Ancien Théâtre royal de Dusaux

[Damien Dumont]

Meeting de campagne
Dusaux, 3 mars 210

Alors que la campagne électorale entrer dans sa deuxième partie, la tête de liste de l'ADN Damien Dumont voulait marquer sa tournée électorale d'un grand meeting dans une ville symbolique comme celle de Dusaux. Cette ville fut une des premières ou l'UDP, ancêtre lointain de l'ADN, avait réussit à dépasser le seuil des 10% pour se qualifier au second tour.

Dumont était relativement confiant quant à la suite des événements, si arriver en tête semblait être chose complexe au vu de l'avance de l'UDG et de l'Alternative, il voulait soit faire de l'ADN un parti essentiel à la formation d'un gouvernement de droite soit la première force d’opposition. Pour le candidat il était invraisemblable que la gauche obtienne une majorité suffisante pour former un gouvernement.

C'est dans cet esprit que le candidat pris la parole.

Damien Dumont : Bonjour à tous,

Je suis très heureux de me tenir devant vous aujourd'hui dans ce lieu exceptionnel qu'est le Théâtre royal. Vous le savez peut-être, mais votre ville est un symbole et ma présence ici n'a rien d'un hasard ou d'une anecdote. En 184, il y a plus de 30 ans maintenant, une petite formation politique réussit une percée en grande pompe lors des élections municipales en se qualifiant au second tour dans une poignée de ville dont Dusaux, votre ville. Cette petite formation politique c'était l'Union de la Droite Populaire qui deviendra la Ligue Républicaine et finira par s'unir à la FRO et au RO pour former l'ADN que j'ai la fierté de représenter aujourd'hui. Que de chemin parcouru, que de temps passé mais dans le fond nos idées et nos convictions n'ont pas changés. Nous sommes toujours aussi profondément attachés à notre identité nationale et à notre pays. Si parfois nous avons pu connaitre des revers électorales nous nous sommes toujours accrochés et nous n'avons jamais cédés aux sirènes de l'abandon car nous savons qu'au bout de la route il y a quelques choses qui est plus important que tous le reste, la grandeur de notre pays.

Cette grandeur, ne soyons pas dupes, est aujourd'hui fragilisé par un pouvoir socialiste à la dérives qui n'a plus ni repère ni courage. Cette situation n'est pas acceptable, nous avons besoin d'un gouvernement légitime et fort pour mener enfin les politiques qu'Ostaria mérite. Alors, il est peu probable, au vu du mode de scrutin et de la composition politique, que l'ADN obtienne à elle seule une majorité absolu. Il faudra nécessairement négocier avec d'autres formations politiques de droite ou du centre capables de bon sens et de pragmatisme. Certaines alliances sont évidentes, je pense à nos amis de VLR qui sont crédités d'un score important dans les sondages et que je salue pour leur travail de terrain sérieux et appliqué. Pour ce qui est des autres formations politiques il faudra voir avec elles une fois les résultats publiés. Cette capacité au dialogue, contrairement à l'actuelle majorité, nous en sommes capables et c'est pour cela que nous devons être la force motrice du prochain gouvernement ostarien.

Mais pour gouverner correctement il faut un projet clair, il faut un cap déjà tracé qui nous assure une ligne de conduite une fois aux affaires. Nous avons déjà, dans cette campagne, fixés plusieurs grands projets que nous voulons mettre en place comme la politique fiscale, sociale, sécuritaire ou encore familiale mais aujourd'hui c'est d'un tout autre sujet dont j'aimerais m'entretenir avec vous. Ce sujet il est rarement évoqué et pourtant il est fondamental dans l'action politique. Ce sujet c'est l’aménagement du territoire. Il est vrai, je vous l'accorde volontiers, que dit comme ça cela laisse peu de place au rêve mais permettez moi de vous expliquer de quoi il en ressort exactement. Derrière l’aménagement du territoire se cache la politique de développement des services publics, de la construction des infrastructures, de la valorisation des différents territoires, de la politique agricole, de l'écologie et j'en passe. Voyez comme ce sujet est important et comprenez que notre gouvernement, si nous sommes élus, en fera une priorité.

La première grande proposition dans ce domaine concerne le monde agricole et paysan. Je ne veux pas couper l'herbe sous le pied de nos amis de chez VLR mais nous aussi, à l'ADN, nous avons toujours eu des propositions fortes en faveur des agriculteurs ostariens. Je souhaite aujourd'hui affirmer qu'il n'est plus question de laisser nos agriculteurs dans l'indifférence alors qu'ils sont les acteurs essentielles de notre indépendance alimentaire et donc ne notre souveraineté. Une Nation qui ne peut pas se nourrir seule n'est pas une nation d'avenir et c'est pourquoi il faudra se tenir au coté de nos agriculteurs. C'est pourquoi, nous proposons d'aider nos agriculteurs à acquérir des technologies modernes telles que des drones, de la télédétection et des capteurs qui pourront être utilisées pour surveiller les cultures et les sols, permettant de prendre des décisions plus éclairées et de maximiser les rendements. En plus de cela, nous permettrons aux agriculteurs de bénéficier de formations et de soutien gratuites destinées à améliorer leur capacité à gérer efficacement leurs cultures et leurs exploitations, ainsi que pour moderniser leurs connaissances en y apportant les nouvelles techniques et technologies.

