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Place du Palais

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Marius Delamare
Premier Ministre
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Parti politique

jeu. 12 oct. 2023 19:25

Meeting de fin de campagne
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Après une campagne mouvementée avec de nombreuses réactions sur Chriper mêlant des débats et des critiques entre L’Alternative et les partis de la gauche, Marius Delamare cherche à conclure la campagne en allant à Illonlieu, sa ville de naissance. Cette campagne permet aussi à Betrand Lemaire de faire sa campagne pour les municipales et les régionales.

Afin de faire ce meeting, la Place du Palais avait été aménagée avec l’installation d’une estrade. Ce rassemblement avait comme objectif de rassembler les foules de tout bord politique, de toute sensibilité et de tout intérêt.

Bertrand Lemaire, qui s’était chargé de l’organisation de ce meeting, avait commencé dès le début de matinée à rencontrer les citoyens d’Illonlieu dans le centre-ville. Puis, il croisa un employé du conseil régional de Cavour, soit un collègue avec qui il avait sympathisé depuis 214.


Un habitant d’Illonlieu (40 ans et employé du conseil régional (c’est un collègue)) : Bonjour Bertrand. J’ai écouté à la radio quelques extraits du meeting d’ouverture de Marius Delamare et il a annoncé vouloir rendre le pouvoir aux élus. Alors c’est très bien, mais est-ce vrai ou va-t-il nous abandonner ? Si c’est vrai, comment cela va se passer ? Je veux bien que tu puisses me répondre.

Bertrand Lemaire : Bonjour. J’entends tes questions, je vais donc vous répondre très sincèrement au nom de mes collègues, dont Marius Delamare. Le Code des Transports publics de 209 est un scandale en termes de centralisation des pouvoirs. Par leur majorité absolue d’antan, le Gouvernement a dicté sa loi à l’Assemblée Nationale. Lorsque Marius Delamare a fait part de son offuscation, on lui a répondu que l’ATC (Agence des Transports en Communs) ne prenait pas les missions des régions et des communes puisque c’est le président de région qui nomme les directeurs des branches régionales et l’ATC doit pouvoir collaborer avec les collectivités territoriales.
Si tu soutiens notre programme, nous rétablirons la gestion des transports en communs au niveau local, car nous sommes déterminés à annuler une réforme qui centralise le pouvoir. Nous travaillerons avec les élus locaux pour élaborer un nouveau cadre législatif permettant de rétablir leur autorité sur ces dossiers. Nous souhaitons pouvoir instaurer des partenariats solides entre l’État et les collectivités territoriales dans la gestion des transports en commun et nous nous refusons à donner un quelconque pouvoir régional à un directeur de branche.
Notre objectif est de garantir une proximité entre les besoins et les réalités locales, tout en intégrant les enjeux nationaux. Je crois fermement en une approche décentralisée et c’est ainsi que le parti souhaite appliquer cette politique.

Un habitant d’Illonlieu (40 ans et employé du conseil régional (c’est un collègue)) : Merci pour ta réponse. Je sens ton engagement en ce sens et je t’en remercie. Je te souhaite une bonne journée !


Bertrand Lemaire continue de marcher dans le centre-ville et poursuit ses échanges avec les jeunes, les travailleurs, les parents, les retraités, etc.

Marius Delamare était finalement arrivé le soir et le meeting pouvait alors commencer. Bertrand Lemaire commença à prendre la parole.



Bertrand Lemaire : Bonsoir à tous ! C’est un grand honneur de parler devant vous. Je tiens d’abord à tous vous remercier pour votre présence ici. C’est un honneur pour moi de voir autant de visages engagés, déterminés et rassemblés pour façonner l’avenir d’Ostaria. Nous ne sommes pas ici comme des hommes et femmes soucieux de leurs idéologies, mais comme des citoyens et citoyennes d’Ostaria, unis par notre amour pour cette nation.

Avant de donner la parole à notre chef de file, Marius Delamare, je tiens à m’exprimer sur mon engagement. En 214, je me suis présenté ici, pour les municipales et pour les régionales. Avec mes 23 collègues de L’Alternative, nous avons tâché de défendre vos intérêts au conseil régional de Cavour en nous érigeant comme force d’opposition constructive. Nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais face à une extrême majorité de la gauche, nous avons été mis en difficulté. J’ai un regret à vous confesser : j’ai échoué à conserver la majorité et donc la présidence de ce conseil que nous avions gagné en 210. Ce regret est également ressenti pour ce qui est de l’élection municipale où je n’ai pas réussi à conserver la majorité de notre maire sortant, Alexandre Dupont. Si je me représente devant vous, c’est pour exprimer mes vœux de changer la vie à Cavour et à Illonlieu.

Pour Cavour, nous permettrons l’éducation et la formation dans la langue régionale par le biais d’option ou d’activités extrascolaires, tout en défendant l’enseignement en ostarien. Cela vaut aussi par la valorisation de notre patrimoine culturel riche : nos festivals, nos événements culturels, nos musées et nos bâtiments culturels. Nous travaillerons à renforcer notre engagement envers l’environnement par le développement de l’énergie renouvelable, tout en soutenant aussi notre agriculture et en encourageant la réduction des déchets domestiques. Nous lutterons contre les inégalités intrarégionales : chaque citoyen et citoyenne vivant à Cavour a le droit à une vie digne. Nous proposerons des tarifs préférentiels pour les citoyens cavouriens et cavouriennes qui souhaitent se rendre en métropole, que ce soit en train, en avion, ou en bateau : il n’est pas normal de payer autant qu’un touriste ou qu’un étranger dans un même pays ! Et enfin, nous favoriserons la participation citoyenne par une écoute des habitants par consultation publique, mais aussi par le dialogue avec nos partenaires municipaux, tels que les conseils municipaux et les conseils communautaires.
Pour Illonlieu, nous retravaillerons notre réseau de transport en commun pour garantir des services de qualité, qui sont abordables et adaptés aux besoins de nos citoyens, le tout en améliorant la mobilité entre le centre-ville et ses alentours : n’oublions pas la deuxième couronne de transport. Nous investirons dans un aménagement urbain cohérent et respectueux en créant des espaces verts, des pistes cyclables et en rénovant nos quartiers. Nous renforcerons nos services de santé locaux avec la collaboration des professionnelles du monde médical, car il est important d’assurer l’accessibilité à des soins de qualité pour tous les habitants. Nous soutiendrons nos entreprises, nos commerçants et nos artisans locaux en favorisant un développement économique à échelle municipale. Et en parallèle de tout ce programme pour Illonlieu, mais aussi pour Cavour, nous veillerons à la transparence et à la responsabilité dans la gestion municipale et régionale par la publication de rapport sur nos actions.

Je passe maintenant la parole à mon collègue Marius Delamare, faites du bruit pour lui !

