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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Parc Jérôme Plassel

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État d'Ostaria
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mer. 19 oct. 2022 21:29

Parc Jérôme Plassel
Vaste parc aux étendues vertes utilisé très occasionnellement pour divers rassemblements publics.

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George Edouard
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Parti politique

lun. 31 oct. 2022 23:59

MEETING DE CAMPAGNE

Pour meeting de la campagne de ce second tour, l'esprit de George Edouard était clair : il fallait se battre avec ses armes, tout en disposant d'un barrage républicain net et qui sans nul doute lui serait favorable au second tour. Les jeux semblaient déjà faits, les cartes renversées ; le candidat du Parti Populaire pouvait par ailleurs profiter de ce fond ambiant pour un peu plus devenir la principale force d’opposition, pour un peu plus marquer les esprits et espérer dissoudre l'espace politique ostarien. George Edouard ne pouvait donc pas se satisfaire de ce premier tour, savait que se reposer sur la guerre contre les ennemis de la République ne pouvait que partiellement s’imposer ; ne rien faire dans un climat explosif n’est qu'apporter une bombe déjà enclenchée.

George Edouard savait où frapper désormais ; le centre était à récupérer, l’heure venue de parler institutions, enjeux sociétaux moins économiques et défense des valeurs républicaines. Élargir son socle, et gagner en respectabilité auprès de personnes pour qui le charisme et la présidentialisation comptent ! L’occasion pour lui de parler du vaste enjeu des institutions, d’un sujet souvent abandonné – y compris par lui, le candidat de l’Union des Gauches et d’un camp souvent innovant sur ce thème – mais qui juste derrière les sujets économiques, représente une importance capitale pour les citoyens et citoyennes. Et en tant que candidat au second tour et plus que jamais en capacité d’atteindre la plus haute marche de la République, c’est à lui que reviendrait la tâche de garantir la Constitution, de la protéger et de pouvoir en proposer des évolutions ! La thématique est donc un sujet du domaine de compétence d’un Président, un sujet clé et qui apparaît en conséquence comme le candidat prioritaire à la présentation d’une mesure clé. Allier Constitution et valeur du camp du progrès, c’est donc garantir plus de libertés, protéger les droits fondamentaux dans un moment où le second candidat le plus à même de remporter la Présidence est justement une menace assumée contre ceux-ci ! Le dirigeant écosocialiste doit donc marteler ses idées, se réimposer et enfin lancer une campagne du second tour qui sans passionner les foules, semble jouée d’avance.

Pour l’occasion, un retour dans une région auparavant acquise à l’Alternative et qui désormais comporte toujours une forte population centriste, une région qui fut toutefois un territoire fondateur pour les Ecosocialistes : l’actuel Premier Ministre va se rendre à Nour, dans la région de Choignaux ! De quoi essayer de limiter l’abstention, transformer un échec collectif pour la politique ostarienne en triomphe favorable à l’Union des Gauches.

Alors en arrivant dans le territoire de Nour, un cortège humain semblable aux dernières interventions du premier tour se dessine ; la perspective désormais proche de voir leur camp qui semblait proche de l’enterrement il y a quelques années remporter la Présidence ne pouvait que susciter en eux l’enthousiasme et l’espoir. Oui, l’espoir ! La foule scande donc tout au long du trajet le nom d’Edouard, des slogans préfabriqués de l’Union des Gauches et fait voltiger les drapeaux. Observer cette scène ne pouvait que rendre George Edouard heureux, lui prouver la réussite concrète et désormais presque totale du renouvellement engagé des thématiques publiques. Alors arrivé sur la scène, le Premier Ministre sort de son car comme une rockstar, exalte la foule et ne fait que renforcer une ferveur salvatrice pour le bon déroulé de son premier meeting.
Après quelques minutes à leurs côtés, Edouard retourne derrière la scène, laisse la jeune garde de son parti s’avancer et préparer le public ; les élu s locaux s’expriment en présentant des propositions de l’Union des Gauches, défendent leur bilan et le concept même de dépassement des clivages entre des partis proches ayant pu se faire la guerre. Un double objectif pour le favori ; faire monter les attentes du public en sa direction, et faire du repérage sur les futures têtes du parti et qui dès aujourd’hui parviennent à se démarquer. À l’occasion de cette intervention, deux élus de la ville et de la région parviennent cette réussite et sont donc notés dans le petit carnet de George Edouard. En un instant, les lumières s’éteignent ; Nour est plongée dans un calme assourdissant et seul le crépuscule rayonne. Lorsque les lumières se rallument, une explosion d’espoir, de liesse retentit sous des chants républicains et avec le drapeau de la République d’Ostaria !

