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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place du Marché

Ville IRL : Charleroi
Population : 1 550 072 hab.

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État d'Ostaria
Institution
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Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
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mer. 16 déc. 2020 08:37

Place du marché

Vaste place de la ville qui accueille trois jours dans la semaine un marché. Elle est souvent le lieu de manifestations ou bien d’événements associatifs.

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Albert Riccardo
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Parti politique

mer. 16 déc. 2020 09:25

Grâce à des accords dans sa ville de Tuse avec la droite comme la gauche, Albert Riccardo était assuré d’une réélection facile à la mairie de Tuse. De ce fait, il avait choisi d’aller soutenir ses candidats dans des villes où le second tour était accessible pour les centristes, Bridame en tête.

Il avait décidé de venir soutenir la tête de liste Maria Carré en ce jour de marché pour échanger avec quelques citoyens. Quand il arriva, quelques caméras l’attendaient et il prit la parole en compagnie de sa candidate.


Merci chers journalistes d’être venus couvrir cet événement. Je suis en effet venu soutenir la candidature de Maria à la mairie car nous avons ensemble la conviction que nous pouvons changer profondément cette ville. Nous avons un projet clair pour cette ville et je suis ravi d’être ici pour le soutenir.

Bridame a toujours été une ville ancrée profondément dans la République. Elle est attachée à ses valeurs et ses principes, et c’est en cela qu’elle est tant compatible avec notre offre politique. Par ailleurs, une des mesures les plus symboliques de ce programme, c’est le changement de nom de cette place, qui deviendra la Place Jérôme Plassel si nous prenons la mairie. Car ce grand homme d’État mérite évidemment d’être honoré comme il se doit par cette ville et nous nous assurerons que ce sera le cas, et je suis sûr que nous serons suivi au conseil municipal sur cette question par les membres de la majorité.

Mais je ne vais pas parler du programme pour notre tête de liste. Mesdames et messieurs, je cède la parole à notre tête de liste, Maria Carré.


Merci Albert et merci à vous d’être présents. Albert l’a dit, nous sommes profondément attachés à l’héritage républicain. Et je peux confirmer la proposition qu’il a avancé. Maintenant, j’aimerais parler de l’avenir de cette ville. La République est d’après moi incompatible avec la démocratie. Or, dans cette ville, 5 millions de personnes votent tous les quatre ans et n’ont ensuite plus du tout voix au chapitre. C’est ça que nous allons profondément changer dans cette ville en instaurant vraiment une démocratie locale.

La ville sera découpée de manière officielle en 10 arrondissements. Deux fois par mois, les citoyens qui le souhaitent pourront se rassembler pour un Conseil d’Arrondissement, en présence d’un conseiller municipal de majorité ou d’opposition, afin d’échanger sur les projets communaux mais surtout d’émettre des propositions remontées à la mairie par ce conseiller municipal. Il faut que vous puissiez être entendus. Un bulletin pour ma liste est un bulletin pour vous. Nous voulons que les citoyens de cette ville aient la parole pendant toute la mandature et c’est en ce sens là que nous sommes la liste la plus ancrée dans l’héritage républicain et démocrate des Présidents Dickson et Plassel. En tant que force centriste, nous sortirons cette ville de la stérile opposition entre gauche et droite pour l’unir de nouveau, autour de nos valeurs communes de progrès, de démocratie et de liberté. Je vous remercie.


Le duo quitta ensuite la presse pour aller échanger directement avec la population.


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Juliette Delagins
Première Ministre
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Parti politique

dim. 3 avr. 2022 02:13

Ayant installé une scène sur la place du Marché de Bridame, les équipes de la candidate qui voulait rendre le plasselisme d'actualité avaient milité pour rallier de nombreux curieux et remplir l'espace devant la petite scène. L'espace fut plus ou moins rempli quand la candidate arriva, vers 10h, elle monta sur la scène tandis qu'une musique était lancée par l'équipe.

Juliette Delagins : Ostariens, ostariennes,

Nous avons besoin à la tête de notre République, une grande femme. Je ne parle pas de la Présidente Leclerc qui s'allie sans scrupule à la droite la plus abjecte et, de ses mots, s'entend à contrecœur avec la gauche. Je vous le dis tout net : Ostaria, ce n'est ni la gauche, ni la droite, ce sont les Ostariens, tels qu'ils sont et dans toute leur diversité. Une politique nationale ne peut être une politique partisane. Il est normal et sain d'avoir des partis en contradiction, mais la Présidence de la République doit être occupée par des hommes et des femmes nouant avec la destinée, loin des cabales de parti. Être au dessus des querelles politiques, écouter les revendications, les théories et trancher, voilà le rôle d'une Présidente de la République, voilà le rôle que j'aurais si vous m'élisez. Je ne prétends pas défendre telle ou telle mesure, parce que ce n'est pas la responsabilité d'une Présidente, qui doit garantir l'unité, la stabilité et le développement. La Présidente Leclerc parle d'unité, mais c'est elle qui disait vouloir s'allier avec la Ligue Républicaine et négocier à contrecœur avec la gauche.
Moi, je n'ai aucun problème à discuter avec la gauche, avec la droite, avec le centre, car au travers de ces tendances, ce sont vos aspirations et ce sont vos idées, et je les respecte toutes, et je travaillerai avec toutes. Cependant je ne peux m'empêcher d'avoir des aigreurs quand la Présidente prétend représenter l'unité alors qu'elle s'est alliée avec Monsieur Boulanger, un homme qui a dit, dans cette ville de Bridame : «La racaille immigrée [...] prend le pouvoir et impose ses lois. [...] Ce que je compte faire contre eux, c'est tout simplement donner à nos forces de police la confiance et les moyens de reprendre le contrôle des banlieues par la force, car il n'y a que cela qu'ils comprennent. » Alors d'un point de vue de la langue, il aurait dû dire, «contre elle» et non «contre eux», de même il aurait fallu dire «qu'elle comprenne» et non «qu'ils comprennent». C'est dommage qu'un Premier Ministre ait si peu le sens de la défense de notre belle langue, mais passons.

Tout d'un coup, la musique se lança inopportunément et le projecteur fit plein feu dans les yeux de la candidate qui recula de surprise avant d'ironiser

Juliette Delagins : Eh bien, eh bien, on dirait que le matériel n'est pas de très bonne qualité... quand je vous dis qu'il faut produire Ostarien !

Rire de l'assemblée

Juliette Delagins : Revenons-en à nos moutons, ce que je veux dire c'est que la Présidente Leclerc, n'est pas la femme d'unité qu'elle prétend être. Au fond de moi, j'ai la conviction que traiter des citoyens ostariens, naturalisés ou nés sur le sol national, de racaille immigrée et tenter de diviser le pays entre descendants des Agins et descendants de peuples extra-phoéciens, ce n'est pas la bonne politique. Je ne me jetterai pas dans les bras de la Ligue Républicaine, ni dans ceux d'aucun autre. Cependant je discuterai autant avec Monsieur Boulanger, qu'avec tous les autres.

Ostaria ne peut être une nation forte que si elle ne répond pas à l'appel de ceux qui veulent la diviser pour mieux y régner. La Présidente de la République ne doit pas se lier d'amitié avec ceux-ci. La Présidente Leclerc par son action passée, n'est plus digne d'incarner Ostaria et n'est pas plus digne Julien Boulanger, qui est un homme de parti aux opinions dangereuses, si elles devaient devenir hégémoniques en prenant en otage les institutions républicaines.

Je veux une Ostaria forte et pour cela, seule l'unité compte, seul le dialogue compte, seule une plasseliste peut compter.

Vive Ostaria ! Vive Ostaria libre !

Juliette Delagins alla saluer la foule et discuta un peu avec elle avant de rentrer dans la camionnette qui devait l'amener à l'hôtel d'où le lendemain elle partirait en direction de son prochain lieu de meeting.


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Chloé Besnard-Cordonnier
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Parti politique

lun. 11 juil. 2022 15:37

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Rassemblement de campagne à Bridame
Lundi 11 juillet 203


À 26 ans, Chloé Besnard-Cordonnier avait obtenu dans l’accord de l’URP la tête de liste pour les élections régionales de Choignaux. Si elle n’avait évidemment aucune chance de remporter la tête de la région (ni d’entre à l’Assemblée Nationale dans la 39ème circonscription) , elle était quasiment certaine d’entrer au conseil régionale pour faire entendre la voix des territoires ruraux. Mais ce n’était pas le sujet principal du moment, alors qu’une organisation environnementale locale avait rendu public un rapport alarmant sur le niveau de pollution de l’eau dans la région. Chloé Besnard-Cordonnier comptait donc largement sur ce rassemblement à Bridame pour évoquer son programme régional et plus globalement le programme législatif de l’URP pour l’environnement et la lutte contre les pollutions.

Des militants des sections bridamoises des différents partis de l’URP étaient venus installer une petite estrade sur la place du marché été avaient commencer à installer quelques stands de vente de goodies à l’effigie de la campagne et de distribution de matériel militant pour permettre à d’éventuels spectateurs conquis de militer à leur tour pour l’URP. Quelques centaines de personnes, des sympathisants comme quelques curieux, étaient massées autour de la scène sur laquelle se trouvait un pupitre depuis lequel la candidate allait s’exprimer. Cette-dernière arriva sur l’estrade sous les applaudissements chaleureux du public et entama son discours.


Bonjour à tous !