Marius Delamare : Mes amis ! Mes chers concitoyens ! Quel plaisir pour moi de revenir devant vous pour vous partager notre vision pour Ostaria. Je commence mon intervention par remercier tous ceux qui sont venus à nos meetings, à tous nos bénévoles qui se sont mobilisés tout le long de la campagne, à notre équipe de campagne qui permet ce meeting, sans oublier à tous mes amis et collègues candidats dont Bertrand Lemaire que je remercie ici pour sa prise de parole.

Nous nous engageons à rendre le pouvoir aux régions, aux communes, et à nos citoyens, et à réformer des politiques injustes. Notre vision comprend une réforme de la filière professionnelle, la protection de notre patrimoine, le soutien aux petites entreprises, le renforcement de notre système de santé, et bien plus encore. Nous croyons en l’importance de la diversité et de la cohésion, de la justice sociale et de l’égalité des chances.

Nous croyons en une nation ostarienne qui progresse, qui évolue et qui prend soin de tous ces citoyens et citoyennes sans distinction. Notre programme politique repose sur des valeurs qui sont les nôtres : équité, justice, unité et démocratie ! Notre campagne s’est déroulée avec passion et dévouement, et nous avons partagé notre vision d’Ostaria, une vision de progrès, de justice et de solidarité. Nous nous sommes engagés à défendre la démocratie, à protéger nos valeurs et à créer une nation ostarienne où chacun a sa place et sa voix. Nous sommes prêts à agir pour que chacun puisse réaliser son potentiel, peu importe ses origines, sa profession ou sa situation.

Voter est un droit, mais aussi un devoir. C’est en votant que vous exprimez vos ambitions et vos souhaits pour les quatre prochaines années. C’est aussi en votant que vous permettrez à notre pays de vivre une réelle alternative politique. Alors j’en appelle à votre mobilisation ! Dès demain, c’est votre responsabilité d’aller partout, à Ostaria, pour porter ce programme et le faire gagner ! CE QUE JE VEUX, C'EST QUE VOUS, PARTOUT, VOUS ALLIEZ LE FAIRE GAGNER ! PARCE QUE C'EST NOTRE PROJET !

Dès demain, si vous élisez une majorité de candidats de L’Alternative, nous serons prêts, par le dialogue et la collaboration, à affronter tous les défis qui se trouvent devant nous ! Cette collaboration se fera avec tous ceux qui le veulent, sans étiquette politique ou idéologique ! Nous soutenir, c’est vouloir une alternative politique ! C’est vouloir un renouveau politique dans notre pays !

Je vous demande de voter demain vendredi 13 octobre 218 avec votre cœur et votre conscience, de choisir la vision qui reflète vos aspirations, et de vous engager activement dans le processus démocratique. Le pouvoir est entre vos mains, car c’est vous, les citoyens, qui faites Ostaria.

Ensemble, nous pouvons bâtir un Ostaria plus fort, plus uni, où la justice et la solidarité sont au cœur de notre société. Merci de votre soutien, de votre présence et de votre confiance. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses.

Vive la République ! Vive Ostaria ! (de vives applaudissements retentissent alors)



À la fin du meeting, Marius Delamare et Bertrand Lemaire saluent alors la foule avant d’aller manger au restaurant. Ce dîner avait l’objectif de réunir la plupart des cadres du parti afin de se reposer après quatre jours d’une campagne explosive et mouvementée.


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Elsa Altmann
Président de la République d'Ostaria
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Parti politique

mar. 28 nov. 2023 10:06

Pour son premier déplacement de campagne, la candidate écosocialiste Elsa Altmann avait décidé de se rendre dans sa région natale de Cavour. Accueillie sur la splendide Place du Palais, sur une estrade dressée pour l’occasion devant une marée de plusieurs milliers de militants et de sympathisants plein d’ardeur, la Première Ministre laissa défiler sur scène plusieurs élus locaux pour de brèves interventions. Elle monta finalement derrière le pupitre sous les acclamations, vêtues de son traditionnel blazer de campagne sur lequel flottaient ses cheveux détachés, avant de prendre la parole d’une voix engagée.


Je suis si heureuse d’être là, et de vous retrouver, dans une nouvelle campagne qui cette fois ci sera décisive, ou ne sera pas ! Il y a sept ans, Françoise Pélichon vous avait promis une présidence active, une présidence leader dans le pays et dans le monde. Et sept ans plus tard, ou en sommes-nous ? Sur les sept dernières années, la droite en a passé six en cohabitation, incapable de triompher dans les urnes et de construire une majorité solide et transversale. Pendant six ans, l’ADN n’a proposé qu’un seul texte législatif. Le président n’a lancé aucune initiative politique d’ampleur, et ses deux premières nominations à la primature ont été des coups d’épée dans l’eau. Le président Pélichon se présente devant vous pour défendre son bilan: mais de quel bilan parlons-nous ? Quelles promesses ont elle été proposées à l’Union Phoécienne ? Quelle crise internationale le président a t’il géré avec brio, faisant de notre pays ce leader du monde libre qu’il vantait avec tant de fougue ? Quand la démocratie a tremblé à Narois, le président s’est contenté d’une résolution. Quand la paix a tremblé entre la Lysennie et Carlomania, le président s’est contenté de suivre avec la ferveur d’un dévot la position du premier, trop content de porter un coup à « l’axe écoterroriste transnational ». La droite a réinventé la présidence spectaculaire promise, pour en faire une présidence spectatrice.

Quelle sera la promesse de François Pelichon s’il est élu ? La dissolution, pour enfin sécuriser une majorité de droite. Le plan a tout pour réussir: dommage qu’il est échoué aux deux dernières élections. La droite est incapable depuis dix ans de construire une majorité solide, et elle nous promet la stabilité et la sécurité. Quand ces échecs ont conduit notre pays au bord de la catastrophe, la droite n’a pas su être digne de ses électeurs. Un camp politique ne peut pas vous promettre la stabilité quand il gouverne la majorité. La gauche a embrassé les thématiques portées auparavant par la droite, mais qui ont trouvé un écho dans l’opinion publique: nous avons reformé et décentralisé la justice, nous avons moraliser la vie publique, nous avons pris en compte la ruralité et la fracture entre les territoires, pour former une société plus unie. La droite, elle, continue de gouverner pour une fiscalité plus basse sur les riches, pour un État autoritaire et inefficace, pour une résorption des droits sociaux et du système de santé. Le projet de la stabilité, de l’unité et de la prospérité, c’est le nôtre !

Le cœur de notre projet international, c’est le renforcement de notre pays au sein de l’Union Phoécienne. La tâche première de notre politique phoécienne, c’est de continuer à faire d’un projet politique et économique une réalité sociale. La mise en place d’un salaire minimum a l’échelle continentale doit être un marqueur fort sur lequel s’engage Ostaria, afin de mettre en œuvre une impulsion décisive dans son adoption. Ce salaire ne doit pas être un plafond pour tous les pays, mais bien un plancher protecteur pour les travailleurs de notre communauté d’Etats. Le faible coût du travail dans certains pays permet un dumping social de certaines entreprises, au dépend du pouvoir d’achat des travailleurs du pays d’accueil comme de celui d’origine. Il est intolérable d’accepter de telles inégalités dans une communauté qui se veut développée et inclusive. La mise en place d’un SMIC minimal a l’échelle communautaire sera donc une priorité de mon mandat, et de l’intégration phoécienne que je veux défendre.

