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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Marché de Mirnont

Ville IRL : Toulouse
Population : 705 536 hab.

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État d'Ostaria
Institution
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Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
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lun. 9 déc. 2019 18:27

Mirnont est connu pour son important marché, où se retrouvent des commerçants et artisans divers et variés, ainsi que le plus commun des habitants de Mirnont.
Des personnalités publiques ne rechignent pas à s'y rendre pour rencontrer la population de la ville.

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Jean-Marc Wexler
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mar. 10 déc. 2019 18:29

La campagne de Jean-Marc Wexler était très calme, au vu de son fond de campagne et du peu d’intérêt national que porter la commune de Mirnont. Il décide naturellement de faire campagne ici, au marché, pour lui permettre d'avoir un plus large auditoire que dans une petite salle.

Wexler :

Mes amis Mirnontiens et Mirnontiennes !

Après avoir remporté 4 sièges avec notre liste lors des dernières élections législatives, grâce à vous tous, j'ai décidé une seconde fois de me présenter dans la ville la plus charmante de Bacapy, que je connais si bien ! Même si je suis maintenant député au niveau national, je ne veux pas oublier de faire entendre la voix des petites communes. Je suis convaincu que les 8 % de voix que vous m'avez donnés lors des dernières municipales n'étaient qu'un début ! Je crois sincèrement que nous pouvons aller au second tour et dépasser les grands partis ! Je serais toujours fier de pouvoir représenter les Mirnontiens au Conseil municipal et à l'Assemblée Nationale !
Grâce à vous et à tous les militants qui se sont engagés dans la dure course, nous allons y arriver !

Je voudrais aussi vous dire que ce scrutin est particulièrement important, le taux de participation va permettre de prendre la température au niveau des communes contrairement aux législatives. Bien que la tendance se soit renversée, les élections locales se jouent au cas par cas, il ne faut pas voter pour une étiquette mais pour un programme proche de ses concitoyens !
La montée des petits candidats prouve aussi que le bipartisme traditionnel peut-être affranchi, ce phénomène sera bien plus parlant lors des futures élections.

Citoyen de Mirnont où j'y ai exercé ma profession d'instituteur, je me présente car je veux participer et faire participer les citoyens de la ville au quotidien avec un projet éco-responsable, un thème qui devient de plus en plus préoccupant. Je vais vous citer quelques points de mon programme qui se fera au niveau local, mais aussi au niveau national grâce aux propositions de lois que notre groupe législatif peut désormais déposer !
Tout d'abord, il est primordial de lutter contre le gaspillage qui reste encore un gros problème. Il faut aller vers une ville zéro déchets avec une valorisation des bio déchets, en incitant une gestion responsable du recyclage qui trop peu valorisée. En clair, il faut changer durablement nos méthodes de consommation car il y a un problème : nous gaspillons alors que certains n'ont rien pas du tout d'énergie et de nourriture, ce n'est plus possible !
Pour les transports, beaucoup de moyens sont possibles et il est beaucoup plus simple de les appliquer si on le veut vraiment : promotion du vélo, aires de covoiturage, service de navettes, plan marche...

Notre candidature étant portée par des citoyens de Mirnont et non par des parachutés, nous serons toujours à l'écoute d'idées novatrices et durables !
Je reste confiant, car je suis certain que vous êtes préoccupés la transition écologique, qui doit avant tout se faire au quotidien, dans chaque commune !
Merci à vous, vive Mirnont !


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Marie Bonneau
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Enregistré le : ven. 31 mai 2019 18:55
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mer. 18 déc. 2019 16:47

Marie Bonneau était venue soutenir le candidat rallié dans l'entre deux tours par l'UdG. La liste UdG-DVG faisait figure d'outsider dans cette campagne. Mais tous les efforts devaient être mis à contribution pour donner à Jean-Marc Wexler les chances de devenir maire de Mirnont.

Après près de deux heures à tracter en compagnie de candidats UdG, Marie se dirigea vers la presse locale qui couvrait l'évènement.


Bonneau : Mirnont a l'opportunité de bénéficier d'un changement de cap majeur pour ses habitants. Quatre ans après une cuisante défaite pour une gauche divisée, nous sommes cette fois-ci en campagne pour le second tour et nous sommes parvenus à nous allier. Jean-Marc Wexler est un député talentueux, je ne peux pas douter de ses capacités pour devenir maire de Mirnont. Nous affrontons cette fois-ci une droite unie, bien que sans l'Union Libérale. La liste de gauche est la seule liste qui propose que Mirnont devienne une ville verte, une ville sociale, une ville au débat démocratique transparent et enfin une ville sûre. Nous l'oublions souvent mais prôner les libertés individuelles ne veut pas dire laisser les femmes et les hommes livrés à eux-mêmes dans sécurité. Alors il; n'y a qu'un vote pour l'avenir de Mirnont : c'est le vote Wexler.


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Julien Chastain
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lun. 20 juil. 2020 19:47

Sur la place du marché de Mirnont, une grande scène avait été installée avec des rideaux immenses. Quand ils s'ouvrirent ce ne fut pas Julien Chastain qui apparut mais l'Orchestre National qui entonna le Rondeau de l'Awamane galante, célèbre opéra d'un non moins célébrissime compositeur baroque ostarien. Ce meeting serait résolument placé sous le signe de la culture.



L'interprétation terminée, Julien Chastain arriva sur scène.

Julien Chastain : Mes amis, mes chers compatriotes,

Je suis extrêmement heureux d'avoir pu obtenir de notre fabuleux orchestre qu'il participe à ce grand meeting où il a pu dispenser gratuitement, la plus belle de notre Histoire et la plus harmonieuse part de notre culture publiquement. Cet effort de dispenser la culture nationale à ceux qui forment la nation, est un effort évidemment socialiste. L'autre effort socialiste qui complète celui-ci, c'est de permettre à chaque individu de la nation de contribuer à la culture national. Cela a été permis notamment grâce au statut unique de fonctionnaire auquel sont soumis tous les artistes rattachés aux choeurs publics, soit la plupart de nos orchestres, de nos musiciens, de nos danseurs et de nos chorégraphes dont ils n'ont plus le soucis du lendemain ou du manque à gagner, et qui n'ont plus qu'à ce préoccuper de la création artistique et de son exécution, c'est à dire la construction, pierre par pierre, de notre culture national et de l'héritage artistique que nous léguerons ensuite à nos enfants. Cela est une priorité depuis que je suis Président de la République, il ne m'importe pas de la trace que je laisserai dans l'Histoire, mais plutôt de la trace que j'aurais permise d'imprimer les pages de nos livres d'Histoire.

