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Salle municipale d’Abosque

Ville IRL : Nîmes
Population : 791 866 hab.

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État d'Ostaria
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jeu. 27 août 2020 10:09

Salle municipale d’Abosque

Salle de quelques centaines de places gérées par la municipalité, souvent dédiée à des événements politiques et associatifs.

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Karoline Willont
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Parti politique

jeu. 27 août 2020 15:44

Une association de contribuable avait invité Karoline Willont pour une courte intervention au sujet de la fiscalité. Karoline appréciait intervenir dans des salles non acquises à sa cause, cela lui permettait de mieux tester la qualité de son intervention.

Quand elle arriva sur la scène, la majorité de la salle se mit à applaudir par politesse la députée-Marie socialiste de Bridy. Elle se posa au pupitre et commença sa brève prise de parole.


Willont : Bonjour à tous,

Je souhaite tout d’abord remercier les organisateurs pour leur invitation. J’ai souhaité répondre à cette invitation car, très souvent, les socialistes sont caricaturés comme des dangers pour les classes moyennes. On nous montre comme des mangeurs d’impôts capables de tout pour matraquer fiscalement toujours plus les classes moyennes de ce pays. Cet argument libéral ne tient plus. Nous avons un projet qui permette de conserver des marges de manœuvre financières tout en soulageant la classe moyenne.

Notre première mesure fiscale sera une réforme de la TVA. Nous commencerons par un changement des catégories pour taxer bien plus fortement les produits hauts de gamme. Cette marge supplémentaire permettra une réduction de cette taxe sur les produits les plus essentiels, avec prioritairement la nourriture. Qui peut ainsi nous dire que nous faisons monter le coût de la vie? La TVA est la taxe la plus injuste qui soit et sa diminution sur cette catégorie de produits est un geste en faveur des classes moyennes et populaires.

Nous allons également, dans cette même logique d’allègement en faveur des contribuables, supprimer la taxe d’habitation qui soulagera encore des centaines de milliers de foyers sur le plan fiscal. Nous avons la conviction que nous allons par cet acte redonner encore davantage de pouvoir d’achat à nos compatriotes, afin de relancer l’économie par la consommation. Et j’aimerais rassurer les élus locaux de notre pays, l’État partagera les recettes de l’Impôt sur la Fortune avec les communes pour que ces dernières ne pâtissent pas de cette réforme fiscale et bénéficient toujours des mêmes moyens pour agir localement.

Nous souhaitons également faire de la fiscalité un moyen de dissuader les plus jeunes de certaines conduites. Par exemple, la taxe sur les produits pornographiques sera revue à la hausse à hauteur de 75%. Dans la même logique, nous allons catégoriser la taxe sur les boissons alcoolisées dans le but de taxer bien plus fortement les alcools forts. Nous souhaitons utiliser la fiscalité pour limiter la consommation de ces produits nocifs.

Je n’irais pas plus loin pour aujourd’hui, je souhaitais vous rassurer sur notre volonté de ne pas mettre davantage en difficulté le contribuable ostarien. Nous savons que beaucoup dans les classes moyennes et populaires ont des difficultés financières, et notre vaste réforme fiscale allègera les charges sur le contribuable.

Sur ce, je vous remercie de votre attention et vous souhaite une bonne fin de journée.


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Jean-Philippe Bruguière
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Personnage : Secondaire

Parti politique

sam. 22 oct. 2022 23:39

Meeting dans la Salle municipale d’Abosque
Samedi 22 octobre 207


Jean-Philippe Bruguière voulait tenir le premier grand rassemblement de sa campagne à Abosque dans la région de Cavour. Dans cette salle municipale que son équipe avait loué, près de 400 personnes s’étaient rassemblés pour écouter celui qui espérait encore réaliser un score important autour de sa candidature. Quoique modeste par sa taille, la foule scandait énergétiquement le nom du candidat qui arriva dans la salle sous les applaudissements nourris de ses partisans. Il serra de nombreuses mains au premier rang, notamment celles d’élus régionaux ou de maires de très petites communes venus le soutenir. Il monta ensuite sur la scène et s’installa derrière le pupitre installé devant une bannière à sa gloire. Il entama alors son discours dès que la salle se fit légèrement moins bruyante.

Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Je suis très heureux d’être de retour dans cette belle région insulaire de Cavour ! Je suis toujours heureux de venir voir comment vont les habitants de cette région qui subissent un véritable décalage avec le reste du pays. J’ai toujours voulu défendre les oubliés d’Ostaria, et particulièrement ceux des zones rurales. Mais les zones rurales dans cette région sont encore plus oubliées et encore moins connectées et méritent que nous redoublions d’attention à leur sujet ! Alors je suis toujours heureux de faire campagne pour que l’on entendre ces territoires peuplés des oubliés de notre République et de notre gouvernement.

Car il est d’abord question de notre gouvernement dans cette élection présidentielle. Son chef étant candidat, nous devons nous attarder sur le bilan qui fut le sien. Un bilan qui a été marqué par encore une fois un mépris immense des habitants des zones rurales. Au delà du rejet de la promesse de campagne de réformer le mode de scrutin, le gouvernement dont tous les élus venaient de circonscriptions métropolitaines a choisi de répondre avec arrogance et mépris aux questions posées sur son action en matière de ruralité. Et il a décidé plus récemment d’enterrer la garantie d’un accès au réseau de téléphonie mobile pour les habitants des zones rurales et de taxer davantage les utilisateurs de voitures thermiques. En bref, ceux qui n’ont pas les moyens dans nos zones rurales d’acheter une voiture électrique et qui n’ont évidemment aucune alternative de transports en commun payeront deux fois plus de taxes qu’avant. Mais le Premier Ministre a choisi de proposer un grand plan pour les transports en commun en zones rurales. C’est bien mais en attendant que ce plan encore purement hypothétique devienne réalité, les habitants de ces zones paieront plus d’impôts pour avoir commis le seul crime de ne pas être des lunontois, les seuls que George Édouard considère vraiment. Reconnaissons lui d’ailleurs cela, les lunontois qui l’ont élu à l’Assemblée ont fait un excellent choix en choisissant quelqu’un qui les défend en toutes circonstances, même contre le reste de la population ! Alors les lunontois peuvent voter pour lui à nouveau si ils veulent un Président pleinement à leur service. Mais les autres, eux, peuvent faire le choix de renvoyer Édouard à la maison dont il n’aurait jamais du sortir. Il a dirigé un gouvernement métropolitain largement minoritaire dans l’opinion pendant quatre ans et a mené le pays au mépris de large pans de la population. Un tel bilan aussi honteux devrait être disqualificatoire pour tout candidat à la Présidence de notre République !

Et si ce bilan a été possible, c’est d’abord du fait d’un mode de scrutin et, plus globalement, de nos institutions. Il y a maintenant 17 ans de cela, les ostariens avaient voté pour un régime semi-parlementaire. En regardant la pratique politique, et particulièrement les deux mandats présidentiels d’Aya Leclerc, je vois que nous sommes en fait dans un régime parlementaire dans lequel une minorité de l’opinion a pu imposer une majorité de l’Assemblée Nationale et donner d’immenses pouvoirs à George Édouard. Nous devons donc changer profondément notre manière de faire de la politique. Nous devons d’abord urgemment réformer le mode de scrutin pour les élections législatives afin d’instaurer un suffrage proportionnel qui permette d’abord la prise en compte de davantage d’opinions mais qui surtout évite qu’un gouvernement aussi minoritaire que celui de George Édouard dispose d’une majorité aussi pléthorique. C’est une question essentielle qui fait quasiment consensus dans la classe politique, même si certains semblent disposés à revenir sur leurs engagements comme le Premier Ministre et sa majorité, pas à une note de mépris près. Et nous devons également changer notre pratique politique en acceptant enfin de nouveau d’avoir un Président qui ne se contente pas de couper des rubans pour des inaugurations mais qui participe pleinement à la vie politique et qui accepte de participer aux prises de décision aux côtés du gouvernement. La Constitution le permet, il est temps qu’un Président le fasse après 14 ans de présidentialisme végétatif ! Et je regrette fortement qu’aucun des deux grands candidats de l’opposition ne choisisse de vouloir rétablir l’autorité de l’État à travers la figure présidentielle. Nous avons besoin d’un Président plus fort et plus actif et je regrette clairement que ni Madame Morelli ni Monsieur Zimmerman ne veuille être ce Chef de l’État. Typiquement, quand un drame se produit comme la mort d’un enfant du fait du tabagisme de sa baby-sitter, il est totalement du rôle du Président de la République de faire pression sur le gouvernement pour qu’il agisse pour éviter qu’un autre drame de cette nature ne se produise !