Dans le prolongement de notre engagement pour une Union Phoécienne plus solidaire et juste, je voudrais aborder deux initiatives fondamentales. La première est la mise en place d’un revenu minimal de subsistance à l’échele de notre Union. Ce revenu minimal garantira à tous les citoyens de l'Union un niveau de vie décent, indépendamment des disparités économiques entre nos nations. Il s'agira d'un pas décisif vers l'éradication de la pauvreté et la promotion de l'égalité à travers l'Union. Ce revenu minimal ne sera pas un plafond mais un plancher, assurant une sécurité économique fondamentale tout en respectant les spécificités économiques de chaque État membre. Le revenu minimal de subsistance adopté sous le gouvernement Altmann II a été une puissance mesure de justice sociale destinée à protéger les citoyens qui ne peuvent bénéficier des mailles traditionnelles de notre filet de sécurité : garantir cette dignité fondamentale pour mettre fin à l’extrême-pauvreté sur notre continent doit être une priorité fondamentale de notre union.

Parallèlement, il est essentiel de renforcer la démocratie participative au sein de notre Union. Pour ce faire, je propose l'introduction d'un mécanisme de pétition citoyenne. Si une initiative recueille plus de 5 millions de signatures, provenant d'au moins 10 États différents et représentant au moins 2% du corps électoral de ces États, alors cette question devra être obligatoirement examinée par les États membres et le Parlement de l'Union Phoécienne. Ce mécanisme permettra à nos citoyens de jouer un rôle plus actif dans notre processus décisionnel et assurera que leurs voix soient entendues et prises en compte à un niveau transnational. Ces deux initiatives sont le symbole d'une Union Phoécienne tournée vers l'avenir, une Union qui garantit à la fois la sécurité économique et l'engagement citoyen actif. C'est la vision d'une Union Phoécienne que je m'engage à promouvoir et à réaliser. Celle d’une Union au service de nos concitoyens, au service de l’intérêt général, au service des valeurs de justice sociale et de solidarité que nous défendons.

Mes chers compatriotes, contre le passéisme monarchiste défendu par le Parti Populaire, nous devons faire bloc. Pour une République sociale, juste et intégratrice, capable de favoriser l’émancipation sociale des travailles et des groupes dominés, capable d’offrir une alternative écologique et durable au modèle productiviste que la droite et le centre libéral veulent nous imposer. La gauche a prouvé maintes fois depuis vingt ans qu’elle était le camp de la stabilité, de la dignité humaine, du progrès social et de la République qui avance contre l’ignorance, contre l’intolérance, contre l'indécence. Alors, partout dans le pays, mes chers compatriotes, faites triompher ce projet d’unité, ce projet de rassemblement et de justice. Et qu’enfin, nous aillions vers les berges d’une présidence sociale et progressiste: car c’est bien en allant vers la mer, que le fleuve reste fidèle à la source.


Un tonnerre d’applaudissements conclut la prestation de la Première Ministre, et les drapeaux écosocialistes et ostariens colorent de vert et d’or la salle conquise. La Première Ministre salue longuement le public, avant de descendre dans la foule pour l’échange coutumier avec les militants et les sympathisants venus l’écouter.

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Valentine Miron
Député
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Parti politique

mer. 29 nov. 2023 22:02

Bonjour mes chers amis,

Je suis heureuse d'être présente aujourd'hui à Illonlieu pour deuxième et dernier meeting de ce premier tour de l'élection présidentielle. Venir ici me tenais à cœur. Comme vous le savez surement, un groupuscule séparatiste Cavourois menace l'unité de notre pays en faisant la promotion de l'indépendance de l'île Cavouroise. Ces extrémistes ne sont pas la solution, ils sont en réalité une partie du problème. J'entend ici et là des candidats promettre la décentralisation. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours entendue les mêmes candidats promettre la décentralisation et final nous en sommes toujours au même point départ alors que ces personnes ont atteint plusieurs fois le pouvoir. Ils ont une part de responsabilité non négligeable dans le développement et la pérennisation de ce type de discours séparatiste. Certains ont même décidé de s'allier avec eux et sont donc sorti de l'arc républicain. Je pense notamment à Madame Altmann qui a fait du Front de la Liberté Cavouroise sa béquille sur laquelle repose un gouvernement fragile et soumit aux 4 volontés d'une femme qui déteste tout dans notre pays. Ce n'est pas ma vision d'une attitude d'aspirante au poste de Présidente de la république et plus largement de défenseur de notre constitution.

Depuis le début de ma campagne, je vous répète que ma vision du rôle du Président de la République est de porter la politique international de notre pays sans jamais débordée sur la politique nationale. Néanmoins, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le risque séparatiste que représente le Front de la Liberté Cavouroise sur cette île qui a toujours été Ostarienne et qui le sera encore demain. Il sera du devoir du prochain Président de la République de tout faire pour mettre un terme au développement de ces discours dangereux qui fragilise notre République. En voulant toujours plus de décentralisation sans l'appliquer, les vieux partis ont seulement réussis à créer des mouvements et des personnalités comme Madame Orsini. Si je suis élue Présidente de la République, j'assumerai sans détour de mener une politique de centralisation de l'Etat tout en gardant les prérogatives dévolues aux régions dans le respect de notre constitution. Nous ne sommes pas la Fédération-Unie ou l'Empire du Saphyr et nous n'avons pas cette culture du fédéralisme et je ne souhaite pas que celle-ci se développe car quand elle débarque de façon aussi brutale elle fait émerger des dangers colossaux pour notre pays et sa stabilité.

Dans cette campagne, j'assume de porter un projet qui va à contre courant de ce que propose les autres candidats. Je n'ai pas honte de porter un projet audacieux et transparent que je serais en capacité d'appliquer une fois élue. Néanmoins, je regrette que cette campagne soit marquée par une absence manifeste d'intérêt de la part du Président Pelichon que j'aurais aimé voir davantage dynamique et présent pour tenter de justifier un bilan désespérément vide. Les promesses des élus ne doivent plus demeurer des vœux pieux. Vous comme moi en avons par dessus la tête des politiciens qui ne tiennent pas leur promesses. En présentant ma candidature et en la soutenant, vous faites le choix d'une femme neuve, qui n'a jamais participé à un seul gouvernement ou exécutif. Certains voudront me disqualifier pour ce manque d'expérience. je crois au contraire que ce vent de nouveautés s'impose pour reprendre le contrôle de notre pays et le mener à nouveau sur le chemin de la grandeur et de l'indépendance.

Mes chers amis, la campagne du premier tour touche bientôt à sa fin et l'heure est au rassemblement de l'ensemble des patriotes sincères qui croient encore en la grandeur de notre pays et en sa capacité de redevenir un acteur majeur de la diplomatie internationale. Avec vous, je veux rendre sa grandeur à notre pays. C'est en rassemblant tout les amoureux de notre pays, les patriotes sincères, que nous pourrons passer dans quelques jours la première étape du chemin vers la Présidence de notre République. Je compte sur vous !