J'ai entendu les résultats du premier tour. Je les respecte évidemment et je reconnais un certain manque de vigueur de ma part pour défendre mon siège. Contrairement à ceux qui ont soif de pouvoir, je n'ai pas suffisamment considéré la force de leurs appétits et les moyens qu'ils étaient prêts à mettre en oeuvre pour l'assouvir. J'ai pensé, un peu naïvement, que le bilan de la politique communiste suffirait à faire sortir les masses jusqu'aux bureaux de vote pour soutenir ceux qui défendent leurs intérêts. Je dois reconnaître m'être trompé. Il ne suffit pas simplement d'avoir bien agi pour être réélu, il faut apparemment haranguer les foules pour recevoir des bulletins de vote et il semblerait que cela paie plus que d'agir dans votre intérêt et dans votre intérêt seul. En effet, la droite peut se vanter d'avoir le bilan le plus creux de l'Histoire et d'atteindre des scores électoraux les plus hauts pour un tel bilan. Quand vous n'avez pas de CV, quand vous n'avez aucune expérience, aucun diplôme, on vous refuse d'ordinaire tout poste à responsabilité et ce, dans quelque entreprise que ce soit. En cela, il est totalement faux de prétendre que notre pays fonctionne comme une entreprise, puisque des personnes sans expérience ou réussite professionnelle autre que d'avoir profité de longues années de leurs salaires payé par les contribuables sans avoir tenu un seul discours à l'Assemblée Nationale, sans avoir proposé une seule proposition de loi et sans avoir fait avancer d'un iota, une seule chose dans ce pays, sinon, je le répète, leur revenu qui s'est accru. Madame Calenbek-Sothriopositi, mon adversaire a certes un bilan et je vais vous le dire tout de suite. Depuis des années, elle défend ardemment la cause du chemin de fer ostarien et a dit qu'elle ouvrirait une commission parlementaire à ce sujet dans les plus brefs délais. Elle voulait que cette commission soit transpartisane, on s'attend donc à ce qu'elle le fasse sans soucis de la majorité parlementaire. C'était il y a presque 10 ans, en octobre 170. Depuis sa pieuse promesse qui concordait parfaitement avec les élections législatives que laquelle fut gagnée par la droite. Après ces 10 ans, rien n'a été entamée. Aucune commission sous la majorité de droite, aucune demande sous la majorité de gauche ; je voudrais vous demander, chers concitoyens, comment voudriez-vous que gouverne une Présidente que même son parti ne respecte pas et qui laisse lettre morte, toutes ses promesses.

Elle promet naturellement de redonner la grandeur à Ostaria. Naturellement, si elle fait pour Ostaria ce qu'elle a fait pour les chemins de fer qui furent sa grande lubie, naturellement, elle ne lui redonnera que sa glandeur dont nous nous sommes efforcés, nous autres communistes et socialistes de l'Union de la Gauche, d'effacer les traits dans notre action et notre activité politique. Preuve en est, tous les efforts qui ont été effectué depuis ma présidence. Depuis ma Présidence et elle-seulement, le Gouvernement de l'Union de la Gauche a entamé une politique de conquêtes sociales et celles-ci ne sont plus possibles à compter sur les doigts d'une main. Il n'y a aucune fierté à tirer de ses réussites, elles sont pour moi tout à fait normales. Je trouve cela évident que notre gouvernement travaille dans l'intérêt du peuple qui l'a élu. Je trouve évidement que notre Président oeuvre à l'activité parlementaire et garantisse à notre pays, son indépendance, son autonomie et la stabilité politique avant tout. C'est mon bilan. Je trouve évident également qu'un parlementaire qui s'engage à travailler sur un sujet et qui n'en démords pas pendant dix ans, ait entre temps proposé quelque chose, je trouve évident qu'une parlementaire qui promet doit tenir ses promesses. Ce n'est pas le cas de madame Calenbek-Sothriopositi.
Par ailleurs, nous nous rappelons tous et toutes les débordements homophobes dont son compte chirper a fait l'objet, elle a prétendu après que c'était la faute de ses collaborateurs qui disaient n'importe quoi et s'emportaient pour un rien. Le fait est que la rhétorique utilisée ce jour-là et tout celle dont madame Calenbek-Sothriopositi fait usage quotidiennement, sont en tout point semblable. Auquel cas, ce serait vraiment un collaborateur engagé par ladite candidate qui aurait déversé des flots de haine sur les réseaux sociaux, d'une part, elle ne l'a pas poursuivi en justice, d'autre part, cela décrédibilise totalement sa candidature. Comment peut-elle donner envie de l'élire présidente de la République, alors qu'elle ne se fait pas respecter par ses collaborateurs ? Qu'elle n'arrive même pas à faire régner la justice au sein de ses propres stagiaires ? Va t-on permettre à cette femme de déclarer la guerre et de s'embrouiller avec tous nos alliés, et qu'elle prétende ensuite qu'elle avait un traducteur zélé ? Allons-nous laisser le pouvoir a une femme dont la moitié des déclarations provient de stagiaires haineux qui ne méritent que la sanction ?

