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[LA] : Tribunes Libres

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Julien Chastain
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jeu. 2 mai 2019 01:32

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La Grande Incivilité


De toutes les hontes que s'inflige les lois de notre pays. De toutes les offenses que fait la nation à la civilité. De tous les crachats, les mégots, les tomates pourries jetées à la dignité nationale, leur code civil en tout point surnage. Leur code civil, celui qui a été imposé à l'Ostaria, leur code, pas le nôtre. Car ce code est liberticide et profondément réactionnaire, il ne devra être fait par le pouvoir aucun excès de nostalgie ou de mélancolie lorsque celui-ci -si toutefois il se montre légitime et progressiste- devra jeter aux flammes de la disgrâce le honteux tas d'immondices qui aujourd'hui règne encore sur tout le pays. Cinquante-six millions d'individus sont outragés par un code civil infamant. Il est temps de dénoncer, de proposer et de reconstruire.

La dignité est un concept trop flou, trop subjectif, en somme personnel pour être dans la législation, et pourtant quelle surprise n'est-ce pas, de voir ce mot, accompagné de respect tout aussi sujet à débat, et de son grand ami de longue date décence, qui traîne avec eux dans le camp des mots non-objectifs. Tout cela pour parler des comportements à avoir par rapport au corps humain. C'est à dire que notre République laïque sacralise dans son code civil le corps humain et mystifie les rapports permis avec lui. Cependant, remarquez-le, que la procréation et la gestation pour autrui sont interdites par ce même code. En cela, notre "démocratie" veut dire que ses "citoyens libres" ne le sont pas assez pour être en mesure de choisir si procréer ou enfanter pour autrui respecte ou non, son corps, sa dignité et sa décence. Est-ce à dire que procréer ou enfanter pour un autre est indécent ? Non, sinon le faire pour soi le serait tout autant. Est-ce à dire que toute procréation ou gestation doit être dans son intérêt ? Non, sinon procréer pour l'enfant d'un autre serait légal pourvu qu'on y trouve quelque intérêt moral ou pécuniaire. En fait c'est à dire que la République a décidé arbitrairement qu'il serait indécent, indigne et irrespectueux pour un homme ou une femme de procréer ou d'enfanter si l'enfant qui naîtra avait été conçu pour des parents intentionnels différents des parents biologiques.
Ce qui pourrait passer pour une protection de la femme est en réalité, une protection de la morale surannée. Car le réel problème qui réside lorsque des parents biologiques décident de procréer pour un couple intentionnel, ce n'est pas l'acte, c'est lorsque le couple biologique a été obligé de procréer. Le problème qu'invente notre République est celui de la nécessité que les parents biologiques soient les parents intentionnels. Que leur importe qu'un couple intentionnel soit stérile et ne puisse qu'avoir ce recours -au vu de l'organisation désastreuse des orphelins ! Alors que toute la justice et l'injustice doivent être guidées par la situation, ce qui explique l'usage de juges et non d'applicateurs de peines, ici, le code civil instaure arbitrairement une loi fondée sur la morale, condamnant l'acte. Ce qui est inacceptable.
Qu'un couple veuille procréer pour aider un autre est le même acte qu'un couple forcé de copuler pour un autre. Pourtant l'un est juste, l'autre injuste. Notre loi ne fait aucune différence et condamne également le couple altruiste et le couple esclave.

Il serait également intéressant d'interroger les législateurs à propos de la différence faite entre la prostitution et la pornographie. Deux cas pour lesquels un acte sexuel est vendu, l'une est illégale, l'autre est taxée et encouragée. La GPA légitime, altruiste, celle sans domination contrainte -la seule loi morale que la justice devrait respecter- ne peut être rapprochée ni de la prostitution illégale, ni de la pornographie, contrairement aux apparences. Si dans ces trois cas, le corps et les fonctions sexuelles sont au coeur du débat, la GPA ne marchandise ni le corps, ni l'enfant et n'est qu'un compensation à une défaillance naturelle pour un couple stérile.
C'est en voulant imposer sa conception dépassée de la dignité, de la décence et du respect que le code civil est liberticide. Dans ce cas concret il impose une limite que seul le consentement de chacun doit limiter. Si pour une femme accoucher pour un autre est hors de question, d'autres sont prêtes à le faire ; et cela ne posera du tort ni à elle, ni à l'enfant qui viendra au monde et aura deux parents aimants, ni à quiconque. Au pire cela constitue une offense à quelques conservateurs mal lunés.Va t-on punir une offense maintenant ? En disant qu'il m'arrive de coucher avec des hommes, je fais une offense à une certaine part de la population, mais c'est mon droit de m'exprimer, c'est ma liberté qu'importe ce qu'en peut-on penser et qu'importe si quelque moralisateur pense que c'est indécent, irrespectueux ou indigne. La dignité, la décence et le respect de son corps n'est défini que par soi-même, porter une vision morale au stade de loi revient à un paternalisme oppressant et relève de la fabrication de la pensée par une République prétendue neutre. Si je peux dire sans craindre le fer ou la torture, mon goût pour les hommes libertins surtout quand ils sont dans mon lit, il devrait en être autant pour les hommes et les femmes qui procréent et enfantent pour d'autres volontairement. Il relève de leur liberté, de consentir à l'acte. La loi ne devrait être là que pour punir ceux qui contraignent des pauvres gens à le faire.

L'article suivant, le onzième du code civil est lui aussi une aberration pour la République aux quatre étoiles. Effectivement il pose comme principe du don d'éléments ou produits de son corps, l'anonymat du donneur et du receveur. Nul besoin d'épiloguer ou de parler longuement pour trouver que le principe comme la pratique sont dangereux et devraient être supprimés au plus vite. Combien d'enfants nés d'un don de gamètes aimeraient connaître celui, celle ou ceux qui ont donné de leur personne pour leur donner la vie ? Combien de personnes aimeraient connaître celle qui leur aura donner un rein ? Combien d'enfants auront besoin de connaître le passé génétique de leurs parents biologiques ? Il a toujours été question de protéger les donneurs mais jamais les receveurs, aujourd'hui les receveurs demandent le droit sacré -en tout bien, tout athéisme- de savoir qui les a aidé. Les enfants nés de dons ont besoin de pouvoir connaître ceux qui ont donnés leurs gamètes pour eux, sur leur seule demande.

Continuons la lecture de ce code incivil, l'article 19 fait hérisser les cheveux sur la tête de nos valeurs. Quelle infamie d'oser demander à ceux réclamant la nationalité un travail depuis au moins un an. Déjà que c'est une honte d'ôter sa nationalité à un terroriste, puisque chacun à une nationalité et cette mesure dure ne fera que leur donner raison et leur donner des raisons -et quelles raisons !- de s'en prendre à une nation qui le refuse. Non ! Ce n'est pas comme ça que l'on remet dans le droit chemin, l'égaré, le droit le plus intouchable et inconditionnel de toute république est de ne jamais empêcher quiconque de s'améliorer, et ne jamais abandonner ses enfants, c'est cela ; la mère patrie aime tous ses enfants.
Force est de constater que cet article scélérat -un parmi tant d'autres que nos glorieux futurs avocats apprennent au grand damne de leur humanité- préfère aux pauvres que l'on fait passer pour des assistés malgré le manque cruel d'aides et de redistributions sociales en Ostaria, les riches qui eux auront un travail depuis un an. Tandis que les riches étrangers sont à la limite d'acheter leur nationalité, les pauvres n'auront donc aucune patrie ? Subissant déjà une ségrégation des employeurs qui préfèrent certains accents, couleurs ou cultures, ils doivent de plus trouver de misérables contrats et les souffrir pour obtenir qu'on se penche sur leur cas et qu'on commence à se demander s'il ne faudrait pas invoquer la solidarité nationale ? Quelle honte ! Il faut d'abord ôter cette condition infâme et ensuite ouvrir la solidarité aux pauvres qu'ils soient ostariens ou étrangers. Pauvres d'ici et d'ailleurs, si vous vivez sur notre territoire, vous êtes les fils de l'Ostaria, nous vous devons hospitalité, solidarité et nous avons envers vous les mêmes devoirs que vous auriez si c'était nous qui mendions notre vie.

La dernière chose qu'il faudra corriger parmi les principales que je souhaitais aborder se résume à un mot n'apparaissant nullement mais donc la doctrine déprise tout le titre IV : homophobie. C'est le mot d'ordre liberticide de l'ultime part de leur code incivil. L'homosexualité n'est pas une folie ou que sais-je encore et refuser d'offrir aux amours homosexuelles les mêmes droits législatifs est la porte ouverte aux dépréciations, aux pathologies mentales, aux thérapies de conversion, aux punitions, aux pendaisons, aux peines de prison. Bien que notre code pénal n'en soit pas tombé si bas pour l'instant, ne pas accorder les mêmes droits aux amoureux selon ce qu'il y a dans leur pantalon est le premier pas de l'homophobie, en même temps qu'une inégalité criante et contre laquelle tous les partisans républicains pour les droits des peuples et des individus doivent s'unir.
L'amour touche de ses flèches hommes et femmes sans soucis du sexe, l'humain est ainsi fait : capable de tomber sous les charmes d'une personne du sexe opposé ou du même. Qu'importe, c'est la nature ! Aussi la ségrégation orchestrée par notre nation est une abomination à combattre, au nom de l'amour libre et de la liberté de choisir la manière de le vivre, il faut ouvrir les formes du pacte civil et du mariage à deux humains -ou plus dans la limite du consentement individuel- qu'importe leur sexe. En cela, ce code civil constitue une injure liée à l'orientation sexuelle et cela est un délit de catégorie B, qui sera le motif d'un dépôt de plainte de la part du M.A.P à l'encontre de l'Etat qui devra répondre de cette injure. Puisqu'une injure est un geste, un procédé, une parole ou écrit adressés directement et délibérément à une personne pour l'offenser. Or cette ségrégation homophobe est un procédé adressé directement et délibérément à une communauté pour l'offenser. D'où la plainte que nous déposerons.
S'il advenait que l'homophobie ne soit pas radiée du code civil, tout nouveau législateur aurait ce devoir de le faire.

Comme il n'est pas reconnu comme un abus de pouvoir de trop limiter la liberté de ses citoyens dans le cadre de l'interdiction de la GPA, comme il n'y a aucun crime de discrimination à l'encontre des pauvres, comme il n'existe pas de peine pour interdire aux enfants nés de dons de connaître leurs géniteurs, nous ne pourrons pas porter toutes ces affaires au tribunal, il faudra élire des socialistes révolutionnaires pour parvenir à faire changer les choses. Autrement il faudra que notre constatations dure et elle n'est guère jolie. Pour tout dire, il y a quelques choses de pourri au royaume d'Ostaria. Les chemins du progrès et de l'émancipation sont longs et il faut s'y faire ou succomber.

Julien Chastain, 2 mai 165


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Julien Chastain
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jeu. 13 juin 2019 02:15

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Lettre aux Députés de demain


Chers députés,

Vous qui êtes censé nous représentez, vous qui avez pour devoir de gouverner à la place du peuple, vous dont le rôle fut d'être l'élite éclairée d'un peuple illettré pas assez instruit pour se diriger en attendant qu'il se mène seul, vous qui avez perdu cette importance, vous qui n'êtes plus que l'ombre de ce que vous avez été et les détenteurs d'un pouvoir qui ne vous revient pas, usurpateurs malgré vous de l'équilibre et de la paix civile, vous dont je fais peut-être parti, qu'est-donc votre devoir ?

Est-ce de voter les lois de la même main, de suivre le mouvement qu'on vous insuffle, le souffle conformiste qui vous mène au même désert qu'avant qui ne laisse à l'avenir aucun futur, qui détruit pas à pas la terre et l'humanité dans les coeurs de vos citoyens, devez-vous toujours suivre le chemin des pères et leurs méthodes doit-elle être la vôtre ? Vous est-il permis de suivre les huées imbéciles et d'y répondre par des applaudissements abrutis, de donner aux courants destructeurs et ses mains, et sa voix ? Êtes-vous tenu de suivre ce qui n'a jamais été que la misère, la bêtise et la futilité ? Quelle action vous-est il interdit de mener ?

Députés de demain, vous dont le nom ne peut m'être connu, ni le nom, ni la pensée. Ne vous laissez pas abattre par ces préceptes et ces traditions, vous n'êtes pas des machines à décider, il faut vous écarter de ce chemin tracé qui guide soi disant vos pas. Il ne les guidera qu'aussi longtemps que vous le suivrez. Quittez-le ! Si on vous élit encore, ce n'est pas pour faire la même chose que tant d'autres ont fait. S'ils avaient bien fait, on n'aurait plus besoin d'élire. Ils ont échoué, n'échouez pas à votre tour. Refusez d'obéir aux ordres, aux convenances, aux conventions. Militez par tous les moyens, faîtes entendre la voix qu'il y a au fond de vous, celle qui vous pousse à voir que tout un chacun peut se gouverner, que vous n'êtes là que pour mettre un visage sur l'autorité illégitime.

Bloquez par tous les moyens légaux et légitimes les lois scélérates, à défaut de gouverner, empêcher de gouverner, si la majorité n'a rien de juste, si ses lois ne sont pas celles dont un peuple a besoin, si ses lois ne sont pas dictés par des sentiments humains honorables, si rien ne peut les justifier sinon l'artifice économique et sociétal, et l'argumentaire vide qu'est le postulat civilisateur, alors bloquez. Ce n'est pas une option, c'est un devoir. Si l'Etat ne sort pas les miséreux de leur état, s'il persiste à diviser la société en classes, si la santé reste un marché juteux, si les armes continuent à se vendre, si les lobbies continuent à prospérer, si la finance joue encore avec la nourriture : Bloquez.

