ImageBienvenue en Ostaria !Image

Heure de Lunont : (GMT+1)
__________________

Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Zénith de Menargues

Ville IRL : Lille
Population : 1 507 303 hab.

Avatar du membre
Alexandre de Brétigny
Décédé(e)
Messages : 546
Enregistré le : lun. 22 avr. 2019 12:46
Localisation : Lunont - Illonlieu
Personnage : Principal

dim. 8 sept. 2019 19:16

Alexandre de Brétigny avait décidé de tenir son second meeting de campagne à Menargues, la seule ville que la coalition MUR-PLC-LD n’avait pas remportée à l’issue de l’élection municipale de l’an dernier. Le candidat avait décidé de montrer que, lui aussi, il se consacrait à des propositions sociales, et voulait jouer sur le territoire de la gauche.

Évidemment, il savait très bien que le public serait moins nombreux qu’à Illonlieu, mais il avait d’autres atouts dans sa manche.

Lorsque la salle fut assez raisonnablement pleine, un chauffeur de salle prépara le public à l’arrivée du candidat sur l’estrade. Celle-ci fut accueillie par un tonnerre d’applaudissements et de « Brétigny président ! ».


Alexandre de Brétigny : Merci à tous !

Merci d’être venus si nombreux aujourd’hui. Je vois que Menargues n’est pas encore tout à fait conquise par la gauche !

Rires

Alexandre de Brétigny : Nous devons tirer des conclusions de cette défaite. J’y ai beaucoup réfléchi, et je pense que nous n’avons pas assez montré la dimension sociale de notre engagement. Le Mouvement Uni pour la République a toujours voulu que règne l’égalité entre tous les citoyens, en aidant les classes défavorisées à monter l’échelle de la société. C’est pour cette raison que nous avons eu particulièrement à cœur la réforme de notre système éducatif, pour permettre à tous de faire des études, sans distinction de milieu social. Le républicanisme, c’est avant tout l’égalité entre tous les citoyens !

Dans cette optique, je propose la création d’une bourse qui sera accordée à tous les étudiants scolarisés en Ostaria, afin que, d’où qu’ils viennent, ils n’aient jamais à se demander s’ils auront suffisamment d’argent pour réussir leur vie et avoir le destin qu’ils méritent !

Mais ce mandat sera aussi celui qui mettra enfin des règles, de vraies règles, sur l’emploi, pour assurer aussi bien les salariés que les employeurs. C’est pour cela que je propose de légiférer sur ce que peut et ne peut pas être un contrat de travail. Nous poserons un cadre légal sur les contrats à durée indéterminée et déterminée, en veillant à généraliser les emplois stables et durables, et instaurerons également des contrats de travail conditionnels, c’est-à-dire qui durent jusqu’à l’accomplissement d’un certain projet. Et, pour permettre une vraie intégration dans le monde du travail, nous proposons de créer des contrats d’apprentissage entre les employeurs et des jeunes à partir de 15 ans, car, aujourd’hui, quelle est la réalité ? Les jeunes n’ont pas d’expérience, et ont bien de la peine à se faire embaucher. Ils doivent alors jongler de petit boulot en petit boulot, avec de longues périodes d’inactivité. Et c’est cette situation que nous voulons stopper !

Au contraire, nous voulons accompagner les demandeurs d’emploi dans leurs démarches pour retrouver un travail. C’est ainsi que nous fonderons l’Agence pour l’Emploi, qui aidera chaque personne individuellement à retrouver une vie décente. Elle proposera des formations et assurera une centralisation des offres d’emploi qui correspondent aux qualifications du demandeur d’emploi.
En parallèle, elle proposera, en échange d’un travail d’utilité publique, par exemple le nettoyage d’un bâtiment, de l’aide aux devoirs pour les enfants, ou d’autres services que les mairies jugeront utiles, un salaire, qui, sans avoir vocation à être durable, permettra de poursuivre véritablement une vie digne.

