Espace municipal Edwige Choffard

[État d'Ostaria]

Espace municipal Edwige Choffard
Salle détenue par la ville de Pedur nommée en l'honneur d'Edwige Choffard, une comédienne originaire de la ville, d'une capacité de 250 places assises.

[Caroline Jouvet]

Caroline Jouvet, maire de Saint-Pierre-Simon, une commune d’un peu plus de 2000 habitants à proximité de Pedur, avait décidé de s’encarter pour la première fois de sa vie au sein d’un parti politique, elle qui avait remporté ses deux premières élections municipales sous l’étiquette « divers gauche ». Elle avait choisi de rejoindre l'Union Démocrate, Sociale et Républicaine, un parti politique de gauche clairement voué à être un parti de gouvernement, éloigné de la radicalité qui marquait trop de partis à gauche selon elle. Son expérience d’élue locale lui avait même permis d’être choisie pour être Vice-Prédisente du parti, derrière le Président-fondateur Dominique Castel, candidat à l’élection présidentielle.

C’était justement pour lui qu’elle tenait un petit rassemblement de campagne à Pedur. Les 250 places assises de la salle avaient été bien remplies, par quelques adhérents du parti, mais aussi par des curieux et surtout, dans les premiers rangs, par une vingtaine d’élus locaux de la région que Caroline Jouvet avait voulu convaincu de rejoindre la campagne. Dans le fond de la salle, se tenaient debout quelques journalistes de la presse locale. Quand elle montait sur scène, Caroline Jouvet fut chaleureusement applaudie par les spectateurs venus l’écouter. Elle se plaça derrière le pupitre installé pour l’occasion pour commencer son discours.

Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Je suis très heureuse d’être avec vous ce soir pour ce rassemblement. Ce soir, nous sommes 250 et je pense que, dans peu de temps, beaucoup d’entre nous nous rappellerons ces moments où nous organisions des rassemblements dans des petites salles municipales avec quelques dizaines de personnes. Car, j’en suis absolument convaincue, dans peu de temps, nous serons devenu une force politique vraiment importante et je vais vous expliquer pourquoi dans un instant. Mais avant, j’aimerais tous vous remercier d’être venu, et particulièrement les élus locaux qui sont venus ce soir. Vous êtes des maires ou des conseillers municipaux de la région et tous, vous avez accepté de venir quand je vous ai appelé aujourd’hui pour vous le proposer. Je vous connais tous car je travaille souvent avec vous, en tant qu’élue d’une petite commune moi aussi. Je crois fermement que notre mouvement va grandir rapidement grâce au réseau d’élus locaux, ruraux pour l’essentiel, que nous sommes en train de constituer. Nous sommes en train de bâtir une force politique qui s’appuie sur les forces vives locales mais aussi sur la société civile et c’est l’une des raisons qui me fait dire que notre avenir sera grand.

Car ce réseau d’élus est d’autant plus important que nous n’allons pas faire tout de suite les gros titres de la presse nationale. Même si je vois, et je les remercie de leur présence, quelques journalistes de la presse locale, je sais bien que nous n’allons pas ouvrir demain soir les journaux télévisés nationaux. Nous pouvons donc compter sur ces élus de proximité qui ont la confiance des citoyens pour répandre notre message et faire croitre notre notoriété et le soutien à notre mouvement. Mais même si nous n’allons pas faire les gros titres, la candidature de Dominique Castel à l’élection présidentielle va permettre de faire connaître notre message. Sa participation à un débat de premier tour va lui donner une certaine notoriété et il est déjà crédité de 1% dans les sondages et je suis persuadée que ce chiffre va largement augmenter.

