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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Zénith de Bridame

Ville IRL : Charleroi
Population : 1 550 072 hab.

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Marie Saez
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Enregistré le : ven. 8 mars 2019 21:39
Personnage : Principal

Parti politique

dim. 11 août 2019 15:41

Marie Saez, reçu un très bon accueil de la part des adhérents, elle monta sur la scène pour entamer son deuxième discours :

Chers amis, chers membres du MN,
Cette campagne marquera un tounant dans le vie politique et l'histoire du MN.
Le choix qui vous ai donné, et de choisir entre deux vision différente pour l'avenir.
Celle de continuer, ensemble pour la victoire ou l'autre vision défendu par Louise Prolong.
Comme je l'ai dit lors de mon premier discours, je construirai avec vous, cher membre du MN, le future projet du MN

Applaudissement
Aussi, je souhaite souligné, que les discutions internes du parti où j'ai mis mes idées, permette à Louise Prolong de se trouver des idées pour son programme. Serait t-elle en manque idée pour le MN.
Applaudissement
Oui, j'ai émis l" idée, d'un priorité nationale, du retour de la peine de mort et d'un écologie responsable.
Pour moi, cela reste que des idées, c'est aux adhérents du MN de décider de leur programme !

Applaudissement
Si je élu à la tête du parti, Chaque idée sera début et validé par un vote des adhérents en interne.
C'est la seul solution, pour construire un programme qui vous ressemble et qui rassemble tous les citoyens d'Ostaria.
Je serai une Présidente à l'écoute de ses adhérents.

i]Applaudissement[/i]
Je le redit ici une nouvelle fois, le patriotisme est une idée généreuse, qui est là pour protéger la nation et non l'inverse. Mettre l'intérêt général en première place. Agir toujours pour la grandeur d'Ostaria et ses intérêts !
Applaudissement
Pour finir, j'appel toutes celles et tous ceux, qui partage ma vision à aller voter !
Plus que jamais, le MN et moi-même avons besoin de vous.
J'ai une pensé amicale, pour Gaelle Moreau, qui me soutien de la première heure de cette campagne.
Je vous demande de l'applaudirai, je lui envoi tous mes remerciements pour son engagement à mes côtés !

Applaudissement
Vive le MN, Vive la République, Vive Ostaria !

Marie Saez, quitta la scène pour aller discuter avec les adhérents, sympathisants du MN et leur offrir le verre de l'amitié.

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Andreas Berg
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Enregistré le : ven. 23 août 2019 16:54
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jeu. 5 sept. 2019 06:51

Andreas avait décidé de se déplacer au Zénith de Bridame pour un discours marquant, crucial dans sa campagne. Son affiche de campagne était placardée à plusieurs endroits dans la salle et elle s'afficha même sur l'écran géant derrière le candidat. Il était question d'un discours large abordant beaucoup de sujets. Il arriva sur la scène après avoir traversée la foule contenue derrière des barrières. Après avoir serré quelques mains, il entama un discours.

Berg : Bonsoir Bridame!

Merci de ce si chaleureux accueil qui prouve que cette ville est encore ostarienne, ce qui n'est pas le cas partout. Car oui, notre pays va mal. J'aurais préférer rester dans mon rôle de penseur. Mais comme aucun élu libéral-conservateur veut défendre les valeurs de notre pays et proposer un programme résolument tourné vers l'avenir et le peuple, je me dois d'être là pour assurer que notre pays n'est pas mort et que la flamme libérale-conservatrice est toujours vive.

Et pourtant, beaucoup essaient de l'éteindre cette flamme. Car ceux qui sont censés défendre nos idées sont prêts à se jeter dans les bras des républicains pour obtenir un poste. Est-ce que les deux millions d'électeurs libéraux-conservateurs méritent d'être à ce point méprisés? La réponse est non. Comme tout le monde, vous devez avoir droit à des responsables politiques qui défendent vos idées.

Nous avons besoin de réaffirmer l'identité ostarienne. Nous voulons tous pouvoir être fier de notre pays qui a des valeurs, des traditions et une histoire. Et c'est d'ailleurs comme cela qu'on peut reconnaître un véritable citoyen ostarien. Est ostarien qui se reconnaît dans ce qui définit notre identité commune : notre culture, notre langue, notre histoire ou encore nos traditions. N'est pas ostarien qui veut et donc, n'est pas ostarien n'importe quel immigré arrivé dans notre pays qui est la porte d'entrée de la Phoécie.

Cette reconquête identitaire commencera à la base de la vie : à l'école. L'école publique a pour vocation de former des citoyens. Et il est crucial que les citoyens est l'amour de la patrie. Alors à l'école, nous devons apprendre à nos enfants les valeurs de la République. Car ces valeurs de la République sont contestées par deux mouvances qui jadis ont profité des systèmes alternatifs à la république. Je vous demanderais de les siffler copieusement car les monarchistes et les communistes sont une honte pour notre République. Lorsqu'ils étaient au pouvoir, ils n'ont pas hésité à empêcher l'expression de leurs opposants. Alors osons la fermeté face à ces mouvances en les interdisant dans le débat public ostarien!

Huées et sifflets dans le public.

Huez les, c'est important qu'ils sachent que le peuple, seul souverain dans une grande démocratie comme la notre, ne veut plus d'eux!

Car c'est ce peuple que j'entends représenter. Le marchandage politicien passe visiblement avant les idées et on prend les citoyens pour des cons. Alors si vous n'en pouvez plus de cette caste politique qui ne représente rien ni personne, faites le choix d'une candidature des idées, pas des personnes! Car je n'ai pas peur. Visiblement, le Parti Libéral-Conservateur a peur de la défaite. C'est certain qu'il est plus facile de se ranger sans piper mots derrière le gagnant pour avoir des postes à la fin. Et bien tant pis, je prends le risque de la défaite mais au moins, j'offre à mes concitoyens une alternative de droite forte crédible. Je veux défendre les entreprises et le libéralisme économique. La liberté d'entreprendre est fondamentale dans mon projet. Mais cela n'empêche pas de vouloir sauvegarder ce qui fait la fierté de notre nation : nos valeurs et notre culture!

Je prends aujourd'hui devant vous l'engagement de toujours être aux côtés du peuple qui doit avoir perpétuellement son mot à dire. Je serais également aux côtés de celles et de ceux qui font l'activité de ce pays : les entrepreneurs, commerçants et artisans. Alors pour un rassemblement derrière la bannière ostarienne, il n'y a que le vote libéral-conservateur. Montrez que vous voulez la politique des idées, pas des partis!

Vive la République! Vive Ostaria!

Après son discours, il resta quelques minutes sur scène pour savourer l'ovation debout des militants.


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Marlène Tardieu
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Enregistré le : ven. 21 juin 2019 21:23
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mer. 11 déc. 2019 17:00

Mes chers amis,

Nous sommes aujourd’hui à un moment crucial pour Bridame. Nous faisons face à un dilemme profond. Nous pouvons prendre la sage et silencieuse décision du renouvellement de la majorité municipale actuelle. Mais nous pouvons aussi envoyer un message plus fort, celui que l’alternance arrive et que le mode de fonctionnement bipartite qui fait la loi dans la démocratie ontariennes depuis tant d’années est sur le déclin.

J’ai quitté la mairie de Bridame pour me consacrer à des responsabilités nationales et j’ai laissé à un adjoint bien trop peu préparé la charge de me succéder. C’est incontestablement une des pires erreurs que j’ai pu faire à la tête de cette ville et je m’en excuse auprès de tous les citoyens et de toutes les citoyennes.

Je vous promets que si vous faites le choix de m’élire maire de Bridame, je resterais fidèle à mon poste et je refuserais toute responsabilité nationale en dehors de celle de députée de la République. La mairie de Bridame ne doit pas être un camp de base ne servant qu’à préparer des conquêtes nationales. Cette ville mérite une attention interrompue et totale et c’est ce que je vous promets.

Mais l’attention, aussi louable soit elle, ne suffit pas. Il est essentiel qu’un véritable projet suive cette volonté de s’investir pour faire rayonner notre métropole. Le mien est un vaste et dense ensemble de mesures symboliques comme concrètes toutes tournées vers l’objectif du bien-être des habitants.
Commençons par les symboles. Nous devons réaffirmer Bridame comme l’une des capitale du républicanisme. J’affronte dans ce scrutin bon nombre de listes hostiles à la République, ou au moins floues sur le sujet. En effet, face à nous, nous trouverons une liste emmenée par des communistes, une liste d’extrême-droite et une liste royaliste. En réponse à la montée inquiétante de ces mouvances, nous honorerons comme il se doit les plus grands républicains de notre histoire que furent Jérôme Plassel et François Dickson, pour lesquels nous érigerons des statues sur la place de la mairie. Il s’agit là d’un symbole, mais les symboles ont un sens dans ces temps incertains pour la République Ostarienne.

Mais nous avons évidemment un projet concret. Nous ferons de Bridame une ville verte. Le retour du végétal en ville sera notre priorité. Trop souvent, on a voulu donner à la gauche le monopole de l’environnementalisme. Je le refuse. Nous voulons proposer une alternative verte qui ne soit pas guidée par des rêves socialistes. Dans cette même logique, nous redoublerons d’efforts pour rendre notre ville plus propre qu’elle ne l’ait aujourd’hui. Le retour massif du tourisme à Bridame passera par là.

Je porte donc la liste de la relance économique. Par des subventions, nous soutiendrons autant que nous le pourrons le tourisme et les petits commerçants de Bridame qui ont besoin d’un véritable coup d’accélérateur. Pour que cette métropole rayonne au delà de l’échelle nationale, nous avons besoin de redevenir une capitale touristique ostarienne.

