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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Salle de spectacle Jérôme Plassel

Ville IRL : Perpignan
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État d'Ostaria
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jeu. 2 avr. 2020 10:14

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Aya Leclerc
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Parti politique

jeu. 2 avr. 2020 13:03

Aya Leclerc, candidate à l'élection municipale, avait organisé son grand meeting de campagne dans la salle de spectacle Jérôme Plassel. Ayant invité les militants à diffuser des tracts annonçant l'événement, elle ne fut pas surprise lorsque la salle fut remplie. C'était sa première épreuve dans la vie politique, mais son parti disposait d'appuis très importants.

Entrant sur la scène, elle salua la foule, et se plaça devant le micro pour prendre la parole.


Aya Leclerc : Merci pour votre accueil, et bienvenue ici !

Avant que nous commencions, je tiens à remercier tous ceux sans lesquels ce meeting n'aurait pas été possible, à commencer par les courageux militants dont l'investissement sans faille n'est motivé que par le noble objectif d'assurer un avenir à leur commune !
Le choix de cette salle n'a rien d'anodin. Vous l'avez remarqué : nous sommes dans la salle Jérôme Plassel. Car cette personne, ce héros de notre pays, ce sauveur de la République, est mon modèle dans toutes mes actions. Jamais un homme n'aura su défendre aussi bien son peuple, ses valeurs et ses convictions. Mais chacune de ces choses est aujourd'hui menacée, malheureusement.

Depuis l'accession au pouvoir du président Chastain, mon inquiétude est présente. Ses mesures avaient été, jusqu'à l'an dernier, insatisfaisantes, certes, mais pas encore réellement dangereuses pour notre pays. Puis les crises avec Narois et la Sarande ont finalement mis le feu aux poudres, et ont montré la véritable volonté de Chastain : isoler Ostaria de ses alliés historiques et des ses voisins, pour tous nous jeter dans les bras de Novgrad !
Et c'est ce que fait remarquablement facilement cette ordure : il transforme la Sarande en un État fantoche de Novgrad. Mais quel sort nous est réservé à nous, Ostariens ? Mon inquiétude est devenue une crainte ; mais pas une de ces craintes où le remède est le repli sur soi : une de ses craintes surmontable seulement si le peuple a le courage de se lever et de faire entendre sa voix !

Et il faut bien voir que cette élection municipale qui s'ouvre n'est rien de moins qu'un sondage d'opinion à grande échelle, un plébiscite caché afin de savoir si le peuple approuve ou non la politique de Chastain et Bonneau ! Ne vous laissez pas voler cette occasion de vous exprimer, car, si la gauche obtient de nombreuses villes ostariennes, rien ne pourra plus l'arrêter !

La gauche, dans toutes les villes d'Ostaria, et Pedur la première, veut faire croire qu'elle représente une alternance, une sorte d'aubaine divine capable de rassembler le peuple. Mais peut-on rassembler le peuple en bafouant ses valeurs, ses alliés, tout ce en quoi nous croyons et tout ce que nous estimons ?
Ma candidature à l'élection municipale de Pedur aura pour centre ce point crucial : défendre nos valeurs. Je ne veux pas que Pedur devienne une ville morne, où le communisme sera la règle. Je ne veux pas que Pedur soit un jouet de Chastain pour faire croire que le peuple adhère à son action !
Ce que je veux, c'est que vous, partout, vous alliez les faire gagner ! Parce que ce sont nos valeurs !

Au centre de mon projet, il y aura la place de Pedur dans le pays. Si nous nous en donnons les moyens, notre ville pourra rayonner par un ambitieuse grandeur !

Premièrement, je veillerai à l'intégration économique de Pedur. Notre ville, par son positionnement, près de la mer de Feu, a les capacités d'être un grand centre économique du pays ! Ce processus, qui a admirablement été défendu par mon prédécesseur, doit être poursuivi avec force, enthousiasme et engagement. Contrairement à ce que répéteront les communistes qui voudront s'emparer de la ville, ce qu'il faut à la commune, c'est une expansion économique ! Et, qui plus est, une expansion économique génératrice d'emplois ! Je veillerai ainsi à développer les installations portuaires pour assurer durablement une place à notre ville dans le marché mondial.
Les territoires plus éloignés du littoral ne seront pas oubliés ! Car, n'oublions pas, ce port est un atout inégalable pour toute notre industrie ! Je soutiendrai fortement la création d'entreprises, dans l'intégralité de la ville, et généraliserai ainsi la création d'emplois dans toute la métropole !

Secondement, cependant, je conserverai avec détermination la beauté de Pedur. Les communistes aiment faire croire que l'industrie et l'économie sont l'antithèse de l'écologie et de l'environnement. Ils mentent. L'époque des industries polluantes, au charbon, qui dévastent les territoires, est depuis bien longtemps révolue. L'avenir est à l'énergie propre, à l'industrie écologique et au respect de l'environnement ! Ainsi, toute aide financière donnée aux entreprises sera conditionnée par une transition vers un mode de production durablement viable ! La pollution ne sera plus un problème pour notre commune !
Dans cette optique, je développerai également un système de transports publics ambitieux, pour garantir une alternative crédible et utilisable à la voiture. Le réseau de tram sera élargi ; le budget alloué aux bus municipaux sera augmenté, et de nouvelles lignes seront crées ; enfin, des vélos seront déployés en libre service dans l'ensemble de la ville ! Voilà un processus durable, qui ne sera pas une contrainte, mais une bénédiction pour Pedur !

Troisièmement, je donnerai sens à des mesures sociales ! Ce que nous proposent les communistes, c'est de faire tomber l'argent du ciel. Ils se proclament davantage prêts à des mesures sociales que nous, mais, en réalité, c'est bien nous qui avons un véritable projet social réaliste et possible !
Car nous ne nous contenterons pas de distribuer de l'argent à tout-va ! Nous favoriserons avant tout l'insertion et le travail ! Nous proposons des aides sociales en faveur des plus démunis et des demandeurs d'emploi, mais à la condition qu'ils acceptent des travaux d'intérêt général. En somme, nous proposons non seulement d'aider financièrement ceux qui en ont le plus besoin, mais aussi de leur offrir l'opportunité de servir à la grande communauté que nous formons tous, habitants de Pedur. Les demandeurs d'emploi seront également accompagnés par la mairie dans leur processus de recherche d'un emploi dans Pedur même ! Rappelons-nous que le développement économique de la commune leur permettra rapidement un avenir plus sûr et plus serein !

Voilà les trois piliers sur lesquels j'axerai mon action : le développement économique, la défense de l'environnement et un projet social qui intégrera ceux qui ont jusque là été laissés sur le carreau. En un mot, ma candidature sera celle du développement durable pour notre ville ; celle qui veillera à faire de Pedur une grande métropole, tout en défendant sans jamais les oublier les traditions et les valeurs de la commune.

Et c'est forte de ce projet ambitieux que j'ai décidé de me présenter à l'élection municipale !

Vive la République, vive Ostaria, vive Pedur !

S'offrant un bain de foule, sous les acclamations du public, elle conclut que sa première prestation avait été un succès. Elle serra de nombreuses mains et tenta de répondre à un grand nombre de questions.
Dans la course à la mairie, il ne faisait aucun doute qu'Aya Leclerc était favorite.

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Aya Leclerc
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Parti politique

mar. 2 juin 2020 10:01

Aya Leclerc s'était remobilisée, suite aux nouveaux référendums, et était repartie en campagne contre les projets ridicules du président Chastain, qui lui apparaissait comme un être agonisant et dont le pouvoir ne pourrait plus durer bien longtemps.
En tant que maire de Pedur, elle disposait d'un important réseau de soutiens et de militants dans sa ville, et en avait tiré profit pour attirer les électeurs dans la salle de spectacle Jérôme Plassel, où elle avait déjà fait son entrée à la dernière campagne municipale.

Après le bref discours du chauffeur de salle habituel, elle entra sur scène, saluée par la foule. Elle se baissa un peu pour serrer quelques mains, puis recula légèrement en commençant à parler dans un micro qu'elle tenait dans sa main.


Aya Leclerc : Bonjour, Pedur !

Je suis heureux de vous voir tous ici réunis ! C'est la preuve que la stratégie ridicule de Chastain, fondée sur la stupidité espérée du peuple, est un échec. Le dernier espoir de Chastain pour redorer son blason, pour pouvoir s'accrocher au pouvoir autant que possible, contre l'avis de son propre peuple, était bien de croire qu'il était idiot, qu'il oublierait, qu'ils se lanceraient tête baissée dans ses projets immondes ! Sans surprise, vous vous êtes montrés plus malins que lui, et avez largement rejeté son projet de destruction de la République.

Chastain n'est plus au service du peuple ! Chastain n'arrêtera pas de rêver à sa dictature communiste ! Il n'arrêtera pas de rêver aux pleins pouvoirs qu'il vous implorera de lui donner, jusqu'à ce qu'il balaie d'un coup tout ses devoirs, pour poursuivre ses propres intérêts !

Chastain n'est plus Président de la République ! Il n'a plus aucun respect pour la Constitution, le garant de nos droits et de nos libertés ! Notre Constitution est très claire à propos du rôle d'un Président de la République : il a pour mission de garantir la continuité des institutions ! Or, ce que veut Chastain, c'est la destruction pleine et entière de l'ensemble de notre modèle, de notre idéal de liberté, de vivre-ensemble, de fraternité entre citoyens d'une même république, unis pour exercer le pouvoir par nous-mêmes !

Désormais, Chastain veut vous inonder, vous endormir avec des projets de loi risibles. Pourquoi cela, me demanderez-vous ? Parce qu'il n'a pas le choix, bien sûr. Il a perdu toute majorité à l'Assemblée Nationale. Les représentants du peuple l'ont désavoué ! Il a, certes, le pouvoir de dissoudre l'Assemblée Nationale, mais à quoi bon ? Il sait qu'il ne peut pas obtenir le soutien du peuple, et aura contre lui une majorité encore plus fortement opposée à lui, qu'il ne pourra plus ignorer.
Son seul espoir est de croiser les doigts, en pensant que les électeurs seront suffisamment sots pour accepter ses réformes indignes !

