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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

CHU d'Illonlieu

Ville IRL : Toulon
Population : 1 770 771 hab.

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État d'Ostaria
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dim. 19 janv. 2020 05:37

CHU d'Illonlieu
25 avenue Plongeante

Ce centre hospitalier a récemment remplacé un centre vieillissant et a largement diversifié ses services.

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Marie Bonneau
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dim. 19 janv. 2020 07:17

Une délégation d’élus socialistes de Cavour étaient réunis devant ce nouvel hôpital pour parler de santé et défendre le programme de l’Union de la Gauche.

Pas moins de six voitures arrivèrent transportant des élus. Les portes de l’une d’elle fut ouverte et deux députés RSE de la région en sortirent. Raphael Marin et Anna Buron, chefs de files des oppositions municipales dans leurs villes respectives, Illonlieu et Abosque, voulaient montrer le soutien total des socialistes de Cavour au candidat Chastain.

Le groupe d’une douzaine d’élus se regroupa donc devant les nombreux journalistes locaux et les quelques médias nationaux. La députée d’Abosque prit la parole en premier.


Buron : Cet hôpital est le symbole de la modernité dans notre pays. Nous avons la chance de vivre dans un pays où l’on peut globalement être soigné lorsque nous en avons besoin. Cependant, ce bel établissement ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. De trop nombreux établissements manquent de moyens et de personnels. Nous devons donner des moyens à nos équipes médicales qui font tout les jours un travail capital mais si peu reconnu par les responsables politiques. Alors pour assurer que la santé soit mieux gérée, il faut un vrai service public de la santé, de qualité qui plus est. Julien Chastain est le candidat de la défense des services publics, et donc d’un bon service de santé régi par l’état qui profite avant tout aux citoyens. Alors pour l’hôpital public de qualité : il n’y a que le vote UdG!

Marin : Comme l’a dit Anna, cet hôpital fait la fierté de cette ville qui est la mienne. Cependant, il cache un problème majeur : les déserts médicaux. Faire de superbe hôpitaux dans les grandes métropoles est une grande chance pour ses habitants. Pourtant, il existe dans les territoires ruraux des zones où il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver rien qu’un médecin traitant, alors je ne vous parle pas d’une maternité. Le candidat Chastain et l’Union de la Gauche soutiennent d’audacieuses propositions pour pallier à ce grave problème. Nous voulons imposer une norme : chaque citoyen doit disposer d’un service public de santé à moins de 20 km de chez lui. Mais nous voulons aussi encourager les jeunes médecins notamment à s’installer dans ces zones. Les médecins payés par l’état toucheront un salaire de 10% plus élevé si ils pratiquent dans une zone considérée par le Ministère comme un désert médical.

La douzaine d’élus, accompagnée par quelques militants, entama alors une session de tractage aux abords de l’hôpital.


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Grégoire Constant
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dim. 9 févr. 2020 18:07

Grégoire Constant était là pour parler de l'importance de la Sécurité Sociale communiste mais également évoquer quelques sujets d'actualité en se soumettant à quelques questions.

Grégoire Constant : Bonjour !

