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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place du Palais

Ville IRL : Toulon
Population : 1 770 771 hab.

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État d'Ostaria
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lun. 4 nov. 2019 18:56

Place du Palais
Connue pour sa grande fontaine et les sculptures qui l’ornent, la Place du Palais est la plus grande de la ville.

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Eléonore Mercier
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lun. 4 nov. 2019 19:43

Éléonore Mercier était à la tête de la vaste organisation de la campagne référendaire du MUR à Illonlieu, et généralement sur l'île de Cavour.
Elle avait donc décidé de compter, comme à l'habitude du parti désormais plus-si-majoritaire-que-ça, sur les réseaux de militants et sur l'implantation locale du mouvement. Ainsi, donc, de nombreux militants avaient formé des groupes républicains de quelques personnes pour arpenter les rues en distribuant des tracts et en convaincant la population d'aller voter, et, surtout, d'aller
bien voter. Éléonore Mercier participait elle-même à la campagne sur le terrain, en tant que maire d'Illonlieu, toujours appréciée des habitants.

Elle formait donc un groupe avec trois conseillers municipaux, et cinq militants anonymes, qui s'étaient déjà fait remarquer par leur motivation et par leur capacité à donner une bonne image du parti à la caméra − une campagne était une bataille, après tout.

Des images de la troupe étaient publiées sur les réseaux sociaux, et une caméra de la chaîne TV2 l'accompagnait afin de préparer un reportage dans le journal télévisé du soir. Éléonore Mercier reçut donc avec enchantement les questions des journalistes et tâchait de répondre de la façon la plus bienveillante et chaleureuse possible, pour montrer l'ouverture du MUR.


Journaliste : Madame la maire, est-ce que vous pensez gagner ce référendum ?
Éléonore Mercier : Je l'espère de tout mon cœur. Je crois que le projet du Président de la République est le plus à même de remettre la pays sur pied et de refaire avancer le pouvoir dans l'intérêt de tous. Surtout, j'ai la conviction que les électeurs sauront faire la différence entre ce projet et la proposition de la gauche, alléchante au premier abord, mais, lorsqu'on y regarde de plus près, s'annonçant destructrice.

Journaliste : Et si vous aviez le choix entre le projet de la gauche et rien du tout, que prendriez-vous ?
Éléonore Mercier : Oh, là n'est pas l'enjeu. La forme actuelle des institutions n'est plus adaptée aux nouveautés politiques que nous connaissons, mais celle que la gauche voudrait instaurer serait une concentration pure et simple de tous les pouvoirs aux mains d'une seule assemblée, qui exercerait le pouvoir sans contrôle et sans partage pendant 6 ans. Exactement ce que la gauche reprochait − avec plus ou moins de raison − au système présidentiel.
La seule solution est que la réforme du Président de la République soit adoptée.

Journaliste : Que pensez-vous de l'usage des référendums et de la dissolution de l'Assemblée Nationale qui pourrait arriver dans les prochains jours ? Et, particulièrement, que pensez-vous du fait que les Ostariens soient désormais si souvent appelés aux urnes ?
Éléonore Mercier : C'est la vie démocratique ! Je ne suis que favorable à ce que les Ostariens puissent prendre les décisions directement dans certains cas, par la voie du référendum ! Je pense, à titre personnel, que cette forme d'exercice du pouvoir devrait être encouragé, et pas uniquement sur les textes institutionnels.

Comme s'achève ainsi le reportage : "Verdict dans deux jours".
Eléonore Mercier
Députée-maire d'Illonlieu (MUR)

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Eléonore Mercier
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mar. 7 avr. 2020 18:57

Pour sa campagne sa ville natale, dont elle était la maire depuis longtemps, Eléonore avait choisi de faire un unique discours à la Place du Palais. Les militants locaux du MUR - ou plutôt du nouveau FRO - s'était mobilisé dans la ville de l'ancien Président Brétigny pour que la parole qu'Eléonore avait à transmettre soit entendue du plus grand nombre.

Bonjour Illonlieu ! C'est votre maire qui vous parle !

Merci, merci. Cela me fait toujours un bien fou de revenir ici, dans ma ville, celle où j'ai grandie, où sont mes racines. Je dis toujours à mes assistants : quand je vais à Lunont, je travaille, je suis au front. Et quand je viens ici, je ne suis pas que la maire, je suis parmi les miens.

Je viens ici pour vous porter les nouvelles du front. Parce que le front, aujourd'hui, c'est ici. Nos villes, nos campagnes, bien plus que les réseaux sociaux. Les dernières institutions que l'Union de la gauche cherche à remporter pour s'assurer le monopole absolu du pouvoir politique dans ce pays.
Et je ne veux pas faire dans le cynisme. Vous me connaissez, je crois en la nature humaine, en le patriotisme de chaque ostarien, quelque soit sa couleur politique. Du moins j'y croyais, jusqu'à cette sortie de notre Président que vous n'avez pas dû manquer.


Il y a peu, nous avons découvert le slogan de la gauche pour ces élections. Elle prit un bout de papier sur laquelle elle avait noté ce qu'elle allait dire. Le slogan de la gauche et du pouvoir central donc : ne faites pas de ce vote un vote de contestation. Votez sans tenir compte de ce que nous faisons à Yguerne. La guerre ? L'entrée dans l'Internationale ? Ne vous en mêlez pas. Votez pas pour ce que vous pensez être juste, mais pour ce qui est le mieux pour la Présidence. Quelle preuve de mépris ! Ainsi donc, la voix du peuple est sacrée en toute circonstance, excepté lorsqu'elle vous met face à vos actes ?

Et rappelons-nous, ça n'était pas un communiqué partisan comme un autre, ni un autre chirp malaisant de notre Président, non. Une intervention télévisée de la part du Président, en direct du Palais d'Yguerne, pour dire aux ostariens de bien voter, voilà quelle était la raison de l'allocution exceptionnelle du Président Chastain ce soir-là. 24 heures après, notre pays mobilisait son armée et envoyait nos jeunes soldats envahir la Sarande du Sud pour y répandre la bonne parole. Lorsqu'il fallait nous informer que notre pays était en guerre, nous n'avons pas eu le droit à la moindre justification, ni à la moindre explication de la part du commandant de nos armées. Nous avons un chef de l'État qui prend bien plus de facilité à nous dire comment bien voter qu'à accepter de justifier son propre agenda géopolitique. Un dirigeant qui préfère interférer dans un scrutin local et refuse d'être transparent lorsqu'il est question d'entrer en guerre. Comment qualifierez-vous ce genre de dirigeant, Cavourois ?


Des huées se firent entendre parmi les spectateurs, des "Chastain Démission !" aux "A bas les rouges !" en passant par les "Mort aux tyrans !"

J'ai trop de respect pour la fonction de Président pour oser assimiler le Président Chastain à un dictateur, et ce malgré ses difficultés évidentes avec la démocratie, ses sympathies décomplexées avec les ennemis de notre République et son impérialisme belliqueux nauséabond. Oui, je conserve du respect pour le rôle de Président de la République, un respect bâti sur des années de gouvernance républicaine par Jérôme Plassel, qui a mené notre pays à la paix et à la stabilité, à l'ordre et à la grandeur. Un respect bâti sur la conviction qu'avoir le bon chef de l'État peut mener notre pays au meilleur.

Il y eut un bref silence, précédant le moment où Eléonore allait revenir à la charge.

Ce qui ne mérite pas de respect, et personne dans Cavour ne peut dire le contraire, c'est le communisme. Rappelons-nous de la guerre civile. Rappelons-nous de ceux que nous avons perdu aux mains de la terreur rouge. Rappelons-nous une fois de plus du sacrifice qu'ils ont dû commettre pour protéger nos libertés et notre République.

Il y eut un moment de silence tout en solennité.