Alors nous avons deux principaux objectifs dans cette campagne : amener les libéraux au second tour et, surtout, faire grandir notre métropole. Nous allons faire de Bridame un modèle de ville verte et dynamique qui sera un des fers de lances de la démocratie locale ostarienne. Alors votez et faites votez pour les libéraux, les mieux placés pour répondre à vos attentes et pour faire grandir votre ville.

Vive Ostaria et vive Bridame!
Marlène Tardieu
Première Ministre de la République d'Ostaria
Candidate à la présidence du MUR

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Marie Bonneau
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mar. 21 janv. 2020 16:36

Alors que l’annonce de la délocalisation d’une usine textile de Cantrac avait bousculé la campagne et prit tout le monde cours, Marie décida de maintenir son meeting au Zénith de Bridame, mais d’y rendre un hommage appuyé aux grévistes, visités par le député-maire Julien Chastain, le nouveau favori des sondages.

Lorsqu’elle arriva sur la scène, la foule se leva d’un seul homme pour acclamer la cheffe de file des socialistes. 4 ans après son retour dans la bataille politique, elle était toujours aussi appréciée par les militants de son parti.

Elle s’installa derrière le pupitre et salua de la main le public. Elle attendit ensuite que la clameur s’estompe pour commencer son discours.


Bonneau : Mes chers amis,

Je ne vais pas vous le cacher, ces dernières heures ont été mouvementées. J’avais un discours préparé pour vous, j’ai fait le choix de le jeter à la poubelle, l’actualité nous ayant rattrapé.

En effet, nous avons appris il y a quelques heures la fermeture d’un site industriel de Cantrac qu’un groupe fédéré, qui dégage pourtant des bénéfices, veut délocaliser en Hadrianie. Comme l’a fait notre candidat auprès d’eux tout à l’heure, je veux affirmer le soutien total de la gauche aux grévistes qui se battent jusqu’au bout. Je salue également le travail des députés communistes qui ont proposé à l’Assemblée d’encadrer les délocalisations, ainsi que de nationaliser le site. Sans ces mesures, des ouvriers vont rester sur le carreau, sans avenir professionnel certain vu leur âge pour la majorité d’entre eux.

Mais aujourd’hui, regardons en arrière et soyons réalistes. Allocation chômage, allocation invalidité, durée hebdomadaire du travail, salaire minimum, syndicats, licenciements ou encore heures supplémentaires, la gauche a toujours été aux côtés des salariés et des ouvriers et le sera d’autant plus si vous lui accordez votre confiance. Mais qu’a proposé le MUR pour les salariés ces dernières années? Un parti qui s’est toujours revendiqué comme non-libéral devrait être aux côtés de ces salariés qui souffrent dans notre pays. Alors pourquoi n’y a t-il rien? Parce ce qu’ils mentent! Il existe un courant libéral fort dans ce parti. Sûrement minoritaire me direz-vous! Je ne sais pas, mais toujours est il que le chef de file de ce mouvement est un ancien Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale et surtout chef du MUR. Peut-on considérer le MUR comme non libéral si son chef est un libéral assumé? Ne vous laissez pas duper, nous sommes le seul parti des travailleurs et des salariés, quoi qu’ils en disent. L’action parle pour nous.

Alors peut-être verra t-on le Président à Cantrac. Peut-être entendra t-on des cadres du MUR jouer les vierges effarouchées. Mais rappelez-vous que c’est la politique libérale qu’ils ont mené qui nous amènent dans cette situation. A force de balayer pendant des années les propositions de la gauche, ou alors en les reprenant et en les vidant de leur sens social, Brétigny et le MUR ont provoqué cette situation intolérable.

Je demande par ailleurs au Président de la République de convoquer sans délais l’ambassadrice de Fédération-Unie ainsi que les responsables ostariens du groupe. Les salariés doivent avoir des explications.

Mais au delà de ces explications, nous leur promettons des solutions. Outre la nationalisation du site, nous réaffirmons notre engagement d’interdire les licenciements économiques pour les groupes dégageant des bénéfices. La proposition de loi du député Chastain déposée ce jour pour encadrer les licenciements sera une clé dans la lutte contre ces délocalisations déloyales. Alors face à des demies-réponses vagues et peu engageants que fourniront sûrement la droite, nous proposons l’action. Parler c’est bien, agir, c’est mieux!

Alors agissons avant qu’il ne soit trop tard. Agissons avant que cette usine de Cantrac ne devienne le point de départ d’une vague massive de délocalisations. Voter UdG, c’est garantir aux ouvriers de ce pays, et à ceux de Cantrac un avenir. Et je le répète une dernière fois : ouvriers de Cantrac, ne lâchez rien, vous avez avec vous des élus déterminés qui se battront pour vous!

Vive la République! Vive Ostaria! Et vive les salariés de l’usine de Cantrac!

Ovation alors pour la cheffe de file du mouvement socialiste. Largement acclamée, elle convia à ses côtés les principaux élus présents au premier rang, pour montrer l’unité des familles politiques de gauche.


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Grégoire Constant
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sam. 13 juin 2020 05:33

Grégoire Constant arriva à Bridame pour taper fort, il voulait absolument et résolument convaincre sur le programme de l'Union de la Gauche et reprendre les électeurs de gauche aux traîtres libéraux. Il voulait aussi castagner les programmes adverses, et il ne s'en gênerait aucunement.

Grégoire Constant : Camarades !

Oui, vous êtes mes camarades avant d'être mes concitoyens, vous êtes mes frères, mes soeurs, mes adelphes. Sans distinction de la couleur de votre peau, de votre langue maternelle, de votre sexe, de vos revenus, de votre genre, de votre patrimoine, de votre religion ou de votre couleur préférée, l'Union de la Gauche vous considère et vous êtes les frères et soeurs, des femmes et des hommes qui font l'Union de la Gauche, sans soucis de critères arbitraires de sélection ou de division. Pour l'Union de la Gauche, que vous ayez bac+5 ou que vous ayez arrêté après le collège, vous avez tous le droit de reprendre une formation, vous avez le droit d'étudier et le devoir de vous instruire et de vous élever intellectuellement. Une société qui progresse ne peut progresser sans les masses qui la composent. Une société qui s'enrichit ne peut s'enrichir sans les masses qui la composent. Une société qui s'améliore ne peut s'améliorer sans les masses qui la composent ; sans quoi cette société n'est que le dictature d'une classe dominante. L'Union de la Gauche rejette la domination sociale des possesseurs sur les exploités, l'Union de la Gauche rejette la domination sociale des hommes nés en Ostaria sur ceux nés ailleurs, l'Union de la Gauche rejette la domination sociale des hommes sur les femmes, l'Union de la Gauche rejette la domination des hétérosexuels sur les homosexuels, les bisexuels ou les pansexuels, l'Union de la Gauche rejette toutes les formes de domination sociale exercée par un certain groupe d'humains sur un autre groupe. Notre programme électoral est le seul dans lequel chacun ressort gagnant. Nous proposons une grande réconciliation nationale entre les ostariens et les étrangers, entre les riches et les pauvres, entre les exploiteurs et les exploités, entre les hommes et les femmes.
Pourquoi une réconciliation ? Parce que nous sommes le parti de celles et ceux qui veulent abroger l'état de fait qui est tel que des catégories arbitraires de la population en oppressent et dominent d'autres, non en renversant l'équilibre de la terreur, non par la vengeance, non par la revanche, mais par l'instauration d'un nouvel équilibre juste. Nous ne pointerons pas du doigt les blancs en leur demandant de s'excuser pour les massacres qu'ils ont commis sur les noirs. Nous ne pointerons pas du doigt les hommes en leur demandant de s'excuser pour les coups portés à tant de femmes, leurs épouses. Nous imposerons à chacun un cadre de vie agréable et égalitaire de fait, et que chacun connaisse l'histoire des horreurs qui ont précédé ce modèle de société. Bien sûr, l'instauration d'un tel équilibre ne sera pas en claquant des doigts. Il faudra une certaine discipline, une certaine autorité dans un premier temps. N'allez pas croire que ce sera la Terreur Rouge, toutes nos propositions sont écrites dans le programme : réhabilitation et réinsertion sociale, fermeture de prisons, réduction et aménagement des peines, accompagnement psychologique très régulier sinon systématique... Voilà la grande horreur communiste ! Un programme si "laxiste" que le RSE préfère augmenter les places de prisons, augmenter les prescription, durcir les conditions de vie des détenus, punir plus, sanctionner plus, réinsérer et accompagner moins.