Vous n'ignorez pas que depuis des années, le Parti Communiste est en première ligne pour la défense de nos hôpitaux et de notre modèle de santé qui doit être renforcé et développé. Depuis des années, le pouvoir aux commandes n'a de cesse de dormir et de laisser la situation empirer plutôt que prendre le taureau par les cornes avec une politique ambitieuse qui nécessitera des investissements conséquents. Nous ce que nous proposons c'est d'abord de nationaliser les laboratoires et de permettre un financement perpétuel de la recherche, ce qui nous distingue des libéraux qui veulent que la recherche ne soit financée que par projet, ce qui favorise les grands laboratoires. Nous nous y opposons fermement. Par la suite, nous voulons des hôpitaux libres de la finance et pour cela nous voulons un Hôpital public fort et sans concurrent aucun. Il faut que notre service public soit à la pointe du progrès et des attentes de tous les ostariens et nous ne devrons pas lésiner sur les moyens.
La prophétie auto-réalisatrice des libéraux c'est d'ôter aux fonctionnaires publics les moyens nécessaires à leur développement puis pointer du doigt la fainéantise et la manque de progrès chez les hospitaliers publics pour favoriser un hôpital privé. Alors que l'hôpital privé n'est pas la solution car il a besoin de dégager du profit sur le surtravail des infirmiers et sur le paiement des malades. C'est à dire que les patients doivent reconnaître que les infirmiers produisent de la valeur en leur apportant des soins et que cette valeur doit être pompée en partie par les gestionnaires et les patrons. Si les infirmiers, les médecins et les gens dans la médecine étaient rémunérés à la hauteur de leur production de richesse, il n'y aurait pas de profits. Donc la privatisation de la santé c'est spolié le patient de son droit à être soigné et spolier l'infirmier de son droit à recevoir un salaire à hauteur de la valeur de sont travail.
Nous aurons également une politique d'enseignement et de formation des médecins très moderne pour augmenter les places en classes de médecine, pour augmenter la qualité de l'enseignement et pour augmenter la population médicale pour lutter contre les déserts médicaux. Concernant la production des médicaments, nous nationaliserons les laboratoires dont le chiffre d'affaire annuel est largement supportable pour notre fonction publique et c'est cette transformation qui permettra à l'ensemble des vaccins et médicaments produits en Ostaria d'être gratuits à toute personne ou pays étranger et à tous nos concitoyens bien évidemment. Le premier problème médical dans le monde c'est le prix des médicaments, pour notre part, c'est ôter cette épine du pieds à tous les pieds dans la misère et à tous les gens dans la galère que de faire ce minime effort. On n'aura l'impression d'avoir fait la part du colibri, mais pour ces gens-là qui n'ont aucun accès aux soins, faute de moyens, nous aurons fait la part du lion !

Voilà nos propositions pour une médecine assainie !
Passons maintenant aux questions...madame ?

Citoyenne : Sur la question médicale, Saez a dit qu'elle s'opposait à la PMA et à la GPA, qu'elle est votre position ?

Constant : Ma position ? La position des communistes ! Nous sommes opposés à Madame Saez dans ce débat parce que nous proposons l'ouverture des techniques de PMA à toutes et la GPA à tous sous certaines conditions. Nous sommes la voie modérée dans tous les débats qui sait peser le pour idéologique et le contre pragmatique pour offrir une solution en accord avec nos idées, nos convictions et en adéquation avec la réalité des choses !

Vous monsieur ?

Citoyen : Bonjour, partout on entend parler de baisse de la fiscalité, que proposez-vous en ce sens ?

Constant : Moi ? Rien ! Je ne suis pas pour une baisse de la fiscalité qui est déjà très légère en Ostaria mais pour une restructuration qui ira à l'augmentation. Parce que, soyons sérieux, notre fiscalité ne peut pas convenir à un projet social et à un engagement de l'Etat tel qu'il a besoin d'être. Regardez la situation dégradée des hôpitaux ! Regardez les écoles ! Rien que pour conserver ce que l'on possède actuellement, il faudrait augmenter la fiscalité, alors pour avoir un peu d'ambitieux, il faudra augmenter plus l'impôt. Quand vous entendez les Boulanger, les Riccardo vous dire qu'ils vont baisser la fiscalité sans trop détériorer le service public, c'est du mensonge pur et dur.
Un mensonge économique d'abord puisque une situation où le désengagement fiscal de l'Etat n'est pas suivi par le désengagement social de l'Etat mène à une dette publique colossale. Mais comme le désengagement fiscal de l'Etat est une chose qu'il fait bon dire en pleine campagne alors que le désengagement social de l'Etat doit être tu par ces gens-là s'ils espèrent toucher un jour au satin du fauteuil de Ministre, alors évidemment ils disent des carabistouilles électoralistes. La différence entre nous et eux, c'est que eux sont les mêmes opportunistes qui changent leur discours selon devant qui ils sont, ces mêmes opportunistes que notre Président de la République a vaincu en un tour lors des présidentielles.