Cette fois, Illonlieu ne tombera pas. Les communistes ne parviendront pas à s'emparer de notre belle cité une nouvelle fois. Leur expansion délétère s'arrêtera aux portes de notre ville. A l'heure où je parle, cette idéologie nocive conquière chaque jour davantage de terrain, par le mensonge, par la ruse ou par la force. A l'étranger, le constat est accablant. L'Internationale Communiste fait preuve d'ingérence au Saphyr et dicte sa politique au Président du Conseil Cappelen, qui l'applique docilement, tel un fidèle pion sur l'échiquier mondial - et ce n'est pas l'arrogance saphyrienne qui les sauve de ce sort, bien au contraire. Croyez-vous que leur parlement a dû débattre pour savoir s'il était acceptable ou non de se laisser envahir par Novgrad si le communisme ne parvenait pas à y être imposé pacifiquement ? Est-ce là le genre de débats que nous voulons voir dans notre Assemblée Nationale ? Ou mieux encore, dans nos conseils municipaux ?
Et regardons plus près de chez nous. En Hadrianie, en proie à la guerre civile, l'Union de Novgrad, membre-fondateur de l'Internationale Communiste, sans la moindre intervention de la CINS, se préparait à débarquer un demi-million d'hommes afin de soutenir par la violence l'établissement un régime communiste.
Voyez, mes amis, les méthodes diffèrent mais le but est le même : la propagation de leur idéologie aux quatre coins du monde, de gré ou de force - mais toujours par la force si on . En Ostaria, la victoire de Chastain constitue un basculement historique qui va nous mener droit dans les bras de l'Internationale. Le premier objectif est d'ores et déjà atteint. Nous avons perdu notre indépendance sur la scène phoécienne et mondiale. L'Entente des Nations n'est plus, notre allié historique, Narois, nous tourne le dos. Après cette guerre d'agression impérialiste, la prochaine étape sera un rapprochement avec les pays de l'Internationale, je vous le prédis pour très bientôt.

D'ici là, il faut encore aux communistes qu'ils gangrènent les derniers échelons du pouvoir. Ceux qui sont les plus proches des inquiétudes des gens. C'est pour ça que le Président Chastain veut éviter un vote de contestation. Mais que vous votiez PCO ou FRO, la vérité, c'est que notre Président usera de tout son pouvoir pour museler au maximum les maires récalcitrants, soucieux de préserver les institutions de notre République, soucieux de préserver la démocratie à chaque échelle. La différence, c'est qu'au FRO, nous fairons front. Qu'au FRO, nous nous battrons. Pas simplement pour la droite, pour les valeurs, mais pour la République. Il n'y a plus qu'un clivage qui doit prévaloir aujourd'hui : celui des républicains contre les impérialismes communistes.

Depuis que Chastain a été élu, les localités ont été privées de leurs prérogatives par le gouvernement central. Notre grands débats politiques sont paralysées par une gauche qui a une large majorité et qui s'en sert pour susciter le chaos et l'anarchie dans nos institutions.
Il est temps non pas de détruire toutes les institutions gangrénés par ce mal, de nous rebeller ou de risquer un nouveau bain de sang qui se terminera par une invasion novgradoise. Il est temps de bâtir - ou plutôt, de rebâtir - par la République, et pour la République. Il est temps de rebâtir nos nos villes et nos régions. Il est temps de recréer un front politique contre une expansion d'une politique décidée à Novgrad, mise en oeuvre à Yguerne et imposée à tout Ostaria. C'est pourquoi, Maire d'Illonlieu, je prendrais contact avec d'autres maires de Cavour et de tout Ostaria, pour établir une conférence de nos villes et montrer que vos votes, qu'ils soient à l'élection présidentielle ou à l'élection municipale, ont autant d'importance que n'importe quel scrutin ou les citoyens ont droit de s'exprimer. En même temps que nous travaillerons à rétablir la puissance de nos villes et de nos campagnes comme principal contre-pouvoir à un pouvoir central sans aucune limite, je favoriserai le développement de la démocratie locale à Illonlieu. Le meilleur moyen de contrer le despotisme des apparatchiks est d'être plus républicain et plus démocrate que jamais. C'est cela notre conviction. Et je le dis à Monsieur Chastain : c'est cela la démocratie !

Cavour a été victime de la terreur rouge. Illonlieu a été le théâtre des pires horreurs de la guerre civile, à l'époque où nous n'avions plus le choix qu'entre la monarchie tyrannique ou le totalitarisme rouge. Notre passé a été tragique, mais à chaque chose malheur est bon. Et aujourd'hui, on ne nous fera plus avaler les couleuvres que Chastain nous importe de puissances étrangères seulement motivées par l'expansion d'une idéologie liberticide et nauséabonde. Travailleurs et citoyens d'Illonlieu, la prochaine fois qu'on vous sommera de vous unir, unissez-vous pour votre patrie, pour Illonlieu, pour Cavour, pour Ostaria et pour la République !

Envoyons un message fort à ce gouvernement. Envoyons à la gauche radicale aux commandes ce message : Non, Illonlieu n'est pas rouge, ne le sera jamais. Illionlieu restera républicaine. Illonlieu est ostarienne, Cavour est ostarienne, nous sommes tous des Ostariens et si l'horreur revient frapper à notre porte, nous riposterons, nous ne nous laisserons pas faire ! Plus jamais !


L'ex-Première Ministre leva le poing en signe de ralliement, puis quitta la scène sous les applaudissements de ses partisans.

Eléonore Mercier
Députée-maire d'Illonlieu (MUR)

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Grégoire Constant
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ven. 22 mai 2020 13:03

Grégoire Constant avait participé à une grande manifestation pour le "oui" au référendum, on y avait mis les moyens pour Cavour, un des fiefs de l'anticommunisme. De grandes banderoles et de grandes pancartes résumant les avancées déjà acquises grâce aux communistes. Divers chants étaient entonnés pour soutenir la transition vers le socialisme, une transition démocratique et républicaine. Les deux grands mots phares étaient inscrit sur le principal char de la manifestation en ces termes : " Pour un socialisme DÉMOCRATIQUE & RÉPUBLICAIN, les peuples d'Ostaria réclament le OUI au référendum du Président CHASTAIN. " De ces mêmes inscriptions force papiers distribués et force pancartes, panonceaux et autres lieu d'inscription étaient incises. Alors que la manifestation arrivait à son terme, une journaliste vint interviewer Grégoire Constant, conscient qu'une scribouillarde locale pourrait grandement l'aider à influencer l'opinion locale, Grégoire joua le jeu.

Grégoire Constant : Bonjour, Madame.

Bonjour, Monsieur Constant. D'abord une question simple, pourquoi voterez vous pour le oui ?

Grégoire Constant : Si vous me permettez, c'est tout sauf une question simple. Les raisons sont multiples, l'insuffisance constitutionnelle actuelle, le besoin d'une législation exécutive rapide, tout en ayant un contrôle et un contre-pouvoir fort, ce que propose le projet référendaire du Président...

Alors, permettez-moi de vous demander pourquoi vous n'allez pas voter pour le non.

Grégoire Constant : C'est tout de suite plus évident. Le fait est que le projet référendaire est démocratique, républicain et que la cabale qui s'engage contre, qui enrage de ne contrer la réussite communiste, de ne rencontrer aucun succès, tous ces éléments me poussent à croire que les opposants au projet n'ont pas d'argument. Ce qui corrobore l'effet produit par ces gens-là lorsqu'ils condamnent un texte sans y faire référence une seule fois, sans l'avoir lu peut-être.

Ne craignez-vous pas qu'une concentration des pouvoirs mènent à un état totalitaire ?