Et si ce chiffre va augmenter, c’est que je suis absolument convaincue que notre mouvement vient proposer une offre politique à des électeurs qui n’en avaient pas ou qui étaient mal à l’aise avec le choix le plus logique qui s’imposait à eux. C’est mon cas. Je vote à gauche depuis longtemps. Voter pour LÉ ne m’a jamais posé problème quand le parti était porté par des modérés qui voulaient gouverner concrètement et sérieusement le pays. Mais quand je vois qui a été choisi par ce parti pour cette élection, je ne peux pas être à l’aise avec l’idée de lui apporter mon soutien. Pardon de le dire si trivialement mais Cécile Rossignol est une caricature. Qu’elle se soit faite élire députée sous l’étiquette de ce parti était déjà peu rassurant. Mais elle est maintenant leur candidate à la Présidence de la République. Rappelons juste un enjeu de cette élection : le Président de la République est, selon l’article 13 de la Constitution, le chef des armées. Et donc ça ne pose absolument aucun problème aux écosocialistes de présenter pour cette fonction une candidate qui souhaite le démantèlement de notre arsenal nucléaire ? Les écosocialistes soutient donc une candidate qui ne veut que réduire à néant notre indépendance énergétique en nous débarrassant de l’énergie nucléaire, une énergie pleinement décarbonée. Désolée, mais moi j’attends de la gauche qu’elle ait pour l’ambition de gouverner avec des solutions crédibles. Je n’attends pas de la gauche qu’elle tienne des propos caricaturaux à ce point déconnectés des enjeux du pays et de la réalité. Comment garantir la sécurité de notre pays en renonçant à notre arsenal nucléaire si les autres pays ne le font pas ? Comment produire à bas coût une électricité décarbonée en se passant du nucléaire civil ? Les écosocialistes, en choisissant ainsi leur candidate à l’élection la plus importante de notre vie politique, affirment qu’ils ne veulent plus trouver des solutions aux problèmes de la vie réelle. Ils veulent construire une gauche de l’incantation qui ne veut pas gouverner. Et bien, je suis désolée, mais moi je veux voir dans ce pays une force progressiste, en un sens dicksonniste, qui gouverne ce pays pour faire prospérer notre économie sans laisser de côté les plus précaires. Nous avons besoin d’une force politique qui veuille construire une République sociale, laïque, protégée et économiquement développée. C’est cette offre que représente Dominique Castel dans cette élection présidentielle !

Mais notre mouvement ne veut pas que s’adresser aux électeurs de gauche désabusés par le choix de Cécile Rossignol. Nous voulons aussi parler à ces nombreux électeurs historiquement dicksonnistes, du centre-gauche, du centre voire même peut-être du centre-droit. Beaucoup d’entre eux ont choisi, et c’est bien normal, de voter pour Aya Leclerc et l’Alternative à l’occasion de nombreux scrutins. Et parmi eux, je suis sûr que certains sont un peu désabusés en voyant que ce parti, bâti pour être le parti de la modération contre la radicalité, a soutenu la nomination au poste de Premier Ministre de Julien Boulanger. Nous avons un peu trop tendance à l’oublier vu ses efforts pour adoucir son image ces dernières années mais Julien Boulanger a plus de deux décennies de vie politique derrière lui. Et sa vie politique a été exclusivement consacré à la croissance d’une formation politique appelée l’Union de la Droite Populaire. Pour rappel, ce parti est le seul à ne pas avoir accepté de se rassembler au sein de la FRO au moment de la grande union des droites. Pour le dire plus clairement : Julien Boulanger a alors voulu construire une offre politique plus à droite que le parti qui accueillait déjà les ténors de l’extrême-droite comme Andreas Berg. Et cette offre politique s’est faite remarquer en proposant de limiter l’accès à la sécurité sociale, de limiter le droit à l’avortement et d’inscrire le principe de quotas migratoires dans la Constitution. Tous les humanistes, de droite, de centre et de gauche qui ont rejoint Aya Leclerc et l’Alternative ne peuvent décemment pas soutenir un parti qui s’allie désormais ouvertement avec le leader de l’extrême-droite. Car si il a rendu son image plus lisse et acceptable, nous ne devons pas oublier qui est Julien Boulanger et comment il a construit sa carrière politique, même si je sais que ce n’est pas ici, à Pedur, dans la ville dans laquelle il a fait toute sa carrière, que les habitants vont l’oublier ! À tous les dicksonnistes sincères qui croient en des valeurs profondément humanistes, montrez votre opposition à ce parti et à cette Présidente qui ont donné le deuxième poste le plus important de notre pays à celui qui dirige l’extrême-droite depuis maintenant plus de 20 ans !