On m'a accusé même dans les anciens de l'Union de la Gauche, ceux qui ont trahi leur idéal, d'avoir un style de présidence déplaisant. En effet, je n'ai pas gouverné comme un Plassel ou un de Brétigny, j'ai été un Président discret qui n'imposait pas son rythme, ses idées ou ses priorités au Gouvernement. Ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas mon affaire. Mon problème c'est de garantir que notre pays va et qu'il va bien. Voilà mon seul et unique problème en tant que Président de la République. Je ne donne pas mon avis sur tout, contrairement à ce que voudraient la droite qui rêve d'un hyper-président qui refuse la cohabitation par exemple. Je l'ai dit, et j'ai tenu parole, je serais toujours le Président du respect des choix démocratiques. L'Assemblée Nationale qui vient d'être élue correspond à mes idées, cependant si elle n'avait pas correspondu à mes idées, j'aurais quand même désigné un Premier ministre de cohabitation, qui correspondrait donc à l'expression des citoyens. Je n'ai pas interféré dans la campagne législative, pas plus que dans les municipales. C'est cela être un Président neutre, contrairement au MUR et à la FRO dont on se rappelle que les Plassel et les de Brétigny ne se gênaient guère de participer activement aux campagnes présidentielles, législatives et municipales, pour politiser la mission de gardien de la Constitution. Je ne suis pas celui-là qui viendra aux meetings de ses amis pour défendre leur élection, seule leur action et leur candidature mènera à leur élection si elle a lieu.
Par ailleurs, la seule chose que j'ai activement mené durant mon mandat, ce fut la reprise en main de l'activité politique de notre pays. Une reprise qui s'avérait nécessaire après le sommeil législatif dans lequel Marie Bonneau avait plongé le gouvernement et l'assemblée nationale. Cette reprise a été une réussite si l'on regarde le résultat. Bien sûr, tout n'a pas été tout blanc, je n'ai pas réussi en seul tournemain à remettre sur les rails notre République, il a fallu plusieurs efforts, contrariés par l'opinion populaire qu'il fallait respecter et que j'ai respecté, pour en arriver à un compromis qui permette à notre pays de repartir plus fort, plus déterminé et plus sûr de lui encore dans la lutte contre la cruauté, contre son passé et ses fantômes qui viennent le hanter pour l'empêcher de regarder l'avenir. Les questions auxquelles entend répondre ma concurrente, qui sont entre autres concrétisées par le retour du plasselisme en politique, sont des questions que pouvaient se poser nos grands-pères à une époque qui n'est plus la nôtre. Si vous voulez qu'Ostaria ait une présidence dont l'intérêt premier est la protection des institutions, la continuité de nos valeurs et la défense de l'avenir contre les forces impérialistes du monde qui veulent le détruire, alors vous pouvez faire barrage à Lucie Calenbek-Sothriopositi.

Que sera la Présidence de ma concurrent ? Dissolutions de l'Assemblée Nationale jusqu'à la majorité corresponde aux idées de la Présidence ; conflit permanent entre la Présidente et tout Premier Ministre de cohabitation, qui ne pourra par ailleurs être qu'une cohabitation houleuse entre un Premier Ministre qui voudrait accomplir son devoir et une Présidente absolutiste qui voudrait contrôler toute la politique nationale depuis son siège de garante de la continuité de l'Etat, qui n'hésitera plus à participer aux élections et à prendre part aux scrutins alors que ce n'est pas son rôle ; bras de fer institutionnels entre les communes, les régions et l'assemblée nationale si la Présidente toute puissante qu'elle espère devenir et son esprit totalitaire entre en contradiction avec les initiatives de çà, de là. Nous savons que ce n'est pas la droite, ni le centre, ni l'extrême-droite, ni le centre-gauche qui sont forces de proposition et d'action, aussi la Présidente de la FRO ne pourra être qu'en contradiction et en opposition constante avec tout ce qui se fait, puisque ses amis ne font rien. Toutes les lois écrites sous mon mandat seront supprimées, créant des vides juridiques et une crise sociale et économique majeure. En retirant nos systèmes sociaux, les aides vont être reprises aux mains des nécessiteux, ce qui créera une crise de surproduction avec les effets habituels : misère, faillite, chômage. Ce sera la conséquence directe de l'élection d'une Présidence de la République qui veut mettre son nez partout où ça ne la regarde pas.
L'autre conséquence sera l'augmentation de la violence et de la contestation car ces actions mèneront à une défiance vis-à-vis d'un pouvoir qui souhaite se placer dans le cas des oppresseurs et non plus comme le juge équilibriste, entre oppresseurs et opprimés. En une formule, comme en une autre, le second tour de cette élection c'est moi ou la chaos.

Si l'on s'en tien également à l'action ou l'activité déjà réalisée par les deux candidats à cette élection, alors je corrige, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, mesdamoiseaux, aux prochain tour de scrutin, vous aurez le choix entre moi ou le néant.

Je vous remercie.
Vive la République ! Vive Ostaria !

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Sacha Guérin
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Parti politique

sam. 26 févr. 2022 00:49

[EL : 199]

Au marché de Mirnont, Sacha Guérin longeait les étals des commerçants tout en discutant de-ci, de-là des prix du légume, ou des affaires locales, de la manière dont la ville était un peu laissée à elle-même face aux politiques de rigueur des libéraux, de la manière dont on vivait, de la manière dont l'école fonctionnait, comme c'était difficile de boucler les fins de mois avec la baisse terrible des salaires, des pensions et l'augmentation des impôts. On abordait d'autres sujets, parfois certains s'égaraient à dire que les étrangers étaient la cause des soucis, là, Sacha les reprenait et leur parlait des patrons et des rentiers, d'ailleurs à ce sujet, face à la presse qui avait été invité, il se tourna et déclara à l'adresse autant des bonnes gens à son entour que des caméras et scribouillards :

Sacha Guérin : Être citoyen c'est régler ses actions dans l'intérêt supérieur de la nation et donc de tous. L'intérêt général est indissociable de l'intérêt des masses. Les plus fortunés doivent payer de nouveau une juste part, proportionnelle et progressive à leur revenu. Ce que nous voulons ce n'est pas frapper injustement sur telle ou telle catégorie de la population, pointer du doigt des gens selon leur origine ou leur carte d'identité, mais permettre à tous et toutes de vivre dans un même cadre et ainsi de participer de manière équilibrée à notre société, qui est une société démocratique. Mais la démocratie ne saurait être complète ou tout du moins avancée si elle n'est construite avec les efforts de chacun. Les uns sont nés avec des cuillères d'argent dans la bouche et leur travail à plus d'ampleur, d'autres avec une bouche vide et l'outil à construire, tous doivent donner en fonction de leurs capacités et recevoir en fonction de leur besoin de manière à servir efficacement et loyalement leur nation. Une patrie juste et équitable qui donne son sein à tous ses enfants, en prend soin et les accompagne à tout moment de leur vie !


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Laure Morelli
Député
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Parti politique

mer. 2 mars 2022 21:51

Pour soutenir la campagne de l'Alternative, Laure Morelli, Ministre d'État en charge de l'Intérieur et de la Justice, se déplaçait un peu partout dans le pays pour soutenir les autres candidats qui avaient plus de difficulté à se démarquer face à leurs concurrents. À Mirnont, elle sortit en compagnie de la candidate libérale afin de sillonner le marché local, en répondant à quelques questions de journalistes.

