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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Centre-Ville de Menargues

Ville IRL : Lille
Population : 1 507 303 hab.

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État d'Ostaria
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dim. 17 mars 2019 17:52

Centre-Ville de Menargues
Place centrale de la ville de Ménargues, hôte récurent de rassemblements comme des manifestations.

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Modifié en dernier par Charles Endros le mer. 3 juin 2020 13:06, modifié 1 fois.

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Jeffrey Simkos
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dim. 17 mars 2019 19:03

La police nationale et tout particulièrement la DSRO assura en amont la sécurité de l'événement, en toute conformité avec la police municipale. Une cinquantaine de policiers nationales se trouvaient sur le lieu.

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Charles Endros
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lun. 25 mars 2019 16:50

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Après plusieurs minutes de préparation, l'adjoint prit finalement la parole devant une foule particulièrement nombreuse.

Alexei Holiwov :

- " Bien le bonjour Camarades de tous horizons, aujourd'hui et un jour à marqué d'une pierre blanche, Effectivement la grandeur de notre ville est né, je suis certain que sous la bienveillance de notre Maire, notre ville arrivera enfin à devenir grandiose, sublime et magnifique, nous allons donc commencer par vous exposer les points forts de notre programme municipale pour introduire la soirée. "

L'adjoint commença alors à lire une fiche rédigée par le Maire en personne.
Le Maire se veut le garant des acquis des régimes ancien et est tenant d'une synthèse des différents mouvements politiques.

Le Maire Endros se défini comme une troisième voie entre la monarchie et la république, l'autorité devant être partagée entre un pouvoir exécutif fort, apte à contrer les excès des mouvements de fédéralisation ainsi que du parlement.

- Le maire impose le droit à un air pur, à une eau pure, à une nourriture pure, et à un environnement naturel préservé .

- Le maire impose aussi le droit à un logement et à un revenu minimum inconditionnel .

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Tommen Delfrous
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Localisation : Château de Cavne
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jeu. 20 août 2020 17:50

Meeting Tommen Delfrous, PRO, Législative 180


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Pour une fin de la seconde soirée plus que mémorable, le Roi arriva dans le Bacapy, et plus particulièrement dans l’ancienne ville sous mandat exclusif des deux Roi Delfrous. La ville de Menargues, magnifique de par son architecture, mais aussi de par sa situation stratégique, fut la seconde ville a officiellement entrer en rébellion contre la seconde république lors de la guerre civile via la célèbre Commune Insurrectionnelle. Bien que ce régime soit aujourd'hui condamné par l’histoire à cause des massacres anti-républicain lors de la guerre.

Le Roi ne manqua pas de déposer des fleurs aux pieds de la statue d’Emilie Duharnais jeune républicaine, officiellement la dernière personne de nationalité ostarienne à avoir subi une exécution sur une place publique, de quoi faire frémir, mais les Ostariens de la Guerre Civile dans le nord du pays furent malheureusement les plus réactionnaires.

Après une minute de silence, Tommen s'avança mais a la différence de la dernière fois, non pas sur une estrade, mais au milieu du peuple. Il monta sur des petites marches pour être surélevée afin que l’ensemble des gens puisse l’apercevoir.


Tommen Delfrous :

-“ Emilie Duharnais est une victime de la violence populaire. C’est une martyre. Celle qui en massacrera tant d’autres durant les malheureux événements de la Guerre Civile. Mon père est le responsable de ce meurtre, de cet acte inqualifiable. Aujourd’hui j’aimerais qu’on lui rende à nouveau hommage par le respect d’une nouvelle minute de silence.”

Tommen se tait. Des murmures frémissent au travers de la foule puis le silence s’installe. Les esprits des hommes et des femmes présents autour du Roi se remémorent les événements de la Guerre Civile. Certains parmi eux, avaient eu la chance ou la malchance de connaître la martyre. La minute s’écoule et le Roi reprend la parole.


“- Je vous remercie. Les morts, les sacrifiés vous remercient d’entretenir leur mémoire. Il me faut maintenant vous parler d’autres victimes. Des victimes d’actualités. Ils et elles travaillent dans les usines, vivent dans de sobres logements et connaissent cette difficulté, cette galère à boucler les fins de moi. Je veux parler de ceux et celles qui sacrifient leur liberté, leurs loisirs, leur force de travail pour nourrir et éduquer leur progéniture. Ils et elles sont là, autour de moi. Je veux vous parler et vous dire mon envie de faire évoluer les choses, de vous sortir de l’enfer du système économique qui régit aujourd’hui le monde.

Il y a en Ostaria, un ordre puissant qui tire sa force et son essence de votre exploitation. Vous et moi en sommes les victimes. Cet ordre est avare et capitaliste. Il s’incarne dans la notion fausse de mérite utilisé par les républicains pour vous éloigner des responsabilités et de la vie politique. Regardez donc ! Vous vous sentez éloignés de la vie politique, ce n’est pas qu’un sentiment c’est un fait. Des élites se forment grâce au “mérite républicain” et vous vous volent votre pouvoir souverain, tant dans la sphère politique que dans la sphère privée, celle de l’entreprise. Voyez, vous êtes privés de votre pouvoir, vous ne pouvez plus agir.

Ainsi, ils l’utilisent pour conforter le système capitaliste. C’est un mensonge qui permet votre exploitation, car nous y croyons tous depuis le début, dès notre naissance et il fait partit de nous, de notre éducation.

Il est à l’école. Il est dans nos institutions. Il est dans la culture populaire. Il est partout et ronge petit à petit les hommes et les femmes qui y sont soumis. Nous y avons tous fait face à un moment déterminant de notre vie. Quand vint le choix des études, vous n’étiez par méritant d’entrer dans telle ou telle école, faculté, université. Quand viennent les entretiens d’embauche, ce poste pour lequel vous vous êtes préparés, pour lequel vous avez tant espérer, travailler, ne vous sera pas donné car un autre, sortit d’une grande école mais avec le même niveau que vous, l’aura obtenu avec facilité grâce au “mérite”.

C’est notre ennemi à tous, il est l’ennemi de la cohésion sociale, de la communauté nationale mes chers compatriotes ! Il est l’ennemi du pouvoir souverain et l’ami des élitistes. Ceux qui vous éloignent de votre réel pouvoir. Ceux qui grandissent sur notre misère.

Citoyens, le mérite ne nous mérite pas. Le capitalisme nous opprime.. Il faut nécessairement imaginer et établir une alternative sociale, politique économique et culturelle forte ! Et cette dernière ne peut se construire qu’en monarchie !

Mes amis, la monarchie que nous souhaitons mettre en place au PRO est une monarchie jamais connue en Ostaria. Je veux répondre à mes détracteurs, non nous ne sommes pas pour un régime autoritaire. Non, nous ne sommes pas des ennemis de la démocratie. Au contraire ! La démocratie est notre guide, notre seul moyen de vivre ensemble et elle doit être directe. C’est seulement sous cette forme que nous sommes vraiment en démocratie.

Cela implique la suppression du pouvoir central, de l’hégémonie des élites lunontoises. Quand mon règne adviendra, notre action sera de transformer Ostaria profondément en n’en faisant une monarchie parlementaire fédérale. Les régions et les localités doivent être libérées de l’oppression lunontoise citoyens !

Nous donnerons ainsi une autonomie parfaitement proportionnée à chaque région. Nous souhaitons ainsi que les différentes identités culturelles et politiques soient mieux exprimées au niveau de la gouvernance. La monarchie fédérale nous apparaît également comme un remède à un des fléaux de la démocratie actuelle qui est la tyrannie de la majorité et l’oppression des idéologies minoritaires. Vous me direz “Mais on peut bien appliquer ce système à une république ?”

Je vous réponds que non. La république fédérale n’a pas de chef. Elle n’a personne pour maintenir sa stabilité et assurer la continuité de la cohésion sociale. Une monarchie oui. Ce sera mon rôle, je serais le garant de nos institutions, de notre monarchie fédérale ! Regardez donc en Arkadia, comment la république fédérale a échouée. Aujourd’hui, mon frère a récupéré le trône et le pays s’est stabilisé. La toute-puissance du fédéralisme a pu s’épanouir harmonieusement et dans la stabilité.