C'est tout à fait drôle à qui aime rire jaune, de voir que nos détracteurs qui nous accusent de tyrannie ont des programmes répressifs plus durs, plus injustes et plus sévères que le nôtre. Ils possèdent également des régimes pénaux plus inefficaces et inutiles, voire dangereux. La prison c'est le premier lieu de criminalisation et de répétition de la violence avec la cellule familiale. Voilà ce que disaient les gens de la gauche révisionniste, il y a quelques années. Aujourd'hui, ils défendent le programme "libéral" du tout-prison. Parce que oui, quand on vous parle de libéralisme, c'est la liberté économique qui est évoquée. Pas la liberté humaine. Pensez bien que pour les défenseurs de la liberté économique, les troubles fêtes qui osent réclamer l'égalité dans le traitement et les conditions de vie de tous les résidents du sol ostarien, ce sont des terroristes de la pire espèce. Continuons dans les contradictions du libéralisme de l'Union scélérate ; ils se disent libéraux et socialistes mais apparemment la liberté s'arrêtent à certains endroits, par exemple, est-ce agir pour la liberté et la résolution des problèmes sociaux que d'expulser systématiquement les étrangers qui commettent un délit alors que les ostariens ne risquent pas même deux ans de prison pour de pareils faits ? Le programme qu'on vous présente comme démocrate n'est que le compte-rendu de la prostitution des élus du RSE pour quelques sièges avec les leaders de l'UL. Ce qui est pis encore, c'est que le spectre des prostitués est plus large que le RSE et s'étend à de nombreux indépendants. Marie Bonneau en prostituant ses électeurs et élus pour siéger avec Louis de Lyset est devenue la première proxénète d'Ostaria et probablement du monde. Jamais personne n'avait réussi à violer les idéaux d'autant de millions de personnes.
Abordons maintenant une question tout à fait intéressante qui est celle de la fiscalité. Lutte Animée l'a suffisamment bien prouvé par ses multiples calculs, la fiscalité se prend un soufflet de la part des libéraux, des ex-socialistes et de toute la droite en général qui défend de pareilles positions. Ce qui est drôle, c'est qu'alors qu'il faudrait défendre un pas en avant vers la mise en commun des moyens pour mettre en commun la résolution des vrais problèmes de notre communauté, tous les autres, sauf l'Union de la Gauche veulent absolument reculer. Pourquoi je dis les vrais problèmes de notre communauté ? Parce que les vrais problèmes ce sont le mal-logement, les viols, les violences intrafamiliales, les trafic de drogues, les trafic d'armes à feu, la sous-alimentation, les violences policières, les violences inter-ethniques, et j'en passe. La croissance ou l'incubation de start-ups à côté de ces problèmes, c'est rien. Absolument rien. Tant qu'on continuera de produire toujours plus et toujours trop tandis que des gens sont dans le besoin et victimes d'un manque vital, alors on sera dans la mauvaise direction. Et c'est cette mauvaise direction que toutes les forces politiques exceptée l'Union de la Gauche veulent prendre pour chemin à suivre durant les prochaines années. Sur la question de cette fiscalité injuste pour les travailleurs qui sera appliqué par la suite, Monsieur Libre défend le consentement fiscal. Cela ne veut pas dire que les travailleurs doivent consentir à ce qu'on leur prenne plus pour que les actionnaires paient moins. Cela veut dire que les représentants payés par l'Etat doivent consentir à ce que les travailleurs paient plus pour que les actionnaires paient moins. Et c'est à cela que veulent consentir tous les élus des listes qui sont aux idéaux de l'Union de la Gauche étrangères, c'est à dire toutes les listes électorale, hormis l'Union de la Gauche.

C'est tout de même assez amusant de voir qu'avant le départ de Marie Bonneau et de ses laquais, l'Union de la Gauche était l'alternative au monde libéral et capitaliste. Aujourd'hui, après son départ, nous sommes toujours l'exception, preuve sans doute que Marie Bonneau et ses valets ont trahi la raison pour laquelle ils avaient été élus. Je m'amuse de peu et je m'amuse également de voir Monsieur Libre qui veut reconstruire "une classe moyenne solide" avec le programme libéral. Qu'est-ce que cela signifie ? Déjà qu'il n'y connait rien en économie parce que ce dont il veut parler c'est d'une couche sociale et non d'une classe sociale. Mais ensuite, qu'il veut créer une couche sociale de gens qui vivent moyennement. Très bien ! Mais cela implique deux choses, d'avoir des gens au dessus, ce qui foncièrement n'est pas un problème, avoir des gens aisés et d'autres plus aisés n'est pas problématique en soi. Mais surtout avoir des gens au dessous. La reconstruction d'une couche moyenne cela signifie qu'on va recréer des inégalités alors que l'Union de la Gauche avait réussi à rapprocher toutes les couches sociales dont les conditions de vie sont en train de converger vers une aisance égale. Je n'ai pas honte de dire et d'assumer que mes réformes économiques et fiscales ont permis aux pauvres d'Ostaria d'être les ostariens les moins pauvres de l'Histoire. Je n'ai pas honte et c'est une réussite que d'avoir permis aux pauvres de ne plus être miséreux. Ce que défend Léonard Libre et le Rassemblement qui se prétend démocrate, ce n'est rien que la prospérité et la croissance, disent-ils. Mais en réalité, il s'agit de la croissance nationale, portée par une certaine frange de la population ; il ne s'agit pas de la prospérité de chacun mais de la prospérité de quelques uns qui en entassant des sommes et biens incroyables relèvent le niveau général de richesse sans que les miséreux ne parviennent à dormir avec autre chose au dessus de la tête qu'un pont.
Maintenant parlons science si vous le voulez bien. Je vais balayer d'un revers de main, les modèles idéologiques de mes adversaires. Première idée reçue : Pour augmenter la croissance, il faut réduire la place de l'Etat. Faux ! L'Etat est l'organe le plus efficace de redistribution des richesses quand les Ministres font leur travail, Jean-Marc Wexler m'en dira tant, et il s'avère que d'une part, il est avéré que les inégalités augmentent avec la baisse de l'imposition [L. Chancel, insoutenables inégalités, Les petits matins, 2017, p. 68-69.] et que les inégalités ont un effet néfaste sur la croissance. [Collectif FMI Causes and Consequences of Income Inequality : A Global Perspective, FMI, 2015 ; collectif OCDE, Tous concernés : pourquoi moins d’inégalité profite à tous, éditions OCDE, 2015.]. Seconde idée reçue : La déréglementation va dans le sens commun, si l'Etat est moins présent, les entreprises vont mieux rémunérer leurs salariés. Faux ! Il a été prouvé qu'en cas de déréglementation, malgré les jolis et réalistes exemples que vous tendent les Riccardo, les Boulanger et les Libre, c'est bien une évolution inégale de la productivité et du salaire qui a lieu [https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/publi ... 305421.pdf (graphique n°6 « Productivité et index des salaires », p.6).] et non comme vous le garantiront les libéraux, une fidélité entre les deux courbes qui resteraient soudées à la vie, à la mort. En somme, avec la réduction de la place de l'Etat, avec le libéralisme, proportionnellement plus vous produirez, moins vous gagnerez. Et ce que 10 centimes iraient aux pauvres quand vous donnez un O$ta à l'Etat alors que 90 centimes iraient aux pauvres quand c'est pour une association, c'est balivernes et compagnie ! Boulanger devait avoir une crise d'ergotisme à ce moment-là ou je ne sais quoi quel malédiction panaire.

Avant de croire ceux qui vous racontent des bobards réalistes, exigez l'analyse objective et scientifique. A ceux qui vous font des démonstrations à bases d'exemples simplistes, exigez des preuves, des théories et une démonstration fondée sur les faits réels. Quand on invoque votre confiance, c'est avec la science que vous devez vous concilier plus qu'avec vos sentiments. Quand des politiciens vous demandent de leur offrir votre confiance sur une théorie, exigez qu'elle vous soit expliquée, longuement, objectivement, opiniâtrement, à bases d'exemples concrets, d'observations scientifiques et de voies de conséquence. J'accepterais toujours de le faire, car je sais que la théorie vakéministe est toute-puissante car elle est vraie et elle est vraie parce que cela est prouvé, parce que nous autres gens de Gauche sommes profondément attachés à la raison et à la réalité. Sinon, notre action serait inefficace. Si vous pensez que la raison pour laquelle un tuyau fuit c'est que vous avez oublié de tondre la pelouse, vous pourriez tondre cent mille pelouses que le tuyau continuerai de fuir, mais vous vous serez épuisé en efforts vains. Si vous pensez que la croissance redémarrera par la déréglementation, vous aurez tort et nous nous épuiserons en efforts vains et périlleux car la déréglementation accroît les inégalités. Si vous voulez vaincre les inégalités, il faut donc un Etat fort, par ses lois, conventions ou par son action directe. C'est un prérequis essentiel. C'est prouvé par l'expérience, l'observation et la théorie économique matérialiste dialectique.
Nous vous proposons des méthodes efficaces et adaptées mais vous pouvez en choisir des inadaptées, nous autres communistes et gens de Gauche seront toujours là pour vous venir en aide, nous agirons par tous les moyens nécessaires pour la réussite de notre grande aventure humaine. Même si nous aurons d'autres moyens d'action, par la grève, la manifestation ou le référendum, ce serait retardé l'action et ce serait continuer de voir la situation se précariser, se détériorer, tant d'efforts accomplis pour régresser ! Alors ne laissez pas passer cette chance, ce ne sera pas le déluge si vous ne votez pour nous, ça sera simplement retomber là où vous élu l'Union de la Gauche pour vous en sortir. Peut-être tomberiez-vous plus bas ! Qui sait ce qui peut se passer quand on donne la barre à des gens qui fondent leur direction selon les paysages approximatifs plutôt que par les boussoles, les cartes et les instruments de navigation modernes !

Vive la République ! Vive Ostaria ! Vive le règne de la raison !

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Julien Boulanger
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Parti politique

lun. 12 juil. 2021 19:59

Julien Boulanger poursuivait sa campagne pour les élections législatives en se rendant à Bridame pour y mener un meeting dans le grand Zénith de la ville. Les militants venues en nombre pour soutenir le président de la Ligue Républicaine brandissait les drapeaux ostariens avec fierté tout en calmant des slogans politiques comme "Boulanger Premier Ministre" ou encore le traditionnel "On va gagné !". C'est dans cette ambiance patriotique et optimiste que la tête de liste rentra sur scène. Les applaudissements furent nombreux et obligea le candidat à attendre plusieurs seconde avant de pouvoir commencer.

Julien Boulanger : Mes chères amis, Merci !

Merci d'êtres présents pour soutenir notre ambition pour le pays. En vous déplaçant vous faites la démonstration de toute la force de votre patriotisme et cela me donne la force de poursuivre la campagne avec fracas et enthousiasme pour bousculer le sens de l'histoire. Nous ne devons pas nous relâcher, nous devons persévérer pour que le redressement de la nation passe du projet à la réalité ! Pour cela, j'ai besoin de vous, j'ai besoin du rassemblement de toutes les volontés souhaitant qu'enfin un projet de droite pragmatique arrive au pouvoir. L'heure n'est pas à la division et je le dis avec fermeté les personnes qui part souci d'égo divisent les voix de la droite nationale sont aussi responsable du déclin d'Ostaria que les communistes !