Nous avons également besoin de regagner la confiance des ostariens. Cela veut dire que nous devons éviter tout soupçon de malhonnêteté dans les engagements de chacun. Nous devons donner l’image de responsables politiques propres, constants dans leurs positions et qui font passer l’intérêt du pays avant leur intérêt politique personnel. Pour cela, nous ne pouvons pas tolérer de voir des partis se prétendre souverainiste pendant des années avant de soutenir le candidat le plus pro-UP dans cette élection. Pour cela, nous ne pouvons pas tolérer de voir le candidat Zimmerman réclamer il y a quatre ans une alliance avec le parti d’Eugénie Deschanels pour passer aujourd’hui une telle part de sa campagne à décrire son action gouvernementale comme terrible. Personnellement, mon combat politique a été constant, j’ai toujours mené le combat de la manière la plus efficace pour défendre les territoires ruraux. Quand il a été question de rentrer dans une coalition, nous avons accepté de faire des compromis tant que la défense de la ruralité avait une place essentielle dans le projet de cette coalition. Nous l’avons fait et je ne le regrette pas. Mais sur les enjeux d’une campagne présidentielle, trop désaccords auraient fait d’une candidature commune un accord purement politicien, justement ce que les électeurs rejettent en voyant George Édouard ou les volte-faces de Pascal Zimmerman.

Parlons d’ailleurs un petit peu de lui, Pascal Zimmerman. Je n’ai jamais apprécié la rhétorique violente qu’il utilise et je ne partage pas plusieurs de ses solutions mais j’ai toujours pensé qu’il avait raison de poser la question de l’immigration dans notre pays. Si vous voulez savoir, je suis profondément humaniste et j’aimerais que nous puissions accueillir de nombreux immigrants dans des conditions dignes tant que nos traditions et notre culture n’étaient pas remises en cause. Mais je défends avant tou les territoires ruraux. Et quand je vois les gares désaffectées dans les petites communes, quand je vois des déserts médicaux immenses dans les campagnes, je ne peux pas me résoudre à ce que l’argent du contribuable serve à payer pour davantage d’immigration. La politique migratoire de la gauche est d’ailleurs absurde sur plusieurs points mais je pourrais y revenir plus tard dans cette campagne. Mais je crois que l’argent payé par les ostariens doit d’abord leur bénéficier à eux. Oui, je préfère investir l’argent des impôts des contribuables ostariens dans davantage d’infrastructures de transport en zone rurale que dans des centres d’accueil pour migrants. Et j’ai d’ailleurs été profondément déçu par la proposition de Pascal Zimmerman qui a fait tomber son masque de patriote soucieux de la bonne utilisation de l’argent des ostariens en proposant de créer des aides au développement pour le continent idylénien. Nous reparlerons du développement du continent idylénien quand tous les ostariens auront accès facilement aux soins, à l’éducation et à une mobilité propre ! Nous reparlerons alors de ce que nous pouvons faire pour aider l’Idylénie. Mais d’abord, aidons ceux qui en ont besoin dans notre pays et qui paient des impôts pour être aidés eux !

Alors, mes très chers amis, cette campagne est l’occasion de faire un choix. Les sondages qui ont tout de même eu la fâcheuse habitude de se tromper au cours des dernières élections semblent dire que seuls trois candidats peuvent être au second tour. L’un a méprisé une part énorme de la population, l’autre ne propose que 7 ans d’immobilisme présidentiel et le dernier fait finalement partie de cette classe politique opportuniste qu’il a tant dénoncé, allant même jusque’à vouloir donner l’argent des ostariens à des nations étrangères. Nous avons besoin de retrouver le sens du rôle de la fonction présidentielle, totalement désincarnée pendant 14 ans. Nous avons besoin de défendre à nouveau notre pays dans toutes ses composantes, et cela inclut bien sûr les zones rurales qui sont les grandes oubliées des politiques publiques depuis des années, et ces quatre dernières tout particulièrement. Alors en votant pour moi le 25 octobre, vous votez pour une Ostaria plus fière qui affronte les défis avec courage et en voulant défendre et protéger chacun de ses citoyens. Et si nous parvenons à être très nombreux à rallier ce projet, nous aurons une réelle influence dans la vie politique et les forcerons à écouter ces citoyens qu’ils ne veulent plus voir ni écouter !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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