[EL : 199]
Dans le grand zénith de Menargues, haut-lieu des rencontres entre les masses et les communistes, Sacha Guérin avait donné rendez-vous au peuple pour parler de la sécurité sociale, socle important de la sécurité à laquelle tout citoyen a droit au sens que veulent lui donner les communistes de Kosmostaria. Il entra sur la scène sous des tonnerres d'applaudissements qui l'encouragèrent à haranguer les foules, bien que ce ne soit pas forcément son fort, il alla se positionner derrière son pupitre habituel, où il était bien plus à l'aise. Aussi calme qu'à son habitude, il posa ses deux mains sur son pupitre et commença son discours.
Sacha GuérinMes chers camarades,
Tout d'abord, permettez-moi de revenir sur l'actualité qui anime notre pays. Principalement sur deux meetings qui ont attiré mon attention. Le premier s'est tenu à la Caserne de Grenont où le Ministre de la Défense, qui n'a rien fait de son mandat, s'est décidé, enfin, à se rendre au plus près de celles et ceux qui sont sous son patronage. Le second, au Zénith de Lunont et que l'on doit à Julien Boulanger, député de peu d'envergure qui n'a pas brillé par ses interventions à l'Assemblée Nationale, ni même par ses propositions de loi qui se comptent sur les doigts d'une main. Cet homme a presque été un membre de la majorité, mais en plus réactionnaire.
En écoutant Monsieur le Ministre, je me suis vite rendu compte qu'il parlait d'un thème qui lui était étranger et pour lequel il n'avait, visiblement, pas relu ses fiches. Cet homme a parlé des morts d'Oxanna en les glorifiant d'une fausse gloire, leur jetant aux tombes un manteau de paroles vaines qu'il couronnait d'une gerbe malodorante de fleurs flétries de mensonges. Tandis qu'il promettait de nouveaux moyens, il oubliait de dire que c'est le gouvernement auquel il participe qui a dévalorisé les salaires de ces mêmes morts et que ceux-là ne pourront ainsi offrir à leurs familles qu'un double deuil d'une âme qui s'envole avec la misère de revenu que les libéraux lui accordaient. De même en ayant réduit les budgets par l'ablation d'une partie importante de l'impôt qui s'abattait sur les plus fortunés, le gouvernement s'est privé des moyens d'investir dans la modernisation des armées, et qui n'est donc qu'un vœu pieux d'un ministre à la dérive, cherchant à grapiller quelques voix en comptant sur l'amnésie des masses. Hélas pour lui, il y en a qui n'oublient pas. Nous ce que nous demandons c'est de réels moyens pour une défense efficace, cela ne pourra passer que par des investissements provenant d'une taxation plus importante des entreprises et des fortunes ostariennes. Ces moyens devront permettre d'une part d'améliorer les salaires des soldats, mais surtout de développer l'armement national en ouvrant de nouvelles manufactures pour ne dépendre dans notre sécurité nationale, d'aucune puissance étrangère qui pourrait devenir ennemie à tout moment en nous privant de souveraineté militaire.
Par ailleurs, notre position sur la sécurité nationale est on ne peut plus marqué du fer du pragmatisme, et se passe complètement de discours guerrier ou défaitiste. Nous ne sommes favorables ni à la dissolution de l'armée, ni aux envolées belliqueuses. Notre seule mission perpétuelle doit être la préservation ou la défense de la paix, ni conquête, ni affaiblissement. Les armées dans le monde sont, en quelque endroit, prêtes à ouvrir le feu si nous baissons la garde car il est des pays qui ne désarment jamais vraiment. Cependant ne nous entraînons pas à désigner arbitrairement des ennemis pour éviter une escalade des tensions militaires. Ne nous laissons pas désigner non plus nos ennemis, il nous faut une souveraineté diplomatique pleine et entière. Je ne peux imaginer Ostaria dépendant d'une puissance pour sa diplomatie, c'est pourquoi il nous faut quitter l'Union Phoécienne et former un bloc non-aligné pragmatique, qui sait s'allier à Novgrad si nos intérêts se croisent, à la Fédération-Unie s'il se trouve un faisceau de nos volontés, à tout autre pays, Saphyr, Narois ou Carlomania lorsque les besoins s'en font ressentir.