Le premier ministre sort à cet instant de la scène, apparaît triomphalement et chante l’hymne ostarien avec eux. Plus de drapeau du parti désormais, plus de « patriotisme politique » ; George Edouard doit être le futur président des ostariens et des ostariennes, pas le Président de la gauche ostarienne ! Plutôt que cultiver un culte en cherchant à encore et encore accentuer ce feu populaire, le Premier Ministre prend un temps d’inspiration, réalise un silence assez marqué et peut enfin débuter son intervention.

Mes camarades, mes amis, mes frères,

Merci d’être là, présents à mes côtés pour me soutenir et défendre les valeurs de notre belle République ! Le premier tour a donné ses premiers indices ; nous avons su avec plus de 36% des voix convaincre très largement la population de la viabilité de notre projet, mais la classe politique dans son ensemble n’a pas suffisamment appuyé la différence majeure entre opposition démocratique, et barrage contre les pourfendeurs de nos droits. Voir Zimmerman m’affronter est un véritable crève-cœur, une semi-défaite qui ne doit rester qu’à ce stade éphémère ! Je tiens à remercier les partis de tous les camps qui ont d’ores et déjà su faire cette distinction entre clivage politique et désaccord institutionnel profond, qui ont en appelant à voter pour ma candidature au second tour prouvé que malgré nos divergences, nous sommes en capacité de faire la part des choses et d’agir pour l’intérêt supérieur de la nation.

Désormais, il faut tout de même s’interroger. Pourquoi le Parti Populaire atteint-il de tels scores, peut-on rejeter la faute sur la droite qui serait incapable de convaincre sa supériorité sur l’extrême droite et qui aurait donc servi de terreau pour Zimmerman ? La réalité est nettement plus floue et complexe, s’inscrit dans un mouvement de fond et qui dépasse largement le cadre unique d’un camp ou d’un parti. En favorisant la verticalité de nos institutions, nous avons permis à l’antiparlementarisme de monter. En abandonnant les milieux ruraux et plus largement nos territoires nous avons permis au Parti Populaire de s’y implanter. En semblant être préoccupés davantage pour nos sièges que pour eux, nous avons laissé un boulevard inimaginable à un camp qui est notre ennemi commun. Nos institutions semblent dépassées et peuvent en l’état permettre un large spectre d’abus nouveau et potentiellement dramatique. Si je suis président de la République, je souhaite utiliser le référendum, redonner de l'horizontalité à l’exercice du pouvoir ostarien ; vous redonnez de la souveraineté et une certaine démocratie directe pour que le dirigeant ne soit plus le seul à assumer des décisions allant contre l’intérêt collectif et établir une pression coercitive contre tout chef d’Etat désirant nous nuire ! Il est désormais temps de vous proposer deux propositions de révisions constitutionnelles répondant à l’objectif précédemment cité et je l’espère redonnera à la population de l’espoir dans notre monde politique ostarien.
Mes amis, je vous l’ai dit : l’impression d’une classe politique hermétique et défendant ses propres intérêts est une des principales causes de cette défiance contre les partis politiques traditionnels est la cause d’un viscéral ressentiment et qui aujourd’hui permet aux pires humains de s’ancrer vers la direction du pays. L’observation de la Constitution ne permet malheureusement pas aujourd’hui de pouvoir intégralement réfuter cette thèse ; un candidat élu président de la République peut se faire élire pour 8 mandats si le peuple uni en donne la légitimité des urnes, un candidat pourrait rester 50 ans au pouvoir et tuant ainsi toute idée de modernité et de renouvellement idéologique régulier. S’imposer pourrait donc de gouverner presque indéfiniment à la tête de l’Etat, passer sa vie à la plus haute marche et provoquant en conséquence l’hystérie de ses prétendants ! La corruption est partiellement provoquée par cette absence de limitation, l’égoïsme politique est en partie insufflé par cette absence de limitation ; la présence du Parti Populaire est en conséquence en grande partie causée par cette absence de limitation. Alors en tant que candidat de la liberté et de l’intégrité de nos droits, il est temps d’instituer une limitation !