L'obstruction parlementaire ne fait pas tout. Bloquez physiquement. Empêchez les séances de se tenir, prenez la parole et discourez pendant des heures, prenez les textes et brûlez-les, refusez de jouer au jeu des hypocrites, refusez de vous pervertir et d'être complice d'un modèle que vous abhorrez. J'entends déjà ceux qui me répondront qu'il faut respecter la représentation du peuple qu'importe soit elle. Quoi ! Ce sont ceux qui n'ont que ce mot à la bouche "représentativité" pour faire croire que le peuple est représenté entièrement, alors qu'il n'est représenté seulement par le moins pire et que les minorités sont ignorées totalement, ce sont ceux-là qui me répondent ?

Si la représentativité avait quelque valeur, vous devriez, députés de demain, la respecter. Elle n'est en rien respectable. Refusez d'obéir et de défendre le système imposé par ceux qui le mènent. La représentativité ne représente que les élus dans l'hémicycle. Ne vous pliez aux lois que si elles sont en faveur de tous, que si elles servent l'intérêt commun, indissociable de l'intérêt des plus faibles. N'acceptez pas de reconnaître la légitimité d'une majorité illégitime sous prétexte qu'ainsi, elle reconnaîtra votre légitimité quand vous serez majoritaire. Ne jouez nullement à ces manières bourgeoises, soyez honnêtes avec vous et avec le peuple. Refusez la procédure, refusez d'offrir une quelconque légitimité à l'injustice, gardez vos mains dans vos poches aux heures d'applaudissements, tournez votre langue aux heures des discours emplis d'hypocrisies et de beaux mots.

Chers députés, vous qui irez demain à l'Assemblée. Ne vous soumettez pas aux codes surannées. Députés, n'écoutez pas les paroles qui ne sont pas vôtres, les miennes en premier. Députés ne vous prostituez pas à nulle idée, ne soyez attachés à personnes, refusez d'abandonner votre esprit critique, soyez toujours prêts à tonner, à vous révolter, à refuser, à s'insoumettre, à se libérer, à se battre, à lutter quitte à mourir pour vos idées.

Julien Chastain, 13 juin 166


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Julien Chastain
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jeu. 5 sept. 2019 21:28

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Les Grands Menteurs Présidentiels 1 : Andreas Berg, la Sécurité et l'Economie


Dans cette série d'articles nommée "Les Grands Menteurs Présidentiels", les programmes des différents candidats opposés à l'Union de la Gauche seront décortiqués et critiqués par l'analyse rationnelle des propositions.

Monsieur Andreas Berg, candidat indépendant proche de la droite dure et du libéral-conservatisme,
Il a, au jour de l'écriture de cet article, dévoilé son programme économique et son programme sécuritaire.

Son programme économique ? Il est d'une simplicité déconcertante ; ne rien faire et laisser le patronat seul maître à bord. Dans la société postmoderne dans laquelle nous vivons c'est évidemment, non une main tendue, mais la main du pouvoir tendue au grand capital. Il est impensable que le grand patronat sans joug agissent dans l'intérêt commun qui est indissociable de l'intérêt des plus faibles. Au contraire, ainsi libéré, la première chose qu'il fera sera d'accroître ses capacités de production et d'accentuer son innovation technologique afin de balayer d'un revers de main, les petits commerçants et les artisans ; et l'environnement par la simple surproduction dont il sera à l'origine pour tenter de réduire ses prix.

Mais laisser les patrons libres c'est également s'enfoncer dans l'abaissement des conditions de vie de nos citoyens ; contrairement à ce que les libéraux-conservateurs tentent en vain de faire croire, une concurrence libre ne va pas tenter d'être la plus compétitive pour ses employés ; l'entreprise libre va s'accorder avec ses concurrentes pour réduire la paie des travailleurs et dégager plus de profit pour vendre ailleurs, ce n'est pas dans la théorie libéral-conservatrice mais dans la réalité.

L'absence d'encadrement de l'économie ne peut faire d'Ostaria qu'une république bananière au profit de grandes firmes transnationales.
Laisser l'économie libre c'est en quelque sorte développer la production exponentielle des richesses pour qu'elle finisse dans les poches des patrons d'ici et surtout d'ailleurs, car sans une économie contrôlée la redistribution des richesses n'est pas effectuée. Vivre à côté d'un milliardaire n'a jamais rendu quiconque plus riche, vivre dans un pays égalitaire, si.

Andreas Berg défend son programme par la nécessité de la relance économique d'après-guerre. Pourtant l'économie ne pourrait-elle pas être relancée en même temps que le droit des travailleurs afin que l'enrichissement dégagé soit contrôlé et profite à tous ? En somme qu'on relance l'économie et les conditions de vie de notre pays ?

De plus ce même homme, propose d'aider les petites et moyennes entreprises. Sans taxer les plus importantes cela semble difficile à moins que le Président Berg ne ponde des lingots d'or pour contre-balancer ses dépenses. A ceux qui ne s'en doutaient pas, c'est un cadeau empoisonné que ferait un Président à son pays ; aider un peu les petites et moyennes entreprises tout en forgeant la puissance destructrice des firmes mondiales auxquelles les PME, même soutenues ne pourront résister.

La loi du marché que veut appliquer Berg, ce n'est pas la loi du mérite, c'est la loi du "fils de" et la loi du "écraser l'autre ou se faire écraser".

Pour ce qui est du programme sécuritaire d'Andreas Berg, il est décevant et dystopique.
Dans la vision terrible du philosophe tout aussi terrible, le budget de la police et ses effectifs doivent être grossis, les citoyens honnêtes peuvent posséder jusqu'à deux armes, les émigrés soupçonnés -sans preuve donc- de terrorisme ou de délinquance peuvent être déportés en masse, on emprisonne à tour de bras, il existe des peines minimales pour un crime qu'importe son contexte, on limite les entrées sur le territoire, on interdit à des populations entières d'accéder au territoire du fait de leur origine et on interdit aux étrangers de "vagabonder" -c'est à dire d'être sur un espace public sans visa ou pire... sans argent liquide !

Prenons ces mesures une par une :
- L'augmentation des budgets et des effectifs de la police est une mesure récurrente chez la droite, arguant que la police est la seule défense de notre sécurité. D'une part cette analyse est fausse puisque l'éducation, la prise en charge, l'aide sociale et l'assistance sont par exemples des facteurs qui augmentent ou réduisent les taux de criminalité. La mesure est d'une autre part biaisée car les services policiers ostariens n'ont pour le moment demander aucune augmentation des effectifs, cependant qu'une augmentation des budgets semble nécessaire pour améliorer leur condition de vie et leur formation. Il apparaît clairement que de meilleurs policiers plus formés sont mieux que l'engagement de 10.000 nouveaux policiers comme le promet le candidat dissident. Enfin, reste la question budgétaire. Engager 10.000 policiers et augmenter les budgets de la police en taxant moins, comment est-ce possible ? En rognant sur les autres dépenses, notamment sociales, ce qui favorisera la criminalité ; donnera du grain à moudre aux policiers ; donnera l'impression d'un manque de personnel qui nécessitera de rogner encore sur des secteurs clés ; ce qui alimentera une spirale infernale.

- Le port d'armes, se base sur un constat faux ; la nécessité des gens à pouvoir se défendre d'eux-mêmes en cas d'attaques massives et l'esprit sain et contrôlé de tout homme. Le premier est faux en cela qu'Ostaria n'est pas la cible d'attentats à répétition ou d'attaques de masses. Le second est faux car un jour tout homme sain peut sombrer sans prévenir dans la folie, être sujet à une saute d'humeur particulièrement violente, etc.
Même si le candidat n'annonce pas quels tests il faudrait passer pour obtenir le fameux sésame et qu'il résume le volet psychiatrique à l'absence d'antécédents, chacun espère bien qu'il faudrait plus pour obtenir le droit de posséder jusqu'à deux armes (sans plus d'information au niveau des armes autorisées). Résumer la capacité à porter une arme par de simples tests à un instant T, c'est oublier que chacun d'entre nous a ses hauts et ses bas et peut parfois commettre l'irréparable s'il est armé, à un mauvais moment. Tous les hommes et femmes sont faillibles et démocratiser les armes à feu serait un danger fou pour un besoin sécuritaire inexistant.
Sans oublier que créer une telle industrie profitera également aux délinquants et terroristes étrangers ou nationaux qui trouveraient un grand stock d'armes facilement obtenables, malgré un bon contrôle.

- L'expulsion des immigrés soupçonnés de terrorisme ou de délinquance est un moyen détourné de dire qu'Ostaria pourra opérer une purification ethnique parmi ses immigrés quand bon lui semblera. D'une part, cette mesure est inhumaine car elle autorise l'Etat à déporter toute personne sans la nationalité ostarienne (réfugiés comme touristes ou gens du voyage), de plus elle va à l'encontre du contrat social établit au sein de toute la société ostarienne ; celui-ci établit que toute sanction doit être précédée d'un jugement équitable sans exception. Or, se donner le droit de punir sans jugement, sans preuve avec pour seul appui un simple soupçon venu d'un bruit qui cours, d'un on-dit ou de l'imagination de quelqu'un, de refouler des immigrés c'est aller contre la conception de justice qui unit notre population.
De plus, allez défendre diplomatiquement le droit de votre état à déposer des immigrés soupçonné de délinquance, dont on ignore la nationalité dans le pays d'un autre.

- L'ouverture de 20.000 places de prisons est encore une fois dans la logique libéral-conservatrice, un excellent moyen de combattre le crime : en l'enfermant. Or la prison ne dure qu'un temps et dans des conditions déplorables, sans soutien ou aide pour s'améliorer le délinquant repassera à l'acte sitôt sorti. La justice ferme de Berg va créer des délinquants et ces nouveaux délinquants seront plus souvent récidivistes. Au moins, nos flics et nos juges auront du travail. Dans tous les pays qui apportent une accompagnement et des méthodes dignes de réinsertion pour les délinquants, les taux de récidives chutent, mais ce n'est pas au programme de Berg qui préfère mettre les délinquants en prison et attendre en croyant que le bon dieu viendra les aider au fond de leur cellule.

- La mise en place d'une peine minimale pour les crimes est le début d'une justice systématique dans laquelle un acte est puni comme un acte sans contexte. Une femme ayant tué son mari qui la battait et ses enfants avec peut-elle être condamnée autant que celui qui aura tabassé un "pédé" ? Celui qui a tué pour des problèmes psychologiques doit-il être condamné contre ce même con homophobe ? Tout le monde qui est doté d'une once d'intelligence vous dira que non. Monsieur Berg vous dira qu'ils doivent être au moins punis pareillement. Et si le Président continuait dans cette voie, nous arriverions à un système judiciaire dangereux et inhumain. C'est déposséder les juges et jurés de leur capacité de jugement que de leur dire ce qu'ils doivent au moins faire.

- Le rétablissement d'un quota d'immigration est insensé car il ne distingue pas les gens qui viennent s'installer en Ostaria et ceux qui ne font que passer soit pour rejoindre un autre pays plus tard, soit pour revenir chez eux dès qu'ils le pourront. De plus, il est certain que dans son idée, le système migratoire Bergien est sélectif. Ce qui signifie que les immigrés riches seront plus aptes à recevoir un visa que les immigrés miséreux. Or ce sont bien les plus misérables qui ont le plus besoin d'aides !

- L'établissement d'une liste noire, rappellera aux lecteurs à quel point la droite dure et l'extrême-droite sont partout les mêmes. Fait au Saphyr, la mesure inspire Ostaria ! Faut-il rappeler qu'encore une fois, juger d'avance un individu sur son identité et l'état de son actuel gouvernement rompt avec les principes qui font la légitimité de notre état ? établir que tels ou tels expatriés ont droit ou non de venir sur notre sol c'est équivalent à un décret qui dirait que les habitants de Menargues ont moins de droit que ceux de Tuse puisqu'ils ont un maire de Gauche et que le gouvernement est de droite.
Juger sur des critères qui dépassent l'individu ce n'est pas lui accorder l'équité de la justice, or notre république s'appuie sur cette équité pour affirmer sa légitimité à gouverner.

- L'instauration d'un délit de vagabondage pour les étrangers est ouvertement xénophobe -comme toutes les autres propositions scandaleuses de Berg en fait- car elle insinue qu'un étranger doit toujours avoir sur lui un visa....et...asseyez-vous bien....de l'argent liquide ! Comble de la bêtise Bergienne, non content d'être obsédé par la croissance économique, il est obsédé par la possession de monnaies par les étrangers. Un étranger qui aurait une carte de paiement mais ni pièce ni billet serait donc un vagabond ? Et un citoyen ostarien n'ayant ni billet, ni pièce, ni argent de quelque sorte ne risquerait rien, lui ?
Et un vagabond risquerait une amende puis une expulsion ? Pourtant n'y a t-il pas un projet bergien qui demande à ce que tout étranger soupçonné de délinquance soit expulsé d'office ? Quelle est donc cette justice caricaturale et contradictoire ?
Outre que les étrangers qui doivent faire leur demande de visa seront dans un lieu public et n'auront pas encore de visa -donc pourront être sanctionnés puis expulsés- cette loi est profondément injuste et va à l'encontre du droit d'asile, un droit fondamental et inaliénable qu'Ostaria reconnaît à chaque être humain sur Terre.

En somme, vous l'aurez compris, les propositions du candidat et philosophe Andreas Berg sont des tissus d'inepties incohérentes entre elles et biaisées. Contrairement à ce qu'il est conseillé de faire pour un philosophe, nous conseillons à Monsieur Berg de retourner écrire et de limiter son engagement politique à l'écriture d'ouvrages inconnus et lus par personne, pour le bien de sa personne.
Sauf une vision claire, pragmatique et critique nouvelle, ce philosophe ne pourra rien faire en politique du fait d'erreurs trop simplistes dans son analyse sociétale -ou du moins dans ses réponses trop simplistes.

Julien Chastain, 5 septembre 169


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Julien Chastain
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sam. 7 sept. 2019 01:54

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Les Grands Menteurs Présidentiels 2 : Albert Riccardo et le libéralisme

Dans cette série d'articles nommée "Les Grands Menteurs Présidentiels", les programmes des différents candidats opposés à l'Union de la Gauche seront décortiqués et critiqués par l'analyse rationnelle des propositions.