En écoutant, Monsieur Boulanger, j'ai eu l'oreille agressée d'un discours terrible et pourtant banalisé. Quand il y a quelques années, les communistes avaient amenés sur le devant de la scène politique des volontés de paix et d'encadrement des puissances de l'argent pour que jamais elles ne dictent leurs libertés au peuple ostarien, le candidat libéral préfère user d'un discours sécuritaire et libéral. Libéral pour les rentiers, sécuritaire contre les masses. Ce ne sont que les mêmes faces d'une même politique de droite. Je tiens d'abord à dire à Monsieur Boulanger, que les Brigades d'Action Rapide comme ils les appellent ont été inventées ici, par Menargues par Julien Chastain et qu'on les appelait les Brigades Rouges, que celles-ci intervenaient en moins de 30 minutes, partout dans Menargues, qu'elles comptaient 30 000 brigadiers, contre ses 5 000 pour tout Ostaria c'est bien peu. Nous n'avons pas peur de défendre la tranquillité publique et la lutte contre les violences intrafamiliales, mais Monsieur Boulanger tourne son discours en direction des populations les plus appauvries par des politiques libérales et antisociales. Car la face sécuritaire n'est que le revers d'un avers libéral qui prive les populations d'un emploi à salaire rémunérateur. D'un côté, il veut mettre à mal le modèle social ostarien en dévêtant les couches les plus populaires et de l'autre, il veut les frapper de la main sécuritaire en criminalisant les manœuvres basses auxquelles ces populations ont été réduites pour survivre. Le vol ou le trafic de drogue ne fait plaisir à personne et ne sont que les derniers recours quand la faim frappe à la porte des foyers privés d'emploi et d'accompagnement social. Quand Boulanger parle de remettre l'État à sa place, c'est toujours l'État Pénal aux frontières ou dans les quartiers pauvres, car pour cet homme la cause de la délinquance c'est l'immigration. Nous, nous disons que la première cause de la délinquance, c'est la pauvreté et à l'État Pénal et liberticide du libéral Boulanger, nous défendons l'État Social et pourvoyeur de liberté, d'égalité et de solidarité.
Finalement, Monsieur Boulanger est un drôle d'homme qui souffre d'une malformation congénitale. En enlevant les aides et protections sociales de la main droite, il frappe plus durement celles et ceux qui sont déjà frappés de la pauvreté de la main droite. Julien Boulanger a, dans les faits, deux mains droite. C'est à ça qu'on les reconnaît les libéraux. Dans tous les cas, des deux côtés de la balance, le peuple y perd. On le déshabille d'un côté et on l'assène de coups de l'autre. Mais le mensonge est si bien distillé sous le badigeon civilisationnel qui voudrait qu'une immigration nuise à nos modes de vie qui seraient par nature pacifiques et pacifiés, mais la vérité c'est que la violence est inhérente à notre société qu'il y a des violeurs, des criminels, des délinquants parmi les ostariens qui ont la nationalité depuis fort longtemps, qui y sont nés, dont la famille y vit depuis des générations. Ce ne sont pas les nouveaux citoyens, à qui je souhaite par ailleurs la bienvenue dans notre grande famille nationale, qui causent la violence et ls balafres de l'inhumanité. Ce sont des idéologies conservatrices et réactionnaires qui reproduisent des pratiques qui vont la misère à la tolérance, à l'humanisme, à nos valeurs. Et ces idéologies, les plus grands orateurs à son service, ce sont justement les Boulanger et les libéraux qui prétendent que frapper ses gosses ou sa femme sont des choses presque normales puisqu'aucun effort n'est accompli pour combattre les violences intrafamiliales, la seule ville qui a accompli ces efforts, elle est devant moi, c'est Menargues !