Merci d’être venus si nombreux aujourd’hui sur cette très belle place de Bridame pour m’écouter parler de notre région, des problèmes qu’elle rencontre et des solutions que l’Union Républicaine pour le Progrès propose pour les solutionner, tant à l’échelon régional que national !

J’avais aujourd’hui prévu de vous parler de nombreux sujets, mais l’un d’eux est évidemment prioritaire aujourd’hui au regard de l’actualité. En effet, nous avons découvert ce matin le nouveau rapport de l’Association Choignienne des Amis de la Nature qui fait état de niveaux critiques de pollution dans certains lacs et certaines rivières de la région, particulièrement dans l’est. Cette situation devrait évidemment tous nous inquiéter du fait des conséquences désastreuses qu’elle pourrait avoir sur la santé publique et bien sûr sur la biodiversité. Depuis ce matin, nous voyons beaucoup tenter de désigner un responsable. Certains pointent l’action de l’État, d’autres critiquent le conseil régional, certains jugent les entreprises responsables et d’autres estiment que la pollution de l’eau est le fait de nos comportements individuels. Je crois que tout le monde a finalement raison. Si nous voulons lutter efficacement contre le problème, nous devons prendre des mesures rapidement mais, surtout, à toutes les échelles. L’État a évidemment un rôle à jouer, que ce soit par des législations ambitieuses ou par l’exécution efficaces des lois existantes. Bien sûr, les entreprises et les citoyens doivent également chercher à adopter le comportement le plus vertueux possible. Et naturellement, la région a un rôle crucial à jouer dans la gestion de l’eau. La loi confère en effet aux régions des prérogatives sur les politiques environnementales et sur la gestion des infrastructures, ce qui nous donne un rôle crucial à jouer sur cette question. Et laissez vous le dire, si vous nous confiez des responsabilités régionales en votant massivement pour la liste URP que j’ai l’honneur de conduire, la région ne se défilera pas sur ce sujet d’importance et, au contraire, nous agirons très concrètement et efficacement.

Nous allons agir très concrètement pour limiter cette pollution de l’eau, et d’abord en réduisant au maximum l’usage de produits phytosanitaires d’origine chimique dans les zones non agricoles. L’impact de ces produits sur les milieux aquatiques est désormais clairement connu et notre objectif est de les limiter aux zones agricoles où ils sont évidemment utiles. Nous réduirons cet usage dans les zones non-agricoles en interdisant tout d’abord leur usage, à quelques spécifiques exceptions près, par les agents de la région dans leur mission d’entretien des espaces verts. Concernant le secteur privé, nous mènerons une mission de prévention, de sensibilisation et d’incitation à la réduction de l’utilisation des ces produits phytosanitaires d’origine chimique. Enfin, je l’ai dit, nous ne voulons pas nous lancer dans une bataille contre les agriculteurs, reconnaissez que ce serait cocasse de la part d’une candidate d’un mouvement tourné vers la ruralité. Cela ne veut pas dire que nous devons renoncer à réduire l’usage des produits phytosanitaires dans le milieu agricole. Nous investirons au niveau régional dans la recherche et le développement pour trouver des solutions alternatives et aussi efficientes. Sur les actions régionales, nous nous concerterons avec les acteurs économiques de la région pour tenter de limiter autant que possible les transferts directs aux milieux aquatiques qui sont une source directe de pollution de l’eau.


Applaudissements.

La question de la lutte contre la pollution des eaux est aussi, bien sûr, un enjeu national. Je suis personnellement candidate aux législatives dans une circonscription rurale de la région mais vous avez dans les 7 circonscriptions de cette ville des candidates et des candidats de l’URP qui défendent exactement les mêmes positions en terme d’assainissement des eaux et, surtout, en matière de lutte contre la pollution. Nous nous battrons d’abord, là encore, sur la question des produits phytosanitaires. Nous interdirons aux agents de l’État de les utiliser dans la plupart des cas pour l’entretien de la voirie et des espaces verts. Nous mettrons également en place des labels qui permettront d’identifier les collectivités territoriales faisant un même choix, afin que le public puisse savoir exactement les dispositions prises par leur commune, leur région et leur intercommunalité et, au besoin, pouvoir interpeller leurs élus sur leur inaction sur ces questions pourtant essentielles. Au niveau national, nous devrons également prendre des mesures législatives fortes pour interdire ou encadrer strictement l’usage de substances étant très dangereuses, soit parce qu’elles présentent des risques de santé publiques en étant cancérigène, soit parce qu’elles font peser une menace sérieuse pour la biodiversité en n’étant pas biodégradable. Cela pourra se matérialiser soit par une interdiction totale de production et de commercialisation, soit par un encadrement plus strict permis par un renforcement des procédures de vérification des dangers des produits avant leur commercialisation. Le législateur a largement son rôle à jouer sur ces questions de pollution des eaux et nous le tiendrons si vous nous faites confiance et élisez des députés de l’URP partout dans le pays !

Applaudissements.

Mais si l’actualité du jour porte sur la pollution des eaux dans notre région, nous ne devons certainement pas oublier que la pollution est un sujet plus vaste qui concerne d’autres domaines, et notamment l’air. Pour cela encore, l’URP a un projet tant national que régional pour réduire cette pollution de l’air. Et d’ailleurs, cette pollution de l’air est un enjeu encore plus importants dans les grandes métropoles comme Bridame. En effet, les grandes métropoles sont avant tout des lieux où beaucoup de citoyens vivant en banlieue ou dans des zones péri-urbaines viennent travailler. Ces migrations pendulaires amènent inévitablement à une vraie pollution de l’air du fait du très dense trafic automobile généré. Nous, autant à Viv(r)e la Ruralité qu’à l’URP, nous voulons mieux connecter les territoires entre eux. Nous voulons développer les réseaux de transport en commun, et ce à l’échelle régionale comme nationale. Pour nous, lutter contre la pollution de l’air et pour le désenclavement des territoires relève totalement d’un même combat. Au niveau régional, nous allons développer les offres de transport intercommunales, essentiellement par des investissements dans les transports en bus. Ce développement se fera tant en matière de fréquence de passage que de qualité de la prise en charge des voyageurs. L’objectif est de faire du bus une alternative désirable, qui permette de ne pas perdre de temps par rapport à la voiture, qui soit évidemment moins fatiguante pour les usagers et qui soit à un prix abordable. À l’échelle régionale toujours, nous prendrons des mesures pour limiter l’impact des activités de l’administration régionale sur la qualité de l’air. Dans cet objectif, nous remplacerons progressivement notre parc de véhicules thermiques par des voitures électriques qui n’émettent pas de particules fines.

Et cette action sera également menée au niveau national par les députés de l’URP, que j’espère nombreux. À l’échelle nationale, nous défendrons un plan de réhabilitation des petites gares des communes plus petites afin de refaire à moyen terme du ferroviaire une véritable alternative de mobilité pour permettre une réduction efficace du trafic automobile qui fait actuellement perdre du temps à absolument tout le monde et pollue en plus l’air des métropoles. Dans la même logique, les députés URP défendront la création d’un fond pour aider les communautés de communes rurales à installer des aires de covoiturage sur leur territoire. J’entends souvent certains s’interroger sur la nature de mon mouvement politique, se demandant si il est pertinent d’avoir un parti ne défendant qu’une partie des citoyens, à savoir ceux vivant dans des zones rurales. je leurs réponds souvent ceci : le désenclavement des zones rurales n’est pas un enjeu qui concerne les seuls villages. Réduire le nombre de voitures circulant dans les métropoles et, de fait, la pollution sonore et atmosphérique qui y est liée est totalement un enjeu de bien-être urbain. Personne n’a intérêt à avoir des territoires ruraux enclavés, y compris dans les métropoles.


Narration

Alors ce programme, nous devons le mettre en oeuvre pour respecter nos engagements envers les électeurs qui nous auront fait confiance. Cela ne veut pas dire que nous devrons considérer que tous les électeurs ont confiance en nous et que nous devons imposer en force nos choix politiques. Nous portons véritablement une nouvelle méthode de gouvernement que nous voulons appliquer partout, à l’échelle municipale, à l’échelle régionale et à l’échelle nationale. Nous voulons être dans le dialogue et le consensus permanent. Nous avons besoin d’unité nationale. Nous avons besoin que ce pays se retrouve autour de ce qui le rassemble. Les dirigeants ne peuvent et ne doivent pas créer du clivage inutile, passer en force et oublier tant les oppositions que les corps intermédiaires. Vous savez, pendant trois ans, il y a eu à l’Assemblée Nationale un groupe d’opposition de 12 députés UDSR. Ce groupe a fait des propositions en cherchant l’appui d’autres formations politiques, et heureusement parce que sinon aucune de ses propositions n’aurait pu être retenue, alors qu’elles l’ont toutes été ! Quand l’URP est dans l’opposition, nous nous réjouissons que la majorité daigne prendre en compte nos idées. Ce n’est pas pour ignorer tous les groupes d’opposition une fois au pouvoir. Alors dans les villes, dans les régions et à l’Assemblée, que nous ayons ou non des majorités, nous travaillerons en bonne intelligence avec tous les élus pour essayer de convaincre un maximum d’entre eux de nous rejoindre sur certaines propositions, afin de créer du consensus. Car c’est l’absence de consensus qui nous pousse à avoir la droite la plus extrême imaginable passer de 2% il y a 4 ans à maintenant 8/9% dans les sondages, et probablement plus de 10% à la fin de cette campagne. Recréons du consensus en travaillant en bonne intelligence avec tous, que ce soit les oppositions, le milieu associatif, les organisations syndicales, les corps intermédiaires et les acteurs des secteurs concernés par nos décisions. C’est quand on oublie de consulter, quand on néglige de discuter largement que l’on fait monter les odieux partis extrémistes.

