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Commissariat central de Bridame

Ville IRL : Charleroi
Population : 1 550 072 hab.

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État d'Ostaria
Institution
Messages : 534
Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
Personnage : Principal

lun. 23 déc. 2019 09:28

Commissariat de police central de Bridame
2 Place de Narois

Ce commissariat est le plus grand de la ville de Bridame et, de fait, celui de toute la région. Il regroupe différents services de la police afin de traiter des dossiers avec plus d'efficacité.

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Andreas Berg
Décédé(e)
Messages : 94
Enregistré le : ven. 23 août 2019 16:54
Personnage : Secondaire

sam. 18 janv. 2020 07:26

Andreas avait décidé d'entamer sa campagne dans ce commissariat de Bridame. Il voulait à nouveau faire de la sécurité un marqueur fort de sa campagne présidentielle. Malgré son âge, il voulait encore se battre pour ses idées.

Lorsqu'il arriva, il fut accueilli par des supporters, présents sur la Place de Narois. Tous scandaient des slogans et brandissaient des pancartes à la gloire de leur candidat. Sur le perron du commissariat, le député fut accueilli par le Commissaire Pouriendire.

Pendant plus de deux heures, il visita avec le commissaire le batîment, s'arrêtant régulièrement pour des explications ou bien des poignées de main avec des fonctionnaires.

À l'issue de sa visite, il revint dans le hall où était massées les fonctionnaires et où un micro lui fit tendu pour s'exprimer. Il fit alors une brève déclaration.


Berg : Mes chers amis,

Aujourd’hui, je ne suis pas qu’un homme politique en campagne électorale. Je suis aussi un citoyen, venu remercier ses gardiens de la paix qui font un travail difficile et pourtant tant méprisé. Car globalement, on veut toujours faire porter à la police le mauvais rôle. Des affrontements en marge de manifestations? C’est la police! Des arrestations trop musclées? C’est la police! Arrêtons d’accuser systématiquement une des professions les plus vitales à notre pays.

D’ailleurs, je me veux en vrai républicain. Je suis un républicain qui défend donc sa police avec force, face aux accusations désormais presque directes de responsables politiques de gauche. Alors face à eu, je me mets en contre-courant. Je propose 10000 créations de postes supplémentaires dans la police, avec les augmentations de budget que cet emploi nécessite.

Car tous les hommes et femmes politiques sont d’accord : la police doit protéger les citoyens. Mais certains veulent que vous le fassiez sans aucun moyen. Alors je suis le candidat qui attend de la police qu’elle défende son pays, mais qu’elle puisse le faire avec des conditions dignes, que je permettrais grâce à de conséquentes hausses du budget.

Je vous remercie!

Andreas fut acclamé par beaucoup de fonctionnaires. Il rejoignit alors l'entrée, s'arrêtant pour quelques poignées de main et selfies. À la sortie, il serra les mains des militants restés l'attendre pour l'acclamer. Il regagna ensuite sa voiture et reprit la route de sa campagne.


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Albert Riccardo
Messages : 84
Enregistré le : mar. 13 août 2019 19:22
Personnage : Secondaire

Parti politique

mar. 11 févr. 2020 06:37

Albert Riccardo, très présent depuis le début de la campagne, avait décidé de continuer ce rythme, en évitant les grands meetings et en se focalisant plutôt sur la campagne de terrain.

Il arriva au commissariat de Bridame en voiture. Son véhicule se gara sur la Place de Narois et Albert en sortit. Il fut accueilli sur le perron du commissariat par le Commissaire Pouriendire.

Ce dernier lui fit visiter le commissariat en une bonne demie-heure puis le député entama des discussions avec un certain nombre de fonctionnaires, afin de connaître leur ressenti, leurs difficultés et leurs propositions pour l’avenir.

Après une heure de conversations, Albert quitta le commissariat en serrant quelques mains. À la sortie, quelques caméras et micros étaient devant lui et il leur fit une brève déclaration.


