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Palais de justice d’Abosque

Ville IRL : Nîmes
Population : 791 866 hab.

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État d'Ostaria
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ven. 4 mars 2022 13:41

Palais de justice d’Abosque
Imposant monument historique de la ville d’Abosque qui accueille le palais de justice depuis des décennies.

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Michelle Laforge
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Enregistré le : ven. 4 nov. 2022 10:49
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Parti politique

sam. 4 mars 2023 14:45

(EL : 210)

Parmi les sept députés sortants de l’UDSR, Michelle Laforge était sans doute la plus connue et avait été appelée à venir faire campagne à Abosque par la section locale du parti. L’objectif était seulement d’organiser des petites séances de tractage dans plusieurs rues très passantes de la ville. Mais la députée avait également tenu à organiser un petit point presse sur les marches du palais de justice pour discuter de sécurité et de politique pénale. Après donc près de deux heures passées dans les rues de la deuxième ville Cavour, la députée arriva devant le palais de justice où elle retrouva une quinzaine de journalistes, essentiellement de la presse régionale. Elle entama sa petite déclaration.

Bonjour à tous et merci de vous être déplacés.

Je tenais à profiter de mon voyage à Abosque aujourd’hui pour venir évoquer les questions de sécurité et de politique pénale et la place que ces dernières occupent dans le programme de l’UDSR. Et il y a peu de palais de justice dans notre pays aussi beaux que celui-ci dont je doute qu’il y avait de meilleurs endroits dans ce pays pour discuter de ces questions.

Tout d’abord, l’UDSR est avant tout une formation politique hostile aux stratégies sécuritaire et pénales axées sur le tout répressif et le tout-carcéral. Ces stratégies n’ont par leur passé que réussit à montrer leur efficacité dans la promotion de la récidive. Je crois que nous devons faire des ajustements dans notre Code pénal pour essayer de sortir d’une logique trop répressive et trop carcérale. La philosophie globale qui doit nous guider, c’est que l’incarcération doit d’abord et avant tout servir à protéger le société de ses éléments dangereux. Et franchement, je ne suis pas sûr qu’une personne qui refuse de restituer des moyens de paiement à sa banque ait sa place en prison, en tout cas pour une première condamnation. Nous devons avoir une approche plus rationnelle en matière de politique carcérale et chercher davantage les peines alternatives quand elles sont possibles et quand elles ne sont pas dangereuses pour la collectivité. Nous savons que ces peines alternatives sont bien plus efficaces pas la suite en matière de réinsertion que les petites peines de prison qui ne font qu’encourager la récidive et sortent complètement les condamnés de la vie active avec très peu de possibilités d’y revenir par la suite. Sur ce point, la politique pénale ostarienne doit donc évoluer et nous allons y travailler lors de la prochaine législature, que ce soit ou non au sein d’une éventuelle majorité.

Plus globalement, en matière sécuritaire, nous avons besoin de retrouver une meilleure confiance entre nos agents de police et les citoyens. La police ne peut jamais aussi bien travailler que quand elle bénéficie du soutien et de la confiance de la population. Cela veut que nous devons permettre aux agents d’être davantage sur le terrain, davantage au contact des citoyens pour créer une vraie relation de confiance avec eux. Je crois que beaucoup de nos fonctionnaires de police s’engagent pour être sur le terrain, mais ils sont encore trop souvent occupés par des longues tâches administratives. Je crois qu’il est enfin temps de créer dans la police des vrais postes exclusivement administratifs qui permettront aux agents des forces de l’ordre d’être davantage sur le terrain, que ce soit pour nouer une relation de confiance avec la population ou mieux dissuader les infractions. Cette idée a été mise dans le débat public il y a de très nombreuses années et revient à de nombreuses campagnes mais n’est jamais sérieusement considérée par les gouvernements. Si nous y sommes, nous nous intéresserons avec beaucoup d’attention.

Bien, y-a-t-il des questions sur ces enjeux ?


Une fois sa déclaration terminée, la députée accepta de répondre à quelques questions sur les enjeux de sécurité et de politique pénale. Elle échangea avec les journalistes pendant une vingtaine de minutes avant ensuite de quitter le palais de justice en direction de l’aéroport, afin de rentrer chez elle où elle voterait le lendemain.