Maintenant, permettez-moi de vous parler de notre programme de manière plus détaillée. Je vais vous raconter l'histoire d'un homme, ou peut-être d'une femme, enfin d'une vie. Une vie heureuse, une vie sous le communisme. Cette vie, elle commence à la naissance. C'est un enfant voulu, parce que dans la société que nous mènerons, la contraception sera chose gratuite, aisée et l'avortement sera accessible aux femmes, on aura pénalisé la propagande anti-avortement et combattu les groupes qui font pression sur les femmes pour les empêcher d'accéder à ce droit, qui est pourtant une si grande souffrance. Mais ce n'est pas le cas de cet enfant à naître, dont la mère et le père, ou les deux mères, ont pu choisir en conscience de son arrivée dans leur foyer. Cet enfant va naître dans un hôpital et intégrer ensuite une crèche, comme tout enfant et cette crèche sera gratuite pour ses parents afin qu'il vive dans un foyer où l'on n'a pas peur du mal-vivre, où l'on ne craint pas du jour au lendemain de ne plus pouvoir élever dignement son enfants. Cette vie, elle va connaître durant ses premières années qui sont ses parents, parce que cet enfant aura du temps pour jouer avec eux et ils auront du temps pour s'en occuper, parce que nous aurons rallongé les congés parentaux. Un enfant voulu dans une famille paisible où les conditions de vie et leur qualité sont garanties et protégées, de quoi peut-on rêver de mieux ?
Puis cet enfant, cette vie à naître, entrera à l'école, complètement gratuite car prise en charge par les cotisations sociales. La sécurité sociale c'est aussi ça, on accepte de verser quelques Osta de plus tous les mois et en contrepartie, on n'a aucun frais à payer durant toute la scolarité de son enfant. Cet enfant ira dans une école près de chez lui et y découvrira avec des programmes de pédagogie moderne, les connaissances utiles à son développement, la lecture, l'écriture, les mathématiques, les prémices de l'histoire, de la géographie et quelques notions de vie pratique. Oui, dans l'école communiste, les savoirs techniques seront valorisés et on apprendra à réparer, à coudre ou à jardiner dans son école, six heures par jour sauf le mercredi. Il n'y aura ainsi aucun devoir, car 24 heures par semaine c'est bien assez pour faire toutes ces activités qui font préparer pour l'avenir des humains sains dans des corps sains. Cette vie qui s'écoule aura une enfance heureuse. Avec des accompagnants d'élèves plus nombreux pour garantir qu'il n'y ait aucune exclusion, aucun harcèlement scolaire et une bonne intégration de chacun, chacune. La vie regorge d'assez d'occasions de se diviser et cliver, notamment la politique, mais ce n'est pas une affaire d'enfant.
Cet enfant en mûrissant va connaître le collège puis le lycée, sans sélection, où il se dotera des connaissances les plus variées et les plus utiles pour sa réflexion personnelle et la construction de son identité. Avec jusqu'à 32 heures de cours par semaine, sans aucun devoir à la maison, les élèves acquerront ce qu'il faut de savoirs pour devenir des citoyens éclairés à tous les égards. Ce n'est qu'après qu'ils choisiront, en conscience, leur voie de formation qui déterminera les études qu'ils feront. Ce sera alors à cette période, vers 18 ans, que la spécialisation entrera en jeu et que les élèves, en quittant les établissements lycéens où ils apprenaient sensiblement la même chose, vont s'émanciper de la forme uniforme d'apprentissage en même temps qu'ils commenceront à s'émanciper de leur famille de laquelle, de plus en plus, ils seront amenés à être autonomes et à développer leur propre individualité.