Mais, pour éviter cette période de chômage, la meilleure solution est de combattre le mal à la source. C’est ainsi que nous encadrerons les licenciements en les limitant à des fautes professionnelles et des nécessités économique, tout en fixant des règles pour la démission ! Cependant, avant de nous concentrer sur ces malheureux licenciements et démissions, demandons-nous plutôt pourquoi ils arrivent. Beaucoup de salariés et d’employeurs connaissent une désillusion, en découvrant que leurs conditions de travail ne sont pas celles qu’ils avaient espérées. Nous instaurerons donc, au début du contrat de travail, une période d’essai durant laquelle les employeurs et salariés pourront découvrir ce à quoi ressemble leur collaboration, en pouvant revenir sur leur décision.

Nous imposerons également des conditions concernant les conditions de travail : des températures supportables, de l’eau en quantité suffisante, le droit de s’asseoir régulièrement, etc. Ces règles tiennent du bon sens !

Il faudra également mettre en place un vrai système de médecine du travail, qui tiendra compte de l’état de santé des salariés. En effet, ces dispositifs, s’ils existent quelquefois, ne sont pas généralisés, et restent totalement sous la tutelle des employeurs. Évidemment, il sera nécessaire d’agir afin de limiter les abus, mais vous pouvez nous faire confiance sur ce point.

Enfin, tout en garantissant l’ensemble de ces droits, nous augmenterons de 4 % le revenu net de l’ensemble des ménages ostariens, en divisant l’impôt de couverture maladie par deux ! En effet, celui-ci pèse lourdement sur les Ostariens, tout en étant utilisé dans des conditions totalement différentes de celles pour lesquelles il avait été créé, à l’origine. Nous recentrerons ces sphères autour la protection du salarié, en transformant l’impôt en cotisation sociale.

Vous l’avez compris, le Mouvement Uni pour la République a à cœur de défendre des mesures sociales et de protéger les salariés, contrairement à ce que veut faire croire la gauche. À la sortie de cette salle, vous trouverez des petits livrets qui expliquent l’ensemble de mon projet pour les 4 ans à venir. Je vous demanderai d’en prendre au moins un − plusieurs, si vous le souhaitez −, et de le donner à un de vos proches qui pense que le MUR ne fera rien pour eux. Expliquez-leur que le social n’est en rien l’apanage de la gauche.

Si nous agissons ensemble, nous parviendrons à faire triompher nos idées ! Pour défendre les Ostariens et défendre Ostaria !

Vive la République et vive Ostaria !

Le Premier Ministre s’offrit un bain de foule, tout en distribuant les fameux livrets à qui les voulait. Il fut vite aidé par plusieurs autres militants, pour qu’il puisse serrer la main de tous ceux qui voulaient lui dire un mot d’encouragement.
La plupart des spectateurs étaient repartis avec un livret. Il restait à savoir si cela suffirait à convaincre leurs proches ...

Avatar du membre
Christian Duroux
Messages : 250
Enregistré le : mar. 19 mars 2019 17:38
Personnage : Principal

mer. 4 déc. 2019 19:59

Les élections municipales approchaient à grands pas. Dans ce contexte, Christian Duroux avait décidé de se déplacer à Menargues pour soutenir publiquement la liste du MUR. La ville était devenue, depuis la dernière élection municipale, un fief de la gauche, mais, dans un contexte de redynamisation de la droite, le parti avait l'ambition de faire tomber l'administration Chastain.

Le premier objectif était de mobiliser les électeurs de droite lésés par l'arrivée de la gauche à la mairie. Ainsi, il se rendit au zénith de Menargues où il avait rassemblé un nombre très raisonnable de sympathisants et de militants, peut-être moins nombreux, mais plus farouchement républicains que nulle part ailleurs.

À l'entrée de Christian Duroux sur l'estrade, donc, les applaudissements furent très fournis. Il n'en attendait pas moins d'eux.