Riccardo : J’ai passé un très bon moment avec des fonctionnaires très ouverts au dialogue et à la discussion. Je suis venu pour une raison principale : dire et répéter qu’il n’y a pas que le PNC qui propose plus de sécurité et plus de moyens à la police. C’est aussi le cas de l’Union Libérale. 10 000 créations de poste dans la police et l’ouverture de 15 000 places de prison supplémentaires sont à prévoir si nous dirigeons le prochain gouvernement. La police est la gardienne de notre République. La police protège notre République. Mais bien trop souvent, nous nous demandons où est passée la République quand elle doit soutenir ses policiers. Les projets de restructuration de l’armée votés par le MUR ne suffisent pas. Il faut répondre avec des solutions concrètes : plus de moyens et plus de fonctionnaires. Et les fonctionnaires de police doivent être pleinement consacrés à leur tâche. Nous allons crée des postes administratifs pour que les policiers ne soient plus contraints de faire du matin au soir des tâches de bureau. Et enfin, contrairement au PNC, nous n’encourageons pas les fusillades en instaurant un port d’arme citoyen, nous voulons au contraire limiter les armes pour les civils. Alors ne cédez pas à l’odieux chantage du PNC qui affirme que seul lui peut soutenir les policiers et restaurer la sécurité. L’Union Libérale le fera aussi bien, si ce n’est mieux!

Albert quitta les journalistes et retrouva sa voiture qui l’attendait sur la place de Narois.


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Henri Le Floch
Messages : 155
Enregistré le : dim. 31 mai 2020 23:26
Personnage : Principal

jeu. 23 juil. 2020 16:34

Alors que le gouvernement avait été très critiqué par les syndicats de police contre la suppression partielle des armes pour les forces de l'ordre. Henri Le Floch avait décidé de se rendre au commissariat central de Bridame pour échanger avec les forces de l'ordre. Après avoir visité le commissariat, les forces de l'ordre lui expliquèrent les enjeux du port d'armes par la police. Même si le Président de l'Assemblée Nationale était déjà convaincu qu'il fallait rendre aux policiers le droit de porter une arme, il lui fallait convaincre les Ostariens. Après sa visite, il fit un discours devant les forces de l'ordre et quelques militants qui attendaient dehors.

Chers amis policiers,
Mes chers compatriotes,

Si il devait y avoir une profession récompensée pour son courage durant le mandat de Julien Chastain, ce serait assurément les forces de l'ordre. Avant que le gouvernement ne supprime votre droit à porter une arme à n'importe quel moment lorsque vous portez l'uniforme républicain, votre métier était déjà très difficile. Un policier me disait tout à l'heure qu'il ne comptait plus le nombre de fois où il était agressé verbalement ou physiquement. Quand je lui ai demandé de faire une estimation, pour me faire une idée, il m'a tout de même dit qu'en 15 ans de carrière, il lui faudrait plusieurs dizaines de paires de mains pour les compter.

Au lieu de tenter de trouver des solutions pour que la police soit plus proche et plus respectée de la population, le gouvernement a choisi la solution de facilité, qui lui permet en plus de grappiller quelques voix supplémentaires dans les banlieues. Les forces de l'ordre doivent à présent subir une formation supplémentaire, alors qu'ils sont déjà formés à l'école de police, sur les armes. Mais surtout, car cette perte de temps et d'argent est finalement assez minime, ils n'ont le droit de porter une arme que si leur mission est dangereuse. Outre le fait qu'il n'y ait aucune définition de la dangerosité de la mission, cette mesure exclut totalement les patrouilles lors desquelles les forces de l'ordre peuvent être confrontés à des situations dangereuses sans l'avoir prévu.

Le pire dans tout cela, c'est que le contrevenant s'expose à 1 millions d'O$ta d'amende et à 10 ans de prison. Aujourd'hui, en Ostaria, un policier qui veut protéger ses concitoyens peut finir en prison simplement pour avoir porté une arme, sans peut-être ne jamais s'en servir en dehors des entraînements. Cette mesure est parfaitement indigne. Doit-on attendre qu'un policier se fasse assassiner ? Doit-on attendre qu'une personne se fasse tuer parce que les policiers présents n'ont rien pu faire ? Le jour où un individu se promènera dans la rue avec un fusil automatique et qu'il sera surpris par une patrouille, ces derniers devront soit prendre leur courage à deux mains et tenter, au risque de leur vie, d'arrêter l'individu, soit retourner au commissariat chercher leurs armes, avec le risque que le criminel ait déjà assassiné des dizaines de personnes ou se soit enfui, ou enfin doit appeler des renforts armés. Mais là encore, l'individu a le temps d'agir. Il peut tuer les policiers, tuer des passants, s'attaquer à une salle de spectacle, à une école ou un lieu de culte, sans que personne ne puisse rien faire, à part prendre ses jambes à son cou. Y compris la police.

