25 avenue Plongeante
Ce centre hospitalier a récemment remplacé un centre vieillissant et a largement diversifié ses services.
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Une délégation d’élus socialistes de Cavour étaient réunis devant ce nouvel hôpital pour parler de santé et défendre le programme de l’Union de la Gauche.
Pas moins de six voitures arrivèrent transportant des élus. Les portes de l’une d’elle fut ouverte et deux députés RSE de la région en sortirent. Raphael Marin et Anna Buron, chefs de files des oppositions municipales dans leurs villes respectives, Illonlieu et Abosque, voulaient montrer le soutien total des socialistes de Cavour au candidat Chastain.
Le groupe d’une douzaine d’élus se regroupa donc devant les nombreux journalistes locaux et les quelques médias nationaux. La députée d’Abosque prit la parole en premier.
Buron : Cet hôpital est le symbole de la modernité dans notre pays. Nous avons la chance de vivre dans un pays où l’on peut globalement être soigné lorsque nous en avons besoin. Cependant, ce bel établissement ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. De trop nombreux établissements manquent de moyens et de personnels. Nous devons donner des moyens à nos équipes médicales qui font tout les jours un travail capital mais si peu reconnu par les responsables politiques. Alors pour assurer que la santé soit mieux gérée, il faut un vrai service public de la santé, de qualité qui plus est. Julien Chastain est le candidat de la défense des services publics, et donc d’un bon service de santé régi par l’état qui profite avant tout aux citoyens. Alors pour l’hôpital public de qualité : il n’y a que le vote UdG!
Marin : Comme l’a dit Anna, cet hôpital fait la fierté de cette ville qui est la mienne. Cependant, il cache un problème majeur : les déserts médicaux. Faire de superbe hôpitaux dans les grandes métropoles est une grande chance pour ses habitants. Pourtant, il existe dans les territoires ruraux des zones où il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver rien qu’un médecin traitant, alors je ne vous parle pas d’une maternité. Le candidat Chastain et l’Union de la Gauche soutiennent d’audacieuses propositions pour pallier à ce grave problème. Nous voulons imposer une norme : chaque citoyen doit disposer d’un service public de santé à moins de 20 km de chez lui. Mais nous voulons aussi encourager les jeunes médecins notamment à s’installer dans ces zones. Les médecins payés par l’état toucheront un salaire de 10% plus élevé si ils pratiquent dans une zone considérée par le Ministère comme un désert médical.
La douzaine d’élus, accompagnée par quelques militants, entama alors une session de tractage aux abords de l’hôpital.
La visite avait été programmée depuis quelques jours, Bastien ayant mobilisé des contacts pour pouvoir médiatiser l’événement. En effet, l’ancien haut-fonctionnaire et désormais candidat comme député voulait se construire, outre Lunont, une envergure nationale et ainsi défendre les idées de sa formation politique à Cavour.
Alors que tout avait été organisé pour que cela se passe sans accrocs, Bastien arrivait et sortait de sa voiture l’air avenant. Il était heureux d’être ici, Cavour étant la Région traditionnelle de ses vacances d’été. Une petite cohorte de soignants était à l’entrée de l’hôpital pour accueillir le candidat, qui les saluait avant de prendre la parole de façon plus officielle.
Bastien Soudant : Merci, merci tout d’abord d’avoir accepté de m’accueillir aujourd’hui dans votre superbe établissement hospitalier. Je suis ici tout d’abord pour montrer ma plus grande reconnaissance aux personnels soignants, de cet hôpital mais aussi dans tout Ostaria ! Leur détermination, leurs connaissances, leur expérience, qu’ils soient libéraux ou fonctionnaires, en centres ou à domicile, sont autant de qualités extrêmement admirables pour lesquelles tout le peuple ostarien leur doit reconnaissance.
Evidemment, je suis aussi ici pour exposer la vision de la santé que moi et ma formation politique portons. Elle s’inscrit dans une volonté claire de récompenser le travail des soignants et d’améliorer les services rendus aux patients. Pour y arriver, nous devrons engager des réformes courageuses que j’exposerai devant vous.
Mais avant, commençons la visite. Il me tarde de voir tous les services et autres surprises qui m’attendent, de pouvoir discuter avec vos collègues !