Grégoire Constant : Non. Pas du tout. Vous savez les philosophes qu'on invoque comme précurseurs de la République n'ont jamais défendu la séparation des pouvoirs mais leur équilibre. Le pouvoir nécessite le contre-pouvoir, c'est cela le vrai enseignement de Jean-Charles de Primerat, baron de la Brève et de Tonmesqieu. Voilà l'enseignement républicain et démocratique que nous gardons en toute circonstance, le pouvoir contre le pouvoir. La séparation des pouvoirs n'est qu'une invention récente de ces mêmes gens qui disent que tout pas vers une économie collective, où l'effort est partagé, où l'économie s'adapte aux besoins, que tout pas vers un monde plus juste est un pas engagé de plein fouet sur la route de la servitude, comme le disait le plus célèbre et tristement influent penseur libéral néoclassique, Frédéric Yakèk*. Ces gens-là théorisent que si l'économie est planifiée pour ne pas polluer, ne pas s'épuiser plus que ce qu'il est nécessaire, en somme pour que le travail ne soit que du travail et non du surtravail, alors on vit dans un monde sans liberté. Mais la liberté c'est bien plus que cela. D'une part parce que planification ne signifie pas normalisation de la production et ne signifie pas soumettre les travailleurs à la simple exécution d'une tâche qu'un chef ordonne -ça c'est le productivisme des capitalistes- parce qu'il faut bien laisser la liberté aux écrivains d'écrire, aux journalistes de rédiger et aux artistes d'inventer ; mais surtout la liberté c'est bien plus que le domaine du travail. La liberté c'est avant tout de se libérer de l'effort nécessaire à ses besoins. C'est ce que propose la planification socialiste en n'exigeant comme effort que le strict minimum nécessaire. Et la liberté c'est surtout que cet effort ne soit pas l'exécution stupide d'un ordre dont on ignore tout. C'est comme cela que fonctionne le productivisme capitaliste mais ce n'est comme cela que fonctionnera l'économie communiste, dans laquelle chaque travailleur sera à la fois tisserand et philosophe, chacun devra savoir travailler de ses mains la matière qu'on lui donne, et de son cerveau les questions qui se posent à lui pour améliorer la société.

Vous réfutez donc le risque de dérive autoritaire des pleins-pouvoirs ?

Grégoire Constant : De pleins-pouvoirs que demande le Président, c'est à dire limités dans le temps et par trois instances dont une démocratique et deux technocratiques, nommées par cooptation depuis les premières nominations par Plassel, oui, ce ne sont pas du tout des pleins pouvoirs qui risquent de dégénérer.

Le Président s'est qualifié de dictateur, est-ce que c'est une bonne idée et est-ce que vous l'appelez comme cela ?

Grégoire Constant : Je ne l'appelle pas comme ça parce qu'il n'est "que" notre Président, et que le mot dictateur est trop connoté tyranniquement. Mais d'un point de vue purement analytique, c'est bien une dictature dans son sens originel et non-perverti que veut mettre en place Julien Chastain. Une dictature c'est un concentré de pouvoirs temporaire et sous strict contrôle, c'est un pouvoir exceptionnel et limité qui ne risque pas de devenir une tyrannie, c'est l'expression garantie de l'intérêt général. Donc oui, le projet de Chastain c'est une dictature du prolétariat.

Des régimes tyranniques ont aussi pris ce nom et utilisé des institutions fantoches...

Grégoire Constant : Mais là, ce ne seront pas des institutions fantoches puisque ce seront les organes de restriction et de protection constitutionnels de la Troisième République dont aucun pouvoir n'est rogné ! Et l'Assemblée Populaire élue au tirage au sort sera composée sous la direction de ces deux institutions plasseliennes, composées de cooptés d'amis à Plassel ou de gens dont la compétence a été reconnue par Plassel lui-même. C'est comme si le Premier Ministre Chastain doté d'une majorité absolue légiférait sous la Présidence Plassel. Il n'y a donc aucune chance de dérive, je le répète. Carmel était de ceux qui s'arrogeaient l'exclusivité de l'expression de l'intérêt général -un intérêt général déformé- mais Chastain, même s'il le faisait, n'aurait aucun moyen de le faire appliquer et se ferait bientôt jarreter du pouvoir. Et s'il déviait, je serais le premier à lui foutre un coup de pied dans le cul, croyez-moi.

D'accord….nous vous remercions pour vos réponses.

Grégoire Constant : Avec plaisir ! Poutous sur votre journal et bonne journée !



* IRL : référence à Montesquieu pour l'équilibre des pouvoirs et à Hayek pour la route de la servitude.

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Franck Cistera
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ven. 12 juin 2020 18:54

Franck tenait dans sa ville son premier grand meeting. Une grande scène était installée au milieu de la place pleine et les principaux colistiers de Franck étaient assis devant lui. Ovationné à sa montée sur scène, il commença son discours.

Mes chers amis,

Quel bonheur de vous retrouver ici dans cette ville d’Illonlieu où nous avions réalisé un si beau score lors des dernières élections municipales. C’est ici qu’est née cette dynamique qui va porter de nouveau les ostariennes et les ostariens au pouvoir. C’est ici que la bataille a commencé, et c’est grâce à votre dévouement sans failles.

Je l’ai toujours dit, nous sommes opposé au système électoral. Certains me le reprochent d’ailleurs et me demandent pourquoi je suis donc candidat à plusieurs élections. La réponse est simple : ils doivent assister à une démonstration de force. Ils doivent voir que le peuple ne veut plus d’eux et, avec mes 250 valeureux colistiers, nous avons le courage d’aller les chercher sur leur terrain. Ils ont voulu créer des institutions, nous allons les infiltrer pour les en congédier.

Notre programme est court. Je ne suis pas candidat pour modifier la fiscalité, changer le montant de telle ou telle subvention. En revanche, je suis candidat pour que tous aient une chance de le faire. Nous proposerons donc une nouvelle Constitution dans laquelle le pouvoir exécutif n’existera plus. 500 électeurs seront tirés au sort et participeront, pendant une durée de un an, à l’élaboration de la loi. Cette Assemblée citoyenne aura les prérogatives du Parlement et pourra légiférer sur tous les domaines, avec la seule condition qu’elle devra soumettre tout changement constitutionnel à l’approbation des ostariennes et des ostariens. Ce fonctionnement sera d’ailleurs élargi aux municipalités et régions, avec un nombre de tirés au sort qui variera selon la population.

Mais j’entends avec cela une critique. Qui représentera Ostaria à l’étranger? Et qui représentera les villes dans de grandes réunions nationales? Et bien ces Assemblées citoyennes choisiront des émissaires en leur sein pour chaque occasion. Cette caste politicienne cherche des micro-failles pour conserver ses joyeux privilèges. Je leur réponds que c’est peine perdue, lors de ces élections, le peuple va se redresser et abattre ce système qui n’a que trop duré.

Alors je ne vous demande pas de partager ma vision de l’économie, de l’écologie ou même de la hauteur de la participation de l’état à un festival de rock dans la banlieue de Bridame. Je ne vous demande pas de la partager et je ne vous en parle pas dans cette campagne car ce n’est absolument pas de cela dont il s’agit. Il s’agit de voter pour un contre le retour du pouvoir dans les mains du peuple. Il s’agit de voter pour ou contre la caste.

Alors, habitants d’Illonlieu, de Cavour et de toute cette grande nation, pour qu’Ostaria retrouve sa fierté et devienne la plus grande démocratie du monde, ayez confiance en vous! Reprenez le contrôle de votre destin et abattez un système obsolète qui vous confisque le pouvoir. Ayez confiance en vous autant que moi et votez pour reprendre le pouvoir!

Vive la démocratie! Vive Ostaria!

Très applaudi, Franck fit monter sur scène des colistiers pour entonner l’hymne national. Il serra ensuite quelques mains au premier rang puis partit en direction de l’aéroport, direction Ménargues.