Cette violente pique fut applaudit par les militants qui sont, comme tout le monde le sait, avide de sang.

Julien Boulanger : Le redressement d'Ostaria est, en tant que patriote, notre priorité absolue et c'est pour cela que nous voulons mener de grandes réformes économiques, sociales et territoriales qui rendront à notre pays sa vitalité. Cependant, pour êtres une grande puissance, nous devons aussi regarder vers l'extérieur, car sans une position diplomatique forte pas de grandeur et sans grandeur, Ostaria ne peut être Ostaria. Alors comment faire pour que notre grand pays brille par sa prestance et pèse de tout son poids dans le concert des nations ? Je commencerais, premièrement, par maintenir notre force de dissuasion nucléaire qui est le pilier permettant la stabilité géopolitique du monde moderne. Par ailleurs, nous renforcerons les investissements en faveur du progrès technologique dans la branche nucléaire des forces armées ostariennes et de l’armement en général. De plus, nous mettrons en œuvre un plan de stabilisation de nos forces armées afin d’en maintenir les effectifs actuels et nous préparerons un plan d’investissement dans la défense nationale afin de garantir la place d’Ostaria en tant que force militaire de première importance. Ces réformes ne sont pas du militarisme, mais dans un monde de tension, il faut, pour garantir la paix, préparer la guerre. De plus, nous refinancerons les services diplomatiques ostariens afin de renforcer la présence d’Ostaria dans le monde et de former des personnels diplomatiques compétents et renommés pour les décennies à venir. La diplomatie ostarienne retrouvera ses lettres de noblesse ce qui permettra à notre pouvoir d'influence de s'accroître de manière significative.

La foule applaudit Boulanger dans sa volonté de garantir à Ostaria une force armée et une diplomatie compétente et opérationnel.

Julien Boulanger : Un autre enjeu en matière de relation extérieure est la défense de la souveraineté nationale. Ce grand principe m'est plus cher que tout et si vous nous confiez les clefs du pouvoir nous vous promettons de la sauvegarder coûte que coûte. Dans ce domaine, nous devons nous inscrire dans les pas du Président Plassel qui aurait, comme chacun le sait, donné sa vie pour préserver notre pays et sa souveraineté. Ainsi, dans le cadre des négociations phoéciennes nous devons absolument nous opposer à la privation de compétences nationales et à leurs délégations à l'échelle phoécienne ou encore à l’instauration de normes et lois supranationales. Nous devrons être intransigeant sur ces points cruciaux et LR le sera si vous nous accordez vos suffrages. Cependant, nous sommes tout à fait favorable à l'instauration de grand projet industrielle, scientifique ou technologique à l'échelle phoéciennes. Notre crédo est clair, nous disons oui à la coopération et non à la soumission. C'est cela que nous appelons le pragmatisme et je suis sûr que chacun nous rejoindra le dessus !

Après ce clin d'œil appuyé à l'électorat plasseliste sensible aux questions de souveraineté la salle applaudit le candidat.

Julien Boulanger : Mais la défense de la souveraineté nationale passera aussi par la défense de nos frontières face aux vagues migratoire qui déstabilise notre pays. Ainsi, nous commencerons par un renforcement des moyens de l’administration chargée de la gestion des flux migratoires pour garantir l’éloignement du territoire systématique des personnes en situation irrégulière. L'immigration illégale est un danger pour tous et nous devons nous charger de l'éradication de celle-ci. Nous mettrons également en place un durcissement des conditions d’attribution de la nationalité ostarienne et nous ferons voter une loi de quotas migratoires par mandat afin de définir un nombre d’immigrants maximum à accueillir sur le sol ostarien. Ce choix sera en fonction de critère comme le nombre de logements disponible, le chômage ou encore la place dans les écoles. Un des autres points essentiels de ce programme qui vise à retrouver notre souveraineté nationale et identitaire sera la réforme du droit du sol afin de le rendre plus difficile à obtenir et afin de fonder une politique de naturalisation sur le principe du mérite républicain. Car être souverain, c'est aussi pouvoir choisir qui a le droit ou non d'intégrer la nation ostarienne !

Boulanger se savait débordé par sa droite par son adversaire de la ligue Patriote alors il allait montrer aux électeurs nationalistes qu'ils pouvaient encore compter sur lui pour les représenter.

Julien Boulanger : Alors, oui, mes chers amis, LR est la seule liste qui sera en capacité de faire retrouver à Ostaria sa grandeur d'antan et sa souveraineté nationale ! Alors je vous le demande, voulez-vous qu'Ostaria reste relayer au statut d'observateur du monde ou souhaitez-vous faire changer les lignes et renverser le sens de l'histoire en prenant part à un projet pragmatique qui est le nôtre ? Je pense que cette question est vite répondue. Alors si vous voulez une Ostaria qui défend ses intérêts avec vigueur et panache, rejoignez-moi et votez pour la Ligue Républicaine !

Vive la République et vive Ostaria !

Après son discours, Julien Boulanger resta quelques minutes sur scène pour savourer l'ovation debout des militants avant de repartir en campagne.


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Christophe Gardet
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Parti politique

mer. 2 mars 2022 23:35

Christophe Gardet avait décidé de terminer sa campagne nationale au Zénith de Bridame, ville historiquement à droite mais qu’il voulait voir participer au succès de la gauche qu’il espérait pour le lendemain. La gauche avait réalisé dans les sondages une percée relativement inattendue dans les sondages et pouvait envisager d’arriver en tête du scrutin, bien que les espoirs étaient minces, et encore plus ceux de voir se former in fine une majorité pour les socialistes. Mais l’essentiel était de sauver ce parti et cette famille politique clairement menacée de disparition, ou au moins de relégation au second plan au début de la campagne.

Des milliers de sympathisants s’étaient réunis au Zénith pour assister au meeting de clôture de cette campagne qui avait redonné aux militants un peu d’espoir dans un contexte franchement morose pour les sympathisants de gauche. Il y avait donc dans la salle énormément d’ambiance à quelques minutes du début du meeting, et quelques sympathisants avaient du rester dans le hall d’entrée, faute de place disponible dans la salle comble. Le candidat fut donc accueilli par une standing ovation quand il fit son apparition sur la scène. Il déambula quelques instants pour saluer la foule avant d’aller se placer derrière le pupitre et de commencer son discours.


Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Merci à tous pour cette belle preuve de détermination et d’espoir que vous montrez aujourd’hui. Vous montrez que la dynamique n’est pas que dans les médias et dans les sondages, elle est aussi sur le terrain où je rencontre toujours plus de citoyens comptant nous soutenir et toujours plus de sympathisants déterminés à rendre la victoire possible et réelle. Il y a quelques jours encore, tous nous auraient expliqué que nous n’avions aucune chance, menés de 12 points. Aujourd’hui, ce retard a été réduit à 5 points et nous sommes clairement en lice pour la victoire ! Alors merci de dire que la gauche n’est pas morte, merci de dire que nous avons encore un espoir dans ce pays de faire revenir la gauche aux affaires pour mettre en oeuvre une politique de progrès, de lutte contre les injustices sociales et de protection de notre environnement.


Applaudissements.

Car c’est en effet de protection de notre espace commun de vie que je souhaitais vous parler ce soir pour commencer. Personne ne peut nier qu’il s’agit aujourd’hui d’un sujet. Oui, il existe un réchauffement climatique qui, à terme, menacera la survie de notre espèce sur la planète et risque. Mais même à plus court terme, nous ne pouvons pas négliger le désastre que constitue le recul de la biodiversité, ni l’impact sur la santé publique de la pollution, particulièrement dans les zones urbaines. Et pourtant, malgré les drames liés à la prise en compte trop timide de ces sujets dans les politiques publiques, nous n’entendons pas suffisamment parler de ces sujets dans cette campagne. Je souhaite personnellement faire entendre la voix socialiste sur cette question dont ma famille politique s’est historiquement saisie. Nous voulons prendre cette question en compte et la considérer comme un point prioritaire de la politique de notre futur gouvernement. Nous devons commencer par nous saisir de la question des transports. Particulièrement dans des métropoles comme Condail, nous voyons chaque jour des milliers de salariés venir sur leur lieu de travail en voiture et former souvent des embouteillages et passer parfois une heure sur la route pour quelques petites dizaines de kilomètres. Cette situation a évidemment un impact écologique fort par la création de pollution dans les métropoles. Mais cette situation n’est également pas souhaitable pour les salariés, forcément fatigués de passer chaque semaine plusieurs heures sur la route pour aller travailler. Nous devons réellement mettre en place des alternatives à la voiture qui soient plus propre mais qui permettent également aux salariés de moins se fatiguer qu’au volant de leur voiture. Des investissements devront donc être proposés et réalisés pour développer les lignes de train de courte distance ainsi que des lignes de bus régulières et efficaces. La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin d’être de gauche pour être d’accord avec moi là dessus. Soit vous l’êtes et vous vous réjouissez de ce futur progrès pour le bien-être des salariés, soit vous ne l’êtes pas et vous vous réjouirez essentiellement du gain de productivité des salariés en question ! Mais dans tous les cas, personne ne gagne à la conservation du statut quo actuel sur cette question : ni les salariés, ni les entreprises et encore moins l’environnement. Si le transport est l’une des questions sur lesquelles nous devons agir dans ce combat, ce n’est évidemment pas la seule. Si je ne vais pas vous imposer ce soir la lecture de l’intégralité de notre programme en matière écologique, je peux dire ce qui ma conviction la plus profonde : des mesures doivent être prises dans le secteur énergétique pour garantir une énergie décarbonée à bas prix pour les consommateurs ! Nous devons agir contre les passoires thermiques qui ont un cout environnemental mais aussi social ! Nous voulons agir pour protéger les animaux par des vraies dispositions législatives efficacement appliquées ! Nous voulons agir pour réduire la pollution en provenance des activités industrielles ! Nous devons permettre à ce pays de devenir l’un des leaders mondiaux sur cette question et de participer aux efforts pour l’émergence de règles mondiales concernant la préservation de la planète, car ce problème ne sera complètement réglé qu’une fois que tous les pays du monde s’y seront intéressés.