De plus, il faudra garantir à nos agriculteurs, de même qu'aux habitants des zones rurales, des réseaux d’infrastructures accessibles et modernes. Que cela soit des hôpitaux, des écoles, une meilleures couvertures réseaux ou même plus simplement des routes et des lignes de chemins de fer, tout cela doit être développés grâce à un effort budgétaire de l'État. Il ne s'agit pas ici d'un cadeau fait par le gouvernement aux zones rurales mais d'une simple remise à niveau du à un sous-investissement chronique depuis de trop nombreuses années. D'ailleurs, ce manque d'investissement se fait tellement sentir qu'il y a même eu cette année une candidature indépendantiste chez vous, à Cavour. Je vais vous le dire, d'abord ça m'a fait rire et après je n'ai plus rigolé du tout. Si de tels formations politiques progressent dans notre pays cela montre bien un malaise qui se généralise et ce n'est pas l'action politique des socialistes qui va enrayer ce phénomène. J'aimerais vous dire une chose, à vous qui êtes tentée d'un vote indépendantiste : Accrochez vous. Notre pays est un beau pays, nous sommes une nation forte qui a su plusieurs fois guider le monde vers la liberté. Les différences entre Cavour, Orbône, Brifalle existent mais au final nous sommes tous liés par un socle de valeur et une histoire commune. L'incapacité du gouvernement actuelle à répondre à vos attentes est insupportable et je l'entend mais si vous votez vous pouvez faire changer les choses et renverser le cours des choses.

Dans cette même optique de se préoccuper de nos territoires ruraux, une autre priorité sera de renforcer les moyens alloués aux communes rurales trop souvent dans l'incapacité financière de mener à bien des projets nécessaires à l'attractivité de leurs communes. Nous ne pouvons laisser des milliers de maires dans une incapacité à agir pour cause de problèmes de denier alors qu'il y a tant de beaux projets qui mériteraient de voir le jour un peu partout en Ostaria.

Vous l'aurez compris, nous souhaitons mettre en place une politique ambitieuse en faveur de notre ruralité. Les grands oubliés de la république que sont les habitants de la campagne et des villes moyennes seront bientôt au centre des préoccupations politiques et cela si vous votez pour la liste ADN dimanche. Je crois en notre capacité à gagner et à enfin faire changer les choses dans ce pays ! Je crois en notre capacité à reprendre la main sur la politique nationale et à le réformer en votre faveur ! Alors maintenant en avant !

Vive la République, et vive Ostaria !

[Elia Orsini]

EL : 210

Je suis ici aujourd'hui pour vous parler de la justice sociale et fiscale pour les plus démunis. Dans notre société, il y a des personnes qui luttent pour joindre les deux bouts, qui ont du mal à accéder à des soins de santé et à l'éducation, et qui n'ont pas les mêmes chances que les autres. Cela ne devrait pas être le cas. Nous avons le devoir de garantir que tous les citoyens, quel que soit leur statut socio-économique, aient un accès égal aux ressources dont ils ont besoin pour vivre une vie saine, heureuse et productive.

La justice sociale et fiscale est essentielle pour atteindre cet objectif. Nous devons mettre en place des politiques publiques qui réduisent les inégalités et garantissent un partage équitable des ressources. Cela peut inclure des politiques fiscales plus justes, avec une imposition progressive qui demande davantage aux plus riches pour soutenir les plus démunis. Cela peut également inclure des programmes de protection sociale, tels que des allocations familiales, des soins de santé et une éducation accessible pour tous, afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte. De plus, nous devons nous assurer que les entreprises paient leur juste part d'impôts et que les grandes fortunes contribuent à la société de manière équitable. Nous ne pouvons pas accepter une situation où les plus riches sont autorisés à accumuler des richesses sans payer leur juste part, tandis que les plus démunis sont contraints de lutter pour survivre. Enfin, nous devons reconnaître que la justice sociale et fiscale est une responsabilité collective. Cela signifie que chaque individu doit jouer son rôle dans la construction d'une société plus juste et plus équitable. Nous devons faire pression sur nos gouvernements pour qu'ils prennent des mesures en faveur de la justice sociale et fiscale, mais nous devons également agir en tant qu'individus pour soutenir les communautés les plus vulnérables.

En conclusion, la justice sociale et fiscale est essentielle pour garantir une société plus juste et plus équitable pour tous. Nous devons mettre en place des politiques publiques qui réduisent les inégalités, protègent les plus démunis, et garantissent un partage équitable des ressources. Nous avons tous un rôle à jouer dans la construction d'une société plus juste et plus équitable, et nous devons travailler ensemble pour atteindre cet objectif.

C'est d'ailleurs pourquoi le recours à l'indépendance pour mener des politiques sur la justice sociale et fiscale adaptées à notre territoire est impératif. En tant que nation, nous avons le devoir de protéger nos citoyens et de garantir que chacun d'entre eux ait accès à des soins de santé, à l'éducation et à une qualité de vie décente. Cependant, pour atteindre cet objectif, nous devons avoir le pouvoir de mettre en place des politiques fiscales et sociales qui correspondent aux besoins de notre territoire. Actuellement, nous sommes soumis à des politiques nationales qui ne tiennent pas compte des spécificités de notre région et qui ne répondent pas toujours aux besoins de nos citoyens.