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Julien Boulanger
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Parti politique

mar. 7 sept. 2021 21:18

Boulanger poursuivait sa campagne et cette fois c'est dans la ville Illonlieu, chef-lieu de Cavour, que le candidat se rendit pour faire campagne. Encore une fois c'est dans les grandes villes que l'aspirant Président, qui avait gagné près de 6 points dans les sondages depuis le début de la campagne, voulait marquer des points. Il le savait, si Ostaria était de plus en plus favorable aux idées de la droite dure cela ne suffirait peut-être pas à remporter cette élection mais il était déterminé à démontrer le contraire.

C'est donc sur la Place du Palais que Julien Boulanger s'était rendu auprès des jeunes militants LR pour tracter et motiver ses troupes. Les journalistes eurent de belles images du candidat entouré de jeunes qui le soutenait avec ardeur et bonne humeur. Après deux petites heures de rencontre conviviale Boulanger s'adressa aux journalistes pour une petite conférence de presse.


-Mesdames, messieurs,

La jeunesse est, et restera si je suis élu, une de mes grandes priorités. Ce sont eux qui assurerons la relève et qui forgerons demain le destin d'Ostaria. Ce sont eux qui innoverons et travaillerons sans relache pour que notre pays reste une grande puissance. Ce sont eux qui se bâterons sans relâche si cela était nécessaire pour défendre notre souveraineté. Et c'est pour cela que nous ne pouvons plus laisser nos jeunes sur le bord de la route et nous nous devons d'avoir un plan ambitieux en leurs faveurs. Si nous décidons de ne rien faire et de mettre ce sujet sous le tapis comme cela est fait depuis des dizaines d'années alors le pays restera sur la pente du déclassement et cela je ne peux l'accepter et aucun patriote ne peut l'accepter !

On entendit les jeunes militants applaudirent et scandaient en cœur "Boulanger Président".

-C'est pour cela que je pose sur la table un certains nombres de propositions concrète qui vont dans la direction de faire d'Ostaria un pays qui croit et qui investit dans sa jeunesse ! Je commencerais par rendre les Universités plus autonomes dans la détermination de leurs frais d’inscription, leurs enseignements et leur organisation interne. Des Université plus autonomes ce sont des jeunes plus écoutés et avec un plus grand poids dans les prises de décisions interne. En matière d'éducation par ailleurs je propose de réaffirmer le principe de patriotisme en enseignant le roman nationale à nos jeunes élèves. Ce n'est qu'en donnant une image positive de notre histoire, quitte à la nuancer en grandissant bien sur, que nous forgerons des futurs citoyens plaçant leurs pays au dessus de tout.

En tant Président je créerais également une aide visant à la réduction de 40% de l'impôt sur les sociétés pour les entreprises crées et diriger par des jeunes de 16 à 22 ans. De plus nous mettrons en place un prêt d'État à taux 0 qui sera disponible à tout les jeunes de moins de 25 ans pour créer leurs entreprises. Ces mesures permettront aux jeunes d'oser plus et de se lancer dans le monde de l'entreprise et de l'entreprenariat plus facilement. Chez LR nous pensons que les jeunes doivent essayer, doivent se lancer et doivent avoir confiance dans leurs capacités pour que demain Ostaria dispose de citoyens responsables et d'une économie dynamique et forte.

Aujourd'hui le choix de la jeunesse c'est Boulanger et personne d'autres ! Je vous remercie.

Boulanger repartit avec ses militants à qui il serra la main avant de repartir en campagne.



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Marcel Piniolle
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Parti politique

dim. 3 avr. 2022 09:48

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C'est sous un beau soleil que Marcel Piniolle avait réunis 5 000 militants sur la place du palais. Fidèle à ses méthodes de campagne, Marcel voulait faire entendre son programme au plus de monde possible et sans mâcher ces mots. Un discours clair et simple pour ne pas ressembler à une élite qu'il souhaite dégager du pouvoir. A Cavour, Piniolle avait annoncer parler emploi et c'est donc naturellement que les militants du Parti Populaire avait les mains munies de drapeaux ostariens et de pancartes sur le thème du travail. Tandis que le meeting allait commencer, la foule commençait à être dense autour de la scène montée au milieu de la place. C'est sous un tonnerre d'applaudissements que Marcel arriva et prit place derrière son pupitre tout en saluant la foule.

Bonjour Cavour ! Bonjour Illonlieu ! Quel plaisir d'être avec vous ce dimanche, sous le soleil. Ce soleil est celui des jours heureux que je souhaite ouvrir avec vous tous ici. Des jours heureux où les élites oligarques de notre pays auront dégager de nos institutions qu'ils pourrissent par leur incompétence et peut-être même la corruption. Pour reconstruire notre pays en pleine dérive il va falloir nous baser sur une base solide. Cette base existe, c'est vous, les travailleurs ! C'est vous qui chaque jour prenez votre voiture pour aller travailler pour gagner un salaire de misère. La concurrence internationale déloyale, les accords de libre échange qui tue nos emplois ou encore la baisse du coût de la main d'œuvre qui est le résultat d'un tsunami migratoire que les oligarques n'arrivent plus à contrôler. Les travailleurs ostariens ne sont plus soutenue par les politiques et ceux qui les font. Vous êtes abandonner ! Pour eux, c'est leur profit avant la vie des travailleurs. Avec moi, ce sera les travailleurs avant leurs profits. Avec moi, les accords de libre échange seront brûler dès le premier jour de ma présidence et je renverrais chez eux tout les travailleurs étrangers qui n'ont rien à faire dans notre pays et qui rabaissent vos droits.

Très vaste approbation de la foule et applaudissements.

Je suis le seul candidat qui soutien les travailleurs ostariens face à tout ceux qui veulent vous enlevez vos droits à tour de bras. Comme Président, je proposerais le plafonnement du nombre de salariés étrangers par entreprise à 5% de son effectif. Il est insupportable de voir le chômage des Ostariens grossir à vu d'œil et de voir que ce sont des immigrés qui prennent le travail des Ostariens. Nous avons les compétences techniques, matérielles et surtout humaines de remplir les emplois vacant. Pourquoi aller chercher dans le tiers monde des gens moins compétents et totalement déconnecter de la réalité du monde du travail. Un mot qui est d'ailleurs un gros mot pour beaucoup d'entre eux. Nous avons les compétences, nous avons des travailleurs pleins de talents et d'amour pour leur travail. Donnons leur la priorité sur ces étrangers qui n'apportent rien mise à part le grand déclassement que nous vivons. C'est pourquoi j'entamerais également la suppression du Titre Troisième du Chapitre Troisième du Code du Travail qui empêche les entreprises d’appliquer la préférence nationale lors de leurs recrutements. Nous devons soutenir les travailleurs Ostariens plutôt que les voisins et les pays du tiers monde.

Comme Président, je voudrais également rendre de la justice fiscal aux travailleurs. Je n'en peut plus de voir des millions de travailleurs Ostariens des impôts toujours de plus en plus haut alors que les politiciens leur promettent sans cesse des baisses. Mais où sont-elles ces baisses ? Je mettrais donc en place une réforme de l’impôt sur le revenu sur un système progressif de 12 tranches, avec assujettissement des 4 plus hautes à un impôt sur la fortune. Nous possédons un système sociale trop gourmand et totalement pillez par les étrangers qui viennent profiter de celui-ci. Une fois rentrer chez eux, nous aurons une dette monumentale à payer à cause de ces mauvaises politiques. Il me semble donc très juste de renvoyer ce retour de bâton à ceux qui ont prit cette décision, les plus riches ! Je n'ai aucun problème avec le fait que certains ce soit riche. J'ai cependant à cœur que dans notre pays, la justice fiscal permettent de financer des soins de qualité à tout les Ostariens. Il est normal que les plus riches contribue davantage que les travailleurs les plus modestes. C'est la solidarité national.