Retenez mes chers compatriotes, que ce n’est pas la vie qui s’acharne sur vous, qui vous réduit à fournir des efforts monstres pour lier les deux bouts à la fin de chaque moi. C’est le capitalisme, ce sont les élites qui s’acharnent sur vous. Le système politique actuel y est aussi pour quelque chose. Il vous dépossède de votre pouvoir souverain. Il centralise le pouvoir dans les mains des élites économiques et politiques à Lunont. Votez PRO et nous marcherons sur nos oppresseurs. Votez PRO et la libération économique, sociale et politique adviendra par la monarchie fédérale parlementaire à démocratie directe !

Pour que vive Ostaria, qu’advienne la monarchie !

Je vous remercie. "

Tommen se fait acclamer par la foule. Il descend de là où il était pour les rejoindre et ainsi commencer une marche en hommage à Emilie Duharnais et les opprimés du capitalisme à travers toute la ville.

Le Roi en marchant salut les citoyens qui l’acclamer sur son passage depuis leurs fenêtres tandis que les membres du parti distribuent des tracts en faveur de la monarchie et des propositions du PRO.

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Laurent Lavaud
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Parti politique

jeu. 27 août 2020 16:45

Laurent Lavaud avait décidé de venir soutenir la candidature de Christine Duprêt à la mairie. La mairie était tenue par les communistes depuis 12 ans et l’ancien Premier Ministre espérait que les affaires touchant le PCO permettraient de faire battre les communistes, emmenés par l’ancien Président de la République Julien Chastain, en liberté conditionnelle.

Le député lunontois et la candidate ménarguoise étaient donc venus tracter avec une quinzaine de militants sur la place centrale de la ville. À chaque fois, ils prenaient beaucoup de temps pour développer leurs positions et leur projet pour la ville. Après plus d’une heure sur la place, les deux têtes d’affiche du jour se pressèrent devant les journalistes, massés dans un coin de la place.


Duprêt : Je tiens tout d’abord à vous remercier d’être là pour couvrir cet évènement. La presse est un relai indispensable en démocratie et, élue maire, je veillerai à ce que la presse locale comme nationale ait un accès privilégié à la Mairie. Je veux également remercier le député Laurent Lavaud pour son soutien aujourd’hui. La ville de Ménargues est administrée depuis 12 ans par un maire communiste, soutenu par une majorité composée de socialistes et de communistes. Cette alliance avait été critiquée il y a 12 ans car les communistes d’alors se regroupaient dans un mouvement appelé MAP, le même qui a commis d’affreux crimes de guerre à Cavour notamment. Nous pensions sincèrement pouvoir tourner la page. Nous pensions que cette époque était révolue. Nous nous en excusons auprès des habitants. Nous leur proposons qu’une politique socialiste soit menée à l’échelle communale par de vrais démocrates.

Lavaud : Bonjour à tous. Je suis venu ici pour apporter mon soutien inconditionnel à la liste socialiste menée ici par Christine Duprêt. Nous sommes nombreux à vouloir qu’une politique sociale et écologiste soit menée ici. Mais personne ne souhaite qu’elle soit menée par des candidats qui en veulent à la démocratie. Le candidat communiste à la mairie est un ancien maire. Julien Chastain a stoppé cette fonction municipale pour entrer en fonction en tant que Président de la République. Il est inutile de rappeler que l’an passé, il a été battu au second tour de l’élection présidentielle, notamment car il avait osé réclamer les pleins pouvoirs aux ostariens en cours de mandat, et qu’il avait choisi d’utiliser des failles constitutionnelles. Aujourd’hui, ce n’est plus à la République que lui et son parti en veulent. Ils en veulent à la démocratie. Ce parti a constitué une milice privée et politique. Il n’est plus digne de la confiance de qui que ce soit. De ce fait, à tous les nombreux citoyens qui veulent voir une politique de gauche, nous pleur proposons une liste de démocrates et de républicains : la nôtre.


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George Edouard
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Parti politique

dim. 24 oct. 2021 16:27

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Dans son Etat natal, sa ville natale, le responsable politique George Edouard était épris d’un certain sentiment de nostalgie, revoyant les visages de ses proches, ses soutiens de toujours qui avaient cru en lui dans les pires moments qu’une carrière politique peut apporter. Aujourd’hui, il ne s’adressait pas à eux pour leur déclamer une défaite, mais bien pour amorcer la dynamique d’un vent nouveau, d’un changement de paradigme au sein d’Ostaria. Le gouvernement actuel brillait par son inaction et sa passivité, George Edouard devait désormais briller par son dynamisme et sa fougue. Une très bonne nouvelle donc, lui qui ne rêve que d’un seul exploit : faire triompher son parti, et défendre les valeurs de la gauche. Ainsi allait-il se présenter pour obtenir la tête de liste aux élections législatives ; d’un pas assuré et avec un regard acéré, le candidat se présente donc devant la foule. C’est tout logiquement que le responsable local était applaudi et salué par une liesse importante, dans un sentiment général d’espoir et de modernité.


Mes frères, mes amis, je vous aime ! Les habitants locaux lui renvoient les compliments, et George Edouard attend que le climat général soit plus calme pour reprendre la parole.

Bien, observons le bilan du Premier Ministre actuel conservateur. Attendez, je le cherche… encore…


Le responsable politique fait mine de chercher dans ses feuilles les résultats et grandes mesures de ce mandat..

Oh non ! Rien ! Un bilan nul, aberrant d’incompétence et d’inaction. La droite et le renouveau républicain, c’est donc l’inaction et le statu quo ? L’implication du Premier Ministre est donc indigne d’une si belle et glorieuse nation, et nous avons l’opportunité unique de reprendre en main cette République pour lui donner le visage juste qu’elle aurait toujours dû présenter.

Les militants éco socialistes huent le nom du Premier Ministre en exercice, des injures contre la droite dans la rue.

Désormais, il est temps de regarder vers l’avenir. Dans les prochaines semaines, vous devrez voter pour des candidats régionaux, et une liste nationale chargée de vous représenter à l’Assemblée. Si le parti reste marginalisé, il ne pourra jamais l’emporter et mener à bien le destin qui est le nôtre. Le destin de réformer ce pays, le destin d’éradiquer les inégalités sociales, le destin d’unifier et de gouverner ce pays. Vous le savez, ce que je crois le plus humblement en moi, c'est qu'un pays désuni court à sa perte. C’est pourquoi je vous dès à présent ma volonté de représenter Les Ecosocialistes durant ces élections législatives !!

Dans le centre-ville, se trouvaient les premiers appuis de George Edouard. Personne n’avait été mis au courant, et le court choc laissa sa place à l’engouement, tout le monde scandait le nom du désormais candidat écosocialiste. Tous le croyaient, cet homme était le seul capable de renverser la droite durant ces élections.

Face aux doutes de la droite sur son positionnement idéologique qui lorgne toujours plus vers l'obscurantisme, face à l'etablishment libéral et conservateur qui a vu des candidats opportunistes et lâches se développer, jamais la gauche n’a été aussi proche de l’emporter. Jamais tant de partis n’avaient su trouver un accord commun, jamais nous n'avions réussi à mettre de côté nos égos pour remporter la bataille ! Ce soir, je porte avant tout le combat des Ecosocialistes, mais je porte aussi le combat des anciens partis réunifiés, je suis le candidat de la gauche et du peuple, de la justice sociale. Ma position sera la même que partout où je suis passé : il est temps de rétablir la confiance entre le peuple et les institutions, entre le peuple et la Justice, entre le peuple et les entreprises, entre le peuple et la politique. La politique est ce qu'il y a de plus beau dans ce monde, un concept qui établit l'action d'un peuple élu vis-à-vis de la cité, et non plus un simple dictateur, monarque ou empereur totalitaire. Eh bien au sein des Ecosocialistes, au sein de la République d’Ostaria, ce sont ces valeurs de démocratie, de Justice et de Liberté que je porterais.

