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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place du Palais

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George Edouard
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sam. 22 oct. 2022 11:28

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MEETING DE REACTION A L'ACTUALITE



La troisième intervention de sa campagne n'avait pas été anticipée, pas non plus éminemment préparée ; George Edouard avait pu prendre connaissance tôt dans la matinée des événements graves rapportés par l'Oeil concernant un homicide involontaire lié au tabagisme passif. À première vue, le sujet n'était qu'un fait divers, un drame "quotidien" malheureux mais qui n'a pas forcément plus de place à tenir de place dans l'agenda que ça. Mais c'est néanmoins après coup que le candidat de l'Union des Gauches comprit que finalement, l'intérêt était ailleurs : nous parlons d'une mère seule qui doit travailler jour et nuit l'obligeant à faire garder son enfant par une femme à qui elle ne fait pas confiance, d'un personnel de baby sitting mal formé, incompétent et qui n'a donc légitimement aucune raison de pouvoir en l'état de s'occuper d'un enfant.

L'ampleur des événements additionné à cette angle nouveau à prendre l'avait donc convaincu : sa troisième intervention sera donc consacré à cet éminent sujet, au travail des mères célibataires avec un enfant et à la formation réellement adéquate des personnels soignants - à la fois avec les enfants, mais également avec les personnes âgées -. George Edouard appela donc ses proches de la campagne en urgence, pour réserver un grand espace et préparer toute la communication nécessaire à ce rassemblement. L'appel sur son site lancé, les personnes avaient été réactives ; le meeting était plein sur un sujet qui les avait touché en profondeur et qui s'annonçait en conséquence chargé d'émotions.

Le Premier Ministre décida donc de se rendre dans la région de Cavour - et plus précisément dans la ville d'Illonlieu - pour s'exprimer et donner son avis sur un sujet qui, derrière l'aspect quotidien, n'a justement plus à se reproduire et à être ainsi banalisé. George Edouard après avoir mobilisé ses relais, prit son car de campagne et prépara son intervention tout du long du trajet. Tout en prenant compte au mieux des dossiers, le Premier Ministre avait néanmoins le temps de respecter son rôle en appelant discrètement la mère endeuillée ; sans lui demander de participer à ce meeting et à ce témoignage, il fallait néanmoins lui expliquer ce qu’il s’apprêtait à dire et à proposer. Après avoir eu l’aval de la principale concernée en vie de cette affaire, le candidat à la présidentielle se remit au travail, dans l’objectif de trouver les meilleures propositions à présenter pour répondre aux douloureuses questions de la gestion des enfants et d’un monde du travail poussant tout le monde à bout, et provoquant ce type de drame.

Une fois arrivé dans l’enceinte de la ville, le Premier Ministre ne fit pas son grand défilé habituel, sa messe personnelle en harmonie avec ses militants et militantes ; le temps n’est pas au discours grandiloquent mais à la dignité et à la sobriété. Avant de rejoindre la place de la centrale de la ville toutefois, le candidat de l’Union des Gauches alla dans l’hôpital du coin, salua les personnels soignants parfois à bout ; le domaine de la Santé est un secteur vital et clé pour une Union des Gauches à l’origine d’une Sécurité Sociale à la fois ambitieuse et viable. George Edouard prit le temps de passer à l’étage où se trouvaient les enfants malades, les zones réservées aux familles pour serrer des mains fragilisées par le malheur, pour trouver les mots justes devant ses concitoyens confrontées à la détresse, à la disparition d’une partie d’eux-mêmes. En observant de loin une jeune mère totalement bouleversée, le Premier Ministre demanda aux journalistes un peu de dignité et resta quelques instants à ses côtés.

Reparti cette fois-ci vers la place centrale, le candidat présidentiel souhaitait garder une posture d’humilité et cachait son plaisir d’admirer une telle foule à l’approche du lieu de la rencontre ; hormis les drapeaux qui restaient un indéboulonnable des interventions de l’Union des Gauches, la musique avait été supprimée et les éclairages lumineux teintés de noir et de deuil.

Le candidat de l’Union des Gauches arriva donc sur la scène sans plus d’effets ; les drapeaux se mirent toutefois à flotter au rythme des pas du candidat star et afin de préparer le rythme plus doux de ce meeting, George Edouard les appela au calme. Une fois devant la scène et la foule silencieuse, une minute de silence débuta, plongeant ainsi la place et la ville dans un vide assourdissant. La minute passée, le Premier Ministre remercia le public et démarra son intervention.


Mes amis, mes frères, mes camarades,

Merci d’être encore et toujours présents aujourd’hui pour me soutenir, pour m’encourager dans cette course vers le Palais d'Yguerne ! J’aurais en toute honnêteté préféré vous parler d’un autre sujet puisque cela aurait été la preuve que tout allait bien avec les services d’assistance maternelle, mais il n’en est rien. J’ai été attristé et touché comme je le crois chaque citoyen et citoyenne par l’article de l’Oeil paru ce matin, dans une nation qui ne devrait plus avoir à s’inquiéter de si ses enfants, son trésor est bien traité. Nos enfants sont le coeur et le poumon d’une République saine ; ne pas s’emparer de ce sujet revient certainement à nous trahir nous même et à abandonner notre patrie. Avant de vous expliquer ce que je veux - et qui doit - changer pour le volet sanitaire de notre Journal Officiel, je me dois de rappeler à tous et avec mon interprétation les événements récents. Ainsi ceux qui souhaitent s’en aller temporairement le peuvent, mon équipe de campagne se chargera de vous prévenir une fois le récit terminé.


Une fois cet avertissement passé, une partie du public s’éloigne de la scène, est escortée vers une salle bien isolée ou celle-ci ne pourra rien entendre. Une fois ce petit passage terminé, George Edouard peut enfin commencer sa narration.

Bien, démarrons. Je tiens à le dire : ce récit est décrit avec l’accord de Raphaelle* et j’appelle à un respect strict du vécu de chacun, à une humilité absolue devant l’horreur du drame vécu.


Ainsi, ce récit est un drame en plusieurs étapes, un drame aux multiples causes et aboutissant à la pire des conclusions. Raphaëlle est une femme comme beaucoup d’autres ; devant élever seule son enfant dans des conditions rudes et avec un salaire de misère, elle n’a d’autre choix que d’avoir recours au baby sitting et ne peux pas se permettre plus d’exigences que de faire confiance aux personnes censées s’occuper de l’être qui lui est le plus cher. Alors qu’elle devrait pouvoir être aidée, élever correctement et avoir du temps pour être avec son fils, la voilà obligée de ne pas compter ses heures, nuit et week end compris. Ensuite, vint le cas d’Alice. Bien que son cas reste soumis à la contestation et légitimement au débat, il faut préciser un point crucial : il est tout à fait évident que jamais elle n’aurait voulu être responsable de la mort d’un enfant, que jamais celle-ci n’aurait fumé si une sensibilisation claire et marquée des gestes à éviter lui avait été auparavant prodiguée. Aucune formation adéquate, là encore des conditions de travail bien difficiles conduisant à terme à des comportements destructeurs !

Ici, la destruction a atteint son apogée, le sort a frappé Raphaëlle et Tristan du pire des sceaux ; ce dernier s’est éteint d’une tumeur au cerveau à un stade avancé, sans doute causée par le tabagisme passif.


Prenant un temps marqué d’arrêt pour laisser le public respirer et se reformer, celles et ceux qui attendaient pouvaient désormais revenir à leur place.

A travers ce récit, nous voyons apparaître un premier déroulé clair, des manquements certes individuels, mais essentiellement sociétaux et institutionnels : une mère qui ne peut prendre le temps de s’informer sur ce qui nuit à son enfant et ensevelie sous le travail, une babysitter mal formée et mal informée ne provoquant ni surveillance de ses employeurs, ni alerte supplémentaire ! Une responsabilité individuelle d’Alice que je ne peux juger et que je ne saurais juger - c’est à la Justice de pouvoir correctement discerner les torts potentiels d’un acte illicite ou illégal -, une responsabilité de notre fonctionnement médical et du service proposant ce baby-sitting clairement établie et ravageuse. Je tiens tout de suite à écarter un thème qui sera sans nul doute le principal angle des interventions concernant cet événement : le sujet du tabac est un enjeu de politique publique majeur mais déjà pris en compte et combattu, cette substance est autorisée et taxée ce qui - tout en n’excusant pas son utilisation dans la même pièce qu’un enfant -, empêche de réellement rejeter la faute sur Alice et empêche de tirer une conclusion manifeste de cette situation. Bien encadré et puisqu’il serait complètement fou d’envisager de tout interdire, le tabac ne provoque pas une mort pouvant être considérée comme un meurtre ! Si cela était le cas, nous devrions également interdire l’alcool, la charcuterie consommée en trop grand nombre etc…

Non, la faute n’est pas une consommation de tabac de la jeune femme : la faute est une consommation de tabac dans un espace clos, avec un enfant d’un jeune âge et dans un moment où la mère n’était plus maitresse de la sécurité de ce dernier. Le nœud des “manquements” se résume dans cette phrase : une mère n’ayant d’autre choix que d’être absente, une baby sitter mal formée et en aucun cas encadrée. Dans cette situation, je pense avoir deux mesures, deux actions centrales de l’Union des Gauches que le ou la Première Ministre présentera en cas de réélection aux prochaines élections générales. Il est donc venu l’heure d’enfin vous les présenter.