Cette solidarité nationale sera d'ailleurs mise en place à travers le remboursement de l'ensemble des frais de santé des Ostariens. Nous devons assurer à chaque citoyen l'accès à des soins de qualité. Pour les étrangers ? Ils devront ce financer eux-mêmes leur propre soin. On ne viens pas dans un pays pour profiter de son système social. Il est donc normal que les étrangers soient en capacité de pouvoir payer leur frais de santé. Dans le cas contraire, ils pourront tout de même bénéficier d'un vol retour direct vers l'expéditeur. Notre République n'est pas un hospice où tout le monde peut venir ce faire soigner grâce aux impôts des travailleurs que j'aurais réformer. Mettre en place une politique ferme et de bon sens, voilà la politique que je mènerais comme Président de la République !


Ovation de la foule

Dans cette campagne, tout nous fait croire que les jeux sont fait et que nous sommes condamnés à 7 ans de plus avec l'épouvantail Leclerc et son chien de garde Julien Leclerc. Ils vous mentent ! Ils vous méprisent ! Votre voix compte autant que la leur. Vous avez le pouvoir de renverser la table et de faire entendre votre voix. L'épouvantail Leclerc possède un bilan mauvais ponctuer d'un grand déclassement de notre pays. La preuve en est, nous avons pour ces élections, un nombre record de candidats. N'est-ce pas là, la plus belle preuve que ce mandat aura profondément diviser notre société ? Cela est cocasse pour une personne dont le slogan est "Unir". Heureusement, nous sommes ici unis CONTRE cette épouvantail que nous allons faire sortir du pouvoir. Mes amis, dégagez les !

Vive la République ! Vive Ostaria !


Applaudissements intense dans la vaste foule présente tandis que Marcel s'avance sur le devant de la scène pour y saluer la foule. Il prit ensuite le chemin de celle-ci pour échanger avec les militants et prendre des photos.

Marcel Piniolle
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Marcel Piniolle
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lun. 11 juil. 2022 16:52

Marcel Piniolle c'était retiré de la vie politique mais souhaitait tout de même rester une figure majeur du Parti Populaire depuis son ascension dans les sondages et dans la vie politique Ostarienne. Il avait donc regrouper une foule de 6 500 militants du Parti Populaire sur la place du Palais pour un court meeting de soutien à la campagne générales menés par les nouveaux deux grands figures du parti. Il monta sur scène sous les applaudissements des militants heureux de voir leur leader de cœur plein de fougue et d'énergie sur scène pour ce meeting surprise dont le secret avait été bien garder par le Parti.

Bonjour Illonlieu !

Que je suis heureux de vous voir aussi nombreux cette après-midi. Notre pays est dans une situation politique alarmante et je me devais de venir vous parlez, de venir vous montrez que je ne vous ais pas abandonner. Mon engagement politique reste sans faille et je suis heureux de tenir ce grand rassemblement en soutien à l'ensemble des candidats du Parti Populaire dans notre grand pays qu'est Ostaria. Depuis voilà deux jours, la campagne bat son plein aussi bien sur le terrain que sur les réseaux sociaux. Jamais une campagne n'avait été aussi dramatique que celle-ci. L'ultra gauche nostalgique d'une époque Chastérienne est au porte du pouvoir sans que cela ne semble alarmer le parti présidentielle ou bien la Ligue Républicaine qui reste tout deux terré dans leur silence. Cette complaisance politique à l'égard de l'ultra gauche et de leur programme radical est la suite logique de leur mandature. Notre pays à perdu 5 ans pour agir. Monsieur Boulanger voulait incarner le renouveau et la droite forte. Il n'aura incarner qu'une triste copie de ces prédécesseurs et devient aujourd'hui le représentant d'une droite molle que les Ostariens ne veulent plus, que les Ostariens ne croient plus !

Les élections générales qui s'ouvrent devant vous sont l'occasion tant attendu d'exprimer votre rejet d'une ultra gauche plus forte que jamais depuis la fin de l'ère Chastain, votre rejet d'un parti présidentielle fantôme et surtout le rejet d'un Premier Ministre incompétent et indigne de sa fonction. Cet homme a trahie le peuple de droite qui lui faisais confiance. Il est aujourd'hui responsable d'un bilan additionnant inaction sur le plan sécuritaire et sur le plan migratoire. Cette gestion catastrophique de notre pays et de sa défense doit prendre fin samedi prochain. Mais pour cela, nous devons samedi faire la plus grande mobilisation patriote jamais vu dans ce pays. Je vous le dis mes amis, les sondages ce trompent et nous allons une fois de plus les faire mentir en faisant élire partout en Ostaria des élus Patriote qui vous défendrons avec force et détermination.

Applaudissements

Le bilan migratoire de Monsieur Boulanger est digne d'une mandature de l'ultra gauche. Vague migratoire, submersion migratoire, tsunami migratoire, aucun adjectifs ne pourra qualifier avec une force suffisante la catastrophe dans laquelle nous a plonger ce mandat. Alors que Monsieur Boulanger nous promettait un contrôle des frontières il n'a en réalité fait qu'ouvrir en grand nos frontières aux immigrés. Il est insupportable de voir une telle gestion de notre immigration sur notre sol. Un pays telle que le nôtre devrait être capable de contrôler les flux migratoire sur son sol pour garantir une pleine assimilation et intégration de ces personnes dans notre société notamment via le travail et la formation professionnel. C'est ce que propose avec pragmatisme le Parti Populaire. Au pouvoir, nous instaurerons une rigueur migratoire ferme pour en terminer avec cet invasion Eibadiste venant nourrir le communautarisme dans nos cités devenu des ghettos où les lois de la République ne sont plus appliquer.

Comme je l'avais déjà proposer lors de l'élection présidentielle, nous lancerons dès notre arrivée au pouvoir un moratoire sur l'immigration dans notre pays pour une durée de 3 ans. Il est impératif de mettre notre pays sous cloche et de déclarer une immigration zéro pendant 3 ans. Ces trois années nous permettrons de faire l'état des lieux des ravages de cette immigration massive et non contrôler sur notre sol depuis des décennies. Pendant ces 3 années nous lancerons l’application de tout les ordres d'expulsion émis par la justice Ostarienne mais aujourd'hui non appliquer. Nous expulserons également l'ensemble des étrangers venus illégalement sur notre sol. En clair, nous ferons un grand ménage !

A l'issue de ces 3 ans, le parlement votera annuellement un quota migratoire en fonction de notre capacité à loger ces personnes et à leur trouver un travail correspondant à leur compétences. Nous sommes aujourd'hui l'un des derniers pays à ne pas clairement choisir notre immigration au lieu de la subir. La Fédération-Unie choisie son immigration clairement et la situation y est bonne grâce notamment à son Président qui dirige le pays d'une main de fer face à la montée de l'ultra gauche en Fédération-Unie. Il n'y a rien de raciste ou de xénophobe dans cette simple proposition. Nous ne faisons que proposer d'instaurer la rigueur et la clareté dans la gestion de notre immigrations qui est aujourd'hui en grand désordre.

Applaudissements

Mes chers amis patriote sincère, je vous appelle à vous mobilisez et à vous déplacez samedi pour faire gagner partout les candidats du Parti Populaire. Ce sont les seules qui portent un vrais projet pour notre pays. Un projet de rigueur budgétaire, de rigueur migratoire et surtout un projet sécuritaire sérieux. Tournons la page de cette gestion désastreuse de notre pays et faisons le choix de personnes issue de tout milieu sociaux professionnel pour réformer notre pays et lui rendre sa grandeur. Je crois en notre grand soir, je crois en nous !

Vive la République ! Vive Ostaria !