Imaginez un peuple qui cherche à se débarrasser d'un président indigne, appelons-le Julien C. Ce peuple veut à tout prix lui faire passer la porte ; que fait Julien C. ? Eh bien, il utilise une méthode imbécile : il crée une poussée, dans le sens opposé ! Personne ne peut plus le faire sortir, si la porte est continuellement occupée par un flux interminable d'entrants !
Avec son premier projet contre l'immigration, Chastain a exactement cette stratégie. Ouvrir les portes à tout le monde, littéralement, pour faire en sorte que ces millions – oui, millions – de nouveaux citoyens votent pour lui, en leur offrant de merveilleux cadeaux. Tout cela est bien beau, oui. Ce que Chastain passe sous silence, comme d'habitude, c'est le coût colossal que cela engendrera pour les Ostariens ! Voilà donc le socialisme de Chastain : ce n'est même plus prendre aux riches pour donner aux pauvres ; c'est prendre à l'opposition pour donner au PCO ! Pour qui prend-il les Ostariens ?

Le second texte de Chastain est tout aussi ignoble. Ce n'est sans doute pas simplement le fanatisme de Chastain qui lui fait proposer d'interdire le port d'armes à feu. Même pour les forces de l'ordre, les conditions sont extrêmement contraignantes et impossibles à tenir, tout ça pour faire semblant de toujours le leur autoriser. Je n'ai pas besoin de souligner la dangerosité de cette politique, qui fera retomber Ostaria dans l'anarchie. Une stratégie intéressante pour se rendre indispensable et obliger les Ostariens à lui accorder les pleins pouvoirs, dans une situation intenable qu'il aura lui-même créée. Cet homme n'est plus un président ! C'est un monstre !

En ce qui concerne le troisième texte, c'est purement et simplement risible. Chastain vient d'inventer la retraite à 40 ans !

Rires, dans le public.

Aya Leclerc : Celui, parmi vous, qui s'y connaît le moins en économie comprendra très bien qu'il est impossible, totalement impossible, de donner d'immenses quantités d'argent à des tas de gens qui ne travaillent pas. La retraite est un droit absolument essentiel. Il est nécessaire de soutenir nos anciens, qui ont trimé dur, toute leur vie ! Mais pas à 40 ans ! C'est purement et simplement impossible, et, malgré son idiotie manifeste, il le voit forcément très bien. Je crois qu'il s'agit simplement d'une énième tentative de séduction d'un peuple qu'il croit stupide. Notre président n'est simplement pas digne de son peuple !

Les textes de Chastain sont remplis d'inepties, de propositions ridicules, tout cela motivé par une chose : rester au pouvoir, autant que possible.
Chastain n'a plus de gouvernement ! Chastain est seul ! Le peuple ne veut plus de lui ! Mais il s'accroche au pouvoir, sachant que, s'il en tombe, jamais il n'y reviendra, jamais il ne pourra à nouveau bercer les Ostariens d'illusions pour leur porter un coup fatal.
Seule une main, sa main gauche, est restée accrochée ! Il se tient, autant que possible, tentant vainement de se relever ! Ne lui permettez pas de remonter ! Ne lui permettez pas de retrouver un pouvoir capable de détruire notre République et notre nation !
Exigeons de nouvelles élections ! Durant sa campagne électorale, Chastain s'était dit prêt à remettre son poste en jeu devant le peuple, lorsque les électeurs le voudront ! Qu'il respecte sa promesse ! Qu'il regagne un tout petit peu de dignité en se remettant au jugement des urnes ! La démocratie n'est-elle qu'un vain mot, pour lui ?

Vive la République, vive Ostaria !

Elle descendit ensuite au contact de ses électeurs, pour une grande séance de questions-réponses – et de serrage de mains, naturellement.

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Julien Chastain
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mer. 3 juin 2020 05:22

Julien Chastain venait faire un petit tour à Pédur pour contre-attaquer. Il devait répondre à la maire locale et à un gros patapouf. Il arriva sur la scène sous de nombreux applaudissements comme à son habitude sans chauffeur de salle, car il savait qu'il suffisait à rendre l'auditoire ardent. Par ailleurs, il devrait lâcher des bombes durant son intervention et il n'aller pas se gêner pour humilier ses opposants, tant sur le terrain des idées que sur la pratique et l'inaction de ses concurrents. Ce soir, ça allait saigner sec à Ostaria et des paires d'oreilles allaient siffler dans tout le pays ; ça va barder, mais il le faut. Il discourait doucement, la voix tranquille, le sourire aux lèvres, mais de l'acide dans la parole et de l'arsenic dans les sous-entendus.

Julien Chastain : Chers concitoyens, chers camarades !

Je vois que vous êtes toujours aussi nombreux à vous intéresser à l'actualité et j'en suis heureux. Bien que ce ne soit pas de gaieté de coeur que je me viens devant, j'avais quelques comptes à régler avec les détracteurs de votre volonté. En effet, quand j'ai proposé le premier référendum, ce n'était pas convenu qu'il en soit ainsi lors de mon élection, je l'ai proposé suite à des analyses que j'ai faite en cours de mandat. L'exercice du pouvoir m'avait ouvert les yeux. Vous avez refusé, je crois que mon approche a été mauvaise, voilà pourquoi plutôt qu'obtenir les pleins pouvoirs et ensuite d'appliquer, je vais essayer d'appliquer le programme par voie référendaire, par la démocratie directe puisque la démocratie représentative est rouillée depuis quelques temps. C'est ma méthode de travail, c'est ma responsabilité d'essayer de faire avancer le pays, je vous l'avais dit quand vous m'avez élu. J'ai essayé une méthode peut-être trop effrayante ou pas assez sécurisée, vous avez dit non, je comprends. Je ne vais pas m'entêter à dire que vous êtes des abrutis, que vous votez mal et que j'ai raison de toute manière. Je ne fonctionne pas comme de Brétigny. Je ne vais pas non plus renoncer à mon poste et partir parce qu'une solution n'a pas fonctionné. Il y a un grave problème de fonctionnalité dans le pays, vous m'avez élu pour le résoudre, je ne vais pas quitter mon poste sitôt qu'il y a une première contradiction. Une solution ne marche pas, je vais en proposer une autre. C'est cela être un élu responsable, c'est assumer ses échecs, pas en les refilant au suivant en quittant son poste aux premiers remous, mais en essayant de résoudre le problème. Par exemple, le problème législatif existait déjà sous Éléonore Mercier. Qu'a fait Monsieur de Brétigny ? rien. Il m'a refilé la patate chaude mais je refuse de faire pareil avec mon successeur.

Maintenant parlons un peu de votre Maire. Enfin, me semble-t-il que c'est votre Maire. En effet, Madame Leclerc, je ne l'ai jamais vu siéger une seule fois en conseil municipal depuis son élection, il y a plus de trois ans. Je l'ai plus souvent vu en meeting ici ou à Lunont et les conséquences sont visibles au premier coût d'oeil. Dès les trois premières années de mon mandat municipal à la tête de Menargues, la pauvreté avait été réduite drastiquement, les sans-logements avaient tous un toit où dormir et la situation se perpétue encore aujourd'hui. On avait également augmenté le nombre d'étudiants qui avaient de meilleurs logements, des bourses, on encourageait les commerces et travailleurs locaux grâce à des subventions à la consommation, il y avait une ébullition qui permit de réduire le chômage, la pauvreté, la faim et le mal-logement tout en accueillant plus de monde, en investissant pour améliorer les infrastructures publiques, les jardins, les bancs, isoler les maisons des particuliers, construire des écoles, des postes, des commissariat. Les violences ont été réduites, les inégalités aussi, ainsi que la pollution. Vous, je suis navré de le voir, votre maire préfère encaisser son salaire que sortir ses concitoyens de la misère, ses étudiants de ridicules logements -si tant est que l'on peut appeler ça un logement- délabrés et sa ville de la laideur des suies et des fumées. Voilà irrespectivement la différence entre un élu qui sert ses intérêts et un élu serviteur des intérêts généraux.

Puisque je viens de répondre à ses attaques ad hominem par la démonstration et le fait objectif, le débat est clos. Personne ne pourra réfuter que nous avons perçu nos salaires d'élu municipal, qu'elle n'a rien fait, que j'ai fait quelque chose. Ce sont des faits objectifs et dont la sentence est irrévocable : Qu'elle s'occupe de travailler avant de dénoncer les prétendus intérêts particuliers de quelques élus. Analysons à présent son argumentaire si tant est que l'on peut appeler une soupe sans démonstration, ni raisonnement, ni réflexion ; une soupe de sentiments grossiers et irréguliers, un argumentaire. J'appellerais plutôt cela des commentaire de pécores, mais certains appellent ça un argumentaire, alors il convient de s'y intéresser et de le déconstruire. Contre certains argumentaires, il faut utiliser des outils d'analyse et méthodologiques pour y venir à bout. Avec l'argumentaire d'Aya Leclerc, il suffit d'un rasoir. Ce qui peut être affirmé sans preuve, peut être réfuté sans preuve. Elle m'oppose sa vision personnelle du monde, il suffit que je lui donne la mienne pour réfuter sa thèse. Mais je vais aller plus loin, en lui donnant la vérité et donc, de ce fait en rendant hégémonique la vision réelle de la situation. Sur le service du peuple, j'y suis toujours. Oui, madame, je suis encore et toujours au service du peuple. Sinon pourquoi essayerais-je quotidiennement d'améliorer sa condition ? Contrairement à vous qui ne faites que médire sur ceux qui essaient ? La critique est facile à celle qui est rémunérée par la communauté sans jamais essayer d'agir pour elle.

Donc concernant ma Présidence. Je l'ai dit, je suis président et je le resterais jusqu'aux prochaines élections qui ne seront ni retardées, ni annulées, ni quoique ce soit d'autre. Je respecte la Constitution et dans l'exercice de ma fonction, je n'outrepasserais aucune de mes prérogatives, je garantis la continuité des institutions. Pouvait-on dire sous de Brétigny que les institutions continuaient d'exercer quand le gouvernement ne faisait rien ? A la cohabitation, le gouvernement a exercé. Puis sous le gouvernement de Marie Bonneau, il a cessé la continuation de son activité. Donc garantir la continuité des institutions c'est se débarrasser de ce qui ne va pas, car quand elles ne continuent pas d'elles-mêmes, il faut faire quelque chose. les ostariens n'ont pas souhaité que je prenne les pleins-pouvoirs, alors les pleins-pouvoirs ne sont pas souhaitables. Les ostariens voudront peut-être de référendums, seul l'avenir nous le dira. S'ils n'en veulent pas, je proposerais autre chose pour garantir la continuité du système législatif qui est rouillé. Si on veut que vive l'idéal de liberté, d'égalité, de fraternité, de vivre-ensemble et d'unisson pour que le peuple exerce le pouvoir par lui-même, il ne faut pas que les engrenages et les roues dentées soient rouillées. Or hier elles l'étaient, donc il faut changer la mécanique. Voilà ce que c'est que de garantir la continuités des institutions, ce n'est pas attendre la déconfiture l'air penaud.