Laissez-moi vous présenter Monsieur Albert Riccardo. Candidat investi par Les Démocrates aux élections présidentielles, celui-ci se démarque des autres candidats parce qu'il se veut être un centriste opportuniste qui attrape tout ce qui passe à sa portée. Lors de son safari électoral, il ne s'en prend pas aux éléphants ou aux rhinocéros mais plutôt aux libellules et aux papillons, si on voulait faire une petite métaphore à son propos. Et si on ne veut pas, qu'importe ! c'est comme cela qu'il est.

Ainsi ce monsieur qui n'a pas encore bien détaillé son programme, se présente comme un libéral, centriste qui sait allier aussi bien les néolibéraux que les sociaux-démocrates, enfin c'est ce qu'il dit ! Aux élections municipales, rappelons que son parti n'a été présent que dans une seule ville : Menargues, seule ville qui est passée à la gauche....Dans les faits, le parti de Dickson n'est donc pas très apprécié des sociaux-démocrates à vue de nez.

Les présentations faîtes, on va pouvoir s'attaquer à son programme plutôt qu'à ses tentatives de coalition, infirmée par la réalité. Lors de son premier meeting au Grand-Théâtre d'Illonlieu, ses propositions se sont comptées sur le moignon de la main, il n'y en avait aucune sinon une vague référence à une économie libérale, républicaine et tolérante. En somme un gros mélange d'idées sans queue ni tête, tout juste bon à donner l'impression d'une bonté d'âme et de nobles sentiments enfouis dans l'orateur, derrière ses discours pompeux et qui ne sont pour ainsi dire que des étalages de mots sans qu'aucune avancée dialectique ne soit accomplie, sans qu'aucune présentation d'idée soit faîte. Bref tout pour flatter l'électeur, rien pour le faire réfléchir.

Dans son second meeting au Zénith de Condail, il commence à énoncer quelques idées, c'est pour cela que j'ai décidé de les analyser et de les critiquer sévèrement, car ses propositions ne sont que des brides contradictoires d'une pensée fumeuse. En effet, le "libéralisme modéré" que propose Albert Riccardo n'est en rien une nouveauté, ni même une aurore au sein de la bêtise brumeuse du centre et de la droite. Il propose un libéralisme modéré conscient des enjeux sociaux et environnementaux qui pèsent sur notre état et sur la quasi-totalité des états de ce monde.
Comment comptes t-il nous prouver qu'il a tout d'un coup obtenu sa conscience sociale et environnementale ? Par un salaire minimum ridicule à hauteur de 900 O$ta mensuel, bien en deçà de ce que propose l'Union de la Gauche par exemple, à 1300 O$ta par mois.
Cependant dans le même temps, il profite de son annonce qui plaira aux sociaux-démocrates pour annoncer qu'il réduira les charges qui pèsent sur les entreprises, arguant que celles-ci sont mal-aimées de la classe politique. Personnellement, je trouve que de Brétigny chérit trop ses entreprises, Riccardo vient nous dire qu'il est terrible avec elles. Voilà qui est amusant.

Nous voyons surtout par ces deux annonces, la technique manipulatoire de Riccardo pour obtenir des voix : il annonce une mesure sociale pour attirer le centre-gauche et la gauche à lui et ensuite, subrepticement il invoque vaguement une mesure néolibérale. Le spectateur attentif n'aura pas raté ce passage et aura compris le plus simplement du monde, que son soi disant libéralisme conscient des enjeux sociaux et environnementaux, c'est de la poudre aux yeux.
La conscience sociale, ne donne pas envie de donner des salaires minimums ridicules. D'autant que le candidat n'indique pas le nombre d'heures nécessaires à travailler pour un tel salaire. On pourrait aussi bien travailler 40 heures pour 900 O$ta, que 28 heures. Or le candidat ne l'indique pas, il indique juste un salaire minimum sans aucune autre forme de rattachement concret à la réalité des travailleurs.
Et sa conscience environnementale tourne court également, puisque après, annonçant une politique audacieuse, il ne fait que du boniment en tricotant autour de l'idée que la transformation de la société -quelle transformation ? on ne sera jamais- doit se faire avec les entreprises -lesquelles ? on ne sera pas non plus- et c'est sur ce mystère que finit sa page de ripolinage vert, de "green washing" électoral.
Sa conscience environnementale est donc au point mort puisque sa seule "politique audacieuse" c'est de discuter avec des entreprises. Du reste, il veut les dynamiser par l'abandon de charges et les libérer pour qu'elles créent "richesses et emplois" c'est à dire qu'elles paient mal de plus en plus de travailleurs et qu'elles surexploitent l'environnement encore plus qu'avant.
Les propositions de cet homme-là sont donc, comme chacun peut le constater, du vent et rien d'autre sinon une manière habile d'attirer les personnes qui possèdent un minimum d'esprit social et environnemental, alors que sa politique va à l'encontre du progrès et suit les éternels mêmes dogmes toujours ressassés et présentés sous un nouveau jour à chaque élection.

Ensuite, son programme veut être progressiste. Par exemple par l'autorisation pour toutes les couples de femmes d'accéder à la PMA. C'est une très bonne chose, mais le feront-ils ? Assurément mais dans quel but ? Il faut également se poser cette question-là quand on se demande pour qui voter. Le progrès sociétal ne doit pas dissimuler une récession sociale. Ouvrir la PMA aux couples de femmes, ce sera un grand pas dans le plat du progrès, mais si Monsieur Riccardo applique les quelques propositions qu'il exprime, alors les entreprises payeront moins ce qui veut dire qu'il faudra faire des coupes budgétaires. Par exemple dans la santé, ce qui signifierait que la PMA serait légale pour les couples de femmes mais toutes les femmes en couple ne seraient pas l'égales des autres face à la PMA qui ne pourrait pas être remboursée par l'Etat et qui serait donc réservée à une élite.
Amener du progrès dans la société c'est une bien belle chose, encore faut-il que le reste suive. Les couples de femmes prolétaires n'ont que faire d'une PMA réservée aux plus riches, or quand on décide de taxer moins les entreprises et en même temps d'autoriser la PMA, il faut trouver l'argent pour financer une démocratisation de ce progrès, sinon ce n'est plus un progrès républicain, c'est un progrès d'oligarques, de bourgeois.
Et si Monsieur Riccardo entend rembourser la PMA pour toutes, où sera pris l'argent ? Dans l'éducation ? Dans les aides sociales ? Ce monsieur est comme Andreas Berg, il ne pond pas des lingots d'or pour contrebalancer ses dépenses.
Faute de cohérence dans ce qu'il dit de son programme entre deux discours plein d'airs, il est résolument certain que sa feuille de route ne sera pas en faveur du progrès.

Enfin celui-ci finit par dire qu'il est "modéré". C'est son plus bel argument de vente ; la modération entre le MUR et la Gauche. On croirait voir la réclame pour une bière sans alcool.
Seulement faut-il lui dire que lorsqu'on encourage la production de richesse, lorsqu'on souhaite développer encore plus l'économie destructrice de l'environnement, lorsqu'on veut encore plus augmenter les inégalités par de plus amples libertés et moins de financements pour que les masses laborieuses accèdent à ces jouissances, lorsqu'on n'a aucune cohérence entre ses propos, lorsque l'on ne peut faire un discours démagogique sans défendre deux propositions contradictoires, lorsqu'en somme, on est Albert Riccardo, on est pas modéré.
La modération ce n'est pas de continuer à détruire encore plus nos forêts, la modération ce n'est pas de creuser encore l'écart de richesse et de services accessibles entre les plus pauvres et les plus riches, la modération ce n'est pas d'avoir un contrôle modérée sur une société immodérée.

Cependant faute de propositions de sa part et de clarté quant à sa vision de la politique, il m'est impossible de conclure quoi que ce soit à propos d'Albert Riccardo sinon que le fond de ses discours est ridicule au niveau des idées, de ce qu'il défend, de ses valeurs. Le seul argumentaire qu'il est capable de rabâcher c'est celui d'être du centre donc entre la gauche et la droite, et croit qu'il va pouvoir ramasser les déçus de la gauche et de la droite ainsi. Ces déçus qu'il croit en très grand nombre et sur lesquels il base ses prétentions présidentielles.

Julien Chastain, 7 septembre 169


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Julien Chastain
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Les Grands Menteurs Présidentiels 3 : Alexandre de Brétigny et les Affaires Sociales


Dans cette série d'articles nommée "Les Grands Menteurs Présidentiels", les programmes des différents candidats opposés à l'Union de la Gauche seront décortiqués et critiqués par l'analyse rationnelle des propositions.

Au détour d'un meeting à Menargues, seule ville que le MUR n'a pas été capable de prendre aux élections municipales malgré une alliance tripartite pourtant annoncée largement majoritaire face à une alliance bipartite de la Gauche, et ce malgré une division de la Gauche avec la candidature dissidente d'un membre du RSE ; le candidat de Brétigny a annoncé qu'il souhaitait montrer la dimension sociale du mouvement qui, selon lui, manquait cruellement et lui a fait défaut lors des élections municipales.
Par quelles mesures compte t-il répondre à ce besoin de politique sociale qui s'exprimerait chez le peuple ostarien ? D'abord, il propose l'instauration d'une bourse pour tous les étudiants, ensuite un code du travail encadrant les contrats de travail, la création d'un contrat d'apprentissage à 15 ans, également ils comptent créer une agence pour l'emploi et du travail d'utilité publique, mais aussi encadrer les licenciements et démissions, et pour les limiter créer des périodes d'essai pour les employés, ils voteront également pour des conditions de travail humaines et la réduction de l'impôt de couverture maladie par deux !

Analysons les quelques réformes qu'ils proposent. Outre que l'encadrement des contrats de travail, des licenciements et des démissions étaient des propositions communistes que le MUR a rejeté en masse à l'Assemblée Nationale, nous avons droit à quelques bonnes idées. Par exemple, la création d'une Agence de l'Emploi. Le Parti absolu vient de se rendre compte que ce n'était peut-être pas si facile de trouver de l'emploi. Depuis le temps qu'ils gouvernent, c'est peut-être le moment d'agir. Car rappelons que le parti majoritaire a toujours voulu gouverner par lui-même et n'accepter que ses projets de loi, ou les propositions de l'opposition s'il les modifiait selon son bon vouloir.
Et depuis tout ce temps, il n'est jamais venu à l'idée du parti présidentiel, législatif et municipal, ni de créer une Agence pour l'Emploi, ni de créer un contrat d'apprentissage à partir de 15 ans, ni un encadrement des conditions de travail.

Passé le cap des bonnes mesures d'origine socialiste ou communiste qui proviennent miraculeusement du MUR (selon de Brétigny), le tableau est beaucoup moins reluisant. Premièrement il propose l'instauration d'une bourse pour tous les étudiants. Cela ne vous rappelle rien ? Moi, ça me rappelle le Revenu de Solidarité de la Commune pour les étudiants, instauré par l'Union de la Gauche, décrié par la droite, qui verse à chaque étudiant 400 O$ta par mois, 900 O$ta s'ils vivent sous le seuil de pauvreté. La différence majeure entre un revenu et une bourse, c'est qu'une bourse est une pension échelonnée pour un enfant, un revenu c'est une rémunération à un adulte. Considérant nos étudiants comme des adultes et leur rémunération pour leur futur apport à la société, Menargues leur octroie des revenus égaux à tous. Une bourse peut-être modulable selon des critères arbitraire contrairement au revenu solidaire.
Il s'avère donc que la bourse étudiante que veut mettre en place de Brétigny n'est qu'une pâle copie du Revenu Solidaire de la Commune des étudiants. A ce titre, nous voyons bien que d'une part, le projet de Brétigny est bien moins intéressant pour les étudiants que ce qu'il pourrait déjà mettre en place par les communes que possède le MUR, c'est à dire toutes sauf Menargues, la seule commune qui ait mis en place un système meilleur que les propositions de Brétigny.
C'est à dire qu'il est venu vendre à Menargues, la promesse qu'il sera fait au niveau national, un système pire que ce qui se fait déjà dans la Commune. Niveau communication, on a connu mieux.

Concernant le revenu d'utilité publique mis en place au niveau national mais appliqué par les maires puisque ce sont eux qui jugeront des actions dignes de mériter un tel salaire -d'ailleurs on se demande pourquoi ce n'est pas encore mis en place vu que le MUR possède toutes les municipalités, sauf une- l'idée serait excellente si elle n'était pas très mauvaise. Parce que d'une part, la rémunération ne doit pas être durable selon le Premier Ministre. C'est à dire que lorsqu'on demande à quelqu'un de repeindre un bâtiment ou de faire du soutien scolaire, on s'attend à ce que tous les autres bâtiments se repeignent d'eux-mêmes et que les élèves n'aient plus de soucis à partir de décembre. Les bases de ce projet sont donc erronées, car quelque travail d'utilité publique que ce soit, il faut qu'il dure dans le temps. Et il existe les fonctionnaires municipaux pour cela. Il en existe, payés par les communes pour repeindre les bâtiments, pour s'occuper des services électriques, de la plomberie publique, etc. Et il peut en exister pour s'occuper des élèves en difficulté et leur dispenser des cours de soutiens. Ils bénéficient alors d'un salaire durable, de droits syndicaux et d'un statut légal.
Ce que veut créer le Premier Ministre, ce sont des emplois jetables pour les mairies et des travailleurs jetables en dehors du système de retraite, de cotisation et de stabilité pour ces gens-là. Faire des petits boulots précaires un droit permanent pour le public et supprimer les services municipaux qui reçoivent des formations tout au long de leur carrière, en les remplaçant par des amateurs payés au lance-pierre.
Voilà le programme social de Brétigny !