Alors voilà la première proposition de cette intervention : si vous m’élisez président de la République, je proposerais un projet de révision constitutionnel soumis à votre approbation populaire visant à limiter à 2 mandats l’exercice présidentiel du pouvoir dans toute sa vie. Non pas 2 mandats consécutifs, mais bien 2 mandats dans toute sa vie ! Il ne sera donc pas possible de trouver des stratagèmes visant à mettre un pot de fleur au pouvoir pour revenir 7 ans plus tard et repartir pour 2 mandats consécutifs, la simplicité de la mesure lui permet paradoxalement d’être coupée des failles démocratiques potentielles et permettra je le crois de mettre à fin à terme à une majorité de nos dérives politiciennes.

A quoi bon établir des représentants de nos intérêts si ceux-ci profitent de failles démocratiques pour s’enrichir et se personnaliser ? Vous défendre ou ne pas exister, mais l’intérêt personnel doit de nouveau être exclu de toute décision visant à organiser notre cité et ne plus être admis collectivement. Les abus et les vices des uns ne doivent pas être normalisés et ainsi entacher le milieu représentatif dans son entièreté, ne doit pas être intériorisé par un peuple ayant ainsi le sentiment « qu’ils sont tous les mêmes » ! Voilà ici une mission désignée pour le Président de la République et qui en tant que garant de la Constitution et donc de nos institutions, doit prendre de la hauteur et s’assurer que nos représentants soient en situation de remplir réellement et dignement leur mission. Aujourd’hui ce n’est pas le cas ; il est plus que jamais temps que les choses soient différentes.

Passons ensuite à la deuxième mesure de ce meeting, peut-être un peu plus technique mais néanmoins plus que jamais essentielle face à la menace représentée par monsieur Zimmerman et son parti obscurantiste ; nous devons faire de cette Constitution un texte fondamental et représentant en conséquence les valeurs de notre société, nous devons inscrire les droits fondamentaux et la défense de l’environnement soit directement dans notre Constitution, soit à travers d’autres chartes prenant à la suite d’un second référendum une valeur constitutionnelle ! La Constitution est la plus haute marche de la hiérarchie des normes, le fondement de notre Etat et un état privant les citoyens de ses droits essentiels ne mérite pas son existence. Tant qu’un dirigeant autoritaire n’arrive pas au pouvoir, le statut quo n’empêche pas les textes législatifs traditionnels de garantir ces droits ; là où un coup de force législatif peut plonger en un instant le pays dans l’obscurantisme, le dirigeant devra directement défier son peuple et ainsi ouvertement le trahir pour prendre le pouvoir et se soumettre à la révolte. Alors voilà à quoi sera consacré mon mandat si je parviens à l’emporter : pérenniser vos droits, garantir la viabilité de notre modèle représentatif et ainsi vous protéger vous.

Mes amis, il va désormais être le temps de voter, de glisser l’enveloppe dans l’urne. Alors n’oubliez : le progrès ne peut que passer par la liberté et le respect de vos droits, ne peut que passer par le camp de la République !

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Jean Marc Balzin
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ven. 11 nov. 2022 23:42

MEETING SUR L'ECONOMIE



Pour ce qui s'annonçait comme un point d’orgue dans sa campagne, le candidat de l’Alliance de la Droite Nationale et cadre de ce parti aujourd’hui en déclin comptait bien marquer les esprits et se faire élire. Celui-ci le savait : une nouvelle débâcle signifierait une mise durable au second plan de ce camp coincé entre une Alternative marchant sur ses plates bandes et entre un Parti Populaire cherchant par tous les moyens à se dédiaboliser. Une stratégie fonctionnelle et dont son parti a pâti : en n’obtenant aucun siège aux dernières élections générales et en n’arrivant qu’en quatrième position aux élections présidentielles, les traumatismes furent importants et la volonté de renouvellement plus que jamais nécessaire.

C’est dans cet objectif de reconstruire un camp puissant et en capacité de l’emporter que Jean Marc Balzin décide aujourd’hui de se déplacer dans la ville de Nour, afin de s’affirmer comme la première force d’opposition derrière une Union des Gauches mortifère et réduisant à néant tout l’héritage de monsieur Boulanger et de ses prédécesseurs. Et puis derrière cet objectif s’en cachait un autre ; bien qu’à droite, l’Alliance de la Droite Nationale a toujours assumé son ancrage républicain et n’a d’ailleurs pas appelé à voter pour monsieur Zimmerman aux dernières élections. Ce candidat tenait au barrage républicain ; l’obscurantisme doit disparaître et ramener les électeurs dans la bonne direction est son objectif le plus cher. C’est vers un territoire encore remportable et en ballotage relativement favorable qu’il se mit en route ; c’est vers un lieu n’étant pas souillé par la Gauche ou l’extrême droite qu’il choisit de mettre les voiles.