Voyons désormais en quoi mes projets ne sont pas si sots. Quel est l'argumentaire d'Aya Leclerc ? Ayant un électorat national défavorable, j'importe des étrangers que j'inonde de richesses pour qu'ils votent pour moi. Au début, j'ai cru à une blague, vous aussi sans doute. L'argumentaire aurait été intelligent s'il n'avait pas déjà été déployé pour Menargues, ces gens-là prévoyaient des flots d'étrangers pauvres qui viendraient submerger la ville et la ruiner. Finalement il n'en est rien, on vit bon et prospère à Menargues, chacun a un toit sur la tête et la satiété au ventre. Est-ce que la population a augmenté ? Pas tant que ça. Est-ce que l'électorat communiste a crû ? Oui. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient satisfaits qu'on règle les problèmes qu'une région et un pays de droite n'arrivaient pas à résoudre et qu'une mairie de droite n'avait jamais résolu. Il n'y a pas de grand remplacement de l'électorat de Menargues ou de grande théorie fumiste. Juste les gens étaient satisfaits. Comme les gens ont été satisfaits de l'avant-goût qu'aura été la cohabitation et que c'est pour ça qu'ils ont voté pour ma candidature aux présidentielles. Il n'y aura pas de millions d'étrangers qui viendront, et même si c'était le cas, il produiront autant que nous et repartiront ensuite, parce que le rêve de tout homme est de vivre chez lui avec son entourage, ses souvenirs, son enfance et le départ est une déchirure. Quitter son pays n'est pas chose aisée surtout pour les plus démunis qui perdent tous leurs repères. Si pour nous, petits cosmopolites favorisés, il semble simple de partir en voyage, rendez-vous compte que ce n'est pas pareil que de quitter pour la première et dernière fois ses origines et partir vers l'inconnu. Je ne crois pas qu'une part significative de gens nous "envahiront" pour nous sucer notre argent. Les étrangers avides de richesse, ça n'existe que dans les mauvais contes de fées. Mais cela est assez représentatif de la manière dont la défenseure du "vivre-ensemble" entend vivre ensemble : sans les étrangers qui nous volent nos richesses. Est-ce cela le vivre-ensemble ostarien ? Un vivre-entre-nous égoïste et xénophobe ? Ce n'est qu'hypocrisie de la part de celle-là qui a plus souvent le cul sur le canapé que son salaire de maire lui a permis d'acheter que sur son siège de maire justement, ce n'est qu'hypocrisie de sa part de défendre l'idéal de vivre-ensemble et la fraternité, puis accuser mes projets de favoriser l'entrée sur "notre" sol de perfides étrangers probablement avec une peau pas comme nous, qui sortiraient le pain de la bouche de nos enfants, voleraient nos poules et tout ça pour que j'ai plus de votes. Rendez-vous compte du niveau de complotisme qu'il se trouve dans les arguments de cette femme ?! Pour augmenter le nombre de mes voix, je ferais surgir des hordes de pillards que Madame Leclerc s'imagine sans doute en sarrasins à turban ou noirs avec os dans le nez pour qu'ils remplacent nos beaux citoyens incorruptibles et qu'il suffise de cadeaux pour les amadouer. Vous rendez-vous compte du grand bond en arrière que sa logique exécute ? Depuis combien de temps pareils préjugés avaient heureusement disparus dans le puits de la désuétude. Hélas, il fallait que Madame Leclerc les repêchassent pour les ressasser devant vous.

Ensuite, Aya Leclerc affirme que ce sont les armes à feu des policiers qui évitent l'anarchie. C'est dit sans preuve, pourtant je le réfute avec des preuves. L'abolition de la peine de mort n'entraîne pas une recrudescence des crimes. Les pays où la police est armée sont les pays où la criminalité est la plus forte. Donc l'effet de dissuasion d'un policier armé ou sa capacité réelle à riposter est un leurre. Au contraire, le désarmement policier est un facteur de la réduction de la criminalité. Bien sûr, lorsqu'une mission s'avère délicate et périlleuse, l'armement doit être effectif. Mais pour aller surveiller la sortie d'une école primaire lambda, faire une ronde dans un petit village ou faire des contrôles d'alcoolémie, il n'y a pas besoin de sortir l'arme à feu. Je voudrais dire que le Saphyr ou Novgrad ont désarmé leurs polices et pourtant, croyez-le bien, ce n'est l'anarchie ni chez l'un, ni chez l'autre. Enfin si c'est l'anarchie au Pravchoï, protégé par Novgrad, mais c'est le régime qui est anarchiste. D'ailleurs pour être rigoureusement juste, parlons de chaos plutôt que d'anarchie. Ainsi le désarmement de la police, n'est pas cause, ni synonyme de chaos. Par contre, il y a corrélation entre augmentation de l'armement et augmentation des violences. Plus on augmente l'armement policier, plus les violences fusent. C'est un apaisement que je propose et non un chaos. Chacun aura pu remarquer qu'Ostaria n'est pas un pays en guerre civile, ni au bord de l'émeute. Les manifestations sont inexistantes, les grèves se comptent sur les phalanges d'un doigt, le contexte social est résolument apaisé, ce qui me motive à adapter la police à la situation sociale. Si le pays s'enflammait d'un coup, des mesures de réarmement pourraient être prises, mais ce n'est pas le cas.

Concernant la retraite. Oui, j'ai inventé la retraite à 40 ans, le MUR avait inventé la retraite libre. Cette femme vient donc me dire qu'il est fou d'offrir la retraite à 40 ans alors qu'elle soutenait il y a un an, une retraite dès qu'on voulait. Cherchez l'erreur ! Au contraire, j'affirme que les capitalistes qui gagnaient des masses énormes en dividendes et s'en servaient pour se déclarer à la retraite dès 30 ou 40 ans, ne pourront plus. Pourquoi ? Parce que la retraite sera désormais limitée aux revenus du travail. En somme, seuls les gens qui auront travaillé pourront percevoir une retraite au de-là des minima sociaux. Celui qui va réduire le coût de la retraite et la conditionner à la production de valeur, c'est moi. Aya Leclerc défendait une retraite fondée sur tous les revenus, donc héritage, dividendes, travail, etc, je défends un système du travail. Ainsi si le système de Madame Leclerc permettait de faire des démarches crapuleuses dans le genre : "mon entreprise me verse des primes exceptionnelles que je réinvestis directement dedans" et qui permettaient de gonfler artificiellement les revenus des possesseurs pour prendre une retraite maximale avant 40 ans et continuait de percevoir dans le même temps des rentes, alors qu'on interdisait au travailleur de recevoir un salaire en plus de sa pension, mon système vient rétablir l'ordre. Déjà on ne paiera plus 5 000 O$ta aux riches qui continuent de recevoir des dividendes en laissant sur le côté les pauvres qui auraient touché un O$ta de salaire pour un petit boulot. Ensuite, en ne comptant que les revenus du travail, seule la production de richesse sera comptabilisée, les magouilles financières ne seront qu'un mauvais souvenir. Enfin avec la minimum de 40 ans, les bourgeois devront attendre avant de prendre leur retraite anticipée. Bien sûr, c'est plus embêtant pour les patrons qui perdront des sommes énormes, mais pour les travailleurs cela les aidera. On défait la troisième couche de Paul pour finir le pull de Jules. Voilà ce qu'est la réforme de la retraite. Faut-il préciser que Paul reçoit ses rentes de l'entreprise à Papa et que Jules travaille à l'usine ? Ma réforme réduira donc le coût de la retraite tout en réorientant les pensions vers les plus nécessiteux et en leur permettant de travailler à côté s'ils ont besoin, dans la limite de 5 000 O$ta de revenus que la pension ne permettra jamais de dépasser.
Aya Leclerc fait croire que ma réforme va saigner l'Etat mais c'est faux pour deux raisons. D'une part, il s'agira d'une baisse globale puisque la quasi-totalité des gros revenus qui profitent allègrement de la retraite dès un très jeune âge vont perdre leur pension. D'autre part, parce les pensions des plus nécessiteux sera utilisée intégralement en consommation. Or, qui dit consommation dit taxe, donc renflouement de l'Etat. C'est un cercle vertueux. Quand on donne aux plus pauvres, ils ne thésaurisent pas, ils dépensent et l'argent nous revient autant qu'aux commerçants. Si on laisse l'argent dans les poches des plus riches, ils le thésaurisent, l'investissent, ce qui prive les entreprises des achats qu'auraient besoin les plus pauvres mais qu'ils ne peuvent se payer, et l'état des recettes générées par la consommation des ménages pauvres. Plutôt qu'une situation dans laquelle les pauvres ont faim, vivent mal et l'état perd des recettes, nous proposons de réinjecter l'argent, d'améliorer la condition de vie des gens et de remplir les caisses de l'Etat. Cela empêche les bourgeois de s'enrichir et de cumuler de fortes sommes, mais il faut savoir choisir son combat. Le mien c'est celui des travailleurs.