Bien conscient qu’une telle personnification du personnage pouvait lui être reprochée hors de l’Etat, George Edouard décida de réorienter son discours autour du programme commun de son parti. Des adjoints distribuèrent donc à tous les membres de ce rassemblement le papier du programme commun, avec une attention particulière sur trois mesures fortes et primordiales.

« Construire une société égalitaire, démocratique, progressiste et écologique ». Voilà les valeurs de la gauche, concentrées autour de quatre concepts clés. Evidemment, je soutiens pleinement et fermement chaque mesure contenue dans ce programme. Ce dernier est le seul capable de relever le pays, le seul capable de s’opposer véritablement à la droite et le seul capable de guider le peuple.
Pour autant, j’aimerais m’attarder autour de trois mesures contenues dans ce texte. Ces trois mesures comptent pour moi, et j’aimerais vous les présenter avec toute ma force et ma sincérité.

Cette première mesure, c’est la lutte contre les violences conjugales. Pour vous en parler, je dois parler de mon histoire personnelle…
en employant ces mots, la voix du candidat se trouble, et l’émotion semble jaillir de ses entrailles.
Ma mère m’a permis d’arriver là où je suis, c’est elle qui m’a donné cette force et un amour inconditionnel. Cette femme admirable a toujours cru en moi, a toujours cru que le monde pouvait être meilleur et juste. Elle est un rayon de soleil dans une société parfois bien sombre, d’une douceur et d’une bonté pure. Mon père… mon père, c’est quelqu’un de plus ombrageux. Rongé par une société conformiste et profondément machiste qui impose ses codes sociaux, il s’est construit autour de l’idée qu’un homme fort, c’était un homme dominant. Ainsi… ainsi, ma mère ne pouvait pas faire entendre raison à un être brisé de l’intérieur et manipulé par des passions nauséabondes. Alors, ma mère a subi les coups. Jour après jour, les insultes, les humiliations, la honte d’un homme mauvais, et d’un père dangereux.

Là encore, George Edouard voit sa voix dérailler, et la salle semble captivée par le récit de ce responsable politique sincère, prêt à révéler ce qu’il est.

De cette expérience, j’en ai tiré une leçon. Un homme n’est pas un être qui doit dominer, pas plus qu’une femme doit se conformer à ce que la société dicte pour elle. C’est à vous de choisir votre chemin, de vous construire et vous déconstruire selon vos propres convictions et valeurs. Les violences sexistes, machistes et conjugales doivent être éradiquées et c’est ce que nous proposons dans notre projet commun à l’ensemble des forces progressistes. Les militants de l’Etat comme pour réconforter le candidat font fuser des applaudissements et des acclamations avec encore plus de ferveur, ont été touchés par la sincérité de George Edouard. Celui-ci reprend, et passe à un autre sujet.

La République d’Ostaria depuis de nombreuses années, délaisse l'Education Nationale au grand dam de nombreuses générations sacrifiées, avec le risque de voir nos jeunes être moins bien intégrés dans cette société. Il s'agit aujourd'hui d'une déroute pour notre plus grand et beau service public national -. Sous le mandat actuel, que s'est-il passé ? Rien pour les enseignements et leurs conditions de travail. Rien pour la Recherche, rien pour les plus défavorisés, uniquement de l'abstrait. Les conséquences ? Une non-avancée pour les profs et les élèves, mais une impression de déclassement. Moins de moyens alloués à ces fonctionnaires, moins de moyens pour la Recherche, moins de moyens pour les écoles tombant progressivement dans le délabrement et l'indifférence. Moi, j'ai grandi dans un lycée modeste. Oui, j'ai grandi dans le public, et je le revendique. C'est là que j'ai pu développer un esprit critique par la mixité sociale, l'intégration et la vision étudiante des inégalités. C'est là que j'y ai rencontré de nombreux proches, c'est là que je me suis engagé avec certains camarades de Menargues pour une association de lutte en faveur des plus faibles.
Cette école, je l'aime profondément. J'étais fier d'avoir étudié là-dedans, elle représentait la capacité pour ses élèves souvent populaires de s'élever par l'éducation et la connaissance. Aujourd'hui encore, je crois dans ce moyen. Face aux déterminismes qui rongent cette société, face aux inégalités inhérentes à une société décadente sous l'apogée du libéralisme, l'éducation est un marqueur d'égalité et d'équité. Tout le monde peut réussir, mais encore faut-il pouvoir réussir. Comment atteindre une véritable réussite quand certains doivent se préoccuper de nourrir leur famille, doivent vivre avec une situation familiale terrible et avec l'absence de livres ? Oui un livre, ça coûte cher. Tout le monde n'y a pas accès, et il faut remédier à ces inégalités. De la même façon, la mixité sociale ne se fait plus dans ce pays. Et le rapport entre le privé et le publique est la cause majeure de cette absence de mixité sociale, pourtant si primordiale pour une société équilibrée et ouverte vers les autres. Moi, j'étais fier de pouvoir grandir dans un milieu où les livres, nous n'en avions pas beaucoup. Mais en allant chez des amis, je découvrais un univers riche en culture, en livres, en romans et en manuscrits. J'étais heureux quand ceux-ci m'en prêtaient, quand nous pouvions partager nos lectures et nos ressentis ensemble, main dans la main. Jamais je ne me sentais aussi intégré que dans ces moments, jamais je ne me sentais aussi à l'aise que dans des phases où la mixité sociale pouvait se réaliser.


En tenant ces propos, George Edouard semblait rêveur, en se remémorant ses souvenirs passés. Il semblait revenir en enfance, et le public était capté par les propos si sincères du candidat. Les yeux pétillants, celui-ci marqua une pause de quelques instants. Une pause importante pour le rythme de son discours qui reprit aussitôt d'un ton cette fois-ci plus fort et conquérant.

Notre combat pour une Education renouvelé et redynamisé se trouve dans la partie VI du programme alloué à l’Education, la Culture, les Sports et la Vie associative. Nous limiterons donc les classes à 28 élèves, nous réformerons en profondeur le système de notation scolaire ainsi que le parc de logements étudiants. Voilà notre combat !

La troisième et dernière mesure que je souhaite vous présenter durant ce rassemblement, c’est la loi de transparence de la vie politique et de responsabilisation des élus. Oui, je vois vos têtes, « quel nom indigeste » ! Certes, nous aurions pu trouver plus court – des rires se font entendre dans la salle -. Néanmoins, le sujet est majeur pour notre République. Il est insupportable de voir des responsables politiques prioriser leurs intérêts personnels à l’intérêt collectif, se servir de leur influence pour commettre tout type de délits et ne jamais en être inquiété. Quand la politique est rongée par la corruption et la malhonnêteté, la gauche doit se charger d’éradiquer ces méfaits. Je vous le dis : tout responsable politique condamné ne doit plus pouvoir se présenter ! Pourquoi attendons-nous de la respectabilité absolue envers nos professeurs, et pas envers nos responsables ? C’est simple, la droite protège ses crapules ! Je vous le dis, le gouvernement en place a peur. Même, il est terrorisé. Que se passera-t-il le jour où leurs chefs de file seront inquiétés par la justice, où le mal qu’ils ont commis mettra à fin à leurs rêves de grandeur affolante et de domination toujours plus inquiétante ? Une république forte est une république transparente, ferme et intransigeante sur ceux qui la représentent. Vous êtes un grand peuple, et il nous incombe de vous représenter dans toute votre splendeur.