En devenant indépendants, nous serions en mesure de mettre en place des politiques fiscales et sociales adaptées à nos besoins. Nous pourrions mettre en place une imposition progressive qui permettrait de collecter plus d'argent auprès des plus riches pour soutenir les plus démunis, et nous pourrions également investir dans des programmes de protection sociale, tels que des allocations familiales, des soins de santé et une éducation accessible pour tous. De plus, en étant indépendants, nous pourrions mettre en place des mesures de lutte contre la fraude fiscale et les pratiques fiscales abusives. Nous pourrions adopter des lois plus strictes pour empêcher les entreprises de contourner les impôts, et nous pourrions également renforcer les mécanismes de contrôle pour garantir que toutes les entreprises paient leur juste part. Enfin, en étant indépendants, nous aurions la possibilité de construire une société plus juste et plus équitable pour tous nos citoyens. Nous pourrions mettre en place des politiques qui encouragent l'investissement dans notre économie locale, créent des emplois et stimulent la croissance. Nous pourrions également adopter des politiques environnementales plus strictes qui protègent notre territoire et garantissent un avenir durable pour les générations à venir.

En conclusion, être indépendant est essentiel pour mener des politiques sur la justice sociale et fiscale adaptées à notre territoire. Nous avons besoin de politiques fiscales et sociales qui tiennent compte des besoins de notre région et de nos citoyens, et nous devons avoir le pouvoir de lutter contre la fraude fiscale et les pratiques fiscales abusives. En devenant indépendants, nous pourrons construire une société plus juste et plus équitable pour tous.

Vive l'indépendance !
Vive Cavour !

[Elia Orsini]

Mes chers amis, aujourd'hui, je me tiens devant vous en tant que candidate non pas pour la présidence de la République Ostarienne. Mais pour ce qui sera demain la présidence de la République Cavouroise. Toutefois, pour que ce projet de République indépendante et souveraine voit le jour, nous devons pouvoir compter sur des entreprises dynamiques et en capacité de rivaliser dans la mondialisation. Je porte la vision d'un avenir prospère pour notre île, en mettant l'accent sur l'indépendance et les avantages qu'elle offre aux entreprises locales.

Nous vivons à une époque où l'économie mondiale est de plus en plus interconnectée. Les échanges commerciaux transfrontaliers et les partenariats internationaux sont devenus monnaie courante. Bien que ces liens soient importants pour le développement économique, il est crucial de ne pas négliger les avantages d'une économie locale forte et indépendante pour continuer de promouvoir l'entreprenariat et en encourageant cela dès le plus jeune âge avec des accompagnements possibles dès le lycée. L'indépendance économique de Cavour signifie pour moi que nous encourageons et soutiendrons nos propres entreprises locales plutôt que celle du voisin. Nous valoriserons nos produits et services, crérons des emplois sur notre territoire et stimulerons la croissance économique de notre pays. Cela profitera non seulement aux entrepreneurs et aux travailleurs locaux, mais également à l'ensemble de notre société.

L'un des principaux avantages de l'indépendance de Cavour pour les entreprises locales est la préservation de notre identité culturelle et de nos traditions uniques. En favorisant nos produits locaux, nous préserverons nos savoir-faire traditionnels, notre artisanat et notre patrimoine culturel. Cela nous permettra de transmettre ces richesses à nos générations futures et de préserver notre héritage unique qui fait que nous sommes uniques et que nous formons un peuple uni. L'indépendance économique renforcera la résilience de notre pays face aux chocs économiques mondiaux qui sont à prévoir dans les prochaines années. En nous appuyant sur nos propres ressources et en développant notre capacités industrielles, nous sommes mieux préparés à faire face aux fluctuations des marchés internationaux. Nous réduirons notre dépendance à l'égard des importations massives et nous protégerons ainsi notre économie locale des turbulences extérieures.

En soutenant les entreprises locales, nous encourageons également l'innovation et la créativité. Les entrepreneurs locaux sont souvent plus enclins à prendre des risques et à proposer des idées novatrices. En les soutenant financièrement et en créant un environnement favorable à l'entrepreneuriat, nous favoriserons la création d'emplois de qualité, l'émergence de nouvelles technologies et l'épanouissement de secteurs d'activité stratégiques pour notre pays. L'indépendance économique ne signifie pas pour autant l'isolement de notre pays sur la scène internationale. Bien au contraire, nous encouragerons les partenariats et les échanges commerciaux avec d'autres nations voisines. Cependant, nous chercherons à établir des relations équitables et bénéfiques, où Cavour est respectée en tant que partenaire égal. Nous ne nous soumettrons pas à des accords préjudiciables à notre économie ou qui compromettraient notre souveraineté. L'indépendance économique de Cavour nous donne la liberté de prendre des décisions qui correspondent à nos intérêts nationaux et à ceux de nos citoyens. Nous pouvons mettre en place des politiques fiscales et réglementaires adaptées à nos besoins spécifiques. Nous pouvons favoriser l'investissement dans nos secteurs stratégiques et soutenir les entreprises locales qui créent de l’emploi.