Christian Duroux : Ménarguois et Ménarguoises !

Merci pour votre accueil chaleureux qui témoigne de votre attachement sans faille aux valeurs républicaines de notre pays !

Quatre années d'administration de gauche, et Menargues semble avoir été définitivement conquise ... Mais ce n'est que désormais que nous verrons le revers de la médaille de ce choix certes très beau, mais aussi très dangereux. Durant ces quatre années, donc, le maire, Julien Chastain, nous a gavés de belles paroles sur l'égalité et la protection des plus démunis. Il n'a pas arrêté de faire valoir ses propositions sociales, en profitant pour critiquer la méchante droite et le méchant centre, incapables d'aider le peuple, tant ils sont incompétents ou, même, corrompus !
Les communistes au pouvoir ont donc mis en place des mesures alléchantes, qui peuvent se résumer en une seule phrase : "Faisons pleuvoir l'argent sur le monde !" Et les conséquences n'ont pas tardé à se faire sentir ; en effet, il y a eu, d'un seul coup, beaucoup moins de pauvres, à Menargues. Tout allait pour le mieux, donc.

Tout ? Non ! Car d'où venait cet argent ? En partie d'une forte augmentation d'impôts qui a pesé lourd sur les ménages de la ville ! L'autre partie de l'argent provient d'une incroyable augmentation de la dette publique, qui sanctionnera durement, elle, la prochaine génération. Dans dix ou vingt ans, lorsque le MUR sera à nouveau à la tête de Menargues, la gauche pourra se vanter parce que, sous son mandat, il y avait moins de pauvres ! Ce sera, évidemment, en oubliant que les graves conséquences de la politique catastrophique des communistes apparaîtront un peu plus tard.
C'est une audacieuse stratégie des rouges pour toujours rejeter la faute sur le MUR ! Offrir des cadeaux à toute la population, en laissant les prochains maires payer la facture. Le pire, c'est que cette stratégie pourrait réellement fonctionner.

Il faut voir clair dans le jeu de Julien Chastain : la ville de Menargues est un tremplin pour la présidence de la République ! En maximisant les gains à court terme, en donnant des sous à tout le monde, il s'assure le soutien de ceux qui ne réfléchissent pas davantage. Alors montrez-lui que vous n'êtes pas des imbéciles ! Montrez-lui que vous voyez clair dans son jeu ! Montrez-lui que vous avez compris que son action n'est rien d'autre qu'une bombe à retardement cachée dans un bonbon !

Enfin, le danger communiste a été éloigné, sur le plan national, lors des dernières élections. Désormais, expulsons-la de Menargues à nouveau !

Vive la République, vive Ostaria et vive Menargues !

Duroux s'offrit un bain de foule. Il espérait fragiliser considérablement le PCO en mobilisant massivement ses électeurs ; tout cela afin de donner un coup fatal à la gauche. Peut-être pourrait-il même y avoir un second tour ?

Avatar du membre
Julien Chastain
Messages : 286
Enregistré le : dim. 31 mars 2019 22:20
Personnage : Principal

mar. 10 déc. 2019 03:08

Le maire adulé de Menargues, Julien Chastain avait décidé de ne tenir qu'un meeting après la publication des décrets municipaux pour l'an 172, ainsi il pourrait avoir toutes les cartes en main pour annoncer son programme. Et ce qu'il avait ce soir. Il arriva au zénith pour saluer les foules et s'offrir le luxe d'avoir une ovation avant même d'avoir ouvert la bouche.

Les gens étaient en liesse, depuis le début de son mandat, à aucune élection il n'avait obtenu moins de la majorité absolue et espérait bien continuer ainsi.


Julien Chastain : Camarades !