Et cette flexibilité ne s'arrête pas là puisque le Ministre propose des périodes d'essais pour les employés et les employeurs ! En somme, pour de petits boulots, l'employeur "essaiera" plusieurs employés sans jamais les embaucher définitivement en "revenant sur leur décision". Car ces périodes d'essais représentent un excellent moyen pour le patronat de goûter aux joies du travailleur jetable. Durant cette période d'essai dont on ne connait pas l'étendu, les employés ne bénéficieront pas de formation, de droits syndicaux ou autre. En somme, ils sont les parfaites pièces interchangeables de l'économie capitaliste et au bout de cette période d'essai sans protection durable ou droits durables pour ces travailleurs, le patron rompra le contrat annonçant simplement que l'essai ne fut pas concluant et le travailleur lésé n'aura aucun moyen de faire appel, il aura été utilisé, payé peu et jeté.
Alors que les progrès sociaux avaient réussi à combattre cette vision du travail, le Premier Ministre saccage les avancées de l'ère Plassel pour réintroduire la vision surannée du capitalisme qui veut faire des employés, des rouages interchangeables d'une même machine de production.
Et quand ce projet aura été accepté, quand les forces laborieuses ne manifesteront plus contre celui-ci après une période de grande colère, le Président de Brétigny pourra légitimement proposer d'augmenter cette flexibilité à l'ensemble du salariat sur l'ensemble de son temps de travail. Comme si pour éviter les licenciements et démissions coûteuses aux caisses de solidarité et au patronat, le Président désirait que les employés soient plus flexibles. C'est une concurrence déloyale instaurée chez les travailleurs.

Enfin, la réduction de l'impôt de couverture maladie est un miroir aux alouettes et nous ne sommes pas des alouettes. D'abord, dans son discours, le Ministre premier explique que les recettes de l'impôt ne servent pas à la couverture maladie. Il dit donc très clairement que pendant tout ce temps, le Gouvernement en son âme et conscience a taxé les masses laborieuses, leur promettant une couverture maladie en plaçant l'argent autre part. Et pour se rattraper enfin, il veut en faire une cotisation sociale. Ce n'est que ce que nous demandons ! Cependant réduire cette cotisation sociale c'est réduire les aides qu'elles apporteront. De plus, de Brétigny prévoit une hausse de 4% du revenu des ménages, cependant il faut bien se demander à qui profitera cette baisse de cotisation. Il ne profitera pas aux pauvres travailleurs, mais aux riches. Ils cotiseront moins pour les quidams. Que les frais de santé soient moins bien remboursés ne les touche pas : ils ont les moyens de se les payer. Mais pour un pauvre travailleur, cela signifie que la part de ces frais augmenteront dans son revenu.
Donc la hausse de 4% du revenu des ménages touchera principalement et peut-être exclusivement ceux qui touchent de gros salaires et qui ne sont qu'une minorité dans notre pays.

Il apparaît donc clairement que le social n'est pas l'affaire du MUR qui ne parvient pas à inventer deux idées sans qu'elles ne soient qu'une illusion sociale et renferme en fait en son sein, une récession des droits sociaux pour les plus pauvres et les masses laborieuses. Le MUR ferait mieux encore de voler les idées de la gauche, au moins, elles sont sociales, elles !

Jusqu'à preuve du contraire, le domaine social est l'apanage de la Gauche ostarienne, que le Premier Ministre, le veuille ou non.

Julien Chastain, 16 septembre 169


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Julien Chastain
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Critique de l'état central


Il n'aura échappé à personne qu'Ostaria est depuis l'arrivée au pouvoir du Président Plassel, une république centralisée dans laquelle la principale et unique figure du pouvoir est le Président de la République qui possède les pleins pouvoirs gouvernementaux. En somme, celui-ci nomme et révoque son Premier Ministre comme bon lui semble. Quant au Premier Ministre, celui-ci forge son gouvernement comme bon lui semble, sans l'avis de l'Assemblée Nationale et tant pis si les députés sont majoritairement d'une toute autre couleur politique. Au diable la représentativité, longue vie au Président Suprême !
C'est à dire que non seulement, nous vivons dans une République centrée sur un homme, mais en plus que cet homme conserve tous les pouvoirs nationaux. C'est à dire que toutes les questions d'importance se posent au niveau national et qu'aucune région ou commune n'a réellement d'importance. En somme, qu'importe les régions, les communes, elles ne sont finalement là que pour faire jolie tant l'Assemblée Nationale semble être la salle de tous les pouvoirs. En réalité, tous les pouvoirs sont ceux du Président. Car d'une part, son Premier Ministre est à sa botte et formera son gouvernement, et agira dans l'optique que lui impose le Président. Et que les députés également, voteront massivement comme leur impose le Premier Ministre et derrière lui le Président. En somme, nous avons-là un pouvoir centralisé dans un pays centralisé. Et c'est cela même le premier vice de la nation qui gangrène les rouages de notre pays et l'empêche d'avoir une action convenable. Cette étroitesse impose à tous un même système lent et incapable de marcher du même pas que le monde prend. C'est ce qui explique que des villes comme Menargues puissent tant progresser alors que des gouvernements comme ceux de Brétigny ou Tardieu restent sur la touche tandis que les problèmes s'enlisent et se multiplient. Prenons les agriculteurs ! Le Premier Ministre avait promis un projet de loi avant les prochaines élections. Leur résultat se tiendra dans deux jours. Et le projet de loi ? Il ne viendra jamais ! Les agriculteurs n'ont qu'à manger leur foin pour manger à leur faim et arrondir leurs fins de mois calamiteux depuis des années.

Le gouvernement actuel est incapable de répondre aux crises et aux enjeux qui demandent certes de la réflexion mais surtout de l'action. Il ne faut pas rester huit ans à réfléchir pour un problème aussi simple à répondre que celui des agriculteurs. Des propositions ont émergées lors des débats provoqués par ma proposition de loi rejetée par la majorité. Il paraissait même qu'il y a quatre ans, le Premier Ministre et son gouvernement travaillaient sur une réforme agraire et sur des lois pour minimiser la mainmise des firmes transnationales de redistribution pour sauver les agriculteurs de la profonde crise dans laquelle ils furent plongés et le sont encore, quatre ans après. C'est à dire que ce gouvernement d'incapables et d'incompétents a fait languir quatre années les agriculteurs, quatre années à raccommoder les fins de mois avec ce qu'on peut, pour finalement ne rien faire. Le social était même devenu une promesse de campagne de Brétigny lors de l'élection présidentielle. Comme quoi, il apparaît clairement que ces gens-là n'ont aucun scrupule et se font élire sur leurs incompétences passées ; promettant à chaque nouvelle campagne de faire ce qu'ils auraient dû faire, ce qu'ils ont promis et qu'ils n'ont pas tenu. Mais il faut bien qu'un jour, cette logique du mensonge cesse et qu'enfin les gens se tournent vers ceux qui agissent et non ceux qui languissent.
La seule réponse politique qu'il y ait eu à la crise agricole, elle est venue de la Gauche et plus particulièrement du Parti Communiste. Il y a quatre ans, quand la crise a commencé, le PCO avait proposé une proposition de de loi visant à réformer l'agriculture pour déposséder les capitalistes et que la terre agricole ne soit plus la possession que des travailleurs. Cette proposition de loi a été refusée par le MUR. Inutile donc pour nous de proposer une limitation des prix agricoles, car nous savions d'avance que par questions d'ego, ces gens-là refuseraient de la laisser passer, dusse t-elle adoucir les malheurs des agriculteurs et leur permettre de remonter du gouffre dans lequel le parti plasselien les a plongé depuis son hégémonie et dans le plus grand silence. La seconde réaction du Parti Communiste et de la Gauche en général, ce fut à Menargues avec des aides sociales qui permettent désormais aux agriculteurs de Menargues ou alentours d'avoir un revenu minimal garanti. Et même si leurs ventes ne leur rapporte pas assez, ils savent qu'ils ne sombreront pas dans la pauvreté sans savoir cependant, s'ils pourront rembourser leurs dettes s'accumulant chaque jour un peu plus. Nous avons pu aider ces gens-là à vivre et non plus survivre, mais nous n'avons pas pu empêcher les autres agriculteurs ostariens d'être la proie au grand capital soutenu par le gouvernement, et nous n'avons pas pu empêcher la dette de tous les agriculteurs de Menargues et d'ailleurs de s'accroître, et de ne pouvoir que constater. A quoi bon dénoncer face à une majorité sourde et conformée qui votera toujours massivement contre quelconque voix qui s'élèvera de la gauche ?

C'est la raison pour laquelle, les pouvoirs doivent être repartagés, redéfinis. Il est inconcevable dans une République moderne, que l'on ait des crises qui ne soient réglées que cinq ou six ans après leur départ. Un gouvernement ne peut pas se permettre de laisser crever de faim la gueule ouverte sa population sur les pavés devant ses palais. Il faut donc des régions empuissancées afin que celles-ci, plus dynamiques, puissent répondre aux attentes des gouvernés. De même, il va falloir remettre sur le devant de la scène, les communes qui sont véritablement, le coeur de notre pays. C'est dans ce coeur que le pouvoir côtoie quotidiennement la population, que les hommes politiques battent le même pavé que la foule citoyenne, c'est ici que se conjuguent gouvernance et citoyenneté. C'est donc l'endroit le plus propice à devenir un lieu de pouvoir. Ce n'est d'ailleurs pas anodin si la politique c'est la gouvernance de la cité. C'est étymologiquement le sens réel et le sens propre de ce mot. La politique c'est la gouvernance de la cité, pas du pays. Il faudra redonner un sens à ce mot victime d'un abus de langage, et ce mot abusé par nos hommes politiques actuels qui gouvernent dans les hauts lieux du pouvoir, place forte de la corruption et de l'indignité, devra retrouver son sens véritable si l'on veut gouverner bien. La réponse qu'il faudra apporter à nos maux futurs, ne devra pas venir d'un pouvoir lointain, caché dans la capitale ; mais d'un pouvoir proche des concitoyens, proche des dominés. On ne peut pas demander à un seul homme d'en gouverner des millions. Nous devons donc profondément refonder notre société et nos institutions pour que telle chose n'arrive plus, car désormais, nous voyons à quoi cela mène de laisser à un homme, dut-il être Jérôme Plassel, la responsabilité d'une nation comme la nôtre. Le bilan est déplorable et il faut qu'il cesse avant d'empirer plus encore.
C'est la raison pour laquelle, il nous faut fédéraliser le pays, autonomiser les régions et offrir aux communes les moyens réels de gouverner la cité. Jamais nous ne devrons plus concevoir la politique comme la gouvernance d'un peuple entier. Cette conception naît du désir impérialiste de quelques individus. Prenez Plassel, son rêve n'a jamais été que de gouverner un nombre d'hommes qu'il ne pourra jamais connaître, et dont il ne pourra jamais connaître l'intérêt profond et dont il ignore l'intérêt commun qui les transcende tous. Prenez de Brétigny, son ignoble successeur dont le voeu est de gouverner une foule d'hommes dont il ne connaît rien, auprès de qui, il s'est bien vendu. Ils n'ont jamais été à la hauteur de leur responsabilité, et nul ne le sera jamais, car nous ne sommes que tristement humains. Le système est pourri et il atteint ceux qui l'y touche. Il nous faudra défaire ces liens superficiels et rendre à la politique ses lettres de noblesse tombées en désuétude par le désir et l'avidité de pouvoir. La place saine d'un politicien, c'est maire, c'est diriger une commune. Au de-là, c'est faire appel à son impérialisme personnel que de lui demander d'étendre toujours plus son pouvoir sur plus de gens et d'être plus responsable de leurs bonheurs et malheurs. Il faut refuser cette tentation sotte, le prestige ne vient pas du nombre de gouvernés, mais de la qualité de la gouvernance.

Julien Chastain, 13 octobre 170


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Julien Chastain
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Le tas de cendre qui se croyait encore flamme ardente


Vous n'êtes pas sans ignorer le bras de fer qui se joue entre le Président de la République et les députés de l'Assemblée Nationale, désormais majoritaires dans leur contestation du pouvoir présidentiel. Ce Président c'est Alexandre de Brétigny qui mène un parti qui ne possède que 83 sièges à l'Assemblée Nationale, et qui se borne encore à parler de grandeur du MUR et de Jérôme Plassel, alors que le premier s'est fait dépassé à deux reprises dernièrement, et que le second finit paisiblement ses jours dans une maison de retraite pour hommes d'Etat. Le MUR a en effet perdu le premier tour de la Présidentielle et n'a dû sa victoire au second qu'à sa proximité avec le centre et l'extrême-droite. Le second revers fut celui des législatives durant lesquelles c'est bel et bien l'Union de la Gauche qui a confirmé son statut de premier parti d'Ostaria.
Que reste t-il du MUR ? Plus grand chose, même si de Brétigny tente de recoudre les lambeaux du suaire du parti, celui-ci en est réduit à une structure archaïque conservée dans le formol. Alors qu'il serait grand temps pour le parti présidentiel et second parti d'Ostaria de se remettre en question et de se refonder, de Brétigny préfère se borner à suivre le chemin vicié tracé par Jérôme Plassel. La grandeur du MUR qui a gouverné Ostaria des années durant, fut un peu la barre et le drakkar du pays mais depuis il a brûlé et de Brétigny, n'ai plus que sur un tas de cendre et se croit encore domptant les eaux tumultueuses de la nation.

Force est de constater que pour le bien de notre démocratie et bientôt de notre nation toute entière, le MUR s'est écroulé et que de nouveaux partis prennent la relève pour appliquer les réelles politiques que forge la volonté populaire et non plus des mesures archaïques appliquées par un gouvernement dépassé maintenu dans la naphtaline que par la superbe de son Président fossilisé. Le Président est parti et il ne reste plus au MUR que cette nostalgie pour convaincre et l'on ne peut que voir, que le peuple n'est plus dupe, il voit bien que ce n'est pas en ravivant un souvenir de guerre civile qu'on est bon pour gouverner. Bien au contraire, ce sont ceux qui regardent devant eux qui ont la capacité réelle de gouverner. L'avenir n'appartient pas à ceux qui ont les yeux rivés sur le passé. Celui qui regarde l'eau s'en aller et n'observe jamais l'iceberg qui se rapproche n'a aucune capacité à gouverner un navire. Or c'est bien dans ce modèle que le MUR reste figé. Il n'aura jamais su s'adapter à son époque et demeure une étrangeté désuète rattachée à un glorieux âge d'or dont nul ne doute de sa fin depuis belle lurette. Ce parti n'a pas su entendre les contestations, les droits nouveaux, le besoin de sécurité, le besoin d'attention du peuple. Il n'a su que voir les statistiques et les chiffres de la croissance pour dire si la situation allait bien. Mais ces logiques sont vieilles et ne prennent plus, aujourd'hui, il faut mieux voir le pavé que le graphique pour comprendre ce qu'est la réalité, quelles responsabilités incombent à un dirigeant moderne.