Entre une gauche traditionnelle irresponsable qui refuse désormais clairement la perspective d’assumer des responsabilités et un centre-droit qui a renié ses valeurs humanistes en faisant la courte échelle à la droite radicale, nous proposons une alternative par une nouvelle formation politique, l'Union Démocrate, Sociale et Républicaine. Nous proposons aussi une candidature à l’élection présidentielle, celle de Dominique Castel qui fera, j’en suis certain, un excellent Président de la République si vous lui accordez vos suffrages. C’est un candidat qui veut s’attaquer aux inégalités économiques dans ce pays qui constituent un problème majeur, sans toutefois vouloir s’engager contre les entreprises. C’est un candidat qui se battra réellement et concrètement pour une République qui protège les citoyens, tant des dangers intérieurs que des troubles extérieurs du monde. C’est un candidat qui veut rendre notre société et notre économie plus vertes pour faire réellement face aux défis du changement climatique. C’est le candidat de l’apaisement de notre pays. C’est le candidat qui prône le retour d’une gauche modérée qui veut des solutions et pas de l’incantation. C’est le candidat qui veut se battre contre les extrêmes et dénoncer ceux qui les aident à parvenir au pouvoir. C’est le candidat qui peut provoquer un sursaut, en ce début de siècle, en faveur d’un pays apaisé, développé, moderne, égalitaire et protégé. C’est parce que je crois en cette vision de ce pays que je soutiens Dominique Castel. Et c’est parce que je suis convaincue que je ne suis pas la seule que je vais continuer de faire campagne pour faire connaître sa vision et son projet, afin que tous ceux qui partagent nos idéaux nous rejoignent pour former une force politique d’ampleur capable de gagner !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !

Aussitôt son discours terminé, Caroline Jouvet fut gratifiée d’une longue série d’applaudissements. Elle remercia de la main le public et alla ensuite à la rencontre des journalistes locaux pour répondre à quelques questions, entourée par quelques élus qu’elle avait convaincu de venir.

[Jérôme Barnier]

Le député-maire de Pedur, Jérôme Barnier, avait été convié à une représentation organisée par un club de théâtre de la ville qui voulait faire de la promotion pour ses activités. Comme il essayait souvent de le faire dans sa ville, le maire avait décidé de s’y rendre pour croiser quelques administrés et pouvoir échanger avec eux. Après avoir assisté à la représentation d’un peu plus d’une heure, il discuta avec de nombreux citoyens, quelques jeunes comédiens et se dirigea vers la sortie où quelques journalistes vinrent lui poser des questions sur l’éducation privée, le sujet phare du moment qui permettait au maire de refaire parler un peu de lui. Il décida d’adresser quelques mots à la presse pour répondre aux derniers propos de la Ministre de l’Éducation.

Elsa Altmann s’attaque bel et bien à l’enseignement privé avec son texte de régulation. La Ministre et la gauche à laquelle elle appartient font la même chose dans tous les domaines : vouloir tout réglementer, y compris ce qui n’a pas nécessairement à l’être. Donner un cadre légal à l’enseignement privé ? Oui, pourquoi pas. Mais quel intérêt d’aller obliger les établissements à rendre certains enseignements optionnels et pas obligatoires ? Pourquoi ne pas se contenter d’exiger la transparence pour que les parents sachent à quoi ils s’engagent en inscrivant leurs enfants ?