Je souhaite vous parler aujourd'hui non de promesses alléchantes, non de fantasmagories ou de fantasmes, mais des faits et seulement des faits.
D'abord j'aimerais répondre aux mensonges de la droite soit disant républicaine qui est venue il n'y a pas dix jours déversé son lot de mensonges sur la politique municipale. Non, la mairie n'a eu aucune dette et ne s'est pas endetté d'un seul centime ! Tous les budgets de Menargues ont été à l'équilibre chaque année de ma mandature avec une taxation municipale qui a fluctué entre 10 et 7,5% du PIB municipal mais qui aura permis de grandes choses. La mairie n'a pas emprunté un seul centime à quiconque et n'a travaillé qu'avec son argent en dégageant toujours un surplus de fonds d'investissement.

De ces grandes choses, en voilà quelques unes, notre plan de rénovation des logements et de création de nouveaux logements aura permis à nos artisans de ne pas chômer, à nos charpentiers, plombiers, couvreurs et j'en passe d'avoir de quoi s'enrichir, tout en offrant à chacun et chacune un toit où dormir. L'objectif du zéro SDF n'est toujours pas atteint, mais nous avons fait passer le nombre de SDF de 17 000, sous l'administration inactive du MUR à 3 600 cette année après seulement quatre années de gouvernance à gauche et sans moyen de réquisition des logements, et seulement avec un budget équilibré.

D'ailleurs ce budget équilibré a toujours laissé des millions d'O$ta pour l'investissement municipal, ce qui permet notamment d'améliorer la qualité des crèches, des écoles, des administrations au de-là des besoins exprimés, cela permet de créer des parcs pour enfants, de soutenir les maisons de retraite, bref d'améliorer au quotidien, le quotidien de nos concitoyens. Nous avons un budget de fonctionnement revu largement à la hausse, il a augmenté de plus de 600 millions en quatre ans pour une administration au plus près de sa population, qui peut s'en occuper décemment avec des moyens raisonnables et je crois que dans cette salle, nul ne souffre plus d'une administration mise à sac par l'administration MUResque que nous nul n'a porté, mais supporté. Outre ce budget de fonctionnement réhaussé à sa juste valeur, celui des investissements aura permis aux écoles d'être mieux équipées, aux maisons de retraites de pouvoir organiser plus d'activités, comme pour les centres aérés, et au milieu associatif d'être largement soutenu par la mairie. Car il ne faut pas oublier que le budget d'investissement soutien les associations locales, les clubs de pétanque ou de couture qui forgent le lien social et animent nos villes.

Nous devons obtenir plus de moyens pour agir et le principal moyen qui nous manque c'est le temps. Dans tout autre domaine, nous excellons également, le taux de pauvreté à Menargues est passé de 9,2% à 0,1% jamais une seule ville n'a eu aussi peu de pauvreté, 5 026 habitants sur cinq millions, sur ce point-là, nous n'avons qu'un dernier effort à faire, qu'une année ou deux de gouvernance et nous aurons aboli la pauvreté dans la ville.

Et notre ville se rend de plus en plus dynamique avec cela, en effet, les étudiants qui profitent des revenus solidaires et des aides au logement entre autre, sont passés de 198 000 à 216 000 soit une arrivée massive de presque 20 000 nouveaux étudiants en quatre années. Et tout laisse à croire que ces jeunes gens qui font la force du pays, qui ont un logement de qualité offert par la Mairie jusqu'à ce qu'ils puissent s'en sortir, et bien que ces gens-là vont demeurer à Menargues pour que la ville fleurisse de fleurons nationaux.

Parlons des aménagements verts, pour le moment nous aidons à la rénovation énergétique au moins encore deux ans, tandis que nous faisons reverdir les zones qui ont été déboisé, désaffecté ou j'en passe. Ces actions ont permis à notre belle ville de ne pas s'enlaidir bien au contraire. Nous embellissons la Commune pour une vie meilleure. Si vous me permettez d'être de nouveau à la tête de cette Commune, je m'en commencerais la transition du tout voiture au tout propre. Ce sera une transition longue, il faudra au moins 6 ans pour la faire, mais nous la ferons, je n'abandonnerai pas mes projets pour me consacrer à mon entreprise -d'ailleurs je n'en ai même pas- et je n'abandonnerai pas la ville pour mettre la faute sur le prochain maire.