Regardez le pitre Boulanger qui dit qu'il réduira l'impôt et qu'il investira la police et la gendarmerie. Ce n'est que fantaisie ! Il veut investir des cents et des mille alors que l'Etat n'a pas assez de fonds pour fonctionner correctement avec ce qu'il a déjà à charge et qu'en plus le bonhomme souhaite faire des coupes budgétaires ! Le PNC est la force politique du mensonge et du désastre économique et sécuritaire. Non seulement il augmentera les violences dans la rue où les forces de l'ordre participeront désormais aux affrontements mais en plus il ruinera notre Etat au profit des grandes entreprises nationales. Je suis convaincu que les pauvres seront heureux de payer les trous dans les caisses de l'Etat pour les fiertés nationales qui les emploient.

Regardez maintenant l'imbécile Riccardo ! Ce guignol qui ose dire que la baisse d'impôt sur les sociétés profitera d'abord aux citoyens. C'est mensonger comme tout ! Car les bourgeois et les richards sont des citoyens comme les autres, sauf que c'est à eux que profitera d'abord la libéralisation de notre fiscalité. Nous le savons, les dominances sont héréditaires du fait du poids de l'héritage qui est très fort sur le dos de notre pays. Les fils de riches restent riches, les fils de prolétaires restent sans la propriété de leur moyen de production. Quand Riccardo base sa politique sur la concurrence pure et parfaite pour justifier ses imbécilités fiscales, il oublie que nous n'avons que de la concurrence déloyale en Ostaria. Ce paltoquet ferait mieux de connaître la situation réelle de la population plutôt que de lui promettre monts et merveilles qui ne fera qu'aggraver le quotidien de la majorité laborieuse. Quand il dit qu'il veut réformer la TVA, il veut la baisser pour le profit du grand capital tout en déplaçant son coût sur la couverture maladie, ainsi qui sera désavantagé par cette mesure ? Les citoyens moyens ! Et qui seront avantagés ? Les plus riches pour qui la couverture maladie sera largement compensée par la hausse des profits !

Je crois que j'ai digressé...Madame ?

Citoyenne : Bonjour, que comptez-vous faire pour les héritages si vous étiez élu ?

Constant : Très bonne question madame. L'héritage doit être vu de loin et non pas de près. Si on le regarde de près, on devient sentimental et on se dit "oh que c'est beau et noble qu'un travailleur qui a souffert toute sa vie puisse offrir un peu d'argent à ses enfants pour qu'ils puissent partir dans la vie d'un peu plus haut que lui n'a commencé". Mais c'est faux. Si on regarde statistiquement l'héritage, celui-ci profite aux grandes familles qu'il permet de perpétuer et il dessert la cause des plus pauvres qui ont des héritages minables qui ne leur permettent bien souvent pas de monter l'échelle sociale. Je serais pour démanteler ce système anti-méritocratique qui fait aujourd'hui que plus de 80% des riches d'Ostaria le sont par la naissance et non par le travail. Il faut rétablir la vérité. L'héritage sera fortement taxé et une aide pour lutter contre les effets du déterminisme social permettra aux fils de prolétaires et aux enfants de pauvres de commencer avec plus d'aides et de pouvoir vivre plus décemment pour lutter contre l'hérédité de la richesse et contre l'hérédité de classe. C'est un pas pour vaincre le système de classes et pour faire remporter la lutte des classes par le prolétariat qui ne demande pas à prendre le pouvoir mais qui demande à abolir le système tout entier.
L'héritage sert de propagande sentimentale à une droite dépassée et brouille le débat public. Mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est bien l'héritage économique qui forge l'inégalité par la naissance et empêche les gens de gagner leur vie par leur mérite et leur labeur. Le Parti Communiste est le seul à voir le véritable visage de la vraie méritocratie. Regarder dans les yeux l'héritage et vous n'y verrez pas ce que vous pouvez donner à vos enfants mais un moyen sentimentaliste de perpétuer l'inégalité. Combien d'entre-vous serez capable de donner à vos enfants la moyenne nationale des héritages ? Combien ? Aucun de vous à moins que vous ne dirigiez une grande entreprise -et encore- et surtout à moins que vous n'ayez vous-mêmes hérité de pareille fortune.