Quelles nouvelles flammes peuvent bien se consumer et éclairer Ostaria puisque celle du MUR s'est tamisée et, de jours en jours s'éteint un peu plus devenant tas de cendre ? Il y a évidemment l'Union de la Gauche qui, à ce jour, possède le luxe d'être le premier parti d'Ostaria. Mais il y a également des flammes venant de l'extrême-droite et du centre qui peinent à se faire voir mais se font sentir. L'extrême-droite ? C'est le fumier national-conservateur qui s'embrase sous l'effet des mouvements de ses piètres portes-paroles que sont Andreas Berg et Marie Saez ou Gaëlle Moreau. Ils n'ont vraisemblablement aucun avenir immédiat. Ils ne s'abaissent qu'à de vagues relents populistes et racistes qui n'ont l'air de prendre que chez celles et ceux qui ne sont jamais confrontés à la réalité et qui, dans leur tour de bakélite n'ont jamais vu en face la diversité et qui n'ont jamais ressenti face à la misère d'un étranger, de l'empathie et qui préfèrent s'imaginer une Ostaria blanche que métissée. Un bourbier immonde dans lequel je ne conseille à personne, pas même mes pires ennemis d'y tremper les pieds, tout y nécrose si vite dedans.
Quant au Centre ? Contrairement à ce que tout le monde pensait, eux aussi s'adonnent au populisme. Ils sauront plus à votre écoute, plus proche du peuple et ne partiront pas pour ne rien dire à l'Assemblée. Ils ne brasseront pas de l'air. Tiens donc ! Venant du centre, on a du mal à le croire quand on voit qui s'y mêle et le rejoint. Marlène Tardieu et Albert Riccardo sont pourtant des moulins à vent très efficaces. En période de canicule, notre plan d'urgence à Menargues a même prévu d'y faire appel pour rafraîchir la population. Ils disent qu'ils viendront au secours de la population et qu'ils sont enfin au niveau du peuple, mais qui est le seul parti qui a vraiment agi pour la population et qui est aujourd'hui plébiscité par celle-ci ? C'est le Parti Communiste Ostarien ! Et avec lui, l'Union de la Gauche s'est renouvelée et aujourd'hui la gauche sérieuse demeure la seule force capable de s'occuper du bien des plus faibles, ces gens-là délaissés par des Riccardo et des Tardieu et dont l'UL se veut désormais le protecteur face au MUR archaïque et ) la seule formation sociale et écologiste...

On aura tout vu !

Julien Chastain, 21 octobre 170


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Grégoire Constant
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Réponse à mon ancienne supérieure


Nul n'ignore le lien qui me soude à jamais avec Marie Bonneau, sous son gouvernement, elle fut ma Première ministre, je fus son ministre de l'économie, des finances et de l'industrie. Elle a tenu un discours, le mercredi 10 juin 178 et je souhaite lui répondre. J'estime que les discours sont fait pour présenter des idées, non pour être des ramassis d'injures et de coups bas, de dénigrements et de crêpage de chignons. Il ne m'arrivera donc pas de lui répondre lors d'un discours ou alors au moment d'une digression comme il m'arrive souvent d'en faire. J'aimerais dire à mon ancienne supérieure que j'ai bien écouté ses mots, au travers de mon ordinateur duquel j'ai revu ce discours, j'ai dû changer de chemise avant de me mettre à la rédaction de cet article, tant j'avais la chemise humide d'inconvenants postillons d'amertume. J'estimais qu'être première Ministre de notre pays impliquer d'avoir un langage qui ne tombait pas dans les travers du populisme, d'avoir un langage qui ne tombait pas dans les bassesses de la rhétorique, de la dialectique et de l'argumentaire. Force est de constater que vous nous avez bien berné, comme tous vos ministres de gauche révisionniste auront su nous berner -vous avec- sur leurs capacités à gouverner un pays.

Dans votre discours, vous prétendez que votre tort dans la situation actuelle est d'avoir relevé Julien Chastain de son statut de "député agité de l'opposition". Ce serait oublier qu'en 165, c'était Julien Chastain qui atteignait 11% des voix au premier tour des élections présidentielles, contre 7,6% pour le candidat du RSE. Cependant je remarque que vous utilisez le terme "agité" pour décrire les communistes. Si vous voulez dire que Julien Chastain déposait des propositions de loi même en étant dans l'opposition, alors vous avez raison de dire qu'il est agité. Si vous voulez dire que les communistes déposent des projets de loi quand ils sont majoritaires, alors vous avez raison de dire que nous sommes agités.
Mais votre tort n'a pas été de participer à l'Union de la Gauche, mais bel et bien de ne pas avoir été une "agitée" de ne pas avoir agi, de ne pas avoir poussé à l'action vos ministres révisionnistes. Votre tort, a été de ne jamais avoir déposé mes projets de loi, les seuls qui furent déposé sur votre bureau, les seuls qui auraient pu être discutés en Conseil des Ministres. Votre tort, ça a été votre incompétence sur tous les sujets, n'oublierais-je jamais que vous ignoriez tout de l'imposition par tranche, qui est pourtant notre système d'imposition historique ? N'oublierais-je jamais que vous ne saviez même pas comment nos concitoyens contribuaient à la fiscalité publique ? N'oublierais-je jamais que vous ne connaissiez le fonctionnement de la taxe et que je dusse vous expliquer quel était le fonctionnement des mesures que vous avez voulu dans le programme commun ?
Votre tort a été de prendre votre mission à la légère, de n'avoir agi que lorsque je faisais pression pour que mes deux premiers projets soient regardés et déposés, ou lorsque le Président voulu agir pour sauver la Sarande du péril militariste qui la guettait. Devons-nous également oublier que vous étiez défavorable à une seconde intervention, celle qui s'est conclue sur une réussite totale et permettra aux Doréens de connaître une reconstruction démocratique et sociale ? Devons-nous oublier que vos engagements et votre action n'ont jamais été dictées que par votre amour propre ?

Vous parlez ensuite de rétablir un Parti Communiste qui participerait de manière "normal au débat républicain". S'il doit participer comme vous y avez participé, il n'a plus qu'à se coudre les lèvres et installer un oreiller sur son bureau. Je pourrais pareillement inviter tous les adhérents sincères du RSE à changer les cadres révisionnistes de leur parti, à faire de leur parti un parti réellement social-démocrate qui participe vraiment au débat républicain et non par épisode, coïncidant étrangement avec les périodes pré-électorales. Je pourrais en appeler aux adhérents de votre parti, s'il en reste des convaincus du potentiel efficace de votre formation, à devenir des agents qui agissent et non plus des veaux qui observent votre inaction. Je pourrais en appeler à vos adhérents pour leur dire de participer enfin au débat républicain. Le débat républicain n'a été durant ce dernier mandat que le monologue des communistes face à un auditoire endormi, alors qu'il aurait dû être l'interlocuteur.
Ensuite, vos torts réapparaissent. Vous ignorez le fonctionnement de la démocratie ostarienne et vous méconnaissez votre Constitution. Celle que vous prétendez amender, possède déjà tous les outils que vous voulez lui mettre en main. Votre incapacité à lire et comprendre un texte législatif se confirme à chacun de vos mots, et vous prétendez être avocate ? Combien de procès avez-vous fait perdre à vos clients pour n'avoir pas su saisir le sens de la loi ? Est-ce donc cela la raison qui vous a poussé, femme déterminée à ne plus jamais revoir la politique, à remettre les deux pieds dedans comme on met les pieds dans le plat ? La procédure de destitution dont vous parlez, elle existe déjà, cela s'appelle un référendum. Le référendum est normativement supérieur à tout autre texte et même à la Constitution.
Le référendum révocatoire n'est qu'un référendum ordinaire aux yeux de la loi. Aujourd'hui, il est possible par convocation de 2% du corps électoral national ou 30% des députés (article 17 de notre Constitution), vous proposez d'en faire une exception qui nécessite plus de parlementaires, cependant si vous n'abolissez pas l'article 17, il sera toujours possible d'organiser un référendum portant révocation d'un élu, et même du Président de la République avec 30% des députés ou 2% du corps électoral. Vous ne savez pas lire un texte législatif et vous vous vantez de vouloir réécrire une bonne partie de la Constitution si on vous en donnait les moyens. De même lorsque vous prétendez qu'un Président de la République puisse gouverner avec un Premier Ministre différent de la majorité de l'Assemblée Nationale, vous savez pertinemment que c'est faux, ou bien vous l'ignorez et cela ne fait que démontrer que vous parlez d'une Constitution que vous ne connaissez pas. J'attends de la part de mon ancienne supérieure et d'une élue de la nation, qu'elle sache au moins lire et comprendre la loi structurant notre pays, mais vous ne le savez pas. L'article 20 de la Constitution rend impossible le scénario contre lequel vous prétendrez lutter. Les deux derniers alinéas obligent le Président de la République à nommer un Premier Ministre différent en cas de motion de censure, il ne pourra donc pas gouverner contre une Assemblée Nationale qui diverge de sa position.

Pourtant, la campagne référendaire pour modifier l'article 20, nous l'avons mené ensemble, militants du RSE et du PCO. Vous aussi, Madame Bonneau, vous aviez fait campagne pour ce changement que vous avez oublié ou que vous faites semblant de ne pas connaître. Je vais vous rafraîchir la mémoire. En 170 après une percée de l'Union de la Gauche, il y eu un différend entre l'Assemblée Nationale de gauche et le Président de droite, Alexandre de Brétigny. Il proposa un référendum fondé en partie et notamment sur la question de la responsabilité du gouvernement sur celui déposé par Julien Chastain, le 19 octobre 170. Vous avez défendu le référendum Chastain mais ce fut le référendum de Brétigny qui fut approuvé même s'il permit désormais la responsabilité du gouvernement et du premier ministre devant l'Assemblée Nationale, rendant impossible une situation semblable à celle de 170. C'est d'ailleurs pour cette raison que le Président Chastain a dissous l'Assemblée Nationale, car il ne pouvait pas gouverner avec un premier Ministre puisqu'ils seraient systématiquement refusés. Vous n'êtes pas censée l'ignorer puisque vous avez été actrice de changement constitutionnel. Alors pourquoi essayez-vous de réinventer le fil à couper le beurre alors que la responsabilité du gouvernement devant le Parlement fut une proposition du Président Chastain, reprise par de Brétigny, c'est une mesure que vous aviez soutenu à l'époque puisque, d'après vos mots exacts "le rôle du Parlement est de contrôler l'exécutif". C'est aujourd'hui chose faîte. Pourquoi continuez-vous à radoter ?
Nous autres communistes avons su avancer. Passer d'une revendication à une autre sitôt que l'on avait obtenu la première. Quand nous avons participé à obtenir une Union Civile ouverte à tous les couples sans soucis de la composition sexuelle du couple, nous n'avons pas bataillé pour que l'Union soit nommée mariage, nous avons voulu aller plus loin en faisant reconnaître le problème de l'homophobie en défendant l'utilité de services pour mettre en sécurité les homosexuels victimes d'agressions, de harcèlement, etc. Cette population qui est quatre fois plus touchée par le suicide, vous l'avez laissé sans défense, sans soutien, vous et vos ministres sociaux-révisionnistes.
Vous dites que le peuple veut conserver sa Constitution et que l'Assemblée soit le seul organe qui légifère, mais aujourd'hui notre Constitution prévoit que les pouvoirs législatifs soient partagés entre le peuple, par le référendum notamment d'initiative populaire, l'Assemblée Nationale, le Gouvernement par ses Arrêtés et le Président par ses décrets. La Constitution prévoit ces quatre sources de législation comme des manières normales de participer au débat républicain, malgré vos dires. Ce n'est pas parce que le référendum est moins utilisé qu'il est anormal. La politique ne se fait pas selon les statistiques du passé. C'est parce que vous avez refusé d'étudier mes projets de loi au Gouvernement qu'il a fallut utilisé le référendum, ainsi est l'exercice normal du débat républicain. Quand un chemin est bouché, on en emprunte un autre. On ne s'obstine pas à une porte clause tandis que les inégalités s'amplifient.

Vous prétendez enfin être la candidate de la République contrairement à ceux qui veulent la mettre à jour réellement. Vous vous prétendez être la réformatrice de la Constitution sauf que les modifications que vous y proposez, y sont déjà inscrites depuis au moins 8 ans. Vous êtes la candidate de la République, avec un R comme l'Histoire possède un grand H. Vous êtes la candidate de la République passée et dépassée. Vous restez attaché à un fonctionnement traditionnel mais inefficace. Alors que vous savez pertinemment que la seconde vague des référendums allait permettre de sauver des vies, de sortir des femmes de la misère, de permettre aux mères qui ont quatre fois plus de chance de se faire battre par leur mari que les femmes sans enfant, d'avoir suffisamment d'allocations pour ne plus être enchaînées à leur mari. Vous savez que nos référendums pouvaient changer les choses, atténuer les souffrances et vous avez voté contre. Et quand je demande à ce que ces lois salvatrices pour des milliers d'hommes et de femmes soient étudiées par le Parlement, vous riez que l'Assemblée a été dissoute et qu'il faudra attendre. A quel moment avez-vous abandonné vos idéaux pour une pratique "normale" d'après les normes de ceux que vous êtes censée être l'alternative ? A quel moment avez-vous renoncé à changer le monde par tous les moyens, à vouloir avant toute chose panser les plaies des pauvres et des miséreuses ? A quel moment avez-vous préféré la lutte pour votre élection à la lutte contre les inégalités ?

