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39ème circonscription de Choignaux

Population : 9 906 568 hab.
Chef-lieu : Bridame

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Chloé Besnard-Cordonnier
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ven. 15 juil. 2022 17:09

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Porte-à-porte à Thollon-les-Ponts
Vendredi 15 juillet 203


Alors que l’URP montait très timidement dans les sondages, Chloé Besnard-Cordonnier voulait marquer les esprits avec un bon score dans sa circonscription. Elle espérait pouvoir être aidée par la candidature de l’UdG, qui avait investi un candidat de l’UTAC dans la circonscription. Elle espérait ainsi capter une partie de la gauche réformiste et modérée vers elle, ce qui restait tout de même assez inhabituel pour la femme de centre-droit qu’elle était.

Dans son village de Thollon-les-Ponts, 500 habitants, elle avait acquis une certaine notoriété avec sa campagne et son engagement politique. Beaucoup d’habitants soutenaient la démarche de « Chloé » qu’ils connaissaient depuis toujours. Cette-dernière avait demandé à quelques amis de repérer des électeurs indécis qu’elle pourrait aller tenter de convaincre dans la dernière ligne droite, à deux jours de l’élection. Elle avait obtenu une petite liste d’une dizaine de noms et elle souhaitait passer de temps avec chacun d’entre eux pour essayer de les convaincre. Elle regarda le premier nom, Gisèle Descôtes, qui habitait proche de la boulangerie dont elle s’était longtemps occupé avant de prendre sa retraite. Elle savait bien qui était Gisèle et se rappelait l’avoir entendu dire qu’elle votait à gauche depuis presque toujours. Elle alla sonner à la porte de Gisèle qui lui ouvrit et l’accueilla.


Oh ! Bonjour Chloé, je ne m’attendais pas à te voir, il me semble que tu as une campagne à mener, non ?

En effet Gisèle et c’est justement ça qui m’amène. On m’a fait part de tes hésitations pour dimanche alors je suis venue essayer de faire mon maximum pour te convaincre de voter pour moi.

Ah, je vois. Bon, et bien entre. Installons nous dans le salon pour discuter.

Les deux femmes s’installèrent sur deux fauteuils installés dans le salon du pavillon de Gisèle. Chloé reprit la parole.

Pour être franche, j’ai demandé à quelques amis dans le village de me rapporter ce qu’ils entendaient concernant les élections et de m’indiquer quels électeurs hésitaient encore pour dimanche dans le village, que je puisse essayer de les convaincre individuellement. Tu es la première que je vois aujourd’hui, il en reste neuf après toi. Te connaissant, j’imagine que tu réfléchis à voter pour l’union de la gauche ?

Oui, c’est vrai. Tu sais, je vote presque tout le temps à gauche. Et puis quand je vois le gouvernement actuel… J’ai vraiment envie de les dégager donc je pense voter pour ceux qui sont les mieux placés pour les battre. Mais bon, après, il y a toi. Tu es une fille du village, ça ferait parler de nous et on te connaît tous ici, tu es pleine de bonnes intentions et tu vas te battre pour le territoire si tu es élue. Mais en même temps tu restes membre d’un parti de centre-droit, c’est compliqué pour moi. Du coup, mon choix n’est pas encore fait. Je ne sais pas si je vais arriver à me décider avant d’être dans l’isoloir dimanche…

Tu sais, l’union de la gauche n’est pas si bien placée que ça pour renvoyer le député sortant de Leclerc. La dernière fois, l’Alternative a fait 45% dans toute la circonscription et les partis de gauche ont fait ensemble 30%. Ça va être très difficile pour eux de rattraper le retard, même si l’Alternative est en baisse. Moi, je suis pas favorite du tout mais je prends des voix des deux côtés, avec des gens plutôt de gauche comme toi et des électeurs plutôt au centre ou au centre-droit. Tu l’as dit, je suis une fille du coin et je pense que ça peut faire la différence, surtout que je commence à être un peu connue au niveau national grâce à ma candidature aux régionales. Moi je peux convaincre des électeurs, le candidat de la gauche, lui, aura bien plus de mal.