Le jour où il y aura des morts à cause de cela, Julien Chastain et les membres de son gouvernement devront avoir honte et se sentir responsables. Le jour où des Ostariens seront assassinés, ils ne pourront pas se réjouir de la baisse des violences policières par cette mesure. Une autre conséquence découle de cette loi. Les trafics d'armes qui ont été développés à cause de l'interdiction du port d'armes pour tous, peut maintenant proliférer sans que les policiers ne puissent rien faire. Imaginons des policiers patrouillant dans une banlieue qui repèrent un véhicule louche et qui s'en approchent pour procéder à un contrôle. Le véhicule n'est pas assuré, est volé et sert de véhicule de livraison pour le trafic d'armes ou de drogue, mais les policiers doivent souhaiter une bonne journée à ces messieurs et partir en espérant ne pas se prendre une balle. Ce n'est qu'une fois le véhicule jeté dans un fleuve, ou incendié, et que les preuves ont été détruites, que des policiers armés peuvent intervenir. Ils ne peuvent donc pas lutter contre le banditisme ou la délinquance.

A une époque où les violences faites aux femmes font partie des priorités, un homme armé peut aujourd'hui agresser une femme dans la rue sans que les policiers ne puissent intervenir. Que va-t-il se passer ? La délinquance va exploser, les trafics en tout genre vont proliférer, les banlieues seront définitivement perdues et les gens qui y vivent en toute honnêteté, abandonnés. Les actes de malveillance vont se multiplier, les cambriolages aussi. Qui croit encore aujourd'hui que l'interdiction du port d'armes est une mesure suffisante à la fin des armes en circulation. Et comme nos frontières sont grandes ouvertes, Ostaria va devenir d'ici quelques années, un pays majeur dans le trafic mondial. Bientôt, l'ordre ne sera plus. Bientôt, nous ne pourrons plus rien posséder sans nous le faire voler. Bientôt, les pompiers ne pourront plus sauver des personnes victimes d'un malaise ou d'un accident. Bientôt, et c'est bien là l'objectif de Chastain, notre pays sera une anarchie complète. Le capitalisme sera supprimé, Chastain pourra crier victoire, mais c'est un autre capitalisme qui le remplacera. Celui des trafics, de la drogue et des armes. Seuls ceux qui auront les armes pourront se faire soigner ou envoyer leurs enfants à l'école.

Aujourd'hui, je pleure à vos côtés, la fin programmée de l'état de droit. Je pleure mais je ne me résous pas. Il reste un espoir. Un espoir majeur que notre état de droit soit sauvé. Pour cela, il faut éliminer par les urnes celui qui veut faire d'Ostaria une anarchie acquise aux trafiquants. Pour cela, il n'y a pas 36 solutions. Il n'y en a qu'une. Il faut voter Lucie Calenbek-Sothriopositi. Elle est la seule à pouvoir protéger nos enfants, à maintenir la République comme nous l'aimons et à rendre à Ostaria tout ce qui lui appartient. Ses valeurs, ses droits inaliénables et sa sécurité.

Vive la République ! Vive Ostaria !

A la fin de son discours, les personnes présentes applaudirent le candidat qui alla saluer les policiers présents et les remercier pour leur action en faveur de la lutte contre la délinquance.

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François Pelichon
Messages : 167
Enregistré le : ven. 25 nov. 2022 19:02
Personnage : Secondaire

Parti politique

sam. 20 mai 2023 14:12

Le Président par intérim avait décidé de passer au commissariat central de Bridame pour le dernier jour de sa campagne. Celui qui cherchait à s’affirmer clairement comme le candidat de l’ordre avait donc organisé cette visite et avait passé deux heures à la mi-journée à visiter les locaux et à échanger avec de nombreux agents. Les caméras n’avaient pas eu le droit d’entrer, seuls le photographe officiel de la campagne était chargé d’immortaliser la visite. À l’issue de ses échanges, François Pelichon sortit sur le perron du commissariat où l’attendaient et journalistes et se lança dans une petite déclaration improvisée face aux caméras.