La réponse de la Ministre sur la santé financière des établissements n’est finalement pas tout à fait rassurante. Son texte prévoit que le gouvernement pourra plafonner les frais d’inscription d’une année sur l’autre. La Ministre tente de rassurer en disant que, pas d’inquiétudes, le plafond servira juste à plafonner les excès, pas à remettre en cause l’indépendance des établissements. Mais déjà, les établissements n’ont pas tous les mêmes niveaux de frais, certains choisissent de faire des investissements plus conséquents (dans des infrastructures sportives, dans du matériel informatique, dans des activités culturelles, etc…) et ce sont eux qui seront les plus pénalisés. Car des établissements pouvaient se permettre des investissements conséquents pour une meilleure éducation de leurs élèves en sachant qu’ils pourraient rattraper budgétairement ces dépenses sur des frais plus élevés. Là, ils n’auront plus aucun intérêt à investir dans de meilleurs infrastructures puisque leurs frais seront plafonnés autant que ceux d’un établissement n’investissant pas. Et toujours sur cette question, que la Ministre nous dise qu’elle garantira l’indépendance financière des établissements est une chose mais, d’une part, nous n’avons rien d’autre que sa parole et, d’autre part, sa promesse n’engage que son gouvernement. Car le prochain gouvernement aura toutes les armes pour assécher financièrement les établissements privés si c’est son souhait, et c’est grâce à la loi du gouvernement.

Enfin, Madame Altmann raconte n’importe quoi en prétendant que notre seule ambition éducative sera d’abroger les textes que la gauche fait voter. Nous voulons renforcer l’apprentissage des fondamentaux dans les premières années pour garantir que chaque élève sache lire, écrire et compter à la fin de l’élémentaire, ce qui sera déjà un changement considérable. Mais ça ne veut pas dire que nous ne devrons pas abroger les projets de loi hostiles à la liberté que le gouvernement fait voter, fort de sa super majorité.

Je vous remercie.

Le maire poursuivit sa route vers sa voiture qui allait le ramener à la mairie d’où il allait préparer le prochain conseil municipal, consacré à un de ses sujets favoris : la sécurité.

[Jean-Philippe Bruguière]

Rassemblement populaire à Pedur
Dimanche 23 octobre 207

Malgré des sondages défavorables, Jean-Philippe Bruguière continuait de croire qu’il pouvait créer la surprise avec un bon score au premier tour de l’élection présidentielle. À Pedur, il avait loué l’espace municipal Edwige Choffard pour organiser une soirée ouverte à tous au cours de laquelle chacun pouvait venir rencontrer et échanger avec le candidat, le tout en profitant du petit buffet à disposition des personnes présentes. Pendant près de deux heures, il échangea avec des citoyens sur des thèmes très variés. Il choisit ensuite de monter sur scène pour apporter un petit mot de conclusion à cette soirée qu’il jugeait réussi. À ce moment là, les plus de 200 personnes présentes interrompirent leurs conversations pour écouter le candidat.

Bien, tout d’abord, merci.

Merci à vous de m’avoir accueilli ici à Pedur pour cet évènement au format atypique mais si indispensable. Parce que certains candidats sont un petit peu rattrapés par leur folie des grandeurs et se contentent de parler devant des foules de centaines ou de milliers de personnes sans échanger vraiment avec les citoyens. Pour certains, leur contact avec leurs électeurs se résume à serrer les mains de quelques militants en montant sur scène pour des discours fleuves. Je suis heureux de cet exercice qui me permet de tous vous entendre et de vous écouter. Je veux être le candidat des territoires et des oubliés, je me dois donc de montrer l’exemple en faisant campagne en vous rencontrant d’abord. Alors merci de votre accueil, de votre présence et pour les échanges enrichissants que nous avons tous eu ensemble. Ce fut un véritable plaisir.