A ces mots, la foule semble suspendue aux lèvres du Premier Ministre, attendant avec beaucoup d’attention la manière dont l’incarnation des pouvoirs publics envisageait une réponse. Serait-elle ferme et directe, plus long termiste et indirecte ? George Edouard fit durer quelque peu le suspens, puis reprit de plus belle.

La première mesure que je vous annonce concerne un cadre plus général que celui de l’article mais néanmoins tout aussi important : le sujet des femmes célibataires devant élever seules leur enfant, et plongeant bien souvent dans la précarité ou ne pouvant plus s’occuper correctement de jeunes enfants. Certains ou certaines pensent-ils véritablement qu’il s’agisse là d’un choix pour ces mères que de ne pas pouvoir pleinement élever leur enfant ? Face aux conditions de travail absolument inacceptables que ces dernières subissent, il faut remédier rapidement et vigoureusement à cette situation. Alors voilà tout de suite le contenu de ma première proposition - et de celle de l’Union des Gauches - : nous obligerons le paiement à la source des diverses allocations et pensions alimentaires du père ou de la mère en cas de divorce, nous déploierons une allocation au développement de l’enfant qui sera doublée pour les familles monoparentales et nous établirons une impossibilité - sans malus ou discrimination indirecte - pour les entreprises de faire travailler ces personnes le dimanche. Il faut sans nul doute que les parents puissent s’occuper et chérir leurs enfants, il faut sans tarder que les enfants puissent compter sur des parents présents pour s’épanouir et se développer. Je tiens à faire un aparté pour exprimer mon cas personnel, et qui vous prouvera ainsi l’importance capitale de pouvoir compter sur une famille présente dans les moments les plus difficiles.

J’ai eu la chance de vivre avec un père et une mère assez occupés mais aimants et attentionnés ; à l’entrée dans le milieu scolaire, j’ai subi comme beaucoup le lynchage, le harcèlement à la fois moral et finalement physique. Comme beaucoup, cette situation m’a touché jusqu’au plus profond de mon estime de moi ; ayant perdu confiance en les autres et en ma propre résilience, je n’osais pas parler de cette situation à mes parents de peur de leur faire honte. Le résultat ? Les sévices s'accentuent à l’école, ma vie ne ressemblait plus qu’à un sombre récit où la seule issue était le fossé. Et puis un jour, mon corps se jeta dans le fossé, je fis une tentative de suicide dans mon école, là où tout avait commencé.

Là où je pensais ce moment être la fin pour moi, cela n’était que le début d’un long chemin vers le retour en force, vers une combativité qui ne m’a plus jamais lâché et qui me porte aujourd’hui dans mes engagements, dans mes luttes et dans ma volonté. Mes parents furent forcément mis au courant de cette situation, et finirent par intervenir pour faire virer les enfants à l’origine du harcèlement. D’un soutien moral à toute épreuve et d’une force mentale inégalée pour ne pas me montrer leur immense peine, c’est leur présence qui m’a permis de m’en sortir et de me trouver devant vous aujourd’hui. Sans eux, je ne serais plus rien ; sans eux, je ne serais juste plus là, je n’aurais pas eu la force de me battre. Alors il est éminemment important que les parents puissent être là pour leurs enfants, que le travail ne soit pas un facteur les empêchant de les élever avec amour et investissement.

En entendant ce témoignage personnel d’un Premier Ministre brisant un court laps de temps son armure, la foule avait été émue et les regards étaient désormais remplis de tendresse. Sur le plan du récit, George Edouard savait où appuyer ; les gens aiment le story telling de moments graves et tristes, mais pas les histoires qui finissent mal et sans morale ! En se mettant à leur niveau et en leur prouvant que lui non plus n’a pas eu la vie si facile, c’est un formidable moyen de sortir de son rôle de favori et preneur de coups, de se prémunir du risque d’être considéré comme un grand manitou sur sa terre d’ivoire. Conscient que l’effet avait fonctionné et que le public était conquis, le Premier Ministre reprit alors son intervention.

Cet aparté fait, il faut maintenant revenir au thème central de ce meeting et à la raison de mon intervention aujourd’hui : le drame vécu par Raphaëlle et son regretté enfant, le drame vécu indirectement par de nombreuses familles et le drame d’un manquement systémique provoquant irrégularités et dommages collatéraux réguliers. Alors reprenons en passant à la deuxième mesure de ce discours !

Cette deuxième proposition s’inscrit dans une mesure permettant non seulement d’éviter que ce drame se reproduise, mais également de combattre un phénomène souvent noté par nos agences publiques sur la gestion des maternités et du traitement de nos enfants : le manque de supervision, le manque d’encadrement, le manque de coordination dans les équipes directement aux contacts de bébés ou de jeunes ! Voici donc la proposition de l’Union des Gauches et qui j’en suis sûr sera soutenu par de nombreux autres partis que le nôtre : nous devons rendre obligatoire une formation pluriannuelle sur les gestes à prodiguer et à prohiber en la présence d’enfants - tout particulièrement dans le cadre professionnel - visant à mieux former les personnels ; nous devons nous assurer de la qualité minimale des formations proposées par des contrôles renforcés et par un concours plus difficile à obtenir. Avoir des garanties impose de nouvelles contraintes, mais permet également une meilleure sécurité dans un domaine clé.

Certes, un contre-argument apparaît rapidement sur le sujet : augmenter les critères requis pour un secteur déjà sous tension d’effectifs revient à réduire le personnel, par conséquent à accentuer la pression et donc à terme à réaliser un travail contre productif. Un personnel surmené sera effectivement un personnel incapable de mener à bien sa mission. Cette situation potentielle étant tout bonnement inacceptable et évidente à interpréter, je peux maintenant vous parler du second volet de cette mesure : nous mettrons en place un important plan de revalorisation et de recrutements de personnels “encadrants” d’enfants, gériartiques et autres âges, le tout avec des augmentations de salaire, une meilleure prise en charge des arrêts maladie et un temps de travail aménagé.. Mais qui viendra fixer le taux de cette augmentation, les conditions exactes de ce plan de revalorisation ?

C'est là que la grande réforme sur la Sécurité Sociale intervient ! En effet, les dispositions exactes de ce plan seront fixées par une caisse dédiée de la sécurité sociale, qui est au contact direct du milieu de la santé pour savoir ce qu'il faut pour rendre véritablement attractif ce métier. Et puis à la suite de ces recommandations et de ce rapport rendu, le gouvernement choisira un chiffre qui devra essentiellement suivre le rapport tout ne modifiant pas drastiquement l'équilibre des salaires et des métiers dans ce monde vorace du travail. En effet, une perte d'attractivité peut parfois entraîner une hausse ailleurs, et inversement.

J'aimerais maintenant conclure ce meeting par une mise en garde : faites attention aux personnes qui souhaitent répondre à des enjeux complexes par des réponses simples, faites attention à celles et ceux qui souhaitent tout interdire et ce à tout bout de champ. Faites enfin attention à celles et ceux qui parleront sans cesse de sensationnalisme, en acceptant de laisser crever des parents, de ne jamais remettre en questions leurs habitudes et leurs croyances : le débat interne provoqué par la multiplicité de partis dans l'Union des Gauches nous permet sans cesse d'émuler nos esprits et de faire émerger des réponses largement admises et que nous n'aurions pas forcément imaginé à première vue. Alors pour ces présidentielles et ensuite pour ces générales, votez pour ma candidature puis pour celles de mon camp !

Vive la République d'Ostaria, et vive l'Union des Gauches !