Grégoire Constant, 11 juin 178


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Julien Chastain
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lun. 15 juin 2020 21:19

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Une seule solution : la sanction


J’espère que le pays ne nous pardonnera pas, nous, socialistes inscrits sur cette liste du “Rassemblement Démocrate”, pour avoir osé trahir les valeurs que nous défendons depuis toujours. D’avoir osé se prétendre socialiste quand on présente un programme si éloigné du socialisme. D’avoir osé défendre l'intérêt général qu’au moment des élections ou lorsqu’on est dans l'opposition, pour finalement être impotent. D’avoir défendu un programme social et humain avec les communistes pour finalement être à genoux devant les libéraux juste après. Marie Bonneau, qui porte la liste, apparaissait dans une interview d'Aujourd'hui en Ostaria pour les législatives 166, en disant : “j’ai fait le choix de m'engager en politique pour proposer une alternative aux victoires écrasantes, symbole pour moi d'une dérive de la démocratie”. Et aujourd’hui, c’est “rassemblés pour gagner” avec une union hypocrite improbable. Un rassemblement de la gauche radicale jusqu’au centre-droit avec un programme capitaliste illusoire, n’est pas fait pour réussir. Comment peut-on défendre ce programme écrit en comité fermé par les centristes, sans ressentir de la peine pour les Ostariens qui nous ont fait confiance pendant des années ? Il est encore temps de se remettre en question en retirant dès maintenant cette liste, si cela est encore possible, ou au moins la sanctionner dans les urnes si rien n'est fait.

Lorsque nous étions au gouvernement, nous aurions dû légiférer le plus possible. Après avoir critiqué longuement les précédents gouvernements pour leur inactivité, on n’avait pas le droit de ne rien faire. Des millions d’électeurs ont cru en nous et le RSE pour un grand changement social, mais nous n’en avons rien fait. Je n’essaye pas de dissimuler cette faute, contrairement aux cadres du RSE qui ne répondent pas aux chirps communistes soulignant ce fait, qui est bien réel. D’ailleurs, Mme Bonneau disait sur un chirp pour les législatives 174 : “Voter UdG, c’est voter pour un gouvernement dont le caractère actif tranchera avec la passivité chronique du gouvernement Mercier. Dans la dernière législature, combien de textes ont été proposés par le gouvernement? Aucun ! “. Je crois qu’on peut juste remplacer “Mercier” par “Bonneau”. Nous avons exactement fait ce qu’on a critiqué pendant des années. Quand Mme Bonneau disait il y a quatre ans : “Nous avons enfin l'occasion de renverser la table. Nous avons l'occasion d'arriver à cette alternance que nous avons toujours voulu.” Non, nous n’avons pas été capable de renverser la table.

Même sans rédemption possible pour nous, il est encore possible de se détacher de cette liste. Voilà pourquoi face à la dérive du parti “socialiste et écologiste” je ne peux qu’approuver le mouvement “Les Écosocialistes”, à l’initiative de M.Pendra et de nombreux socialistes trahis lors de ces législatives. Ces législatives de l’An 178 seront mémorables car elles vont marquées la fin du RSE, ne pouvant plus incarner l'idéal social et humain.
Je soutiens aussi personnellement Karoline Willont et Laurent Lavaud dans leur démarche d’éloignement du RSE-UL.
Cependant, je pense qu’il n’y a qu’une seule liste, encore à gauche, qui puisse servir l'intérêt général. Il s’agit de la liste “Un avenir social et démocratique” porté par M.Constant, qui contrairement à la liste libérale, ne trahit pas ses valeurs.


Jean-Marc Wexler, 15 juin 178


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Robert Franchon
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mer. 17 juin 2020 07:07

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Aux déshonneurs des travailleurs


Jamais pareille campagne n'avait eu l'occasion de se tenir, jamais le prolétariat et ses millions de salariés n'ont été mis face à autant de programmes se revendiquant du socialisme ou prétendant agir dans leur intérêt, jamais il n'y eu autant d'opportunistes qui par démagogie et tromperie ont tenté d'usurper et de falsifier le programme qui agit dans l'intérêt des masses laborieuses. Jamais autant de programmes ne se sont revendiqués à tort agir dans l'intérêt commun, en ne défendant finalement, jamais que les intérêt d'une classe oisive dont les moyens de subsistance lui parviennent par le truchement de ses placements, rentes et possessions, dont tout le travail auquel il doit sa condition agréable de vie n'a jamais été que de naître. En qualité, de Secrétaire Général du premier syndicat national en terme d'actions, de réussites, de droits obtenus par la grève, la manifestation et en terme de poids et d'organisation, il m'a semblé nécessaire de faire un brûlot pour mettre en lumière en quoi les programmes du Rassemblement Démocrate et de Debout Les Patriotes n'étaient guère des programmes en faveur des masses qui composent la majorité absolue de nos concitoyens, et à terme n'étaient qu'en défaveur d'Ostaria tout entière.

Les trois programmes qui sont aujourd'hui à la portée des masses, l'un par sa publication officielle est celui de Debout Les Patriotes de Julien Boulanger, le second qui a été publié par Lutte Animée après avoir réussi à en obtenir un exemplaire est celui du Rassemblement Démocrate de Marie Bonneau, le dernier qui a été publié par Karoline Willont est celui des dissidents du Rassemblement Démocrate. La grande inconnue reste la FRO dont le programme n'a toujours pas été dévoilé par sa tête de liste, Lucie Calenbek-Sothriopositi mais dont les positions extravagantes ne laissent rien présager de bon. C'est également son retard dans le dépôt de sa liste qui est notable et si elle continue sur cette voie, elle et son odieuse ligue finiront-ils peut-être par publier leur infâme programme au dernier jour de la campagne ? Ces gens-là n'ont jamais eu aucun scrupule ou volonté de faire émerger la vérité ou d'agir concrètement, ils se sont contentés en mollusques inanimés de jouir du mouvement de la pierre à laquelle ils étaient accrochés au lieu d'en apprécier la qualité et de chercher à en impulser l'activité. Se reposant sur la gloire de Jérôme Plassel et de la nostalgie de son successeur tout désigné, Alexandre de Brétigny, ayant pourtant quitté la politique après avoir démontré à la nation entière le regardant, la puérilité de son comportement et l'incompétence de ses valets ; les candidats de la FRO n'ont pas brillé par leur présence lors des débats, ni aux discours, ni aux assemblées locales ou nationales d'où ils promettaient pourtant monts et merveilles pour peu qu'on leur offre un bulletin à leur nom et qu'on l'y dépose en urne. Trop de fois, le prolétariat aveuglé par la certaine idée d'Ostaria qu'il se faisait et des porteurs de l'idée qu'il pensait voir sous les visages bonhommes d'Eléonore Mercier ou de Christian Duroux, a voté et conforté ces gens dans leurs sièges, leur influence et surtout leur salaire, car délaissant la politique, l'activité législative ou exécutive locale, le discours et la pédagogie, c'est bien leurs salaires qu'ils auront touché plus qu'à tout le moins, de citoyens par leur discours et leurs faits.

Comme il m'apparaît qu'en ce jour, le prolétariat que composent les foules salariées, franchisées et plus généralement soumises aux lois du marché, édictées par ceux dont la propriété permet de mener un train de vie luxueux, puisqu'il m'apparaît que ce prolétariat pour lequel j'ai décidé de m'investir, pour lequel j'ai voulu conseiller, former et politiser, pour lequel je veux ardemment en défendre les intérêts, puisque ce prolétariat n'a aucune raison de se soumettre encore une fois au souvenir jauni d'une Ostaria passée de mode, puisque les masses laborieuses dont le destin en pays capitaliste n'est que de se faire piller le fruit de leur travail, puisque les masses laborieuses doit en être à la désillusion générale de l'image qu'elle avait de la Fédération des Républicains Ostariens, puisqu'elles n'ont plus confiance envers des menteurs, des absentéistes professionnels vivant aux frais des honnêtes travailleurs alors il faut en orienter les chemins tortueux de l'oeil neuf, qui cesse de regarder en arrière et se tourne vers l'avenir. Face à lui, sitôt qu'il abandonne le teint défraîchi de prétendus républicains dont tout le républicanisme se résume à la formule chimique du formol, alors, sitôt face à lui se dressent quatre programmes, quatre textes chacun d'une certaine longueur qui peuvent paraître autant l'un que l'autre alléchants. En ouvrant le premier, le plus rempli, il y trouvera les mots de l'homme à qui il doit ses droits, à qui il doit un impôt juste -autant juste, que juste se peut faire un impôt- à qui il doit des cotisations sociales plus basses que celles de son patron, à qui il doit la réduction des inégalités, à qui il doit beaucoup. Il pourra y trouver des mesures objectivement et scientifiquement élaborées, mais n'a t-il pas le temps d'en comprendre tout le sens, la logique et le raisonnement, que les trois braillards à sa droite s'agitent et par des cris déchirants détournent l'attention de l'honnête personne qui ne cherche qu'à rendre le monde meilleur. Par des larmes de crocodile, les trois simulacres offrent à voir une tragédie pathétique et l'innocent tenté s'y rend pour voir de ce qu'il en retourne, il n'en demande pas moins à ce que les bruits insupportables cessent et pourtant ses yeux avides de nouveauté et de renouveau ne peuvent s'empêcher ensuite de s'arrêter à chaque mot.

Il faut, pour l'empêcher de croire aux mensonges recouverts du badigeon libéral et trempé de faux-discours aguicheurs, décortiquer lentement, patiemment et expliquer doucement, facilement, clairement et opiniâtrement en quoi chaque promesse ou chaque mesure s'inscrit dans la continuité de l'exploitation des travailleurs, en quoi chaque mesure est une marche de plus que descendra l'Humanité en s'éloignant des jours heureux. C'est ce que j'ai essayé humblement de faire pour poser la pierre à l'édifice qu'il m'est possible d'apporter. Pour cela, j'axerais mon propos en trois temps afin de pouvoir étudier les trois programmes d'une manière fluide et construite et que mon article qui s'annonce d'une certaine longueur puisse être accessible et aisément compréhensible à tous. A seule fin de déconstruire efficacement les idées fausses et préjugés que pourraient avoir mes concitoyens et camarades, la masse prolétarienne face aux programmes crapuleux, d'abord il me faudra aborder les conséquences réelles des trois programmes pour tous les travailleurs et gens modestes, ceux que je représente. Par la suite, le projet d'avenir et les changements globaux et généraux seront abordés pour que chacun puisse s'imaginer et se représenter la société défaillante qui émergerait des ramassis infâmes qu'il nous est donné de lire. Enfin, il faudra confronter ces programmes aux principaux problèmes de notre temps, aux principales problématiques que rencontrent concrètement notre pays et notre prolétariat qui en forme l'immense majorité, pour montrer en quoi leur insuffisance est criante de vérité et quels problèmes empireront si jamais pareilles mesures devaient faire l'objet d'un compromis, ou plus exactement d'une compromission de l'Etat.