L’indépendance de Cavour n’est en rien une prison ou un futur régime anti démocratique comme souhaite pourtant vous le faire croire Monsieur Pelichon. Le projet que je porte devant vous est un projet de rassemblement d’un peuple sensible à ces traditions et à son indépendance. Un peuple qui, j’en suis convaincue, prendra dès demain en main son avenir en votant massivement en ma faveur.

Vive l’indépendance !
Vive Cavour !

[Eugénie Deschanels]

Meeting de campagne
Dusaux, 9 octobre 218

La campagne électorale venait à peine de débuter que l'ADN voulait déjà imposer son rythme dans les esprits et sur le terrain. Eugénie Deschanels, ancienne ministre et candidate à la présidentielle voulait porter la campagne à Cavour ou le risque séparatiste était présent et alimenté par une gauche et une extrême gauche complice. C'est donc à Dusaux, que l'ADN avait réussi à conquérir il y a 4 ans, que la maire de Londal réunit des sympathisants et curieux pour un grand meeting retransmit sur les réseaux sociaux et les chaînes TV locale.

Les récents sondages plaçant l'ADN et l'UDG au coude à coude était un facteur de motivation pour les militants de l'ADN, c'est pourquoi la salle fut très vite remplie et l'ambiance bouillante.

Le premier à prendre la parole fut le maire de Dusaux, Jean Culer, qui fit un rapide bilan de son action avant de faire applaudir Eugénie Deschanels. Celle-ci rentra sous les applaudissements, elle se saisit du micro et pris la parole.



Eugénie Deschanels : Bonjour à tous et à toutes !

Merci beaucoup à toi Jean pour ton action salvatrice ici à Dusaux et bon courage pour ta campagne de réélection même si je sais que tu n'en a pas besoin ! Je le sais car quand je vois l'ambiance et la motivation des militants de notre parti dans ta ville je me rend compte que rien ne peut vous arrêter, ni la gauche, ni les séparatistes !

La foule siffla quand Deschanels évoqua la gauche et le parti séparatiste qui souhaitait l'indépendance de Cavour du reste d'Ostaria.

Ce genre de discours, que tiennent désormais tout un pan de l'offre politique dans votre région, visant à affaiblir la république et l'autorité de l'État est dangereux. Il s'agit d'un affront à notre histoire et à notre unité commune. Cavour est une magnifique région, dont les habitants sont enracinés mais ce n'est pas pour autant qu'il s'agit d'une nation à part entière. Quand je vous vois, je vois d'abord des ostariens et des ostariennes qui sont fière de l'être et qui ont envies de le rester. Mais pour être fière de sa nation, il faut encore qu'elle se montre à la hauteur des espérances du peuple qui la compose. Et l'État, dirigé par un gouvernement socialo-vakémiste, actuellement fait tout pour réduire en miette notre culture et notre identité commune. Mais, ce n'est pas une fatalité, nous pouvons renverser la vapeur et remettre Ostaria en ordre !

Cet ordre que nous voulons restaurer est un ordre républicain, un ordre qui ne verse pas dans l'autoritarisme mais dans l'autorité. Nous voulons que les ostariens marchent la tête haute dans leur pays, que les mères de famille n'est plus peur le soir quand leurs enfants sont en ville, que les professeurs puissent parler de tous les sujets sans se faire agresser par leurs élèves. Toutes ces situations ne sont pas acceptables dans un pays qui se prétend puissance mondiale. Ce que l'ADN vous propose, c'est la sécurité partout et tout le temps !

Et pour se faire il faut déjà dresser les causes de cette insécurité et de ce sentiment de peur chez beaucoup de nos concitoyens. Le principal responsable de ces problèmes c'est la division de notre nation en communauté distincte. Ce communautarisme est liée à la fois à l'immigration de masse et aux discours séparatistes. Ce sont les deux faces d'une même pièces. Cependant, il est évident que là ou nous devons combattre les séparatistes c'est sur le plan du débat et des idées alors que l'immigration de masse ne peut se résoudre que par l'action efficace et ménagement de l'État. Sur l'immigration la position de l'ADN est simple, nous prônons le retour d'une sélection à l'entrée de notre territoire et une application stricte de la loi concernant les clandestins sur notre sol. Bien sur notre projet n'est pas l'immigration zero, il ne s'agit pas de refuser toutes les personnes faisant la demande de rejoindre le territoire ostarien mais nous devons trier sur le volet les personnes souhaitant nous rejoindre. Il ne viendrait à personne l'idée de laisser la porte de sa maison ouverte à tous les habitants du quartier alors même que les habitants de cette maison n'ont déjà pas de quoi vivre correctement.