Vive la République !
Vive Ostaria !


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Agathe Cohen
Ministre
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Parti politique

dim. 4 févr. 2024 13:29

MEETING DE CAMPAGNE - 4 février 222 -



Pour la première intervention de campagne de la co-présidente - pour l’instant bien silencieuse - du Nouveau Centre et ancienne Ministre des affaires Extérieures Agathe Cohen, celle-ci avait choisi un territoire aujourd’hui ciblé par Illuminae et qu’elle savait être un territoire à remporter pour des élections régionales ; l’objectif était tout de même de faire un score national honorable, avec pour ambition d’entrer à l’Assemblée Nationale et pouvoir peser concrètement sur des majorités souvent instables et précaires. Oui, Agathe Cohen avait choisi de parler à Illonlieu, chef-lieu de Cavour !

Se positionnant dans la place centrale de la ville et avec pour ambition de convaincre tout d’abord quelques milliers d’adhérents, la foule était étonnamment assez dense ; l’aura de cette femme discrète ayant occupé un des postes les plus prestigieux du pays devait jouer en sa faveur, mais cette curiosité devait être convertie en engagement et en fidélisation de l’électorat pour ne pas s’effondrer et devenir un énième micro-parti. Alors, le programme du parti avait été transmis aux néo-militants et militantes, des drapeaux du symbole du Nouveau Centre mais aussi un ensemble de signes phoéciens et ostariens étaient distribués ; tous flottaient et animaient une scénographie devant marquer les esprits, devant attirer l’intérêt pour être considéré par les médias et les autres partis.

Aussi, après ces moments de liesse caractéristiques des débuts d’aventure entre personnes venues de tous les horizons se découvrant et apprenant à militer ensemble, Agathe Cohen s'avança sur la scène, prit une longue inspiration et démarra son intervention.



Agathe Cohen : Très chers amis, nous connaissant parfois de l’Alternative mais pouvant aussi venir de tous les horizons,

Je vous remercie chaudement pour cet accueil, pour votre présence pour le deuxième meeting de notre histoire partisane et - à titre personnel - pour ma première intervention publique depuis ma scission et ma co-participation à la fondation du Nouveau Centre. Alors, quelle est ma position à l’égard de l’Alternative depuis ce départ ? Je ne regrette nullement mon départ quand je vois que ce parti s’allie directement à une Alliance de la Droite Nationale plus droitisée que jamais, s’éloignant de tout ce que nous avons toujours porté pour embrasser les idées et les thématiques du Parti Populaire. Définitivement, ce parti dont j’ai eu l’honneur d’être membre a perdu toutes ses boussoles, en ne marquant pas sa différence avec les propos aussi affreux que ceux prononcés par monsieur Dumont et en étant ainsi d’une cruelle complaisance !

Au Nouveau Centre, nous nous inscrivons dans les pas d’une société libérale et ce dans tous les domaines ; nous sommes pour la libre circulation des biens, des capitaux et des personnes ; les droits fondamentaux, économiques et sociétaux passent aussi par l’ouverture sur le monde et la prise en compte de notre diversité culturelle comme une force pour notre République. D’ailleurs, c’est pour cet engagement vers l’International et le refus catégorique de l’enfermement réactionnaire que j’ai dans le passé accepter de devenir la Ministre des Affaires Extérieures de notre Nation, pour m’inscrire dans la lignée de la Présidente Leclerc qui a justement su ressouder des liens diplomatiques avec de nombreux états démocratiques du Monde Libre, qui a rendu plus flexible notre rapport à l’entreprise et à un travail autrefois et sans doute désormais redevenu archaïque et rétrograde : la Présidente Leclerc n’a jamais cédé aux velléités de l’extrême droite en matière d’orientation du contrôle de nos frontières, nous empêchant par la même occasion de nous ridiculiser.
Sérieusement, avez-vous entendu monsieur Dumont ? La préférence nationale, revenir sur des principes fondamentaux et constitutionnels de lutte systématique contre les discriminations, parler des étrangers comme de parasites volant le travail des ostariens ou causant la délinquance de notre pays… l’Alternative doit réagir au plus vite, ou en plus d’avoir été hypocrite sur ses positions envers le Parti Populaire, acceptera de s’allier avec un camp ayant déjà pactisé avec le diable ! Mais je ne me fais guère de doute : monsieur Delamare est une figure autoritaire pour le parti, ne considère que ses intérêts personnels et a en conséquence parfaitement sa place à l’ADN.

Ne nous y trompons pas : le Nouveau Centre n’est pas favorable à une politique immigrationniste qui ouvrirait en grand toutes les frontières, ne contrôlerait pas nos frontières et laisserait entrer n’importe qui sans la moindre distinction ; la législation actuelle permet à n’importe qui de se jeter en mer pour obtenir des papiers et un droit de séjour, ce n’est pas acceptable ; les critères de droit d’asile et de protection de l’Etat seront durcies si nous obtenions un poids suffisant pour peser sur une future majorité, tout en rejetant strictement les mesures qui viendraient faire des immigrés des sous-êtres humains. L’immigration illégale sera durement combattue et sanctionnée, mais nous garantirons aussi l’universalité des aides sociales, la protection large et garantie des mineurs étrangers par l’Etat, le refus de tout essentialisme pour considérer les étrangers dans leurs diversité et avec leurs particularismes ! Empêcher les dérives, mais insérer et accueillir au mieux l’immense majorité des hommes et des femmes entrant chaque année sur notre territoire !

Par ailleurs, un léger rappel mérite d’être fait : la majorité des immigrés chaque année sont des étudiants, des chercheurs, des travailleurs et travailleuses phoéciens ne conduisant nullement à un dumping social et participant à la croissance économique de notre République. Donner un message de fermeture sur l’autre serait le début de notre déclin, la perte par les mots et les gestes de notre attractivité ! Par ailleurs, nous sommes conscients des problèmes engendrés par le manque de contrôle du travail non-déclaré sur des salaires tirés grâce à ce moyen à la baisse : c’est pourquoi nous lançerons une vaste - et historique - réforme de l’Inspection du Travail, pour imposer des peines de prison pour les patrons embauchant consciemment des travailleurs non-déclarés ! Plus que représenter un risque de dumping social, cette pratique représente aussi un danger pour les personnes travaillant “au noir” : pas de protection sociale, pas de cotisation, pas de droits garantis par le Code du Travail. De la pure exploitation, et dont la faute ne doit certainement pas revenir sur de pauvres étrangers ne pouvant parfois pas choisir leur emploi faute de capacité à convaincre des recruteurs.

