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Lycée François Dickson

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État d'Ostaria
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ven. 20 mai 2022 23:38

Lycée François Dickson
Lycée public de la ville d’Irosque qui accueille chaque année près de 900 élèves.

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Elsa Altmann
Président de la République d'Ostaria
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Parti politique

mar. 8 nov. 2022 15:22

Après des jours passés à s’escrimer à préparer une stratégie globale, à débattre d’investitures et de programmes, et à préparer les axes de ses futurs déplacements et de ceux de ses alliés, la toute jeune première ministre retrouvait enfin le terrain. Elle qui n’était pas une élue de profession, l’avocate plus habituée à plaider une cause individuelle qu’à susciter l’enthousiasme collectif, la professeure plus à même d’apprendre des notions à ses étudiants que d’insuffler un espoir collectif à une foule enflammée, entrait enfin en campagne. Pourtant Elsa Altmann n’avait pas peur. Son mandat de ministre lui avait donné le goût de la politique, du débat démocratique et de l’enthousiasme populaire. Elle abordait donc en relative confiance ce premier déplacement.

La candidate savait également qu’elle serait en terrain connu. Après des années passées dans la lointaine ville lumière de Lunont, la voilà revenue sur la Croisette, dans sa bille natal d’Irosque. Se laissant bercer par l’air marin qui faisait voler sur ses épaules ses cheveux détachés alors qu’elle arpentait les rues durant la matinée avec quelques militants et proches collaborateurs, elle s’était imprégnée de cette atmosphère familière au doux parfum de nostalgie. Saluer les habitants de sa ville d’enfance, revenir sur la place du marché, se promener sur les majestueuses pierres du port de la région insulaire: tout cela lui rappelait le souvenir doux amer du passé insouciant, tout en lui insufflant la force d’impulser un futur encore meilleur.

Après ces déambulations matinales, c’est vers 11h qu’Elsa Altmann se rendit au cœur de ses intentions exprimées lors de sa visite: prononcer son discours au sein du lycée public François Dickson, institution scolaire publique centrale. L’école constituait le cœur de son programme de transformation sociale, et sa propre réforme de l’éducation avait balisé son propre parcours politique. Il était ainsi évident pour la jeune femme de revenir en ces lieux d’adolescence, au cœur de ces projets de justice sociale et d’équité républicaine.

La cour de l’établissement, fermé pour l’occasion afin d’offrir un jour de répit bien mérité, avait été pour l’occasion pavée de drapeaux Ostariens et de la région de Cavour. Seules quelques banderoles de l’Union des gauches et des partis membres s’agitaient dans une assemblée fournie où se mêlaient lycéens et professeurs curieux, militants de l’UDG, simples partisans ou badauds venus voir l’enfant du pays revenir présenter ses engagements et son parcours. Près de deux mille personnes s’entassaient au final dans la cour, aux fenêtres des salles de classe, dans les allées de la cantine et même pour les plus malins sur le toit où quelques jeunes audacieux avaient déployé une banderole « Une Union pour l’Education, pour l’Egalité, et pour Elsa », en clin d’œil juvénile au patronyme de la candidate à la députation et à la primature.

Enfin, l’heure était venue. Les chants, les drapeaux et les applaudissements s’agitaient tandis que le principal du lycée, puis le maire de la ville Antoine Quentin prenaient brièvement la parole pour faire état des difficultés recontrées par l’école à Irosque et ailleurs, des nécessités de réformes et de la bienfaisance encore incomplète du plan éducation. Enfin, la candidate s’avança, comme à son habitude vêtue d’une veste noire, la main droite sur le cœur, y serrant son collier porte bonheur. De sa main gauche, elle salua la foule avec enthousiasme, provoquant enthousiasmes et vivats. Puis elle s’approcha du micro et prit la parole




L’éducation constitue notre plus précieux héritage du passé, notre moyen d’action le plus global sur le présent, et notre meilleure clé pour ouvrir les portes d’un meilleur avenir. L’éducation constitue la clé de voute d’une lutte structurelle contre l’intolérance, les inégalités, contre l’obscurantisme et le repli sur soi défendu par des acteurs politiques adversaires de la démocratie. L’éducation, c’est une source immense d’émancipation, de découverte sur soi et sur le monde, une chance incroyable pour nos concitoyens et ce que nous pouvons offrir de plus précieux à notre jeunesse. Ainsi, c’est en toute logique que l’éducation doit constituer une priorité pour tout gouvernement humaniste et républicain, attaché aux valeurs cardinales de fraternité, d’égalité et de liberté qui constituent la base saine d’une démocratie juste et équitable.
L’importance centrale de l’enjeu éducationnel nous oblige donc à promouvoir une action ambitieuse, efficace et cohérente dans ce domaine. En tant que ministre de l’Éducation et de la recherche dans le gouvernement sortant, j’ai eu cœur à promouvoir la mise en place d’un premier volet de réformes ambitieuses visant à améliorer l’accès à l’éducation des plus défavorisés, à unifier la formation des enseignants et à rémunérer correctement ces transmetteurs de savoirs et de valeurs fondamentales. Aujourd’hui, en tant que candidate pour l’Union des gauches à la primature, j’ai la volonté de placer cette volonté éducative au cœur de mon projet, afin de fonder une école juste, tolérante et ouverte pour les générations futures.