Mais, en plus de ces mesures il faut mettre en place une réforme symbolique et particulièrement efficace, celle de l'abolition du droit du sol pour ne faire jouer uniquement que le droit du sang comme acquisition automatique de la nationalité ostarienne. Si vous souhaitez acquérir la nationalité ostarienne il vous faut répondre aux critères fixés par la loi, le simple fait d'être né sur notre sol ne vous donne aucun droit d'office. Cela ne veut pas dire que nous souhaitons fermer complètement la nationalité ostarienne mais nous considérons que pour l’acquérir il faut prouver que l'on aime cette nation, que l'on a envie de rejoindre la communauté qui l'a compose et qu'on a parfaitement intégrer sa culture. Il s'agit simplement d'une mesure de bon sens et de logique.

Une fois le problème de l'immigration massive résolu il faudra s'attaquer à la délinquance qui sévit aussi bien dans les grandes villes que dans nos territoires ruraux. Pour se faire il n'y a pas 200 solutions, il faut renforcer notre force de police pour lui permettre de se projeter partout sur notre territoire. Il faut également former plus et mieux nos agents afin qu'il soit parfaitement adapté à leurs missions sur le terrain. Enfin, il faut que les policiers et les gendarmes se sentent soutenus par les autorités et c'est pourquoi nous ferons adopter une loi visant à donner aux forces de l'ordre une présomption de légitime défense en cas de procès.

Voyez, l'ADN est clairement en capacité d'offrir à la nation un projet pour réformer ce pays et redonner de l'espoir à tous nos concitoyens. Ostaria est toujours une grande nation, elle dispose encore des moyens d'agir en faveur de la défense de son peuple alors n'hésitez pas à vous engager en sa faveur en votant pour notre liste et notre programme !

Vive la République, et vive Ostaria !

[Elia Orsini]

Bonjour à tous !

Je suis très heureuse d'être présente ce matin à Dusaux pour mon dernier meeting de cette campagne des élections générales. Cette campagne a été la preuve que notre message commence à faire peur certaines personnes. Jamais dans une élection nous n'avions vu autant de personnalité politique sur notre île pour faire campagne. Voici le meilleur symptôme de notre montée en puissance. Car oui, ils ne vous le diront jamais mais c'est bien parce que nous sommes en forte progression dans les enquêtes d'opinions qu'ils se sentent obliger de venir ici tenter de discréditer notre discours. Nous sommes face à des pratiques de politiciens peureux face à la volonté du peuple. Le moment est important pour Cavour. Il est important car lors de ces élections générales nous avons l'opportunité de faire grossir notre groupe au conseil régional ainsi qu'à l'Assemblée Nationale. Mais nous avons également l'opportunité de remporter une mairie. Cette mairie ce n'est pas n'importe laquelle, c'est celle de Dusaux ! Avec plus de 16 % des voix lors des élections générales de 214, la ville de Dusaux est de loin la ville qui a le plus massivement voté en faveur du FLC. Cette mobilisation extraordinaire nous a permis de devenir une force politique incontournable dans le conseil municipal. Je compte sur votre mobilisation et sur votre enthousiasme pour faire gagner le candidat du FLC dans votre ville.

Notre culture est le témoignage de milliers d'années de civilisations qui se sont succéder sur cette île. Chacune avait son histoire, ces traditions et donc sa culture. Pourtant, nous retrouvons au fil des années un dénominateur commun, celui de la transmissions d'une langue et d'une façon de vivre à la Cavouroise. Cette culture est aujourd'hui en grande menace par l'uniformisation de notre pays. Sous couvert d'unité, certains politiciens cherchent en réalité supprimer les cultures, les langues et les traditions régionales pour former une seule et unique culture, une seul langue et une seule tradition. Ce projet est en réalité une vaste folie car elle coupe un lien fort que chacun a avec sa terre et ces ancêtres qui eux se sont battu pour garder leur identité. En tant que mère, je souhaite léguer à mes enfants une île sur laquelle on a le droit de parler Cavourois plutôt qu'Ostarien. Une île sur laquelle il est possible de visiter de nombreux musée sur l'histoire de Cavour et non pas sur l'histoire d'Ostaria dans sa globalité. Une île sur laquelle ils pourront vivre et faire perpétuer des tradition millénaires qui font que nous sommes un peuple spécial et unique. On nous a enseigner dans les écoles Ostarienne d'avoir honte de nos différences et de nos cultures régionale. C'est une grave erreur de la part de ces enseignants. Nous ne devons jamais avoir honte de ce que nous sommes.

En votant et en faisant voter pour les candidats du FLC, vous vous assurez que plus jamais vos enfants n'est honte de leur différence régional. Vous votez également pour que Cavour devienne un Etat souverain et indépendant au sein duquel les lois seront davantage adaptées aux réalités de notre île. L'indépendantisme n'est peut-être qu'au stade de l'idéal mais il deviendra prochainement une réalité effective de part votre forte mobilisation lors de ces échéances électorale. Je compte sur vous, allez votez !

[Neal Evans]

Neal Evans arriva sur scène sous les applaudissements. Il succédait au parti indépendantiste de Cavour et nombreux étaient ceux qui ne voulaient pas de cette autonomie.

Mes chers concitoyens,

Je voulais aujourd’hui vous parler des forces culturelles qui composent notre belle région. Il y a quelques heures, on vous parlait ici même de vouloir rendre Cavour indépendante. Il est évident que ce soir, je ne peux que m’opposer à cette idée. Nous sommes particulièrement attaché, à l’ADN, à notre belle république d’ostaria, composée de ces multiples cultures et régions différentes. C’est ça qui fait la force de notre nation.