Après son meeting, George Edouard accueille la foule présente pour discuter avec lui et pour l'encourager dans sa campagne. Son équipe récolte soigneusement les candidatures pour participer directement à la campagne ; le Premier Ministre profite toujours de ces instants pour détecter des profils, préparer ce qui s'annoncaient être de rudes élections générales. Après quelques heures de discussions productives et passionnantes, George Edouard reprit son bus de campagne vers la capitale pour préparer la 2e moitié de sa course vers la chefferie de l'Etat.

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Pascal Zimmerman
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dim. 30 oct. 2022 13:18

Pascal Zimmerman avait décidé de se rendre à Illonlieu pour une nouvelle séance de distribution de tract. Dans cet entre deux tours, Pascal et ses équipes voulaient éviter les meetings pour insuffler une image plus proche du peuple et du terrain. Loin de tous ces technocrates qui viennent sur une estrade enrager les foules pour repartir aussi vite. Pascal et les équipes du Parti Populaire arrivent sur la place du palais et commencent à distribuer des tracts comportant les principales mesures du candidat Zimmerman pour la présidence de la République. Les échanges étaient cordiaux et les débats sur certaines propositions étaient calmes et sereins. Alors que Pascal arrivait presque à la fin de sa pile de tracts, un homme vient à sa rencontre pour lui demander son avis sur le drame qui avait eu lieu entre Menargues et Contec.

Bonjour Monsieur, j’ai en effet vu passer cette tragique nouvelle dans les journaux avant mon arrivée ici. Ce drame met une nouvelle fois le gouvernement et tous les politiciens devant leurs responsabilités.Depuis trop longtemps les gouvernements successifs ont délaissé la filière ferroviaire en Ostaria. Devenant de plus en plus déficitaire, les gouvernements ont préféré fermer les yeux sur la gestion de nos rails plutôt que de mettre l’argent nécessaire sur la table pour moderniser nos lignes et développer une offre plus attractive pour enfin devenir une alternative crédible à l’aérien.

Au Parti Populaire, nous défendons la fin de la nationalisation de notre compagnie ferroviaire nationale et la fin du monopole de celle-ci sur nos lignes de rails. Si nous voulons moderniser nos lignes et rendre le train plus attractif nous devons utiliser les bénéfices du marché que nous allons créer. La libéralisation de ce marché va permettre aux Ostariens et Ostariennes de bénéficier de billets de trains au meilleur prix ainsi que de trains plus confortables. Toutefois, nous devons mettre en place des règles très strictes pour entrer sur ce marché et éviter que la guerre pour grignoter des parts de marché se fasse au détriment de la sécurité des voyageurs.

La plus importante des règles pour moi est d’imposer chaque année aux compagnies souhaitant rouler sur les rails Ostariennes de verser une cotisation proportionnelle au nombre de kilomètres parcourus sur les rails Ostariennes. L’objectif de ce fond administré par un fond indépendant de l’Etat aura pour unique finalité d’entretenir les lignes de rails existantes et éventuellement en ouvrir de nouvelles. La sécurité des voyageurs doit être la priorité aussi bien pour l'État que pour les compagnies ferroviaires.

Pour rendre le ferroviaire plus attractif pour les Ostariens, nous devons rendre gratuit les voyages en train pour les jeunes de moins de 30 ans en dehors des heures de fortes influences pour répondre aux besoins des jeunes de se déplacer plus facilement en limitant leur empreinte carbone. Nous devons également inciter les entreprises à privilégier constamment les déplacements en train plutôt qu’en avion pour l’ensemble de ces employés. Je ne crois pas une écologie punitive qui vise à taxer ou à brimer les entreprises ou les Ostariens avec toujours plus de règles qui sont contre productives. Je crois en une écologie de la responsabilité. Une écologie de la responsabilité c’est le fait de faire confiance en l’intelligence collective pour que chacun puisse se mettre devant ces responsabilités.

A titre d’exemple, le code de l’environnement voulu par le gouvernement est totalement contre productif ! Le gouvernement taxe les automobilistes qui n’ont pas le choix d’utiliser leur voiture plutôt que de concentrer ces efforts et l’argent public pour donner un nouveau souffle à la filière ferroviaire dans notre pays. Pour mettre un terme à cette spirale infernale du greenwashing gouvernementale il faut lui mettre un stop en m’élisant Président de la République. En tant que membre du conseil des ministres je pourrais défendre devant le gouvernement les positions d’une majorité de citoyens qui je l’espère me feront confiance dans quelques jours.

L’homme remercia Pascal pour sa réponse et partit rapidement au travail tandis que Pascal finit de distribuer ces tracts avec l’équipe du Parti Populaire avant d’aller prendre un apéro bien mérité.


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Elsa Altmann
Président de la République d'Ostaria
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Parti politique

ven. 3 févr. 2023 15:00

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Elsa Altmann - Meeting sur le projet réforme constitutionnelle


Sur la place du palais d’Illonlieu, lieu central de sa région de naissance de Cavour, la Première Ministre Elsa Altmann, ayant repris ses habits, son collier et ses habitudes de campagne, avait rassemblé une foule de plusieurs milliers de sympathisants qui débordaient dans les cafés alentours pour venir assister à une grande démonstration de force de l’Union des Gauches. Autour de l’estrade dressée au cœur de la plage, drapeaux, chants et vivats de faisaient voir et entendre.

Après un discours très applaudis prononcé par le maire d’Illonlieu Romain Chatrain, membre de Kosmotaria favorable au projet et démontrant l’unité de la gauche,’la première ministre s’avança elle-même, vêtue d’un chemisier bleu clair et d’un simple pantalon cigarette noir, saluant la foule avant de prendre la parole d’une voix vibrante et enthousiaste: déterminée à défendre un projet juste et qu'elle estimait fondamental pour l'avenir d'Ostaria.


Je vous remercie d’être venu si nombreux dans cette belle ville de Cavour, afin de démontrer qu’il existe une puissante force de transformation sociale en Ostaria. Votre présence démontre au spectre des oppositions chagrines et réactionnaires la puissance d’une mobilisation en faveur de la justice sociale, de l’équité économique et de la paix mondiale. Ce sont ces trois boussoles qui ont conduit le président Edouard à proposer un nouveau cap clair à notre République, par la proposition d’une réforme ambitieuse et nécessaire de notre Constitution.

Mais avant cela, j’aimerais revenir sur le faramineux débat porté par l’ADN: celui de la proportionnelle, qui rendrait plus démocratique notre mode de gouvernement. La proportionnelle est en effet un puissant levier de représentation populaire: mais comment gouverner dans une Assemblée sans majorité claire, avec des oppositions aussi divisées et peu constructives. Aujourd’hui, seul le PRS a montrer une volonté d’avancer sur des sujets communs, quand les forces de la droite ne se sont illustrées que par la caricature d’une opposition complexée et acharnée. La droite a perdu son ADN de proposition, pour se noyer dans un populisme de comptoir qui consiste à rejeter ceux qui gouvernent sans proposer de contre projet. Un parti incapable d’obtenir le moindre élu sans la manœuvre démagogue d’anciens soutiens de Pascal Zimmerman ne peut donner des leçons de représentativité.

J’en viens désormais au cœur de la réforme constitutionnelle, qui doit permettre de réelles avancées dans la protection de nos valeurs partagées, de notre mode de vie démocratique et de notre positionnement international. Tout d’abord, cette réforme ancre dans le marbre de nos institutions des avancées sociales décisives, des droits fondamentaux, comme celui d’avorter, de s’unir avec la personne que l’on souhaite ou d’avoir le droit au travail et à la solidarité sociale. Ces avancées que la droite dénonce avec tant de vigueur permettent à notre pays de se trouver à l’avant garde en matière de progrès social, et nous protège contre de futurs retours en arrière potentiels, tels que ceux connus sous l’administration Caldwell. Je ne peux que m’indigner qu’il existe encore des conservateurs qui prétendent imposer leurs normes, leurs opprobres, leurs critiques à un couple homosexuel désireux de s’unir comme il le souhaite, à une femme désirant disposer librement de son corps, à un chômeur ne pouvant vivre sans travail rémunérateur. Notre statut de grande puissance nous obligent, et cette réforme nous le rappellent.