Applaudissements.

Si protéger notre environnement pour préparer l’avenir est un combat essentiel qui doit être mené, il ne doit pas nous faire oublier que nous faisons face dans le présent à des réalités complexes. Nous ne devons pas oublier la situation de précarité vécue par des milliers de nos compatriotes. Le salaire minimum est clairement trop bas pour un temps de travail hebdomadaire régulier trop long. Nous voulons nous tenir aux côtés des salariés car la République que nous idéalisons est d’abord la leur : une République façonnée par ceux qui travaillent et font la vitalité de notre société et de notre économie. Nous ramènerons la durée légale du travail à 35 heures et nous doublerons le salaire minimum horaire pour que chaque salarié puisse vivre dignement de son travail dans ce pays. Nous protégerons davantage le droit de grève, aujourd’hui trop encadré et dénaturé par la loi. Nous réformerons la fiscalité pour que les plus précaires bénéficient réellement des baisses d’impôts, et pas seulement les plus fortunés. Car peut-être que c’est ce qui pourrait résumer notre vision de l’économie : nous voulons que l’économie marche pour tous et pas seulement pour ceux à son sommet. Construire la République qui lutte continuellement contre les inégalités sociales, voilà l’objectif qui est le notre et que nous porterons aussi haut que vos suffrages nous le permettrons.

Standing ovation du public.

Car oui, il y a un mot que je veux défendre et protéger : République. Si nous voulons affronter les problèmes d’aujourd’hui et de demain, nous devons le faire dans le cadre républicain. Cela veut dire que nous devons réaffirmer notre attachement à la démocratie et à un débat politique sain et apaisé. Dans cette campagne que j’ai globalement trouvé d’une bonne tenue, le leader d’un parti, heureusement relativement marginal, a jugé bon de passer sa campagne à insulter tout le monde. Il réclame de la franchise, prétend parler sans langue de bois avant d’enfumer tout le monde avec des formules très floues sur la création de mouvements d’ensemble et la création de synergies au moment de parler de tourisme. Cette manière de mélanger un discours populiste répugnant et un discours sérieux empli de langue de bois ne pourra, j’en suis sûr, pas convaincre les électeurs. Nous devons tous montrer l’exemple par un débat démocratique de qualité centré avant tout sur les idées et les propositions. Ce n’est pas une querelle de personne mais bien une question d’idées. Toute idée républicaine argumentée a le droit d’être défendue et doit être respectée par ceux qui s’y opposent. Oui, je respecte les projets de mes rivaux à droite. Mais jamais je n’arrêterai de les dénoncer car ils représentent à mon sens un danger pour la société. Et c’est le sens d’une élection : confronter les visions de la société pour convaincre que la sienne mérite de voir le jour. Voilà pourquoi je suis candidat, pas pour gagner un poste, pas pour me faire élire ou me faire connaître mais bien pour défendre mon modèle de société.

Applaudiossements.

Alors oui, nous allons défendre le modèle républicain. Nous allons enraciner la république en garantissant la sécurité de nos concitoyens. Nous allons créer des postes administratifs dans la police pour permettre aux gardiens de la paix d’être sur le terrain à réaliser les missions pour lesquelles ils se sont engagés dans la police. Nous allons renforcer les liens entre la police et les citoyens car le seul moyen de garantir efficacement la sécurité de tous et d’avoir une police proche des citoyens où règne un climat de confiance mutuelle. Enraciner la République, c’est aussi donner des moyens à la justice en embauchant des greffiers et des magistrats, tout en abolissant les très petites peines de prison qui n’ont absolument aucun sens et qui n’encouragent que la récidive. Nous allons donner à la justice les moyens de faire face aux violences sexistes et sexuelles qui touchent des centaines de femmes sans être punies ensuite. Enraciner la République, c’est la rendre utile ! Enraciner la République, c’est donner aux citoyens une vraie raison de croire en le modèle républicain ! Nous devons donner à nos jeunes envie d’aimer cette République en la mettant à leur service, voilà la République que nous voulons !

Applaudissements.

Ce modèle de République sociale, progressiste, écologiste et humaniste est à portée de suffrage. Si nous nous mobilisons en masse demain pour faire gagner ce projet politique, nous allons pouvoir revenir au gouvernement et offrir à ce pays les changements dont il a besoin, après maintenant 20 ans de pouvoir à droite. Une nouvelle gauche de gouvernement a désormais émergé, prête à prendre le relai et à gouverner pour tous ! Oui, la gauche peut gouverner ! Oui, la gauche veut gouverner ! Et même, dans l’intérêt de ce pays, la gauche doit gouverner ! Nous pouvons gagner ces élections, nous pouvons ramener les questions sociales et écologiques au coeur des priorités gouvernementales. Mais pour cela, nous avons besoin de votre mobilisation demain. Alors j’adresse dans cette campagne un dernier message : si vous voulez le retour de valeurs progressistes, sociales et humanistes au pouvoir pour permettre de bâtir une société dans laquelle reviendrait le bonheur et l’épanouissement collectif, alors votez !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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George Edouard
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Parti politique

mar. 12 juil. 2022 14:20

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MEETING SUR L' ENVIRONNEMENT - 12 Juillet 203



Pour ce nouveau meeting, le candidat à la Primature avait à cœur de parler de son sujet de prédilection : l’environnement. Et puis, Bridame était une ville particulière ; en effet, l’article récent paru dans le média « L’ Œil » avait mis Choignaux – et donc Bridame – au centre de l’actualité ! En effet, une association de défense de la Nature avait mis en garde – photos à l’appui – contre des pics de pollution « critiques » dans les lacs, les rivières, jusqu’aux sols. Comme il l’avait dit dans son précédent rassemblement, George Edouard aurait aimé que ces dangers soient nouveaux ; néanmoins ca ne l’était pas, les scientifiques alertent depuis des années sur le dérèglement climatique et les dangers y étant associés : en vain. La droite, préférant mettre la pression et stigmatiser les plus précaires, n’ont pas pensé aux vraies catégories contre lesquelles il fallait mettre en place des moyens de coercition : les entreprises polluantes, les ultrariches dont l’enveloppe carbone est exorbitante !

Par ailleurs et égoïstement, le candidat écosocialiste savait que cette actualité tombait à un moment clé, sur le secteur qui le démarque le plus des autres candidats, et des autres partis. Alertant en tout premier sur une thématique enfin abordée, il est impossible de l’accuser de chercher la popularité à tout prix en réagissant à l’actualité ! Et puis, l’Union des Gauches étant sensibilisée aux enjeux climatiques, a pu élaborer un flot de mesures sur le sujet. Ces mesures avaient été séparées en deux volets ; le premier ayant été dévoilé il y a quelques jours, c’est désormais au tour du second volet de l’être.

Devant lui, se trouvait une foule immense, une salle pleinement remplie et déjà enjouée ; il semble que les derniers sondages aient joué en sa faveur, dans une dynamique désormais officialisée en faveur de l’Union des Gauches, et donnant de fait plus de crédit à des propositions qui pourraient véritablement être appliquées. Et puis, cela emplissait de bonheur George Edouard : il ne s’agitait pas en vain, il n’était pas condamné à rester dans une opposition stérile pendant des années ! Pour la première fois depuis longtemps, la gauche a la capacité de l’emporter : il est temps de concrétiser.
Après une introduction relativement longue du candidat, des drapeaux et une musique désormais hymne de la campagne, le candidat à la Primature pouvait enfin arriver ; sous des applaudissements, le voilà qui s’apprêtait à donner son discours. Chose amusante, George Edouard s’était appliqué à sans cesse débuter ses meetings de la façon. Ainsi, au lieu d’effectuer sa traditionnelle introduction, le voilà qui la faisait faire par son public :

« Mes amis, mes camarades, mes concitoyens ! » Les voilà directement dans l’ambiance, il pouvait alors débuter.

Je vois que vous connaissez parfaitement ma formule, c’est formidable ! Bien, mais je ne suis évidemment pas venu jusqu’ici pour vous faire un show de divertissement. Malheureusement, car j’aurais préféré ne pas avoir à parler du sujet abordé aujourd’hui. Ce sujet, c’est le dérèglement climatique. Ce sujet, c’est la destruction de notre biodiversité. Ce sujet, à terme, c’est la disparition entière de territoires. Ce sujet, c’est aussi l’abandon des politiques à lutter contre des entreprises plus soucieuses d’écraser leurs travailleurs que de réduire leurs émissions de CO². Pour eux, seul l’odeur de l’argent et de la démesure compte : fini l’intérêt général, fini la solidarité !!

Comme une grande partie des ostariens et des ostariennes, vous êtes certainement au fait de l’actualité récente, qui vous concerne vous, habitants de Choignaux. En effet, jamais une telle pollution n’avait été relevée ! Malheureusement pour vous, vous voilà être les premiers sujets d’un événement qui aurait pu être évitée si le monde politique nous avait écouté. Désormais, qui seront les victimes de cette toxicité, de ce danger pour les poissons et les espèces autour et de ce désintérêt pour la cause climatique : ce seront vous, encore et toujours vous !


A ces mots, la foule – déjà acquise à l’Union des Gauches – hue le nom de Dimitri Beauvilliers, et un profond sentiment de colère et de déception transparait. Certains avec voté au niveau régional pour lui, et voilà comment celle-ci était gérée ! Par ailleurs, ce drame climatique n’avait suscité que peu de réaction à droite, seule la gauche avait su être au rendez-vous.