Applaudissements.

Alors je veux que nous nous rassemblions pour faire gagner ce projet réaliste, pragmatique et efficace. Nous sommes parvenus à bâtir une coalition de partis venant d’horizons politiques différents pour construire une offre politique sérieuse et crédible pour ce pays et pour notre région. Nous l’avons fait avec 4 partis, nous le ferons ensuite avec chaque citoyens. Je veux devenir la Présidente d’une région, pas de mes seuls électeurs. Je veux rassembler cette région pour en faire une collectivité efficace au service de ses habitants et de leur qualité de vie. Je ne veux pas faire de la politique politicienne et faire progresser ma carrière ou mon parti. Je veux changer les choses, faire entrer au Conseil régional et à l’Assemblée Nationale de nouveaux visages, plus jeunes et plus féminins aussi parfois. Pour cela, j’ai besoin que tous ceux qui croient en notre projet, en notre campagne et en nos valeurs nous rejoignent et participent à ce mouvement qui est le nôtre. Ensemble, votons et faisons voter. Ensemble, faisons le choix du réel !

Merci à tous ! Vive la République et vive Ostaria !


La candidate aux élections régionales et législatives fut applaudie avec enthousiasme à la conclusion de son discours. Elle adressa des signes de la main depuis la scène au public pour le remercier de son attention et de ses encouragements, puis elle descendit de la scène pour aller à la rencontre de sympathisants pour échanger avec eux sur la campagne et sur le projet qu’elle portait dans ces élections. Elle resta près d’une heure après son discours à échanger avec des membres du public, avant de quitter Bridame pour aller faire du porte-à-porte dans sa circonscription de campagne.


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George Edouard
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Parti politique

dim. 23 oct. 2022 16:50

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RASSEMBLEMENT SUR LA SECURITE


Pour sa dernière action de la campagne du 1e tour et après des sondages largement favorables à la gauche, George Edouard et ses militants et militantes n'avaient plus guère de doutes : le candidat de l'Union des Gauches serait au coude à coude, face au Parti Populaire de monsieur Zimmerman ou face à l'Alternative de madame Morelli. Avec 40% des intentions de vote dès le 1er tour mais sans réelle réserve de voix, pourrait-il subir un revers majeur au 2e tour et face à une droite entièrement morcelée ? La réalité était là : la campagne n'avait pas encore rendu son dernier verdict et certains venaient seulement de démarrer ; lui était à la fin de cette aventure, dans la seule hypothèse de savoir de quelle manière ses opposants et opposantes allaient finir. Pour ratisser plus large et tenter d'augmenter sa base électorale sur le dernier meeting, le candidat de l'Union des Gauches a décidé d'aborder un thème qui ne lui est souvent pas recommandé, presque "abandonné par son camp" et qui pourtant reste une des premières inquiétudes des ostariens et ostariennes : la question de la sécurité !

Malheureusement pour la ville touchée mais tombant à point nommé pour lui, un article en 1e page de l'Oeil était paru dans la matinée : un commissariat avait été volontairement brûlé par divers individus mineurs, ne provoquant heureusement pas de victimes mais suscitant une certaine émotion collective à pouvoir exploiter. George Edouard avait compris la règle numéro 1 pour essayer d'attirer un nouveau public : se trouver là où on ne l'attend pas, être capable de dérouter en exploitant des thématiques nouvelles et en n'hésitant pas à se servir d'une base militante déjà acquise pour voir plus loin et grappiller quelques voix à un centre déjà mal en point. Derrière cette stratégie se cachait un autre objectif - certes inavouable mais non moins réel -, l'hypothèse d'empêcher madame Morelli d'obtenir son billet pour le 2e tour et devenir le barrage du populisme en empêchant l'extrême droite au pouvoir. Un jeu dangereux certes, mais qu'il ne pouvait totalement écarter de vue ! La ville choisie par le candidat à l'élection présidentielle était donc évidente, il lui fallait aller sur les lieux du fait divers non seulement en tant que prétendant à la présidence, mais aussi et surtout en tant qu’actuel Premier Ministre de la République. De la compétence, de la présence et de l'engagement dans sa fonction jusque dans les derniers instants donc.

Alors dans l'objectif de préparer au mieux ce tout dernier meeting, George Edouard passa la nuit à contacter les relais locaux dans la région de Condail tant pour la préparation logistique que sur la mobilisation de la foule ; dans l'obligation de frapper fort pour laisser dans les esprits la marque d'une candidature se clôturant par la grande porte, la place où aurait lieu l'intervention allait devoir être remplie jusqu'au plus haut seuil. De la même manière, les décorations de la scène, les drapeaux et l'hymne devaient changer ; dans un discours sur la Sécurité et recherchant la conquête d'un électorat centriste, tout serait centré sur les symboles de la République d'Ostaria, allant des couleurs aux drapeaux et en passant par les lumières d'ambiance. L'attention au détail : oui, c'est bien souvent le manque de finition, d'attention aux petites touches finales et à l'orfèvre qui manquent à certains camps politiques pour assurer les points restants, pour valider l'essai. Monter en puissance est assurément quelque chose de primordial et de bénéfique pour une campagne, mais il faut désormais être capable de poser la cerise manquante à un gâteau durement élaboré.

Alors en se déplaçant vers la ville de Bridame, le dirigeant de l'Union des Gauches sentait son coeur se serrer et ses sens s'emballer ; le dernier sondage Politilab le positionnait assez largement en tête, à quelques doigts d'une direction de la République où il était né, qu'il chérissait et qu'il n'aurait jamais pu imaginer gouverner un jour. Après le harcèlement allant jusqu'à une tentative de suicide, après un cancer lui promettant la fin de ses espoirs et la ruine de sa famille, le voilà desormais face à son destin ; l'amour et l'espoir suscités par sa candidature ne pouvaient que le toucher et percuter celui qui derrière ses apparentes de futur leader, n'était néanmoins qu'un animal abîmé et blessé par la vie. Sortant de sa légère absence et de son instant de rêverie, le bus de campagne prit une dernière fois la route vers une destination éminemment importante.

Une fois arrivé aux abords de Bridame, les passants commençaient à s'agiter, quelque peu d'agitation se faisait sentir ; en mobilisant les comités de l'ensemble des partis de l'Union des Gauches, George Edouard souhaitait justement obtenir cette liesse finale, cette messe populaire marquant au fer rouge l'ascension de son camp vers la victoire finale. Alors tout du long, les drapeaux flottent et s'agitent ; le candidat de l'Union des Gauches leur rend cette attention par des gestes conquérants à la foule, en agitant leurs émotions et en les poussant à l'émulation. Et cette tactique eut l'effet escompté ; en plus du cortège ministériel de son car et de son équipe de sécurité, les rues semblaient désormais se mouvoir en forme de cortège humain, une vague de parts et d'autres de la rue accompagnait le Premier Ministre vers sa destination, vers le centre de la ville. Touché par cet enthousiasme fou, il comprit enfin que sa position de favori n'était ni volée ni fallacieuse ; à lui d'apparaître sous son meilleur jour, de s'habiller comme un Premier Ministre et comme le leader assumé de cette élection.

Apparaissant quelques minutes après une soudaine disparition, George Edouard avait changé ses habits et dissimulé quelques symboles discrets à l'imagerie ostarienne ; le détail, toujours le détail ! Soudain, le car de la Primature fit un brusque virage de côté ; comme un dernier effet de surprise, il laissait la foule se diriger vers la place tandis que lui allait se déplacer vers les lieux du commissariat incendié. C'est donc une sortie calme et dans la dignité qui se produisit à son arrivée devant les lieux ; il pouvait sentir le souffre d'un bâtiment symbole de la République détruit, il observait les yeux perdus et abattus des forces de l'ordre restés sur les lieux du sinistre pour répondre aux journalistes et réfléchir aux moyens de récupérer des informations parfois sensibles détruites.

George Edouard vint donc saluer ces parfois jeunes policiers et policières sinistrés ; prodiguant quelques gestes d'affection et de soutien moral, il était là dans son rôle de Premier Ministre et de - peut-être - protecteur des institutions de la Constitution. Le candidat rencontra donc chacun et chacune un par un, s'excusa pour cet événement et leur promirent que l'état central allait lancer un mandat de construction pour au plus vite leur redonner un toit. Et puis, le candidat de l’Union des Gauches allait s’exprimer sur la thématique de la sécurité ; il les invita donc à se joindre à lui aux premières loges pour entendre ses propositions et les potentielles réformes d’un gouvernement généralement plutôt considéré comme en opposition avec les forces de l’ordre. Ceux-ci acceptaient avec une certaine pointe d'intérêt et tous se dirigèrent vers la place centrale.

Une fois arrivé, le candidat à l'élection présidentielle était subjugué par l'effet créé par la foule ; les murs semblaient presque trembler de leurs espoirs, le sol vrombissait de vitalité et de ferveur. Que dire, quelles splendides images pour une presse nationale conviée bien en amont à l'événement. Les murs de la scène étaient parés de vert et d'or ; la lumière s'eteignit et les élus locaux des Ecosocialistes arrivèrent, firent monter l'attente en faisant s'agiter les drapeaux et en chantant avec eux l'hymne de l'Union des Gauches. Remerciant George Edouard pour sa présence et condamnant les événements s'étant déroulés dans leur propre ville, ceux-ci s'avéraient tenir des propos assez brillants ; celui qui était toujours en quête de nouveaux visages nota attentivement leurs visages et marqua une petite note sur le potentiel de ces jeunes élus.

