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[PCO] Section locale d'Egois

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Julien Chastain
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ven. 10 juil. 2020 23:48

PARTI COMMUNISTE OSTARIEN

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SIÈGE DE LA SECTION LOCALE DU PARTI COMMUNISTE OSTARIEN
D'EGOIS

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Julien Chastain
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lun. 13 juil. 2020 01:37

Devant le fameux et célèbre siège du Parti Communiste d'Egois, Julien Chastain avait décidé de tenir un discours afin de défendre sa réélection. Il avait décidé de répondre dans ce discours à celui du patatouf Le Floch, qui n'était d'ailleurs pas candidat mais drôlement dans l'erreur. Comme toujours, il prit un air détendu et calme : cette campagne ne devrait être qu'une opération de révision. Tout le monde avait été invité à un gros goûter financé par le premier parti d'Ostaria.

Julien Chastain : Mes chers compatriotes, mes chers camarades,

Vous le savez sans doute mais les élections présidentielles sont en train de se dérouler actuellement. Bien qu'aucun candidat n'est encore osé se présenter devant vous et discourir. Je n'ai personnellement pas vraiment ressenti le besoin de venir faire campagne car j'ai déjà un certain travail à accomplir et que le bilan de ma présidence ne laisse aucun doute quant à mes compétences et quant à la nécessité et au bien-fondé de renouveler ma mandature. Mais enfin, il y a eu un homme inexpérimenté et un peu dans l'erreur, qui a tenu à critiquer l'action gouvernementale et tirer des conclusions sur le fait qu'il fallait me remplacer à la tête de l'Etat. Cet homme, vous le connaissez sans doute sous son nom et son poste : Henri Le Floch, Président de l'Assemblée Nationale.

J'ai décidé de répondre publiquement de ses accusations. Si la FRO n'a pas osé envoyer sa candidate parler face à la foule, je n'ai aucune peur et aucune honte à venir parler devant vous. De quoi suis-je accusé ? Premièrement, je suis accusé des positions de Monsieur le Premier Ministre. Selon Le Floch, il faudrait voter pour un autre que moi du fait de mon Premier ministre, qui a obtenu la majorité absolue des suffrages lors des dernières élections. C'est évidemment un non-sens complet. Je ne suis pas un législateur, je ne suis pas Monsieur Constant, j'ai la déveine de n'être que Julien Chastain. Je ne suis pas responsable des actes de Grégoire Constant, bien que je soutienne sa motivation, son action et son activité qui changent de ce qu'a pu offrir au pays, Marie Bonneau.

Les accusations factieuses de Monsieur le Président du Sénat se posent ensuite sur le respect de la démocratie. Ainsi quand j'ai respecté les décisions référendaires qui allaient à l'encontre de ma volonté, je ne respectais pas la démocratie ? Quand j'ai nommé un Premier ministre issu des rangs du parti ayant reçu la majorité absolue des suffrages aux élections législatives, je ne respectais pas la démocratie ? C'est absurde ! Il m'est arrivé de questionner le peuple, de l'interroger sur un sujet et de recevoir une réponse déplaisante. Je ne suis pas Madame Irma, je ne devine pas l'opinion populaire, ni dans les boules de cristal, ni dans les chaussettes sales. Cependant, et j'y ai toujours mis un point d'honneur, quelque soit la réponse qui me parvenait, je l'ai toujours respectée et considérée irrévocable. Si les ostariens ont refusé ce que je leur proposais par référendum, mais ont plébiscité un candidat qui proposait les mêmes textes par voie ordinaire, je ne le prends pas mal, je ne le refuse pas.

Le rôle de Président n'est pas une fonction facile et il faut souvent s'en remettre aux volontés du peuple, sans jamais être totalement sûr de les connaître. Il faut savoir prendre des initiatives sans jamais savoir où l'on ira trop loin. Durant la crise d'inactivisme politique, j'ai essayé d'utiliser des méthodes extraordinaires, mais toujours légales, pour relancer l'activité législative, cela n'a pas été perçu favorablement et j'ai immédiatement changé de méthode. Il s'est avéré qu'après une tentative de réforme, des tentatives de législation référendaire, la dissolution a été la bonne solution puisque aujourd'hui, notre Assemblée Nationale, et je m'en réjouis, repart en oeuvrant quotidiennement à améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. J'en conviens, mes deux premières tentatives ont été des échecs. Mais le rôle de Président c'est justement de ne pas renoncer et de chercher des alternatives pour sortir de l'impasse. Si j'avais fait comme l'opposition et notamment Monsieur Le Floch m'exhortait de faire, c'est à dire de quitter mes fonctions ; mes chers compatriotes, je vous le demande, dans quel pétrin serions-nous ? Non seulement, le gouvernement et l'Assemblée Nationale seraient encore à l'arrêt, mais en plus le Président l'aurait peut-être également été. Parce qu'on m'a reproché la dissolution, bien qu'a posteriori, je vois désormais que c'était la seule solution efficace.