Je crois qu'il est maintenant l'heure de clore ce moment, sinon les journaleux et les gratte-papiers vont s'endormir.
Merci Illonlieu et courage, bientôt vos jours souffriront moins !

Grégoire alla serrer des pinces dans la foule et discuter parfois plus longuement de thématiques abordées, de sujets d'actualité ou juste de la qualité du dernier bar qu'il avait visité.

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Henri Le Floch
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Enregistré le : dim. 31 mai 2020 23:26
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lun. 15 juin 2020 21:05

Malgré les mauvais sondages, le candidat continuait à visiter le pays pour faire campagne. Il se rendit cette fois-ci dans sa région natale de Cavour, plus précisément dans l'hôpital principal du chef-lieu. Après la visite de plusieurs services et de nombreuses rencontres avec des infirmiers, des aide-soignants, des médecins et autres personnels, il monta sur une scène montée devant l'hôpital pour l'occasion.

Mes chers compatriotes,

C'est toujours un plaisir de revenir dans cette magnifique ville d'Illonlieu. Il y a quelques jours, j'étais sur le continent et j'ai pu rencontrer des agriculteurs pour parler des mesures à leur apporter pour les aider. Aujourd'hui, c'est vers vous que je me tourne. Vous qui nous soignez. De la plus légère des blessures aux plus graves maladies, vous êtes à nos côtés à toutes les étapes de la vie pour prendre soin de nous.

C'est avec émotion que j'ai pu revoir aujourd'hui l'hôpital où j'ai moi-même été soigné lors de mes nombreux problèmes de santé, notamment cardiaques. L'unité de réanimation m'a plus d'une fois sauvé la vie et pour tous ceux qu'ils sont sauvé sans demander d'autre remerciement qu'un salaire digne, nous pouvons les applaudir et avec eux, tous les soignants qui travaillent d'arrache-pied au quotidien pour tous les malades. Applaudissements.

En les écoutant, j'ai pu me rendre compte concrètement des problématiques qui les touchent chaque jour. Il y a tout d'abord le manque de moyens humains. Il faudra une réorganisation judicieuse de notre système pour que les services manquant de personnel puissent subvenir à leurs besoins humains. J'ai remarqué que certains services manquent d'infirmiers quand d'autres en ont par moment trop. Je m'explique. J'ai remarqué que certains services avaient des flux de patients variables. Des services de 30 lits, il arrive que 5 ou 25 lits soient occupés. Cela ne nécessite pas les mêmes moyens.

Pour cela, je pense qu'il faut que nous nous dotions d'une unité d'infirmiers, et peut-être aussi d'aide-soignants, polyvalents. Pour certains soins, comme la toilette ou l'administration de médicaments, il n'y a pas de formation supplémentaire nécessaire et cela permettrait de soulager certains services qui ont besoin de bras quand d'autres en ont moins besoin. Cela permettrait aussi de donner aux services spécialisés, comme les réanimations, d'avoir plus d'infirmiers spécialisés. Cela permettrait de garder des budgets à l'équilibre, bien que des recrutements ne soient pas à exclure, et les services en manque humain seraient soulagés.

Il y a ensuite les problèmes de moyens matériels. La question qu'on se pose souvent est la suivant : faut-il augmenter les budgets dédiés à la santé ? La question paraît simple et pourtant ce ne sont pas les derniers gouvernements de gauche qui l'ont fait. Je pense effectivement qu'il faut augmenter le budget de la santé. Ou pas tout à fait. D'abord il faut lutter massivement contre la fraude à la sécurité sociale, nous pourrions gagner de l'argent ré-injectable dans la santé. Il faut aussi supprimer des remboursements de la sécurité sociale. Quand une maladie se guérit seule, aucune raison de payer des médicaments. S'ils veulent se soigner plus rapidement, c'est uniquement pour le confort et l’État n'a pas à payer pour le confort. Mine de rien, je suis persuadé que nous pourrions gagner des millions d'euros avec ces mesures simples.