Scribouillard au rabais : Madame la Ministre, alors que les derniers sondages vous placent en deuxième position derrière la coalition LR-FRO, talonnés par la gauche, vous inquiétez-vous pour votre majorité ?

Laure Morelli : Il s'agit d'un seul sondage, et avec une marge d'erreur assez importante, par ailleurs, alors que les précédents nous plaçaient toujours en tête. Bien entendu, on ne peut pas nier qu'il existe une dynamique chez certains de nos adversaires, mais nous la surmonterons.
Contrairement à nos adversaires, nous pouvons nous appuyer sur un bilan au gouvernement, qui parle de lui-même. On se souviendra que l'action du gouvernement a, dans la grande majorité des cas, été soutenue à la fois par la droite et par la gauche, ce qui témoigne bien de notre capacité de rassemblement de toutes les forces déterminées à faire avancer le pays. Je suis certaine que nous saurons à nouveau faire preuve de cet esprit d'union demain, lorsque nous nous déplacerons aux urnes.

Journaleux sans envergure : Quel combat personnel mènerez-vous à l'Assemblée Nationale, si vous êtes élue ?

Laure Morelli : Je serai fidèle aux convictions que j'ai toujours affirmées, et défendrai en toutes circonstances la conception que j'ai d'une Ostaria forte et libre. De ma part, comme pour l'ensemble de l'Alternative, il n'y aura aucun dogmatisme, seulement du pragmatisme. En particulier, nous travaillerons avec l'ensemble des autres forces en présence à l'Assemblée Nationale, comme nous l'avons toujours fait, pour construire une vision commune du pays capable de satisfaire tous les Ostariens. Voter pour l'Alternative, ce n'est pas simplement voter pour un projet politique cohérent et raisonné ; c'est aussi voter pour une attitude de discussion et de débat plutôt que d'obstruction et de passage en force.

Stagiaire payé à la ligne : Pouvez-vous nous citer une mesure que vous proposez et qui vous tient à cœur ?

Laure Morelli : Il y en a beaucoup, et c'est toujours difficile de répondre à ce genre de questions, tellement les problématiques actuelles nécessitent des mesures diverses … L'une des propositions dont je suis à l'origine et qui n'a pas été très médiatisée et la création d'un Identifiant National Ostarien, ou INO, permettant de simplifier considérablement l'ensemble des démarches administratives réalisées par les Ostariens. Ainsi, plutôt que de tout devoir gérer séparément, nous pourrons disposer d'une réelle efficacité de traitement des dossiers et de mise en commun des données, permettant une meilleure prise en charge en toutes circonstances.
J'ajouterais à cela le développement de maisons des services dans les espaces ruraux, où nous rassemblerons plusieurs services de proximité sous le même toit, permettant un meilleur maillage du territoire et un meilleur accès à tous aux services publics

Gratte-papier grotesque : Si l'Alternative ne dispose pas de la majorité absolue, avec qui tentera-t-elle de former une coalition en priorité ?

Laure Morelli : Les rapports de force au sein de l'Assemblée Nationale sont encore totalement inconnus, et, dans ces conditions, il est difficile de se fixer une stratégie claire, d'autant plus que tout cela dépendra évidemment de la bonne volonté des autres acteurs représentés au parlement. Soyez cependant certains que, quoi qu'il arrive, nous nous engagerons conformément à la volonté que le peuple aura exprimée lors de ces élections, afin de faire avancer ensemble tous les Ostariens.

Elle continua sa déambulation dans le marché, en s'arrêtant chez un maraîcher pour acheter 18 pommes et 28 poires. Qui c'est, la meilleure candidate ?


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George Edouard
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Parti politique

ven. 15 juil. 2022 16:55

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MEETING SUR LA SANTE
15 Juillet 203




Pour son prochain meeting, George Edouard avait choisi un lieu important pour la gauche, historique pour l’Union des Gauches, une des rares qui même durant les périodes les plus difficiles est restée Ecosocialiste. Cette région, dans l’accord de coalition, avait intégralement été léguée aux communistes. La raison ? S’il y avait un endroit où la gauche radicale était en nombre, c’était à Bacapy. Pour l’occasion, le rassemblement prévu à gauche se passait donc dans Mirnont, dans l’objectif de montrer l’unité à la fois du parti, mais également de l’ensemble des militants.

Evidemment, cette décision ne ravissait pas le candidat à la Primature ; mais pour l’emporter, il savait que les compromis étaient nécessaires.

Alors et pour montrer son engagement auprès des communistes et la collaboration poussée entre l’Union des Gauches et le Kosmostaria, George Edouard alla à la rencontre de la candidate communiste de la circonscription.

Celle-ci évidemment ravie de la présence de la candidate à la Primature, accepta la proposition d’être présentée en début d’intervention avec un petit discours à la clé, et surtout la possibilité salvatrice d’obtenir de la visibilité. De toute évidence, la bataille s’annonçait plus rude que durant les dernières élections, avec une coalition de centre-gauche faisant une honorable fin de campagne, et représentant un risque réel et certainement pas sous-estimé de la part de l’Union des Gauches !

Tous et toutes les savaient : la candidature de communistes et non d’écosocialistes pour les législatives pouvait leur réserver quelques surprises, et c’est dans l’objectif d’éviter toute déconvenue que le leader de l’Union se déplaçait en personne, sur un sujet important et déjà annoncé dans son dernier chirp : le sujet de la Santé, principalement sur la situation dans les hôpitaux !

Cette situation, George Edouard avait réellement pris en compte la souffrance qu’elle provoquait en rencontrant monsieur Filou, et en parlant avec le personnel hospitalier présent. Leurs traits étaient tirés par la fatigue ; souvent jeunes, ceux-ci faisaient jusqu’à 10 ans de plus. Et puis, un personnel exténué est moins performant pour s’occuper avec dignité des patients et patientes !

Dans le fond, le candidat à la Primature comprenait l’absence de législation récente sur le sujet de la Santé, la République d’Ostaria étant régulièrement considérée comme à la pointe dans le domaine. Alors, pourquoi réformer un secteur qui se portait bien ? Justement, car ce dernier doit le rester !