Derrière cette ambition noble et importante, ce nouveau candidat et anciennement loin du monde politique était paniqué, avait peur de la salle vide ou de l’échec - qui plus est dans un contexte défavorable à la droite traditionnelle et républicaine -. Dans cette campagne, deux possibilités se dégagaient : chasser en direction de l’obscurantisme pour récupérer des électeurs perdus, ou considérer que l’absence du Parti Populaire amènera nécessairement à une chute de leur camp et en conséquence regarder vers une Alternative manquant de fond et d’un projet concret. Cet ancien homme d'affaires et vrai libéral économiquement avait bien vite fait son choix ; redevenir la première force du pays ne peut passer par un isolement sur sa droite et ne peut en aucune manière s’effectuer si le parti devient un Ersatz de Parti Populaire.

En arrivant devant les portes de la ville, le candidat aux élections générales fut quelque peu déçu par le manque d'enthousiasme dans la ville et à son accueil, les comités régionaux s’étaient certes mobilisés mais cela ne permettait pas de provoquer une image marquante ou d’apporter une ferveur populaire. Cela était mieux que rien ; il avait fait l’erreur d’idéaliser un camp réellement en difficulté et qui ne pourrait être mobilisé en un simple appel ou une candidature. Réalisant quelques instants plus tard que certains médias régionaux et nationaux s’étaient toutefois déplacés pour couvrir son intervention, celui-ci vint vers eux pour les saluer, les remercier de leur présence et leur conseiller un bon positionnement pour que le meeting ne semble pas vide. L’occasion pour lui et en off de critiquer avec virulence l’éloignement toujours plus grande de l’Alternative pour ses engagements initiaux, et de déplorer l’attitude dangereuse et égoïste d’un Parti Populaire semblant sur cette campagne à bout de souffle.

Après avoir découvert une petite heure les lieux et être allé à la rencontre des artisans et patrons de ce pays, Jean Marc Balzin se dirigea enfin vers la place centrale et en arrivant devant la scène, observa avec joie et un peu de réconfort une mobilisation empêchant tout média de titrer que son début de campagne ressemblait à un échec cuisant. La place n’était pas complète ; elle était néanmoins à moitié remplie et celui-ci n’en attendait pas tant pour un premier événement d’ampleur nationale. Il se positionna en arrière de la scène, distribua avec son équipe des affiches et un blason brodé sur un drapeau des Forces Armées ostariennes. Le Parti Populaire souhaitait jouer avec le nationalisme ? Le véritable patriotisme se devait pourtant de revenir au véritable camp national, celui-ci d’une droite qui affirme son attachement à la nation tout en refusant de céder aux paranoïas ou aux alarmes de l’extrême droite. L’hymne ostarien retentit donc, les drapeaux de ce symbole de la République se déployèrent et arrivant encore quelque peu timidement, le candidat aux élections générales mit la main sur le cœur et laissa la foule entonner ce symbole de la démocratie et de la patrie. Une fois ce moment passé, ce dernier prit une grande inspiration et put alors débuter son intervention.

Ostariens, ostariennes,

Merci de vous mobiliser aujourd’hui dans de telles proportions, dans la première intervention de cette campagne et alors que tout le monde cherchait à nous enterrer ! La droite nationale cherche à être marginalisée ; le crime profite aux deux bords de nos blocs, à un parasite porté par l’Alternative et à une allégorie du vice portée par le népotisme de la dynastie Zimmerman. Le père, puis la fille et bientôt la petite fille ? Soyons sérieux, la politique est un enjeu idéologique et ne peut reproduire un quelconque cadre monarchiste. Aujourd’hui, je tiens néanmoins à évoquer un immense trouble provoqué par la montée inexorable de l’Union des Gauches : les entreprises sont plus que jamais en souffrance face à une législation qui les écrase, le chômage explose et rien n’est fait pour concrètement lutter contre l’insécurité. Les belles utopies font de splendides bouquins, mais n’ont rien à faire dans une gestion saine et raisonnable du pays !