La protection de l’environnement constitue également l’une des grandes frayeurs de la droite républicaine, car elle viendrait s’attaquer au sacro saint droit de propriété. Je cite Benoit Moulin: « La protection de l’eau, de l’air, de l’énergie ou encore des fôrets prévaudra sur le droit de propriété. Le fait est qu’il est impossible de déterminer les limites d’une telle protection. ». Donc il est difficile pour Monsieur Moulin de connaître le sens de l’eau, de l’air ou des forêts. Soit. Mais là où oui y voit un projet dangereux de collectivisation des terres, nous y affirmons la nécessité de protéger des biens communs qui concernent l’ensemble de notre population. Non, un propriétaire privé ne peut disposer librement d’une ressource qui impact le destin de dizaines, de centaines, de milliers de ressources sans être contraint dans les potentielles dégradations qu’il pourrait y effectuer. Oui je crois au sens de la mesure de nos dirigeants, et surtout à la supériorité de l’intérêt général sur les intérêts des propriétaires terriens: et c’est ce qui différencie une gauche en quête d’universel d’une droite défendant sa classe propriétaire et financière.

Enfin, Monsieur Moulin oublie totalement le volet institutionnel et international, pourtant au cœur de cette reforme. En limitant comme nous nous y étions engagés à deux le nombre maximal de mandat présidentiel, nous limitons drastiquement la concentration du pouvoir et l'addiction que cause cette haute fonction au delà d'un temps raisonnable: nul ne passera plus de quatorze années à la tête de l'Etat, un élément essentiel dans notre République.

En affirmant la supériorité des traités conclus à l’international et des règlements de l’UP sur les lois nationales, nous mettons seulement Ostaria en conformité avec le droit international. Cette hiérarchie des normes est pratiquée dans la quasi totalité du monde libre, et ne pose pas de problèmes majeurs. Au contraire, elle renforce notre rôle de leadership international, en démontrant que nous mettons en conformité nos discours et nos actes. Elle renforce notre rôle de leader d’une Union Phoecienne et d’un Monde Libre plus que jamais soudés et nécessaires, face à la montée des périls autocratiques et des risques d’explosion mondiale. Cette réforme constitutionnelle donne à notre pays les armes et les outils nécessaires pour appréhender avec courage les défis de l’époque incertaine qui s’ouvre.

Et c’est pourquoi contre ceux qui se parent dans les faux semblant et les mensonges, ceux qui restent bloqués dans d’anciens clivages et dans de vaines guerres, de tracer la voie d’une puissante force collective en faveur de l’adoption de cette réforme ! Nous devons défendre aujourd'hui plus que jamais la transformation sociale jusqu'au coeur de nos institutions, et faire de notre texte sacré un enjeu de fierté pour les générations présentes et futures !

La foule des militants applaudit alors à tout rompre la première ministre, qui descendit en souriant les marches de l’estrade pour venir échanger avec le public sur cette réforme capitale.

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Antoine Baudet
Député
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sam. 4 févr. 2023 23:42

MEETING DE CAMPAGNE REFERENDAIRE


Ostariens, Ostariennes

Merci d’être présents aujourd’hui pour assister à mon intervention au nom de l’Union des Gauches, merci de représenter cette région magnifique et profondément attachée aux grands bouleversements sociaux que représente la région de Cavour ! Depuis plusieurs années désormais, nous avons l’honneur avec le Kosmostaria de gouverner avec Nöel Flantier, et les résultats sont à la fois concrets et amplement bénéfiques pour nos concitoyens. Mais plus que notre simple parti, je suis ici pour représenter le Gouvernement, l’Union des Gauches et plus généralement l’avenir de notre République !

Oui je l’ai et le Kosmostaria l’a toujours affirmé, nous représentons une vision réformiste et républicaine du communisme ; nous réfutons la vision isolationniste et révolutionnaire de monsieur Chastain. Aujourd’hui, certains radicaux au sein du parti - des traîtres lorsque nous observons l’ampleur de la réussite de l’Union depuis sa formation en 203 - tentent de nous diviser, tentent de renouer avec un certain obscurantisme de gauche ; je n’ai ni respect, ni affection pour ces réactionnaires de la pire espèce. Je dois pourtant bien, l’admettre : je n’étais moi-même pas fondamentalement convaincu lors de la fondation de cette gauche qui gagne, ayant peur d’un énième rejet de nos idéaux et d’une compromission de trop. Pourtant, la réalité est tout autre ; nous ne comptons plus les grandes réformes et les grandes avancées sociales, à la fois avec le Gouvernement Edouard puis désormais avec le Gouvernement Altmann.

Je peux même vous avouer un point : oui je l’assume, ma vision et celle du parti a changé de position au cours des dernières années, le Président a prouvé qu’une vision alternative pro phoécienne mais dans son sens le plus social était possible. Pendant longtemps, j’ai cru que la seule vision possible était le souverainisme ou l’adhésion à une Union Phoécienne libérale, économique et capitaliste ; l’intégration culturelle et sociale ne sera et n’a jamais été notre ennemi, c’est vers cela que le Président Edouard se tourne et nous n’avons aucun intérêt à ne pas favoriser un tel mouvement. Rejeter tout progrès social au nom du souverainisme, c’est commettre les mêmes erreurs nationalistes de l’extrême droite ou du chastainisme ! Sortons de ces carcans, ne prenons pas la voie malheureuse de l’UTAC et garantissons une issue positive aux ostariens et ostariennes.

En tant que membre du Gouvernement, j’aimerais aussi rétablir une réalité institutionnelle et politique sur les responsabilités de la Présidence et cette diffamation répétée ad nauseam de “présidentialisme”. Voici tout d’abord l’article 21 de la Constitution “Le Gouvernement de la République, réuni en Conseil des Ministres, assure collégialement le pouvoir exécutif, applique les lois votées par l'Assemblée Nationale et définit la politique de la Nation” Comme vous le voyez ici, les grandes réformes du pays sont débattues, rédigées et formées en Conseil des Ministres ; si c’est au Premier Ministre de guider la politique de la nation et de former les principales réformes, c’est dans un cadre régulier - et non de Cohabitation - au Président de la République d’arbitrer les clivages et ainsi de définir les principaux caps de notre politique. De ce fait, le politique a le pouvoir - et le devoir - constitutionnel de s’impliquer dans la vie politique intérieure et n’est pas “responsable uniquement des questions internationales” !

Maintenant que vous avez vu que ces accusations permanentes sont à la fois fallacieuses et absolument honteuses, nous pouvons revenir sur le point de la charge nouvelle du Président ; dans la réforme constitutionnelle, le Président en plus de s’assurer de la stabilité des institutions, et de la protection de la Constitution, s’assurera que le grand principe de développement durable et de protection de l’environnement servira de boussole pour les prochains gouvernements. Dès lors, il n’en fallait pas plus pour mettre vent debout l’ensemble des oppositions !

Ainsi, j'aimerais leur poser une question, une seule, qu'ils pourront admettre aux Français et aux françaises : souhaitent-ils vraiment le contraire, à savoir une politique qui viendrait anéantir le patrimoine des ostariens et des ostariennes, qui ne garantirait pas leur futur et qui garantirait au contraire un développement accéléré et prématuré ? Il faut dire les conséquences concrètes d'une absence de développement durable seraient dramatiques : une pollution plus forte qui pourra toucher en leur cœur les ouvriers, les salariés les plus touchés par la malnutrition ou encore les populations urbaines qui, vivant dans une densité élevée avec des émissions de CO2 et des émissions de gaz parfois toxiques finiront avec une espérance de vie réduite. Une déforestation qui nuira à terme à la beauté de nos territoires et surtout à la qualité de vie ! Cette responsabilité n'est pas une responsabilité politique en tant que tel tout comme l'ensemble de la classe politique est censée gouverner pour la santé de nos compatriotes. C'est également la même chose pour le développement durable et pour l'assurance que nos générations futures, que nos descendants puissent profiter de notre République. Quel est l'intérêt si cela n'est que pour 50 ans ou même pour 10 ans et qu'ensuite tout sera ravagé ou détruit ? Non, je crois au contraire qu'il est important qu'un gouvernement puisse réfléchir à long terme afin de protéger sa population avec des moyens propres aux différents gouvernements et qui ne sera pas plus prévu dans les prérogatives du Président.

