la vérité ne sera éclairée par la science mais seulement par les volontés électorales, dont les mots ne seront dédiés et trempés d'objectivité et d'analyse rationnelle et matérialiste dialectique. Il suit le chemin fondé par ses camarades et les défenseurs ardents de ses intérêts objectifs et de l'harmonie sincère et efficacement établie dans la communauté humaine et sociale que représente sa patrie.
Mais si seuls les programmes du Rassemblement Démocrate et de l'Union de la Droite Populaire ont été analysés et décomposés avec minutie, méthode et opiniâtreté, tous les raisonnements valent également pour la liste si ses membres sont encore en vie, de la Fédération des Républicains d'Ostaria, du Mouvement des Travailleurs Ostariens, etc qui n'ont aucun programme mais dont les agissements ne peuvent présager à peu de choses près que des conséquences semblables sinon des avenirs aussi incertains voire délétères. Tous trinquent ensemble au déshonneur du prolétariat abusé sur l'économie, au déshonneur du prolétariat abusé sur la société, abusé par leurs mensonges et leurs boniments. Ils trinquent ensemble, traîtres amis, aux déshonneurs des travailleurs ! Mais l'ignorance a fini par être vaincue et c'est désormais dotée d'un raisonnement éclairé que l'électrice se rend aux urnes. Tout ostarien et toute ostarienne ne peut compter que sur un programme qui ne soit pas rédigé avec la plume du dogmatisme, et dont la critique sévère de ses ardents défenseurs n'est jamais complaisante et ne vise jamais l'opportunisme, qui se trempe bien moins dans la poussière que dans le vitriol. Un programme qui sait, qui voit et qui agit par ce savoir et non par ses impressions fausses et opportunistes. Ce programme n'est porté que par le parti des masses laborieuses et des jours heureux ; tout le monde sait désormais qu'il s'agit du programme de l'Union de la Gauche.
Robert Franchon, 17 juin 178