Nous n’avons pas à avoir honte du chemin accompli. Malgré l’opposition stérile et résolue d’une droite aveugle aux questions concrètes et aux problématiques structurelles de l’enseignement ostarien, malgré la défense idéologique de l’école privée promue par quelques nationalistes cléricaux, nous n’avons pas cédé. La première partie du Plan Altmann a été adoptée et mise en œuvre de manière massive et cohérente, et ses premiers résultats sont déjà visibles. La mise en place d’une grille de rémunération nationale du corps professoral a permis de rendre cette profession fondamentale plus attractive, et de marquer la pleine reconnaissance de la mission essentielle de service public remplie par nos enseignants. L’unification des parcours de formation et la définition de modalités précises de recrutement nous garantissent une formation de qualité et une sélection méritocratique de nos professeurs. La réforme menée par le gouvernement sortant a ainsi permis de gagner en transparence et en qualité d’enseignement, au bénéfice de nos élèves.

Mais nous avons aussi rappeler que le caractère essentiel de l’éducation nécessitaient la mise en place de financements suffisants et adaptés. L’objectif de porter à 10% du PIB la part des dépenses consacrées à l’éducation est en passe d’être réalisé, et sera pleinement atteint en cas de victoire de l’Union des gauches aux élections législatives. Au-delà de la vertu symbolique de ce geste, il garantit que la croissance économique sera partiellement réinvestie dans l’amélioration continue de la formation du plus grand nombre, afin que les bénéfices de l’accroissement économique contribuent à l’ensemble de notre jeunesse. Ces investissements ont été caricaturés comme excessifs ou trop coûteux par l’opposition : l’Alternative y a vu une menace pour les comptes publics, là où il s’agit pourtant d’un investissement durable et pleinement rationnel. Investir dans l’éducation, c’est améliorer la productivité de notre pays, seule source de croissance à long terme, tout en garantissant la justice et la mobilité sociale, deux facteurs d’une démocratie stable et émancipatrice. Alors, oui, contre la rentabilité économique immédiate et la rémunération d’actionnaires privés, j’assume pleinement de prioriser les bénéfices structurels au profit du plus grand nombre : il ne s’agit pas d’inconscience, il s’agit de sens de l’intérêt général.

Ces investissements ne sont en effet pas des circonvolutions budgétaires idéologiques, sans but précis ni volonté cohérente. Au contraire, il s’agit de financements pertinents répondant à des enjeux concrets auxquels doit faire face notre école. La rénovation des infrastructures scolaires a constitué en ce sens une grande réussite de notre plan éducationnel. En engageant une rénovation thermique ambitieuse des bâtiments scolaires, nous avons réduit l’empreinte carbone de nos écoles de 25%, tout en luttant contre l’insalubrité massive qui menaçaient les plus vieilles de nos infrastructures. La mission d’évaluation parlementaire déployée dès cette année permettra un suivi constant de la qualité de nos infrastructures, afin de ne plus prendre de nouveau retard, de ne plus laisser la possibilité à nos locaux de se voir abandonnés face aux dégradations du temps qui passe. Car l’école républicaine se fonde sur des valeurs, sur des concepts, sur des apprentissages, certes : mais la première condition d’une éducation de qualité, c’est de garantir à nos élèves des conditions d’enseignement décentes et dignes. C’est de donner à nos enseignants la possibilité de transmettre le savoir, en leur conférant les moyens nécessaires et en rétribuant de manière juste et équitable leur mission de service public. Alors la droite préfèrera toujours couper les budgets pour laisser davantage de moyens aux entreprises. L’alternative à notre plan éducation, c’est la dégradation des infrastructures promue par le gouvernement Boulanger, c’est préférer allouer des moyens à la construction des bureaux dorés des PDG plutôt qu’à nos écoles. Nous, nous préférons l’intérêt du plus grand nombre, à ceux du plus gros porte-monnaie !

Mais les ambitions concrètes que nous portons pour notre école ne se sont pas achevées avec l’adoption du plan Altmann. Un seul texte ne peut suffire pour rebâtir notre école : il s’agit d’une tâche herculéenne, qui nécessite la concertation de multiples acteurs et la mise en place de plusieurs lois ambitieuses et cohérentes, avec des mesures courageuses, ordonnées et globales.