Ainsi la première des choses qu'il nous importe désormais de soumettre à un examen précis et objectif, c'est les conséquences réelles que l'application -si tant est qu'elle se fasse- des programmes révisionniste, libéral et patriotiche -car ne peut se revendiquer du patriotisme, celui qui n'a pas à coeur la défense de l'entièreté de la communauté sociale à laquelle il se prétend appartenir- imposeront à nos compatriotes. J'aimerais que cet examen se fasse méthodiquement autour d'abord des conséquences qui s'imposeront aux travailleurs et aux capitalistes, au regard de l'antagonisme travail/capital, il nous appartiendra d'observer de quel côté de la lutte des classes se placent lesdits programmes. Puis il conviendra d'adopter une vision plus économique et triviale de la question en regardant ce que provoquera chez les couches sociales, c'est-à-dire selon les revenus, en sachant par avance qu'une faveur à la classe capitaliste entraînera inévitablement une polarisation entre travailleurs et capitalistes, exploités et exploiteurs rendant la vie de la grande majorité de la population plus difficile, plus précaire et plus hasardeuse, plus soumise encore qu'elle ne l'est aujourd'hui à une concurrence déloyale, dont le seul gagnant systématique est le juge partial, dont le capitaliste joue le rôle. Enfin, nous pourrons voir le modèle de vie que pose les trois programmes, de la naissance à la mort, quels régimes ceux-ci imposeront-ils à notre population. Il s'agira toujours au cours de cet exercice de démontrer ce que provoquent mécaniquement et objectivement les mesures proposées sans soucis de leur intention.
Sur la question de la lutte des classes en économie, les postiches de patriotes sont les plus clairs et honnêtes dans l'appellation. Ils nomment la catégorie qui en relève "Vie au travail", or il est tout à fait vrai que par la suppression des 35 heures et du salaire minimal, alors il faudra que les travailleurs finissent par passer leur vie au travail pour espérer pouvoir manger quelque chose, le soir en rentrant chez eux. Il est également question d'un allègement du code du travail, par ce doux euphémisme qu'est allègement, il faut comprendre réduction de la protection des travailleurs. Quand il est question d'allègement du travail, il n'est toujours que question de l'effritement des outils légaux qui permettent aux travailleurs de résister aux armes économiques du patronat et de l'actionnariat et jamais du délitement des méthodes infâmes de ceux-ci. Oui, la concurrence est infâme et infamante, vingt fois plus dure entre les travailleurs eux-mêmes qu'entre les patrons. Ces baudruches vertes ne sont finalement que des alliés du Capital et se placent en défaveur du Travail. Quant aux libéraux, leur trahison est une évidence tant connue et tant documentée, qu'il ne me semble utile que de la rappeler, par la défiscalisation des premières heures supplémentaires puis la baisse des majorations, les travailleurs obligés de faire des heures supplémentaires vont être drastiquement moins payés qu'actuellement. La retraite est également repoussée à 64 ans pour 42 ans de cotisation, ce qui est un recul de 4 ans pour l'âge de départ à la retraite et de 5 ans pour la durée de cotisation nécessaire. Les "écosocialistes" ne font guère mieux. Pour se positionner entre l'Union de la Gauche et l'Union scélérate, les idiots utiles de Marie Bonneau ne font rien que réduire le recul des droits des salariés par une réduction des majorations amoindrie, une retraite à 60 ans pour 38 ans de cotisations, soit toujours une année supplémentaire de cotisations ; où une année de moins de liberté.
Quant aux couches populaires en général, c'est-à-dire les couches des armées industrielles de réserve du capitalisme, les couches des chômeurs et des sous-employés vers lesquelles seront relégués par centaine de milliers, les travailleurs ostariens dont le revenu se réduira inévitablement du fait d'une prise de position en faveur du capital en défaveur du travail. Quant aux couches populaires, nul programme ne les épargne et une augmentation des inégalités se fait ressentir en quelque endroit que l'on observe, en quelque point duquel le regard s'est posé. Sur la question des finances, chacun y va de sa réforme qui vise toujours à s'en prendre aux plus pauvres par la hausse de la TVA et la réduction des impôts progressifs, le poids de la TVA causera une perte immense de pouvoir d'achat pour les couches modestes quoiqu'en disent les défenseurs des programmes immoraux et contraires aux valeurs d'une Ostaria solidaire dont chaque jour l'identité se fait plus présente sur son sol. Seule exception ubuesque, le programme inapplicable des écosocialistes, ceux-là qui n'ont rédigé qu'une serpillière destinée à éponger les fuites d'électeurs causées par la trahison ou le dévoilement de la véritable identité de Marie Bonneau, en publiant un programme dont les finances seront insuffisantes et où tout n'est qu'augmentation de dépenses et réduction d'impôts, ils ne font qu'essayer de se faire bien voir pour les couches populaires en étant un panachage des programmes des libéraux et des communistes. Voulant être le point de pivot incontournable (tout en s'inscrivant au sein d'une liste libérale et réclamant des votes pour elle) ils en sont devenus imbuvables, marionnettes grossières d'une dérive à droite des pantins absentéiste d'une gauche trahie, meurtrie et poignardée par des laquais opportunistes, aux bottes des élites financières. Dans tous les programmes ayant une chance d'être appliquée, dans tous les programmes rédigés sérieusement et non pour sauver les meubles d'un navire dont la coque part en déconfiture, les mesures, par leur application exacte causeront un durcissement de la vie des plus précaires, une précarisation généralisée des travailleurs et un adoucissement du train de vie déjà aisé et luxueux des plus puissants. Il ne convient désormais que de se poser sur ces deux programmes puisque le dernier venu n'est qu'un avorton informe, non-pertinent et impertinent, rejeton difforme d'un libéralisme auquel il se soumettrait immédiatement s'il obtenait la majorité pour gouverner. Puisque déjà, le premier quidam quitte des yeux cette tentative désespérée de la liste libérale de conquérir un électorat attaché à l'égalité par la création d'une tendance fantoche tantôt élue, sitôt dissoute.
Mais cependant si cela est ce qui attendra les hommes et les femmes mûres de notre République s'ils en trahissent l'esprit de justice, leurs enfants s'épanouissant de nos jours, grandiraient dans un monde toute autre, dont il n'est pas malaisé d'en dessiner les contours. Dans la République de Julien Boulanger, celle des patrons et des capitalistes, les enfants iraient à l'école dès trois ans dans les quartiers riches et cinq ans dans les zones défavorisées car la limite minimale sera repoussée, donnant une inégalité des chances plus criante que celle causée par l'inaction de Marie Bonneau qui usurpe aujourd'hui le prestige des communistes dont l'effort seul fait resplendir dans le camp des travailleurs, l'aura inépuisable de l'Union de la Gauche. Votre enfant grandirait ensuite en goûtant chaque jour un peu plus à l'injustice de son pays, les bourses aux mérites seraient favorisées aux les bourses sur critère social, et les difficultés financières étant la première cause d'échec scolaire, les bourses reviendraient majoritairement aux étudiants originaires de familles qui peuvent se permettre de payer cours privés et soutiens scolaires, professeurs à domicile et s'offrir le temps de lire, d'écouter ou de voir parler force explications émanant de spécialistes. Le régime entier de la jeunesse serait construit de sorte que chacun ne dût pas réussir et aller jusqu'au bout de ses études. Tout serait fait pour que ceux qui n'aient pas les moyens de se former, n'aient pas les opportunités de le faire, d'accéder à un statut social supérieur et n'aient jamais l'occasion d'emprunter l'ascenseur social à jamais arrêté. Une fois l'âge du travail passé, l'accès à la sécurité sociale ayant été restreint, votre enfant désormais ancêtre aura la chance d'avoir des jeunes sans formation pour s'occuper de lui à défaut d'avoir assez de moyens pour bénéficier des soins de professionnels de santé dont le secteur est désormais économique et privatisé, l'Etat refusant quant à lui de s'immiscer dans les bénéfices et les profits de ces travailleurs comme les autres. Tout donne la nausée, le modèle général de vie que propose les patriotiches impopulaires nous oblige à prendre un souffle d'air frais, une bouffée d'air actuel du modèle social entamé par les communistes et demain par toute l'Union de la Gauche. Passé ce ressaisissement, nous pouvons nous atteler à concevoir le monde du Rassemblement D'hypocrites, pas celui d'une tendance minoritaire mais bien du programme qui serait réellement appliqué. Encore jeune, l'enfant de la nation qui devrait être élevé avec les autres enfants en frères, grandira selon son origine social et les revenus (abaissés s'ils sont salariés, rappelons-le) de ses parents, s'ils sont riches, alors il pourra faire un sport qu'il aime dès le collège, il pourra passer les tests de maîtrise des langues autant de fois qu'il veut, il pourra faire de longues études sélectives chaque année en bénéficiant chaque année de cours particuliers pour lui permettre de n'en rater aucune. Si ses parents sont plutôt modestes, il ira dans le club de foot ou de rugby le moins cher et le plus miteux, il ne passera un tests linguistique qu'une année sur deux et devra laisser s'envoler comme des nuages orphelins, ses rêves de devenir professeur ou tout métier de long apprentissage, heureusement dès 14 ans, il pourra apprendre et métier et dès 16 ans commencer à travailler pour cotiser ses 42 années nécessaires à une retraite pleine. S'il est un homme et qu'il donne la vie, il pourra jouir de 2 mois de congés, si elle est une femme, elle en aura une dizaine après la naissance de l'enfant, dans le monde des libéraux, la liberté n'existe toujours pas dans le foyer et la femme a encore comme tâche fondamentale d'élever l'enfant, de s'occuper de la maison et de prendre à elle seule, l'intégralité de la charge mentale tandis que le mari appauvri dans son travail doit faire des heures supplémentaires -payées moins qu'auparavant- pour que sa famille puisse se nourrir. Dans les deux cas, tout homme et toute femme de notre pays ne pourra y voir qu'une atteinte aux progrès réalisés durement et lentement dans notre société, qu'une injuste nouvelle et renforcée semblable à celle de nos grands-parents, qu'un recul dans le passé injustifié et injustifiable.
L'humanisme, la liberté, la justice, l'égalité, la soif de modernité, l'intérêt général, ni le conservatisme-même ne se trouvent et ne se retrouvent nullement dans ces textes, seulement la réaction.

Il nous est désormais donné de regarder d'un oeil global les sociétés que sous-tendent les mesures des deux programmes dont l'ouvrier moyen commencera à avoir les faisandages putrides dont est constitué l'essence des textes. Il convient de voir premièrement l'évolution que connaîtront les rapports sociaux si nos deux ennemis détestables s'arrogent le gouvernement national.
Comme cela a été mentionné précédemment sans démonstration, la concurrence au sein de l'armée industrielle formée des individus qui ne peuvent échapper par leur capital possédé au travail salarié, se trouve être une concurrence extrême de manière absolue et relative à la pseudo-concurrence que se livreraient les capitalistes sur la question des ressources humaines. La lutte n'est pas égale ; les libéraux néoclassiques feront croire qu'il y autant de concurrence entre un salarié dans son choix de mettre sa force de travail au profit d'une telle ou une autre entreprise engendrant une amélioration des conditions de travail, chaque patron voulant plus de force de travail ; et un possédant ayant à choisir un tel ou un autre salarié pour mettre sa force de travail à son profit, engendrant un statut-quo des conditions de travail puisque aucun salarié n'oserait demander plus. Selon ce modèle déconnecté de toute réalité, la tendance irait vers une amélioration des conditions de travail puisque les deux concurrences interclasses mèneraient une fois sur deux à une amélioration et l'autre fois à une absence de changement. Ce serait nier et oublier le chômage, outil de pression qui crée le sentiment de concurrence entre ouvriers ainsi que nier ou oublier les enjeux de la concurrence. Pour le salarié, il s'agit d'avoir un travail pour se nourrir et potentiellement sa famille, pour le capitaliste il choisit de trouver un salarié supplémentaire parmi un grand éventail de candidats. Dans ces conditions matérielles, le modèle capitaliste s'effondre et la dure réalité s'impose ; les faits sont têtus et les falsifier est impossible. Cette concurrence déloyale par nature sous le régime capitaliste, le programme patriostiche va l'amplifier de manière drastique par des privatisations massives et l'interdiction pour la puissance publique de rendre les règles du jeu, ne serait-ce qu'un peu plus justes. En ouvrant le marché du travail aux mineurs de 16 ans, le Rassemblement D'hypocrites veut augmenter la pression de la concurrence des prolétaires entre eux. Avec plus de potentiels candidats, les conditions de travail vont aller vers le bas, chacun voulant tout faire pour avoir un minimum pour vivre -ou plutôt survivre. Dans les deux cas, les rapports sociaux seront dégradés pour les personnes dont les rapports sociaux généraux sont directement dépendants des rapports sociaux économiques, c'est à dire les masses prolétariennes dont la vie quotidienne deviendra de plus en plus semblable à leur situation d'humiliation, d'exploitation et d'écrasement qui est celle qu'ils subissent dans le monde économique.
Il ne faut pas négliger la question de la terre, le regard de celui qui voit passer les civilisations sait qu'il y a toujours dans le soin porté à l'environnement, un reflet du soin porté à l'homme. L'exploitation de l'homme et de la nature sont inévitables et indissociables dans une société réglementée uniquement par le régime de propriété privée et la domination des possédants qu'elle impose comme inéluctable aux individus et aux masses. On a vu que le travailleur ne devenait plus aux yeux des deux immondices écrites, que de la chair à bénéfices actionnariaux tandis que l'environnement devient dans le même temps par le prisme de leurs détestables desseins, de la graine de profit. L'urgence écologique a disparu du Rassemblement D'hypocrite quand elle n'a jamais existé pour le droitier impopulaire. Il n'est plus alors possible aux défenseurs de la nature d'exprimer une seule opinion qui soit valable à leurs yeux, la croissance est leur seule urgence par des décisions actant le sacrifice de milliers d'agriculteurs en proie aux troubles et maux provoqués par l'usage intensif de pesticides, ces gens en première ligne qui subissent les fléaux de leur propre pratique et n'ont pas le droit à la moindre reconnaissance qui sont laissés à leur sort sur l'autel du libre-marché. Mais comme d'ordinaire, le libre-marché, n'est libre que pour la minorité extrême qui peut se payer la liberté ; dans une société soumise à l'épée du régime de la propriété privée, toute liberté n'est que celle de celui qui possède suffisamment pour l'affranchissement de sa servitude. A quoi bon sauver les forêts si celles-ci peuvent permettre de faire rentrer de l'argent dans les caisses du pays grâce à une taxation ? Voilà la réflexion qui fut faîte par les cadres des scélérats. Quant aux impopulaires de droite, la question ne s'est jamais posée, la nature est un bien devant être privatisé et utilisé pareillement que toute autre chose, le monde n'est que marchandises, hommes et environnement indifféremment.
On trouve chez les deux programmes, une même reflux putride, une même exhalaison du meilleur dégoût immonde, une vieille habitude abandonnée depuis des centaines d'années qui revient, celle de l'automatisme judiciaire. Tandis que la justice moderne se fonde sur un jugement équitable et dont la peine doit être le fruit uniquement du terme d'un procès juste, voilà que les impopulaires de droite proposent une amende automatique et l'Union scélérate propose la déportation automatique des étrangers jugés coupables pour délits et crimes. Ils remettent en cause un fondement de la justice qui fonctionne, en effet, il n'est plus que notoire que la justice fondée sur un jugement libre et éclairé se trouve obtenir des résultats qualitativement et irrévocablement supérieurs à la justice automatique ou rien que la justice à plancher. Imposer une peine minimale ou une peine systématique ne fait qu'accroître l'insécurité et la récidive, ne fait qu'accroître l'injustice d'un modèle social défaillant. La sécurité c'est avant tout la justice qui réhabilite et non celle qui punit bêtement. Il s'agit d'un retour en arrière historique et chaque mesure s'inscrit dans une évolution vers le bas et un nouvel embourbement dans les marais de l'histoire, alors que nous avions déjà passé les sables mouvants et que nos pieds étaient à un pas de se poser sur le chemin plan de l'avenir.
Il apparaît d'une évidence claire et indubitable à chacun que ce qui ressemble à un capitalisme suranné, qui agit comme un capitalisme suranné, qui se fonde sur les mêmes postulats et respecte toujours et inévitablement les mêmes lois bancales qu'un capitalisme suranné, est un capitalisme suranné. Ainsi, l'évolution connaîtrait un véritable retournement dans le chemin historique que semblait suivre notre pays ; s'inscrirait dans le cycles évolutifs historiques de notre société, un retour en arrière et des vieilleries que nous croyions dépassées et rejetées aux musées des horreurs, qui seraient remises aux places délaissées des idoles pour venir donner à l'Ostaria de demain, un visage défraîchi.