C'est alors que l'âge adulte commencera. Cet enfant ostarien d'un siècle prochain, connaîtra la pleine liberté lors de sa formation étudiante. Puisque la fin de la formation obligatoire de base se terminera à 18 ans, nous souhaitons que chacun, chacune, poursuive des études ou bien intellectuelles ou bien pratiques. De leur niveau d'étude dépendra leur niveau de rémunération et de qualification. Nous n'aurons jamais une génération trop qualifiée car même si toutes les compétences acquises ne sont pas immédiatement utilisées ou pas utilisées du tout, c'est un enrichissement pour chaque élève et nous n'avons pas le droit de les en priver. Je préfère cent fois et sans doute plus, une société qui investit trop dans son avenir en formant excessivement ses élèves à une société qui brade son avenir en réduisant ses dépenses éducatives au nom d'une politique d'austérité. Un pays sans jeunesse formée est un pays sans avenir, le communisme est une arme chargée d'avenir et donc de jeunesse. Pour que jeunesse se fasse dans de bonnes conditions, la sécurité sociale financera un revenu étudiant à tous les étudiants, afin de leur permettre de n'avoir aucune dépendance financière à leurs parents. J'ajoute que nous combattrons la sélection en préférant augmenter les moyens, construire des universités, embaucher des profs plutôt que réduire les places dans les facs et priver de formation des jeunes avides de savoir, pleins de créativité et chargés d'une volonté sans borne. Ne fauchons pas les capacités novatrices de notre jeunesse, voilà mon plus cher vœu et ma première mesure si vous votez majoritairement communiste. Afin que les jeunes puissent augmenter leur revenu sans travailler, nous ouvrirons la possibilité des pré-recrutements dans notre volonté de planifier l'économie et les services publics, en d'autres termes contre un salaire durant leurs études, les jeunes pourront s'engager à travailler dans des filières publiques ou privées pour un certain nombre d'années.
Une fois la formation initiale terminée, nous souhaitons qu'il ne soit pas impossible aux désormais travailleurs de se former à nouveau. Ainsi cet adulte que nous suivons aura l'occasion de se former tout au long de sa vie, chaque trimestre travaillé lui ouvrant le droit à une semaine de formation, afin qu'au cours de sa vie, chaque individu ait pu bénéficier de plus de deux ans de formation professionnelle afin de se mettre à jour dans ses compétences, d'acquérir des connaissances nouvelles et soient à la pointe des dernières technologies. Dans le travail, le salaire minimal sera réhaussé et nous renforcerons le code du travail. Il faut que chacun puisse bénéficier de conditions décentes dans son travail, car c'est le ciment social par lequel chacun, chacune, trouve sa place et son utilité. C'est aussi une part importante de sa vie. La dignité au travail et des rémunérations décentes qui permettent de vivre heureux, avec une alimentaire saine, de qualité et suffisante, avec un logement salubre, avec des divertissements, avec des loisirs, avec du repos. Surtout cet adulte pourra avoir une place dans les décisions de son entreprise et soumettre des contre-projets aux volontés des propriétaires parce que son pouvoir aura été renforcé au détriment des conseils fantoches d'administration qui ne sont que le reflet des volontés individuelles des rentiers.
Et c'est maintenant que nous allons parler des financements. Qu'est-ce qui crée la richesse dans notre pays ? Les riches entend-t-on parfois. Rien n'est plus faux ! Ils auront beau acheter un million de machines à coudre, s'il n'y a personne pour les faire fonctionner, ils ne créeront aucune richesse. Ce sont bien les travailleurs qui créent la richesse et c'est dans les transferts de richesses nouvelles que nous allons puiser les ressources nécessaires aux prestations sociales. Ainsi c'est la cotisation sociale et notamment celle des patrons qui sera le socle de notre sécurité sociale. Dans un pays libéral comme la Fédération-Unie, on ne reçoit qu'un salaire brut, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de cotisations sociales, donc si vous en avez les moyens vous avez des mutuelles, vous mettez des sous de côté pour les besoins à venir, mais si vous n'économisez pas, vous n'avez aucun système de santé, pas de congés maladie, ni congés parentaux, pas de retraites publiques, pas de formation pour tous, pas d'éducation ou de crèches gratuites. C'est le sous-développement en matière de civilisation. Quand l'extrême-droite s'inquiète pour notre civilisation, ils devraient regarder du côté de l'importation d'idées libérales plutôt que dans l'immigration. Ce ne sont pas les immigrés qui veulent ruiner notre système qui permet à tous et toutes de vivre avec un peu de dignité. Quand en Fédération-Unie, on n'a rien, on n'a rien. Quand en Ostaria, on n'a rien, on a tout de même un peu. Tout ça grâce au salaire différé que sont les cotisations sociales, c'est une part du salaire qu'on ne reçoit pas sous forme de rémunération directe mais sous la forme de services et biens publics, communs et collectifs.