Mesdames et messieurs, bonjour à tous,

Je voudrais commencer par remercier les agents de ce commissariat pour leur accueil et la qualité des échanges que j’ai pu avoir avec eux. Je les ai remercié pour leur engagement de tous les instants au service de la sécurité de nos concitoyens et j’aimerais étendre ces remerciements à toutes celles et ceux qui, dans notre pays, mettent leur vie en péril chaque jour pour protéger nos concitoyens, que ce soit au sein de la police, de nos services de sécurité civile ou encore bien sûr au sein de l’armée. J’ai le plus grand respect pour tous ces patriotes dévoués au service de leur pays et je suis immensément fier d’être leur Président.

Je veux véritablement donner à ces hommes et ces femmes courageux les moyens de faire leur travail plus efficacement pour garantir la sécurité de nos compatriotes. Vous le savez, rétablir l’ordre fait partie des grandes priorités de ma campagne et j’entends bien agir pour la justice et la sécurité si je suis élu pour ce septennat complet.

Quand je dis que je veux donner à la police les moyens de faire son travail, je ne demande pas aux ostariens de me croire sur parole. Je leur dis que c’est déjà ce que j’avais fait comme maire-adjoint à la sécurité à la mairie de Pedur en assurant des effectifs et des équipements suffisants à la police municipale. Si c’était nécessaire de le faire à l’échelle municipale, il est également urgent de le faire à l’échelle nationale avec un véritable plan pour renforcer les moyens humains des forces de l’ordre. Cela doit d’abord passer par le recrutement d’agents administratifs qui permettront de libérer du temps de travail aux agents de terrain, mais aussi par le recrutement d’agents destinés directement au terrain. En bref, il nous est absolument essentiel de rendre les forces de l’ordre plus visible dans l’espace public, pour rassurer la population mais surtout pour dissuader les infractions et donner une meilleure capacité de les repérer.

Toujours en matière d’ordre républicain, je veux que nous ayons un système judiciaire plus efficace. Nous devons assurer des délais de traitement des affaires moins longs, ce qui nécessite d’avoir davantage de personnels dans les tribunaux. Nous avons également besoin d’avoir des peines plus exemplaires. Je me battrai pour l’établissement de peines planchers pour les infractions les plus graves et instaurerai une peine plancher d’un an d’emprisonnement pour toute agression contre une personne dépositaire de l’autorité publique. Il n’est pas admissible que qui que ce soit dans notre pays s’en prenne à ceux qui risquent leur vie pour assurer notre sécurité. Ces infractions sont graves et doivent être réprimées en conséquence.

Enfin, rétablir l’ordre passe par une politique plus ferme et ambitieuse en matière migratoire. Nous ne pouvons pas continuer d’appliquer les lois laxistes votées sous le gouvernement Édouard. Nous devons réformer nos lois migratoires pour garantir à la fois l’humanité mais également la fermeté nécessaire à la protection de notre nation. Et nous devons surtout être clair : celles et ceux qui entrent illégalement sur notre territoire ne sauraient avoir de perspective de régularisation. Nous devons dissuader l’immigration illégale, pas l’encourager même indirectement.

Encore une fois, le rétablissement de l’ordre est l’une de mes priorités dans cette campagne. La Constitution donne au Président la responsabilité de l’autorité de la République et je ne compte pas me défiler devant cette mission en la déléguant. Je serai responsable de l’autorité de l’État, pleinement et je me battrai pour assurer la sécurité de nos compatriotes à chaque instant et en tous points du territoire.

Je vous remercie.


Une fois sa déclaration terminée, le Président-candidat refusa de répondre aux quelques questions qui lui étaient posé et quitta les lieux pour aller rejoindre le Palais d’Yguerne où il allait ensuite passer la soirée à la veille du premier tour.

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