Avec le camarade Guérin, j'ai eu la chance de participer à deux gouvernements. J'ai eu la chance, lui et moi, de travailler pour le travail, pour la question des ouvriers, pour la santé, pour la sécurité sociale ou encore la mise en place de véritables libertés syndicales. Oui, nous avons amélioré le sort des plus pauvres, des plus défavorisés, des affamés ou encore des opprimés. Oui, nous nous sommes également battus avec notre camp, nos valeurs les plus profondes et en parfaite coopération avec la Première Ministre et le Président. Aujourd'hui, cette réforme s'assume dans ce cadre, nous accordons de nouvelles libertés politiques et fondamentales, nous accordons un droit à une justice équitable et qui aujourd'hui frappe principalement les plus pauvres n'ayant pas accès à une justice correcte. Nous nous assurerons que, malgré les inégalités persistantes dans la société, l'ensemble des ostariens et des ostariennes pourront bénéficier de biens communs, pourront bénéficier de conditions de vie durables et accessibles. Et enfin, nous garantissons que nous ne tomberons plus jamais dans les excès de l'autoritarisme afin que nous ne devenions pas une sorte de Borowen totalitaire et dangereuse pour le reste de l’ordre international. Alors une fois pour toutes, je le dis et je l'assume : votez en faveur de cette réforme constitutionnelle, peu importe les clivages, peu importe les idées politiques et peu importe l'adhésion à un quelconque parti. Votez pour une nouvelle société à la fois juste, progressiste et égalitaire.

Gloire aux travailleurs, et Gloire à la République.


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Elia Orsini
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mer. 1 mars 2023 19:18

EL : Cela ce passe en 210

Mesdames et messieurs, je suis ici aujourd'hui pour vous parler de la question de l'indépendance de Cavour. Cavour est une île magnifique, avec une culture et une histoire riches et uniques. Cependant, malgré ses atouts, elle continue à souffrir économiquement et politiquement en tant que région ostarienne. Je crois que l'indépendance de Cavour est la meilleure voie pour son développement économique et social. En effet, un Cavour indépendant serait en mesure de gérer ses propres ressources, de prendre des décisions économiques plus autonomes et de développer des politiques spécifiques à sa propre réalité insulaire.

En tant que région ostarienne, Cavour est limitée par les politiques nationales qui ne prennent pas en compte les particularités et les besoins locaux. En revanche, en devenant un État indépendant, Cavour serait capable de développer une économie plus diversifiée, en exploitant ses ressources naturelles et en mettant en avant son patrimoine culturel. Par exemple, l'industrie touristique est une source importante de revenus pour Cavour, mais elle est actuellement limitée par la politique touristique nationale. En devenant un État indépendant, Cavour serait en mesure de développer sa propre stratégie touristique, en accord avec ses besoins et ses objectifs économiques. Cela permettrait d'attirer davantage de touristes, de créer des emplois dans le secteur touristique et de stimuler l'économie locale.

En outre, l'indépendance permettrait également à Cavour de bénéficier de son propre système fiscal et de planification économique. En fixant ses propres taux d'imposition, Cavour pourrait favoriser les entreprises locales et attirer de nouveaux investissements pour stimuler l'activité économique. Elle serait également capable de mettre en place des politiques économiques adaptées à sa réalité insulaire, notamment en matière d'agriculture, de pêche et d'énergie renouvelable.

Enfin, l'indépendance permettrait également à Cavour de se doter de sa propre représentation internationale. Elle serait en mesure de développer des relations diplomatiques avec d'autres pays, en fonction de ses propres intérêts et besoins économiques. Cela permettrait de renforcer la visibilité de Cavour sur la scène internationale, en ouvrant de nouvelles perspectives économiques et culturelles. Mesdames et messieurs, l'indépendance de Cavour n'est pas seulement une question de souveraineté, c'est avant tout une question économique et de développement. En devenant un État indépendant, Cavour serait en mesure de développer une économie plus diversifiée et plus autonome, tout en renforçant sa place sur la scène internationale. C'est pourquoi je vous demande de soutenir cette cause et d'œuvrer pour l'indépendance de Cavour.

Mais notre indépendance n'est pas notre seule priorité. Comme vous le savez, la langue Cavouroise est parlée depuis des siècles sur notre île. Elle est riche en histoires et en traditions, et elle est un élément essentiel de notre identité culturelle. Malheureusement, la langue Cavouroise est en danger. Avec la mondialisation et l'imposition du phoécien par la République d'Ostaria, notre langue maternelle est de plus en plus reléguée au second plan. Nous assistons à une perte progressive de notre héritage culturel, qui risque de disparaître si nous ne prenons pas des mesures pour la protéger.

C'est pourquoi je vous appelle aujourd'hui à agir pour défendre la langue Cavouroise. Nous devons nous engager collectivement à la protéger et à la promouvoir en tant que langue officielle de l'île. Il est temps que nous prenions des mesures concrètes pour faire de la langue Cavouroise une priorité sur notre île. Nous devons encourager son apprentissage dans les écoles, dans les lieux publics, et même au sein de nos familles. Nous devons offrir des programmes de soutien pour les locuteurs de Cavourois, afin de renforcer leurs compétences linguistiques et leur fierté culturelle.

Mais nous ne pouvons pas nous contenter de promouvoir la langue Cavouroise simplement comme un élément de notre patrimoine culturel. Nous devons également la défendre en tant que langue officielle de notre île. Nous devons exiger que la langue Cavouroise soit utilisée dans les services publics, dans les médias, et dans tous les domaines où l'île exerce son pouvoir. En imposant la langue Cavouroise comme langue officielle, nous renforcerons l'identité culturelle de notre île et nous la protégerons contre les menaces extérieures. Nous serons en mesure de préserver notre patrimoine culturel pour les générations futures, et de faire de notre île un exemple de fierté linguistique et culturelle.

Mesdames et Messieurs, je vous appelle à agir pour défendre la langue Cavouroise. En travaillant ensemble, nous pouvons préserver notre héritage culturel et renforcer notre identité en tant que communauté. L'heure est venue de faire de la langue Cavouroise une priorité sur notre île et de la protéger contre les menaces extérieures. Merci.

Vive l'indépendance !
Vive Cavour !


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Elia Orsini
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jeu. 18 mai 2023 12:45

Bonjour à tous ! Je suis heureuse d’être présente devant vous à Illonlieu pour ce premier rassemblement de campagne. Ce n’est un secret pour personne, dans cette campagne, je n’aspire pas à devenir Présidente de la République. J’aspire à faire entendre la voix de ceux qui veulent choisir un nouvel avenir pour notre île. Plus largement, j’aspire à représenter tous ceux qui croient en la nécessité de replacer les cultures régionales au cœur du débat politique. En ce début de campagne, un rapport de l’Agence Météorologique Ostarienne (MAO) a confirmé les craintes dont nous faisaient part les agriculteurs et les scientifiques. La sécheresse est là. La région de Cavour n’est pas pointée directement dans ce rapport mais plutôt la région d’Aupagne. Néanmoins, nous ne devons pas ignorer la crise qui les impacte aujourd’hui car demain c’est nous qui en seront victimes.

Parmi les mesures pour prévenir la sécheresse, il y a la promotion des pratiques de conservation des sols. Aujourd’hui peu mises en place dans notre pays, elles n’en sont pas moins essentielles dans la lutte contre la sécheresse. Le sol est notre bien le plus précieux en tant qu'agriculteur et en tant que nation. Il est temps de le traiter avec le respect qu'il mérite et de préserver sa santé pour les générations futures. La conservation des sols repose sur des principes simples, mais puissants, tels que l'utilisation de paillis, la rotation des cultures et l'amélioration de la structure du sol.

En utilisant des matériaux organiques tels que les pailles, les feuilles ou les copeaux de bois, nous pouvons couvrir la surface du sol, formant ainsi une barrière naturelle contre l'évaporation excessive de l'eau. Le paillis aide à retenir l'humidité dans le sol, permettant aux plantes de résister aux périodes de sécheresse prolongée. En plus de réduire la croissance des mauvaises herbes, il réduit également la concurrence avec les cultures et facilite leur développement. Ce double avantage rend cette solution efficace pour les agriculteurs qui voudraient la mettre en place en collaboration avec l’Etat.

Mais nous pouvons encore aller plus loin dans notre grand chamboulement de l’agriculture en mettant en place une rotation des cultures. Cette pratique consistant à alterner les cultures d'une année à l'autre sur une même parcelle de terrain offre de nombreux avantages, notamment la gestion des nutriments du sol, la prévention des maladies et des ravageurs spécifiques à certaines cultures, et surtout, elle améliore la structure du sol. En alternant les cultures, nous pourrions éviter l'appauvrissement des éléments nutritifs spécifiques et favorisons la biodiversité dans nos champs, créant ainsi un équilibre écologique sain.