Oui mais tu sais Chloé, tu es quand même engagée dans un parti qui n’est pas du tout à gauche. Moi, j’ai pris des habitudes, je vote presque toujours pour le même bord politique, c’est difficile pour moi tu sais.

Je comprends bien, c’est difficile pour beaucoup de monde. Tu sais, on a formé une coalition pour oublier les histoires de gauche et de droite. Franchement, c’est important parfois mais il faut aussi se demander ce qui est le plus efficace pour changer les choses. Tu vois, je suis dans la même coalition que Christophe Gardet qui a été candidat LÉ à une présidentielle et il accepte de travailler avec des mouvements plus à gauche et plus à droite que le sien pour faire passer des lois importantes qui ont une incidence sur notre quotidien. Moi, je vais pas te dire que je suis de gauche, ce n’est pas vrai. Mais en tout cas, je veux bien travailler avec tout le monde pour changer vraiment les choses, surtout dans les territoires ruraux comme ici. Et puis, je te connais un peu, et je sais que tu n’es pas une révolutionnaire. Tu votes à gauche parce qu’ils défendent des pensions de retraite à un niveau élevé, parce qu’ils défendent les services publics, pas pour abolir le système capitaliste dans son ensemble. Pourtant, mon adversaire de la coalition de gauche, c’est ça son programme.

Tu exagères je pense. L’union des gauches, c’est surtout un programme commun. Quelle différence ça fait d’élire un candidat d’un parti de la coalition plutôt qu’un autre si ils défendent le même programme ?

Ça fait une énorme différence. L’UTAC ne peut pas raisonnablement croire en ce programme commun. Toute leur existence est basée sur une seule et unique chose : promouvoir la révolution et ne certainement pas faire changer les choses de l’intérieur. Ils sont opposés à toute réforme. D’ailleurs, quand une loi pour réformer la démocratie proposée par l’UDSR a été mise en place, l’UTAC s’est plaint et a déclaré encore une fois qu’on ne pouvait pas moraliser un système immoral et seulement avoir la révolution. Soit l’UTAC est sincère dans ses engagements et donc ses candidats ne croient pas du tout en un programme commun et en un engagement politique, soit ils racontent n’importe quoi depuis des années pour se faire connaître et obtenir des postes maintenant. Pour moi, ils ne sont pas dignes de confiance et puis, même si tu es d’accord avec le programme commun, tu te vois voter pour un révolutionnaire ? Quelqu’un qui croît qu’un député est totalement inutile, tu crois vraiment qu’il va venir sur le terrain toutes les semaines pour échanger avec les habitants et évoquer les solutions concrètes à mettre en place pour changer le quotidien. Non, certainement pas. Ce sera un député qui, soit passera son temps à promouvoir la révolution dans l’hémicycle, soit ne sera là que pour voter les mesures du programme commun. Je vis ici moi aussi et je veux un député de terrain qui s’inquiète de ce qui se passe dans sa circonscription. On a pas besoin d’un pantin juste pour aller voter des textes, on a besoin de députés qui s’engagent.

Et donc pour toi je dois renoncer à voter pour l’union de gauche juste parce qu’il y a un candidat UTAC dans ma circonscription et dans quelques autres ? Il y en a combien d’ailleurs ?

Dans tout le pays, ils sont 13. Mais tu sais, il n’y a pas qu’eux qui sont limites. Franchement, même toi qui vote à gauche, tu te rends bien compte que Julien Chastain est un criminel qui a fui son pays après avoir été condamné. Et pourtant, certains cadres de Kosmostaria, qui eux présentent 106 candidats dans le cadre de l’alliance, continuent de nous expliquer que Julien Chastain était un grand maire, malgré ce qu’il a fait. Moi, je trouve que leur alliance est très louche franchement entre l’UTAC et Kosmostaria. On peut aussi parler de Delagins qui a passé toute une campagne à dire qu’elle était ni de droite ni de gauche et qui se retrouve maintenant dans l’union de la gauche. C’est comme si je rejoignais l’union de la gauche : ça n’a pas de sens.