Alors qua la foule applaudissait Marcel Piniolle, celui-ci s'avança sur le devant de la scène pour saluer la foule. Il échangea quelques mots et selfies avec les militants venus nombreux avant de quitter les lieux pour rentrer chez lui.

Marcel Piniolle
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George Edouard
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sam. 16 juil. 2022 23:06

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MEETING SUR LES TERRITOIRES
16 Juillet 203






Pour débuter ce meeting de cette désormais longue campagne, le candidat à la Primature avait choisi la dernière région où il n’était pas encore allé : il avait donc choisi une région mobilisée pour l’instant uniquement par le Kosmostaria, la région de Cavour ! Cette région avait la particularité d’être équilibrée dans sa composition électorale, avec un socle de gauche important mais souvent trop peu mobilisé. Alors, il fallait désormais qu’il en soit autrement ! Plus précisément, il avait choisi son chef-lieu, Illonlieu.

Etonnamment, la campagne avait très modeste sur le territoire ! La droite était mobilisée à Brifalle, et la gauche à Orbône et à Bacapy. Ainsi, cette zone n’était un bastion pour personne, mais pas un désert à confirmer ; tout était donc à conquérir, et c’était finalement absurde de ne pas essayer d’y récupérer des circonscriptions moins convoitées ! Un siège est un siège, l’endroit où nous l’obtenons ne compte guère. L’essentiel pour le candidat à la Primature était justement la Primature et l’application de son Programme Commun ; s’il obtenait plus de 126 députés, il avait l’assurance de pouvoir sereinement gouverner.

¨Pour cette dernière journée, George Edouard avait du mal à garder sa lucidité, peut-être un manque de repos qui l’amenait dans un état de stress important. Et puis, il avait du mal à l’intégrer ; dans un peu plus de 24 heures, il deviendrait peut-être le nouveau Premier Ministre de la République d’Ostaria, dans une situation de coalition. Et il avait la possibilité de succéder à son idole, Pendra ! Il ne s’en rendait pas véritablement compte, mais il était devenu lui aussi la figure de la gauche ostarienne, incarnant une lumière dans les yeux des militants – toujours plus nombreux -.

Obtenir une majorité permettant de gouverner serait historique, mais encore plus s’il s’agit d’une majorité absolue ne nécessitant donc pas de coalition ! Toutefois, George Edouard restait inquiet de la montée d’une extrême droite autoritaire et fasciste, ainsi qu’un centre gauche montant et qui marchait très nettement sur le secteur des Ecosocialistes.

Depuis plusieurs meetings, le ton était mis autour de la défense de la République, des principes démocratiques et évidemment, de l’amour pour Ostaria. L’objectif était clair : montrer que la diabolisation d’un camp réformiste est absurde, que les opposants de l’Union des Gauches sont des hystériques ne savants que tomber dans l’injure facile et l’outrance. Tout en se montrant parfois sévère avec ses adversaires, George Edouard lui n’avait jamais eu la moindre hésitation lorsqu’il s’agissait d’expliquer qui était membre de la République, et qui voulait pervertir – et à terme anéantir – les institutions !

Toujours sur cette idée de défendre l’Etat-Nation et la préservation de l’Etat Providence, le candidat de l’Union des Gauches avait décidé d’aborder un thème peu évoqué durant la campagne, et qui est pourtant entièrement du ressort du Gouvernement et de la politique nationale – qui serait sa compétence exclusive en cas de cohabitation - : le maintien et la généralisation à tous les territoires d’un soutien local ! Pour l’occasion et exceptionnellement, George Edouard ne serait pas le personnage central, préférant juste accompagner les propositions de candidats impliqués pour la région et comptant bien les appuyer.
À l’occasion du meeting qui pourrait bien être l’un des tous derniers, le candidat écosocialiste préparait chaque formulation du discours pour celles et ceux qu’il invitait, la moindre virgule dans le texte. Celui-ci n’en parlait pas, mais était atteint par l’ensemble des critiques personnelles que le monde politique avait décidé de lui asséner ; étant haut dans les sondages, il y avait comme une « coalition » pour tenter de l’abattre ! Il ne s’était certes pas abattu, mais restait blessé par des outrances souvent imméritées.

Et puis, il ne restait plus que 24 heures de souffrance ! Si le candidat à la Primature commençait à perdre en qualité de contenu, il savait qu’il en était de même pour ses adversaires, s’étant eux aussi livrés à une bataille sans précédent pour la quête de sièges à l’Assemblée Nationale. Des visions clarifiées, pour une composition inédite !

En effet, les traditionnels blocs étaient en cours de dispersion, avec l’arrivée maintenant presque actée du Kosmostaria et du Parti Populaire au pouvoir. La gauche elle, allait se redresser ; mais avec au moins 5 partis représentés au lieu de 3 traditionnellement, l’Assemblée Nationale devenait à la fois plus représentative, mais aussi plus dangereuse et instable ! George Edouard ne pouvait véritablement critiquer ce nouvel ordre politique, puisque sa coalition de l’Union des Gauches était en grande partie une des dynamiques de la composante.

Avant de se diriger vers le lieu du meeting, le candidat à la Primature avait appelé les candidats des circonscriptions représentant la ville, pour leur proposer une nouvelle fois d’obtenir de la visibilité et de conquérir ce qui n’était pas encore des bastions. Une fois ancrée sur le terrain national, l’Union des Gauches aura la capacité de rester durablement au pouvoir, avec une dynamique très positive en amont des élections présidentielles. Evidemment, George Edouard ambitionnait plus encore que le poste de Premier Ministre ; après être devenu le chef du gouvernement, celui-ci s’imaginait déjà comme futur Chef d’Etat

C’est ainsi une des raisons de son déplacement dans toutes les régions du pays, pour que personne n’oublie son visage – candidats locaux et futurs députés ou ministres compris -. Se positionner, voir plus loin que le présent et rendre réel ses ambitions et rêves : voilà la force de tout bon politicien ! Après s’être assuré que tous et toutes allaient répondre présents, le candidat à la Primature put alors se lancer en direction du chef-lieu de Cavour.

En arrivant, celui-ci fut directement impressionné par la beauté des paysages, par les musées et le patrimoine qui tapissaient les murs de cette ville ! Le trajet avait été assez paisible, et l’absence de vie aux alentours ne faisait que contraster avec la vitalité affichée et immédiatement ressentie du lieu. Cette arrivée n’avait fait que confirmer son ambition initiale ; ces territoires souvent délaissés à tort en observant leurs richesses, il fallait s’en préoccuper et les ramener aux combats de la gauche !

Paradoxalement, cette arrivée paisible – plus paisible et avec moins d’applaudissements qu’à l’accoutumée – ne lui déplaisait pas, et même le faisait renouer à sa vie d’avant la campagne. Oui, il n’était pas à ce moment devenu la figure de proue d’une gauche redevenue forte, unie et gagnante ! Parfois, le candidat s’étonnait d’en être arrivé là, et s’inquiétait quelque peu sur sa capacité à gouverner un pays avec des franges très diverses de la gauche à l’extrême gauche.

Il avait désamorcé les attaques contre lui à travers l’UTAC, en expliquant que ce parti n’était plus le parti révolutionnaire et contre la République qu’il avait été. Néanmoins, les discours du passé de ce parti lui avaient laissé une certaine rancœur ; évidemment inquiet de la volatilité potentielle de l’Union des Gauches, George Edouard savait qu’il allait devoir faire preuve de beaucoup de pédagogie, d’une communication exemplaire et d’une transparence absolue dans l’élaboration de la stratégie nationale de l’Union des Gauches.