Puisque nous parlions d’un libéralisme que nous défendons fermement et largement ; lorsque nous observons l’état actuel de la fiscalité de notre pays, il y a franchement de quoi être inquiet en constatant que presque l’intégralité du pays se retrouve écrasée de charges, de taxes en tout genre et de normes intenables face à la concurrence internationale : la gauche dans sa volonté louable de lutte contre les inégalités, a fini par égaliser notre déclassement vers un affaiblissement constant du pouvoir d’achat des ostariens et des ostariennes nuisant ainsi au bon développement du pays.

Pourquoi condamner les “ultra-riches”, qui sont bien souvent des entrepreneurs de génie et patriotiques aimant leur pays, souhaitant le faire rayonner ? Hormis faire partir nos cerveaux et nos vecteurs de réussite dans d’autres contrées plus propices à leur épanouissement, nous ne parviendrons jamais à assurer la protection de nos emplois en maintenant une telle législation dans la durée. Alors, il nous faut absolument réagir ! Mettons en place la réforme du travail et sociale proposée par mon ami présent ici monsieur Vabre-Nicolo qui permettrait d’allier protection sociale, lutte contre la précarité et pleine liberté au marché et aux entreprises pour stimuler nos échanges économiques ; abaissons la fiscalité sur les classes moyennes tout en supprimant les “super-taxes” - vis-à-vis de l’impôt de l’impôt sur les revenus, mais aussi sur les charges patronales - ! Concernant la réforme avortée et lâchement rejeté par les forces des Ecosocialistes et de l’Extrême gauche aujourd’hui réunie dans une même union des vakéministes fous, je vous demande d’accueillir monsieur Vabre-Nicolo, co-président de notre parti et qui va vous expliquer plus en détail ce projet ! Je vous remercie !


Caché à l’arrière de l’estrade pour ne pas laisser d’indices à la foule de sa présence, ce CLIMAX obtient l’effet escompté et harangue la foule qui applaudit cet effet visuel et scénique : le candidat vient saluer la foule, prend un temps pour que tous chantent l’hymne ostarien et débute à son tour son intervention.


Ernest Vabre-Nicolo : Bravo Madame Cohen pour cette soirée, et bravo à vous citoyens pour cette ambiance !

Madame Cohen vous venez de nous faire un discours sans aucune erreur, sans rien a redire, et je suis fière d’avoir co-fondé mon parti avec vous, et je suis fier que vous soyez candidat à ces élections régionales à mes côtés !

J'irai ce soir assez vite, car j’en suis sûr, vous êtes surtout venu pour Madame Cohen, pour Cavour, pour que Cavour reste Ostaria et qu’Ostaria reste Cavour ! Nous sommes désormais le seul parti du centre à pouvoir vous rassembler, contre la droitisation systémique, ou en tout cas, pour une discussion réelle avec tous les Cavouriens. Nous voulons que Cavour reste Ostaria, mais nous voulons aussi lui donner plus de liberté, de marge de manoeuvre, tout comme sur tout le territoire, nous voulons donner plus de liberté aux acteurs locaux, et plus de décisions de proximité pour nos maires qui sont pour beaucoup les premiers représentants de la nation mais en plus, ils sont au coeur de la vie des citoyens. C'est ce que nous voulons : discussion consensuelle pour Cavour, et liberté de proximité pour nos communes !

Il faut aussi être clair sur nos volontés avec le travail.: Tout comme pour l'éducation, nous voulons le mérite, nous sommes pour l’Ostaria du Travail, moyen à tous les citoyens de s'émanciper et de s'intégrer dans la société. Ainsi nous devons diminuer le chômage, et améliorer les relations entre l’employé et l’employeur. Cela passe par diminuer les contraintes qui pèsent sur eux employeurs qui les empêchent souvent d’engager et de produire plus, mais aussi par offrir plus d’avantages aux employés pour les encourager à travailler et pour améliorer leurs conditions de travail. Nous ne sommes plus dans le temps de la lutte des classes, nous sommes dans le temps de l’union, de la compréhension et du dialogue social !

Notre politique sera aussi celle de l’Éducation, de l'émancipation de tous par cette institution fondatrice de notre projet de société. Nous devons donner à tous les mêmes chances. mais je pense que la question de l'Éducation est bien plus complexe que cela ; ill nous faut engager des discussions profondes et réformer l’éducation nationale, peut être de fond en comble. Je crois en l’éducation comme la nouvelle force régalienne, une soft-force mais qui n’est soft que par son action, pas par ses capacités. En effet je pense que l'éducation permet à la société de se maintenir, permet aux hommes de s'élever, de s'ouvrir, c’est par l'éducation que la République durera. De même, je pense qu’il faut revoir les classes communes, je ne parle pas ici de classe divisée entre garçons et filles rassurez vous, mais je pense que les élèves en difficulté ont besoin de plus d’aide et ont parfois des difficulté a avoir tout l’accompagnement qu’ils ont besoin lorsqu’ils sont avec des élèves qui avancent plus vite et dont le programme de la classe doit alors avancé.

Je pense aussi qu'inversement, certains élèves ne peuvent être à leur plein potentiels car dans les classes communes nous avons besoin d’attendre les autres qui ont plus de mal. Et nous ne pouvons pas continuer comme cela, ça empêche d’avancer ou de bien comprendre, c’est pour cela que certains élèves ne réussissent pas dans l'école. Je ne dis pas par là qu’il faut séparer les élèves en fonction de leur capacité, mais je pense qu' on devrait pouvoir créer des classes intermediaire avant de pouvoir faire sauter une classe à certains élèves, de faucon à ce que le saut de classe soit plus commun, je pense aussi que nous devons réduire les classes et ajouter des heures en petit effectif pour se remettre à niveau. Enfin, je pense que l'intérêt de l'école n’est pas la note mais l’apprentissage, et nous devons revoir ce système pour que soient valorisés ceux qui comprennent et qui retransmettent avec leurs mots plutôt que ceux qui, grâce à une très bonne mémoire, recrachent sans comprendre. Je suis pour une école de l’apprentissage, une école de la réflexion, et non celle des notes inquiétantes qui ne veulent parfois rien dire.

Mesdames et Messieurs, Merci pour votre accueil ce soir, c’est cela la chaleur de Cavour ! Merci Madame Cohen. et je suis certain de l'ensemble, nous allons montrer qui est Le Nouveau Centre, nous offrirons à Ostaria, Le Vrai Centre, Enfin!



La soirée se finit, EVN et Cohen main dans la main les points liés vers le haut, faisant signe au public qu’ils triompheront et parviendront à obtenir des sièges à l’Assemblée.