Oui, je vois ce que tu veux me dire. Bon, écoutes, je peux pas te dire que tu m’as totalement convaincue, ce n’est pas le cas. Je reste encore un peu sceptique mais je te promets d’y réfléchir et d’y penser très sérieusement pour faire mon choix pour dimanche.

C’est tout ce que je te demande, rien de plus. Merci de m’avoir accordé ce temps pour m’écouter.

Les deux femmes se levèrent des fauteuils pour se diriger vers la sortie.

C’est bien d’avoir des candidats qui se déplacent et prennent le temps d’échanger longuement avec les électeurs.

C’est bien d’avoir des candidats qui le font, c’est encore mieux si les députés le font aussi. Moi, en tout cas, je le ferai si je suis élue. En tout cas, merci encore de ton écoute et, si je devais ajouter un dernier conseil, ce serait de bien réfléchir à qui a vraiment travaillé pour les territoires ruraux comme notre village ces dernières-années.

Sois rassurée, je le prendrais en compte pour voter. En tout cas merci de ta visite Chloé et bonne chance pour dimanche !

La candidate quitta le pavillon de la retraitée et sortit de son sac à main sa liste de 10 noms et raya celui de Gisèle, avant de rejoindre la deuxième adresse.


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Chloé Besnard-Cordonnier
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dim. 23 oct. 2022 22:46

Dîner de la Fédération des Jeunes Chasseurs
Dimanche 23 octobre 207


La Fédération des Jeunes Chasseurs avait décidé d’organiser un de ses événements à Thollon-les-Ponts, le village natal et dans lequel résidait encore sa Présidente Chloé Besnard-Cordonnier. Dans la salle, une centaine d’adhérents de la région avaient  été invités au dîner, ainsi que quelques élus locaux, tous membres de VLR ou indépendants. Une fois le dîner achevé, la présidente de la FJC (et accessoirement conseillère régionale VLR de Choignaux) monta sur la petite scène où était installé un pupitre. Elle fut alors poliment applaudie par les convives qui commençaient leur digestion puis commença son discours qu’elle savait devoir être bref avant que les invités ne s’assoupissent.

Bonsoir à tous !

Un grand merci de vous êtres joints à nous ce soir à l’invitation de la FJC pour ce moment de convivialité dont nous sommes tous si friands. Parce que loin des caricatures faites par de nombreux politiques qui ne connaissent en fait pas la réalité des territoires ruraux, nous pouvons d’abord nous définir par cet esprit de camaraderie qui nous caractérise. Nous pouvons aussi nous définir par le rôle essentiel que nous jouons en matière de régulation de la biodiversité. Je me permets d’ailleurs de regretter que cet atout ne soit pas davantage utilisé par les pouvoirs publics. Je suis convaincue qu’il faut créer un statut de “chasseur régulateur” qui permettrait à des chasseurs d’être volontaires pour être sollicités par des communes pour intervenir pour réguler un gibier abondant et nuisible en dehors des périodes de chasse. Beaucoup d’entre nous serions prêts à nous montrer utile si nous en avions l’opportunité et je suis sûr que les pouvoirs publics devraient davantage nous écouter, même si ce n’est pas prêt d’arriver avec le gouvernement de citadins méprisants que nous avons actuellement.