Ensemble, rendons sa gloire à la République d’Ostaria. Redonnons de l’espoir à tout un peuple qui n’attend qu’un renouveau, et faisons briller la gauche tous ensemble, unis par nos valeurs et nos convictions.
Alors, ce besoin de transparence ne peut pas exister uniquement au sein des élections nationales et régionales. Dans nos élections internes, le même ordre de transparence doit exister. Ne pas cumuler les mandats, ne pas réélire des candidats qui à force de s’ancrer dans la vie politique, sont figés par l’ampleur de la tâche que nous avons à réaliser pour révolutionner cette nation. Alors, pour que la République d’Ostaria soit représentée, il faut me choisir comme candidat pour les législatives !

Gloire aux Ecosocialistes, Gloire à Erope Pendra et gloire à la République d’Ostaria !


Après ces mots, les habitants, militants de Ménargues étaient convaincus par la force de conviction de George Edouard. Certains ne venaient pas de la gauche, déçus par le gouvernement actuel et réussirent à ressentir l’espoir d’actes résolument républicains. George Edouard ne représentait pas que la gauche, il souhaitait incarner la République, la transparence et le dégagisme si important pour remporter des élections. Lui-même était assez secoué par ce rassemblement, il s’était confié devant une foule importante et venait enfin de s’incarner dans une stature de responsable politique. Lui, l’étudiant dans un lycée défavorisé avec une famille brisée, lui le petit gauchiste insulté et décrédibilisé depuis toujours par une droite devenue risible, comptait bien marcher vers la tête de liste pour les législatives. Il fit donc la « tournée des militants », vint saluer chacun un à un en discutant avec eux, prenant la photo et leur promettant un avenir meilleur. Puis, il repartit non sans acclamation vers un destin brillant.

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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Sacha Guérin
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Parti politique

mer. 2 mars 2022 00:12

Tandis qu'il attendait son train pour Lunont à la gare de Menargues, Sacha Guérin, dont l'agenda avait été publié fut pris à parti par quelque journaliste avisé qui savait qu'il pourrait obtenir quelques réponses sur l'actualité brûlante auprès de ce jeune loup en politique. Tout naturellement, Sacha qui s'attendait évidemment à ce que des journalistes télévisés tombent dans son piège, joua le jeu.

Journaliste : Bonjour Monsieur Guérin, vous êtes Secrétaire Politique de Kosmostaria, un nouveau parti qui se revendique du communisme, on peut encore être communiste en 199 ?

Sacha Guérin : Bonjour Monsieur. Et pourquoi pas ? Les injustices ont-elles cessé d'exister ? Les violences ont-elles cessé d'être commises et les victimes ont-elles pansé toutes leurs peines et tous leurs maux ? Les délinquants sont-ils réhabilités par l'État ? L'industrie et l'économie profitent-elles enfin aux travailleurs en servant leurs intérêts et non pas ceux de ceux qui ne travaillent pas ? La machine est-elle au service de la liberté et non pas de la servitude ? Aucune de ces questions que toute personne inquiète de l'état du monde se pose, n'a de réponse satisfaisante. C'est pour cela que je suis, que nous sommes communistes. Si nous n'avions pas un sentiment d'injustice et une rationalité à même de la voir, de la comprendre et d'en trouver des solutions, nous ne serions pas communistes. Mais il en est autrement et je préfère vous dire, qu'il en vaudra mieux.

Journaliste : Parlons d'actualité, que pensez-vous de la candidature de Monsieur Piniolle qui se fait entendre pour ses propos jugés racistes, violents ou diffamatoires ?

Sacha Guérin : Monsieur Piniolle sait faire du bruit, ça c'est sûr. Cependant on ne dirige pas le pays, comme on dirige le comptoir d'un PMU. Pour cet homme, une reconversion professionnelle s'impose urgemment.
Du reste l'avez-vous entendu ? Il proposait hier que l'on enregistre les plaintes des victimes chez elles ou directement sur le lieu du délit. Notamment pour les vols à l'arraché. J'aimerai bien savoir comment les victimes de vol à l'arraché qui viennent de se faire prendre leur téléphone vont contacter les forces de l'ordre pour qu'elles viennent prendre leur plainte sur le lieu de l'incident. Pour une déclaration chez soi, plutôt que de faire venir les policiers comme il le propose, je soumets une modeste contre-proposition : permettre la télédéclaration depuis chez soi, en ligne ou par téléphone.
Sinon, à part mugir sur la police, l'insécurité ou les condamnations, cet homme n'a aucun programme. Sur aucun sujet que ce soit, il n'est prêt à gouverner le pays, une région ou une commune. Parler d'immigration et de délinquance c'est bon pour les piliers de bar après la cinquième pinte, en politique, il faut aborder tous les sujets, encore une fois, on ne gouverne pas un pays comme on gère un comptoir de PMU.

Journaliste : L'autre actualité, c'est évidemment, Madame Deschanels qui, à Londal, a arpenté les sillons du marché pour aller auprès des producteurs, votre parti aussi est familier de ces pratiques, qu'en pensez-vous ?

Sacha Guérin : Permettez-moi de vous corriger, Madame Deschanels n'était pas à Londal, elle s'est déplacé à Londal. Bien qu'elle soit maire de cette ville, elle a travaillé plus à l'Assemblée Nationale que pour sa ville. N'en déplaise à son appréciation qui juge qu'elle n'a jamais été aux responsabilités, il y a des citoyens et des citoyennes qui l'ont élue édile et pour lesquelles elle n'a rien fait. Très concrètement Londal c'est une absence totale de décisions, d'initiatives et de dynamique. Cette femme ment comme elle respire, pour reprendre ses mots et j'ajoute qu'elle n'a pas les poumons d'un grand volume. Son petit itinéraire, très suivi par la presse, mais il n'y avait pas de raison, a été le moment où elle a pu déblatérer des inepties avec une contradiction très consensuelle.
Par exemple, cette femme propose d'interdire le séjour sur le territoire national pour les délinquants, ce sont ces mots. C'est absolument stupide et ce n'est que le refoulement de leur propre échec. Ne pas arriver à garantir la tranquillité publique est un échec de l'État. L'interdiction de séjour en politique c'est le balayage des poussières sous le tapis en hygiène. Ses positions sont démagogiques, elles ne visent qu'à plaire.
Le problème de cette brave dame, ou plutôt un de ses autres problèmes c'est que ses propositions sont mensongères quand elle parle de baisses d'impôt comme celles qui ont été faites, en disant auprès des producteurs qui n'ont pas de forts revenus, qu'elles vont leur profiter. C'est un mensonge. Pour profiter des baisses d'impôts sur le revenu, il fallait gagner plus de 3200 O$ta par mois. Les impôts sur les sociétés ont certes été revus à la baisse pour toutes les entreprises, mais principalement sur les multinationales qui font du tort à nos producteurs. Avant les firmes payaient 65% d'impôts, contre 25% aujourd'hui. Tout cet argent qu'on a supprimé dans les caisses de l'État c'est un argent qu'on n'a pas réinvesti pour les exploitations agricoles - ce que la planification économique faisait - qu'on n'a pas réinvesti dans les salaires, dans les pensions, dans les emplois aidés. Tout ça a fait que le pouvoir d'achat a chuté et avec cette chute du pouvoir d'achat ce sont les producteurs qui trinquent au profit des grandes firmes.
De même pour la PSU qui finançait la sécurité sociale des producteurs et qui aujourd'hui a été supprimé, c'est-à-dire que le financement de la sécurité sociale ne dépend plus des travailleurs mais de l'État. Donc quand l'État n'aura plus assez pour payer les médicaments, les arrêts maladie, les congés ou les retraites, alors on n'en aura plus et on n'aura aucun moyen de s'y opposer. Le gouvernement des droites a privatisé et libéralisé les richesses de notre pays, autrement dit, il a privé le peuple des richesses de notre pays.

Journaliste : Une dernière question, les sondages vous donnent en baisse par rapport au précédent, quelle est votre réaction ?