Ayant longuement hésité entre parler de sujets internationaux ou de la Santé, l’action salvatrice de Cécile Rossignol dans une région marquée à droite permettait à la fois au candidat à la Primature de respirer, de pouvoir choisir sans regret de parler de la Santé et surtout, de marquer le terrain à Brifalle. Oui, il s’y rendrait, notamment pour parler de la montée du plus grand ennemi de la gauche : Zimmerman, du Parti Populaire !

Tout ce que la gauche combattait, lui le portait en étendard. Et à contrario, la défense de la liberté, des minorités et du progrès social était la plus grande peur d’une extrême droite malade et vicieuse. Néanmoins et avant d’aller conquérir des terres de droite, il fallait s’assurer de conserver ses propres terres !

Alors, George Edouard arrivait enfin devant le lieu du meeting, pour prendre ses marques et présenter expressément la candidate à la foule qui commençait déjà à arriver, et qui pouvait devenir une source de panique. Le mot d’ordre était le suivant : décontraction ! Ce public était acquis à l’Union des Gauches, n’avait aucune mauvaise intention ; il n’était donc pas utile de s’en inquiéter ou d’être impressionné. Et puis, Bacapy était certainement l’une des régions les plus radicales de la République d’Ostaria, acceptant sans trop broncher la présence de communistes !

Ca y est, le public était entièrement installé, et était évidemment venu en grand nombre. Tout pour faire un meeting d’anthologie, une réelle ferveur et de l’espoir partout, comme durant ses précédents déplacements ! Néanmoins, le sujet de la Santé lui évoquait honnêtement moins de combats, moins d’idées c’est pourquoi celui-ci n’avait pas spécifiquement été abordé durant les négociations avec le Kosmostaria. Il allait donc falloir être consensuel, la présence du parti communiste à ses côtés était donc une formidable nouvelle pour faire passer ces mesures comme préparées à l’avance !

Après avoir organisé des cars et un meeting en urgence, le candidat écosocialiste n’était plus à une fourberie près. Après tout, celui-ci avait bien volontiers donné de la visibilité au Parti Populaire, dans l’objectif d’éparpiller les voix de la droite d’obtenir la majorité absolue tant espérée ! En effet, ne pas obtenir plus de 126 députés le condamnait à l’opposition, et cette défaite ne passerait pas tant du côté du parti, qu’en rapport à la campagne acharnée que celui-ci livrait partout en Ostaria. Alors et plus que jamais, tout était bon pour gagner !

Pour le début de pré – meeting, la candidate communiste s’était donc engagé dans un réquisitoire contre les partis et alliances ayant à cœur de diaboliser la gauche – l’URP comprise , et défendaient leur profonde évolution depuis la chute de leur hégémonie, et surtout d’une gauche révolutionnaire ayant été violente, dangereuse et ayant pu menacer la démocratie. Le Kosmostaria n’était rien de tout cela, et elle le précisait donc avec soin !

Observant la scène, George Edouard se félicitait de la qualité de ce discours, des pirouettes oratoires lui permettant de ne pas se mettre la gauche l’extrême gauche tout en n’écartant pas les plus modérés. Elle aurait fait un membre fantastique des Ecosocialistes, et pourrait avoir une place dans son gouvernement d’Union des Gauches ! D’ailleurs, le public était particulièrement réceptif aux diverses envolées lyriques, huant en cœur ou applaudissant avec passion. Définitivement, le candidat à la Primature était amoureux de la région de Bacapy ! Au fond de lui, celui-ci gardait une certaine rancœur de ne pas avoir pu se présenter ici, à Ménargues.

Mais une telle qualité de discours chez les candidats communistes présents le rassurait quelque peu, et lui laissait espérer une franche réussite finale. Puisqu’il y avait des raisons d’espérer, espérons !

Après quelques dizaines de meeting de présentation, d’affirmation de son identité et de lutte contre l’extrême droite, la candidate finit par un fort appel à l’action, et en introduisant George Edouard ! La transition étant faite, le candidat écosocialiste gravit les marches vers le pupitre, remercia chaleureusement la candidate pour son éloquente présentation et lança la traditionnelle musique de campagne.

Maintenant que la campagne avançait, les militants connaissaient par cœur les paroles, chantant en cœur et avec fougue ! Sur ce rythme, les drapeaux de l’Union des Gauches flottaient, s’agitaient et n’étaient arrêtés que par de longs applaudissements. La liesse populaire avait déjà commencé, qu’il était agréable de jouer à domicile pour George Edouard ! Sentant sa gorge se desserrer par la joie et son corps s’agrandir de fierté, il put alors commencer par son introduction devenue une routine fétiche – tant pour lui que pour les militants -.


Mes amis, mes camarades, mes concitoyens,

Qu’est-ce que je suis fier et heureux de revenir ici, dans la région de Bacapy !! Vous êtes la fierté de la gauche, mon cœur et les racines de mon arrivée en politique. Oui, je suis né ici, j’ai eu un mandat ici, et mon éternelle reconnaissance est donc ici !

Vous l’imaginez donc venant de Ménargues, j’ai eu de nombreux amis dans cette ville de Mirnont, ainsi que des déplacements très réguliers. Je connais parfaitement les lieux, et c’est pourquoi je suis d’autant plus admiratif que celle-ci soit toujours aussi vivante que durant mon enfance !

Je le sais, certains ici ont pu se sentir trahis par l’absence d’investitures écosocialistes dans la région, pourtant ma région et un bastion du parti. Oui, c’est vrai que les communistes y sont candidats, mais j’aimerais plutôt dire autre chose : les candidats ne sont pas communistes ou écosocialistes, ils sont candidats pour l’Union des Gauches ! Tous se sont engagés à respecter le Programme Commun, ont été triés avec soin et seront membres – à la fois de notre majorité mais aussi du Gouvernement - une fois au pouvoir. Il est inutile de faire une si importante distinction, surtout à la vue de l’évolution d’un camp qui depuis le Kosmostaria, est un allié fidèle de la République !

De par vos choix, vous n’avez jamais voté pour les candidats les plus « modérés » ceux comme l’UPR qui sous couvert de réalisme, veulent en réalité un statu-quo favorable aux plus riches et qui ne réformerait en rien un système amenant à l’inégalité et à la précarité. Chez les Ecosocialistes, nous avons fait le choix contraire et le choix d’un véritable réalisme : nous allons retrouver une unité sociale perdue, nous allons changer concrètement la société pour que le réel soit enfin juste, égalitaire et bon !