Nous avons besoin que les chasseurs soient davantage écoutés et respectés dans notre pays. Notre rôle est de valoriser les pratiques de la chasse qui font en réalité partie de notre patrimoine à tous. Parce que quoi qu’il disent, et quel que soit le dégout que nous pouvons leur inspirer, nous défendons des pratiques qui ont fait notre patrimoine et ont façonné nos territoires. Nous défendons des pratiques qui font l’âme de notre pays et je suis d’ailleurs très déçue de voir que, dans l’élection présidentielle, peu de candidats sont véritablement prêts à s’engager pour la défense de nos traditions dont la chasse fait partie. Je suis désolée de parler aussi ouvertement de politique ce soir mais je crois que nous ne pourrons pas mener correctement notre bataille pour défendre la chasse si nous n’avons pas un réseau d’élus à tous les niveaux à nos côtés. Je me permets d’ailleurs de saluer la présence d’élus locaux de la région à nos côtés ce soir. Mais lorsque que je vois le casting de l’élection présidentielle, je ne vois que Jean-Philippe Bruguière pour se lever et défendre nos traditions et nos valeurs. J’en suis sincèrement la première désolée et j’espère que certains sauront se réveiller sur cet enjeu.

Mais en attendant, il n’y a que Jean-Philippe Bruguière et le parti qu’il a fondé dont j’ai l’honneur d’être membre qui prenne ces enjeux à coeur. Oui, c’est Viv(r)e la Ruralité qui propose de démocratiser l’accès à la chasse en rendant les permis de chasse plus accessibles, en les rendant totalement gratuits pour les moins de 25 ans et en définissant leur prix sur le niveau de revenus pour les autres. Oui, c’est Viv(r)e la Ruralité qui veut que davantage de jeunes puissent avoir accès à cette formidable activité en ouvrant le permis de chasse dès 12 ans. Je suis sincèrement triste que les autres formations politiques n’osent pas aller sur ce terrain pour défendre sincèrement la chasse qui fait la fierté de notre pays et de nos campagnes.

Car évidemment, ce n’est pas le coeur du propos mais je me permets de le rappeler, Viv(r)e la Ruralité est un parti qui s’engage pour l’égalité des territoires en voulant défendre l’accès au réseau de téléphonie mobile, en voulant investir dans les transports ici et en voulant garantir l’égalité de l’accès aux services publics. Alors c’est là encore malheureux mais il se trouve que seul Jean-Philippe Bruguière est extrêmement engagé dans cette bataille. Allez, soyons beaux joueurs et incluons Madame Morelli, élue elle aussi d’une circonscription rurale dont elle a courageusement défendu les intérêts face au gouvernement. Mais même le Parti Populaire a abandonné cette bataille, Pascal Zimmerman proposant d’envoyer de généreuses sommes réglées par le contribuable ostarien à des pays idyléniens. Il nous rappelle ainsi que, avant d’être un homme qui défend Ostaria d’abord et avant tout, il reste un élu d’une métropole qui méconnaît totalement la réalité des territoires ruraux au point de penser qu’il est plus utile de payer pour le développement de l’Idylénie que pour celui des campagnes ostariennes…

Alors je vais conclure pour que nous puissions finit agréablement notre soirée. Nous sommes un mouvement de 15 000 membres qui défend fermement l’accès à la chasse qui fait l’âme de notre pays. Ceux qui refusent de défendre cette tradition ou, pire, valent la réduire, s’opposent à ce qui a fait notre force ces dernières décennies. L’identité ostarienne ne peut pas être dissoute et nous nous battrons pour la conserver. Alors j’espère qu’aucune voix ne manquera pour Jean-Philippe Bruguière parmi notre Fédération, et plus globalement parmi les chasseurs ostariens. Il porte courageusement notre voix, nous devons lui donner ce que nous avons de plus précieux pour l’y aider : notre bulletin de vote !

Merci à tous ! Bonne fin de soirée !


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Chloé Besnard-Cordonnier
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lun. 7 nov. 2022 16:19

Candidate une seconde fois à la députation dans la 39ème circonscription de Choignaux, la conseillère régionale VLR et présidente de la Fédération des Jeunes Chasseurs, avait voulu organiser une petite réunion publique dans la salle des fêtes de son village natal dans lequel elle vivait toujours. Si elle savait que son village allait très majoritairement voter pour sa candidature, l’enjeu était évidemment de mobiliser les électeurs ailleurs dans la circonscription pour se donner une chance d’être élue ou, plus raisonnablement, de réaliser un score honorable qui lui permettrai de viser le siège pour la fois suivante.