Sacha Guérin : Je n'ai pas réagi quand les sondages qui prédisaient 3% pour l'ensemble de l'extrême-gauche - dans laquelle je ne me range pas personnellement mais soit - nous ont donné 5%, dont 4% pour Kosmostaria, je ne réagirai pas non plus sur cette évolution à notre désavantage, car on ne fait pas avancer nos idées avec des sondages. Si vous voulez que je commente le dernier sondage, je peux vous dire que sur un peu moins de 1000 personnes, 30 veulent voter pour nous et 10 pour l'UTAC. Concernant le reste de la population, je ne peux rien vous dire.
Quand j'utilises les statistiques pour étayer mes propos, ce sont des statistiques objectives et fiables. Le taux de chômage, de pauvreté ou encore le nombre de personnes sans domicile, sont des chiffres qui veulent dire quelque chose et qui démontrent l'utilité ou l'échec d'une politique. Voilà ce qui m'intéresse. Je ne fais pas de la sociologie de comptoir à inventer des raisonnements et conjecturer sur la manière de penser de nos compatriotes pour mieux les influencer dans leurs choix politiques, en regardant des pourcentages. Je veux porter des idées et défendre des analyses concrètes et non faire de l'audimat.
J'ai dit qu'on avait des politiciens de comptoir et des sociologues de comptoir, j'aime assez bien boire moi aussi, mais je pense que pour gouverner un pays, il faut sortir dans la rue et comprendre le monde qui nous entoure. Nous avons sauté ce pas avec nos collègues depuis plus d'un an, en créant Kosmostaria, j'en attends au moins autant de tous les autres candidats, mais force est de constater que la route est longue vers les portes de la sortie.

Le train de Sacha Guérin arriva en gare, il monta dedans afin de rejoindre Lunont où d'autres événements l'attendaient.


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George Edouard
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jeu. 20 oct. 2022 09:51

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MEETING SUR LA RURALITE - 20 octobre 206

Le grand jour est enfin arrivé. Oui, l’heure n’est plus à la tentative d’arracher des points, de l’emporter sur une droite victorieuse ou dominante ; le candidat de l’Union des Gauches à ces élections présidentielles n’est autre que le Premier Ministre en exercice George Edouard, figure centrale de la vie politique ostarienne ayant réussi à rassembler des forces dispersées, et autour d’un véritable sentiment républicain de victoire et de renouveau social. Pour beaucoup, cette victoire n’était qu’un songe, un danger qui volerait en éclats ou anéantit le pays ; par les nombreuses réformes mises en place, la capacité à respecter les prérogatives d’un gouvernement de cohabitation et la préservation de l’unité de cette majorité, George Edouard a su affirmer son leadership et prouver au grand public que le Kosmostaria et les autres partis de gauche sont réellement dans l’arbre républicain, savent gouverner sans menacer une quelconque stabilité.

C’est donc avec ce bilan historiquement bon pour un parti de gauche que le candidat de la gauche a décidé de se lancer dans cette course à la chefferie de l’Etat, à la gouvernance de la nation ostarienne. Désormais, George Edouard est attendu comme le favori et c’est en conséquence que tous souhaitent l'abattre. Car effectivement, les derniers sondages de l’Agence ISO étaient très favorables à l’Union des Gauches avec plus de 40% des voix ! Là où cette situation aurait certainement apporté de la satisfaction à tout autre candidat, ce n'est pas le cas pour Edouard ; le ralliement du parti “de centre gauche” de l’UDSR sonnait comme un coup de massue pour cette gauche ralliée, qui voit un potentiel soutien trahir son camp et rejoindre une droite ultra-libérale et qui n’a jamais rien réalisé à l’international. En embuscade par ailleurs, le Parti Populaire brille par son engagement - mais uniquement en campagne - : bien qu’assez loin d’un potentiel second tour, le danger ne peut être à négliger et tout tend à menacer une Union qui ne peut compter que sur elle-même, faute de reports de voix possibles.

S’il est dangereux de croire la victoire acquise ou en bonne voie, faut-il être terrorisé et presque paralysé par le risque de défaite ? Il faut plutôt se battre, faire campagne avec ambition et vivacité pour maintenir ses intentions de vote et apporter un nouveau projet à la nation. Les bases sont solides, mais doivent se déployer pour convaincre à nouveau le peuple ostarien, et envisager un candidat de la gauche à la Présidence. Pour son premier meeting, George Edouard a fait un choix logique, le choix du cœur dans un territoire qui a fait de lui l’homme politique, le citoyen et le Premier Ministre qu’il est : son premier meeting se déroule à Ménargues !

Avant de débuter son intervention, les deux membres du gouvernement en la personne d’Edouard et du maire de la ville Sacha Guérin ont longuement préparé l’intervention, qui se voulait à la fois grandiose et à l’image de la symbiose souhaitée entre l'État central et les relais locaux. En bénéficiant de presque toutes les composantes territoriales de l'État ostarien, l’Union des Gauches bénéficiait d’un potentiel logistique énorme et bien différent de sa première campagne. En arrivant dans la ville, les comités locaux avaient été mobilisés ; la ville était pleine et une trajectoire officieusement définie permettait une ferveur immense tout au long du déplacement du Premier Ministre, avec à l’arrivée de la Mairie une liesse collective chaleureuse pour un dirigeant politique et une véritable motivation pour conquérir le pouvoir et l’emporter. Quelques bains de foule et de nombreuses poignées de main, pour des images soigneusement préparées et couvertes par une presse nationale forcément intriguée par l’entrée en campagne du chef du gouvernement et favori de ces élections.

Une fois ce quasi moment de grâce passé, George Edouard rendit visite à son quartier de naissance, pour saluer des artisans, des boulangers autrefois précaires mais qui depuis l’arrivée de l’écosocialiste au pouvoir sortent progressivement de leur condition. L’heure était aux retrouvailles affectives, mais également aux symboles politiques.

En retournant vers la place centrale de Ménargues, ce fut un véritable torrent qui fit irruption devant lui : les militants et militantes étaient présents en grand nombre pour soutenir le candidat de l’Union des Gauches, prêts à porter un homme qui après avoir été élu, avait su faire perdurer leur confiance en tenant ses engagements. De son côté, Edouard ménageait ses effets ; après être arrivé en grande pompe dans la ville, celui-ci avait réussi à s’éclipser pour se mettre derrière la scène, préparer son intervention et laisser l’attente monter parmi la foule. En quelques minutes de temps, les militants et militantes pouvaient se compter en milliers, des chants de tous les partis résonnaient et pour l’occasion, un nouvel hymne allait être présenté. Quoi de mieux pour cela qu’une ville dirigée par le Kosmostaria, qui plus est la ville natale du dirigeant écosocialiste !

Alors et après quelques minutes de flottement, les lumières installées s'éteignirent, Sacha Guérin entra sur la scène paré de vêtements aux couleurs de l’Union des Gauches et du nouvel hymne de la campagne ! La foule qui avait pu apprendre en amont les paroles se mit à entonner les paroles d’un air à la fois conquérant et qui reprenait partiellement l’hymne ostarien. En accompagnant cette ambiance festive et glorieuse, Guérin savait la chance qu’il avait d’être indirectement soutenu par le Premier Ministre, d’être aux côtés de celui qui lui accordait sa confiance et qui lui permettait d’aborder sereinement son avenir au sein d’un gouvernement ou de sa ville. Alors après ce moment presque suspendu dans le temps, le maire de Ménargues laissa sa place à celui que la foule attendait réellement, et appela donc le Premier Ministre de la République.

Derrière les rideaux, George Edouard se calibrait en se remémorant sa première campagne ; sans se couper des émotions extérieures nécessaires à l'empathie et à la fougue de l'oralité, il lui fallait retrouver de l'insouciance, revenir un temps dans cette course au pouvoir qui sans forcément lui déplaire, lui était bien moins agréable que les changements sociétaux qu'il cherchait à produire. En terme d'innovation, la refonte était importante et rafraîchissante ; le peuple avait choisi il y a 4 ans un Parlement sur des idées et sur un espoir, il lui fallait maintenant insuffler à nouveau cette lumière dans leurs yeux, ce sentiment que sous sa potentielle présidence, les choses pourront d'autant plus changer.