Cependant, je suis d’accord sur un point. Il ne faut pas que la culture de Cavour disparaisse au profit d’une uniformisation des éléments. Je considère que la République est plus forte par ses différences que par ses similitudes. Ainsi, plus que jamais, je souhaite que notre région se tarisse de son bagage culturel au niveau politique.

En tant que Président de région, je souhaite ainsi rendre la langue de notre belle région accessible évidemment à tout les niveaux. Il ne faut pas oublier que c’est une richesse inestimable qui fait partie de notre quotidien.

Je souhaite également redonner une place à l’histoire de notre région et ceci est évidemment indispensable pour que chacun d’entre nous comprenne sa région et son environnement dans lequel nous évoluons.

Nous devons être fiers de Cavour. Mais je vous le dit, si indépendance il y avait, nous n’aurions ni les finances ni la capacité de nous auto gérer et nous irions droit dans le mur. Oui Cavour est forte, oui Cavour est belle mais Non Cavour n’a pas cette capacité d’autonomie. Si Cavour est si forte et si belle, c’est aussi parce qu’elle fait partie d’un tout: notre belle République D’Ostaria.
Je suis convaincu que nous devons dialoguer ensemble avec les indépendantistes pour parvenir à plus d’autonomie de certains secteurs, à amener plus de richesse encore de Cavour au sein de la société et du monde politique tout en restant dans la réalité des choses.

Mes chers concitoyens, ne tombez pas dans le piège que certains vous tendent. Être fier de sa région, c’est aussi être fier de son pays.
Pour Cavour, pour la République, pour Ostaria, un seul choix. Votre ADN!

Vive Cavour, vive la république et vive Ostaria !

Sous les applaudissements Neal entama l’hymne du pays alors que derrière lui se trouvaient également les drapeaux de la région. La main sur le cœur et fier, il descendit ensuite à la rencontre des citoyens.

[Elia Orsini]

Mes chers concitoyens Cavourois,

Je suis très heureuse d'être présente ce soir à Dusaux pour mon premier meeting de cette campagne. Comme vous le savez, ma candidature est la plus atypique de toutes les candidatures encore une fois présente. J'assume avec clarté ma volonté de ne pas devenir la prochaine Présidente de la République. Je préfère concourir à la prochaine présidentielle Cavouroise lorsque nous aurons pris notre indépendance. J'ai conscience que l'indépendance qui est notre idéal est en réalité un long chemin qui nous sera fastidieux de longer. A vouloir nous précipiter dans cette quête nous ne ferons que nous élancer avec force dans l'échec. Ce n'est pas ce que je veux pour notre jolie mouvement. Nous devons avancer étape par étape pour au final prononcer un divorce sans amertume et sans esprit revanchard.

Notre seule façon d'y parvenir et de mener une vaste politique en Ostaria, partout en Ostaria, pour défendre les cultures, les traditions et les langues régionales. Depuis la disparition de VLR qui a dissout ces valeurs pour combler son ambition, nous demeurons le seul parti de a défendre les intérêts des territoires face à un Etat centralisé à Lunont. Dans cette campagne, je veux me faire la porte étendard de tout les Ostariens qui veulent défendre dans leur région leur culture et leur tradition. Il n'est pas un gros mot ou une idéologie séparatiste comme certains l'affirment que de vouloir défendre notre patrimoine. Dans de nombreux pays dans le monde, les régions possèdent de grandes capacités et un champ de compétence très large pour adapter la législation au contexte territoriale dans lequel ils se trouvent. Est-ce pour autant que ces Etats ont des partis indépendantistes dans chaque région ? Absolument pas !

Nous devons travailler collectivement à la création d'un système sur la base de ce que font nos voisins en Fédération-Unis ou bien au Saphyr avec des régions aux compétences larges qui peuvent adapter leur réponse politique en fonction des contexte parfois radicalement différent d'une région à une autre. Est-ce qu'à Cavour nous avons les mêmes problèmes de sécurité qu'en Orbône ? Avons-nous a Cavour les mêmes besoins en politique agricole qu'à Choignaux ? Est-ce que la région de Brifalle a réellement besoin d'une grande politique sur le développement de la pêche comme notre île en a besoin ? Non plus ! Ces multiples différences font que des politiques communes sont trop lourdes pour des régions qui n'en ont pas besoin et parfois trop légère pour des régions qui en ont réellement besoin. Au final, les politiques nationales sont soit inadaptés, soit inefficaces.

Pour avancer dans ce nouveau siècle, nous devons être en capacité de moderniser le fonctionnement de notre Etat en le rendant davantage efficace et capable d'apporter des réponses ciblées à des problématiques parfois très précise qu'un niveau national ne peut pas prendre en charge. Dans cette campagne, je ne suis pas en mesure de l'emporter, mais vous êtes en mesure d'envoyer un message fort aux autres candidats pour leur dire qu'il est temps de changer en profondeur notre pays et son fonctionnement. EN votant pour ma candidature lors du premier tour, vous faites entendre votre voix en faveur d'un projet novateur et unique. En me soutenant au premier tour, vous êtes en mesure de mettre la pression sur les deux candidats qui seront au second tour pour les alerter sur ces changements nécessaires pour le bon fonctionnement de notre société. Demain, j'ai besoin de votre soutien et de votre vote pour à nouveau faire triompher nos idées.