Enfin Madame Leclerc a rappelé que j'avais dit que j'étais prêt à soumettre mon poste au référendum révocatoire si une part de la population le demandait. C'est vrai et si je reçois une pétition suffisamment signée me le demandant, alors je déposerais un référendum d'initiative exécutive portant révocation du Président de la République. Mais pour l'instant, il n'y a pas eu une seule manifestation, pas une seule pétition, pas une seule consultation. Lors du dernier référendum, les ostariens ont été contre le fait que mon poste évolue, ils n'ont pas voté contre ma fonction actuelle. Je rappelle à mon tour, les promesses de la droite ; être une opposition constructive. Fut-ce le cas ? Pas pour le moment. Aucun projet de loi. Les marionnettes du FRO se mettent en scène dès que je soumets des référendums. En somme, il n'y a eu aucune initiative de l'opposition. Chaque fois, il faut que je leur dise de débattre pour que ces gens-là débattent. Que feraient-ils sans moi ? Je peux aussi rappeler les promesses d'Aya Leclerc pour Pedur : l'intégration économique, la conservation de la beauté de Pedur, des mesures sociales. Naturellement rien n'a été fait. Mais il fallait s'y attendre, quand des gens crient à chaque tentative de faire bouger les choses, à la mort de la liberté, à la mort d'Ostaria, de la République, des valeurs de vivre-ensemble, de la pureté nationale, etc, ce ne sont pas ces gens-là qui se risqueront à faire bouger les choses. Quoique ! Puisque je viens de lui dire qu'elle devrait faire quelque chose, vous verrez qu'Aya Leclerc serait fichue de faire son premier conseil municipal depuis trois ans. A mes bottes, qu'ils sont, je vous le dis ! Sans moi, que feraient-ils puisqu'ils ont choisi de ne pas gouverner ?
Vous vous rappelez de lorsque le PCO était encore le MAP en minorité à l'Assemblée Nationale ? On se moquait de nous parce qu'étant minoritaire et le MUR inéluctablement et absolument majoritaire, nous refusions de voter, sans renoncer à proposer, ce qui fit avancer pas mal de choses, notamment sur la question de la reconnaissance de l'homosexualité. Désormais le FRO a imité ma méthode mais mal. C'est là où ils sont encore majoritaires qu'ils ne votent rien, et qu'en prime, ils ne proposent rien ! Les voilà les républicains ! En face, vous avez les chercheurs de solution, les voilà, les communistes !

Maintenant permettez-moi de rebondir sur les chirps d'un vieil homme, mais avant je dirais de mot du RSE. Irresponsables et opportunistes. Voilà deux mots pour qualifier l'attitude de sa direction. Marie Bonneau a été responsable de l'inefficacité gouvernementale et elle décide de se mettre en retrait désormais. Marie Bonneau a négocié un programme commun et aujourd'hui refuse d'en soutenir le vote démocratique. Si les projets étaient votés au Parlement, avec des représentants du peuple, elle serait d'accord pour le voter. Par contre puisqu'on propose à la populace de légiférer, dans ce cas, c'est non. Son objectif n'est pas d'être en accord avec ses idées, ni d'être cohérente, mais de respecter les cadres. Son objectif n'est pas d'être efficace, elle se fout que si on vote jeudi pour les référendums, cela permettra d'améliorer la condition de milliers d'êtres humains plus vite que par l'Assemblée Nationale. Ce qu'elle veut c'est ne pas perdre la face. Mais on ne perd pas la face à s'excuser, à reconnaître ses erreurs. Je reconnais mes erreurs. Je reconnais que l'idée du référendum pour m'octroyer les pleins pouvoirs n'était pas une bonne idée, je ne pense pas avoir à m'en excuser puisque cela n'a pas causé grand tort, mais je reconnais que c'était une erreur de ma part et je vous remercie de m'en avoir fait prendre conscience. Ostarienne n'aspire plus à des périodes transitoires en temps de paix, et craint les pleins pouvoirs. Je reconnais m'être trompé de diagnostic, j'ai mal évalué la pensée ostarienne et ses besoins sur ce sujet, il est clair que proposer cela a été une erreur. Je ne perds pas la face pour autant. Marie Bonneau pense qu'elle perdra la face si elle reconnaît son erreur, si elle admet que je ne suis pas un monstre anti-démocratique. Le sentiment contre un de mes référendums est devenu un sentiment anti-chastain, anti-référendum ou anticommuniste. Alors je le dis aux citoyens responsables du RSE. Puisque les projets que je propose vont dans le sens de vos idées -sinon Marie Bonneau n'aurait pas dit qu'elle voterait pour en Assemblée Nationale- puisque c'est le moyen le plus rapide de faire exécuter ces mesures qui sont celles de votre conscience, alors votez pour les référendums. Je suis démocrate, le peuple a droit de choisir sa destinée, ce n'est pas qu'à l'Assemblée de voter, le peuple a aussi droit de légiférer. Un principe du RSE est d'ailleurs de développer la démocratie directe, et je ne comprends pas que les citoyens proches du RSE puissent refuser à utiliser la démocratie directe pour faire appliquer des mesures qu'ils défendent.

A présent parlons de Le Floch. Dans un premier chirp, il me dit que je devrais démissionner parce que mon premier référendum avait été refusé et si mes prochains référendums ne sont pas approuvés, ce serait un devoir. Non. Aucun des référendums ne demande l'avis sur mon poste. Je crois avoir exercé la présidence de la république sans avoir causé du tort à nos concitoyens, ni avoir démérité. Aussi, je ne démissionnerais que si un référendum dit que les citoyens ne veulent plus de moi comme Président. Un ministre ne démissionne pas à chaque fois qu'on lui refuse une de ses idées en Conseil des Ministres. Un conseiller municipal ne démissionne pas à chaque fois qu'une de ses motions est refusée. Un député ne démissionne pas à chaque fois qu'un de ses amendements est rejeté. Donc je ne démissionnerais pas non plus si mes référendums sont refusés. J'ai été élu pour trouver un consensus national et républicain, pas pour démissionner si je n'y arrivais pas. Si je n'y arrive pas, j'essaie différemment, c'est comme ça qu'on règle les problèmes pas en disant "si vous ne votez pas pour mon projet, je démissionne", je ne fais pas du chantage à la de Brétigny, j'ai tout de même un sens des responsabilités un peu plus développées qu'un enfant de 5 ans.

Concernant la loi sur l'immigration, bien sûr si on ne fait rien il n'y aura pas assez d'emplois, ni de logements. Mais si on fait comme à Menargues, on déborde d'emplois et de logements. Que les étrangers viennent dans les villes communistes si les villes de votre parti ne savent pas gérer leurs logements et leurs emplois. Ce n'est pas mon problème, chacun doit avoir ses responsabilités. Ma responsabilité c'est de faire la politique migratoire, celle des maires c'est de faire la politique de logement . Menargues s'est bien débrouillée en partant d'un bilan social sous la moyenne nationale, les maires n'ont qu'à faire du communisme municipal ! Pedur en aurait bien besoin, par exemple !

Concernant la question sécuritaire. Déjà, vous me dites qu'un policier ne pourra prendre que ses jambes à son cou face à un terroriste ; faut-il rappeler que l'appréhension d'un terroriste n'est pas la mission d'un policier ? Face à un terroriste, n'importe quel policier est désormais, c'est aux gendarmes de gérer le problème terroriste, les policiers ne sont ni formés, ni équipés pour répondre à pareille menace. Menace par ailleurs très faible. Mais essayez de connaître les règles déjà établies avant d'inventer des choses et de délirer ! Nos policiers ne savent pas défendre nos concitoyens face à un terroriste, comme ils ne savent pas défendre nos concitoyens face à une armée ennemie, ce n'est pas leur mission, ils n'ont pas la formation nécessaire. Un policier ne pourra toujours face à un terroriste, si tant est qu'il s'en trouve un, que prendre ses jambes à son cou et avertir les gens formés et armés pour faire face à un terroriste. Problème réglé.
Ensuite, ce n'est que la douane vis-à-vis du contrôle humain qui est dissoute, la douane économique qui n'est pas citée dans le texte d'origine est maintenue pour prévenir le trafic d'armes ou de drogues. La douane dont je vous parle, au lieu de regarder les migrants couler dans des bateaux gonflables ira les secourir. Je trouve cela indécent de rigoler du sauvetage en disant qu'on les accueillera avec des buffets ou pour leur offrir l'apéro.

Une image fut projetée derrière le Président de la République, il se retourna pour vérifier que tout fonctionner puis continua

Image


Julien Chastain : Derrière moi, vous voyez ce qu'est un vrai naufrage de migrants comme il en arrive des dizaines chaque année aux portes de nos pays. Allez-vous dire face à ces morts qu'on va leur offrir le buffet ? Oserez-vous rire devant des femmes, hommes et enfants décharnés en croyant que les douaniers iront leur offrir l'apéro ? Oserez-vous railler et vous moquer de ceux qui vont sauver ces vies, en os, en loques et trempées, mortes de faim ou de maladie, après avoir été entassé sur des bateaux comme on entassait les esclaves aux temps tristement historiques de la traite de grande ampleur ? Monsieur Le Floch, oserez-vous ironiser sur la situation de ces gens-là ? Face à la misère humaine ?
Bien sûr, cela devait être plus simple et agréable à faire chez vous, dans vos appartements, sur votre lit peut-être, bien loin de la réalité. Vous connaissez la misère et la pauvreté par des images lointaines, des mots, des statistiques. On ne peut jamais se désespérer de pareilles choses. Mais il y a des gens déterminés à ne pas traiter ces jugés en pertes et profits, par des chiffrages seulement. Et parmi ces gens-là, j'en suis et c'est pour combattre ces injustices intolérables qu'on m'a élu. Alors non, Monsieur Le Floch, tant que je n'aurais pas essayé d'empêcher ces maux de rongeaient la chair d'hommes et femmes, je serais Président, tant que la lutte n'aura pas apaiser la déchirure, je serais Président et je ne me déresponsabiliserais pas de l'horreur et de la souffrance humaine pour des questions d'ego. Il en est de plus importantes qui vous dépassent complètement, vous n'avez pas le sens du malheur des autres, contrairement à moi. Vous semblez voir la politique comme un jeu, je la conçoit comme une nécessité. Vous n'avez pas conscience de ce que compte la vie d'autrui, j'en connais la valeur et je saurais vouloir la protéger, la sauver et en atténuer la douleur autant que faire se peut et même plus si cela m'est donné d'y parvenir.

L'image disparut et des applaudissements retentirent ainsi que des "Le Floch gros patatouf !", "Le buffet c'est toi qui l'a mangé" ou des "Démissionne de ton frigo, Henri, rend la nourriture !" scandés à plusieurs reprises.