De toute manière si mon successeur devait être du MUR, il raterait forcément les transitions que j'ai lancé, il raterai nécessairement tout ce qui a de grand et de magnifique car il serait incompétent et incapable d'amener cela à la réussite. Bien sûr le prochain maire qui annulerai les logements gratuits et mettrai à la porte les pauvres, celui qui ôterais les aides sociales et les tickets en ne laissant aux démunis que les grandes distributions et les casseurs de prix capitalistes, celui qui déferait l'aide aux étudiants que je m'évertue à créer, bien sûr que ça serait entièrement de sa faute et qu'il démériterait et qu'il devrait en payer la facture. Mais tant que je serais à la tête de la mairie, tout ira pour le mieux, car je sais ce que je fais et je vois ce qu'il advient.

La seule chose que nous pouvons déplorer durant ma mandature c'est l'élévation subite lors de cette dernière année du taux de chômage qui a progressé de 0,3% par rapport au début de mon mandat. Face à cela, nous n'avons pas chômé et tout en ayant une taxation municipale à la baisse à 8% du PIB contre 9,5 et 10% en début de mandat, nous avons mis en place un grand plan d'emplois aidés qui permettront une lutte accrue contre le chômage puisque c'est ainsi 190 000 emplois qui seront financés intégralement par la Commune, 250 000 qui le seront en partie, pour un total de 440 000 emplois protégés par notre ville. Les emplois aidés municipaux sont une exclusivité à Menargues et qui porteront je l'espère, leurs fruits le plus tôt possible. Ces emplois aidés permettront aux boutiques d'artisans d'embaucher et de faire face aux grands distributeurs en plus de bénéficier des tickets à la consommation que nous conserverons aussi longtemps que nous serons au pouvoir. Ils permettront aussi ces emplois aidés de conserver les emplois dans les usines, de soutenir les agriculteurs qui n'en peuvent plus et d'aider les jeunes et les moins jeunes qui osent se lancer. C'est une protection pour toutes les entreprises autogestionnaires qui voudraient se lancer et que j'invite à venir demander des aides, car nous leur accorderons.

Pour les autres, comme nous le dit le MUR, pour créer de l'emploi, il faut baisser la taxation. C'est ce que nous avons fait, nous avons réduit de 17,4% notre budget de 168 à 172, passant d'un budget 12 652 990 245 O$ta de à 10 454 109 120 O$ta, tout en employant les emplois aidés pour créer de l'emploi et que notre réussite soit totale. Seulement quand on regarde la réalité, c'est après qu'on ait eu le plus petit budget à Menargues de 9 989 202 825 O$ta en 171 que le chômage a augmenté, donc il faudra plus qu'une réduction de taxe pour que l'emploi reprenne.
Mais la différence entre Menargues et le reste des villes aujourd'hui dominées par le MUR, c'est qu'à Menargues aucun travailleur n'est pauvre, dans les autres villes, il y a encore des taux de pauvreté supérieurs aux taux de chômage, c'est à dire que des travailleurs précarisés par le manque de vigueur du gouvernement ne gagnent pas leur vie, mais la perde en s'usant pour des clopinettes, en étant exploité et en ne gagnant pour le labeur pas assez pour vivre décemment.
A Menargues, tous les travailleurs mangent à leur faim, à Menargues, le travail permet de gagner sa vie, Menargues est la seule ville où la méritocratie prônée par le MUR existe réellement, car il suffit de travailler pour être assuré d'avoir des lendemains qui chantent.