Enfin, nous devons promouvoir l'irrigation efficiente dans notre secteur agricole. Cela implique d'adopter des pratiques et des technologies qui maximisent l'utilisation de chaque goutte d'eau. Pour cela l’Etat devra en collaboration avec les associations et coopératives d’agriculteurs investir dans des systèmes d'irrigation modernes, tels que l'irrigation goutte-à-goutte et la micro-irrigation, qui permettent une distribution précise de l'eau directement aux racines des plantes, évitant ainsi les pertes inutiles. En encourageant et en développant en étroite collaboration avec les agriculteurs ces techniques, nous pouvons économiser des milliers de litres d'eau chaque année.

La crise que la région d’Aupagne est en train de subir est la conséquence du manque d’ambition des gouvernements de gauche comme de droite lorsqu’ils ont occupé le pouvoir. Le projet que je porte sur ce sujet n’est pas sorti de ma tête un matin, il est le fruit de nombreux échanges avec des agriculteurs de notre île. C’est cette pratique de la politique que nos élus doivent retrouver. Une politique proche des gens, une politique plus humaine et loin de toute cette technocratie qui éloigne d’élection en élection les citoyens des urnes. Dans quelques jours, je vous demande de vous rendre massivement aux urnes pour déposer un bulletin de vote en ma faveur. En faisant cela vous enverrez un message fort à tous ces élus technocrates que le peuple de Cavour ne supporte plus de subir des politiques qui ne leur correspondent pas. Dans quelques jours, reprenez votre destin en main !

Vive l'indépendance !
Vive Cavour !


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François Pelichon
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jeu. 18 mai 2023 15:34

Officiellement candidat à l’élection présidentielle, le Chef de l’État par intérim François Pelichon avait choisi de délaisser la capitale pour le premier grand rendez-vous de sa campagne. Il avait décider d’organiser son grand meeting sur la plus grande place du chef lieu de la région cavouroise, Illonlieu. Alors que la question de l’indépendance de l’île était devenue un sujet dans la politique locale, le Président par intérim espérait en profiter pour assoir son image de défenseur de la République indivisible. Il était également pour lui question de tracer les grandes lignes de son projet présidentiel, lui qui ne comptait pas jouer les seconds rôles dans le septennat qu’il espérait obtenir.

Sur la place du palais d’Illonlieu, face à la scène, environ 5 000 sympathisants avaient fait le déplacement pour le Président de la République, annoncé en deuxième position dans les sondages. Le Président par intérim fut alors accueilli sur la scène par des applaudissements très chaleureux de la foule enthousiaste qu’il salua longuement de la main avant d’aller s’installer derrière son pupitre pour commencer son discours.


Bonjour ! Bonjour à tous !

Je suis très heureux d’être ici à Illonlieu pour lancer ma campagne pour la Présidence de la République ! Je veux très sincèrement vous remercier d’être venus remplir cette place de votre énergie et de votre enthousiasme. Il n’y a aucun doute dans mon esprit, et visiblement dans le votre non plus, nous allons gagner cette élection présidentielle !

L’article 12 de notre Constitution fait du Président de la République le garant de l’unité de la nation. Ce rôle me tient particulièrement à coeur et j’aimerais profiter de ma présence ici, à Illonlieu, pour en dire plus. Chacun sait que ces dernières années ont été l’occasion de voir resurgir dans le débat public régional des questions sur la potentielle indépendance de cette région. Je sais évidemment que cette option reste encore marginale au sein de l’opinion publique cavouroise mais je crois qu’il est de mon devoir de Chef de l’État de me battre pour que la République reste soudée et indivisible. La leader du mouvement indépendantiste a annoncé en déclarant sa candidature qu’elle vous appelait à partir « à la conquête de [votre] liberté ». Je crois que c’est tout le contraire qui se produirait. Le cadre qui garantit la liberté c’est celui de notre République, dotée d’institutions démocratiques fortes. Notre République garantit leur liberté aux habitants de cette région, quand l’indépendance ne constituerait qu’un saut dans l’inconnu et la création d’une nouvelle nation plus fragile encore et donc, par définition, plus ouverte à des restrictions de libertés. Si c’est de liberté dont les habitants de cette région ont besoin, alors ils peuvent participer à notre vie démocratique pour changer la manière dont nos collectivités locales fonctionnent, pour éventuellement favoriser l’enseignement des langues régionales. Mais la dernière chose à faire pour obtenir plus de liberté, c’est de se séparer de la République qui la garantit !

Et puisque je suis amené à parler de la situation du mouvement indépendantiste, permettez-moi de dire que je regrette la candidature d’Elia Orsini à l’élection présidentielle. Je ne suis évidemment pas favorable à la censure et à l’interdiction de concourir de certains candidats, ce serait profondément contraires aux valeurs de liberté de notre République, mais je ne crois pas que ce scrutin soit fait pour faire acte de présence. Cette élection sert à choisir le prochain Président, ce qui me paraît être un enjeu très sérieux. Je ne suis donc pas très favorable à voir des candidats venir et revendiquer ne pas vouloir gagner cette élection et être juste candidats pour faire des déclarations et être entendus. La présidentielle est une élection sérieuse et je crois qu’elle mérite des candidats sérieux débattant avant tout de leur vision de cette fonction et de leur projet.

Et au coeur de cette vision de la fonction, il y a toujours cette mission de garant de l’unité nationale. Il est essentiel d’avoir un Président de la République qui ait pour but de rassembler et d’unifier cette nation, non pas de la diviser de manière stérile et inutile. Et sur ce plan, je crois qu’avoir été condamné pour insultes publiques et diffamation disqualifie de la Présidence de la République. Vous savez, j’ai quitté le Parti Populaire parce que je suis convaincu que les outrances et les caricatures font mal à la droite nationale et l’éloignent des responsabilités où elle est si essentielle pour mener une politique de prospérité économique et de respect de l’ordre républicain. Alors je ne peux qu’être désespéré de voir ce parti politique avoir choisi comme candidat un homme condamné par la justice qui poursuit une rhétorique ouvertement raciste, parlant de « sang national souillé ». Personne ne peut prétendre vouloir unifier la nation et user d’une telle rhétorique dépassée et clivante.

Et tant que nous sommes à parler des candidats les plus radicaux et caricaturaux dans cette élection, je crois que l’heure est venue de dire un mot du candidat de Kosmostaria, Albert Laurès. J’aimerais vraiment pouvoir éviter le raccourci facile entre ce parti et son ancêtre, le Parti Communiste Ostarien. Mais force est de constater qu’Albert Laurès est très désireux de nous voir dresser ce parallèle. À la mort de Grégoire Constant, il a choisi de minimiser les crimes de ce dernier, allant même jusqu’à affirmer que sa condamnation n’était que le fruit de manoeuvres politiques destinées à réduire un opposant politique au silence. De tels mots, écrits par celui qui aspire à devenir la plus haute autorité légale de notre République sont absolument scandaleux. Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas l’intention de regarder un candidat nostalgique de Chastain et Constant se faire élire à la Présidence de la République.

Maintenant que nous avons fait le tour des candidats aux positions ouvertement incompatibles avec l’exercice de la charge de Président de la République, laissez moi vous en dire un peu plus sur la vision qui est la mienne de cette fonction. Je n’ai jamais fait mystère de ma vision des instituions. Pour moi, le Président n’est pas seulement là pour décorer mais bien pour prendre des actions concrètes pour les citoyens. Alors vous pourriez me demander avec justesse pourquoi ce n’est pas ce que j’ai fait pendant les deux dernières années. La réalité, c’est que la légitimité du Président de la République pour prendre des mesures concrètes et diriger le pays vient de sa relation directe avec le peuple par le suffrage universel. Les ostariens ne m’ont pas choisi pour être leur Chef de l’État et il ne m’appartenait donc pas de gouverner le pays, mais seulement d’assurer une mission d’intérim. Je suis au contraire candidat pour changer cela et réellement redonner à la Présidence de la République le rôle central qu’elle n’aurait jamais du cesser d’occuper dans la vie politique ostarienne. La dernière fois qu’ils ont été consultés sur la question, les ostariens ont demandé un régime semi-parlementaire, pas un régime parlementaire. Le Président de la République nomme selon sa discrétion le Premier Ministre, représente la nation à l’étranger, est le chef des armées, garant des instituions, de la démocratie et de l’unité nationale. Ce n’est pas un personnage secondaire, ce devrait être le personnage le plus important de notre vie politique. Je ne crois pas que Jérôme Plassel ait imaginé ne serait-ce qu’une seconde que son rôle était de regarder tranquillement son Premier Ministre agir. Il est grand temps de revenir à cette vision plasseliste de la fonction présidentielle et c’est la raison pour laquelle je suis candidat. Je veux restaurer le rôle du Président de la République.