Ce ne sont que de petites idées et il y a énormément à faire pour les hôpitaux. Avec le FRO, vous pouvez être sûrs que ces sujets seront mis sur la table.

Vive l'hôpital, vive la République, vive Ostaria !

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Bastien Soudant
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mar. 13 juil. 2021 19:57

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Visite du CHU d’Illonlieu par Bastien Soudant
Le 12 juillet 191, au CHU d’Illonlieu

La visite avait été programmée depuis quelques jours, Bastien ayant mobilisé des contacts pour pouvoir médiatiser l’événement. En effet, l’ancien haut-fonctionnaire et désormais candidat comme député voulait se construire, outre Lunont, une envergure nationale et ainsi défendre les idées de sa formation politique à Cavour.

Alors que tout avait été organisé pour que cela se passe sans accrocs, Bastien arrivait et sortait de sa voiture l’air avenant. Il était heureux d’être ici, Cavour étant la Région traditionnelle de ses vacances d’été. Une petite cohorte de soignants était à l’entrée de l’hôpital pour accueillir le candidat, qui les saluait avant de prendre la parole de façon plus officielle.


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Bastien Soudant : Merci, merci tout d’abord d’avoir accepté de m’accueillir aujourd’hui dans votre superbe établissement hospitalier. Je suis ici tout d’abord pour montrer ma plus grande reconnaissance aux personnels soignants, de cet hôpital mais aussi dans tout Ostaria ! Leur détermination, leurs connaissances, leur expérience, qu’ils soient libéraux ou fonctionnaires, en centres ou à domicile, sont autant de qualités extrêmement admirables pour lesquelles tout le peuple ostarien leur doit reconnaissance.

Evidemment, je suis aussi ici pour exposer la vision de la santé que moi et ma formation politique portons. Elle s’inscrit dans une volonté claire de récompenser le travail des soignants et d’améliorer les services rendus aux patients. Pour y arriver, nous devrons engager des réformes courageuses que j’exposerai devant vous.

Mais avant, commençons la visite. Il me tarde de voir tous les services et autres surprises qui m’attendent, de pouvoir discuter avec vos collègues !


Le républicain commençait alors sa visite par les services administratifs, il prit le temps de converser un peu avec les personnes qui y étaient ouvertes. Il écoutait attentivement les explications du médecin qui avait été désigné pour lui faire la visite, avec lequel il entretenait des mots cordiaux.

Plus tard, le candidat était posé à la cafétéria avec quelques personnels. Il allait pouvoir commencer à évoquer ses positions, notamment sur sa vision future de la sécurité sociale et sur le secteur de la santé en général.


Bastien Soudant : Vous savez, je pense que la santé est un joyau qu’il faut préserver. Notre système actuel possède de nombreuses failles qui empêchent un véritable accès égalitaire aux soins et surtout le déploiement d’offres adaptées aux territoires ! Déjà, notre système de sécurité sociale nationale même si nous pouvons lui trouver des avantages ne permet pas d’avoir une vision territorialisée des besoins en matière de santé.

Je vais surement en choquer certains ici, mais je pense sincèrement qu’il est l’heure de casser le monopole public de la santé. Ça ne veut pas dire tout privatiser, loin de là, je suis attaché au service public des soins. Cependant, il me semble clair que nous gagnerions à la fois à permettre à des établissements et structures diverses privées d’ouvrir, afin d’offrir une concurrence à notre secteur public, mais aussi et surtout de soutenir massivement les professionnels de santé libéraux. Nous savons que le marché est la meilleure façon de gérer l’allocation des ressources : laissons les professionnels décider où s’implanter, c’est-à-dire là où il y a de la demande, et soutenons leurs initiatives pour déployer des offres de soin qu’un fonctionnaire à Lunont n’aurait pas pu imaginer ! Cette ouverture au privé ne pourra qu’être bénéfique et pour le public qui devra chercher constamment à s’améliorer et pour les patients qui auront de nouveaux services à leur disposition.