Vous le voyez, ceux qui font de belles promesses qu'ils aient le pouvoir ou non, c'est le MUR, lorsque le Parti Communiste et l'Union de la Gauche gouvernent, ils agissent de façon pragmatique et cela fonctionne. Mais il nous faut plus, il nous faut bien plus. Il faut que partout dans les régions, dans les villes, le communisme et l'écosocialisme triomphent ensemble pour que les régions passent au rouge, au rose et au vert. Les régions acquises, nous pourrions avoir une portée d'action plus vaste et l'égalité, et le travail et la solidarité pourraient s'appliquer à de plus amples populations.

Alors que les projets de lois agricoles que j'avais déposé auraient dû permettre aux agriculteurs de relever la tête et alors que le Gouvernement n'agit toujours pas en ce sens, il ne faut pas perdre une miette du communisme municipal et mieux, il faut l'étendre à d'autres pour que nos frères et nos soeurs puissent en jouir, voir la fin de la misère et le début de la félicité universelle. Nous devons purger par le vote, nos mairies ostariennes de la horde de fripons qui l'a envahi et qui fait souffrir notre peuple !

Vive la République Socialiste ! Vive Ostaria ! Vive Menargues !

Chastain espérait étendre son influence locale afin de forger un bastion solide contre la droite et prouver de plus belle qu'une autre voie est possible et que la voie du communisme permet de vivre de meilleurs soleils et de plus favorables jours que le chemin chaotique suivi par les Duroux et les de Brétigny.

Avatar du membre
Grégoire Constant
Décédé(e)
Messages : 121
Enregistré le : ven. 24 janv. 2020 00:27
Personnage : Secondaire

mar. 31 mars 2020 02:59

Grégoire Constant qui était un camarade de Cavour mais ayant emménagé à Menargues en 174, ayant toujours été proche de Julien Chastain, il avait été nommé comme son successeur à la Mairie de Menargues, il devait donc faire campagne.

Grégoire Constant : Mes chers camarades !

Un an que j'habite cette ville, voilà un an que je vois les réussites d'une ville communiste qui aura réussi à combattre toujours la pauvreté, qui aura relancé l'économie, qui aura entamé grandement sa transition écologique. Eh bien maintenant que tous les compteurs sont au vert, que demander de plus aux communistes ? Moi, je vais vous le dire, maintenant il faut relancer le tissu associatif, il faut continuer à réduire les voitures individuelles et augmenter les transports en commun, il faut continuer à développer le tissu social et construire de nouveaux services publics proches de nouveaux logements sociaux que nous n'avons cessé de construire et qui répondront aux nécessités du logement pour un petit moment.

Déjà observons notre bilan. Sans avoir jamais au grand jamais dû emprunter, sans avoir jamais au grand jamais dû s'endetter, nous avons réussi, à combattre la pauvreté et à la repousser jusqu'aux plus piètres confins grâce à des plans ambitieux d'aides sociales, dans le même temps, nous avons relocalisé la consommation grâce à nos tickets qui nous permettent d'acheter localement et de bons produits parce qu'être de classe moyenne n'est pas une fatalité pour manger de la merde. Nous avons fait sortir de terre, des logements sociaux et écoresponsables afin que chacun bénéficie d'un logement et nous sommes aujourd'hui la seule grande ville qui ne connaissent pas le problème de l'absence de logement, plus personne n'a à endurer l'humiliation sociale que d'être sans logement et de devoir dormir dans la rue ou d'être hébergé comme un gosse. Chacun a regagné son autonomie et sa dignité grâce à nos efforts ! Nous avons également permis de planter de nouveaux arbres et de nouvelles plantes partout dans la ville pour avoir un cadre plus sain de vie, tout en développant les parcs, les espaces verts et le reboisement en dehors du centre-ville.
Nous avons permis à plus de 500 000 personnes de garder ou de créer un emploi en attribuant des aides lorsque les emplois étaient créés et si aucune suppression n'y faisait suite alors que d'ordinaire les autres camps attribuent des aides en investissements, aides qui sont perçues par les entreprises avec des résultats cinq à dix fois inférieurs aux promesses faîtes et aux projections données. Nous nous attribuons l'argent à qui tient sa promesse et nous continuons le versement aussi longtemps qu'elle est tenue. En offrant à quiconque crée de l'emploi sans en supprimer, de payer des pleins salaires, nous offrons aux locaux les pleins pouvoirs pour une concurrence saine et loyale avec les transnationales et cette compétition, ce sont les meilleurs qui la gagneront, ceux qui veulent de la bonne nourriture, de bons produits et du bon travail, n'ont plus à se préoccuper de leur salaire, ce qui baisse leur prix, ajoutez à cela les tickets à la consommation responsable, et vous comprenez que chacun puisse vivre avec un bon niveau de vie.