Vous vous en doutez, je ne suis pas venu vous expliquer la situation que vous-mêmes vivez en ce moment, ma présence s’effectue dans le cadre de ma présentation de programme. Oui, je viens avec des solutions ! Ceux qui veulent vous faire croire qu’il n’y a rien à faire ou que tout cela est un mensonge ne méritent pas votre faute, menacent de nombreuses vies innocentes pour leurs propres intérêts bassement politiques. Nous pouvons agir, et nous devons agir ! C’est pourquoi je vais progressivement vous annoncer la deuxième partie du programme environnemental de l’Union des Gauches, avec des mesures décidées en collaboration avec l’ensemble des membres de l’accord.

Avant cela, je veux transmettre le témoignage de Charles, victime de cette pollution et faisant partie des citoyens ayant accepté des mesures chez eux, pour savoir où en était l’état de pollution des eaux à Choignaux.

Charles est un producteur agricole, de 36 ans et ayant repris les affaires familiales à la mort de son père. Subissant des conditions de vie difficiles, sans reconnaissance de la population et avec un salaire de misère, il n’était pourtant pas malheureux ; amoureux de sa femme enceinte de 7 mois, celui-ci s’occupait de sa ferme et de ses champs avec plaisir, le travail agricole ayant un sens à la fois nostalgique et plus concret, réaliste. Sans agriculture, comment être indépendant ?

Pourtant, le jeune agriculteur a progressivement vu ses productions se réduire, la maladie gagner certain de ses amis et l’air devenir de plus en plus irrespirable. Oui, Charles était victime de la pollution ! Parmi ses voisins, se trouvait un membre travaillant pour la plus grande entreprise agro-alimentaire mondiale, aussi connue pour son manque de respect pour les travailleurs et son envie de privatiser la nature. Conscients du drame causé par leurs actions, l’entreprise avait mis en place de nombreux protocoles pour ne pas entrer en contact direct avec les produits controversés ; les agriculteurs du coin, eux, devaient en subir les conséquences. Eh oui, ce sont toujours les plus précaires et méritants qui subissent les rejets des dominants, de ceux qui n’ont aucune gêne à asphyxier les autres pour mieux avancer !

Néanmoins, la descente aux Enfers ne faisait que commencer. En effet, les récoles avaient été récemment sporadiques ; l’absence d’aides sociales les plongeant dans une précarité réelle, les deux amants tombèrent dans un climat peu propice à la naissance d’un enfant. Et cet enfant, voilà d’ailleurs qu’il voyait le jour : malheureusement et en partie à cause de la pollution, celui-ci était grand prématuré et né avec deux malformations !! Quelques semaines plus tard, la vie de Charles bascula : son bébé n’avait pu s’en sortir. Une colère intense le submergea, une haine contre ceux qui laissaient pourrir une situation mortelle, et tout cela se chargea sur quelqu’un : le producteur-voisin, le pollueur ! Un soir, il sacagea ses terres, et finit par être arrêté pour cela. Dans quelques semaines, il sera jugé : ayant perdu ses récoles, sa richesse, son bébé, il allait peut-être maintenant devenir un délinquant pour la Justice. Voilà comment le dérèglement climatique broie les âmes, voilà comment la droite les laisse être broyées !!


Effectuant un silence et en profitant alors pour observer les réactions des militants et militantes, George Edouard remarquait les larmes chez certains, des expressions chargées de tristesse chez d’autres. Le témoignage avait fonctionné, car il les avait émus ; cette colère montante contre le système productiviste, il s’agissait désormais de le retourner en proposant son système, celui du modèle écosocialiste. Néanmoins et comprenant qu’il fallait tout d’abord laisser au public le temps de retrouver en lucidité, le candidat à la Primature se joignit à ce silence solennel. Après ce moment, il les fit donc acclamer Charles ; ceux-ci s’étaient attachés à lui, et étaient donc prompts à lui rendre les applaudissements les plus chaleureux possibles. Cette séquence avait un objectif : les emplir à la fois de colère, mais aussi d’amour et de détermination. Il reprit donc.

Une situation comme celle de Charles risque de se reproduire, à un rythme qui ne ralentira pas tant qu’aucune mesure environnementale forte ne sera prise. Si vous voulez que celles-ci soient mises en place, il n’y a pas de mystère : élisez-nous, accordez nous vos suffrages et votre confiance !

Par ailleurs, j’ai conscience que sans explication du projet, cela semble très flou – et il serait donc étonnant que vous souteniez un projet n’étant pas encore complètement présenté -. Nous pouvons donc en arriver au cœur de ce meeting : les trois grandes mesures du 2e volet Environnement ! Au programme : actions internationales, vraie politique environnementale sur les Forêts et les espaces naturels, arrêt de la complaisance envers des entreprises bien trop polluantes pour mériter ces traitements de faveur. Les pauvres pourtant, n’ont jamais le droit au moindre traitement de faveur !

J’en viens donc à la première grande mesure de ce volet II : nous agirons de toute notre poids pour l’instauration d’une Organisation Internationale de l’Environnement, ainsi qu’un Fond international dédié à la Transition écologique ! Tout cela dans l’idéal, sera également parrainé par l’Union Phocéenne. En effet, il est inutile de penser la question environnementale sur le national : le dérèglement climatique est un phénomène international, que nous ne pourrons donc enrayer que dans une perspective transnationale ! Si nous deviendrons assurément des précurseurs pour les autres nations, nous devons aussi les encourager – à la fois diplomatiquement et économiquement – à adopter cette politique, à se tourner durablement vers la lutte contre le dérèglement climatique. Je ne cesse de le dire, et je le répèterais encore et encore : le changement doit passer par l’union, ensemble !!


Les militants écosocialistes présents, assurément marqués par Eropa Pendra et la politique historique du parti vers l’international et le pacifisme, applaudissent longuement et scande le nom de George Edouard. Enfin, quelqu’un s’appropriait le sujet international, par un autre moyen que la Défense ou la Guerre ! Certes, George Edouard savait que la diplomatie étant un domaine réservé de la Présidence en cas de cohabitation, il avait peu de chance de réaliser en l’état tout ce qui était présenté. Néanmoins, un appui populaire est un moyen de se positionner, peser et appliquer une pression populaire sur la présidence Leclerc ; George Edouard comptait respecter scrupuleusement ses domaines d’action en n’entravant pas ceux de la Présidence, tout en ne rechignant néanmoins pas sur un appui populaire.

Ce fond International sera évidemment principalement financé par les Etats les plus riches, mais pas que : les entreprises privées sont fortement encouragées à y participer, elles qui participent justement tellement à la pollution et au dérèglement climatique. Et puis, les mécènes écologistes sont les bienvenus ; la priorité de ce Fond, c’est d’avoir un budget conséquent pour véritablement aider les pays les plus en difficulté, sous conditions évidentes et très ciblées de lutte contre le réchauffement climatique. Pas un sous ne sera donné s’il n’y a pas de garanties !

Ensuite, l’Organisation Internationale de l’Environnement serait un formidable levier pour officialiser la priorité de la lutte pour le climat, que l’écologie est désormais une priorité. Et puis, cela serait aussi l’occasion de réfléchir à des législations communes, de mieux intervenir sur des catastrophes naturelles et surtout, de surveiller les firmes transnationales outrepassant toutes les règles ! Sur le plan diplomatique, il est évident qu’être le pays initiateur de l’OIE serait un formidable atout de Soft Power, amplifiant notre crédibilité et notre capacité à influencer les autres dirigeants. Par la paix, la Justice Sociale et le Climat, nous pouvons peser !

Passons désormais à la deuxième mesure de ce volet environnemental : nous établirons un élargissement massif du nombre de parcs et d’espaces naturels protégés, le tout géré via un label du ministère de l’Environnement et sous le contrôle d’une brigade policière des Forêts ! Créée pour l’occasion, cette unité spéciale des forces de l’ordre sera dotée d’armes, afin de prévenir de potentielles attaques de chasseurs et dissuader toute contrebande. Ces espaces préservés seront évidemment choisis avec soin, en fonction de l’étendue de la biodiversité qu’ils abritent ; plus une espèce est menacée, et plus il sera important de la protéger. Une telle mesure est essentielle, au moins à court terme : les politiques environnementales mettant des dizaines d’années avant que des effets nets et concrets soient visibles, il faut durant ce temps lutter contre les conséquences de nos prédécesseurs fous et ignorants. La biodiversité va continuer d’être attaquée, alors défendons la !

Pour tous les espaces publics abritant des espaces verts, il reste important de se préoccuper de leur entretien et du soin accordé aux espèces animales sur les lieux. Ici, un autre label sera créé, à la fois symbole de vertu écologique et donc vitrine puisqu’un site créé pour l’occasion référencera tous les lieux bénéficiaires du label. A terme, nous espérons pouvoir créer un Label Vert avec l’Union Phocéenne, à l’échelle transnationale !!


La foule présente, tout à l’heure particulièrement inquiète et désespérée par le témoignage de Charles, avait désormais repris espoir dans un monde meilleur. En comptant le premier volet du Programme Commun, un plan ambitieux s’annonçait ; il était encore possible de changer le pays, de rendre plus sain ce monde pétri de trésors mais aussi de nuisibles ! Satisfait de la réussite de l’effet de contraste qu’il voulait initier, George Edouard esquissa un sourire sincère, et reprit.

Et enfin, je vais terminer par la troisième et dernière grande mesure de ce projet, qui me tient à cœur puisqu’en étant écosocialiste, je tiens tout autant à la protection de l’environnement qu’à la protection des plus faibles : nous sanctionnerons et taxerons sans relâche les entreprises ne respectant un certain quota d’émissions et la Règle Verte, nous interdirons la vente de tout produit toxique et dont nous avons la possibilité de nous priver !