Face à cette décadence économique et qui à terme peut nous plonger vers le chaos et la misère - étonnant venant d'un camp souhaitant officiellement lutter contre -, nous devons réagir puissamment et sans se contenter des demi-mesures proposées par l'Alternative. Les entreprises sont le joyaux de notre pays, l'innovation doit toujours être défendue et le mérite être favorisé dans l'embauche et dans la compétitivité du marché. Je ne souhaite pas que l'Etat devienne maître de chaque parcelle de la société, s'immisce progressivement dans la vie des ostariens et des ostariennes en menaçant à terme leurs libertés les plus fondamentales. Croyez-vous par ailleurs que la Gauche ou l'Alternative défendent véritablement les travailleurs ? Par l'absence de propositions concrètes ou par un projet asservissant, ces deux projets menacent notre pays de tomber dans un lent ou - très rapide, au choix - déclin. De plus, comment garantir un marché libre et concurrentiel si le pouvoir public s'amuse à intervenir dès que cela lui change ? Je ne crois pas en l'interventionnisme, et je suis persuadé que notre République ne deviendra pas plus forte en croyant à des préceptes dignes de l’Internationale.

Bien désormais, vous me poserez certainement la question suivante : quel est mon projet, que ferais-je en tant que député et dans un cadre global si j’ai l’honneur de recueillir vos suffrages ? Notre projet a déjà fait ses preuves et se fonde sur trois fondements : la conservation de nos acquis, d’une société brillante et qui n’a pas à se faire menacer par un quelconque ennemi extérieur ; la sécuritisation de nos territoires qui depuis le départ de monsieur Boulanger font face à une vraie explosion de la délinquance, mais surtout et c’est je crois le plus important : le retour à une République forte sur le plan économique et qui respecte ses salariés en leur offrant des emplois et un salaire pour tous. Car comme tous les Nicolas, j’assume pleinement d’être de droite. Je ne suis à titre personnel pas le plus compétent pour m’exprimer sur les deux premiers sujets ; j’aimerais toutefois aujourd’hui me concentrer sur la question économique et plus précisément sur une mesure clé à mettre en place et qui je le crois pourront agir durablement et concrètement pour le pays.

Bien, nous pouvons démarrer à la grande mesure de ce meeting : si notre parti obtient la majorité et de quoi réformer le pays, nous réduirons les charges sur les entreprises de plus de 8% ! Je ne crois qu’il faille comme le fait l’Union des Gauches faire croire à des réductions - qui concernent finalement une grande minorité du chiffre d’affaires global des entreprises ostariennes -, le tout en en profitant pour faire exploser les taxations sur les moyennes et grandes entreprises ! Cette réflexion n’a aucun sens pour la simple et bonne raison : si nous souhaitons lutter contre le chômage et rétablir un important dynamisme, nous devons agir là où l’emploi se trouve et où le capital peut croître : si nous attendons de l’éthique pour nos entreprises - plus encore pour les grandes -, ce sont elles qui sont le véritable moteur du pays et plus que les préserver, il est important de les soutenir dans un moment où le contexte macroéconomique mondial est plus défavorable avec une croissance en baisse. Bien, quelle conséquence cette réduction aura de manière très concrète sur vos vies et sur notre cycle économique ? En réduisant la pression qui pèse sur nos entreprises, nous faisons mécaniquement augmenter leurs profits, nous leur permettons de pouvoir assumer plus facilement des pertes par la réduction de leurs dépenses et nous leur permettons d’embaucher - la hausse de leur bénéfice peut leur permettre d’augmenter leur production et ainsi leur poids ce qui créera de la croissance et de l’emploi, tandis que cette situation laisse aussi la possibilité aux entreprises aujourd’hui en difficulté voir au bord du gouffre de subsister, de pouvoir protéger leurs emplois et ne pas avoir à couper dans leurs dépenses annexes - cette réduction entraînerait une baisse de la production, de la croissance et ainsi de tout notre fonctionnement économique -.

Bien, j’aimerais conclure par un point : ne faites pas confiance aux artisans de la peur, à celles et ceux - de tous bords - qui chercheraient à vous dire que notre système économique capitaliste ne fonctionne pas ou que la démocratie n’a plus à exister. Je le dis ici et je le répèterais encore : la démocratie libérale est l’unique régime politique ayant fait ses preuves. Je suis de droite ! Merci encore !


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