Bien que je n'ai pas vocation à défendre des lois, je vais tout de même corriger Monsieur Le Floch qui commet quelques erreurs d'interprétation des lois du Gouvernement Constant. Quant à la planification des prix agricoles. Premièrement, la valeur du fruit ou du légumes se définit par le rendement, c'est à dire le nombre de tonnes de récoltes par hectare et non le nombre d'hectares possédés. Secondement, la planification prévoit en fait le prix minimal d'achat aux producteurs et de vente aux consommateurs, de manière à garantir aux producteurs des revenus hauts et aux consommateurs des prix bas. En fait, les revenus des producteurs devraient augmenter quand les prix pour les consommateurs devrait baisser, car cette loi que j'avais rédigé sous la présidence de M. Plassel s'attaquait en premier lieu aux marges des distributeurs. La planification économique de Monsieur Constant a permis en supplément de garantir l'achat des productions aux producteurs et leur revente au niveau national prioritairement au prix bas. C'est donc une réussite totale et nullement un échec.Le plan de souveraineté dont Monsieur Le Floch déplore l'inexistence est pourtant ce plan de planification économique intégré au Plan Quinquennal.

Concernant les autres lois, Monsieur Le Floch prend peur en croyant que nous manquerons de logement, d'emplois ou d'armes pour se protéger. Or jamais il ne manquât d'emplois ou de logement à Menargues bien que nous ayons accueilli de nombreux étudiants et de nombreux ménages très pauvres, au contraire des autres villes nous avons su trouver des emplois et supprimer la privation de logement.Quant au port d'arme, comme le fait remarquer Le Floch sa nécessité est réduite car il y a de moins en moins, pour ne pas dire aucune fusillade, preuve que leur usage n'est plus d'actualité. Pour ce qui est des douaniers, ils ont été reconvertis d'une mission de violation du principe de non-refoulement à son application. C'est ce que j'appelle une valorisation humaniste, il appelle cela un crime. Au sujet de l'athéisme de l'école et non de la laïcité, le terme est on ne peut mieux choisi : puisque l'école apprend la science matérialiste, elle ne peut qu'apprendre que toute divinité n'a pas de fondement, ni de conséquence réelle et doit donc être considérée comme inexistante. Nous ne permettons pas à nos élèves de croire que des kangourous métaphysiques puissent avoir une influence sur la cuisson de l'eau des pâtes, nous ne permettons pas non plus à ceux-ci de croire aux religions qui affirment l'existence de forces spirituelles n'ayant aucune répercussion sur le monde d'après la science. L'école républicaine doit apprendre la dure science et la recherche méthodique de la vérité, et non pas le respect de tous les mensonges et spéculations douteuses.

Concernant la suppression de l'uniforme, cette mesure est finement réfléchie, je le dis car c'est moi qui l'ai proposé en premier. Car contrairement à ce qu'il affirme, même s'il y a un effet de halo qui vise à appliquer une préjugement face à la façon de se vêtir, celui-ci est balayé par le temps. Après sept années passées à côtoyer une personne, les jugements hâtifs qu'on avait d'elle ont forcément disparus. Cependant l'effet d'exposition fera que plus les élèves seront face à des représentations diverses, à des personnalités et à des façons de s'habiller différentes et plus elles les considéreront normales. C'est en quelque sorte, une accélération de la fabrication de la tolérance que nous avons mis en place. Bien sûr, il faudra s'attendre -et c'est regrettable- à des moqueries pour les générations qui auront connu ce changement, mais ce sera très passager et très réduit. Quant aux lycées des métiers, ils ne sont pas supprimés mais déplacés. En effet, auparavant ils étaient utilisés très tôt pour exclure les couches modestes de la société dont les moyens en terme de temps disponible ou d'argent disponible, ne pouvait pas apporter assez de moyens pour réussir ou permettre de longues études. Aujourd'hui, les études professionnelles seront vraiment le choix des bacheliers qui passeront un bac non-sélectif et universel plus complet et après de plus nombreuses années d'études lycéennes. L'échec scolaire risquerait d'augmenter en l'état, mais en répartissant les programmes sur de plus longues années, nous les rendons plus accessibles annuellement, ce qui, j'en suis sûr, fera baisser l'échec scolaire en plus d'augmenter le niveau de connaissances acquises à la sortie du lycée, qui se fera plus tard pour laisser aux jeunes le temps de vivre leur jeunesse.