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Juliette Delagins
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lun. 5 févr. 2024 16:43

MEETING DE CLOTURE DE CAMPAGNE - 5 février 222



Pour conclure une campagne riche en rebondissements et où cette liste partiellement issue du Gouvernement et de la coalition gouvernementale n’avait guère été épargnée, le Groupe Illuminae avait décidé d’innover pour maximiser le nombre de militants et de militantes présents tout en affichant une pleine et entière unité ; c’est pour l’occasion et dans cette magnifique ville d’Illonlieu que tous les leaders des partis composantes s’étaient réunis au niveau de la Place du Palais. Au départ sceptiques, les divers militants avaient pu observer au fil des annonces la pertinence d’un projet axé sur le centre-gauche qui ne dévirait ni de ses ambitions sociales, ni de sa volonté de stimuler l’économie et de maintenir la République comme une grande puissance ; aussi et pour conclure ce meeting, chaque candidat allait dorénavant rapidement s’exprimer sur une thématique lui tenant à coeur et potentiellement absente des premières grosses interventions de ces élections générales. Une fois n’était désormais plus coutume, le meeting démarra par des chants républicains, par une musique à la fois guerrière et électro rappelant les airs de la musique techno d’Edelweiss mais également par l’hymne phoécien. Alors que cette première partie allait s’achever, un fait étonnant se produisit : des chants locaux issus de la région résonnèrent dans la ville, repris en coeur par les militants et militantes du Front de Libération de Cavour et suivis par le reste de la foule. Ainsi, c’est ce sentiment enivrant de liesse populaire qui laissa la place à l’arrivée de Juliette Delagins, de Claire Laugier, de Lola Bertillon, de Jean-Edouard Duchernes et enfin d’Elia Orsini, acclamée comme une idole dans son propre fief. La Première Ministre débuta.


Juliette Delagins : Mes amis, mes très chers amis,

Merci une nouvelle et ultime fois d’être là, tous et toutes venus en nombre pour assister à cette clôture d’une formidable campagne ! Oui, nous avons reçu de multiples coups, des attaques parfois mesquines venues de camps n’ayant pas intégré les notions de respect dans leurs valeurs les plus essentielles ; oui, nous avons toujours privilégié le débat d’idées quand d’autres ont choisi la polémique stérile et souvent ridicule ; oui, nous nous sommes illustrés sur la solidité de notre projet quand d’autres n’ont prouvé que le vide abyssal de leurs propositions. J’ai fait une promesse solennelle lorsque j’ai eu l’honneur d’être choisi par la Présidente à la Primature et grâce à vos voix : servir le bien de tous et toutes, alors je n’hésiterais jamais à aller contre le vent et la marée pour défendre vos intérêts.

Alors, quelle thématique aborder aujourd’hui, en un jour signé de fête mais aussi d’espoir ? Je vais peut-être vous surprendre par mon choix, mais je crois qu’il est essentiel d’aborder la question de la sécurité, trop souvent abandonnée par la gauche, et trop souvent instrumentalisée à des fins xénophobes et paranoïaques par la droite. Pourtant, la sécurité est essentielle pour nos concitoyens et concitoyennes ! Sans certitude de pouvoir sortir dans la rue sans se faire insulter, menacer, agresser ou pire, il est impossible de faire correctement société puisque les rancœurs ne cesseront de s'amonceler tandis que les doutes en la capacité de l’Etat à protéger les siens naîtront. J’ai eu l’occasion de le rappeler dans le précédent meeting, mais le Contrat Social est un contrat certes tacite qui néanmoins ne peut fonctionner qu’avec la protection et la sécurité : sans sécurité, pas de consentement à l’impôt ou de lutte contre les diverses oppressions parfois issues de la nature des sociétés humaines elle-même ; sans sécurité, nos frères et soeurs auront tout intérêt à se replier pour ne pas subir le risque de voir leurs individualités être menacées. Néanmoins, n’oublions jamais d'où vient l’insécurité : la pauvreté et les inégalités portent en elles la souffrance et la misère, qui portent en eux le risque de basculer dans la délinquance, le banditisme et l’illégalité. Par ailleurs, il faut se rappeler une réalité : les puissants, les “cols blancs” sont généralement plongés dans un gargantuesque bain d’impunité, pouvant défier les institutions juridiques et policières grâce à leur influence et réduire au silence les victimes qui oseraient défier ces véritables porcs.

De ce fait, la violence ne saurait être expliquée par un quelconque essentialisme ou haine de l’autre - par autre, j’entends évidemment les immigrés que la droite et l’extrême droite rêveraient d’envoyer parfois on ne sait trop où puisque eux mêmes peuvent être ostariens -, la violence ne saurait être déterminée selon des motifs autres que les raisons socio-économiques. Sur ces sujets, je suis fier de pouvoir affirmer que depuis 203 et l’arrivée de la Gauche au pouvoir, l’insécurité a pu diminuer proportionnellement à la lutte contre les comportements d’ultrariches déconnectés du reste de la société ou l’extrême précarité ; toutefois, de grandes réformes restent à mener !

Effectivement, ne s’intéresser qu’aux causes ne peut pas empêcher les fuites d’analyses et un fond résiduel de délinquance et de criminalité ; ainsi, il faut donner plus de moyens à des forces parfois absolument sans recours possible qui font face à des dangers graves, à des publics violents sans capacité aucune de réaction ! Je ne veux pas ici tomber dans le discours traditionnel sécuritaire de faire comme si ce corps de métier ne rencontrait aucune difficulté ; de toute évidence, il est à la fois essentiel de renforcer les conditions de travail de nos policiers et policières, tout en s’assurant de formations exemplaires, d’une lutte permanente contre le racisme systémique qui a pu être rencontré par les citoyens - et est parfois encore rencontré - pour une action à la fois proportionnée et efficace.

Ainsi, deux volets devront se déployer pour prendre largement en compte cet enjeu crucial pour la confiance en notre Etat-providence : un premier volet devra être constitué d’un renforcement de la présence policière pour sécuriser au quotidien nos citoyens, tandis qu’un deuxième volet viendra lui s’intéresser aux enjeux juridiques de prise en charge et de soutien aux victimes. Voilà donc le contenu d’une réforme qui pourrait être mise en place si à la différence d’aujourd’hui, nous devenions le principal groupe parlementaire du pays :
Tout d’abord, nous recruterons près de 25 000 policiers supplémentaires et ce dans l’ensemble du territoire ! Une mission d’évaluation devra avoir lieu tous les 3 ans pour réévaluer la demande de recrutement, ce qui donnera lieu à des renouvellements plus réguliers d’effectif. Par ailleurs des kits déposés dans chaque commissariat ou lieux stratégiques soumis à un risque terroriste - et bloqués sauf déclenchement d’une alerte attentat - permettront de doter les forces de l'ordre “régulières” d’armes et d’outils lourds pour répondre à une menace armée pouvant mettre directement en danger la vie de nos concitoyens et de notre Nation toute entière.

Ensuite, il est plus que jamais temps que les VSS soient considérées comme des menaces existentielles pour les victimes, pouvant broyer toute leur vie et les conduire au pire des événements : aussi, nous expérimentons un renversement partiel de la preuve, avec la possibilité de simplement exprimer un témoignage convaincant pour entamer une enquête alors qu’actuellement, il est parfois difficile de pouvoir juste disposer d’un temps adéquat des personnels pour rechercher correctement des informations ou des preuves. La première impunité est celle de l’absence de recherche de culpabilité ! Concernant la dernière mesure de ce volet sécuritaire, je laisse la parole à madame Laugier.

Claire Laugier s’avance sur l’estrade, sous les applaudissements de la foule et démarre son discours.