Demain, si vous choisissez de confier le destin de votre ville, une nouvelle fois aux communistes, j'axerais mon programme sur trois points :
- Coopération
- Transports
- Proximité

La coopération, c'est celle entre le pouvoir public et les associations qui seront mieux dotées annuellement de fonds par la municipalité, principalement les associations à but caritatif, mais les associations culturelles ne seront pas en reste. La mairie débloquera 400 millions supplémentaires pour financer la vie associative, ce qui devrai représenter en moyenne 8 325 O$ta par association, en sachant que certaines auront besoin de plus et que d'autres auront besoin de beaucoup moins, naturellement. Rappelons que M.Chastain avait déjà débloqué de nombreux fonds pour les associations, parmi les 600 millions de fonds nouveaux pour le budget de fonctionnement.

Les transports, c'est les transports en commun qui seront mis à l'honneur, nous ferons construire ici même pour créer de l'emploi, des bus hybrides pour 750 millions d'O$ta afin d'avoir d'ici la fin du mandat 3 000 bus en état de fonctionnement pour nos 5 millions d'habitants. Ce n'est pas tant. Nous construirons également un grand réseau de métro qui desservira notre ville et les communes alentours. Pour ce grand projet, nous prévoyons la construction de 500 stations et des trois centaines de kilomètres de rail, soit 41 milliards d'O$ta pour construire un tel projet. Rappelons-nous que les 750 millions et les 41 milliards sont à répartir sur la durée d'un mandat ou plus. Pour ma part, j'échelonnerais le paiement sur dix ans, car on compte bien une dizaine d'années pour venir à bout de ces projets qui nous faciliteront la vie, qui réduirons drastiquement l'usage de la voiture et qui permettront de créer des milliers d'emplois sur plusieurs années. Ainsi, le coût de ces 42 milliards ne pèsera que 4,2 milliards par an, ce qui implique que nous allons forcément réajuster le budget municipal, puisque nous venons à bout des travaux énergétiques et des projets environnementaux, nous aurons un milliard d'économie, ce qui impliquera donc une hausse des impôts locaux.

La proximité c'est augmenter le nombre de services publics sur notre territoire. Pour cela, au vue des constructions de logement, je veux augmenter drastiquement le nombre d'hôpitaux et nous envisageons d'en bâtir 10 sur ce mandat pour une capacité d'accueil de 10 000 lits, ce qui représentera un coût de 612 millions sur deux ans. Nous créerons également 5000 places en cabinet médical pour 200 millions afin de lutter activement contre les déserts médicaux dans les nouveaux quartiers et alentours. Enfin pour un coût de 20 millions, nous installerons à travers nos nouvelles maisons et dans les alentours, 100 bureaux de services publics : poste, administration, secours populaires, etc. Ce mandat équipera pour un bon moment notre municipalité qui jouit déjà du fait d'un budget d'investissement assez élevé, permettant de construire des terrains de sport, des bancs publics, des poubelles. C'est depuis un certain temps, 80 millions qui servent annuellement à améliorer ce genre de choses.