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Céline Lemoine
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Enregistré le : sam. 1 oct. 2022 16:42
Personnage : Secondaire

Parti politique

sam. 20 mai 2023 11:07

Avant de repartir vers la capitale en fin de matinée, Céline Lemoine avait décidé de passer quelques heures à Abosque, d’abord pour une opération de rencontre avec des passants dans les rues de la ville, et ensuite pour une déclaration face à la presse devant le Palais de justice d’Abosque sur le thème des institutions et, évidemment du rôle du Président de la République au sein des institutions. Arrivée devant la presse, elle commença une brève déclaration.

Bonjour à tous et merci de votre présence.

J’aimerais ici rappeler la vision qui est la mienne de la fonction présidentielle dans la mesure où les débats font rage dans cette campagne présidentielle sur cette question essentielle. Ce matin encore, le Président par intérim et candidat de la droite nationale à l’élection présidentielle a répété son intention d’être un Président s’inspirant du style de Jérôme Plassel. Aussi marquant ait-il été pour notre Histoire, cela ne veut pas dire que le style de gouvernance qui était le sien est adapté à notre époque et aux attentes des ostariennes et des ostariens. Je crois au contraire que revenir à ce type de Présidences ne serait pas seulement une mauvaise idée mais dangereux pour la démocratie.

Car fondamentalement, l’argument utilisé ou sous-jacent c’est que le Président de la République tire sa légitimité d’une élection au suffrage universel, contrairement au Premier Ministre, lui donnant donc toute latitude pour mener à bien un projet de politique intérieure, et ce dans tous les domaines, de la santé à la fiscalité en passant par l’éducation et l’environnement. Cet argument fait en réalité transparaître une vision dangereuse de la démocratie dans laquelle une personne doit détenir de très forts pouvoirs pendant sept ans parce qu’il a été élu. Une fois l’élection passée, nous devrions tous confier le sort du pays à une unique personne, plutôt qu’à un gouvernement étant déjà par nature collectif et, surtout, sous la menace parlementaire permanente. Déplacer le pouvoir intérieur vers le Président de la République, c’est laisser la gestion du pays à un unique individu qui n’a pas de véritable contrôle démocratique de son action autre qu’une élection tous les sept ans. Je ne crois pas en cette vision totalement centralisée de notre République. Au contraire, je crois que le vrai pouvoir doit appartenir au gouvernement, celui qui doit rendre des comptes en permanence, pas seulement lors des élections, devant l’Assemblée nationale et le Président.

Donc non, je ne serai pas une Présidente qui gouvernera. Lorsque je vais à la rencontre de mes concitoyens, beaucoup me demandent ce que je compte faire pour l’éducation ou pour la santé. Ces derniers jours, beaucoup m’ont demandé ce que je comptais faire pour les agriculteurs frappés par la sécheresse. La réponse, c’est que sur tous ces sujets, mon rôle ne sera que de demander au gouvernement de rendre des comptes et d’encourager tous les citoyens à aller voter lors des élections générales. Parce que ce n’est pas au Président de la République d’affronter ce genre de défis. Évidemment, par la politique internationale, j’aurais un rôle à jouer pour éviter que de nouvelles crises sur les questions d’eau et d’environnement ne se reproduisent. Mais la gestion effective de ces crises ne m’appartiendra pas et ne pourra pas m’appartenir.

Je vais vous dire , il y a six ans , j’avais mené campagne en critiquant fortement le choix de George Édouard d’adopter à son tour une ligne très présidentialiste. Je suis heureuse de voir aujourd’hui que la candidate de l’UdG , Elsa Altmann , rompt avec cette position en proposant un équilibre bien plus souhaitable. Mais il reste encore beaucoup à droite , et au premier chef Elias Staphenberg et François Pelichon , qui continuent de vouloir s’accrocher à l’idée de renforcer les pouvoirs d’une seule personne , au détriment des pouvoirs du gouvernement et de l’Assemblée nationale , à la responsabilité et au contrôle démocratiques accrus. Ces candidats ne peuvent pas gagner. Ils ne doivent pas gagner. Et je mettrais évidemment toute mon énergie au service de leur défaite parce que nous ne voulons pas de cette vision là de nos institutions.

Je vous remercie.


Profitant de la présence de la presse , la députée et candidate accepta de prendre quelques questions des journalistes sur le thème des institutions avant ensuite de quitter Abosque et de se diriger vers l’aéroport qui allait la conduire sur le continent pour terminer sa campagne.

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