Soudain, dans un instant de triomphe, tout s'arrêta - de la musique au discours des élus - ; ils s'écartent, et George Edouard apparaît alors en plein centre ! Ce quasi spectacle fait exploser la joie des militants et militantes de le voir, la foule hurle à sa gloire et la liesse populaire devient un véritable moment d'unité entre lui et le peuple. Ménageant ses effets, il fallait tout de même ici se permettre de la grandeur, frapper fort et ne pas faire de cette campgne un coup d'épée dans l'eau. Alors et à la différence de tous les meetings précédents, il s'empara lui aussi des drapeaux - ici ostariens et non de l'Union des Gauches - ; présents avec eux pour l'hymne ostarien, il se joignit à eux pour chanter en coeur et du même battement. Un véritable patriotisme se faisait sentir dans la ville, la nation et l'homme se calibraient désormais sur le tempo adéquat.

Cet instant terminé, George Edouard prit quelques instants pour regarder une dernière fois la foule, pour admirer les visages de celles et ceux qui avaient cru en ses chances depuis le premier jour ; les regards brillaient, certains traits le frappaient par leur jeunesse et leur douceur, d'autres au contraire étaient attendrissants par la puissance de leurs rides. Afin d'éviter un quelconque emballement aux abords de ce qui s'annonçait comme le point culminant de sa carrière politique, il respira longuement, se tourna vers la foule et débuta ton intervention.


Mes amis, mes camarades, mes frères,

Merci d'être encore là, toujours là pour cet ultime meeting du premier tour, pour ce qui s'annonce comme un moment très spécial pour moi ! Je n'aurais souhaité un autre lieu et un autre public que le vôtre pour cela, alors je vous remercie de votre présence qui vous honore et qui me remplit de fierté. Il y a quelques années, tout le monde me voyait périr, se moquait de notre gauche et glorifiait une droite unifiée ; aujourd’hui notre Union s’impose et s’est déjà imposée comme la première force politique du pays, la droite matraquée par son incapacité à correctement gouverner s’est effondrée alors, bon vent la droite ! Bien plus que des petites querelles d’hommes et de femmes égocentrés, il s’agit là d’un véritable signe d’espoir pour les ambitions sociales du pays, pour le renouveau d’une nation qui avait quelque peu pu se perdre et noyer sa boussole.

Le dernier sondage Politilab-ISO le montre ; avec 40% des intentions de voix - des résultats similaires à ceux du sondage de pré-campagne -, nous sommes désormais en pôle position pour l’emporter, tout en ayant peu de réserve de voix pour convertir ce succès du premier tour au second tour. Alors notre tâche est la suivante : nous devons élargir ce score, convaincre celles et ceux qui hésiteraient à voter ou qui auraient peur de notre compétence à la tête du pays ! Je tiens à le rappeler néanmoins ; la Primature en temps de Cohabitation est assez similaire à la présidence en temps réguliers, demande des compétences similaires et notre bilan parle donc pour nous, montre donc notre capacité à savoir protéger notre République par-dessus tout. Aujourd’hui toutefois, j’aimerais parler d’un sujet que mon camp a lui-même parfois fait passer au second plan, que nous devons considérer comme une priorité dans ce deuxième mandat puisqu’il s’agit là d’une préoccupation majeure pour vous, ostariens et ostariennes : nous devons rendre plus sûr la nation ostarienne, nous devons mieux vous protéger et éviter que - à l’image du commissariat brûlé et où je me suis rendu ce mati, - d’autres symboles de notre République soient ainsi saccagés !

Une partie du peuple l'a peut-être oublié, mais les policiers sont nos alliés ; fondés par nos institutions pour vous protéger et assurer notre intégrité, c'est grâce à eux si chaque jour nous pouvons marcher sereinement dans la rue, si nous pouvons nous amuser dans les parcs sans risquer une agression voire pire. Leur travail est parfois sabordé par une ultra Minorité qui salit la profession, mais ces fonctionnaires de notre service public réalisent chaque jour un travail difficile, invisible mais vital ! En s’attaquant à ce commissariat de Bridame et en menaçant la vie de forces qui auraient pu se trouver sur les lieux au moment du drame, ces jeunes délinquants se sont attaqués à la République, à l’ensemble de la population. La Justice les jugera donc en conséquence, je ne commenterais pas plus un dossier que je ne connais pas.

Oui, notre gouvernement a beaucoup fait dans la lutte contre les VSS, permettant ainsi de réduire en grand nombre ces incidents, les crimes parfois violents et qui menaçaient l’intégrité des femmes de notre nation. Aujourd’hui, le taux d’insécurité est relativement homogène ; une nation qui défend les plus précaires, les plus faibles doit aussi défendre son peuple des dangers les plus primaires, de la criminalité qui, il faut le rappeler, touche davantage les personnes les moins en capacité de se défendre. Une personne riche dans sa résidence surveillée sera moins à même de se faire agresser qu’une personne dans la rue, habitant dans un quartier sensible ou encore nos aînés n’étant plus en capacité physique de se sauver. Alors oui, la sécurité est un sujet subissant également les inégalités, la gauche ne doit pas se voiler la face en parlant de quinoa et en oubliant que les plus pauvres sont avant tout ceux qui pourraient tomber sous les balles de notre délitement. En tant que chef du gouvernement, je l'admet : je n’ai moi-même pas forcément assez fait sur ce premier mandat pour résoudre cette angoisse légitime, nous devons faire de cet enjeu un pilier à part entière et dont il faut se préoccuper.

Il faut néanmoins faire attention à ne pas mélanger sécurité et répression, ne pas mélanger protection et stigmatisation ; la droite et l’extrême droite cherchent à politiser cet enjeu en le vidant de sa substance, en cherchant des bouc-émissaires et en attisant les peurs les plus profondes. Les réfugiés, les étrangers et les personnes issues des minorités ne sont pas la cause de l’insécurité de notre pays et se tourner vers eux pour soi-disant “lutter contre l’ensauvagement du pays” ne fera que nous plonger vers la haine de l’autre et l’autoritarisme ! Monsieur Boulanger jouait d’ailleurs de cela pour être élu, et n’a pour autant strictement rien résolu malgré sa gestion verticale et profondément anxiogène du pouvoir. Attiser votre haine, vos phobies est le meilleur moyen de vous manipuler et de pervertir vos cœurs, ne tombez pas dans ce piège tendu par la droite ! Lorsque madame Morelli parle de “réfugiés encouragés à se jeter à la mer”, elle aussi tombe dans cette immonde facilité et prouve que pour une femme se revendiquant d’une tradition centriste, elle s’oriente bien davantage vers les franges les plus conservatrices de la droite.

Concernant le commissariat touché et incendié, je m’y engage solennellement au nom de l’Union des Gauches et au nom de mon Gouvernement : celui-ci sera reconstruit dans les meilleures conditions et dans un délai immédiat par les meilleurs architectes et ingénieurs de notre pays. Une nation doit pouvoir disposer de fonctionnaires compétents et en capacité de mener à bien leur mission, comment pourront-ils faire s’ils doivent sans-cesse subir des pressions, des conditions indignes de travail ? En plus de cette reconstruction, une cellule d’urgence de soutien psychologique est ouverte puisque subir un incendie criminel où nous aurions pu nous trouver représente une atteinte traumatique potentiellement grave et qu’il ne faut sous aucun prétexte négliger.


Pendant cette intervention, l’équipe de campagne amène les victimes présentes pour le meeting de ce drame sur le devant de la scène, la foule les acclame et leur témoigne d’un soutien populaire réellement frappant. De quoi permettre à ces policiers de se sentir soutenus, de quoi permettre au candidat de l’élection présidentielle de se présenter comme le défenseur des forces de l’ordre malgré sa relation quelquefois contrariée avec celles-ci ! Le candidat de l’Union des Gauches parvient à ressentir le réconfort procuré par ce geste, les policiers et policières le remercient et en retournant à leur place, George Edouard peut alors reprendre.

Alors mes amis, je tiens à vous proposer une nouvelle vision des enjeux de sécurisation du pays, basée sur la non stigmatisation mais sur ce que ce sujet aurait toujours dû être : un sujet de professionnel, de logistique et de moyens. Voilà donc au moins une logique globale à appliquer pour répondre : nous devons mettre plus de budget pour augmenter notre personnel, pour garantir un service public de qualité - y compris dans les services de police - ! Devant subir la pression de tous les jours, la haine de la population et une tension d’effectif permanente, le métier de policier est un de ceux provoquant le plus de burn out, de dépression sévère et de suicide. Et le tout pour un salaire et un encadrement si faible !

Démunis et abandonnés, certains et certaines peuvent commettre des erreurs, et je crois donc que redonner du budget à ce service est un des moyens de permettre de réduire les bavures et minoritaires violences policières. Maintenant, il est temps de vous présenter deux mesures répondant à ce principe général mais permettant de cibler les situations critiques et les manquements dans notre logistique ; il est temps que l’état se préoccupe enfin d’avoir une police bien traitée, juste et qui en retour traite avec le plus de dignité ses concitoyens et concitoyennes. Que la police puisse redevenir la gardienne de notre intégrité et de notre défense intérieure, voilà mon but et celui de l’Union des Gauches.