Cet peau vieillie que nous propose de redonner au pays ces gens-là pourrait-elle connaître les gestes minutieux, délicats et précis qui seront nécessaires d'exécuter patiemment, activement, doucement, humainement, mais constamment et opiniâtrement pour remonter les mécaniques de la machine sociale dans l'ordre fonctionnel et que les rouages prennent leur place vertueuse et qu'il suffise de remonter de quelques tours la clef pour que résonnent les cliquetis de la machinerie, nonobstant les anciens dérèglements causés par nos problèmes actuels ? Rien n'est moins sûr. Les principaux problèmes dont les vices corrompent et rongent nos quotidiens les empêchant de devenir des jours heureux peuvent être foncièrement résumés en trois points, d'une part la question communautaire et identitaire, repli individuel face à une société déréglée entre production sociale et propriété individuelle, entre une communauté nécessaire et une représentation toujours plus égoïste du monde qui tend à chercher des liens sociaux forts avec son entourage proche, forçant à se forger une identité arbitraire et à l'opposer à tout ce qui lui est étranger. D'autre part s'ajoute à ce tableau peu reluisant des rapports sociaux qui s'en voient dégradés une crise tendancielle du capitalisme par l'accroissement des inégalités et la régularité toujours accrue des crises de surproduction, mettant côte à côte des stocks coûteux à entretenir qui font grimper les prix de vente, devenant inaccessibles à force individus, avec ces personnes modestes de plus en plus nombreux ; et il faudrait que ces réserves pleines à craquer qui servent l'intérêt de ceux qui les tiennent et non les producteurs qui y placent le fruit de leur travail, cohabitent aux côtés d'hommes, de femmes, d'enfants et de vieillards qui peuvent de moins en moins vivre dignement et manger à leur faim ? Dernier défi d'avenir, celui de passer l'histoire et d'inscrire notre époque dans une continuité du progrès humain dans sa lutte pour sa modération et contre ses penchants impérialistes, il ne convient plus de se laisser aller à une volonté conquérante immodérée poussant à toujours plus se montrer maître de son environnement et de ses congénères mais de développer une modération d'aisance générale pour passer le siècle sans subir de crises écologiques, ni sociales, ni financières, ni économiques et permettre et garantir à nos concitoyens des lendemains qui chantent ; plutôt qu'un bonheur immédiat qui rendra nos lendemains incertains, dangereux, violents et invivables.
Il existe une communauté sociale dans notre patrie dont la caractéristique et la définition dépasse tous les clivages et les divisions arbitraires. Une communauté sociale globale qui englobe tous ceux qui foulent le sol et s'inscrivent par leur action au sein de rapports sociaux fondamentaux dans notre nation. Tout un chacun fait partie à son échelle de notre communauté sociale et participe aux rapports sociaux de production, de socialisation, d'utilité, involontairement ou volontairement. Cependant plutôt qu'essayer d'offrir un modèle et un régime de société qui mette en harmonie les acteurs des rapports sociaux dans tous les domaines où ces rapports sont actuellement inégaux et injustes, les programmes de la droit impopulaire et des hypocrites tend à accentuer la division et à la caractériser. Si chaque chômeur participe involontairement à la perpétuation d'un rapport social entre employeur et chômeur défavorable au chômeur puisqu'il créé un potentiel candidat concurrent du fait de la situation qu'il subit, il est convient de dénoncer, réprouver et combattre la source du rapport social qui se trouve être la forme juridique du salariat, et le régime de subordination du travailleur au possédant ; il est inconvenant de diviser le prolétariat privé d'emploi arbitrairement et de mettre en conflit chacune des divisions qu'on aura inventé. C'est pourtant ce que fait le Rassemblement D'hypocrites en voulant créer un statut juridique inégal entre étranger et ostarien, de même qu'en voulant lutter contre les eibadistes fondamentalistes mais pas contre les autres fondamentalistes ou extrémismes réactionnaires laïcs ou en promettant interdire le financement étranger des églises, instituant une hiérarchie des cultes et une hiérarchie des droits de l'homme, les étrangers et ce qui est étranger à notre Histoire serait défavorisé et discriminé. Tout cela participe à une augmentation du communautarisme et à la création d'identités irréconciliables et foncièrement opposées ; des identités arbitrairement créées dans le but de mettre en conflit deux entités sans fondement objectif afin de ne pas remettre en questions les vrais affluent qui gorgent le problème. La droite impopulaire va plus loin dans la discrimination contre les immigrés avec un plan systématique de déportation, ce qui est encore une fois une atteinte à la dignité humaine. Être en défaut d'attestations pour justifier son séjour ou son identité est un délit, pas un crime ; cela ne mérite pas la déportation et en cas de défaite de l'Union de la Gauche ou en cas de non-suppression de la mesure actuellement inscrite dans le code de l'immigration, nos concitoyens devront prendre en main et matérialiser un dépôt de plainte pour crime contre l'Humanité à la Haute-Cour Constitutionnelle étant donné l'automatisme de la peine, la dureté de celle-ci et son manque de fondement à seule fin d'en interdire la pratique, j'en porterai personnellement le projet.
D'une part, nos menteurs professionnels attisent donc le feu de la haine qu'ils prétendent combattre par ces mêmes mesures et développent le communautarisme et l'identitarisme dans notre pays, voilà le destin des incompétents ; il leur suffit de refouler constamment leurs torts et échecs sur une identité ou une communauté qu'ils ont inventé de toute pièce. Il est simple d'inventer une identité en la soutenant ou en la pourfendant, il y aura toujours des foules qui par esprit de contradiction se sentiront "indigènes" si on s'en prend aux indigènes, qui se sentiront "noir" si on dit du mal des noirs, qui se sentirent "ostariennes" si on parle du privilège ostarien ; c'est une forme d'essentialisme qui tend à résumer une personne à la nature qu'il se représente être la sienne plutôt qu'à ses actions et aux habitudes caractérielles et sociales que lui et la société lui forgent. Ces fausses identités tendent à salir un autre combat dont les solutions ne se trouvent pas dans les programmes scélérat ou patriostiche. Outre le problème des communautés et identités, se trouve le problème des minorités sexuelles, religieuses, linguistiques, etc. Le problème se trouve très lié au précédent puisque des caractéristiques très particulières et précises sur un sujet, puisque des pratiques dont l'influence sur ce qu'est une personne est très limitée et délimitée, par exemple l'homosexualité de celle-ci, se trouve être au coeur d'un système de création artificielle de personnalités fondées sur cette caractéristique très secondaire, devenant primordiales. Ainsi se fondent des préjugés globaux sur toute personne ayant une pratique homosexuelle ou le désir de s'y essayer. Par l'adoption exclusive aux couples hétérosexuels, la droite impopulaire participe à ce jeu dangereux en attribuant aux couples homosexuels une incapacité à élever des enfants ou tout du moins, une plus mauvaise capacité d'éducation de mineurs. Pour rappel parmi tout ce que doit faire un parent pour son enfant, il faut se demander si chaque action nécessaire à sa bonne éducation nécessite l'usage des parties génitales du parent. Réfléchissez à n'importe quelle action qu'exécute un parent pour élever son enfant et posez-vous la question. Si non alors tout couple peut, sans soucis du sexe de ses composants, élever un enfant. Si oui, alors l'action à laquelle vous pensez ne doit pas être exécuter par un parent pour élever son enfant. Du côté des hypocrites, ce n'est pas l'attisement mais l'inaction. Alors qu'il faudrait combattre les haines et mettre en place des systèmes de formation au civisme pour que s'impose à notre pays la fin du sexisme, de l'homophobie, de la xénophobie, de la haine inter-religieuse et des autres formes de haines systémiques et arbitrairement fondées par des identités arbitraires attribuées à un caractère bien secondaire dans la qualité réelle de chaque individu. Il est peut-être pire d'être inactif sur la question que réactionnaire en cela que c'est la porte ouverte à tous les développements discrets et non-dits des haines rampantes.
Le point central qui résume les deux précédents paragraphes qui sont autant de critiques et d'analyses sur ces questions, c'est l'intégration défaillante de chacun à notre communauté sociale d'où un rattachement à des communautés et identités pensées en opposition systématique et systémique à d'autres construites artificiellement à partir d'agrégats de préjugés. Celui qui n'a pas compris cela, ni pris en compte pour construire un avenir harmonieux et remettre la paix civile, la solidarité et la coopération au coeur de notre communauté sociale afin de se tourner face aux véritables problèmes profonds de notre régime capitaliste, n'est pas compétent à gouverner et indigne à représenter l'intérêt général, tout mot de sa part en ce sens n'est que le fait, d'indignement se l'arroger.

Le problème profond que connaît un capitalisme en crise dont les faiblesses poignent aux quatre coins du monde occidental c'est celui de la surproduction, un problème d'ordre économique qui s'ajoutent aux problèmes d'ordre sociaux qu'il nous a été forcé de constater auparavant. Au travers de ce problème, trois thématiques, trois fronts peuvent servir à réduire au plus simple le problème : un pouvoir d'achat faible des masses, c'est le premier problème auquel se confronte le monde capitaliste, la guerre contre les coûteux stockages qui rendent les biens de plus en plus inaccessibles et le choix entre la croissance infinie ou la production qui permet de mettre en satiété chacune et chacun. Sur le premier point, nos pays ont participé à l'impérialisme du libre-échange pour augmenter le pouvoir d'achat de ses masses nationales en réduisant celui des masses étrangères, par la supériorité industrielle nationale qui colonisait les forces de travail dans le tiers-monde. Aucun des deux candidats ne propose de mettre fin à ce problème qui fut une solution pour le monde développé afin d'éloigner géographiquement la fabrique à misère et retarder la crise nationale de surproduction cependant qu'elle n'est qu'une solution temporaire et ne fait qu'accélérer la venue de la crise internationale de surproduction. Le krach. La dépression. Au lieu de ça, ils proposent de réduire le pouvoir d'achat de nos masses, c'est à dire accélérer à la fois le déraillement du capitalisme national et international, mais sans le savoir et sans en avoir conscience, croyant le remettre à flot, ils ne font rien qu'avancer sa chute qui n'en sera que plus violente. Ils ne mènent également nulle bataille contre le stock, ni la croissance et plus que de s'en accommoder, ils veulent en être les ardents défenseurs, la main vengeresse du capital. Le travailleur moyen qui a aura suivi les formations de l'UGT ou du PCO, qui lit Lutte Animée et ses dossiers thématiques ne peut que tomber de sa chaise en lisant à la lumière de la vérité et de son savoir, les deux programmes ; pourtant ce sont bien deux programmes fortement axés sur l'économie et qui n'ont pas plus conscience de ce qu'ils font, que le sens qu'a la FRO ou quelconque autre libéral, conservateur ou autre de ce que possède comme conséquence un programme économique. Ils ignorent les théories du matérialisme économique et historique les plus élémentaires pour comprendre et analyser le monde et se pensent supérieur au prolétariat éduqué qui par un formation patiente, minutieuse et opiniâtre a pu devenir meilleur économiste qu'une Marie Bonneau, première ministre de la honte, ignorante de la première heure, jusqu'au fonctionnement de l'imposition par tranches. Le manque cruel de connaissances économiques chez les ennemis du prolétariat, qui croient sans doute de bonne foi et sincèrement à ce qu'ils disent, ignorant la science et ne fondant leur réflexion que sur leurs sentiments et préjugés, a rendu leur programme utopique et déconnecté des faits objectifs imposés par la réalité à tous les actes possibles de faire et à leurs conséquences.
Encore une fois, de nouveau et cruellement s'impose la dure vérité ; les deux programmes que tenait notre fière prolétaire n'était qu'arnaque, escroquerie, fausseté et mensonge. Ces deux textes falsifiant l'Histoire et la réalité, promettant monts et merveilles sur des liens faux selon lesquels la liberté économique mène à toutes les libertés et qu'inversement, la planification économique mène à toutes les tyrannies, et que ces chemins sont suivis inéluctablement. La prolétaire éclairée sait que c'est faux et celui à qui il manque la formation, dans son innocence enfantine mais non sa naïveté infantile voit, comprend et sait désormais ce que sont les billevesées de ces textes immondes. De son pied, il en fait taire les derniers cris braillards et aguicheurs en redonnant au sol nourricier la chair des arbres qui avait été souillé d'une encre destinée à rédiger les pires mensonges qui soient, il se détourne pour longtemps sinon toujours de ceux dont la vérité ne sera éclairée par la science mais seulement par les volontés électorales, dont les mots ne seront dédiés et trempés d'objectivité et d'analyse rationnelle et matérialiste dialectique. Il suit le chemin fondé par ses camarades et les défenseurs ardents de ses intérêts objectifs et de l'harmonie sincère et efficacement établie dans la communauté humaine et sociale que représente sa patrie.

Mais si seuls les programmes du Rassemblement Démocrate et de l'Union de la Droite Populaire ont été analysés et décomposés avec minutie, méthode et opiniâtreté, tous les raisonnements valent également pour la liste si ses membres sont encore en vie, de la Fédération des Républicains d'Ostaria, du Mouvement des Travailleurs Ostariens, etc qui n'ont aucun programme mais dont les agissements ne peuvent présager à peu de choses près que des conséquences semblables sinon des avenirs aussi incertains voire délétères. Tous trinquent ensemble au déshonneur du prolétariat abusé sur l'économie, au déshonneur du prolétariat abusé sur la société, abusé par leurs mensonges et leurs boniments. Ils trinquent ensemble, traîtres amis, aux déshonneurs des travailleurs ! Mais l'ignorance a fini par être vaincue et c'est désormais dotée d'un raisonnement éclairé que l'électrice se rend aux urnes. Tout ostarien et toute ostarienne ne peut compter que sur un programme qui ne soit pas rédigé avec la plume du dogmatisme, et dont la critique sévère de ses ardents défenseurs n'est jamais complaisante et ne vise jamais l'opportunisme, qui se trempe bien moins dans la poussière que dans le vitriol. Un programme qui sait, qui voit et qui agit par ce savoir et non par ses impressions fausses et opportunistes. Ce programme n'est porté que par le parti des masses laborieuses et des jours heureux ; tout le monde sait désormais qu'il s'agit du programme de l'Union de la Gauche.

Robert Franchon, 17 juin 178

Secrétaire Général de l'Union Générale du Travail

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