Je me permettrai d’ajouter un petit mot sur la question de la sécurité. L’actualité de ce dimanche a fait que cette question est beaucoup revenue dans nos échanges. Beaucoup d’entre vous ne vous sentez pas en sécurité, d’autant plus si la police est directement la cible d’attaques menées par de jeunes criminels. J’ai déjà eu l’occasion de le dire aujourd’hui mais c’est pour moi une occasion de le répéter. J’apporte tout mon soutien républicains aux policiers victimes de cette attaque à Bridame et, plus globalement, à tous nos agents de police dans notre pays qui chaque jour risquent leur vie pour nous protéger. Ils ont besoin de ce soutien, incontestablement. Mais ils ont aussi besoin de davantage et c’est ce que je veux leur apporter. Tout d’abord, je veux criminaliser toute agression contre un agent des forces de l’ordre. Ceux qui nous protègent méritent que la loi les protège davantage en retour, il s’agit d’une question de justice. Et pour garantir notre sécurité au quotidien, nous devons également être plus dissuasifs avec des crimes punis plus sévèrement. Nous devons nous assurer de la salubrité des prisons, pour des raisons de respect des droits humains mais également par respect de la profession de nos surveillants pénitentiaires qui doivent pouvoir travailler dans les conditions les plus dignes possibles.

Et qui parle de sécurité ne parle pas que de la sécurité au quotidien dans la rue, mais également la sécurité de notre pays et sa capacité à défendre son intégrité territoriale. Pour cela, nous avons besoin de forces armées bien financées, bien équipées, bien armées et centrées sur des missions d’importance. Notre pays a eu trop longtemps une culture que je qualifierai presque d’impérialiste. En tous les cas, notre pays a eu tendance à utiliser son armée pour des enjeux qui dépassaient très largement l’intérêt national ostarien. Je suis convaincu que la majorité des ostariens payent des impôts pour avoir une armée à leur service qui défend d’abord leur territoire et leur payant avant d’aller défendre les autres. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun homme politique ne peut oser se présenter comme nationaliste alors qu’il propose d’envoyer des centaines de millions d’aides au développement aux pays idyléniens alors que nous avons réellement besoin de cet argent pour développer notre propre pays. Dans cette élection, je porte un projet pour véritablement rapatrier nos soldats en Ostaria et, surtout, de concentrer notre armée sur la défense de notre territoire et de nos intérêts stratégiques. Nous avons besoin de nous défendre avant toute chose. Et l’argent que nous économiserons en évitant les missions couteuses à l’étranger nous permettra d’investir dans un équipement et dans un armement moderne et avant gardiste pour notre armée. Nous investirons dans les nouvelles technologies comme la robotique ou les drones du surveillance pour obtenir ce qui se fait de mieux sur le marché. Mais nous devons également innover par nous mêmes et c’est pour cela que nous créerons un fonds spécifique pour la recherche liée aux équipements militaires afin que nous puissions également faire des avancées par nous même qui bénéficierons à notre armée et à notre économie.

En bref, face à des candidats qui renoncent à faire régner l’ordre, je veux être le candidat de nos agents de police et de nos soldats et, plus généralement, de tous ceux qui risquent leur vie pour protéger les nôtres. Ce n’est pas de la charité, c’est le minimum que nous puissions faire. Nous devons garantir que les surveillants pénitentiaires aient des conditions de travail dignes. Nous devons garantir que les fonctionnaires de police soient mieux protéger juridiquement contre les agressions et les menaces dont ils sont tellement souvent l’objet à cause d’un véritablement climat de haine anti-policiers qui est, au fond, seulement un climat de haine anti-ostarien. Et nous devons garantir à nos soldats que les risques qu’ils prennent sont pris dans l’intérêt supérieur de leur pays et qu’ils disposeront des moyens nécessaires à la défense de notre pays. Voilà quel est mon projet et j’espère sincèrement que nous pourrons être des centaines de milliers, voire même des millions, à le soutenir dans les urnes la semaine prochaine. Nous avons besoin du vote de chacun de vous. Vous pouvez compter sur moi, j’espère pouvoir compter sur vous mardi.

Merci à tous encore pour votre présence. Vive la République ! Vive Ostaria !