Néanmoins, sa position était tout autre et lui avait demandé de nombreuses nuits sans sommeil : en étant de facto positionné comme le candidat du camp majoritaire, il avait un bilan à porter et qui serait nécessairement critiqué et combattu par les oppositions. Tout en restant offensif et novateur, il lui est inutile de se porter comme l'antisystème ; la gauche autrefois diabolisée est désormais le symbole d'institutions capables de vivre y compris durant une cohabitation, sous l'égide Républicaine d'une nation qui malgré ses divergences politiques, sait s'unir pour garantir un pays stable. Alors, à lui de porter cette garantie de continuité, à lui d'être le protecteur d'une République dont il serait le garant en cas de victoire aux élections.

Après toutes ces réflexions, celui-ci entra enfin sur la scène ! Chaque pas de cet homme était accueilli par des applaudissements pour celui qui en plus d'être l'enfant du pays, était celui qui avait chassé la droite en leur infligeant leur plus grande défaite, permettant ainsi à la gauche d'enfin faire rêver. Conformément à la première campagne et cette fois-ci avec nettement plus de moyens, les drapeaux ostariens et de l'Union des Gauches flottaient et rayonnaient de mille feux ; touché par cette grande marque d'affection populaire, George Edouard prit quelques instants pour remercier la foule et laisser transparaître son émotion. Cet instant arrêté, celui-ci prit quelques inspirations et débuta enfin son intervention.


Mes amis, mes camarades, mes frères,


Merci d'être là à mes côtés, comme toujours et et comme vous l'avez toujours été ! Je ne serais certainement rien sans cette ville qui m'a vu grandir, sans vous tous et toutes qui avez forgé ma vision politique et mon engagement pour la défense des plus faibles. En défendant les autres, en soutenant votre prochain lorsqu'il se trouvait en difficulté et en développant un puissant réseau communautaire, vous avez été les artisans des moteurs actuels de ma politique et de la vision que je me fais d'une société idéale. Et cette ville dispose d'un maire à l'image de son niveau, en la personne de nul autre que mon ministre monsieur Guérin !

Au nom de l'ensemble de mon Gouvernement, je peux le dire : nous sommes fiers du parcours accompli en un seul mandat de cohabitation, nous sommes fiers de la nature des réformes parfois radicales accomplies, nous sommes fiers d'avoir appliqué en premier lieu les mesures espérées dans le Programme Commun. Comment ne pas être fier de voir la Sécurité Sociale enfin mise en place, d'observer avec joie la réduction du temps de travail ou une véritable refonte de notre Justice autrefois trop punitive ! J'ai fait de la lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles une priorité de ce premier mandat et par notre première grande réforme de la Justice, nous avons pris à bras le corps cette problématique parfois complexe et oubliée des autres camps politiques. Certains camps ont durant cette mandature brillé par leur immobilisme, nous avons nous brillé par notre volonté de ne pas vous décevoir, vous à qui nous avons apporté de l'espoir ! Un espoir est un beau sentiment, mais ne vaut absolument rien en comparaison du despespoir provoquée par sa non conversion ou à contrario de la beauté de voir cela se transformer en bonheur. Si nous avons utilisé la moindre seconde de notre mandat à travailler pour rendre cette nation meilleure, il y a encore tant à faire et c'est pourquoi je suis candidat à l'élection présidentielle !

Jamais nous ne tomberons dans la lividité des précédents gouvernements et présidences, il est grand temps que la nation ostarienne marche d'un même pas de retour du lien social, à la fois sur le plan national mais également et surtout sur le plan international. Mais alors, de quel sujet voudrais-je parler pour débuter cette campagne ?

Eh bien, j'aimerais aujourd'hui discuter d'un sujet encore trop peu mis en actions par ce premier mandat, d'un combat que nous devons porter en priorité pour concrétiser ce retour d'un tissu social fort entre les composantes de la nation ostarienne : nous devons aider les territoires ruraux, soutenir nos agriculteurs et cesser de traiter le prisme de la ruralité uniquement sous le sujet de la production ! Des artisans sont des membres de la ruralité, des ouvriers et des cadres également ; il s'agit là d'une partie intégrante de la société, parfois quelque peu laissée pour compte et qui, avec la lutte contre le dérèglement climatique, aura plus que jamais un rôle clé à jouer.

Indirectement, le monde rural a profité des réformes du gouvernement Edouard I ; les réformes du travail, de l'assurance chômage ou des subventions pour les produits bios ou locaux, la réduction des cotisations pour les plus petites entreprises - bien souvent le cas des entreprises familiales ou locales - et plus généralement, de la suppression ou de l'importante diminution de l'impôt du revenu.

Et puis, le Revenu de Solidarité Agricole a pu être mis en place et a changé la vie de nombreux acteurs ruraux autrefois en souffrance !

Je suis ici devant vous pour vous annoncer des mesures directes concrètes pour améliorer votre quotidien, pour cibler vos problématiques et y répondre au mieux. Aujourd'hui nous ne pouvons plus nier la souffrance animale, la pollution provoquée par les pratiques intensives imposées par les géants de l'agro-alimentaire ; combattre ces modes de production tout en assurant aux producteurs des conditions de vie dignes lorsque ceux-ci changent de modèle est l'unique moyen de lutter à la fois pour l'environnement, mais également pour un secteur qui a su faire notre fierté et n'a en aucun cas le droit d'être méprisé.

Alors, je vais donc débuter par une mesure qui sera portée à la fois sur le plan international et national, ainsi totalement impossible si l'Union des Gauches ne dispose pas de la Présidence : nous soutiendrons la fondation d'un Fond International de la Transisition Ecologique, avec au moins la moitié du budget alloué à l'agriculture et qui se répercute en Ostaria par un vaste plan de subventions nationales et de promotion de la polyculture, de modes d'agriculture à la fois verts et respectueux de l'environnement. Ostaria est une république influente, une république phoécienne qui se doit d’être ouverte vers les autres ; en matière de développement de nouvelles pratiques écologiques, une politique d’ouverture vers l’international est le seul moyen de véritablement se battre contre le dérèglement climatique, de réellement changer nos habitudes. Souhaitez vous un parti de l’Alternative au pouvoir depuis plus de 10 ans, et qui n’a jamais montré la moindre volonté d’accentuer une quelconque volonté de coopérer entre les acteurs étatiques - à minima phoéciens - ? En observant la relation naissante et nouvelle entre Edelweiss et la Lysénie, force est de constater que madame Leclerc et malgré tout le respect que je lui porte, s’est montrée clairement insuffisante dans ce domaine. Alors pour une nation qui arrête d’être repliée sur lui-même, il faut faire faire un choix différent dans les urnes !


Mais si la politique internationale est le meilleur moyen de réformer à grande échelle et donc de répondre aux grands enjeux contemporains, nos agriculteurs, petits salariés des campagnes tombent sur une importante problématique : Faute d’accès à une couverture internet acceptable, faute d’accès aux services publics essentiels et faute d’accès à un parc logistique permettant de se déplacer sereinement sans la voiture, tout peut leur laisser le sentiment d’être délaissés, d’être mis de côté par les grandes villes riches et abondamment dotées. Alors, je proposerais un grand projet de réforme en trois points : tout d’abord, nous lancerons un vaste projet de fondation de bâtiments et de services publics essentiels - comme l’agence de lutte contre le chômage, comme des hôpitaux ou des écoles accessibles -. Ensuite, nous établirons un deuxième vaste plan sur les transports : toutes les villes de plus de 5000 habitants seront desservies à la fin de mon mandat, avec un “Pass Rural” rendant gratuit les transports pour les villes de moins de 5000 habitants et jusqu’à 30 000 habitants ! Certes, cette mesure aura un coût ; c’est également un moyen de permettre à l’ensemble de la population de réduire son utilisation de la voiture, d’augmenter le pouvoir d’achat des territoires plus modestes et ainsi d’allier accentuation de l’homogénéité territoriale avec politique sociale et écologique.