Quand je parle de Règle Verte, certains y voient surement un terme pompeux, plus opportuniste que véritablement concret. Pourtant, cela a un sens dans le cadre d’un programme de gauche : tout investissement – notamment public – sera soumis à cette évaluation, et une optimisation n’étant pas totale ne bénéficiera pas des mêmes subventions, voir pourra être interdit. Ici, nous ne parlons pas que d’une simple évaluation publique : nous parlons d’un soutien financier aux projets écologiques, ou à la coercition pour les plus gros pollueurs !

Là encore et j’en parlais pour la taxe sur la déforestation, chaque secteur sera évalué différemment, avec pour la question énergétique une Concertation avec l’ensemble des acteurs. Certains pensent que la gauche souhaite détruire l’économie du pays, pourtant c’est tout le contraire ! Simplement, nous pensons que toute personne, travailleuse ou cadre, sans diplôme ou très diplômée mérite de la dignité, la possibilité de vivre décemment et sans jamais avoir à subir le mépris de ceux qui maintiennent la tête des gens sous l’eau. Ces ultrariches, ces financiers et grandes entreprises, sont bien souvent celles et ceux qui polluent le plus !!

En effet, l’écologie politique et le socialisme sont inextricablement liés : la lutte de l’un ne va pas sans l’autre. Je défends les plus faibles, mais aussi les animaux ; je veux un monde durable et préservé pour nos enfants, mais également une société où l’intérêt général est la clé et dont toutes les composantes peuvent profiter. Mettre fin à un système qui tue et crée des bourreaux, c’est mettre fin à une « guerre civile » du capitalisme : c’est prôner une société de l’unité, où tout le monde comprendra l’intérêt de ne pas surpolluer.

Alors, je tiens encore une fois à saluer celles et ceux qui sont venus aujourd’hui pour nous soutenir, participer à cette formidable campagne et confirmer la dynamique mobilisatrice dans laquelle nous nous trouvons. Vous avez du l’observer, les sondages nous donnent en tête en intentions de vote : il faut faire encore plus, confirmer cette position et obtenir une majorité absolue !! Plus que jamais, la gauche a besoin de vous. L’espoir d’un changement n’est plus un mirage, cela peut devenir une réalité ; alors, il est temps de concrétiser !

Enfin, j’aimerais faire passer un message plus personnel. Ces dernières années ont parfois été difficiles pour moi, je sais combien vous tous avez pu souffrir d’un système malade et inégalitaire. Progressivement, la cohésion sociale s’effrite, et ne reste plus que les discours de haine. Quand je vois la propagande nauséabonde et paranoïaque du Parti Populaire, je me rends compte que plus que jamais, nous nous devons d’être à la hauteur ! Si nous échouons, le pays se remplira de chaos, la liberté disparaitra en faveur de l’ordre et la répression. Choisissons un avenir meilleur, choisissons d’être ensemble, unis dans notre diversité !

Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’OStaria !!


En concluant le meeting, George Edouard observait une véritable liesse populaire, quelque chose était véritablement en train de se créer au fil des divers interventions. Ce qui était un visage d’espoir, un œil brillant au départ se transformait désormais en mobilisation collective, en ferveur ; les sondages avaient aidé à consolider le sentiment que la société pouvait changer, ainsi qu’un programme progressivement dévoilé et convaincant. A mesure que la gauche montait, à mesure que le programme arrivait, tous les signaux passaient au vert : de quoi donner l’espoir d’une fin de campagne en apothéose, d’une victoire éclatante face à une droite sans boussole et à une extrême droite plus que jamais menaçante.

Dans son traditionnel après-meeting, George Edouard et son équipe viennent discuter avec les militants, enregistrer ceux qui veulent s’engager pour la campagne ; des tracts et le programme sont diffusés, avec quelques explications supplémentaires en cas d’incompréhension. C’est le cœur rempli de positivité que le candidat à la Primature finit donc par partir, en direction de la capitale ; ce soir, il allait organiser un rassemblement sur la Sécurité au sein de sa circonscription.


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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Pascal Zimmerman
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Parti politique

sam. 22 oct. 2022 14:29

Pascal Zimmerman avait décidé de se rendre à Bridame dans la région de Choignaux pour son quatrième déplacement de campagne afin de rencontrer les électeurs de cette région où Pascal ne s'était quasiment jamais rendu lors des anciennes campagnes nationales. Après être arrivé en fin de matinée avec toute son équipe de campagne, Pascal fut accueilli par le Président de la fédération de la région de Choignaux du Parti Populaire. C’est accompagné de ces cadres que Pascal déjeuna dans un restaurant de la capitale régional avant de retrouver les militants du Parti Populaire à Bridame pour une séance de distribution de tract sur la place du marché. L’accueil des habitants de Bridame fut chaleureux et chaque citoyen eut le temps de poser sa question au candidat Zimmerman.

Agathe : Bonjour Monsieur Zimmerman, cette élection présidentielle sera ma première participation à une élection comme citoyenne fraîchement majeure. Toutefois, j’ai un peu l’impression que cette campagne ressemble aux anciennes que j’ai pu suivre de loin. Vous venez tous avec de beaux discours et au final vous ne faites rien. Pourquoi est-ce que je devrais croire ce qu’il y a d'écrit sur ce papier ? Qui me dit que vous tiendrez vos promesses une fois dans le bureau présidentiel ?

Pascal Zimmerman : Bonjour Agathe ! Tout d’abord je suis très heureux de voir que des jeunes comme toi s'intéressent à la vie politique de notre pays. Je regrette d’ailleurs que pas plus de jeunes ne porte le même intérêt que toi pour une campagne et pour une élection qui aura des répercussions sur votre vie quotidienne pour des décennies. Je ne peux donc que t’encourager à poursuivre ton investissement dans cette campagne pour que tu puisses te forger ton propre avis. Je ne sais pas ce que tu penses de mes idées et de ma personne, mais je te conseille sincèrement de regarder toutes les candidatures pour te forger un avis éclairé sur les enjeux de cette campagne et pouvoir dans 3 jours glisser le bulletin de vote qui représente le mieux tes idées.

Mais pour répondre à ta question, je ne peux que te refaire une promesse. Malheureusement pour notre pays je n’ai jamais eu l’occasion d’être Ministre, Premier Ministre ou bien Président de la République. Je n’ai donc jamais pu exercer le pouvoir pour changer de manière significative votre vie. Je suis dans cette campagne le seul candidat en capacité de gagner qui n’a jamais exercé le pouvoir au niveau national. Monsieur Edouard trahit ses promesses dès le premier texte étudié au parlement en votant contre la mise en place de la proportionnelle intégrale pour l’élection du parlement. Une promesse figurant pourtant dans son programme et qu’il a défendu à de multiples reprises lors de ces meetings. Sais-tu pourquoi il n’a pas voté ce texte ? Parce que c’est mon collègue Jérôme Barnier qui l’avait proposé. En un seul vote, le Premier Ministre Edouard a trahi la confiance de ces électeurs.

Madame Morelli est une femme qui figure parmis les meubles du parlement. Élue à plusieurs reprises elle a été Ministre et Députée pendant de longues années. Des positions qui n’ont jamais été accompagnées d’un bilan suffisant pour en faire un diagnostic. Elle porte en plus le lourd bilan du mandat de la Présidente Leclerc. Un bilan catastrophique pour notre pays. Sous la Présidence de Madame Leclerc, l’Union Phoécienne a accentué sa domination sur notre nation en continuant d’y appliquer sa petite loi. Nous avons perdu en crédibilité sur la scène internationale en ne pesant presque plus dans le concert des nations. Il est urgent de tourner la page de ces années de soumission et de disparition. Nous devons réaffirmer notre puissance et nous libérer des technocrates d’une Union Phoécienne dangereuse pour notre souveraineté et notre indépendance nationale.

Mais du coup vers qui se tourner parmi les candidats en capacité de se qualifier selon les sondages ? Madame Deschanels ? Cette femme qui a été Ministre d’un gouvernement qui a promis il y a quelques années de reprendre en main nos finances publiques, l’immigration et de rétablir la sécurité dans les rues de notre pays. Des promesses qui ont été renvoyées au second plan en quelques jours. Madame Deschanels avait promis d’éradiquer l'insécurité, c'est au final les électeurs qui l’ont éradiqué de tout poste à responsabilité en m’élisant Député-Maire de la ville de Londal qu’elle dirigeait depuis plusieurs années.

Face à tous ces incompétents je suis aujourd’hui le seul à porter un projet fort pour réformer notre politique international et rendre sa grandeur à notre pays. Nous avons toutes les cartes en main pour réaliser ce projet enthousiasmant. Cela ne va dépendre que d’une seule chose. De la mobilisation des citoyens comme toi qui ne croient plus trop en la politique à cause de tous ces mensonges et de ces promesses non tenues. Comme Président de la République je donnerais la parole au peuple via l’organisation de référendum pour ne plus laisser le parlement décider pour vous. On m’a accusé d’ailleurs d’être méprisant envers le parlementarisme car justement je souhaite recourir aux référendum. Pourtant, il n’y a rien de plus démocratique que de laisser le peuple décider pour lui-même. Moi je n’ai pas peur de faire confiance au peuple qui est bien assez intelligent pour décider de lui-même. J’espère avoir répondu à ta question Agathe. Bonne journée !

Agathe prit une photo avec Pascal Zimmerman puis le remercia pour sa réponse plus que complète. L’équipe du Parti Populaire continue de distribuer ces tracts tandis qu’un autre citoyen vient aborder le candidat à la présidence.