Claire Laugier : Madame la Première Ministre, chère Juliette, je te remercie !

Mes camarades, nous avons trop d’annonces à vous faire et de points à aborder pour trop tarder, alors voilà la troisième et dernière grande mesure d’une réforme comme celle que nous voudrions avec Illuminae présenter. La voici : nous mettrons en oeuvre une Police de Proximité, disposant tout comme le reste de la police du kit “Antiterroriste” mais ayant au quotidien un dispositif technique moins lourd, dans l’objectif de privilégier la sensibilisation, la médiation et le dialogue plutôt que la confrontation et la sanction systématique ! Ces nouveaux effectifs viendront s’additionner à ceux existant ainsi qu’aux 25 000 postes promis, nous devons rétablir le lien entre la population et les forces de l’ordre, cette section aura cette mission. Je vous remercie et je laisse désormais la parole à madame Bertillon !


Lola Bertillon monte à son tour, dans le but d’être concise sur une thématique déjà abordée durant la deuxième action de campagne.


Lola Bertillon : Chère Laugier, je te remercie !

Merci à vous également, qui ne cessez de nous soutenir et êtes là, encore aujourd’hui et en cette ultime journée pour nous voir triompher ! La thématique que je souhaite aborder est sans doute évidente : l’Alliance Pirate s’est construite dans une vision alternative de la démocratie dans le travail et l’écologie politique, c’est pourquoi c’est de ces volets de la campagne que je vais vous parler aujourd’hui.

Pour démarrer mon explication, je tiens à rendre hommage à une figure pour mon parti, pour les femmes mais également pour les mouvements écologistes de ce pays : je tiens à rendre hommage à madame Rossignol, fondatrice de l’écologie politique dans nos actions gouvernementales, héroïne de nos mouvements et surtout pionnière par la loi la plus aboutie à ce soir dans le domaine : oui, c’est grâce à Cécile Rossignol que le Code de l’Environnement a pu voir le jour ! C’est dans ses pas que tous les partis écologistes et favorables à une défense de l’Environnement marchent, j’ai d’ailleurs la chance d’être aujourd’hui aux côtés d’une Première Ministre ne l’ayant que trop bien connu !

Lola Bertillon se retourne chaleureusement vers Juliette Delagins, et fait longuement scander le nom de Cécile Rossignol, des slogans d’amour retentissant avec une pointe de douleur nonobstant.

Bien, j’aimerais passer au paquet législatif présent dans le Programme Commun d’Illuminae et que nous défendrons avec conviction au Parlement. Premièrement, nous initierons une vaste loi sur la démocratisation des Conseils d’Administration et de la participation en entreprise, afin que les firmes - cruciales pour toute Économie dynamique et attractive à l’International - défendent plus justement le bien de tous leurs membres et représentent plus fidèlement les valeurs et les choix des travailleurs ! En effet, notre groupe s’inscrit dans ce que nous pourrions appeler un “capitalisme contractuel” basé sur de la réglementation, de la coordination interne et externe ainsi qu’une responsabilité sociale et environnementale des entreprises tandis que de plus en plus, le monde semble avoir basculé vers un “capitalisme financiarisé” sans limite, entièrement tourné vers la société de marché et toujours plus déréglementé.

Quel est le danger de cette vision de la société ? Au lieu de répondre aux attentes de directeurs, de managers ou de cadres - directement dépendantes des résultats de l’entreprise - qui s’engagent entièrement l’entreprise et agissent pour la prospérité du groupe, nous assistons à une mondialisation actionnariale poussant les sociétés à basculer vers des directions “hors sol” : les grands fonds d’investissement rachètent massivement les parts des plus grosses firmes ou d’avenir, fournissent leur valorisation et leur capacité d’action par la pure spéculation et l’investissement conditionné tandis que la production pure perd elle toute son influence. Ainsi, les résultats directs de l’entreprise ne décident plus vraiment de sa bonne ou mauvaise santé : les choix clés s’orientent vers la distribution aux actionnaires, les potentiels dividendes tandis que se développe un discours de responsabilisation amenant à une concurrence internationale de plus en plus mortifère. Ce ne sont donc pas les principes du capitalisme ou du libéralisme rationalisé - créateurs d’innovation et de croissance - que nous rejetons, ce sont les principes de la financiarisation !

Ensuite, nous devrons à l’avenir soutenir plus vigoureusement le soutien aux circuits courts et aux produits locaux : aussi devons-nous imposer une régulation à l’encontre des firmes multinationales venant abreuver nos marchés de marchandises et de services tout à la fois polluants et anticompétitifs, en empêchant ceux-ci de plomber notre réseau industriel et entrepreneurial à des fins voraces d'accaparement et de monopolisation. Ainsi et dans le but de mener vers le principe de concurrence pure et parfaite, nous renforcerons les contrôles sur les rachats d’entreprises - qui plus est si une des entreprises n’est pas ostarienne - et nous pourrons même sanctionner lourdement les multinationales qui tenteraient en conscience de nous piller.
Pour conclure cette intervention et avant de laisser la parole à mes collègues, je n’ai qu’un mot à dire : votez Illuminae dans vos villes, dans vos régions et pour l’Assemblée Nationale !


Au moment du retrait de la candidate pour Maison Commun, la foule reprend en ferveur, marque sa quasi-ivresse et donne de la voix : la dirigeante du Front de Libération de Cavour s’avançait et prenait maintenant la grande majorité de l’espace de l’estrade. Attendant que les slogans cessent, Elia Orsini put enfin débuter son intervention.


Elia Orsini : Mes chers amis,

Je suis très heureuse de tenir ce soir ce discours de fin de campagne et conclure, entourée de toutes ces femmes et ces hommes qui seront dès demain prêts à se remettre à votre service et à celui de la nation. La présence du Front de la Liberté Cavouroise a fait l'objet de très nombreuses critiques lors de cette campagne. Fondamentalement, je comprends les interrogations que cela a pu soulever en début de campagne. Comment une Première Ministre censée assurer l’intégrité de notre nation pourrait se présenter dans la même liste qu’une femme comme moi qui défendait les paricularités d’une partie de ce pays, défend son autonomie vis-à-vis de l’Etat central ?

Néanmoins notre présence sur cette liste est le fruit de longues négociations qui ont permis d’aboutir à un accord sur la mise en place d’une autonomie pour l’île de Cavour. Ce nouveau statut inédit dans l’histoire de notre pays permettra à notre île de bénéficier d’une plus large autonomie dans son orientation politique afin de davantage prendre en compte les spécificités de notre île.

Durant de nombreux débats je n’ai eu de cesse de pointer la difficulté sur certains textes d’établir des politiques équitables pour tous les territoires de notre pays. Comment pouvons-nous accepter de voir certaines choses voir leur prix augmenter en raison d’une nouvelle taxe quand nous savons qu’à Cavour nous payons déjà plus cher nos produits en magasins que les habitants de la métropole ? Nos salaires ne suivent plus l’augmentation des prix car nous disposons d’un salaire équivalent à une personne métropole mais avec des prix en magasins deux à trois fois plus élevés. Je suis ravie de constater que la Première Ministre a compris nos difficultés, en choisissant de faire appel à celles et ceux qui connaissent concrètement cet enjeu pour apporter une solution ambitieuse et inédite !