Julien Chastain : Ensuite, Le Floch parle des uniformes en prétendant que l'uniforme est la meilleure solution pour combattre le harcèlement scolaire. Oui c'est le meilleur moyen si on considère que la soumission de la femme à son mari est la meilleure solution pour éviter de se faire battre. La soumission n'a jamais été la solution. Le port de l'uniforme ne vise qu'à donner un badigeon égalitaire à un contexte social inégalitaire. Cela suffit à dire "regardez, nous sommes égaux, chacun est habillé pareillement" sauf que le petit Louis en rentrant aura accès à un ordinateur, à l'encyclopédie et au pire son père haut diplômée lui expliquera sa leçon, mais la petite Marie en rentrant aura uniquement accès au ménage, à la vaisselle, à s'occuper de son petit frère et tant pis pour les cours de math. L'inégalité scolaire est plus profonde qu'un morceau de tissu. Déchirons l'hypocrisie !
Sur la question du harcèlement scolaire, c'est justement en arrêtant d'apprendre aux élèves à se soumettre aux normes qu'ils s'en affranchiront d'eux-mêmes. Bien sûr, il faudra punir les comportements discriminatoires des plus riches à l'encontre des plus pauvres, il y aura des confrontations, mais des confrontations saines qui permettront à l'émancipation de la jeunesse. Si nulle n'avait jamais essayé d'abolir la soumission conjugale pour s'émanciper, alors que c'était cette soumission qui évitait à la représentante du sexe féminin dans le couple de se faire battre, croyez-vous que les femmes auraient aujourd'hui l'égalité salariale, le droit de vote ou seulement le droit à posséder un compte bancaire ? Non ! De même, si nous éduquons notre jeunesse en servitude, alors elle ne pourra s'émanciper. C'est bien pratique quand on chercher à perpétuer et répéter le vieux monde dans la jeunesse, mais quand on veut progresser on cherche à offrir mieux aux suivants, pour qu'ils offrent mieux à leur tour aux suivants et que le monde aille en s'améliorant. J'ai pris ce parti, les gens ont voté pour ça et je ne retournerai pas ma chemise.

Après, Henri Le Floch parle de l'offense à la Nation. Il dit qu'on pourra cracher sur notre drapeau. Oui. Où est le problème ? Un drapeau c'est un bout de tissu avec des dessins de dessus. On peut même s'en servir aux toilettes s'il est suffisamment doux. Un drapeau n'est pas sacré. La condition des hommes et des femmes est sacrée. La dignité humaine est sacrée. Pas un drapeau. Je remarque que Monsieur Le Floch a plus de respect et de déférence vis-à-vis d'un tissu que face à des miséreux fuyant la guerre dans leur pays. Voilà bien un homme sans conscience humaine. Puis, il parle des Delfrous et prétend qu'ils ont tous du sang sur les mains. J'en réponds que c'est faux. Par exemple Tommen Delfrous n'a pas plus de sang sur les mains qu'un enfant de boucher. Ni ses frères et c'est d'ailleurs injustice qu'ils soient bannis. Il faudra que cette injustice soit combattue car on ne peut pas bannir à vie des gens pour leur filiation. Si Tommen Delfrous par exemple est fils d'un criminel, cela ne fait pas de lui un criminel. On n'est pas criminel par hérédité. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui.

Continuons de lire son tissu de bêtises. Il parle de mon code social comme "plus indigeste qu'un plateau de fruit de mer au petit-déjeuner". Sur ce point là, je lui fais confiance. Peut-être mange t-il un plateau ou deux chaque matin, personnellement je n'en ai pas les moyens et quasiment toute la population ostarienne est comme moi. Pour le Code Social force est de constater qu'il n'y comprend rien. Déjà il dit qu'avec ce code, je tourne le dos au capitalisme. Il a faux. Le Code Social n'est pas un code d'économie socialiste. Ce qu'il a affirmé sans preuve, je le réfute sans preuve. Et je prouve : il n'y a aucune mesure qui change le régulateur de l'économie. Il n'y a rien qui fait que l'économie ne sera plus régulée par le taux de profit. Donc le capitalisme demeure.
Il dit que toutes les avancées sociales disparaissent. C'est faux. Et je prouve : ce n'est que les lois qui visent à la création qui disparaissent et dont le contenu est intégré à un Code. Il s'agit de la continuité de ces lois. Par ailleurs ces lois visaient à des créations, les créations ont eu lieu, il faut pérenniser les avancées sociales. C'est le rôle d'un Code de loi. Désolé Monsieur Le Floch de vous apprendre la juridiction. Pour la retraite, j'en ai déjà parlé. Pour les aides sociales maintenant. Il dénonce le fait qu'un pauvre pourra désormais toucher 900 O$ta d'allocations s'il gagne moins de 1 500 O$ta par mois. D'où viendrait l'inégalité ? Que celui qui gagne 1 501 O$ta y perd. C'est le principe, on donne à ceux qui sont en dessous d'un certain seuil donc ceux immédiatement au dessus du seuil ne touchent pas l'aide. Que voudrait Monsieur Le Floch ? Que tous les revenus sont égaux ? Que la seule rémunération possible provienne d'un Etat possesseur de toutes les richesses et qu'elle soit la même pour tous ?
Il fait des pleurs de sainte-nitouche pour le pauvre qui gagnerait 1 501 O$ta et raterait la prime mais plus loin, il trouve cela honteux qu'on limite les salaires. Donc qu'on aide quelqu'un qui gagne 1 499 O$ta par mois et pas celui qui en gagne 1 500 est scandaleux, par contre qu'on permette aux ultra-riches de se payer plus de 15 fois que leurs employés, c'est tout à fait normal ?

Je ne prétends pas que mes allocations sociales soient révolutionnaires ou parfaites. Bien sûr, le système n'est qu'à ses balbutiements mais déjà c'est un grand effort. Seul, avec 1 500 O$ta, on peut vivre bien. C'est un ancien étudiant qui devait vivre avec 430 O$ta par mois qui vous dit cela. Donc oui, ce que je propose c'est un partage des richesses d'importance pour ne laisser personne vivre avec rien. Au minimum, tout le monde vivra, seul, avec 900 O$ta par mois. Ce n'est pas rien, c'est la victoire contre la grande pauvreté qui pourrait totalement disparaître. Avec 900 O$ta par mois, chacun pourra se payer un logement décent. Ce sera une grande avancée sociale, alors je réfute les mensonges de Le Floch.
Parlons maintenant du plaisir. Le Floch est très prude puisqu'il parle de pratiques sexuelles comme on pourrait parler d'un style de dessin. Si si, je vous jure. Il aurait très bien pu dire que si certains veulent dessiner avec du pastel sans se tacher les doigts, ils n'avaient qu'à dessiner au crayon. Sauf que là, ça parle de pratiques sexuelles et qu'on ne parle pas de taches sur les doigts, mais d'IST, de déchirures de muqueuses ou de sécheresses mal placées et je vous en évite pas mal d'autres. Je crois que chacun devrait avoir accès au matériel nécessaire à se protéger de ces maux sans payer et en étant informé. Or en occultant le débat et en déconseillant simplement la pratique, Le Floch participe à rendre tabou un sujet qui a besoin d'être discuté et rendu public. Car c'est un sujet de santé publique. Le Floch voudrait qu'on ne fasse pas payer au contribuable pour le plaisir de quelques uns. Beau principe. Mais le plus beau principe et celui que je préfère c'est celui de la Sécurité Sociale. Tout le monde participe pour financer les moyens nécessaires à ce que chacun soit prévenu d'un risque naturel. Sauf preuve du contraire, ce que j'ai décrit étaient des maux naturels, pathologiques et nous devons tous nous en protéger. Vous comme moi, ça nous arrangerait tous que le papillomavirus ou que la chaude pisse soient éradiquées.
Sur les questions de la PMA, de la GPA et de l'euthanasie, je n'ai fait que retranscrire le programme de l'Union de la Gauche, celui pour lequel vous m'avez élu. Ni plus, ni moins. Votez pour le référendum si vous croyez encore en vos convictions. Votez contre si vous vous êtes résignés à voir des proches mourir de souffrance et à voir des gens partir à l'étranger pour exploiter des mères porteuses moyennant finance. Car oui, c'est cela la réalité actuellement. Quand les gens n'ont pas l'euthanasie, les suicidaires utilisent des moyens vraiment sales et douloureux. Quand les gens n'ont pas la GPA ou la PMA, ils vont là où elle est permise et fondée sur l'exploitation sans aucune condition sanitaire. J'aimerais bien ne pas avoir à me poser la question de la PMA ou de l'euthanasie car elles dérangent. Moi aussi j'aimerais que nul ne veuille mourir et que nul n'ait le besoin d'avoir un enfant malgré sa stérilité manifeste. Mais que voulez-vous ? Le monde est ainsi fait et il faut savoir choisir l'option du moins pire. Il est préférable que les suicidaires meurent sans souffrance et que les couples stériles aient des enfants portés par des volontaires protégées socialement et sanitairement. En tout cas, moi je préfère ça à des boucheries de suicidés et l'exploitation de mères-esclaves ailleurs. Ce n'est que mon avis, faites-en ce que vous voulez.

Pour la limitation des hauts-salaires. Sachez que nombre états ont des limitations des hauts-salaires par la taxation maximale comme au Saphyr ou par la planification totale comme à Novgrad et pourtant les deux nations demeurent de grandes nations avec des cerveaux et quels cerveaux ! Les cerveaux ne fuient pas comme les actionnaires. Je ne sais pas d'où vous sortez cela mais c'est faux. Quand aux prix agricoles, leur planification est stricte : elle doit permettre aux agriculteurs de vivre de leurs récoltes sans que les prix n'augmentent trop pour le consommateur. Le grand perdant de la planification des prix, ce sont les distributeurs intermédiaires. Les conséquences positives toucheront les producteurs qui vivront désormais de leurs productions et leurs consommateurs qui paieront le juste prix des productions agricoles, sans des marges gonflées artificiellement.