Plus personne ne doit être sur le carreau, et il est fallacieux de croire que vouloir redistribuer les richesses serait « utopiste » ou « irréaliste ». Le véritable réalisme, il est chez l’Union des Gauches ! Cette précision étant faite, je peux donc vous annoncer le sujet de ce rassemblement, qui sera donc étayé par trois mesures concrètes et applicables durant le mandat : ce thème vous a déjà été teasé, il s’agit de la Santé !

Exceptionnellement, je ne vous présenterais pas de témoignage. La raison est simple : j’ai toujours tenu à garder un ton solennel et ne pas heurter les plus sensibles, les situations inacceptables dans le secteur sont souvent brutales et très explicites. Ainsi, je vous renvoie au travail formidable de la presse, qui référence les horreurs d’un service public stagnant voir régressant au nom de son efficacité, et donc du fait que cela ne soit pas une priorité de la droite.

En bilan ? Des déserts médicaux par dizaines, un manque criant de lits de réanimation et une chaîne logistique complètement à l’abandon, avec de nombreux cas de dépression à la fois dans le personnel administratif, mais également au sein du personnel soignant. Toutes les couches sont touchées, et rien n’est fait pour endiguer le drame qui se profile !

Pourtant, les chiffres sont clairs : parmi les métiers les moins reconnus, les infirmiers notamment subissent des conditions de vie indignes de leur importance pour la société.

L’espérance de vie n’augmente plus ; les cas de maltraitance chez les personnes âgées ne cessent de se multiplier, et les cliniques privées remplacent progressivement un service public qui doit rester le socle de notre modèle de santé. Pouvons vraiment accepter un monde où le profit touche même le domaine de la Santé ?

Dans ce secteur d’activité, il y a un sujet qui est le nerf de la guerre : l’argent, le budget disponible ! C’est faute de moyens que les chaînes logistiques deviennent défaillantes, c’est faute de moyens que notre recherche se fait prendre de vitesse par les autres nations et c’est faute de moyens que les patients se détournent des hôpitaux publics. Il est essentiel de préserver la souveraineté des domaines régaliens, et la santé en fait évidemment partie !

Ainsi et en rapport avec cette explication, voici la première que j’appliquerais si j’ai l’opportunité de devenir le Premier Ministre de cette République : le budget alloué aux hôpitaux pour la partie logistique, équipement sera augmenté de 33% !! Cette augmentation substantielle est nécessaire, et permettra de redevenir compétitif face aux cliniques souvent mieux équipées.

Rénovation des lieux, achat de matériel, et surtout renouvellement de lits de réanimation : il est essentiel que l’Etat garantisse un service public de la santé optimal, car la vie est ce qu’il y a de plus précieux pour l’Humanité ! La droite l’a oublié, préfère se concentrer sur l’argent et oublie que dans société, il y a « social » : l’humain !


A ces mots, le public présent lance de grands applaudissements en direction du candidat à la Primature, scande son nom et – une fois n’est pas coutume -, hue la droite responsable de nombreux de nos maux. Mais cette fois-ci, il y avait une spécificité : l’URP était incluse dans cette critique, les militants et militantes huaient un parti qui se contentant d’ajustements marginaux, ne règlerait concrètement aucune de leurs préoccupations !

Evidemment, George Edouard était en accord avec eux, et enrageait entièrement discrètement contre un camp qui – malgré son chirp annonçant sa venue à Bacapy – avait décidé de s’y rendre avant, le coupant de vitesse et étant pris comme un acte d’un profond irrespect. Après avoir voulu faire exploser le parti des Ecosocialistes, après une polémique ridicule engendrée par madame Jouvet, voilà que ce camp stupide décidait d’utiliser des moyens dignes des partis les plus outranciers ! L’amitié républicaine était désormais rompue, et George Edouard ne rêvait plus que de voir l’échec de l’alliance de la trahison. Sortant alors de ses pensées, George Edouard reprit alors.

Bien, je suis ravi que cette mesure vous convienne, et vous enthousiasme ! Passons donc à la deuxième mesure, absolument essentielle pour garantir une couverture médicale nationale et totale.

Aujourd’hui, nous sommes face à une préoccupation qui nuit gravement à la qualité de notre service public et du bonheur des citoyens hors de la capitale : les déserts médicaux, et le manque de couverture en région ! Ces déserts provoquent une surmortalité pour les arrêts cardiaques, des accouchements infructueux et un drame en cas de pandémie ou juste d’épidémie localisée. La réalité est qu’en cas de crise sanitaire, nous ne sommes pas du tout prêts !

Alors, nous augmenterons sous notre mandat de 50% le nombre de médecins recrutés, et ceux-ci débuteront obligatoirement leur carrière dans des zones considérées comme « déserts médicaux ». Evidemment, cette contrainte provoquera une augmentation proportionnelle de leur salaire ! En rendant service à la nation, ces hommes et femmes pourront être considérés comme des gardiens de la République, et des sauveteurs pour notre humanité. Ils doivent donc être récompensés en conséquence !

Je vais donc terminer par la troisième et dernière mesure de ce programme, dans un sujet tabou et soumis à une intense psychophobie : nous devons agir concrètement et massivement sur le sujet de la santé mentale !

Nous l’oublions souvent, mais le malheur de la population est bien souvent causé par une santé mentale atteinte, par une souffrance causée par divers traumas et autres troubles. Faute de reconnaissance et à cause du traitement sociétal dramatique, les gens ont honte de consulter et de prendre soin de leur esprit ! C’est inacceptable, et cela doit cesser. Nous devons étendre à tout le monde l’accès aux psychologues et aux psychiatres !

Alors et sous certaines conditions que je vais dès maintenant vous présenter, l’accès à ces médecins sera gratuit.Ces conditions, les voici : il faudra obtenir un certificat médical, soit par son médecin, soit auprès de son école pour les écoliers ou étudiants. Dans les écoles, ces demandes ne seront pas transmises à la famille, pour éviter que ceux-ci puissent empêcher leur enfant de prendre soin de lui – notamment en cas de mauvais traitements parentaux et qui pourraient être découverts avec ce suivi -.