Jérôme : Bonjour Monsieur Zimmerman, je suis électeur de droite depuis toujours, pourtant lors des élections générales je ne me suis pas rendu aux urnes pour voter. La Ligue Républicaine m’avait déçu dans l’exercice du pouvoir et votre parti portrait une image d’extrême droite loin des valeurs de la République. En quoi est-ce que je pourrais vous faire confiance pour Présider notre pays tout en respectant la promesse républicaine si chère à notre pays ?

Pascal Zimmerman : Bonjour Jérôme ! Vous savez cet étiquette d’homme raciste, xénophobe que mes opposants comme les médias qu’ils essayent de me coller sur le front ne prend plus. Elle ne prend plus parce que les citoyens comme vous ont bien vu que d’élection en élection, le seul parti à ne pas changer de programme est le Parti Populaire. Depuis 10 ans, nous sommes fidèles à notre idéal et aux valeurs que nous portons. Nous ne changeons pas de programme comme de chemises en fonction des tendances du moment. C’est cette constance et cette fidélité à nos idées qui nous permet aujourd’hui de réunir environ 18% des suffrages lors des dernières élections générales.

Vous me parliez du respect de la promesse républicaine. Je suis un pur produit de cette promesse républicaine. Je ne suis pas issue d’une grande famille, d’un beau quartier et d’une grande école. J’ai eu une vie d’enfant et d’adulte de la classe moyenne. La fameuse classe moyenne que l’on croise dans le métro à 8 heures du matin pour aller au travail. Cette Ostaria du travail est celle que je souhaite défendre et c'est-à-dire que je souhaite offrir une plus grande promesse républicaine en transmettant aux générations futures un pays revigoré et à nouveau respecté sur la scène diplomatique internationale.

Pour remettre notre pays sur le devant de la scène nous devons repenser notre stratégie diplomatique internationale en misant sur de nouveaux partenariats avec des pays émergeants afin de profiter de ces nouveaux marchés juteux qui s'ouvrent pour nos entreprises. En allant chercher ces pays émergeants nous couperont l’herbe sous le pied des grandes puissances qui souhaitent étendre leur volonté impérialiste de soumission. Ces nouvelles relations seront l’occasion pour nous de multiplier nos échanges commerciaux et d’enfin atteindre une balance commerciale excédentaire tout en offrant à ces pays en cours de développement des infrastructures de santé, d’éducation et de culture pour donner à ces peuples de s’élever par le travail et le savoir qui sont pour moi les bases de tout.

En multipliant les échanges avec tous ces pays nous permettrons à nos entreprises de créer des milliers voir des millions d’emplois dans tous les domaines. Ces nouveaux jobs nous permettront de nous rapprocher de notre objectif d’atteindre enfin le plein emploi pour que chaque citoyen vive du fruit de son travail et non du travail de celui des autres.

Jérôme remercia Pascal Zimmerman pour sa réponse et parti acheter ces courgettes tandis que la distribution de tract allait bientôt toucher à sa fin, Pascal se fit accoster par une femme.

Solène : Bonjour Monsieur Zimmerman ! Je ne sais pas si vous avez vu passer dans l’actualité l’histoire de la maman qui a perdue son enfant de 10 ans à cause de la babysitter qui fumait pendant qu’elle gardait son enfant ? En tant que maman je fais régulièrement appel à des babysitters. Aujourd’hui je suis inquiète de le faire par peur que cette histoire se répète avec l’un de mes enfants. Quel est votre point de vue sur cette affaire ?

Pascal Zimmerman : Bonjour Solène ! Oui en effet j’ai vu passer cette histoire dans les médias. Je comptais réagir à cette tragique actualité sur mon compte Chirper après cette rencontre avec vous mais je vais pouvoir le faire ici en direct. Avant toute chose, je voudrais accorder à la famille de ce jeune homme et en particulier à ses parents, toutes mes condoléances et mes prières. En tant que papa et grand-père, je n’ose pas imaginer la douleur que doivent ressentir les parents de ce jeune homme.

Toutefois, aucun lien de causalité n’a été clairement défini entre le tabagisme de sa babysitter et la tumeur au cerveau de ce jeune homme. Le lien entre ces deux choses est uniquement évoqué par la maman du jeune homme après ces propres conclusions. Toutefois, je ne pense pas qu’il soit réellement utile d’attendre de trouver un potentiel lien médicalement clair pour réagir. Je crois que cette histoire appelle chaque élu à se pencher sur cette question.

A titre personnel, je pense que nous devons imposer une réglementation plus stricte sur la consommation de tabac lorsque l’on est en relation avec des enfants. L’article dont vous parlez évoque de nombreuses études scientifiques identifiant belle et bien cette fois que l’air expiré par les fumeurs et inhalés par les non-fumeurs, en particulier les enfants, sont facteur de maladie telle que le cancer par exemple. L’Etat doit donc venir encadrer cette consommation.

Il me semble pragmatique d’exiger qu’aucune consommation de tabac ait lieu en présence d’un enfant pour toute personne travaillant au contact de mineurs. La consommation de tabac est déjà un danger pour la santé des fumeurs, il n’est pas acceptable que ces mêmes fumeurs fassent subir leur mauvais choix aux autres qui eux n’ont pas demandé à consommer ces substances. Les parents Ostariens que nous sommes devons être rassurés lorsque nous déposons nos enfants à la crèche, au centre aéré ou même à l’école. Ces lieux de la République sont censés être des lieux de protection et de bien-être pour nos enfants et non un lieu d’intoxication.

La loi doit-être intraitable avec ce type de comportement en mettant en place des sanctions dissuasives. Nous devons également prévoir pour ce type de comportement comme pour le reste de notre code pénal des peines planchers pour mettre fin à la quasi impunité de certains délinquants qui profitent du manque de moyen de notre système judiciaire pour le contourner et rester en liberté.

Solène remercia Pascal Zimmerman et prit un tract que le candidat lui donna. Après avoir parcouru une bonne partie du marché pendant plusieurs heures avec ces équipes de campagne du Parti Populaire, le groupe décide de retourner au local de la section pour boire un apéro tous ensemble avant que Pascal Zimmerman se remette sur la route qui l'amènera peut-être au second tour de cette élection présidentielle.


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Laure Morelli
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Parti politique

mer. 1 mars 2023 19:49

(EL : 210)

Laure Morelli, tête de liste de L'Alternative, devait mener la campagne de ces élections générales, et, en premier lieu, législatives. Après la réforme du mode de scrutin, le parti avait enfin de réelles chances de retourner au pouvoir, après deux élections législatives perdues face à l'Union des Gauches.
L'important, durant cette campagne, serait de se rendre indispensable à tout gouvernement qui pourrait ressortir de la nouvelle assemblée.

Dans ce cadre, elle se rendit à Bridame pour tenir un meeting au zénith.

[Blabla introductif sans intérêt à ne pas oublier de rajouter avant de poster]


Laure Morelli : Chers amis de Bridame !

Merci de m'accueillir aujourd'hui chez vous pour que nous puissions mener ensemble notre combat ! Après la victoire du "non" lors du référendum, nous avons enfin conquis la proportionnelle, et pouvons enfin mettre fin à sept ans d'une gauche minoritaire exerçant le pouvoir sans partage !

Nos ambitions en sont d'autant plus grandes. Nos petites entreprises souffrent d'un pouvoir politique plus intéressé par la réintroduction de pratiques religieuses comme le mariage dans la sphère de l'État plutôt que par l'amélioration concrète de la vie de nos concitoyens, ainsi que de la base de notre société. Nos territoires ruraux sont abandonnés depuis des années par une caste politique plus préoccupée par ses quartiers de Lunont que par le reste du pays. Et nos travailleurs, quelle reconnaissance ont-ils obtenue ? Alors que l'augmentation du salaire minimum a étranglé nos entreprises et en a forcé plus d'une à licencier ceux qui avaient déjà le plus de mal à boucler les fins de mois, ceux qui se lèvent tôt pour travailler dur, ont vu leur contribution que trop souvent oubliée par le gouvernement.

En somme, nous voulons défendre l'intérêt des petits, des oubliés, de ceux à qui l'on doit la bonne marche de notre pays ! Voilà une idée que la gauche était censée porter depuis son arrivée au pouvoir, mais, sans surprise, sa politique a été d'une absurdité qui serait presque ridicule si elle n'était pas dramatique. Pour elle, nous devons aider les plus modestes en écrasant nos entreprises pour les forcer à les licencier, puis les rendre dépendants de l'État, plutôt que de leur donner l'aide et la force de se tirer de leur situation en contribuant pleinement à la société ! Nous connaissons tous les résultats de cette politique, appliquée dans notre pays depuis le gouvernement Édouard, et dont le renforcement prévu par la gauche nous mènerait à une catastrophe.

Nous voulons autre chose pour notre pays ! Nous voulons valoriser ceux qui travaillent et aider ceux qui y aspirent à innover. Nous voulons favoriser la création d'emplois et de richesses, et enfin donner à ceux qui ont pour mot d'ordre le mérite le juste fruit de leur travail.

Et, cela, nous voulons l'appliquer partout, et, en particulier, dans nos campagnes aussi bien que dans nos villes, pour que l'action de l'État cesse de profiter à une minorité au pouvoir, mais qu'elle permette de bâtir une société équitable qui reconnaîtra les efforts déployés par tant d'Ostariens, et si injustement ignorés ! Car la majorité silencieuse, dans les villes ou les campagnes, fait toujours partie de ces travailleurs qui aspirent à contribuer à la société autant que celle-ci leur a accordé de soutien.

En somme, nous nous battrons pour une politique qui reconnaîtra à sa juste valeur le travail de nos compatriotes partout en Ostaria, en cessant prendre à la majorité laborieuse pour profiter à une minorité déconnectée des réalités de notre pays !

Vive la République, vive Ostaria !

(Oui, bon, ok, j'ai fait exprès de mettre le machin entre crochets, dans l'introduction.)


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