Pour finir, je ne torpille par le Parlement, je le contourne. C'est dans la Constitution. Le Président peut décider de ne pas attendre que le gouvernement formule une loi mais la proposer directement au peuple. Le débat public n'est alors plus celui de quelques parlementaires mais celui de tout un peuple car chaque citoyen devient un responsable, un législateur. Ce n'est pas cela tuer la démocratie, c'est la faire vivre. La démocratie est la seule chose qui s'use quand on ne l'utilise pas, avec les libertés d'expression et de pensée, peut-être. La dialectique et la rhétorique de Le Floch sont si confuses qu'il arrive à dire que soumettre un référendum c'est faire du Président le législateur. En somme, la démocratie directe serait l'assassinat de la démocratie. Une ineptie ! Mais cela je pense que vous l'avez tous vu encore une fois. Les traîtres qui se proclament républicains n'ont ni argumentaire, ni volonté, ni idées, ni convictions sinon l'anticommunisme. Leurs voix ne s'élèvent que pour condamner que ce qui émane des communistes. Du reste, ils peuvent se contredire dans leurs arguments, contredire la réalité et leurs actions passées, qu'importe ! Mais vous ne vous laisserez pas mener à la baguette, ce n'est pas un discours anticommuniste qui guide la main de l'électeur, ce ne sera pas les beaux mots qu'on enseigne dans l'école anticommuniste qui mènera votre bulletin dans l'urne. Ce sera directement les conséquences des lois. Car vous savez que voter pour les référendums améliorera directement vos conditions de vie. Car vous savez que voter pour les référendums sera enfin une avancée concrète pour votre vie quotidienne !

Vive Ostaria ! Vive la démocratie !

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Marie Bonneau
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mer. 10 juin 2020 11:31

Marie avait décidé de lancer sa campagne à Pedur, dans cette ville plutôt de droite mais proche de la ville de Ménargues, comme un symbole. Très applaudie à son arrivée sur la scène, elle se plaça derrière le pupitre et commebça son discours.

Mes chers amis!

Quel bonheur de vous retrouver ce soir! Quelle joie de voir que les forces démocratiques sont toujours vives dans cette nation. Car cette élection revêt une importance plus cruciale que les autres encore. Trois choix se présentent principalement à vous : la dictature communiste dont le Président Chastain a fait l’apologie en direct à la télévision, une droite soutenue par les nationalistes et nous : le pôle social-démocrate. Celui qui veut une économie dynamique dans laquelle sont entendus les travailleurs et surtout, qui souhaite préserver la démocratie.

La démocratie, ce principe fondamental dont les ostariens ont déjà bien trop souvent été privés dans leur Histoire. La démocratie, c’est aussi un respect du choix du peuple. Le peuple a tranché avec force lors du référendum constitutionnel : il veut la démocratie et veut renvoyer le Président Chastain et ses rêves novgardois aux oubliettes.

Je connais ma part de responsabilité dans la précaire situation politique de notre nation. Je sais que, sans l’Union de la Gauche que j’ai initié, Julien Chastain serait encore un agité député de l’opposition. J’en suis conscient. Je veux m’en excuser auprès des ostariens. Aujourd’hui, en signe d’excuse, je vous offre une possibilité d’alternance solide, rassembleuse et résolument démocratique.

Je veux m’adresser à ces sympathisants communistes sincères qui regardent avec circonspection les projets du Président en matière institutionnelle. Nous ne portons pas le programme de leurs rêves, je le reconnais. Mais nous portons avant tout un programme démocratique. En participant avec nous à la chute du Président Chastain, vous participez à la chute de celles et ceux qui, au PCO, sont tentés par les dérives dictatoriales de Damien Carmel en son temps. Ainsi, vous participerez à la renaissance d’un Parti Communiste fier de ses idées et qui participe de manière normale au débat républicain. Venez avec nous et sauvez ainsi l’honneur du communisme ostarien.

Nous sommes conscients que nous devons renforcer massivement notre République par une réforme constitutionnelle que nous proposerons au référendum. Elle proposera notamment la possibilité pour l’Assemblée Nationale de s’auto-dissoudre. Car dans un cas où le Président souhaiterait gouverner avec un Premier Ministre minoritaire sans affronter le suffrage des électeurs, il faut que les élus de la Nation puissent demander un nouveau suffrage. Mais, pour protéger les institutions, nous devons aller plus loin. Nous devons donner aux parlementaires la possibilité d’engager contre le Président une procédure de destitution si ce dernier manque clairement à son rôle de garant de la stabilité institutionnelle. Si 65% des députés le souhaitent, un référendum visant à la révocation du Président sera soumis au peuple ostarien.

Que l’on aime ou pas sa forme, beaucoup conviendront, y compris chez les communistes, que la République est le meilleur système que nous ayons actuellement. Trop présidentielle pour les uns, trop parlementaire pour les autres, elle fait l’objet de vifs débats et, personnellement, si je devais réécrire intégralement notre Constitution, je changerais beaucoup de choses. Il n’empêche que nous devons la protéger des velléités dictatoriales des uns et des autres, que ce soit la dictature socialiste ou la dictature du tirage au sort. Nous sommes les candidats de la République!

J’ai entendu Grégoire Constant se plaindre que ses textes de loi n’aient pas été présentés au débat de l’Assemblée Nationale. Je lui dit par avance, ils ne le seront pas avant ces élections législatives. Son Président a jugé l’Assemblée Nationale incompétente et a souhaité la renvoyer, qu’il attende au moins le verdict des urnes. On ne peut pas cracher sur la représentation nationale pendant des mois et après se plaindre quand les textes ne sont pas mis au débat en deux jours.

J’entends également du côté communiste que nous ne serions pas des vrais démocrates puisque nous refusons l’utilisation abusive du référendum. Sauf que les vrais démocrates écoutent le peuple. Ce dernier a dit nettement vouloir conserver sa Constitution et donc le rôle de législateur de l’Assemblée Nationale.

Dans ces élections, nous devons tous, socialistes, écologistes, communistes, centristes, libéraux nous réunir sous la bannière de la seule liste crédible capable de défendre cette République sans tomber dans les travers de l’extrémisme, de gauche comme de droite. Alors ralliez massivement la liste du rassemblement, la liste du Rassemblement Démocrate!

Merci à tous! Vive Ostaria! Et vive la République!


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Julien Boulanger
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Parti politique

sam. 27 juin 2020 19:57

Julien avait décidé d'organiser un rassemblement dans la salle de spectacle de Pedur. Alors que la salle finissait de se remplir Julien rentra sur scène sous les applaudissements du publique venu le soutenir. Le candidat se saisit d'un micro et commença à parler.

Julien Boulanger : Bonsoir à tous,

Nous arrivons à la fin de cette campagne, peu active, il faut être sincère, mais néanmoins très importantes, car elle décidera du candidat qui affrontera le communiste Chastain. Pour cette fin de campagne, j'ai décidé d'organiser une conférence ou chacun d'entre vous pourra me poser des questions sur mon programme ou autre pendant une heure et demis après quoi, nous organisons un barbecue avec les militants et ou chacun ici est conviés. Il y a des micros qui circulent dans la salle il suffira de lever la main pour pouvoir poser votre question.

Après quelques secondes une premières main se leva, un militant lui tend alors un micro

Personne du publique : Bonjour, je suis chômeurs et je me demandais comment vous allez créer des emploies notamment dans notre région.

Julien Boulanger : Je dynamiserais notre pays avec des baisses de charges et des baisses d’impôts afin de permettre aux entreprises de se développer et donc de créer des emplois. En ce qui concerne votre magnifique région et bien je donnerais plus de pouvoir aux municipalités qui pourront adapter les réglementations en fonction des spécificités locales. Enfin, je vous le dis dans les yeux votre situation n'est pas acceptable et l'état fera tout pour vous sortir de cette situation, mais il faudra y mettre du votre également.

Une autre main se lève et le micro lui est donné

Autre personne du publique : Monsieur Boulanger, la droite a déjà perdu les élections législatives donc qu'on gagne ou pas les élections présidentielles ça ne changera rien.

Julien Boulanger : Si ça changera beaucoup de choses. SI les communistes ont le Parlement et la présidence ils pourront créer un régime dictatorial et socialiste plus facilement alors que si le président est attaché aux valeurs de notre démocratie les communistes se retrouverons bloqué dans leur démarche totalitaire. Donc il faut que vous vous mobilisiez en masse pour nous amener la victoire final.

Une nouvel main se lève

Autre personne du publique : Vous êtes conscient que le FRO va gagner cette primaires quoi qu'ils arrivent ?

Julien Boulanger : Madame, comprenez que je suis un battant et que je n’abandonnerais jamais. Cette force de conviction nous conduira j'en suis persuader à la victoire, mais pour cela il faudra que vous vous mobilisiez pour afficher votre détermination à ne pas laisser gagner l'inaction. Elle pense qu'elle gagnera très facilement, sans même faire campagne, mais elles se trompent et nous allons lui montrer !

Bien, je vous propose de passer à table, vous pourrez évidemment me poser vos questions tout au long du repas.

La salle se vida petit à petit et une odeur de saucisse se fit sentir dans toute la ville attirant plusieurs habitants

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Henri Le Floch
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Enregistré le : dim. 31 mai 2020 23:26
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lun. 13 juil. 2020 18:53

Le Président de l'Assemblée Nationale continuait son tour d'Ostaria pour défendre les couleurs de la Fédération des Républicains Ostariens et la candidate de la droite pour les présidentielles. Il avait choisi la salle de spectacle Jérôme Plassel pour son premier meeting dans la ville de Pedur. Des drapeaux Ostariens flottaient dans la salle, remplie de nombreux militants. Lorsqu'Henri Le Floch monta sur la scène, il fut vivement applaudi par les spectateurs.

Mes chers amis,

C'est une grande joie pour moi de venir dans cette belle ville de Pedur. C'est aussi un immense honneur que de pouvoir m'exprimer dans une salle qui porte le nom de celui qui a tant contribué à mon engagement politique. C'est grâce, ou peut-être à cause de lui, que je me tiens devant vous aujourd'hui. Il m'a inspiré comme il a inspiré des centaines d'autres hommes et femmes politiques. Même jusqu'au Parti Communiste, on se revendique Plasseliste, c'est dire l'étendue de son œuvre, lui qui militait contre cette idéologie néfaste pour notre pays.

En parlant de communisme, j'ai eu l'immense honneur de faire l'objet d'un meeting du Président Chastain. Oui un meeting entier ! Enfin presque, au début il a parlé de camarades et je suis tout sauf son "cher camarade". Enfin bref, il a commencé son meeting par nous dire qu'il ne sentait pas le besoin de venir faire campagne. Autrement dit, nous devrions l'élire sans connaître son programme pour les 6 années à venir. A moins que, peut-être, il n'en ait pas et qu'il compte laisser à son Premier-Laquais et aux playmobils qui lui servent de majorité parlementaire faire tout le travail.