Ensuite et dans le 2e temps du mandat, cette condition sera élargie : en plus de cette première condition, une exonération en fonction du niveau de revenus sera appliquée ! Je précise évidemment que les psychologues resteront payées et dans les mêmes conditions, simplement l’état remboursera les patients et patientes concernées. Pour une société unie, apaisée ; il faut un corps et un esprit sains !


La foule, conquise par les trois mesures de George Edouard, exulte et salue avec fougue le programme de l’Union des Gauches. Ceux-ci ressortent alors les drapeaux, scandent les slogans de l’Alliance tout en faisant agiter les drapeaux dans un rythme commun. Si cela n’était pas un signe d’émulation ! Touché par les réactions du Public, George Edouard put reprendre.


Bien, je ne peux que me satisfaire que notre programme commun soit la source de tant d’espoirs pour vous. Ma tâche et celle de l’Union des Gauches vont désormais être de concrétiser cet espoir en bonheur retrouvé !

Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’Ostaria !!


Pour son traditionnel après-meeting, George Edouard chante avec le public, les remercie et vient à la rencontre de celles et ceux le souhaitant. Son équipe diffusa les traditionnels tracts de la campagne, renseigna les coordonnées des membres voulant participer activement à la fin de la campagne. Le candidat à la Primature le savait : la course était maintenant lancée !



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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Pascal Zimmerman
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Parti politique

lun. 31 oct. 2022 10:57

Pascal Zimmerman et les équipes du Parti Populaire avaient décidé de sortir le grand jeu pour ce dernier jour de campagne en étant présent partout dans le pays. L’objectif de cette grande campagne de communication était claire, il fallait occuper le terrain pour inonder les citoyens des tracts/programmes de Pascal Zimmerman. C’est donc tout naturellement que Pascal avait décidé de se rendre ce matin sur le marché de Mirnont afin de distribuer des tracts avec la section locale du Parti Populaire. Pour ce dernier jour de campagne, les chaînes de télévision venaient encore plus nombreuses couvrir les dernières images du candidat outsider en campagne sur une terre historiquement défavorable à l’extrême droite ou à la droite classique.

Alexandra : Bonjour Monsieur Zimmerman, je suis d’assez loin votre campagne depuis le début des élections présidentielles et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi vous souhaitez devenir Président de la République alors que vous êtes contre la République ? Il va falloir éclairer ma lanterne parce que là je ne vous suis plus du tout.

Pascal Zimmerman : Bonjour Alexandra, tout d’abord je voudrais vous remercier pour cette question. Oui, je vous remercie de pouvoir une fois de plus mettre fin à cette fake news lancée par la gauche qui semble me coller à la peau. Je suis un homme qui depuis le début de mon engagement politique assume sa position sur la République et sa volonté de la défendre contre tous ceux qui veulent la détruire ou l’affaiblir. Je ne sais pas de quelle bord politique vous êtes et cela m’importe peu. Je défends la République et le présidentialisme. Un présidentialisme que nos élites ont largement délaissé pour ne laisser qu’un champ d’action plutôt faible au Président pour agir concrètement sur la scène internationale comme représentant incontesté et comme maître de la démocratie au sein de notre pays.

La République que je défend est une République qui redonne une plus grande parole aux citoyens en vous permettant de déclencher des référendum vous même grâce au référendum d’initiative citoyenne. Cela existe déjà au niveau des collectivités territoriales. Je souhaite aller encore plus loin en permettant à 5% du corps électoral Ostarien de déclencher un référendum. A titre personnel je n’ai pas peur de la démocratie parce que je n’ai pas peur du débat et de la défaite. C’est pourquoi d’ailleurs je remettrais sur la table lors du conseil des ministres le fait d’élire le parlement sur un système proportionnel. Une promesse faite par le Parti Populaire et l’Union de la Gauche. Une union qui a d’ailleurs voté contre une fois aux manettes du pays prouvant donc leur incapacité à respecter leurs engagements et à défendre le programme pour lequel vous avez voté.

Dans ce second tour, je suis le seul candidat qui défend la République. Egalité, Paix et Unité sont nos valeurs, je les défendrais avec force et courage aussi bien dans notre pays et dans le monde. Avec moi, notre République sera libre et indépendante de toute organisation supranationale étant dirigée par des technocrates sortis de n’importe où voulant nous imposer une façon de diriger notre pays. Si vous me faites confiance demain, je ferai en sorte d’appliquer du mieux possible le projet que je vous présente.

Pascal salua la femme et continue de se balader dans les allées en saluant les citoyens et en distribuant sa petite pile de tract. Soudain, un homme l’arrêta pour lui poser une question.

François : Bonjour Monsieur Zimmerman, je suis chef d’entreprise d’une TPE et je souhaiterais bien embaucher un nouveau salarié en CDI pour pouvoir prendre plus de contrats et donc dynamiser mon entreprise. Toutefois, embaucher un salarié en CDI me reviendrait beaucoup trop cher en raison des nombreuses cotisations, taxes et impôts que l’état prélève sur les salaires. Que proposez-vous pour moi ?

Pascal Zimmerman : Bonjour François, merci pour cette question très intéressante qui touche de nombreux entrepreneurs dans notre pays comme vous. Il est évident qu’aujourd’hui les impôts et taxes sont beaucoup trop lourds pour nos entreprises. Que ce soit pour l’embauche d’un salarié ou pour quoique ce soit, l'État fait tout pour empêcher les entrepreneurs comme vous de faire réussir leur entreprise. Le code de l’environnement voulu par le gouvernement Edouard en est d’ailleurs une preuve supplémentaire pour toutes les entreprises de transports routiers. Aussi bien les camions que les cars seront dans l’obligation de payer une taxe pour le simple fait de faire leur travail. Rendez-vous compte ! Au lieu d’avoir un État qui encourage la création d’entreprise et leur développement, nous avons un État qui met tout en œuvre pour étouffer nos jeunes entreprises.