Et cette fonction de Président de la République de pleine exercice nous permettra d’abord de nous concentrer sur le rétablissement de l’ordre dans notre pays. Pendant les sept ans à venir, nous devons nous concentrer à assurer la sécurité de tous nos concitoyens. Cela passe d’abord par un renforcement des moyens de nos forces de l’ordre. Les habitants de Pedur connaissent mon engagement sur cette question. En tant que maire-adjoint chargé de la sécurité, j’ai fait voter une hausse des effectifs de la police municipale et des mesures pour un équipement adéquat. Je veux que nous faisions la même chose à l’échelle nationale en renforçant les moyens humains dans nos forces de l’ordre, que ce soit avec plus d’agents sur le terrain mais aussi avec des agents administratifs pour soulager la charge de travail. Nous voulons également des équipements à la hauteur, que ce soit en terme d’infrastructures, de matériel ou même de vidéosurveillance. Et il est également essentiel que nous donnions ensuite les moyens à la justice de faire son travail. Cela passe par l’ouverture de davantage de places de prison, par l’assurance que nos tribunaux disposent bien des moyens nécessaires pour juger bien et rapidement ou encore par l’instauration de peines planchers pour certaines infractions particulièrement graves. Enfin, rétablir l’ordre c’est établir de nouvelles règles en matière d’immigration pour abolir les dispositions franchement laxistes adoptées sous l’ère George Édouard. Nous avons besoin d’une réforme sérieuse sur ce plan pour rétablir de la fermeté et éviter de subir des flux migratoires que nous n’avons simplement pas les moyens de prendre en charge. Il est temps d’avoir un Président de la République qui comprend que ses missions constitutionnelles l’obligent à s’engager pour rétablir l’ordre dans notre pays et j’ai bien l’intention d’être ce Président !

Je veux également être un Président qui a le courage de la vérité. Un Président qui n’a pas peur de dire ce qui n’est pas populaire si c’est ce qui est juste et nécessaire. Et une de ces vérités, c’est que notre système social tel qu’il est conçu est au bord de la rupture. Nous sommes pourtant tous très attachés à la pérennité de ce système et nous ne devons donc pas ménager nos efforts pour le préserver. Aussi, si vous me faites confiance, je travaillerai sans relâche avec les parlementaires pour établir une réforme de notre système de retraites qui portera progressivement l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, en contrepartie de quoi les plus petites pensions seront revalorisées et les salariés aux carrières pénibles défendus. La vérité, c’est aussi que nous avons un État trop présent et dépensier et qu’il est important de réfléchir aux manières de mieux dépenser l’argent des contribuables. Nous examinerons chacune des agences du gouvernement pour nous assurer qu’il n’y a pas de postes et de dépenses superflues et nous éliminerons ce qui doit l’être afin de garantir que les citoyens qui paient des impôts en aient pour leur argent.

Je serai également un Président actif pour la refondation de notre diplomatie. Je crois fermement que nous devons jouer un rôle plus important sur la scène internationale et que cela commence notamment par une mise en conformité de notre pays avec le droit international. Il existe des freins constitutionnels à cette mise en conformité qui constituent un problème pour notre pays et vous savez que j’ai proposé aux principaux partis, de la majorité et de l’opposition, de travailler avec moi sur cette question pour que cette situation évolue. Si je suis déçu que nous n’ayons pas eu cette conversation jusqu’ici, ma porte restera clairement ouverte après mon élection car notre diplomatie ne pourra pas être suivie d’actions concrètes si nous ne prenons pas les mesures constitutionnelles nécessaires sur ce plan. Mais globalement, je veux que nous continuions le rapprochement avec la Fédération-Unie et ses alliés dans un monde où les pays autoritaires continuent de jouer un rôle trop important. Les pays démocratiques doivent s’entendre pour défendre leurs intérêts et notre vision du monde. Nous devons aussi développer nos relations avec différents pays d’Idylénie avec lesquels la coopération serait bénéfique en matière économique mais également en matière sécuritaire, que ce soit pour lutter contre l’émergence de nouveaux groupes terroristes ou pour mieux gérer les flux migratoires avec un travail conjoint. Nous avons énormément à faire et je suis convaincu que seul un Président fort, réellement à la tête de son pays, peut avoir l’autorité pour mener pleinement la politique diplomatique de notre pays.

J’aimerais également évoquer avec vous la question importante de l’éducation dans notre pays. La transmission à nos enfants est absolument essentielle et j’entends travailler dur pour bâtir un système scolaire plus juste et plus adapté. Nous commencerons d’abord par rétablir la liberté de choix des parents dans les choix scolaires pour leurs enfants en revenant sur certains points de la première réforme Altmann. Et nous continuerons ensuite en réformant l’Université Nationale d’Ostaria qui est encore aujourd’hui trop à la botte de plusieurs groupes et syndicats d’extrême-gauche qui ne défendent pas les étudiants mais bien un agenda culturel et politique dont nous ne voulons pas pour notre système d’enseignement supérieur.

Enfin, je ne pouvais pas ne pas évoquer aujourd’hui la situation de nos agriculteurs dans notre pays. Certains d’entre vous ont peut-être entendu parler des potentielles sécheresses qui menacent les exploitations agricoles pour les semaines et mois à venir. Nous avons trop tendance à oublier combien le rôle des agriculteurs est absolument essentiel dans notre pays, combien notre nation serait faible sans eux et combien ils méritent d’avoir un État et des élus à leurs côtés et non contre eux. Nous devons nous engager pour protéger les agriculteurs de la concurrence parfois déloyale qu’ils subissent de concurrents étrangers. Nous devons aider les agriculteurs en soutenant la recherche agricole pour obtenir des techniques plus efficaces. Nous devons encourager la reprise intra-familiale des exploitations en les exonérant d’imposition sur les successions. Nous devons assurer une juste rémunération des agriculteurs. Nos agriculteurs méritent réellement d’avoir l’État avec eux et c’est l’engagement que je prends pour les années à venir : je serai un Président du côté de ceux qui nous nourrissent.

Alors, mes très chers amis, nous avons dans cette campagne une opportunité historique de redéfinir les rôles dans notre République. Pendant 20 ans, nous avons refusé que le rôle du Chef de l’État soit celui qui était voulu par les citoyens, celui que la Constitution lui confère. Il est grand temps que nous redonnions à la Présidence de la République l’importance qu’elle mérite et dont notre pays a besoin. Je m’engage devant vous à ne pas être un Président enfermé dans son bureau aussi utile qu’un monarque, je m’engage devant vous à être un Président ambitieux, réformateur et dévoué à l’unité et au succès de notre nation. Je sais qu’une majorité d’ostariens souhaite avoir ce genre de Président et c’est ce que je me propose d’être ! Alors mobilisons nous aux deux tours de cette élection pour le concrétiser !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


Une fois son discours achevé, le Président par intérim fut ovationné par la foule et rejoint sur scène par de nombreux élus ADN de la région. Le candidat salua alors longuement la foule avant que l’hymne national ne soit entonné par la foule et le candidat. François Pelichon quitta ensuite lentement la scène pour repartir vers sa prochaine destination de campagne.

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Elia Orsini
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mer. 5 juil. 2023 08:44

Bonjour à tous mes amis, je suis très heureuse d'être ici à Illonlieu pour ce dernier déplacement de campagne. Aujourd'hui, nous je souhaiterais vous parler d'un trésor inestimable qui nous unit tous en tant que communauté, notre culture Cavouroise. Notre héritage culturel est une source de fierté, de richesse et d'identité, il me semble donc venu le temps de mettre en place un plan ambitieux pour son développement et sa préservation. Notre culture Cavouroise est le reflet de nos racines, de nos coutumes et de notre histoire. Elle est le fruit de générations de traditions transmises de père en fils, de mère en fille. C'est un mélange unique de musique, de danse, d'art, de cuisine et de savoir-faire artisanal qui caractérise notre identité culturelle distincte.

Mais malgré cette richesse, nous sommes confrontés à des défis qui menacent la survie de notre culture. Les influences extérieures, les changements socio-économiques et l'urbanisation peuvent altérer nos traditions et les faire disparaître si nous n'agissons pas rapidement et collectivement. Toutefois, la plus grande menace à laquelle est confrontée notre culture Cavouroise est celle liée à l'hyper centralisation du pouvoir voulue par le gouvernement et le Président de la République. C'est pourquoi je m'engage aujourd'hui à développer et à préserver notre culture Cavouroise, en mettant en place un plan en trois volets.