La mise en place de cette autonomie nous permettra de réformer ces politiques pour les adapter à notre territoire. Je pense notamment aux politiques liées à l’agriculture, à la pêche ou encore à la préservation de notre culture. Ce soir je ne peux m’empêcher à toutes les personnes qui nous ont insulté comme l’Alliance de la Droite Nationale ou encore l’Alternative en expliquant que nous étions de dangereux personnages, que nous voulions détruire la République. Je pense aussi à tous ceux qui ont toujours minimisé notre voix et qui doivent aujourd’hui faire face à ce qui est incontestable : en moins de 10 ans et en respectant la démocratie et des institutions, nous avons réussi à faire entendre notre voix et à obtenir une avancée majeure pour Cavour. Néanmoins, pour que cette avancée puisse avoir lieu, nous avons besoin de vous et de votre mobilisation dans les prochains jours pour voter, militer sans répit sur le terrain et faire voter en faveur de cette coalition aux courants politiques multiples mais tout à fait convergents, qui pourront demain je l’espère former un gouvernement solide.

Mes amis, je vous remercie et que triomphe la République dans toutes ses spécificités et ses fiertés !


A l’image de la pré-intervention, cette conclusion ne fait qu’haranguer une nouvelle fois la foule : des cris à la gloire de la dirigeante Orsini sont entonnés et inondent le spectre auditif des personnes présentes dans le centre du chef-lieu de Cavour. Quelques minutes après ce moment de fête et d’espoir, le dirigeant de Direct’Ostaria s’avance.


Ducherne : Merci de m'accueillir et de me donner la parole. Je ne serais pas long car notre projet est simple : la stabilité pour Ostaria.

Il est vrai que nous voulons au départ, à Direct’Ostaria, mettre en place un régime collégial qui est selon nous et selon mes nombreuses années d’étude du sujet, la meilleure alternative pour notre pays et permettrait de faire respecter véritablement la démocratie et la stabilité ensemble. Malgré tout, vous vous doutez que si nous avons rejoint la liste de Madame la Première Ministre Delagins, ce n’est pas parce qu’elle nous a promis la mise en place du régime collégial : je ne suis pas homme de dogme et de marginalité, peser passe par trouver les meilleurs compromis dans le but de servir au mieux notre République. Nous l’avons rejoint parce que cette liste représente la seule liste non extrémiste, réfléchie et qui cherche avant tout à offrir un gouvernement digne et stable a Ostaria. Voilà pourquoi nous avons rejoint cette liste, elle porte les valeurs que nous défendons et, grâce à notre participation, nous favorisons un peu plus la stabilité.
Enfin, madame Delagins l’a montrée durant son mandat, elle est à l'écoute, elle veut la stabilité avant tout et ne juge personne pour ses opinions. Elle fut la seule à nous prendre au sérieux et à discuter avec nous tandis que la classe politique préférait plutôt se moquer de notre projet qui est pourtant celui de la stabilité : Vive la Première Delagins, et que la démocratie l’emporte !


Après ce discours, la foule acclame et fait flotter les drapeaux de la Première Ministre en scandant “Delagins Première Ministre !”. Quelque peu gênée devant ce véritable bain de foule et cette liesse populaire, celle-ci s’avança pour conclure une campagne menée avec panache et raison.


Juliette Delagins : Eh bien, merci à vous tous, vous qui avez accepté de rejoindre cette belle aventure malgré les risques, malgré nos différences potentielles qui finalement font la force de cette alliance. Plus qu’une coalition de circonstance, le Programme Commun découlant de cette liste est un programme important, comprenant des mesures sur des thématiques larges et diversifiées : plus que jamais, le centre-gauche doit s’imposer, permettre à la République d’encore aller plus loin tout évitant l’intoxication économique du pays et le choc budgétaire. Vous l’aurez compris, une nouvelle page pour la République d’Ostaria doit s’écrire : celle d’une recomposition politique d’envergure, nous rapprochant de celle existante à l’époque de la gouvernance du Président Plassel et qui cède rien à l’extrémisme ou aux manoeuvres de déstibilisation de nos institutions.

Appelant d’abord à soutenir la Présidente Leclerc pour m’assurer d’une victoire contre des forces trop extrêmes, je ne regrette pas un seul instant d’avoir pris part à l’aventure de l’Union des Gauches qui a transformé en profondeur notre Etat-providence et nous a rendu en capacité de faire face aux enjeux qui paupérisaient les plus faibles et dominés ; constatant néanmoins les dangers réels du scrutin majoritaire génératrice de frustration et de manque de représentativité, j’ai été à l’origine de la loi sur l’instauration d’un scrutin proportionnel intégral qui désormais, fait la part belle aux coalitions.

Ce choix était-il une erreur ? Bien au contraire, l’instabilité de principe acquise n’a finalement fait que renforcer la nécessité de se parler, de dialoguer et de co-construire pour aboutir à un projet réformateur ; finalement, une couche plus importante que jamais de la population peut se sentir défendue par des projets issus de compromis entre groupes sociaux et partisans, ce qui aurait pu ressembler à une faiblesse nouvelle a - comme je l’avais imaginé - renforcé durablement les pouvoirs du Parlement. Ce soir, vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire pour réinvestir une Première Ministre ayant intégré dans son logiciel politique le principe du compromis : il vous faut voter pour la liste Illuminae et ce à tous les échelons possibles !

A la fin de cette multi-intervention, un intense soulagement semble imprégner toute la place ; moments d'espoir mais aussi d'intenses luttes, les fins de campagne pour des partis ayant l'assurance d'assurer une certaine assise étaient toujours salutaires ; annonçant une nouvelle phase politique certes moins palpitante et épique, le cycle parlementaire allait pouvoir reprendre avec la possibilité pour les victorieux de cette campagne de transformer les discours en actes durables et concrets. Par ailleurs, la montée en puissance d'un parti enfin dirigé par la Première Ministre ravissait Juliette Delagins : elle qui ne disposait d'aucune entité sous sa responsabilité il y a une dizaine d'années était parvenue à faire un score honorable aux précédentes élections présidentielles, et désormais pouvait espérer atteindre les 19% d'intentions de vote grâce à un rassemblement qu'elle avait su organiser. C'est dans cette ambiance jonchée d'entousiasme que les cadres de cette campagne décidèrent de rester plus d'une heure auprès de leurs militants et militantes les plus fidèles, afin d'organiser l'après-campagne tout en débattant constructivement avec les rares opposants venus assister à ce moment. Finalement, la Première Ministre repartit vers l'Hôtel d'Allias dans l'attente de la fin de la journée, et avant de se rendre dans le fief de son parti pour assister aux résultats d'un exceptionnel et exemplaire moment de confrontation démocratique qui s'achevait.


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