Enfin notre adulte, va finir sa vie à 60 ans. Il aura travaillé 120 trimestres, soit 30 ans, et il prendra sa retraite à taux plein à 60 ans, après avoir commencé une carrière stable à 30 ans. Il aura profité de sa jeunesse, travaillé dignement et finira en bonne santé pour profiter le reste de son âge. Oui nous voulons seulement 30 années de cotisations pour profiter d'une retraite à taux plein, ni plus, ni moins. Nous réinstaurerons par ailleurs un minimum vieillesse et une retraite minimale afin que les travailleurs en retraite puissent vivre dignement de leur pension.
C'est généralement à ces âges-là que les soins de santé se font plus fréquents, je tiens à réaffirmer ici notre détermination pour que la santé soit toujours publique, gratuite et à tiers-payant. Jamais quiconque ne doit dépenser un seul centime pour se soigner. Par ailleurs, je tiens à vous dire qu'on a besoin de députés communistes immédiatement parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui coûte le plus cher avec les retraites et comme la majorité libérale à diviser les salaires par 2, les cotisations sociales en ont pris un sacré coup, sans compter les baisses de cotisations sociales et patronales. Nous augmenterons les salaires pour boucher le trou que font les libéraux dans la sécurité sociale. Je n'ai pas peur de le dire, les libéraux ont créé un archipel de régression et avec cet archipel, ils sont en train de creuser un archi-trou dans notre modèle social.
Parlons enfin de la transmission, juste avant la retraite, à 55 ans, nous demanderons à nos aînés de former les nouvelles générations afin de ne perdre aucun savoir faire, aucune technique, aucune tradition. C'est ensuite, la transmission, l'héritage, nous ne voulons pas pénaliser les petits héritages qui permettent à quelque personne simple de léguer à ses héritiers, familiaux ou non, quelques objets, souvenirs ou réserves. On ne les taxera pas, cependant sur les gros héritages, au de-là du million, on prend tout ! avec un ordre de priorité bien précis : d'abord on prend les actions, ensuite les mobiliers et propriétés secondaires. La propriété principale elle, ne sera pas touchée car tout le monde a droit à la dignité sans cependant que l'on créé et perpétue des dynasties de grands propriétaires afin que le travail garde une valeur pour les familles les plus riches. Eux qui parlent constamment de méritocratie, ils doivent comprendre que l'accumulation, ça se mérite et pas avec l'héritage de Papa.
J'aimerai finalement, après vous avoir montré ce que serait une existence tout ce qu'il y a de plus normale dans une Ostaria communiste, je souhaite vous mettre en garde contre les pensées libérales qui détruisent notre modèle social. Ils ont creusé l'endettement de la sécurité sociale et bientôt ils la remettront en cause, comprimeront son action et nous dirigeront vers une économie inégalitaire à la fédérée. Quand la droite a détruit les salaires en les divisant par deux et demi, quand elle a augmenté le temps de travail de 6 heures par semaine, quand elle a repoussé l'âge de départ à la retraite, la gauche écosocialiste a été complice en ne protestant pas, en ne votant même pas à l'Assemblée ! Eh bien, ça ne m'étonne pas que le peuple se tourne bientôt vers la gauche républicaine que représente Kosmostaria parce que le parti communiste n'a jamais trahi et a toujours été du côté des masses. Faisons vivre son héritage et défendons un communisme du IIIe siècle !
Voilà un programme, qu'il est bon !
Vive Ostaria ! Vive la République !
Comme un seul homme, la foule se leva pour applaudir le Secrétaire Politique. Ensuite un banquet fut organisé pendant qu'une chanteuse à la voix goualante se mit à entonner des chants populaires. Sacha serra bien des mains et discuta avec moult gens de très bonne compagnie avant de rentrer chez lui.