Dans la salle des fêtes de Thollon-les-Ponts, près de 200 personnes s’étaient rassemblés, dont beaucoup de jeunes chasseurs. Un buffet avait été installé, permettant à de nombreuses personnes de se restaurer et d’échanger entre eux avant l’arrivée de la candidate. Cette-dernière fit son apparition sur scène, largement acclamée par ses sympathisants. Affichant un grand sourire, elle prit le micro pour s’adresser à ses soutiens.


Bonjour à tous !

Immense merci à vous d’être tous venus cet après-midi ! Vu que vous êtes plus nombreux que toute la population de Thollon-les-Ponts, je présume que beaucoup d’entre vous viennent de plus loin et je leur souhaite à tous la bienvenue dans ce magnifique village. Parce que pour moi, ce village, c’est plus que le coeur de mon engagement politique, c’est toute ma vie. Depuis des générations, ma famille a une exploitation agricole ici et je suis donc née dans ce village et j’y vis depuis toute petite. Et c’est probablement de cette expérience de vie que m’est venue cette envie de m’engager en politique pour changer les choses. Parce que nous ne sommes que les témoins trop privilégiés d’un pays à deux vitesses qui ne sert pas du tout de la même manière ceux qui vivent en zone rurale et ceux qui vivent dans les grandes métropoles. Dans les dernières années, une raison structurelle a expliqué ces disparités inacceptables. Ne nous voilons pas la face, nous avons eu ces dernières années un gouvernement de citadins. Tous les membres du gouvernement élus à l’Assemblée Nationale étaient élus dans des métropoles. Et nous ne pouvons donc pas être surpris de voir le gouvernement sur le point de faire adopter une hausse des taxes sur les automobilistes qui n’ont pas d’alternative. Et permettez moi de remercier aujourd’hui les députés de l’opposition qui se sont mobilisés pour sauver la loi sur les infrastructures numériques sur tout le territoire que le gouvernement espérait faire disparaitre en un claquement de doigts dans l’indifférence générale.

Le gouvernement Édouard a tellement été focalisé sur son objectif de servir les métropoles que plus de 48% des électeurs n’y vivant pas ont choisi Pascal Zimmerman au second tour de la présidentielle, alors même que ce dernier n’est quand même pas le plus rassembleur du lot. Le fait est que George Édouard se fiche copieusement d’obtenir ou non les voix des zones rurales. Il mise sur notre abstention, il mise sur un éparpillement de notre vote en différents partis pour pouvoir rafler suffisamment de sièges. Il mise sur notre incapacité à voir en face la réalité de la politique qu’il mène. Mais son pari est perdu d’avance. Nous ne sommes pas idiots. Nous ne sommes pas aveugles. Nous voyons quelle est leur politique, nous savons quel est leur bilan. Et nous allons clairement nous mobiliser pour les faire perdre et pour faire gagner un projet d’alternance pour le pays, un projet de droite qui défende la sécurité de tous, qui lutte contre l’immigration, qui soutienne la liberté de tous, qui défende nos traditions et, bien sûr, qui soutienne l’égalité des territoires et les zones rurales maltraitées par des décennies de politique, et cibles privilégiées du mépris du Président Édouard et de son gouvernement.