Premièrement, nous devons valoriser notre culture auprès des jeunes générations. Cela passera par la promotion de l'enseignement de nos traditions dans les écoles, l'organisation d'ateliers et d'événements culturels pour les jeunes et la création de programmes de mentorat qui permettront aux anciens de transmettre leur savoir aux plus jeunes. Nous devons montrer à nos enfants et à nos adolescents la beauté et la valeur de notre patrimoine culturel, pour qu'ils puissent être fiers de leurs origines et les perpétuer avec enthousiasme. L'école de la République doit plus largement en Ostaria encourager voir même normaliser ce type de pratique pour que les identités régionales continue de se développer et d'exister. Les régions ont des âmes, des histoires, transmettons ce que nous avons reçu de nos ancêtres et soyons en fière.

Deuxièmement, nous devons soutenir nos artistes et artisans locaux. Ils sont les gardiens de notre culture et les créateurs d'œuvres d'art qui reflètent notre identité. En investissant dans des espaces d'exposition, des résidences artistiques et des subventions pour les créateurs, nous pouvons encourager la création artistique Cavouroise et assurer la pérennité de nos expressions culturelles. Redonnons au monde artistique dans son ensemble la place qu'elle mérite dans la politique culturel de notre région.

Enfin, nous devons protéger nos sites et monuments culturels. Les lieux qui ont joué un rôle essentiel dans notre histoire doivent être préservés pour les générations futures. Nous mettrons en place des mesures pour protéger et restaurer nos sites historiques, et nous promouvrons le tourisme culturel afin de partager notre patrimoine avec le monde entier. Mes amis, notre culture Cavouroise est notre héritage le plus précieux. En la développant et en la préservant, nous assurons un avenir durable pour notre communauté et une source de fierté pour chacun d'entre nous. Ensemble, nous pouvons préserver ce qui nous rend uniques et renforcer les liens qui nous unissent en tant que Cavourois. Alors, levons-nous main dans la main pour promouvoir notre culture, pour la préserver et pour la transmettre aux générations futures. C'est notre responsabilité commune, c'est notre devoir envers ceux qui nous ont précédés, et c'est notre engagement pour l'avenir de notre belle communauté Cavouroise.

Vive la République !
Vive Cavour !


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Elia Orsini
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lun. 9 oct. 2023 17:53

Mes chers concitoyens,

Je suis très heureuse d'être aujourd'hui face à vous pour lancer officiellement cette campagne des générales 218. Cette campagne sera une nouvelle fois l'occasion pour le FLC de faire grandir son discours indépendantiste. Un discours qui se base uniquement sur la volonté de quitter la République Ostarienne de façon apaisée et non dans le feu et la rancœur. Je le dis très clairement, honte à ceux qui nous caricature comme les élus de l'ADN le font. Honte à eux car lors de ces 4 dernières années nous avons été la clé de voute du gouvernement. Nous avons su jouer le jeu des institutions et les respecter. Alors qu'une tempête de mauvaise foi semble s'abattre sur la droite il me semble important les notion fondamentales. La notion d'indépendance ne doit pas être confondue avec la séparation totale ou l'hostilité envers la République Ostarienne. L'indépendance, telle que nous la concevons, est un moyen de garantir que Cavour ait un contrôle accru sur ses propres affaires, tout en maintenant des liens solides avec notre grande nation mère qu'est Ostaria.

En favorisant l'indépendance, nous pouvons mieux préserver notre identité culturelle unique en tant que Cavourois. Dans nos écoles, dans nos administrations et dans notre vie quotidienne notre langue s'essouffle et laisse toujours plus de place à la langue de la République Ostarienne. Je ne veux pas léguer à mes enfants une île déposséder de son âme. Je ne veux pas que notre histoire unique ne s'éteigne. Il est de notre devoir d'agir maintenant pour que demain nos enfants puissent poursuivre le combat.

La préservation de notre culture, de nos traditions et de notre langue est un des nombreux avantages de l'indépendance. Mais le plus important est sans aucun doute notre indépendance politique et diplomatique. Oui lors de notre départ de la République Ostarienne nous aurons tout à créer car nous ne possédons pas de réseau diplomatique. Néanmoins, nous possédons toutes les compétences pour le faire. Notre premier lien devra et sera celui qui nous unira à la République Ostarienne. Je le répète avec force, l'indépendance n'est pas forcément un divorce qui se passe mal. Je soutien une indépendance apaisée où chaque partie pourra s'y retrouver.

Notre mode de fonctionnement politique pourra lui aussi être revu pour donner davantage de place à la démocratie citoyenne. Notre pays souffre encore trop grandement d'un manque de décentralisation. Je soutien et remercie les initiatives de la Première Ministre sur ce sujet. Toutefois, le travail demeure encore très long. A la suite de notre indépendance, Cavour devra se doter d'un système politique démocratique et où les citoyens auront un droit de regard et de décision plus important.

Soutenir l'indépendance de Cavour n'est pas être contre la République Ostarienne. C'est plutôt une démarche pour renforcer notre nation, préserver notre identité culturelle, gérer nos ressources de manière responsable et prendre des décisions qui sont spécifiques à nos besoins en tant que nation. Cela ne signifie pas une rupture, mais plutôt une évolution vers une relation plus équilibrée et mutuellement bénéfique. Ensemble, nous pouvons travailler à construire un avenir meilleur pour les générations à venir, tout en maintenant des liens forts avec notre République mère.

Merci de votre attention et de votre soutien.

Vive la République !
Vive Cavour !


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Claire Laugier
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Parti politique

jeu. 12 oct. 2023 11:22

Claire a distribué des tracts avec les militants de VLR toute la matinée dans les rues de la ville. Après avoir échangé longuement avec les habitants d'Illonlieu, elle se rend à la Place du Palais pour un meeting.

Mes chers amis,
Quel plaisir de tenir se discours dans la ville qui m'a vue naître. Quel plaisir de mener cette campagne avec vous pour faire entendre la voix de celles et ceux que l'on entend jamais. Ce combat est nécessaire. Vous le constatez comme moi, notre société se fracture. Oui il y a danger chers amis. Le danger de voir prospérer le rejet et la haine d'une part, la tentation du sécessionnisme et du séparatisme d'autre part. Je le redis ici, notre parti politique est plus qu'attaché aux particularismes régionaux, à nos langues, à nos traditions. Nous devons les faire vivre dès l'école, les transmettre, en être fier. Mais cette fierté ne doit jamais nous amener à pointer du doigt l'autre, celui qui serait différent. On doit être fier de ce que nous sommes et partager cette fierté, elle ne doit pas être une barrière mais un pont. Je le redis également, notre pays n'est pas comme ces meubles livrés en kit que l'on peut moduler au gré des saisons et des envies. Notre pays est comme ces meubles façonnés par nos ébénistes, solide et qui traverse les âges.

C'est donc pour porter un message d'unité que nous faisons cette campagne. Une unité sur des bases solides, des propositions claires et avec des priorités identifiées. Nos concitoyens doivent pouvoir vivre de leur travail. Leurs enfants doivent pouvoir accès à un système éducatif de qualité. Nos territoires doivent être désenclavés avec un grand plan d'investissement dans les infrastructures. Nos forces de l'ordre doivent avoir les moyens de remplir au mieux leur mission. Et nous devons pouvoir aussi retrouver ces petits plaisirs simples qui forgent notre identité. Oui manger une bonne viande, accompagnée de bons légumes et une bonne bouteille de Côtes d'Aupagne c'est aussi de la politique. Celle du beau et du bon. Nous la porterons lors de la prochaine législature comme nous avons su le faire par le passé.

Nous devons reprendre le pouvoir. Et oui cela passe par une décentralisation accrue. Une politique au plus proche de la réalité du terrain est une politique plus efficace. Et lorsque j'entends monsieur Thiers parler de démantèlement de l'État-providence centralisé, je lui réponds : vous faites fausse route. C'est lorsque l'Etat sera un facilitateur pour les collectivités que nous pourrons lutter efficacement contre les déserts médicaux, pour améliorer l'offre de formation, pour assurer la sécurité de tous notamment dans les milieux ruraux, pour une transition écologique sérieuse et locale.
En clair ce sont les politiques, notamment portées par monsieur Thiers, qui ont pour conséquence le démantèlement des nos territoires ruraux et de leur vitalité.

Comprenez donc qu'il est essentiel de voter demain partout pour faire Vivre la Ruralité ! Pour faire vivre nos territoires et les faire rayonner !
Je compte sur vous, nous serons demain la surprise de cette élection !

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