Heureusement, nous connaissons son programme. Il veut faire de notre pays ce que veulent faire tous les communistes de toutes les nations. De vulgaires républiques socialistes à la botte de Novgrad, ce pays froid où l'on boit souvent de la vodka, preuve, s'il en faut, que le communisme déprime. De grands pays comme le Saphyr qui sont tombés en déchéance dès que le communisme est arrivé au pouvoir. Ostaria s'en tire peut-être mieux, la gauche molle a décidé de ne plus faire confiance en Chastain. Ils n'en restent pas moins des complices.

La différence majeure entre Chastain et la droite ? Nous sommes humbles, à la différence de Chastain qui pense que son bilan "ne laisse aucun doute quant à ses compétences". Redescendez sur terre, mon vieux. Si vous prenez les Ostariennes et les Ostariens de haut comme ça, je ne suis pas sûr qu'ils vont l'apprécier. Lucie Calenbek-Sothriopositi n'est sans aucun doute pas la meilleure mais elle ne se prend pas pour un demi-dieu. Serait-ce le culte de la personnalité, pseudo-religion communiste, qui commencerait pour notre Président ? A quand les statues ? En ce qui concerne mes propres compétences, il est vrai de dire que je ne suis pas l'homme politique du siècle et que je suis sans doute dans mes plus hautes fonctions actuellement. Il y a encore peu de temps, j'étais encore vétérinaire, dans la campagne de Cavour. Chastain est lui devenu bourgeois depuis qu'il vit sous les dorures...

Chastain veut ensuite que nous avalions ses bobards. Il n'est pas Grégoire Constant, j'avais remarqué, je ne suis pas aveugle et j'ai même un très bonne vue, surtout depuis le perchoir. Blague à part, ils sont du même parti. Et si nous votons aujourd'hui, c'est bien pour quelque chose non ? Nous voulons un changement de politique et ce changement doit d'abord passer par le Président. Ensuite, nous pourrons dissoudre l'Assemblée et tenter d'avoir une majorité pour former un gouvernement de notre bord politique. Est-ce trop demandé ? Doit-on demander l'autorisation à Novgrad, dont nous serons bientôt les vassaux ?

Effectivement, quand le gouvernement est passé outre la volonté du peuple en proposant à l'Assemblée des textes refusés en référendum, il a effectué un déni de démocratie. Que ce gouvernement fasse des réformes est une chose parfaitement logique. Qu'il fasse passer à l'Assemblée des textes qui avaient été refusés par le peuple en est une autre. Quand on se prétend proche du peuple, ne devrions-nous pas respecter un peu plus les résultats des référendums ? Je n'ai pas critiqué personnellement le Président. J'ai critiqué l'action de son parti, dont est issu quasiment tout le gouvernement. Il ne me fera pas croire qu'il ne communique jamais avec son Premier-Laquais et les autres laquais du gouvernement. Il aurait pu s'opposer à ce que le voix du peuple ne soit pas respectée. Je suis certain que Monsieur Constant, en bon laquais, aurait tout de suite accepté de laisser tomber ces textes qui n'ont même pas été changés d'une virgule entre le référendum et le vote au Parlement. Ah si, la signature a changé, le rédacteur est subitement devenu Grégoire Constant alors que quelques jours avant cela il était Julien Chastain. Bizarre...

"Le rôle de Président n'est pas une fonction facile", sic. Les compétences et le talent de Chastain doivent pourtant bien l'aider à accomplir cette tâche. Même pour le plus compétent des hommes politiques, c'est si dur ? Dans ce cas, c'est franchement triste. C'est triste de se sentir le meilleur et de se plaindre ensuite de la difficulté de la tâche. S'il avait démissionné, il y aurait eu de nouvelles élections présidentielles. Chastain aurait peut-être été réélu et effectivement, nous serions dans le même pétrin. Ou alors, les Ostariens auraient pris la bonne décision et auraient voté pour le candidat de la droite, qui aurait ensuite dissous l'Assemblée, donnant une nouvelle majorité, peut-être communiste, je ne sais pas, à notre pays.

Le Président est un clown. Il prétend ne pas être législateur mais vouloir tout de même revenir sur les textes de loi de Monsieur Constant. Pauvre Premier-Laquais, il ne peut pas se défendre seul ? Il a besoin de son maître pour ça ? Donc, je ne mentais pas, le Président se sent bien concerné par les mesures proposés par son gouvernement et y est favorable. On avance, on avance. Personnellement, je ne vais pas revenir sur les textes, je pense que nous en avons assez parlé lors de mon dernier meeting.

Pour conclure, le Président nous confirme son envie de respecter la constitution comme il l'a "toujours fait". Même le plus abruti des poissons rouges sait que sa volonté de respecter la constitution n'existe pas. Il a déjà tenté de s'attribuer les pleins pouvoirs pour la réformer, seul Président à avoir effectué cette démarche. Quel pays aurions-nous si les Ostariens avaient voté en faveur des pleins pouvoirs ? Nous aurions un pays dont la capitale est Ménargues, dont l'hymne national est celui de l'Internationale Communiste, notre drapeau serait rouge et notre cher Président le serait à vie. Ah et j'oubliais, nous serions les vassaux officiels, et pas officieux comme actuellement, de Novgrad. Notre pays serait bien difficile à vivre. Enfin, heureusement, vous avez l'occasion rêvée de dire non à cette honteuse volonté. Je ne vois qu'une seule solution pour cela : voter Lucie Calenbek-Sothriopositi.

Vive la République ! Vive Ostaria !

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Julien Boulanger
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mer. 19 août 2020 00:31

Julien Boulanger, tête de liste aux élections législatives et à l'élection municipale de Pedur, avait décidé de faire d'une pierre deux coups en organisant son premier meeting dans la salle de spectacle de Pedur. Le député-candidat rentra sur scène sous une pluie d'applaudissements, les drapeaux d'Ostaria distribués à l'entrée par étaient brandit par les personnes présente et plusieurs spectateurs scandèrent des slogans comme "Ostaria aux ostariens !" Ou encore "Boulanger député !"

Julien Boulanger : mes Chères Amis,

Merci de votre soutien sans faille à notre cause. Vous, qui êtes les héritiers d'une grande histoire et qui portez dans vos cœurs les valeurs sacrées du travail, de la famille et de l'amour de la patrie ! Je vous le demande n'épargner pas vos forces, la campagne sera rude, mais avec votre mobilisation constante, votre force et votre volonté nul doute qu'a la fin nous l'emporterons !

La foule applaudit et scanda en cœur "On va gagner, on va gagner".

Après plusieurs années de politique socialistes et progressistes le peuple, et il a bien raison, demande l'alternance. L'alternance aussi bien au communisme qu'a la politique du MUR, qui s'est renommé FRO mais personne n'est dupe, par ailleurs. Cette alternance nous sommes les seuls à la représenter. L'UDP est certes un parti relativement jeune, mais nos idées sont adaptées à la situation économique, politique, sociale et géopolitique que nous traversons actuellement.


Durant son mandat Chastain à tous fait pour augmenter le poids de l'état dans l'économie du pays. Cela passe par un contrôle des prix, des plans quinquennaux, l'augmentation des aides, etc. Tout cela part d'un bon fond, ils veulent aider les gens les plus pauvres, mais ils le font au détriment de tous les autres. Bien sûr, il faut aider les plus pauvres, je suis pour qu'on aide les plus pauvres, mais que ceux qui peuvent travailler le travail. Et nous devons tous faire pour qu'il y est du travail en allégeant les charges sociales des PME et en allégeant les normes qui pèsent sur nos entreprises nationales.

L'état n'a pas à être la nounou qui surveille et contrôle chaque ostariens. Mais l'état doit protéger la population des menaces extérieures comme intérieurs. Pour cela, il nous faut une armée puissante, une diplomatie intelligente et pragmatique et une police en capacité de répondre aux problématiques liées à l'insécurité. Nous proposons donc la modernisation de notre armement, l'augmentation des fonds et des ressources pour la diplomatie et en ce qui concerne la police nous la réarmerons et nous engagerons un recrutement de 10 000 nouveaux policiers qui seront affectés à toute sorte de mission dont la lutte contre l'immigration.

Nous voici rendues à un point essentielle de notre projet, la lutte contre l'immigration. Oui lutte contre l'immigration, car celle-ci n'est pas favorable à Ostaria. En plus de faire rentrer sur notre sol des potentielles futures délinquants celle-ci fait diminuer le salaire des travailleurs nationaux. Alors oui je vous le dit l'immigration doit être grandement contrôlé par l'état et les conditions d'accès à la citoyenneté et aux aides sociales doivent êtres renforcer. Evidement les personnes qui migrent ont toujours une bonne raison de le faire mais nous devons être pragmatique et nous dire que nous devons en accueillir un peu afin que ceux qui rentre soit plus facilement intégrés à notre nation et à notre culture aux lieux de nous faire déborder et d'avoir une situation totalement incontrôlable.

Vous l'aurez compris la situation d'Ostaria est compliqué, mais ne soyons pas fataliste, moi en tout cas, je ne le suis pas. Si nous obtenons une majorité, nous assainirons notre économie en la débarrassant du socialisme économique, nous protégerons les citoyennes et les citoyens ostariens des criminels et des menaces extérieurs et nous retrouverons le contrôle de nos frontières.
Pour que nous puissions mener à bien notre projet, il vous faudra voter et convaincre votre entourage de voter pour notre liste !

Vive la république, Vive Ostaria !

Les personnes présente se levèrent et applaudirent Julien pendant de longues minutes. Celui-ci alla dans la foule pour serrer des mains et discuter avec des personnes. Après le meeting, la plupart des militants se retrouvèrent dehors pour manger des saucisses au barbecue lors d'un grand repas gratuit et ouvert à tous.

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Julien Boulanger
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sam. 12 déc. 2020 22:53

Le candidat à l'élection municipale de Pedur, Julien Boulanger, arriva à la salle de spectacle de la ville ou son équipe de campagne lui avait organisé un meeting. Le chef de L'UDP comptait bien cette fois-ci accéder au second tour. Mais pour cela, il lui faudrait doubler son score et si Julien est habitué au défi, il est aussi habitué à l'échec. Montant sur scène sous les applaudissent du public le candidat remercia chaleureusement les personnes présente d'un geste de la main avant de commencer son discours.