Avant de vous parler de la préservation de nos traditions qui me tient extrêmement à coeur, permettez-moi d’évoquer brièvement la situation à gauche. Lors de la dernière élection présidentielle, nous avons vu les communistes renoncer à leur proposition de sortie de l’UP pour soutenir la candidature de George Édouard, autoproclamée la plus phoécienne de toutes celles en lice. Par cette action, les communistes ont trahi leurs électeurs, ce qui ne fait que confirmer leur placement dans la droite ligne de l’héritage de Julien Chastain. Mais ils ont été bien récompensés de cette trahison en ne se voyant attribué que 38 circonscriptions dans leur accord avec l’UdG. Pour rappel, ils n’ont pas moins de 82 députés sortants ! Alors je pourrais saisir l’occasion pour dire combien George Édouard traite mal ses alliés, combien son attitude est révulsante. Mais quand on parle de communistes qui ne souhaitent que brader encore davantage nos libertés, une seule chose me vient en tête : bien fait pour eux ! Je n’ai aucune pitié pour ceux qui ont passé 4 ans à soutenir George Édouard dans sa politique anti-liberté, anti-zones rurales, pro-immigration et pro-matraquage fiscal de la classe moyenne. Pour sauver des places, ils ont concédé le chaos. À la fin, ils ont eu le chaos, mais pas la récompense qu’ils en attendaient !

Mais assez parlé de ceux qui sont responsables de la situation dramatique dans laquelle nous sommes. Parlons plutôt de comment en sortir. Dans cette campagne, l’ADN et VLR ont choisi de faire cause commune pour défendre un même programme pour les quatre ans à venir. Nous allons revenir en force au Parlement pour faire entendre la voix de nos territoires. Et dans nos territoires, nombreux sont ceux qui demandent à notre pays de réaffirmer son identité en défendant plus fièrement ses traditions. Si nous perdons nos traditions, nous perdons ce qui cimente notre pays. Si nous ne défendons pas nos traditions, nous perdrons ce qui fait la spécifié de notre nation et nous réunit en tant que peuple. Notre coalition veut défendre nos traditions avec une réelle ferveur et, au premier rang de ces traditions, il y a la chasse. Je pense que vous savez tous ici que je suis une chasseuse passionnée, à telle point que je présidente la Fédération des Jeunes Chasseurs dont je reconnais plusieurs visages aujourd’hui ! Je ne dis pas que le rôle du gouvernement est d’inciter massivement à la pratique de la chasse. Chacun est, heureusement, encore libre de choisir des loisirs. Même si soyons vigilants, si la gauche ne veut pas que vous puissiez choisir librement l’éducation de vos enfants, nous ne sommes jamais à l’abri ! Mais je crois que le gouvernement doit rendre cette pratique plus accessible à tous. Depuis des années, je défends au sein de la FJC et de VLR quelques mesures simples qui pourraient largement aider à rendre la pratique accessible. Je suis heureux qu’elles soient aujourd’hui prises en compte et soutenues par la coalition que nous formons avec l’ADN. D’abord, nous devons élargir l’accès à la pratique aux jeunes. Nous soutenons donc d’amener l’âge de passage du permis de chasse à 12 ans. Et plus généralement, nous voulons que les permis de chasse soit plus accessible à tous et que la chasse soit un loisir praticable par tous, sans condition de revenus. Nous voulons donc que le prix du permis de chasse soit gratuit pour les moins de 25 ans et indexé sur le revenu pour les autres. La chasse fait partie de nos traditions et nous devons aider ceux qui aimeraient la perpétuer mais ne le peuvent pas. Défendre nos traditions qui font notre fierté est une part essentielle du programme que porte notre coalition et sera une de mes premières priorités si vous m’envoyez à l’Assemblée !

Alors je suis très heureuse d’avoir pu commencer cette campagne ici, dans mon village natal entourée par de nombreux visages familiers. J’ai hâte de poursuivre ma campagne dans toute la circonscription pour rencontrer de nombreux électeurs et échanger avec eux sur les préoccupations qui sont les leurs et quelles sont nos solutions pour y répondre. Après 4 ans de chaos, d’atteintes aux libertés et de mépris pour nos territoires, il est plus que temps qu’une droite sérieuse, raisonnable et ambitieuse pour le pays revienne aux affaires pour plus de sécurité, moins d’immigration, plus de libertés individuelles et économiques et plus d’égalité entre les territoires. C’est le sens de notre engagement et j’espère que vous serez avec nous dans cette bataille !

Merci à tous !


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