Bien, démarrons par la première mesure de cet ultime meeting. La voici : le gouvernement qui me succèdera si jamais l’Union des Gauches remporte les présidentielles et les élections générales mettra en place une Police de Médiation - dite de proximité -, avec un personnel totalement nouveau et qui viendra s’ajouter à une police parfois débordée par sa situation de sous-effectif ! Cette section de police sera faiblement armée mais aura pour fonction de renouer le tissu social entre elle et la population, de surveiller des situations potentiellement graves en pouvant alerter dès qu’il s’en produit une des branches plus lourdes de la Police. Avec cette police de proximité, cet incendie aurait pu être évité et peut-être même à la racine par la diminution de ressentiment contre les institutions policières et juridiques. Toutefois nous le savons, certaines situations d’urgence nécessitent une capacité de défense directe, un moyen de s’armer à l’image d’un terroriste qui se dirigerait vers une gare ou tout autre lieu accueillant du public.

Voilà le deuxième volet de cette première mesure : un Kit Attentat avec des armes lourdes accessibles par une malette ou autre compartiment, qui déclenche un message d’alerte aux services les plus proches et qualifiés ainsi qu’une caméra pour éviter tout potentiel abus ! Cette caméra aura deux buts : éviter les bavures, et obtenir des images sur un possible attentat en cours avec la localisation et la cible exacte. En somme, renforcer notre arsenal d’action et de prévention tout en réagissant proportionnellement et raisonnablement à l’ampleur de la menace. Une politique de sécurité ambitieuse, mais qui ne plonge ni dans la paranoïa, ni dans l’hyperinflation autoritaire.


Légèrement anxieux à l’idée d’obtenir la réaction d’un public de gauche généralement réticent sur ce type de sujets, George Edouard est admirablement surpris par l'enthousiasme suscitée par cette police de proximité et ce kit attentat. Il en a définitivement la preuve, un traitement de Gauche des enjeux de sécurité et de défense est possible et doit être mis en place pour ratisser le plus large vers la gauche, comme vers la droite. Restant bien droit et avec fierté, le candidat de l’Union des Gauches peut alors sereinement reprendre son intervention.

Je vois que les propositions de mon camp sont accueillies avec entrain, quelle formidable nouvelle ! Nous allons donc arriver à la dernière proposition non seulement de ce meeting, mais également de ce premier tour. Un premier tour mené grâce à vous, et à l’issue duquel nous arriverons je l’espère en tête et au second tour. Le tout pour l’emporter et pouvoir enfin se saisir des sujets internationaux et de la Défense ! N’espérez pas un quelconque changement dans la politique du pays par une présidence morelli et surtout une potentielle majorité parlementaire de l’Alternative, ce camp n’a fait qu’aggraver vos pires craintes, n’a fait que vous plonger vers la précarité ou vers la peur. Et ce parti ose encore se présenter devant la population pour tenter de se faire élire ? C’est ridicule, mais reconcentrons nous vers le coeur de notre sujet : la deuxième mesure.


Alors mes amis, voilà ce que nous ferons si l’Union des Gauches remporte une nouvelle fois la victoire aux élections générales : nous allons revaloriser d’au moins 10% l’ensemble des salaires de la fonction publique juridique et policière, nous créerons une Unité Judiciaire de Vérification Policière Indépendante (UJVPI) qui sera chargée non seulement d’identifier tout comportement à risque d’un agent, mais également de permettre à chaque fonctionnaire de bénéficier d’un soutien psychologique et physique entièrement gratuit et protecteur ! C’est ainsi que nous prendrons le sujet dans son intégralité ; revaloriser le métier par plus de formation, plus d’encadrement et de meilleurs salaires, éviter le surmenage ou le sous effectif tout en allégeant les tensions régulières provoquées entre la police et la population, soigner la santé mentale de nos employés de l’état pour éviter tout dérapage mais également pour que eux puissent se sentir plus épanouis dans leur mission. La Police et la population ne peuvent que sortir gagnants d’un Plan aussi complet et ambitieux.

La foule à l’écoute de l’intégralité de ce Plan, acclame le Premier Ministre et fait flotter les drapeaux ostariens en signe de soutien à une institution de notre République. Touché par cette attention et satisfait de voir que l’ambition patriotique de ce meeting avait été comprise par les militants et militantes, George peut enfin conclure.

Quelle difficile tâche de conclure un tel meeting, de conclure ma campagne de terrain de ce premier tour de la meilleure manière et sur les chapeaux de roue. La réalité est là : il n’y aura jamais réellement de bonne manière de conclure, la fin de campagne du premier tour n’est pas une fin en soi puisque je sais que nous pouvons aller au second tour et surtout, l’emporter. Alors je ne veux pas conclure comme s’il s’agissait de la fin de mon parcours, nous allons continuer vers la victoire et vers la Présidence ! Dès maintenant toutefois, je tiens à remercier l’ensemble de la foule présente aujourd’hui, mais aussi de tous les militants et militantes de l’Union des Gauches ; c’est votre espoir qui me porte encore aujourd’hui, qui m’a permis de tant réformer notre pays depuis 4 ans et qui j’en suis sur me portera une fois la Présidence de la République atteinte. Et puis je souhaite aussi porter un message à l’ensemble de la nation, du peuple ostarien : en tant que candidat à cette élection, je suis votre candidat, pas celui de mon camp ; je compte être le président de tous les ostariens et ostariennes, le gardien impartial de notre Constitution et de ne servir que les intérêts supérieurs de la nation. Oui mon camp porte “la Gauche” dans son nom ; mais savoir se rassembler sur ses convergences et non sur ses différences fait aussi partie des missions d’un homme politique comme moi, qui aurait cru que je m’allierais avec un parti plasséliste ! Vous tous et toutes qui êtes du centre, parfois à droite mais déçu par des partis aux abois ou à une extrême droite anxiogène, chacun est le bienvenu et vous pouvez être sûrs que sous mon mandat, je vous défendrais avec la même conviction que les citoyens et citoyennes de mon union. Il n’est pas encore trop tard pour ne pas voter pour un camp qui vous avait déçu ou qui menace de ne défendre que les intérêts de son camp, il est encore temps de voter pour celui qui a su préserver les institutions dans le cadre d’une Cohabitation !

Vive la République d’Ostaria, et Gloire à nos institutions !


Après ce long meeting conclu par le point culminant de sa campagne, les militants et militantes explosent de joie et scandent l’hymne ostarien ; tout le peuple de gauche et du centre gauche semble à cet instant - ce qui ne dit potentiellement rien du résultat final - et en ce lieu uni par les mêmes liens, par le même amour de la nation ; George Edouard se joint à eux pour faire flotter les drapeaux et serrer les mains, garantir à chacune et à chacun une véritable écoute une fois au pouvoir.

Après un prolifique après meeting où son équipe recrutait les militants et militantes pour une participation active dans un potentiel second tour, le candidat de l’Union des Gauches repart vers la capitale pour ce qui s'annonçait être une dernière journée de peur et d’attente.

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Matthieu Edouard
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Parti politique

mar. 8 nov. 2022 15:59

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MEETING DE L'UNION DES GAUCHES - ENVIRONNEMENT -



Pour ce nouveau meeting de l’Union des Gauches et face à une opposition se mobilisant massivement pour éviter que le camp présidentiel n’obtienne une majorité absolue, le fils du Président de la République - et coordinateur national des Écosocialistes - se dirigeait vers le chef lieu de Bridame, dans la région autrefois acquise à l’Alternative et désormais majoritairement à gauche de Choignaux. Cet homme parfois mal considéré par ses collègues du fait du “pistonnage” qu’il aurait pu subir, s’était pourtant épanoui seul ; jamais son père n’avait fait le moindre traitement de faveur envers ce candidat, jamais ce coordinateur n'avait obtenu un quelconque poste ou responsabilité s’en être auparavant battu avant. C’est dans cet objectif de légitimité que celui-ci est candidat aux élections législatives, ne plus dépendre d’une figure paternelle mais devenir un représentant du peuple ostarien ayant la légitimité des suffrages. Le coordinateur était à titre personnel ravi de voir madame Altmann devenir Pemière Ministre de la République et ainsi officiellement la dirigeante de l’Union des Gauches ; très proche de ses idées et de ses divers engagements, il n’avait cessé d’appeler de ses vœux une telle nomination. Par ailleurs, il fallait faire attention à préserver l’équilibre des blocs, ne pas tout prendre aux uns pour artificiellement tout donner aux autres ; le Kosmostaria est assurément en déclin, mais il convient de les ménager en leur accordant leurs principales circonscriptions et en leur assurant certains postes ministériels. A contrario, il fallait encadrer la montée de l’Union Radicale Sociale qui, tout en étant pleinement incluse dans le bloc présidentiel, représentait une ligne plus souverainiste et imprévisible que ne pourrait jamais l’être Les Ecosocialistes.

Sans franchement le montrer à son équipe et à la foule qu’il pouvait rencontrer, Matthieu Edouard était pourtant tétanisé par les enjeux, ne savait encore vraiment quelle posture adopter, quel style utiliser et de quelle manière se comporter avec l’oralité des campagnes… Certains attendaient parfois un caractère tribun et semblable à celui, tandis que monsieur Edouard brillait plus par sa capacité de gestion, d’organisation et de coordination.