Depuis le début de cette campagne, je souhaite porter la voix d’un pays de l’entrepreunariat. Un pays qui encourage la création d’entreprise et qui accompagne ces nouveaux chefs d’entreprise dans la réussite de celle-ci. Nous devons avoir confiance en l'intelligence ostarienne et en notre génie. Plus nous aurons d'entreprise, plus nous aurons de chance de faire évoluer nos façon de faire et nous bénéficierons d’une économie dynamique et en pleine croissance. Les futurs employeurs de demain c’est vous ! C’est pourquoi, je souhaite exonérer de tout impôt et taxes les entreprises de moins de 11 salariés sur l’embauche de deux CDI. En faisant cela, l'État vous donnera les moyens de développer davantage l’activité de votre entreprise pour ensuite être en capacité de voler de vos propres ailes en gardant une entreprise en pleine croissance.

Depuis le début du gouvernement Edouard, rien n’est fait pour stimuler la création d’entreprise notamment par les jeunes. Nous devons changer cela pour accompagner et aider ceux qui veulent entreprendre dans notre pays car vous en faites notre fierté. Notre pays regorge de ressources et de talents. Ne laissons pas disparaître tout cela en étouffant nos entreprises et ramenons sur notre territoire celles qui sont parties.

François remercia Pascal pour sa réponse et prit une photo ensemble afin d’immortaliser ce moment avec celui qui allait demain devenir le looser du second tour. Cependant, Pascal termina de distribuer ces tracts avec les militants du Parti Populaire de Mirnont. Après une bonne matinée de tractage, toute l’équipe prit l’apéro au QG du Parti Populaire à Mirnont avant de repartir sur la route de la campagne !


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François Léon
Député
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Parti politique

jeu. 2 mars 2023 11:28

Déplacement de campagne
2 mars 210

Le candidat d'extrême gauche, François Léon, poursuivait sa campagne dans la région de Brifalle en se rendant sur le marché de Mirnont. Son objectif de parvenir à obtenir des élus était évidement complexe mais il ne désespérait pas. Arrivant sur le marché il était suivit de dizaine de militants fidèles qui commencèrent à couvrir le marché en tractant et en discutant avec les personnes. Il y eu des critiques mais, la ville étant plutôt acquise à la gauche, celle-ci restaient marginale. Deux journalistes d'une radio locale s'était déplacé pour interroger le candidat tête de liste qui, malgré ses faibles scores, restaient relativement connus dans le paysage politique.

Journaliste : Bonjour monsieur Léon, que pensez-vous de l'affaire de fraude fiscal qui touche actuellement le groupe groupe Bricadel ?

François Léon : Bonjours messieurs. Cette affaire est un pure scandal et j’aimerais remercier les camarades du Lapin Vagabond qui font un travail remarquable d’investigation sur ces questions. Ce que je veux dire sur ce sujet, c’est qu'il n'y a rien d'étonnant. La corruption de nos élites, c'est à dire de la bourgeoisie, est un fait et depuis trop longtemps la classe politique détourne le regard. Comment, pouvons nous expliquer à des travailleurs qui se tuent à la tâche pour survivre que des millionnaires s'enrichissent frauduleusement au lieu de payer leurs impôts et ceux au nez et à la barbe de l'État ? Bien sur il faut un réponse immédiate contre ce groupe particulièrement, c'est pourquoi nous proposons à l'UTAC la nationalisation du groupe Bricadel et ceux dans les plus bref délai. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que ce genre d'affaire se reproduira tant que nous n'aurons pas mis fin au système capitaliste qui est la source de cette corruption généralisée et insupportable.

Journaliste : Aujourd'hui vous êtes crédité dans les sondages de 0,1% des suffrages, pourquoi ne pas vous rallier à une candidature comme celle de Kosmostaria ou du PRS par exemple ?

François Léon : Oui nous ne sommes pas créditiez d'un score extraordinaire dans les sondages je vous l'accorde mais je fais le pari que le soir des résultats il y aura une surprise du coté de la gauche communiste que nous sommes les seuls à représenter. Oui, nous sommes les seuls aujourd'hui à critiquer de front le système capitaliste et à proposer un autre mode de production. Kosmostaria est un parti qui a trahit dans de nombreux votes l’idéal socialiste et nous l'avons d'ailleurs dénoncer à des nombreuses reprises. Concernant le PRS c'est un parti avec des tendances nationalistes insupportables, nous à l'UTAC défendons l'internationalisme et la fin de ces nations qui trop souvent ont causés des morts inutiles. Notre candidature est autonome car nous avons un projet différents des autres partis de gauche.

Journaliste : La droite vous critique pour vos parachutages et vos allez-retour dans vos candidatures électorales, qu'en pensez vous ?

François Léon : Si la droite n'a que ce genre d'accusation de pacotille à m'adresser et bien tant mieux pour elle. Si je suis candidat à Menargues c'est parce que la possibilité pour nous de changer la vie des citoyens en bien est ici. S'il elle avait été ailleurs alors j'y serais allé. Encore l'extrême droite, car monsieur Barnier est d'extrême droite, fait preuve d'un localisme identitaire crasseux qui fait passer l’appartenance à une terre au dessus de l'appartenance à une classe. Les travailleurs de Menargues ou de Brifalle n'en ont que faire que je sois originaire de tel ou tel endroit. La seul préoccupation c'est de savoir quel candidat est le mieux placer pour mettre en oeuvre les changements nécessaire permettant à leurs familles de mieux vivre.

Journaliste : Si vous parvenez à avoir un groupe à l'assemblée nationale, accepteriez vous de rejoindre une coalition d'union de la gauche ?

François Léon : Au mieux j'accepterez de voter la confiance si la seule alternative à un gouvernement de centre-gauche soit un gouvernement de droite ou d'extrême droite. Mais, je ne participerais pas à un gouvernement qui inclurais des groupes de centre droit comme l'UDSR, des groupes social-traitres comme LE ou encore des groupes à tendances nationalistes comme le PSR. Ces conditions étant posées, la stratégie de l'UTAC quand nous serons à l'Assemblée sera une stratégie de porter les revendications de la rue au sein du travail parlementaire. Nous rejetons bien sur ces institutions bourgeoises mais nous devons absolument prendre en main ces institutions pour qu'elle permette la mise en place du projet socialiste.

Journaliste : Merci monsieur Léon, ce sera tout pour nous un dernier mot peut-être ?

François Léon : Je veux rappeler à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui que rien n'est impossible si nous décidons de voter en faveur d'un projet de rupture avec l'ordre capitaliste établit. Oui nous pouvons enfin être heureux et libre, débarrassé des chaînes de la bourgeoisie corrompue.

Vive la République Socialiste !


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