Le républicain commençait alors sa visite par les services administratifs, il prit le temps de converser un peu avec les personnes qui y étaient ouvertes. Il écoutait attentivement les explications du médecin qui avait été désigné pour lui faire la visite, avec lequel il entretenait des mots cordiaux.
Plus tard, le candidat était posé à la cafétéria avec quelques personnels. Il allait pouvoir commencer à évoquer ses positions, notamment sur sa vision future de la sécurité sociale et sur le secteur de la santé en général.
Bastien Soudant : Vous savez, je pense que la santé est un joyau qu’il faut préserver. Notre système actuel possède de nombreuses failles qui empêchent un véritable accès égalitaire aux soins et surtout le déploiement d’offres adaptées aux territoires ! Déjà, notre système de sécurité sociale nationale même si nous pouvons lui trouver des avantages ne permet pas d’avoir une vision territorialisée des besoins en matière de santé.
Je vais surement en choquer certains ici, mais je pense sincèrement qu’il est l’heure de casser le monopole public de la santé. Ça ne veut pas dire tout privatiser, loin de là, je suis attaché au service public des soins. Cependant, il me semble clair que nous gagnerions à la fois à permettre à des établissements et structures diverses privées d’ouvrir, afin d’offrir une concurrence à notre secteur public, mais aussi et surtout de soutenir massivement les professionnels de santé libéraux. Nous savons que le marché est la meilleure façon de gérer l’allocation des ressources : laissons les professionnels décider où s’implanter, c’est-à-dire là où il y a de la demande, et soutenons leurs initiatives pour déployer des offres de soin qu’un fonctionnaire à Lunont n’aurait pas pu imaginer ! Cette ouverture au privé ne pourra qu’être bénéfique et pour le public qui devra chercher constamment à s’améliorer et pour les patients qui auront de nouveaux services à leur disposition.
Je pense aussi qu’il faut revoir, pour accompagner ce mouvement de territorialisation des politiques de santé, le fonctionnement de notre sécurité sociale. Je ne veux plus qu’il existe de sécurité sociale nationale, à la rigueur quelques dispositifs réservés aux plus démunis et pour pallier les soucis que pourraient rencontrer ce qui sera en place. Non, je veux que chaque Région possède concrètement la compétence de la santé et donc des remboursements, des assurances publiques. Ce transfert permettra d’adapter les couvertures aux populations : vous n’allez pas me dire qu’un habitant de Lunont a besoin de la même couverture qu’un ostarien dans sa commune de 1000 habitants à Cavour ! A chaque territoire ses besoins spécifiques, à chaque territoire ses dispositifs régionaux de santé. C’est ma vision.
Certains pourront m’accuser de vouloir saper l’autorité de la République, de vouloir détruire notre système de santé : je nie toutes ces allégations. Je ne veux qu’améliorer de façon pragmatique le quotidien des ostariens partout dans notre pays, même si je veux être Maire de Lunont je veux être un député pour tous les ostariens. La Ligue Républicaine est rassembleuse, et veut garantir une vie prospère à tous dans notre pays.
En ce sens, nous mobiliserons le Fonds Souverain National vers les secteurs économiques des services aux personnes âgées : car je le crois, c’est par l’innovation et le développement d’offres permettant de faciliter la vie de nos aînés que nous pourront développer massivement le maintien à domicile, lutter contre la dépendance, en d’autres mots c’est par cette voie qui est un véritable projet de société que nous prendrons soin lorsque nous serons au pouvoir.
Le candidat ne se fit pas applaudir, mais la conversation lancée il a pu converser avec les personnels et journalistes présents toute l’après-midi. Sa visite continuait dans le même temps dans les divers services de l’hôpital, avant de pouvoir conclure dans le hall d’entrée de l’établissement.
Bastien Soudant : Je vous remercie encore pour votre accueil, c’était un véritable plaisir. J’ai eu des désaccords avec beaucoup d’entre-vous, mais je sais aussi que certains ont retrouvé dans mes discours une voie qui était autrefois portée par les centristes, les libéraux de notre pays qui avaient soif de liberté économique.
Alors je vous invite tous à voter pour les candidatures de la Ligue Républicaine, pour un programme qui unira Ostaria et nous fera avancer vers une société où nous serons au service d’un mot d’ordre : prendre soin les-uns-des-autres !
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