En amont du meeting qu’il s’apprêtait à donner, Matthieu regarda attentivement ses notes, observa l’issue du vote sur le Code de l’Environnement qui allait parfaitement servir l’intervention du candidat. Tout en restant dans l’improvisation pour ne pas perdre en spontanéité, un fil rouge avait été imaginé pour ne pas risquer une sortie de piste ou un dérapage qui serait immédiatement sanctionné par une foule l'attendait au tournant. La Gauche, désormais, a un bilan à défendre. Elle ne peut plus se reposer sur son socle électoral ou les bons résultats des précédentes élections générales, toute suffisance causera un drame qui avait déjà failli se produire face à monsieur Zimmerman et ne pourra admettre de retour en arrière. Laisser les clés aux candidats autocrates est l’assurance d’avoir une nation autocrate ! Les micro-partis - ou ce que son père appelait parfois “micro-déchets” semblent sous-estimer leur influence dans les esprits et sur le scrutin final, en refusant toute discussion et en aidant l’extrême droite par les clivages qu’ils provoquent. Est-ce une marque d’indépendance, de respect des principes démocratiques et de l’exercice de leur droit de citoyen ? Plutôt la preuve la plus pure de l’idée de lâcheté, la peur de se confronter à des débats internes et à un combat d'idées qui risquerait de se solder par leur défaite. Plutôt que looser, mieux vaudrait donc être un traître !

Se rendant compte de la volatilité de ses pensées et choisissant alors de se concentrer, le coordinateur prit un train commercial spacieux et émulateur, dans un cadre ordinaire et lui évitant ainsi d’être plongé dans une bulle infernale. Comment ne pas rapidement céder aux appels de l’ivoire, aux privilèges républicains et qui ne donnent que l’envie d’y rester ? Matthieu Edouard savait être à sa place dans le train, discutant avec les passagers de la campagne et partageant quelques anecdotes sur le Président de la République.

Une fois arrivé dans les rues de la capitale, il fut presque déçu de constater l’absence de liesse collective, une effervescence bien loin de ce que son père ou même madame Delagins pouvaient susciter. Un mal pour un bien ; le candidat pouvait plus tranquillement et sans trop de pression se diriger vers le lieu de son meeting et ainsi éviter un mauvais calibrage. Matthieu Edouard admirait autour de lui la beauté des paysages, la verdure de terres qui, si personne n’agit, sera bientôt un lointain souvenir. Arrivant enfin sur les lieux de la meeting, celui-ci fut frappé d’une situation contraire à ce qu’il avait connu quelques minutes auparavant ; la place est remplie, la foule scandait le nom de ce qui pouvait être un symbole de l’Union des Gauches - le coordinateur et le Président de la République portant le même nom - autant qu’un encouragement personnel. Ravi de constater la ferveur de cette foule, Matthieu Edouard avait été briefé sur les coutumes de l’Union des Gauches et s’écarta donc pour se positionner en arrière de la scène. Les lumières s’éteignirent alors, les drapeaux de la République se mirent à flotter partout sur la place avec des slogans d’Unité et de défense de la nation et la première rangée était habillée avec des habits confectionnés à l’occasion de cette campagne. Vert et d’or, un blason de la République et en fond, les étoiles de l’Union Phoécienne. L’hymne ostarien fut alors entonné ; c’est à cet instant que Matthieu Edouard que son heure était venu, qu’il était pour lui le moment de se jeter dans la fosse et de commencer sa campagne générale.

Celui-ci s'avança suffisamment pour représenter le centre de la scène, devint le métronome des lieux en marquant le tempo et en animant les aspirations républicaines du public. Matthieu Edouard pouvait observer dans les yeux du peuple leur espoir ainsi que leur peur ; eux seuls étaient désormais le rempart face à l'extrême droite et une erreur de leur part reviendrait à laisser le pays plonger dans l’enfer. Après ces pensées effrayantes y compris pour lui, Matthieu Edouard commence son intervention.


Ostariens et ostariennes, frères et soeurs de notre République,

Quel bonheur de me trouver aujourd’hui devant vous, pour défendre les couleurs de notre pays et participer à un débat politique qui fait rayonner notre République dans l’ensemble du monde libre ! J’ai eu l’honneur d’assister en tant que coordinateur des Ecosocialistes au travail acharné et brillant de ce Gouvernement, c’est avec mes convictions que je souhaite participer activement et directement à la prochaine majorité qui j’en suis persuadé, sera remportée par l’Union des Gauches. Entre la campagne et l’exercice du pouvoir, qu’est ce que notre camp a renié ? Nous souhaitions redonner du pouvoir d’achat en réduisant drastiquement les inégalités sociales et économiques, c’est désormais chose faite par une restructuration du Code Social, des protections diverses et de l’impôt sur le revenu. Souhaitons-nous du sens au travail ? Par la revalorisation, l’équilibrage du rapport entre les exploitants et les ouvriers et en durcissant le Code du Travail, le Premier Ministre - et désormais Président - n’a non seulement rien renoncé des engagements de nos trois partis, mais a plutôt dépassé nos attentes.

Sur le volet sociétal et environnemental, la majorité n’est pas en reste. Actions fortes pour mettre fin aux inégalités hommes femmes, droit à la PMA gratuit ainsi que la possibilité aux femmes de réellement disposer de leur corps, action sur les inégalités salariales et plan intégral de lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles… jamais un camp dans l’histoire ostarienne n’aura été aussi investi et actif sur ces questions ! La nomination de madame Atmann à la Primature s’inscrit dans cette dynamique ; mon père ne réfléchit pas en fonction du genre, choisit les personnes en fonction des compétences et ne sous-estime en aucune manière les compétences des femmes.

Sur le plan juridique, l’Union des Gauches aura défendu et porté sa vision réhabilitative de nos Justice, en favorisant avec force la réinsertion, la prévention et la destruction des dynamiques délictueuses avant même que celles-ci ne se fondent. Le passage de certains sujets - comme les drogues douces - de la Police vers les milieux de santé font partie de notre bilan, et je suis fier de constater que ce faisant, nous avons pu durcir notre législation concernant les sexistes, les violeurs ou encore les fraudeurs. Sur le plan humain, nous avons combattu le droit à la dignité pour tous et toutes, à tout âge et sans distinction de nationalité. Nous ne sommes pas des êtres dissociés mais des membres de l’espèce humaine ; celles et ceux prônant la haine ne méritent pas votre écoute et ne pourraient qu’en profondeur ravager le pays. Nous avons justement mis en place une Autorité visant à mieux inclure les personnes étrangères, ne pas les immerger dans la précarité ou l’abandon le plus pur ; il faut accueillir au nom de la plus simple décence et humanité, mais sans ghettoïser ou abandonner. Par la création de la Sécurité Sociale, c’est toute la structure de notre modèle social qui fut remodelée, démocratisée et pérennisée.

Et puis, il y a le volet environnemental. Le nom de notre parti et de celui dont est issue madame la Première Ministre est explicite : autant socialiste qu’écologiste, notre théorie politique ne se fonde sur la convergence des luttes dans l’objectif de rendre la société meilleure, le tout en harmonie avec un écosystème durable et pérenne. C’est dans ce cadre qu’il s’agissait d’une priorité absolue du premier mandat exécutif du Gouvernement ; par la modification parfois importantes d’externalités négatives et par le vote - certes tardif mais en aucun cas trop tard - d’un Code de l’Environnement inédit et d’une ambition magnifique ! Imaginer une législation spécifique et codifiée sur la question spécifique de la lutte contre le dérèglement climatique est une preuve manifeste de l'engagement sans précédent de notre camp pour ce sujet, de la transformation d'une promesse et d'un engagement en acte majeur et concret. Quand l'Alternative vient nous parler d'engagements non tenus, c'est tout particulièrement ridicule d'un camp qui lorsqu'il était majoritaire ou membre d'un Gouvernement, n'a pas tenu la moitié de des promesses. C'est risible dans le cas de micro-partis bien trop occupés à trahir et bien moins à réellement chercher à se mettre en position de gouverner et de changer la vie des ostariens et ostariennes. C'est dramatiquement affligeant venant d'un Parti Populaire même pas capable de se présenter à l'assemblée nationale, de faire croire 5 secondes à son républicanisme. Ce parti est une honte, une véritable poubelle de notre démocratie et il est grand temps de le voir redescendre à ses taux les plus bas.

Concernant donc le Volet Environnemental, celui-ci restera une priorité de cette législature et c'est pourquoi j'ai aujourd'hui non pas une, mais deux mesures à vous présenter ! L'Union des Gauches est certaine que ces mesures pourront en profondeur redonner de l'harmonie entre humanité et nature, entre notre société exploitante et une diversité à protéger.

Oui, nous nous apercevons année après année que les scientifiques, êtres parfois pris pour des fous et qui nous mettaient en garde sur les conséquences potentiellement dramatiques de notre inaction climatique ne se trompaient, agissaient non pas pour avoir de la reconnaissance mais bien pour appeler à l'aide, réveiller les conséquences et éviter une catastrophe. Le monde n'a que peu réagi, et il a fallu attendre l'arrivée de George Edouard à la Primature pour que la République d'Ostaria se réveille. Ai-je à être catastrophiste, vous dire que nous ne faisons rien et que ce Code de l'environnement n'aura aucune conséquence ? C'est parfaitement faux, notre nation s'est recentrée au centre des préoccupations environnementales depuis 4 ans et c'est maintenant que nous devons poursuivre nos efforts. Tout n'est pas perdu ; entre l'impact à moyen et long terme de cette grande réforme et les prochaines qui arriveront, nous avons la possibilité concrète que le danger soit évité.