C’est pour cette raison que je défends l’engagement concret, si les ostariens et les ostariennes accordent leur confiance une nouvelle fois à l’Union des Gauches, de poursuivre la mise en œuvre du plan éducation. Dans son second volet, nous mettrons en place une réforme des apprentissages devant tendre à une prise en charge plus humaine. Cette mesure passe d’abord par la nécessité de repenser la philosophie de l’éducation, et le rôle de l’école dans notre société : l’école ne doit pas avoir seulement un rôle de transmission, mais doit aussi ouvrir les clés de l’émancipation intellectuelle, du développement de l’esprit critique et de l’ouverture à la nuance et à la construction de ses propres convictions et de ses propres capacités de raisonnement. Ce rôle central du développement de l’esprit critique à l’école, doit être accompagné d’une réforme de nos processus d’apprentissage. En nous basant sur les exemples des meilleurs systèmes d’apprentissage au monde, tel le modèle Saphyrien, nous pouvons mettre en œuvre cette nouvelle philosophie en réduisant la notion de hiérarchie et de compétition entre les élèves, au profit d’une dimension plus ambitieuse de coopération et de cohésion. L’organisation des apprentissages sera ainsi davantage tournée vers le développement de projets de groupes, nécessitant collaboration et respect mutuel. Nous renforcerons également l’accompagnement individuel des élèves en augmentant les effectifs enseignants, mais aussi en créant dans chaque établissement un ou plusieurs postes de Conseiller à la Vie Extra-scolaire, qui visera à soutenir les projets extra-scolaires portés par les élèves, afin de développer leur engagement associatif et leur goût de l’initiative. Nous renforcerons enfin les dispositifs de tutorat, d’aide au devoir et de soutien scolaire, en favorisant notamment l’entraide entre élèves et l’accompagnement de professionnel formés à ces tâches fondamentales. Nous croyons qu’aucun élève ne doit être laissé de côté, mais surtout que l’ambiance délétère qui règne dans de trop nombreuses écoles doit être combattue. L’école est un temple de la réflexion humaine : nous devons en faire un havre de paix intellectuelle pour lui permettre de remplir pleinement sa mission.
Cet accent nouveau doit aussi être entrevu dans la rédaction et la conception des programmes scolaires. Nous ne devons pas céder aux sirènes d’une droite réactionnaire portée par Pascal Zimmerman, qui affirme que l’école doit devenir une arme nationaliste destinée à produire de bons petits ostariens. L’attachement à la patrie ne se construit pas en inculquant une histoire mythifiée, une géographie fantasmée, et en se concentrant uniquement sur les enseignements servant un projet culturel nationaliste et conservateur. L’attachement à la patrie se construit en en découvrant la réalité complexe, la beauté des nuances et la richesse du patrimoine, des valeurs et de l’histoire. Aussi les programmes scolaires doivent refléter cette pluralité, en enseignant à nos élèves les vertus de la tolérance, de la coopération et de l’équité. Il ne s’agit pas d’inculquer une quelconque idéologie, mais d’enseigner un universalisme respectueux des différentes mais attaché à certaines valeurs communes, au premier rang desquels l’Etat de droit, l’absence de discriminations, la lutte contre la violence et le respect de l’avis d’autrui. Face à l’hystérisation de certains débats, à l’heure de l’usage massif des réseaux sociaux, nos programmes ne peuvent rester aveugles à ces nouveaux enjeux. Je veux faire de l’école d’Ostaria une école de la diversité, de l’humanité et du respect mutuel : un cadre qui ne peut que se construire à cout de coupes budgétaires, ni de nationalisation massive des programmes, ni de retour aux sacro-saintes valeurs d’égalité : mais par le respect et le travail communs !

Le deuxième aspect central de notre réforme sera la réforme du temps extra-scolaire et plus globalement l’amélioration de l’environnement d’accueil de nos élèves. Nous avons réalisé un premier temps en plafonnant le prix des cantines scolaires, pour éviter que les enfants des quartiers populaires n’aient rien dans le ventre. Nous avons rénové les infrastructures, débloquer les fonds nécessaires : à nous désormais de poursuivre cet effort collectif. Pour cela, j’entends développer les structures d’accueil des élèves dont les parents travaillent, en imposant une réforme profonde des systèmes de Centre de Loisirs Associés à l’École et de garde d’enfants. Nous devons ne plus y laisser encadrer les enfants des personnels possédant un simple diplôme passable en deux semaines, mais bien des professionnels capables de les encadrer. Nous devons aussi développer les systèmes d’aides au devoir, comme je l’ai précédemment mentionné, afin que l’école redevienne aussi un lieu de plaisir où les enfants puissent s’épanouir en dehors de la dimension purement scolaire. Ces éléments qui peuvent sembler annexes dans les débats politiques actuels constituent pourtant le quotidien de la majorité de nos enfants : s’y intéresser, c’est remettre la formation et le bien-être de notre jeunesse au cœur de l’action politique.