Je pense aussi qu’il faut revoir, pour accompagner ce mouvement de territorialisation des politiques de santé, le fonctionnement de notre sécurité sociale. Je ne veux plus qu’il existe de sécurité sociale nationale, à la rigueur quelques dispositifs réservés aux plus démunis et pour pallier les soucis que pourraient rencontrer ce qui sera en place. Non, je veux que chaque Région possède concrètement la compétence de la santé et donc des remboursements, des assurances publiques. Ce transfert permettra d’adapter les couvertures aux populations : vous n’allez pas me dire qu’un habitant de Lunont a besoin de la même couverture qu’un ostarien dans sa commune de 1000 habitants à Cavour ! A chaque territoire ses besoins spécifiques, à chaque territoire ses dispositifs régionaux de santé. C’est ma vision.

Certains pourront m’accuser de vouloir saper l’autorité de la République, de vouloir détruire notre système de santé : je nie toutes ces allégations. Je ne veux qu’améliorer de façon pragmatique le quotidien des ostariens partout dans notre pays, même si je veux être Maire de Lunont je veux être un député pour tous les ostariens. La Ligue Républicaine est rassembleuse, et veut garantir une vie prospère à tous dans notre pays.

En ce sens, nous mobiliserons le Fonds Souverain National vers les secteurs économiques des services aux personnes âgées : car je le crois, c’est par l’innovation et le développement d’offres permettant de faciliter la vie de nos aînés que nous pourront développer massivement le maintien à domicile, lutter contre la dépendance, en d’autres mots c’est par cette voie qui est un véritable projet de société que nous prendrons soin lorsque nous serons au pouvoir.


Le candidat ne se fit pas applaudir, mais la conversation lancée il a pu converser avec les personnels et journalistes présents toute l’après-midi. Sa visite continuait dans le même temps dans les divers services de l’hôpital, avant de pouvoir conclure dans le hall d’entrée de l’établissement.

Bastien Soudant : Je vous remercie encore pour votre accueil, c’était un véritable plaisir. J’ai eu des désaccords avec beaucoup d’entre-vous, mais je sais aussi que certains ont retrouvé dans mes discours une voie qui était autrefois portée par les centristes, les libéraux de notre pays qui avaient soif de liberté économique.

Alors je vous invite tous à voter pour les candidatures de la Ligue Républicaine, pour un programme qui unira Ostaria et nous fera avancer vers une société où nous serons au service d’un mot d’ordre : prendre soin les-uns-des-autres !


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François Léon
Député
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Parti politique

sam. 3 févr. 2024 21:02

La campagne de l’Union Populaire de Gauche continuait d’être menée par François Léon qui voulait battre ses thèmes de campagne partout dans le pays afin de permettre à sa coalition de se constituer en une force politique d’ampleur majeure et capable de mettre la pression voire de participer à une majorité de gauche. Cette fois-ci c’est devant le CHU d'Illonlieu que le candidat avait donné rendez-vous aux militants d’extrême gauche.

François Léon : Mes chers camarades !

Je vous demande d’apprécier à sa pleine envergure le lieu où nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler et débattre de politique ! Nous sommes devant un Centre hospitalier universitaire, c'est-à-dire un lieu qui mêle transmission de connaissance et soin aux personnes dans le besoin. Comment aurions nous pu trouver plus haut lieu d'humanisme qu’un CHU comme celui d’Illonlieu ? Rappelez-vous que la civilisation humaine ne date ni à partir de l’invention de l’écriture ni à la création de la propriété privée mais bel et bien aux premiers soins que les groupes humains apportèrent aux personnes qui en avaient besoin. Oui, quand la gauche a acquis la possibilité de se soigner gratuitement, nous avons acquis en réalité un droit qui renforce l’essence même de ce qui fait que nous sommes des humains et non des animaux. N’oubliez pas que toutes les personnes qui remettent en cause notre modèle social veulent en fait le retour de l’humanité à la période de la sauvagerie.