Alors voici la première mesure que j'ai à vous présenter : le futur Gouvernement ostarien proposera dès le début de son mandat une grande réforme visant à enfin concrétiser le projet “Forêt Protégé” et qui n’a malheureusement pas encore pu voir le jour durant la première mandature. Pour rappel ; ce plan vise à créer de nouveaux parcs naturels protégés et protéger ces derniers via un label géré par le Ministère de l'Environnement qui séparera en deux le niveau de préservation : le premier empêchera l’exploitation de la zone par une entreprise ou un acteur privé, tout en permettant une présence humaine encadrée et surveillée. Le deuxième rendra inexploitable le lieu hormis pour les missions scientifiques ou exceptionnelles ; ce Label sera garanti par la mise en place d’une police forestière ainsi que d’une législation renforcée sur le non-respect des règles de nos labels. Je le sais ce projet peut avoir l’air d’être une rengaine, un mirage défendu à chaque campagne et qui n’arrivera jamais ; le vote du Code de l’Environnement dont personne n’imaginait pourtant qu’il arriverait vous prouve que l’Union des Gauches ne reniera en aucune manière ses engagements les plus profonds.

Concernant désormais la deuxième que nous défendrons, la voici : en collaboration avec le Ministre des Affaires Etrangères prochainement nommé et le Président de la République favorable à cette proposition, nous assumerons une politique en faveur de l’instauration d’une Organisation Internationale de l’Environnement et du développement d’un Fond International dédié à la Transition Écologique ! Voilà l’avantage d’assurer une cohérence entre les différents acteurs de notre République ; nous apparaissons sur tous les plans plus solides, unis et nous pouvons mener nos projets jusqu’à l’échelle la plus large et internationale. L’environnement est une cause mondiale et qui ne peut se régler sur le seul plan de la politique intérieure ; entre l’Assemblée, le Gouvernement et la Présidence, nous assurons le lien.

Mes amis, je suis fier de voir en vous briller la flamme républicaine, la fierté d’appartenir à ce pays et à un peuple aussi engagé dans la défense des droits humains et des libertés fondamentales. Notre dirigeant est d’ailleurs aujourd’hui en déplacement international pour ses valeurs ; parvenant manifestement à merveilleusement s’entendre avec les grandes nations du monde libre, la République d’Ostaria semble enfin sortir de son isolationnisme, réparer ses liens avec le Saphyr et partager de profondes convergences avec la Fédération-Unie - la preuve une fois de plus que notre camp est loin d’être dogmatique et sectaire -. Il ne me reste plus qu’une chose à vous recommander : votez !

Gloire à la République, et Gloire à la Liberté.

Après son intervention, le public scande son nom et les drapeaux de la République, acclame le coordinateur des Ecosocialistes et chante l'hymne une nouvelle fois. Celui-ci organisa un rapide après-meeting pour discuter avec les militants et militantes, de même que les plus circonspects et enregistra les noms de celles et ceux désirant participer à la campagne nationale.





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Louise Aurore
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sam. 4 févr. 2023 23:49

MEETING DE CAMPAGNE REFERENDAIRE


Frères ostariens et soeurs ostariennes,

Merci d'être venus dans ce meeting important pour moi, pour assister à la première intervention de ma carrière politique, à la fois en tant que militante mais également en tant que ministre ! En effet, je crois que pour bien faire sa fonction, il n'est pas nécessaire de tout le temps avoir recours à l'art oratoire. Je préfère me concentrer sur la technique, sur le travail pour améliorer au mieux le sort de nos concitoyens. Néanmoins, je n'aurais jamais adhéré à un tel gouvernement si je n'avais pas adhéré au départ aux idées de Madame Altmann ou du président Edouard, je crois qu'il est important et nécessaire d'avoir recours à une justice sociale importante, donner de nouveaux droits fondamentaux, avoir recours à une politique environnementale ambitieuse ainsi qu’être capable d'avoir une défense forte et de pouvoir protéger la nation au mieux. Cette réforme constitutionnelle adopte et mélange toutes ces possibilités ! En effet, les institutions seront plus stables, les droits fondamentaux mieux représentés et mieux protégés. Le droit à l'environnement cher à mon cœur ainsi que dans celui de la jeunesse permettra que tout le monde puisse profiter de notre magnifique patrimoine dans les 50 prochaines années, les 100 prochaines années ou plus.

Aujourd'hui, je tiens à rétablir plusieurs vérités. En effet et comme beaucoup, j'ai été choqué de la virulence avec laquelle les oppositions s'opposent à un texte bénéfique et qui ne méritait pas autant de contestation. Qu'il y ait des points de débat, je le comprends parfaitement et je crois que cela fait partie de la force de notre démocratie de pouvoir être en opposition, de susciter la polémique ou le débat. Mais aujourd'hui, on ne parle plus de cela, on parle d'un véritable pugilat d'accusations scandaleuses et honteuse vis-à-vis de notre présidence ou de notre gouvernement, d'une sorte de décrédibilisation qui, généralisée depuis plusieurs années se cristallisent sur absolument tous les sujets ! En effet, nous entendons des critiques sur l'environnement, sur la question des biens communs, sur le mariage pour tous, sur la limite des mandats ou même sur une durée de révision! Tous les sujets sont critiqués et les oppositions cherchent à tout prix à trouver des raisons pour ne pas voter notre réforme.

A ces personnes je tiens à le dire : vous êtes des hontes pour notre République ! Vous essayez par tous les moyens de susciter la scission et des séparatismes. Alors peut-être que vous pensez servir au mieux votre pays, mais vous n'en êtes que les ennemis.

Avant de défendre un point précis du programme, j’aimerais parler de mon propre cas personnel, qui m'a beaucoup blessé en entendant les critiques vis-à-vis de la réforme. Ce sujet, c'est un sujet qui touche de nombreuses femmes délaissées et qui parfois doivent être dans la précarité dès l'adolescence, il s'agit de l’avortementt !

Je n'ai pas honte de le reconnaître. Oui, quand j'ai eu l'âge de 19 ans, j'ai eu recours à l'avortement. A cette époque j'étais étudiante en droit, boursière et issue d’une famille défavorisée. Un soir, dans un bar, un homme ayant bu plus que de raison m’attrapa, me poussa dans le fond de la salle et retira ce qu’il me restait d’innocence. Plusieurs mois plus tard, j'apprenais que j'étais enceinte, en étude et avec l'impossibilité de pouvoir donner naissance éduquer dans de bonnes conditions cet enfant. Ce choix très difficile a été en plus critiqué par de nombreux médecins qui, à cette époque, pensaient que l'avortement était négatif même un meurtre. Je le dis à toutes les femmes de ce pays : non, avoir recours à l'avortement n'est pas un meurtre, c'est au contraire le droit à chacun et chacune de disposer de son corps ! Aujourd'hui, est-ce que je regrette mon choix ? Non, absolument pas. J'ai eu l'occasion de donner naissance à une fille plus tard que j'aime de tout mon cœur, que je peux élever au mieux. J'ai également l'occasion d'être ministre après avoir réussi mes études, je crois justement qu'il est nécessaire que chaque personne puisse choisir avoir son propre destin et personne d'autre qu'une femme ne peut réellement savoir ce que cela fait d'avoir recours à un processus qui, même s'il est douloureux et doit pouvoir être succédé d’un accompagnement psychologique important, n'est ni un crime ni un événement suscitant la réprobation.

Alors aujourd'hui quand j'entends la droite venir crier au scandale, venir avoir des propos horribles - profondément réactionnaires et dangereux -, je me dis que nous vivons peut-être 100 ans en arrière. À la vue des résultats depuis une dizaine d'années en Ostaria, est-ce véritablement ce genre de personnes que vous voulez au pouvoir ? est ce genre de personne que vous voulez favoriser et défendre en votant contre notre projet ? Non ! Il est nécessaire en voyant ces dangers que tout soit protégé par la Constitution, qu'il n'y ait que vous qui puissiez à nouveau modifier ce genre de sujet et qu'il soient désormais pérennisés.

Car la réalité est là : lorsque cela passe dans la Constitution, la volonté populaire devient la seule capable de modifier un droit fondamental. Si cela ne reste qu'à l'état législatif, n'importe quelle majorité parfois pas toujours représentative pourrait décider de mettre fin à ces droits fondamentaux ! Ces mêmes hommes qui s'opposeront à l'avortement et qui ne s'occuperont jamais bien de leurs enfants, ces mêmes hommes qui réaliseront des agressions sexuelles et qui pourtant considéreront qu'avoir recours à la PMA ou à l'avortement sont des crimes, ces mêmes hommes qui veulent opprimer les femmes : vous êtes des hontes pour le pays et vous ne méritez même pas d'être des citoyens. Oui vous êtes peut-être les citoyens d'un monde machiste, mais vous n'êtes pas les citoyens de notre République !

En tentant de vous fanatiser et de rompre l’unité nationale, les oppositions cherchent à couper la tête du Président, pensent uniquement à leur potentielle réélection oubliant ainsi complètement les personnes qu’ils ont promis de défendre. Tombant dans le mesquin et dans l’indigne, peut-être croient-elles un instant que cette stratégie de diabolisation portera ses fruits ; en plus de ne permettre qu’à l’extrême droite d’une fois encore avancer ses pions, cette stratégie restera infructueuse et n’aura servi qu’à nous ridiculiser à l’International.