[Marie-Claire d'Esquincourt]

La candidate à la mairie de Dusaux, Marie-Claire d'Esquincourt, était une novice en la matière. Évidemment, en qualité d'éditrice, elle avait déjà apporté son soutien à de nombreux journaux de droite et avait une petite influence sur les thématiques que pouvaient aborder certains hebdomadaires. Mais jamais, du haut de ses 32 ans, elle n’avait participé directement à une campagne électorale. C’était donc pour elle un saut dans le vide, bien que de nombreux appuis et conseils lui avaient été donnés par des députés et élus locaux de l’ADN. Ainsi, pour préparer ce meeting elle avait participé à celui de Pedur quelques jours plus tôt.

Dusaux était une ville importante pour l’ADN, la conserver face aux indépendantistes cavourois et à la gauche était une des priorités pour la direction du parti de droite. La pression était donc importante sur les épaules de la jeune candidate mais elle était confiante et savait qu’elle était à la hauteur pour conserver ce fief. Populaire auprès des militants de la ville, elle avait pu compter sur un soutien dès le début de la campagne et de nombreux tractages et collages avaient déjà été organisés dans la ville.

Le premier meeting de la candidate aura donc lieu dans l’ancien théâtre royal de Dusaux, idéal pour accueillir de nombreux supporters et marquer les esprits. La salle fut rapidement remplie par les militants et sympathisants, la jeunesse de la candidate plaisant aux nombreux jeunes de l’ADN.

Le premier à prendre la parole fut le député et président de la région Brifalle Achille Durant. Celui-ci avait fait le déplacement pour soutenir la candidate.

Achille Durant : Merci à tous !

Vous savez j’aime ma région mais je ne louperais pour rien au monde de venir ici à Cavour, dans cette belle ville de Dusaux pour soutenir notre candidate madame d'Esquincourt ! Alors, j’ai accepté de venir faire la première partie de son meeting car je crois sincèrement que nous avons en face de nous une candidate d'exception qui représente l’avenir de notre formation politique. J’aurais bien aimé qu’elle soit originaire de Brifalle, mais malheureusement ce n’est pas le cas alors profitez d’avoir cette chance !

Mais, je suis ici aussi pour vous parler de politique. Ainsi, vous le savez, je suis député à l’Assemblée nationale depuis de nombreuses années mais ce que nous avons vécu ces quatres dernières années relève presque du jamais vu. Nous avions une majorité de gauche soutenue par des partis divers et variés allant des centristes, aux indépendantistes, à l’extrême gauche vakémiste et même à l'extrême droite. Et bien, vous n’allez pas être étonné si je vous dis que cette législature a été pour le gouvernement Delagin notamment un échec. Leurs textes ont pour beaucoup été retoqués, ce qui constitue en soit une bonne nouvelle.

Aujourd’hui pourtant, une partie de ce qui constitue l'échec du gouvernement Delagin a fusionné dans une coalition avec un nom incompréhensible, personnellement je les appels les illuminées. Bien qu’ils ne soient pas tous dotés de la lumière à tous les étages. Ce regroupement hétéroclite ferait presque rire s’il ne permettait pas au FLC de prendre le pouvoir au sein de votre région. Ce parti, qui est fondamentalement séparatiste va être soutenu de bon cœur par madame Delagin et ses alliés ainsi que par la gauche. Ainsi, il est nécessaire pour nous, qui sommes attachés à l'appartenance de Cavour à la république ostarienne de nous mobiliser massivement pour empêcher le FLC de prendre le pouvoir en notre région. Entre madame Osrini et ses délires de fanatiques et notre Marie-Claire il n’y a pas photo, l’une porte en elle la haine d’Ostaria, l’autre la volonté de voir progresser le pays et Cavour dans un avenir prospère et commun.

Alors je lui passe la parole et je vous demande un tonnerre d'applaudissements !

La candidate monta sur scène sous les applaudissements et serra la main à Achille Durant en affichant un grand sourire pour montrer son contentement.

Marie-Claire d'Esquincourt : Merci à toi Achille et merci à vous tous de me faire cet accueil !

Vous n’imaginez pas le plaisir que j’ai de me présenter aujourd’hui pour la première fois afin de vous représenter. Je ne vais pas revenir sur les propos liminaires de monsieur le député Durant, mais simplement j’aimerais vous redire que nous ne pouvons pas laisser les indépendantistes soutenus par la gauche et l’extrême gauche diriger notre région. Cavour mérite infiniment mieux que cette clique électorale que constitue les illuminées et les écosocialistes. Les promesses faciles et populiste ne permettront jamais à notre région de devenir prospère, l’avenir de Cavour se conjugue à l’ostarienne et inversement !
Mais, ne pas vouloir l’indépendance ou une autonomie élargie ne signifie ne pas vouloir de décentralisation. Tout au contraire, à l’ADN nous pensons qu’il est essentiel pour le bon fonctionnement des institutions que les collectivités territoriales puissent agir avec plus de liberté et disposer également de plus de compétences. C’est pourquoi nous mènerons une politique, avec nos alliés, de délégations de compétences en matière de transport, de services publiques et de sécurité. Nous pensons, par exemple, que les mairies devraient pouvoir choisir le nombre de logements sociaux qui devront être construits dans la ville. La politique du logement est une politique qui doit se mener à l'échelon local, en prenant en compte les réalités socio-économiques du territoire.