Une fois arrivées devant le lieu de son meeting, ses équipes s’activèrent pour que le discours puisse commencer à l’heure prévue. Pendant ce temps, le candidat à la Primature s’était écarté ; les autres candidats locaux étaient arrivés à proximité, et il tenait donc à les accueillir avec le plus de chaleur possible. C’est avec une certaine tendresse qu’il put observer l’angoisse dans les yeux de certains et certaines, dont George Edouard pouvait remarquer qu’il s’agissait de leur première intervention. Ayant un peu de temps devant, il le consacra donc à leur donner quelques conseils précieux, qui permettaient légèrement de combler leur manque d’expérience. Et puis, les petites erreurs ne sont pas très graves ; lui-même en réalisait très régulièrement !

A cette occasion, le bloc politicien de l’Union des Gauches avait élaboré une tactique de passe du temps de parole, en réutilisant évidemment ce que George Edouard leur avait contacté. Mais contre toute attente, ceux-ci avaient modifié de nombreux passages, s’appropriant parfois complètement les thématiques envisagées !

A cet instant, son équipe vint leur signifier que la logistique était prête, tandis que la foule se remplissait à un rythme soutenu et bien plus ample qu’attendu. Le candidat à la Primature était ravi ; les candidats locaux eux, voyaient leurs inquiétudes d’amplifier. Afin d’empêcher que ceux-ci réfléchissent trop, George Edouard lança alors le meeting, et fit monter un à un les candidats sur scène ! Chaque entrée sur scène était suivie de longs applaudissements, permettant un relâchement global et un climat serein.

Ce moment étant habituellement un pré – meeting, il n’y avait pas toute « la routine » de départ avec drapeaux etc… mais comme les choses avaient été organisées différemment, ce moment fut ainsi mis ici, signifiant clairement que George Edouard n’était pas la figure de proue du moment ! Cette mise en retrait potentielle lui faisait du bien, et laissait la possibilité aux candidats d’avoir un temps de parole important, d’amplifier leur crédibilité aux yeux du public.

Alors, l’hymne ostarien fut lancé ; les candidats et le candidat à la Primature chantèrent ensemble, en pleine unité avec la foule comme connectée ; les drapeaux de l’Union des Gauches volaient d’un même mouvement et formaient comme une vague rouge et verte : Peut-être cette vague serait visible dans les résultats de ces élections législatives ?

Le meeting débuta donc, et les candidats s’avéraient très bons malgré le trac ! Même s’ils ne brillaient pas toujours par leur éloquence, la thématique abordée d’un commun accord de la ruralité et des territoires était vraiment judicieuse et il y avait très peu d’erreurs commises. D’ailleurs, ils commettaient moins d’erreurs que le candidat à la Primature lui-même !

Durant leur intervention, ceux-ci expliquaient ce que le Programme Commun prévoyait de faire pour les agriculteurs, la défense de leurs terrains et le financement de la polyculture afin d’en finir avec les logiques purement productivistes de l’agriculture intensive. Et puis, la défense de notre Industrie était une autre clé dont ils évoquaient les avancées nécessaires !

Arrivés à la conclusion de leur intervention, des slogans fusèrent à la gloire de l’Union des Gauches, et les yeux des candidats pétillaient à vue d’œil.


Une fois la transition effectuée, c’était désormais au tour du candidat écosocialiste de conclure ce meeting, en insistant cette fois-ci nettement sur l’engagement et l’importance de voter à la fois pour une politique nationale, mais aussi pour des candidats locaux qui les représentent vraiment !

George Edouard monta sur le pupitre, remercia longuement le public pour son formidable accueil envers des candidats parfois novices mais ayant brillamment mené leurs discours. George Edouard en profitait pour observer la foule, qui semblait plus mobilisée et engagée que jamais. Et cela n’avait rien d’étonnant, puisqu’il ne restait plus que quelques heures avant la fin de la campagne et le jour de vote ! Le public – presque uniquement militant – savait que les images comptaient, et une unité affichée était donc un marqueur fort envoyé aux autres partis à travers la presse.


Mes amis, mes camarades, mes concitoyens !

Merci pour l’accueil exceptionnel que vous leur avez réservé, que vous nous avez réservé ! Depuis le début de campagne, votre soutien de tous les instants est un élément majeur de notre réussite, nous ne serions jamais là où nous en sommes sans vous. Vous êtes formidables !

Mais il n’y a pas que vous qui avez été excellents aujourd’hui, il y a les candidats qui vous représenteront à l’Assemblée Nationale une fois que vous les aurez élus. Parmi eux, il y a des femmes engagées depuis toujours, parfois méprisées mais qui dès demain, deviendront j’en suis certain des figures nouvelles de la République. Il y a aussi des plus expérimentés, habitués à vous défendre – souvent malheureusement dans l’opposition ; si le pays m’en donne le mandat, cette opposition va se transformer en cohabitation !

Je tiens aussi à les remercier pour un sujet traité absolument essentiel dans l’objectif de retrouver du sens, et pour que la société redevienne un espace commun remplissant les besoins essentiels de la nature. La polyculture est la racine de l’humanité, cessons de la taillader en détruisant les sols !

Je ne ferais pas trainer inutilement ce rassemblement en longueur, étant essentiellement venu pour vous présenter les trésors de notre parti. Bien souvent, vous avez été abandonnés par les partis politiques ; vous avez désormais la preuve que l’Union des Gauches, elle, ne le fera pas !

Nous tenons à prendre en compte toutes les spécificités de la nation, pour gouverner au mieux en arbitrant et fonctionnant par la négociation. La verticalité du pouvoir n’est pas une solition ; je crois dans la culture du compromis, dans la tradition républicaine d’impliquer les corps intermédiaires et de m’engager dans une étroite collaboration avec les acteurs locaux. C’est dans cet objectif que je me suis déplacé tout au long de cette campagne, pour vous rencontrer et comprendre les véritables préoccupations de la population ostarienne ; sortir de son microcosme, c’est éviter de se complaire dans sa tour d’ivoire de la capitale !

Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’Ostaria !

Pour cette fin de meeting, une musique entraînante est mise en place, et George Edouard appelle les véritables stars de ce rassemblement – les candidats et candidates – pour un « bain de foule ». Et quelle liesse populaire ! En symbiose avec le public, ceux-ci le haranguent tandis qu’il leur rend cette formidable énergie d’espoir. Oui, l’espoir : voilà le moteur dont se servait le candidat de l’Union des Gauches pour avancer !

Après cet agréable bain de foule, le public se rend nombreux pour parler avec lui, discuter du Programme Commun et des coulisses de son élaboration. Et sur ce sujet, il y aurait bien des choses à dire ! Dans une ambiance festive et toujours sous un flot ininterrompu d’applaudissements, le candidat écosocialiste quitte les lieux.





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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Pascal Zimmerman
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Parti politique

ven. 21 oct. 2022 18:08

Après Londal et Lunont, Pascal Zimmerman continua son tour d’Ostaria pour faire entendre son programme et rencontrer les Ostariens et les Ostariennes. Pour cette campagne présidentielle, Pascal voulait miser sur des meetings à ciel ouvert afin de donner un grand sentiment d’ouverture de sa candidature sur le reste du monde. L’objectif était de dire “nous sommes ouverts" et non pas cloisonnés dans une salle entre nous. Pascal Zimmerman aspirait à devenir Président de tous les Ostariens et se devait d’envoyer des signes rassurant et apaisant aux électeurs pour tenter d’effacer l’image réactionnaire et sulfureuse qui lui collait à la peau à juste titre certaines fois. Il avait donc réuni 7 000 militants sur la grande place d’Illonlieu. Les militants avaient une fois de plus répondu présent tout comme les journalistes locaux et nationaux. Pascal faisait partie des candidats pouvant figurer au second tour de l’élection présidentielle. Après que le chauffeur de salle (en l'occurrence de plein air) avait fait son travail, la musique officielle de la campagne de Pascal se fit entendre sur la place. C’est sous les applaudissements assourdissants de la foule que Pascal monta sur scène pour saluer les militants avant de se placer derrière son pupitre afin de démarrer son discours.