Pour ce qui est de la loi pénale. La suppression de l'outrage aux symboles nationaux n'est nullement une mesure dégradante. Chacun a le droit d'outrager des symboles ; aucun symbole n'est sacré. Notre drapeau n'est pas une relique sacro-sainte qu'il faudrait protéger jusqu'à la lapidation de ceux qui osent ne lui accorder nulle déférence. Notre hymne peut être hué, sifflé ou décrié. La critique est possible et doit être libre. Pour les crimes contre l'humanité, c'est la même chose. Il faut pouvoir avoir un point de vue critique et évolutif. En l'état, la loi interdisait à tout historien de faire évoluer l'Histoire qui était figée au premier jugement, effectué trop tôt ; avant que tous les éléments ne soient connus. Par ailleurs, Monsieur Le Floch parle du communisme meurtrier de Novgrad mais il n'en apporte aucune preuve, alors que j'aurais bien des preuves pour dire comment le capitalisme de la Fédération-Unie a affamé des populations entières. Si la loi n'avait pas changé, nous serions tous les deux en tort d'avoir nié que le communisme et le capitalisme n'étaient guère des crimes contre l'humanité. Voilà ce qu'apporte cette loi : le droit de débattre de l'Histoire. C'est une loi salvatrice pour tous les historiens en quête de vérité. Cette loi est aussi absurde qu'interdire aux géographes de remettre en cause ou de nier les caractéristiques connues de -60 des plaques tectoniques, ou aux astronomes de remettre en cause la rotation du Soleil autour de la Terre car il en aurait été jugé ainsi, un jour !

Je remarque également que Monsieur Le Floch qui s'insurge pour les élections présidentielles de ces mesures, dont je n'ai pas déposé les textes à l'Assemblée, ni défendu les mesures devant les députés ; n'a pas fait montre d'opposition lors des séances parlementaires bien qu'il parle aujourd'hui de mesures apocalyptiques. Contrairement à lui, quand j'avais quelque chose à redire d'un texte à l'Assemblée Nationale, je le faisais savoir lors de la séance pour essayer d'influer sur le vote ; je n'essayais pas de réécrire l'Histoire en critiquant après coup avec des grands mots et de belles émotions, en omettant qu'à l'heure racontée, je n'avais rien fait. C'est la manière de faire des gens de la FRO, pas la mienne. Par ailleurs, le porte-parole de Madame Calenbek-Sothriopositi dit qu'il faudrait voter pour elle pour changer la législation. Il se trompe lourdement de combat, hélas. La législation est décidée lors des élections législatives et non présidentielles. Un Président n'est pas élu pour écrire la loi mais pour garantir la continuité et l'intégrité de la nation. Cela démontre son manque d'expérience, l'activité d'un Président est bien éloignée de ce qu'il s'imagine. Je ne peux pas lui en vouloir, il n'a jamais occupé ce poste. Comprenez cependant que toute élection d'un de mes opposants rimera avec dissolution parlementaire. Une nouvelle fois, on vous convoquera aux urnes alors que vous devriez déjà l'être pour les élections municipales de l'an prochain. Ce n'est pas une situation enviable, vous avez déjà élu vos représentants il y a peu et ils effectuent la besogne pour laquelle ils ont été élus.

Sachez enfin, chers compatriotes, que je saurai continuer d'effectuer mon travail avec la rigueur et le respect constitutionnel que vous me connaissez. Je continuerais à être le garant de nos institutions et de notre Constitution comme je l'ai toujours été, respectueux de votre voix et qui n'hésitera jamais à vous demander votre avis. Je continuerai d'être le défenseur de nos valeurs dans le monde, ces valeurs qui rayonnent désormais sur les fronts de marbre de Dorée, de Narois et bientôt de Dawwfiq, ces valeurs que nous diffusons dans le monde, cet idéal de justice, de liberté et de paix que nous nous efforçons d'offrir au monde entier, au quotidien.

Vive la République ! Vive Ostaria !

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