De plus cette politique de décentralisation permettra de soulager l'administration étatique et donc de faire des économies structurelles. Cela s’ancre donc aussi dans la logique de l’ADN d’avoir une maîtrise à long terme des dépenses et de repenser ceux-ci dans une logique de performance des finances publiques. Ainsi, en étant plus performant et en délégants d’avantages nous pourrons non-remplacé d’ici à 226, 40 000 postes de fonctionnaires. Les économies faites par cette baisse du nombre de postes de fonctionnaire permettra de mener une politique de baisse de la fiscalité.

En effet, nous souhaitons baisser les impôts comme nous l’avons fait il y a 8 ans grâce à l’action de monsieur Dumont qui était alors ministre de l’économie et des finances. Cette réforme du code de l’économie devra être ambitieuse et poser les bases d’une fiscalité nouvelle. Nous baisserons donc le nombre de tranches à la fois de l'impôt sur les sociétés mais aussi de celui sur les revenus. Dans les deux cas, le nombre de tranches sera limité à 5 et le taux d’imposition maximum sera plafonné à 45%. Nous sommes aujourd’hui les seuls à proposer cette révolution fiscale, à côté des formations politiques comme le Parti Populaire s'accommodent plutôt bien du socialisme étatique dans lequel nous vivons et qui fait tant souffrir notre économie au profit d’un État toujours plus omniprésent et omnipotent.

Cette baisse, cependant, devra être accompagnée de mesures afin de limiter les dépenses publiques. En effet, nous voulons que l’équilibre des finances publiques deviennent une règle budgétaire et non un simple principe que personne ne respecte jamais. Les hommes et les femmes politiques sont aussi les comptables des finances de l’État et des collectivités. Nous ne pouvons nous permettre de léguer à nos enfants une dette publique excessive. Ainsi, pour maintenir cet équilibre nous entamerons une politique de baisse progressive des allocations chômage. Nous ne voulons pas taxer le travail, quand nous pouvons économiser sur l’inactivité. Ainsi, les demandeurs d’emplois recevront 1000 O$ta par mois pendant 2 ans, après quoi cette allocation baissera de 200 O$ta tous les 6 mois. Cependant, un demandeur d’emploi recevra une allocation minimum de 400 O$ta. J'entend déjà les socialistes hurler en l'écoutant mais qu’ils économisent leurs cordes vocales car ils auront beau crier je ne m'arrêterais jamais de dire la vérité !

Je vous ai dit que je préférais le travail à l’inactivité, et bien cela est vrai et je persiste en disant qu’aujourd’hui dans notre pays on ne travaille pas assez. Quand je vois les propositions de certains partis politiques je dois vous dire que je suis troublée, comment pouvons nous imaginer vouloir distribuer tant de richesse au peuple sans lui demander un effort ? Moi je veux que les ostariens travaillent plus, pour qu’au final ils gagnent plus. C’est pourquoi nous allons augmenter le temps de travail maximum à 37 heures hebdomadaires sans toucher au salaire minimum horaire. Ainsi, le gain en pouvoir d’achat sera tout de suite perceptible sur la fiche de paye, surtout que nous aurons baissé en amont l’impôt sur le revenu.

Enfin, j’aimerais dire quelques mots sur notre conception de l’État. Nous ne voulons pas sa disparition mais que celui-ci redevienne un acteur du régalien, que les dépenses et les investissements soient centrés d’abord sur la sécurité, la justice, la défense, la diplomatie et tout ce qui permet de protéger et de garantir le bon fonctionnement de notre nation. Et pour cela il faut aussi réformer nos services publics avec un principe fondamental, celui de son bon fonctionnement. Et pour cela, nous proposons d’étendre l’article 900-5 du code du travail afin d’interdire le droit de grève dans tous les services publics administratifs. Ainsi cette interdiction permettra aux usagers d’emprunter et d'utiliser les services qu’ils payent sans se retrouver pris en otage par quelques syndicats ultra-politisés et incapable de comprendre le bien commun.

Vous l’aurez donc compris, nous partons à la conquête du pouvoir avec un objectif en tête celui du renouveau ! Pour cela nous avons un programme qui se veut dans la droite lignée des politiques que nous avons menées quand nous étions au pouvoir et qui ont porté leurs fruits. Alors désormais nous plaçons entre vos mains d’électeurs l’avenir de notre pays, soit vous signez pour quatres ans supplémentaires avec la même clique d’hypocrites et d’incapables au pouvoir depuis huit ans ou soit vous décidez de changer la donne et mettre la droite nationale et libérale en tête des suffrages et en capacité de former une majorité solide pour réformer ce pays !

Vive la République et vive Ostaria !