Alors que les libéraux nous promeuvent des plans de redressement des finances de l’État basés sur la réduction de nos droits sociaux, les réactionnaires quant à eux nous proposent d’expulser les hommes et les femmes qui n’ont pas eu la chance de naître de notre coté de ces frontières inhumaines qui se dressent entre nous et nos frères ! Alors, face à cette alliance objective entre les libéraux et les réactionnaires, je vous demande à vous, les travailleurs et les militants de la cause humaine, de vous unir dans un grand front de l'humanité ! Nous avons encore la possibilité d’arrêter leurs projets de misère et de destruction mais pour y parvenir, vous devez vous joindre à l’union que nous avons constitué et vous devez comprendre que notre intérêt collectif est celui de la victoire des forces progressistes et socialistes, c'est-à-dire des forces anti-capitalistes !

L’Union Populaire de Gauche s’efforce de constituer la réponse démocratique et politique face à la montée des idées réactionnaires et ultra-capitalistes qui prônent la guerre du tous contre tous. Avec nos camarades, nous avons constitué un programme capable d’apporter la révolution sociale au sein de l’Assemblée nationale ! Avec ce programme, nous lutterons pied à pied contre les forces d’extrême droite, qu’elles soient dans la rue ou dans l'hémicycle. Ce programme ce n’est pas une série de propositions à but électoral que nous avons rédigé dans un huis clos mais bien un projet ouvert qui a su apprendre et s'enrichir de l’expérience et des idées des organisations syndicales de lutte ! L’UPG c’est avant toute chose le porte voix des travailleurs et de leurs intérêts au sein de l'entre-sois bourgeois que constitue la classe politique aujourd’hui ! Nous avons sur nos listes des travailleurs, des travailleuses, des ouvriers et des salariés ! Qui sont sur les listes de l’ADN ou de l’Alternative si ce n’est des représentants de la grande bourgeoisie ?

Alors, oui notre programme est celui de la révolution des idées sociales et si je vous ai donné rendez vous devant ce CHU c’est aussi pour vous parler de notre volonté de mener à bien une réforme d’ampleur au sein du système de soin ostarien pour que plus jamais personne ne puisse mourir d’une maladie faute de ne pas avoir pu être traité. Nous voulons renforcer les moyens humains et financer des hôpitaux, nous voulons que plus aucun soin ne soit payant pour qui que ce soit qui se présenterait malade ou blessé au sein de nos établissements de santé. Oui, les hôpitaux doivent devenir des lieux de gratuité et oui ils doivent soigner même celui qui serait présent sur notre sol sans en avoir l’autorisation de la bourgeoisie qui nous dirige ! L’UPG porte la proposition forte du 100% remboursés sur 100% des opérations, des soins et des médicaments ! Il s’agit ici ni plus ni moins que du minimale que l’État doit fournir.

En plus de cela nous voulons lancer un plan de recrutement de 150 000 personnes afin que nos hôpitaux puissent recevoir les infirmières, les aides-soignantes et les médecins dont elle a tant besoin pour vivre ! Et au-delà du personnel médical, nous avons besoin dans nos établissements de santé de personnes qui s’occupent du ménage, des repas et de tout ce qui permet à des bâtiments comme celui-ci de tenir debout. N’oublions pas ces métiers que la bourgeoise méprise et rabaisse, n’oublions pas que nous avons besoin d’eux plus que nous n’aurons jamais besoin d’un patron ! Jamais un patron n’a soigné des milliers de personnes, n’a sauvé des centaines de vies ! Nous devons bien plus aux employés de ménages qui permettent d’éviter les épidémies qu’aux grands chefs d’entreprises qui se font des millions sur le dos des milliards de travailleurs que compte l'humanité.

Alors, camarades, je suis ici pour vous dire que vous devez vous mobiliser, vous devez permettre à la classe ouvrière et salariale de se faire entendre ! N'oubliez jamais que nous sommes en capacité de changer l’histoire, et mieux que cela j’aimerais vous dire que nous finirons par l’emporter car seul le socialisme peut offrir à l'humanité la capacité de sortir de la misère et de l'oppression. Alors, soyez l'avant-garde qui offrira ces progrès immenses au genre humain et votez, faites voter et nous emportons le capitalisme dans la tombe !

Vive la République, vive le socialisme et vive la révolution !

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