En entendant ces propositions, la foule exulte et salue les mesures présentées par le Premier Ministre ; l’ensemble des militants et militantes des trois grands partis alliés sont enthousiastes en imaginant l’ampleur des chantiers annoncés, qui redonneront du pain et des capacités de déplacement à des citoyens souvent démoralisés et laissés de côté. En observant les réactions de la foule, George Edouard comprend que son meeting d’introduction et ouvert en trombes n’a pas laissé ses auditeurs indifférents. Pour frapper fort et véritablement marquer les esprits et les cœurs, il lui faut désormais conclure puissamment, à l’image d’une course qui devra être menée avec succès de la ligne de départ à la fin de l’effort.


Mes amis, il est désormais temps de conclure. Notre Programme Commun vous sera dans les prochains jours présenté, avec plusieurs grands thèmes qui suivent le premier tout en accentuant de nouveaux enjeux ; un bon gouvernement et un bon dirigeant se doit d’utiliser tous ses outils pour améliorer au mieux votre quotidien, pour savoir appréhender les échelles de décision dans le but de ne tomber à côté ! En délaissant totalement l’international au profit du symbole, l’Alternative a perdu toute sa crédibilité d’ambition internationale, d’ambition de réforme de l’Union Phoécienne. Et du côté de la droite conservatrice, ce putride nationalisme nous fait honte et salit nos valeurs.

Alors à ce titre, il est temps que l’Union des Gauches gagne en marge de manoeuvre, ne soit plus limité par le Chef de l’Etat ; vous avez vu ce que nous avons pu réaliser - et ce toujours dans un cadre strictement républicain - en étant bloqués par la Cohabitation, il est enfin temps de lier acteurs locaux, gouvernement national et Présidence d’un même pas !

Alors lorsque le moment sera venu, il faudra choisir l’Union des Gauches, et voter pour ma candidature !!

Vive la République d’Ostaria, et vive l’Union des Gauches.


Après cette intervention, George Edouard se joint au maire Guérin pour effectuer un festif après-meeting. Ici, les citoyens et souvent amis du Premier Ministre peuvent discuter avec lui, débattre de son premier mandat en lui distillant quelques conseils ; en off avec les journalismes, le candidat lâche quelques remarques acerbes sur madame Jouvet et son parti qui tout en s’étant longtemps revendiqué de centre gauche, a définitivement basculé à droite en soutenant une Alternative auparavant responsable de la libéralisation folle de l’économie, de la destruction du marché du Travail, d’une réduction de la neutralité et de la laïcité dans les écoles et ainsi, d’une politique de droite. En choisissant ce camp et en refusant de parler avec un allié naturel en la personne d’Edouard, l’UDSR a choisi sa lutte : celle des grands patrons, des favorisés, de la droite.

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Sacha Guérin
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ven. 11 nov. 2022 23:47

MEETING SUR LA SANTE



Pour son unique meeting meeting - et dernier de la campagne du côté du Kosmostaria -, l’ex ministre de la Santé Sacha Guérin souhaitait défendre une région chère à l’Union des Gauches et à ce parti ; la région de Bacapy fut longtemps un bastion de la gauche, fut intégralement remportée par le Kosmostaria aux élections générales de 203 et est également le bastion du Président de la République George Edouard - celui-ci étant né à Ménargues et y ayant déjà été élu comme député par le passé -. Lui accorder sa confiance ici est donc une immense confiance donnée par l’Union des Gauches à monsieur Guérin ; plus que de la confiance, c’est aussi une responsabilité qu’il était prêt à assumer après avoir été un ministre actif et co-signataire de l’initiation de la Sécurité Sociale.


Tout en n’étant ni le leader de l’Union des Gauches ni même le leader du Kosmostaria, il pouvait sans guère de doute être considéré comme un poids lourd de cette alliance et s’inquiétait donc du recul net de ce parti à la fois durant les Primaires de la Gauche, puis dans l’attribution des circonscriptions nettement plus favorable à l’Union Radicale Sociale et à une gauche social-démocrate. Il ne voulait pas pour autant abandonner et exprimer encore publiquement ces doutes ; vu le rapport de forces actuel, le Komostaria n’aurait aucune chance d’avoir même un député en y allant seul et risquait rapidement de disparaître. Et puis, l’Union des Gauches n’avait apporté aucun marqueur de droite durant le premier mandat où sur cette campagne ; plus modéré et tourné vers les enjeux sociétaux ou culturels certes, mais nullement conservateurs ou libéraux dans leurs propos. C’est avec ces quelques réserves mais aussi cet enthousiasme de pouvoir durablement s’inscrire dans le paysage politique en l’emportant à nouveau - et pourquoi pas en apparaissant une nouvelle fois dans la composition du gouvernement - qu’il s’engagea aux portes de la ville et eut l’honneur de découvrir une foule immense attendant l’arrivée de ce camp presque porté en héro dans la région et ville de Ménargues. Le président est ici le local, l’enfant du pays devenu le dirigeant de la nation !

C’est donc logiquement que la foule fut remplie de ferveur à l’accueil du candidat désigné pour l’Union des Gauches, c’est aussi un membre clé du dispositif gouvernemental et à l’origine de la loi la plus à gauche de ce mandat qui était salué pour son travail et son engagement de tous les instants. Celui-ci dans une harmonie collective les harangua et vint “fêter” avec eux ce retour du Kosmostaria dans les contrées de Bacapy, vint les saluer et serrer de très nombreuses mains. Après cet instant pur de festivité, Sacha Guérin se remit en direction de la place centrale - cette fois-ci accompagné d’un véritable cortège amassant d’autant plus de foule et engageant ce qui pouvait s’annoncer comme une sorte de point d’orgue. Une fois arrivé devant la place centrale, Sacha Guérin était impressionné - et ravi - de voir que les prédictions étaient bonnes : des milliers de militants et de militantes étaient ici et ce depuis des heures pour pouvoir s’approcher le plus possible de celui qui avait rétabli un système social impressionnant concernant les domaines de la santé et de la bioéthique. De nouveaux cris et des chants à la gloire du Kosmostaria et de l’Union des Gauches plus tard, Sacha Guérin vint en arrière de la scène pour démarrer le pré-meeting et lancer le protocole habituel de la campagne.


A cet instant, les lumières s’éteignirent, le silence régna et devint maître des lieux ; les drapeaux de la République d’Ostaria - et ici de l’Union des Gauches en hommage à la première campagne générale ainsi qu’en guise de conclusion à celle-ci - flottèrent partout dans la ville, les immeubles aux alentours avaient également déployé ces drapeaux et la ville semblait ici en pleine connexion avec le candidat des élections générales. En un instant, l’hymne ostarien retentit ; la foule chanta en coeur les couplets et le refrain, tandis que Sacha Guérin profita d’un moment où le ton redescendait pour entrer sur scène de manière triomphale, saluant les membres de la foule d’un geste vigoureux avant de prendre la parole avec ferveur:


Mes chers camarades,

Nous sommes ce soir à un tournant, à la veille d’une grande victoire pour notre Nation Ostarienne, ou d’une immense tragédie. En accordant une majorité claire, sans ambiguïtés ni détours, à notre Union, vous permettez de poursuivre la mise en place d’une politique ambitieuse de justice sociale, de régulation économique et de répondre concrètement aux inégalités qui gangrènent notre société. Le bilan de l’Union des gauches est pavé de grandes avancées obtenues pour les travailleurs, pour les précaires, pour les plus fragiles, pour tous ceux qui ont trop longtemps subit l’injustice d’un système inégalitaire et aberrant. Et c’est ce bilan qu’il nous faut poursuivre, améliorer et empêcher une opposition ultra libérale ou factice de détricoter sans autre projet que de livrer notre nation aux gémonies du marché ou de l’autoritarisme !