Quel accueil ! Waouh ! Merci à tous pour cette ambiance qui prouve, s’il le fallait encore, que nous sommes le camp le plus dynamique de cette campagne présidentielle. Depuis 2 jours, je suis de retour sur les routes de notre beau pays pour vous rencontrer et écouter ce que vous avez à me dire. J’entend partout où je passe les mêmes craintes et les mêmes aspirations. Je pense à Henri, un retraité de ma circonscription qui a travaillé toute sa vie et qui touche une petite pension de retraite. Henri, il a du mal à finir le mois. Pourtant, il n’est pas assez pauvre pour prétendre aux aides sociales proposées par l’Etat. Vous comprenez, ce cher Henri à trop travailler ! Je pensais que cette histoire était une histoire isolée. Malheureusement, j’entend partout où je passe des histoires similaires. Ce désespoir et ces craintes sont le résultat de politique néfaste mise en place par le gouvernement qui depuis son accession au pouvoir n’a eu de cesse de mépriser l’opposition et de trahir leurs engagements prient devant vous. Je pense notamment à la promesse de mettre en place la proportionnel intégral aux élections législatives. Une promesse trahie par l’Union de la Gauche dès le premier vote de la mandature.

Je reconnais néanmoins que ce gouvernement a eu au moins le courage d’utiliser le mandat qui lui a été confié pour réformer notre pays. Vous connaissez mes positions sur les réformes qui ont été menées par ce gouvernement, je les rejette et je les pense terribles pour notre stabilité et notre souveraineté. Toutefois, cette volonté de réformer ne fut pas présente dans le gouvernement du Premier Ministre Boulanger et encore moins en ce qui concerne sa Ministre de l’intérieur, Eugénie Deschanels. Elle vient maintenant nous expliquer comment gouverner un pays après avoir participé à un gouvernement qui a contribué à laisser nos comptes publics s’enfoncer dans le déficit. Cette femme qui depuis sa gifle électorale aussi bien au niveau locale que nationale tente de reconstruire un espace à droite avec la même équipe que les Ostariens et les Ostariennes ont rejetés avec force il y a seulement 4 ans. Cette nouvelle candidature de sa part pour briguer la fonction de Président de la République sera l’occasion de lui confirmer cette gifle en lui accordant le score le plus bas possible.

Large applaudissements de la foule qui agitait pancartes et drapeau Ostarien avec ferveur tout en scandant “Zimmerman Président”

L’Union de la Gauche et le gouvernement qui en découle et la preuve que la gauche n’est pas là pour solutionner vos problèmes mais pour s’en nourrir. Comment expliquez-vous que Kosmostaria ait accepté de s’unir avec Les Ecosocislistes de George Édouard alors que le premier ne croit pas en l’Union Phoécienne et l’autre y croit. Qui dans cette union à trahi ses valeurs et son sens de la démocratie ? Loin des tambouilles politiciennes de cette gauche qui ne pense qu’à la prochaine élection, le Parti Populaire est le seul à proposer une vision claire et démocratique concernant notre avenir au sein de l’Union Phoécienne. je serais d’ailleurs bien curieux jusqu’à où la députée Morelli souhaite aller dans la soumission de notre pays vis-à-vis de l’Union Phoécienne. Nous pouvons tous ensemble relever également l’absence totale de positionnement de Madame Deschanels sur la question Phoécienne. Peut-être parce que celle-ci n’a rien à proposer de concret pour notre pays.

En plus du référendum que je souhaite convoquer le lendemain de ma prise de fonction de Président de la République, je crois que nous devons repenser nos relations diplomatiques avec les pays du continent phoécien. Depuis trop longtemps nous avons cessé de vouloir devenir la première puissance économique, écologique, diplomatique et militaire de la phoécie. Un grand pays comme le nôtre doit avoir de grandes ambitions. C’est pourquoi, je me rendrais en tout premier lieu en Sarande pour échanger avec leur Première Ministre, Maria Panayi, afin de faire perdurer notre lien si particulier et engager des relations diplomatiques plus poussées. Je me déplacerais au Royaume de Carlomania et en Hirana pour poser la base de nouvelles avancées dans nos relations bilatérales et écrire un nouveau chapitre de notre coopération phoécienne. Comme président, je mettrais un terme à nos relations avec l'État voyou et dictatorial de Novgrad qui est un véritable danger pour notre continent et sa stabilité.

Les 14 dernières années qui se sont écoulées ont exceller dans l’art de l’immobilisme. La Présidente Leclerc est et restera une Présidente fantôme qui n’aura laissé de son mandat qu’un immense vide sur l’ensemble des chantiers internationaux. Ces 14 années de perdues ont permis aux grandes puissances de renforcer leur position sur la scène internationale et ont réussi à nous reléguer sur le banc de touche. D’acteur majeur, nous voilà aujourd’hui des spectateurs impuissant. Je ne peux me résoudre à un tel traitement. Je ne peux me résoudre au fatalisme et à la lâcheté de certains candidats dans cette élection. Comme Président, je rendrais sa grandeur à notre pays en lui redonnant sa place de nation moteur du monde diplomatique international et un pays avant-gardiste sur bien des sujets. Il sera également important d’aller en Fédération-Unie pour témoigner au Président Caldwell la volonté de notre pays de poursuivre le rapprochement entre nos deux nations. Un tel rapprochement pourrait nous ouvrir les portes d’un marché de centaines de millions de personnes et donc de potentiels clients pour nos entreprises ostariennes auprès desquelles je serais toujours présent pour défendre leur intérêt et leur magnifique savoir faire.

Applaudissements nourris par la foule de militants venus écouter Zimmerman.

Mes amis, dans 3 jours vous serez appelés à vous prononcer dans les urnes sur quel pays vous souhaitez léguer dans 7 ans aux générations futures. Voulez-vous leur laisser un pays isolé et soumis à l’Union Phoécienne ? Si c’est le cas alors je suis sûr que vous trouverez votre bonheur parmi Monsieur Edouard, Madame Morelli ou encore cette chère Madame Deschanels. Toutefois, si vous croyez encore comme moi en notre pays et avez la volonté de rendre sa grandeur à notre pays, vous êtes le bienvenu parmi nous. Le Parti Populaire porte depuis sa création le même programme. Nous n’avons jamais renoncé à nos idées pour quelques voix. Nous n’avons jamais trempé dans ces magouilles si caractéristiques des précédents gouvernements qui à force de vouloir plaire à tout prix en ont perdu leur conviction au point d’en être transparents dans le débat public.

Avec ma candidature, un vent se lève sur notre grand pays. Un vent d’espoir ! L’espoir de refaire de notre pays la première puissance économique, industrielle, culturelle et diplomatique du continent Phoécien. L’espoir de relocaliser ici en Ostaria tous les savoirs faire que les précédents gouvernement ont laisser partir dans les usines miteuse du Sūnyìxiān tout en abandonnant les salariés victime de cette abandon de l’Etat. Vous avez la possibilité avec cette élection présidentielle d’envoyer un signal fort à ces élites déconnectées de la réalité et qui vous laissent sur le bord de leur route. En m’élisant Président de la République, vous ferez le choix d’un contre pouvoir fort à la volonté presque dictatoriale du Premier Ministre Edouard qui souhaite avec cette élection passer à la vitesse supérieur de son grand projet de destruction de notre pays, de ces valeurs et de notre histoire à tous. Pour empêcher cela, votez !

Vive la République ! Vive Ostaria !

La foule applaudit Pascal Zimerman pendant un long moment. Le public semblait conquis par le discours du candidat de droite national patriote. Pascal décida de s’offrir un bain de foule comme à son habitude afin d’échanger avec les militants sur leur retour du terrain vis-à-vis de ce début de campagne et débattre avec les curieux qui était encore indécis.


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