Julien Boulanger : merci à tous d'êtres là ! Merci à tous de montrer votre détermination sans faille dans cette campagne électorale !

Cette élection est, de part son caractère locale, primordiale à notre démocratie. Le maire est en effet celui qui peut agir concrètement et directement sur la vie de nos concitoyens. Il se doit d'êtres pragmatique et en dehors des combines et des magouilles politique. C'est pourquoi aujourd'hui, je me présente à cette élection avec un projet visant à rassembler tous les habitants de Pedur afin de bâtir un futur désirable pour notre ville. Pour cela, j'ai un programme clair, applicable, réaliste, mais aussi et surtout ambitieux. En tant que maire, je m'attaquerais à toutes les problématiques que traverse notre ville et je le ferais avec détermination et courage. Vous ne me verrez jamais reculer face aux minorités aussi bruyantes soit elles, car j'agirais toujours au nom et dans l'intérêt de Pedur.

Parmi les dossiers que j'aurais à étudier, il en existe un que je traiterais avec rapidité, car le temps de l'inaction est révolu. Ce dossier, c'est celui de l'insécurité, c'est celui des hommes et surtout des femmes qui n'osent plus sortir dans la rue le soir par peur de se faire agresser, voler, violer par des racailles qui pullulent dans notre ville comme dans toutes les autres villes d'Ostaria. Face à cela, la police ne fait rien, pas par peur, mais par manque de moyens, car les élues ayant des responsabilités ne font rien par manque de courage politique et parfois, j'ose le dire, par complaisance.
Alors comment faire face à l'insécurité dans notre ville ? Et bien pour commencer, il faut rompre avec l'immobilisme en redonnant à nos forces de l'ordre les moyens d'agir. C'est pourquoi je recruterais 200 nouveaux agents durant mon mandat qui s'ajouteront aux effectifs de la police municipale de Pedur. Ces nouveaux gardiens de la paix permettront à la municipalité de retrouver une marge de manœuvre suffisante pour faire respecter la loi et restaurer l'ordre. De plus en tant que maire, j'organiserais un audit de l'équipement des policiers afin de remplacer le matériel trop vieux ou trop endommagé afin que les forces de l'ordres puissent mieux travailler et intervenir plus rapidement. Enfin, je développerais un réseau de caméras de surveillances partout dans la ville et plus précisément dans les endroits chauds.
Car la sécurité est la première des libertés, je promets d'assurer à tous et toutes la protection nécessaires pour que personnes n'est plus peur de se balader à Pedur !

Mais si la sécurité est primordiale à la vie, elle n'est pas suffisante pour la rendre agréable.
C'est pourquoi nous travaillerons pour faire de Pedur une ville saine où il fait bon vivre. Pour cela, nous développerons des espaces vers partout en ville avec l'installation d'arbres, de murs végétales, de potager collectif ou chacun entretient sa passerelle et vient se servir en fruits et en légumes. En tant que maire je piétonniserais également la grande place le week-end et j'installerais des pistes cyclables un peu partout en ville. De plus, chaque mois, la mairie organisera un grand nettoyage des rues avec l'aide des habitants et des habitantes pour que nos rues n'aient plus l'air d'une poubelle à ciel ouvert.
Toutes ses mesures en plus d'êtres simples à mettre en place permettront de changer Pedur pour en faire une ville aérer, plus propre et plus agréable, car c'est ça la fonction d'un maire.

Une fois notre ville sécurisée et agréable, il faut y mettre de la vie et pour cela quoi de mieux que d'y développer les activités culturelles ?
Ainsi, nous proposerons un lot de projet de construction et d'aménagement culturel qui redynamiserons la ville. En tant que maire, je lancerais notamment la construction d'un centre sportif et culturel intergénérationnelle qui regroupera aussi bien une salle de sport, qu'une médiathèque ou qu'un terrain de pétanque. Dans ce lieu dédié aux loisirs, vous pourrez aussi bien jouer aux cartes, faire du skate ou lire un livre. Cet espace permettra également de gommer les différences d'âge et de condition de vie afin de réunir chaque habitant et habitantes de cette ville au même endroit !
Par temps de pluie comme par temps de soleil plus personne a Pedur ne pourra s'ennuyer, je vous en fais la promesse !

Vous l'aurez donc compris si vous m'accordez vos suffrages, j'exercerais mes fonctions de maire avec sérieux. Je redonnerais à notre police les moyens d'agir, je rendrais la ville plus saine et plus propre tout en créant des projets culturels et sportifs permettant de regrouper chaque habitant de Pedur. Alors si vous aussi vous voulez rompre avec l'inactivité, il faut voter, et il faut voter Boulanger !

Merci à tous et toutes de votre écoute et Vive Ostaria et la ville de Pedur !

Après avoir été applaudi Julien, son équipe, et les personnes présentes au meeting se rendirent sur un terrain afin de manger des saucisses et autres boustifaillent. Pendant ce repas, arrosé, le candidat pus échanger avec les habitants de la ville dans un moment de grande convivialité.

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Julien Boulanger
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ven. 18 déc. 2020 19:53

Boulanger avait décidé de poursuivre sa campagne même si les chances de victoire étaient minimes. Arrivant sur scène sous les applaudissements d'un public venue nombreux saluer celui qui représentait l'alternative dans cette élection. Julien, après avoir remercié de plusieurs gestes chaleureux son auditoire débuta son discours.

Julien Boulanger : mes Chères Compatriotes, mes chers amis !

Quelle joie de vous voir tous ici, animé par la volonté de faire gagner notre projet. Nous avons remporté une grande victoire en nous qualifiant pour le second avec plus de 15 % des voix ici à Pedur, mais je n'oublie pas les nombreux autres candidats de l'UDP ayant fait des scores historiques partout sur le territoire. Cette percée, elle est due à notre travail acharné, mais pas seulement, elle marque également la volonté pour le peuple d'Ostaria de renouveler la vie politique. Si je ne peux que me réjouir de nos scores, je veux aussi vous dire que le combat n'est pas terminer, qu'il y a un second tour et qu'il va falloir redoubler de détermination pour l'emporter. Mais j'y crois, je crois en vous et je vous demande de croire en moi !

La sale applaudit Boulanger.

De croire en moi, car je porte un programme qui est centré sur le dynamisme et le bien-être à Pedur. Mais ce n'est pas tout, loin de là. Je tiens aussi à vous dire que je serais le maire qui appuiera les projets citoyens créer et développer dans notre ville. Je pense ici à ces jeunes qui veulent créer des associations pour défendre la planète ou à ces personnes qui veulent venir en aide à la plus précaire de nos concitoyens. Ce sont en effet qui font battre le cœur de Pedur et qui permette de renforcer le lien social trop souvent oublié dans nos sociétés modernes. À toutes ces qui veulent créer des associations sans êtres encombrer par la bureaucratie de notre pays je leur dis : ne vous inquiétez pas. Je leur dis qu'ils n'auront qu'à venir en mairie pour déposer leur projet et la municipalité prendra en charge les démarches administratives. De plus, nous leur mettrons à disposition un espace dans le journal de la ville pour qu'ils puissent faire leur publicité. C'est la moindre des choses pour aider ceux qui veulent faire le bien autour d'eux. De plus des associations comme celles-ci, active et charitable, favoriseront le prestige et l'attractivité de Pedur sur le plan national, et même international. Il faut aussi souligner que ce genre d'association, souvent peu politiser, sont le reflet de l'engagement citoyens et donc du renouvellement d'une démocratie qui décrépit sous le poids de politiciens peu scrupuleux. Alors oui, je l'affirme, le maire doit aider au développement des associations dans sa ville, car elles sont bénéfiques pour la société dans son ensemble.

Les personnes présentes applaudirent Boulanger.

Je voulais aussi vous faire part de la partie sur l'éducation de mon programme. Je souhaite en effet mettre en place chaque année, dans les alentours de décembre, un grand salon de l'orientation ou chaque école de la région viendra se présenter et ou les élèves viendrons se renseigner. Cette proposition en plus de mettre Pedur sur le devant de la scène permettra à nos milliers de jeunes perdus qui ne savent pas trop quoi faire après leurs études de mieux choisir et de disposer de toutes les informations essentielles pour le faire. Je propose également de tout faire pour favoriser la mixité sociale entre les plus riches et les plus pauvres. Pour cela, il faut désenclaver les banlieues en faisant construire, et c'est mon plan, une ligne de tramway qui relira directement les quartiers défavoriser au centre-ville. Ainsi, les élèves pourront bénéficier d'un moyen de transport rapide et gratuit pour aller dans les écoles les plus équipées de Pedur. C'est un projet social et volontariste qui répond véritablement aux difficultés de la population et c'est de ce genre de projet dont a besoin notre ville !

Le public applaudit le candidat.

Enfin, je serais le maire de ceux qui veulent réussir en innovant et en créant. C'est pourquoi je créerais un grand plan pour favoriser l'essor des strat up à Pedur qui se concrétisera dans la mise en place d'allégement fiscaux et de simplification administrative. Je le ferais, car ces nouvelles entreprises vont favoriser l'emploi et le dynamisme de notre ville qui ne peut en sortir que gagnante. Imaginons qu'un jour une de ces entreprises deviennent une grande multinationale et bien les retombé économique pour Pedur seront incommensurable, je peux vous l'assurer.

Vous le savez, je ne suis pas de ceux qui reculent alors en tant que maire, si vos suffrages me le permettent, j'appliquerais des politiques volontaristes qui seront dicté par le bon sens et la raison. Je ne renoncerais pas à mes propositions, car elles émanent d'un projet cohérent et global et qu'elles sont issue de mes convictions les plus profondes. Alors il faudra que vous soyez au rendez-vous pour apporter la victoire à ce programme !

Vive Ostaria, vive Pedur !

Après plusieurs minutes d'applaudissement, Boulanger décida de se rendre dans la foule pour discuter et serrer des mains. Il ne comptait pas ses heures pour répondre aux questions de son auditoire et sa journée se termina avec un buffet froid ou été invité gratuitement tout ce qui voulait venir.

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