Le dernier chantier du Plan Altmann vise à combattre l’auto-entretien des inégalités et l’endogamie qui prospère dans certains établissements en renforçant la mixité scolaire. La carte scolaire actuelle sera remplacée par un système de quotas d’élèves boursiers dans les différents collèges et lycées, avec des chiffres souples et négociés au niveau local et régional en fonction des besoins et des possibilités. Les nouvelles cartes scolaires viseront également à favoriser une harmonisation du recrutement des différents lycées, afin que le recrutement méritocratique ne soit plus un recrutement social. La question de la mixité scolaire est sensible, et nécessite un dialogue long et nécessaire avec les associations de parents d’élèves, les enseignants, les directeurs d’établissement et les élus locaux. Il s’agit d’une condition pourtant essentielle pour combattre la production et la reproduction des inégalités, mais aussi pour favoriser les échanges entre des élèves issus de milieux divers. La question de l’accessibilité à l’institution scolaire en milieu rural est également un sujet central : nous soutiendrons la réouverture des écoles de villages, et l’assurance d’une éducation de proximité dans l’ensemble de nos territoires. Car assurer une éducation juste pour nos enfants, c’est une cause qui transperce l’ensemble des clivages sociaux, territoriaux ou politiques, pour une ambition globale et puissante.

Enfin, j’aimerais conclure ma prise de parole sur un des grands enjeux de controverses de la première partie du plan éducation: la place de l’enseignement privé dans notre stratégie éducationnelle. Je l’ai affirmé face aux outrances, je le répète aujourd’hui: nous ne déclenchons pas une guerre scolaire, et nous ne sommes pas les thuriféraires de la mort de l’école libre. Mais nous estimons que le rôle fondamental dévolu à l’école nécessite que même les établissements privés respectent un cadre légal protecteur des élèves. C’est tout le sens des dispositions que nous avons déjà défendues et que nous continuerons à défendre: non les établissements privés n’ont pas à adopter le programme imposé par le ministère public: mais oui, ils doivent enseigner certaines valeurs fondamentales, et la neutralité religieuse en fait partie: d’où le sens d’une optionnalisation de l’enseignement religieux au-delà de la sixième. Non plafonner les frais d’inscription ne condamne à la faillite aucun établissement: mais oui, il est du devoir de l’école d’être accessible, et donc que ses coûts d’accès ne la réservent pas à une élite fortunée. Non enfin, le contrat républicain qui concerne je le rappelle déjà 83% des établissements privés, contre 65% avant notre plan éducation, ne sacrifie pas sur l’autel de l’égalité la liberté des établissements privés. Nous n’avons fermé qu’une poignée d’établissements sur tout le territoire: l’immense majorité se sont mis en situation de régularisation sans difficulté majeure. Pour les autres, nous préférons toujours la conciliation à la coercition. L’enseignement privé à sa place dans une école plus démocratique, plus tolérante et plus ouverte aux élèves d’horizons divers: il s’agit de ne plus faire de sa liberté un facteur d’exclusion, mais bien d’inclusion et de force. L’école privée ne doit plus être l’école des intérêts privés et des plus fortunés: elle doit redevenir l’école de la libre pensée, non pas en opposition mais en collaboration de l’enseignement public.

Mes chers amis, je vous ai ici tracé le projet éducatif de l’Union de Gauches. Notre ambition, c’est celle de donner naissance à une école tolérante, universelle et équitable, donnant corps à nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. En accordant vos suffrages à notre Union, vous vous assurez de voter pour une coalition qui place au cœur de ses priorités politiques la formation de nos enfants, et la construction pour eux d’un monde meilleur, d’une société plus juste, d’une République dont ils pourront être fiers. La cohérence de notre projet éducatif, qui repose sur des investissements chiffrés, des objectifs clairs et des moyens définis, fait sa force en combinant l’idéal d’une école digne de la République, et les moyens concrets d’améliorer notre institution scolaire. L’éducation constitue la clé du changement social: aussi, donnons-nous lui les moyens d’ouvrir pour nos enfants les portes d’un avenir meilleur.


L’oratrice s’interrompit, et la cour éclata en tonnerre d’applaudissements. Sous les vivats, Elsa Altmann savoura ce moment, cette unité avec le terrain qui faisait le cœur et le sel des campagnes électorales. Puis elle descendit de l’estrade pour échanger avec les enseignants et les élèves et poursuivre son déplacement sur le terrain : la parole solitaire était terminée, place désormais à l’échange collectif de terrain.

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