2 Place de Narois
Ce commissariat est le plus grand de la ville de Bridame et, de fait, celui de toute la région. Il regroupe différents services de la police afin de traiter des dossiers avec plus d'efficacité.
Heure de Lunont : (GMT+1) | |||
Andreas avait décidé d'entamer sa campagne dans ce commissariat de Bridame. Il voulait à nouveau faire de la sécurité un marqueur fort de sa campagne présidentielle. Malgré son âge, il voulait encore se battre pour ses idées.
Lorsqu'il arriva, il fut accueilli par des supporters, présents sur la Place de Narois. Tous scandaient des slogans et brandissaient des pancartes à la gloire de leur candidat. Sur le perron du commissariat, le député fut accueilli par le Commissaire Pouriendire.
Pendant plus de deux heures, il visita avec le commissaire le batîment, s'arrêtant régulièrement pour des explications ou bien des poignées de main avec des fonctionnaires.
À l'issue de sa visite, il revint dans le hall où était massées les fonctionnaires et où un micro lui fit tendu pour s'exprimer. Il fit alors une brève déclaration.
Berg : Mes chers amis,
Aujourd’hui, je ne suis pas qu’un homme politique en campagne électorale. Je suis aussi un citoyen, venu remercier ses gardiens de la paix qui font un travail difficile et pourtant tant méprisé. Car globalement, on veut toujours faire porter à la police le mauvais rôle. Des affrontements en marge de manifestations? C’est la police! Des arrestations trop musclées? C’est la police! Arrêtons d’accuser systématiquement une des professions les plus vitales à notre pays.
D’ailleurs, je me veux en vrai républicain. Je suis un républicain qui défend donc sa police avec force, face aux accusations désormais presque directes de responsables politiques de gauche. Alors face à eu, je me mets en contre-courant. Je propose 10000 créations de postes supplémentaires dans la police, avec les augmentations de budget que cet emploi nécessite.
Car tous les hommes et femmes politiques sont d’accord : la police doit protéger les citoyens. Mais certains veulent que vous le fassiez sans aucun moyen. Alors je suis le candidat qui attend de la police qu’elle défende son pays, mais qu’elle puisse le faire avec des conditions dignes, que je permettrais grâce à de conséquentes hausses du budget.
Je vous remercie!
Andreas fut acclamé par beaucoup de fonctionnaires. Il rejoignit alors l'entrée, s'arrêtant pour quelques poignées de main et selfies. À la sortie, il serra les mains des militants restés l'attendre pour l'acclamer. Il regagna ensuite sa voiture et reprit la route de sa campagne.
Albert Riccardo, très présent depuis le début de la campagne, avait décidé de continuer ce rythme, en évitant les grands meetings et en se focalisant plutôt sur la campagne de terrain.
Il arriva au commissariat de Bridame en voiture. Son véhicule se gara sur la Place de Narois et Albert en sortit. Il fut accueilli sur le perron du commissariat par le Commissaire Pouriendire.
Ce dernier lui fit visiter le commissariat en une bonne demie-heure puis le député entama des discussions avec un certain nombre de fonctionnaires, afin de connaître leur ressenti, leurs difficultés et leurs propositions pour l’avenir.
Après une heure de conversations, Albert quitta le commissariat en serrant quelques mains. À la sortie, quelques caméras et micros étaient devant lui et il leur fit une brève déclaration.
Riccardo : J’ai passé un très bon moment avec des fonctionnaires très ouverts au dialogue et à la discussion. Je suis venu pour une raison principale : dire et répéter qu’il n’y a pas que le PNC qui propose plus de sécurité et plus de moyens à la police. C’est aussi le cas de l’Union Libérale. 10 000 créations de poste dans la police et l’ouverture de 15 000 places de prison supplémentaires sont à prévoir si nous dirigeons le prochain gouvernement. La police est la gardienne de notre République. La police protège notre République. Mais bien trop souvent, nous nous demandons où est passée la République quand elle doit soutenir ses policiers. Les projets de restructuration de l’armée votés par le MUR ne suffisent pas. Il faut répondre avec des solutions concrètes : plus de moyens et plus de fonctionnaires. Et les fonctionnaires de police doivent être pleinement consacrés à leur tâche. Nous allons crée des postes administratifs pour que les policiers ne soient plus contraints de faire du matin au soir des tâches de bureau. Et enfin, contrairement au PNC, nous n’encourageons pas les fusillades en instaurant un port d’arme citoyen, nous voulons au contraire limiter les armes pour les civils. Alors ne cédez pas à l’odieux chantage du PNC qui affirme que seul lui peut soutenir les policiers et restaurer la sécurité. L’Union Libérale le fera aussi bien, si ce n’est mieux!
Albert quitta les journalistes et retrouva sa voiture qui l’attendait sur la place de Narois.
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