Alors j’entends une voix familière chez certains exilés de notre famille politique, prétendre que l’alternative sociale était possible, et qu’il existait un autre chemin pour rester de gauche sans accepter l’unité et la possibilité de parvenir au pouvoir. Cette gauche pseudo-souverainiste qui se gargarise d’avoir réalisé 6% aux dernières élections, et qui n’entrevoit sa trajectoire que comme une lente montée dans les sondages. Alors que notre Union a permis à la gauche de réaliser une victoire historique et immédiate, le PRS attise les divisions et ne pense qu’à ses propres intérêts partisans. Au lieu de promouvoir un projet alternatif, ou de chercher à négocier avec notre majorité pour construire une voie commune à gauche comme a eu la sagesse de faire Kosmotaria, il se vautre dans l’argument réchauffé d’un pseudo-présidentialisme concomitant à notre Union. Mais pourtant Georges Edouard a-t-il réalisé un seul meeting, une seule intervention durant cette campagne ? Non, il défend nos intérêts au sommet des nations libres, comme le veut la fonction présidentielle. Notre campagne a été menée par des figures courageuses et indépendantes, qui de Juliette Delagins à Léa Rivière, d’Antoine Baudet à Mathieu Edouard, et sous la direction active et courageuse d’Elsa Altmann. Nous avons proposé un projet nouveau qui s’inscrit de façon assumée dans les pas du mandat Edouard, mais tout en proposant d’ouvrir un nouveau chapitre de cette histoire, comme le second tome d’une palpitante saga.

Face à la montée de l’extrême-droite, la famille de la gauche ne peut se diviser, et c’est toute la démarche de notre projet d’Union : car Kosmotaria privilégiera toujours le combat pour nos valeurs à nos propres intérêts partisans. Il s’agit là du cœur des valeurs d’une gauche authentique : privilégier l’intérêt général aux intérêts particuliers, y compris le nôtre. Et contre une droite désireuse de briser nos services publics et de démanteler nos conquêtes sociales. Et au cœur de ces conquêtes, le domaine de la santé constitue une avancée majeure, pour détruire les inégalités sociales. Comment expliquer qu’un ouvrier n’est qu’une espérance de vie de 6 ans quand il arrive à la retraite, contre 13 ans contre un cadre ? Comment expliquer que l’accès aux soins demeure trop souvent corrélé à la classe sociale ? Nous devons garantir un accès égal et certain à la santé, physique comme mentale : c’est un enjeu majeur pour notre Nation.

Et nous avons déjà accompli de grandes choses en adoptant un code ambitieux de la sécurité sociale ayant permis une amélioration réelle de la santé des ostariennes et des ostariens. Le remboursement intégral de l’ensemble des frais de santé a permis une couverture universelle des risques liés à la santé, et l’éradication du fléau du renoncement aux soins chez les plus pauvres. La légalisation de la GPA et de l’euthanasie, dans un cadre encadré et serein, ont ouvert la voie aux droits de naitre et de mourir dans la dignité, conquêtes sociales importantes pour notre Nation et nos concitoyens.

La santé mentale sera désormais au cœur de notre action dans le domaine social. Nous instaurons un remboursement intégral des soins psychologiques et des consultations prescrites pour garantir à l’ensemble de nos concitoyens souffrant de dépression, d’anxiété ou de troubles internes une prise en charge adaptée et gratuite. Nous développerons les structures d’accueil et garantirons la formation de nos professionnels pour une santé mentale qui deviendrait enfin cause politique majeure de nos ambitions de santé. Car c’est ainsi que nous rappellerons le lien indissoluble entre psyché et corps, et que nous garantirons le bien-être de nos concitoyens.

Demain doit être un grand jour pour la démocratie, mes chers amis. Demain, contre le nationalisme, les fossoyeurs de l’unité de la gauche et les ultra-libéraux qui viendront détruire nos conquêtes sociales, aucune voix ne doit manquer. Je compte sur votre mobilisation individuelle et collective massive pour faire triompher le progrès, l’égalité et le bonheur de la nation ostarienne : demain, ne laissez pas les ombres reprendre le contrôle de votre vie. Demain, restez dans la lumière, et faites gagner la seule vraie gauche !


Sacha Guérin descendit sous les acclamations et vint s’offrir un bain de foule bien mérité, le sentiment du devoir accompli faisant rayonner sa conscience et le transportant de joie tandis qu’il descendait dans la foule de militants.


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Damien Dumont
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ven. 3 févr. 2023 23:43

DÉPLACEMENT DE CAMPAGNE
Centre-Ville de Menargues, 3 février 210


Damien Dumont s'était déplacé dans le centre-ville de Menargues pour faire campagne contre le projet de réforme constitutionnelle proposé par le gouvernement de l'Union de la Gauche. Son déplacement dans cette ville historiquement acquise à la gauche avait pour objectif de montrer la dynamique de conquête de l'ADN dans cette campagne référendaire. Par ailleurs, Dumont voulait également faire peser sa voix de manière plus importante encore afin de se montrer incontournable pour les prochaines échéances électorales.

C'est devant une centaine de personne réunit dans un amphithéâtre du centre ville que Dumont pris la parole.


Bonjour à tous !

Je suis très heureux de venir dans cette fameuse ville. Je suis content de vous voir si nombreux, vous êtes la preuve qu'il y a encore de l'espoir pour le camp national partout sur le territoire, et même sur des terres comme la vôtre. Mais je ne suis pas ici pour vous parler de droite ou de gauche, je ne suis pas ici pour vous demander de voter pour moi, mais je suis ici pour notre pays et pour vous demander de tout faire pour le protéger d'un projet délétère. Un projet de réforme constitutionnelle qui s'attaque à nos droits les plus fondamentaux, comme par exemple la propriété privée, sous prétexte de protection de l’environnement. Il faudra que madame la première ministre m'explique en quoi la propriété privée menace l’environnement d'une quelconque manière. J'étais justement ce matin chez un agriculteur de la région qui m'expliquait en quoi il mettait en œuvre des pratiques nouvelles pour éviter de polluer les sols et en quoi il avait peur de poursuivre ses investissements au vu des politiques socialistes actuels qui sont désastreuses pour notre ruralité. La propriété privée n'est jamais un frein concernant l’innovation bien au contraire, c'est souvent le trop d'État qui ralentit notre pays. Le fait que les socialistes veulent s'y attaquer à travers ce projet de référendum est révélateur de leurs incompréhensions des réalités du terrain.

En-dehors de cette question de la propriété privé, ce projet veut nous faire avaler la limitation du nombre de mandats présidentiels. Alors on nous explique que c'est pour éviter qu'un Président. Ne reste trop longtemps. Mais, peut-être faudrait-il rappeler à madame la Première Ministre que le Président de la République n'est pas reconduit ad vitam eternam de manière magique, il y a ce qu'on appel des élections et c'est le peuple qui décide qui sera son Président. Si un Président est bon, en quoi est-ce un problème qu'il puisse se voir reconduit à son poste par le peuple plusieurs fois ? Encore une fois, les socialistes semblent favoriser l’idéologie aux réalités, c'est bien dommage, mais est-ce surprenant ? Non.

Concernant les "avancées sociétales", je me contenterais de dire une chose rapidement, la Constitution n'est pas un texte poubelle dans laquelle on met tout et n'importe quoi. La constitution, c'est le texte sacré qui doit permettre d'organiser la vie politique autour d'institution et de grands principes. C'est un texte dans lequel nous devons collectivement, en tant que nation, nous retrouver pleinement. Ce que veut faire ce couple exécutif terrible, c'est mettre des "droits" qui ne rassemblent que leurs électeurs dans la constitution pour leur faire plaisir. Tout cela est tout bonnement un scandale démocratique, et je compte sur le peuple pour afficher clairement son opposition à ce genre de méthode électoraliste.

Je termine mon intervention par ces quelques mots, Ostaria est un grand pays qui a toujours été au rendez-vous de son histoire et je sais qu'il ne manquera pas à l'appel. Mais pour cela, il faut que le peuple se mobilise, il faut que les citoyens se rendent aux urnes et votent en responsabilité contre ce projet. J'ai confiance en vous, alors allons-y et battons les socialistes !

Vive la République, Vive Ostaria !








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