Demain, l’heure du choix de vérité va avoir lieu, le moment de marquer pendant les 6 prochaines années ce que sera l’avenir de la démocratie ostarienne. Vous avez le droit de nous sanctionner, de considérer qu’une République conservatrice et autoritaire vaudra mieux que nos avancées sociales ; j’espère toutefois que mon intervention et celles de mes camarades vous aura permis de vous rendre compte de l’urgence de protéger nos institutions, qui dans le cas d’une extrême droite au pouvoir appliquera sa répression en premier lieu sur vous, individus et citoyens. Alors, votez favorablement à ce référendum !

Gloire à la République d’Ostaria.


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Damien Dumont
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mar. 10 oct. 2023 12:49

Conférence de presse
Bridame, 10 Octobre 218

Après le grand meeting de Dusaux de Deschanel, le chef de file de l'ADN, Damien Dumont, décida de se rendre dans la ville de Bridame afin de faire une intervention médiatisée dans le cadre du fameux marché de la ville. Bridame ne fut pas choisit par hasard, cette ville est une prise de guerre des dernières élections de 214. La région de Choignaux elle aussi était tombé dans le giron de la droite nationale il y a 4 ans. Ce contexte fait que l'ADN dispose d'un fort réseaux d'élus et de militants dans la région.

C'est donc accompagné du maire, d'élus locaux et de militants, mais aussi de nombreux journalistes, que l'ancien ministre de l'économie se rendit sur la place du marché afin de distribuer des tracts et de serrer de nombreuses mains. Rencontrant plusieurs commerçants et de nombreux retraités acquis à l'ADN mais aussi de nombreux passants plutôt opposés à la droite, Dumont eu un bel aperçu du climat politique de la ville.

Après ce moment de militantisme, la tête de liste organisa une conférence de presse avec les journalistes présents.


Damien Dumont : Bonjour à vous tous,

Je suis très heureux d'avoir pu passer ma matinée dans cette merveilleuse ville dirigée par un maire patriote et engagé pour ses administrés. Mais je ne suis pas ici dans le cadre des élections municipales, je viens vous parler de l'élection législative. A Bridame comme ailleurs, on retrouve les mêmes problèmes que partout en Ostaria. Les commerçants et les artisans que j'ai pu rencontrer aujourd'hui m'ont tous fait part du principal problème qu'ils rencontrent dans le cadre de leur travail. Il s'agit du surplus d'impôts et de taxes. Quand j'étais ministre de l'économie et des finances, nous avons menées une grande politique de baisse d'impôts et de simplification fiscale. Il s'agissait d'un véritable bol d'aire pour tous les employeurs et entrepreneurs de notre pays. Mais c'était également un soulagement pour de nombreux ménages. Aujourd'hui, le gouvernement Altmann qui avait pourtant critiquée avec force mon projet n'a pas osé revenir dessus. Mais nous devons aller encore plus loin, soulager encore plus le secteur privé de notre pays.

C'est pourquoi, si les ostariens nous font confiance nous engagerons avec nos partenaires une nouvelle loi visant baisser les impôts aussi bien pour les ménages que pour les entreprises. Cette loi se fera par négociation, mais je peux vous faire la promesse que l'ADN fera pression pour un taux d'imposition le plus bas possible. Une de nos volontés que nous mettrons en avant sera de poursuivre notre volonté de baisser le nombre de tranches d'impositions sur le revenu. De 7 aujourd’hui, nous voulons passer à 5 tranches sans pour autant augmenter l’imposition pour les tranches les plus basses. Nous proposerons également que le label "Made in Ostaria" bénéficient d'une TVA réduite à 44% et non plus à 33% comme c'est le cas actuellement. Cela permettra de renforcer l'économie locale et nationale, au détriment des produits importées.

Dans cette campagne, l'ADN a voulu mettre en avant dans son projet notre volonté de remettre Ostaria au travail. Or, nous ne pouvons pas mettre en avant la valeur travail si nous laissons prospérer une taxation sur le revenu du travail trop importante. Il n'est pas normal, que dans certains cas, le travail rapporte moins ou autant que l'inactivité. C'est donc une volonté forte de notre liste de favoriser les ostariens et les ostariennes qui travaillent et de permettre à nos compatriotes en situation d'inactivité de retrouver rapidement un travail correspondant à leurs capacités et à leurs diplômes.

L'esprit de notre programme est le même que celui des ostariens, c'est à dire une volonté toujours renouvelée de favoriser la liberté et le travail. Alors, je demande à toutes les personnes se sentant proche de ces idées de voter pour notre liste afin d'assurer à notre pays la politique libérale qu'il mérite.

Vive la République, et vive Ostaria !


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Elsa Altmann
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Parti politique

jeu. 30 nov. 2023 14:59

Mes chers amis, je suis heureuse de me trouve de nouveau devant vous aujourd'hui, en cette dernière journée de campagne ! C'est avec une profonde humilité et une grande fierté que je me tiens devant vous aujourd'hui, pour partager notre vision commune d'une Ostaria plus juste, plus verte et plus solidaire. Nous nous retrouvons à un carrefour crucial de notre histoire, où chaque choix, chaque action, porte en elle le poids de notre avenir collectif. Le choix que vous ferez demain sera déterminant pour ce que deviendra notre pays pour les sept prochaines années !

Au cours de nos précédente mandature, nous avons posé les premières pierres d'une société réellement équitable et durable. La territorialisation et l'amélioration de notre système judiciaire ont permis de rendre la justice plus proche et plus sensible aux réalités de chaque région. La mise en place d'un revenu minimal de subsistance a été un acte fort de solidarité, garantissant à chacun de vivre avec dignité, quelles que soient les circonstances. Et notre réforme de l'éducation, avec un plafonnement des frais d'inscription dans le privé, a ouvert les portes d'un avenir meilleur à tous nos enfants, peu importe leur milieu social.

Pourtant, mes adversaires semblent avoir choisi une autre voie que celle de l'intérêt général. François Pelichon, le président sortant, a refusé d'engager un véritable débat démocratique, privant ainsi nos concitoyens d'une confrontation essentielle d'idées et de projets. Sa présidence, loin des promesses initiales, s'est muée en un spectateur passif des défis majeurs de notre époque. D'autre part, Arthur Klein de l'Alternative, tout en brandissant le drapeau de la nouveauté, n'a offert que des principes vagues, sans réelles propositions concrètes pour répondre aux enjeux urgents auxquels nous faisons face.

Nos valeurs écologiques et sociétales sont au coeur de l'identité politique de rassemblement que je vous propose de soutenir dans les urne demain. L'écologie n'est pas seulement une partie de notre programme, elle est au cœur même de nos valeurs et de nos combats. C'est pourquoi, je m'engage à mettre en place des actions concrètes et ambitieuses pour faire face à l'un des plus grands défis de notre époque : le changement climatique. Nous prendrons l'initiative de former un groupe international de scientifiques sur le climat, sous l'égide de la CNIS. Ce groupe sera chargé de piloter des études approfondies sur les impacts climatiques à travers le monde, en réunissant les meilleurs experts de chaque nation. Leur mission sera d'apporter des connaissances scientifiques fiables et de formuler des recommandations pour les politiques environnementales à l'échelle mondiale.

Sur le plan national, je réaffirme mon engagement pour des initiatives écologiques transpartisanes et décentralisées. Nous encouragerons les actions locales, en soutenant les collectivités, les entreprises et les associations dans leurs projets écologiques. L'objectif est de créer une dynamique nationale où chaque acteur, à son niveau, contribue à la protection de notre environnement. Ces mesures, ambitieuses mais nécessaires, reflètent l'ADN de mes valeurs et de mes combats. En tant que votre candidate, je m'engage à placer l'écologie au cœur de notre action politique, pour un avenir durable et juste pour tous. Notre planète est notre maison commune, et c'est ensemble que nous devons la protéger.

L'engagement envers les valeurs sociales est aussi au coeur même de notre mouvement. En tant qu'écosocialistes, nous croyons fermement que le progrès social et la justice doivent être au cœur de toutes nos politiques. Nous légifèrerons pour constitutionnaliser le droit à l'interruption volontaire de grossesse, comme une valeur cardinale de nos attachement au progrès social. Nous allons aussi intégrer une charte des valeurs dans tous nos accords commerciaux. Cette charte sera un protocole additionnel qui garantira que nos échanges commerciaux respectent non seulement les normes économiques, mais aussi les valeurs sociales et éthiques que nous chérissons. Ce sera notre engagement pour un commerce équitable, respectueux des droits des travailleurs, de l'environnement et des principes démocratiques.

Alors que nous nous tenons à l'aube d'une élection cruciale, je vous invite à réfléchir sur le chemin que nous avons parcouru et sur la direction vers laquelle nous souhaitons mener notre pays. Les enjeux sont immenses, mais ensemble, nous avons la force et la conviction nécessaires pour construire un avenir plus juste, plus vert et plus solidaire. Je vous appelle à vous mobiliser massivement, à faire entendre votre voix, à soutenir nos valeurs écosocialistes. Votre vote est puissant, votre engagement est crucial. Faisons bloc pour défendre notre projet de société, pour défendre une Ostaria plus juste, plus verte, plus inclusive. Rappelons-nous que chaque pas que nous faisons dans cette campagne, nous le faisons ensemble, portés par l'espoir et la conviction que le meilleur reste à venir. Alors, partout dans le pays, mobilisons-nous, engageons-nous, votons pour l'avenir que nous méritons. Car n'oublions jamais : c'est en allant vers la mer, que le fleuve reste fidèle à la source. Pour une Ostaria plus forte, plus juste et plus verte, je compte sur vous.


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