Pour résumer, nous aurons une augmentation du budget annuel de 600 millions à destination des associations.
Nous aurons sur 10 ans, notre ville aura à payer 42 582 millions d'O$ta. C'est beaucoup, j'en conviens, sur dix ans, ça fait 4,3 milliards par an.
Cependant au vu de la fin des grands travaux de M.Chastain, nous récupérerons un peu plus de 1,4 milliards d'O$ta, ce qui ne nous fait plus que 2,9 milliards d'O$ta à trouver dans nos impôts.
Il suffit d'augmenter l'impôt local de 22,3 % pour parvenir à l'équilibre. Est-ce beaucoup ? C'est 1% de plus que ce vous avez payé en 169.
Vos économies vous les retrouverez par les associations, par les transports en commun qui seront entièrement gratuits, par l'amélioration de vos conditions de vue, etc.

N'ayez aucune crainte, tout ira mieux si vous votez pour les communistes de nouveau !
Vive Menargues la rouge !

Avatar du membre
Grégoire Constant
Décédé(e)
Messages : 121
Enregistré le : ven. 24 janv. 2020 00:27
Personnage : Secondaire

lun. 18 mai 2020 11:58

Pour défendre le projet communiste face aux attaques de l'horrible morue social-traîtresse, Grégoire avait décidé de tenir un meeting dans son fief.

Grégoire Constant : Mes chers camarades !

Vous devez savoir ce que les forces sociales-libérales vous cachent et les raisons profondes du référendum qui va se tenir prochainement. Si le Président Chastain a demandé à prendre personnellement en main les capacités législatives, ce n'est pas pour des raisons de tyrannie, ce n'est pas pour prendre le pas sur la coalition de la Gauche comme l'affirme certaines personnes. C'est pour remédier à la maladie infantile de l'Union de la Gauche. Car oui, rien n'est plus puéril que de promettre, de ne rien tenir et de faire languir. Or c'est bien cette attitude qu'a décidé de prendre Madame l'ex-Première Ministre vis-à-vis de tous les projets de loi que j'ai déposé. Soit il fallait attendre des délais inimaginables pour que mes projets soient traités en Conseil des Ministres puis déposés, soit cela n'a jamais été fait comme pour mes deux derniers projets de loi.
Et si on regarde du côté du travail effectué par le parti de gauche libérale, alors il n'y a rien. Rien n'a été proposé, rien n'a été rédigé, aucune recherche n'a été faite, aucun travail n'a été fait par Madame Bonneau ou ses coreligionnaires. C'est une honte et cela a fait prendre conscience au Parti Communiste, qu'hélas ce mode de gouvernement avait terni nos alliés qui étaient retombés dans les vices des précédentes majorités de droite qui avaient abandonnés l'idée de légiférer, la volonté d'améliorer les conditions de vie de ses habitants, qui étaient résignés à subir le monde extérieur comme il vient et à ne prendre des décisions qu'au moment où il n'y avait d'autres choix. Vous avez voté en masse pour dégager cette idéologie mortifère et pour que les dirigeants prennent en main la destinée du pays et voient plus loin que l'horizon pour préparer par étapes progressives, le monde tel qu'il devrait être et non pour subir le monde tel qu'il est, sans autre projet qu'un rêve de boutiquier.

Je réprouve Madame Bonneau dans son attitude puérile qui est le mensonge. Elle aurait dû accepter qu'elle ne parvenait pas à diriger, elle aurait dû voir que le cadre constitutionnel ne convenait pas à l'exercice du pouvoir, au lieu de cela, elle a crû qu'on s'attaquer à elle, mais elle n'est pas la Primature, elle n'est qu'une Première Ministre. Dans notre effort de combattre les fléaux de l'inactivité parlementaire et gouvernementale, nous avons visé l'institution et non les élus. Elle s'insurge que le programme commun de la Gauche ait été rompu. Mais qui l'a rompu en premier ? Ceux qui proposent d'aller plus loin pour qu'il s'applique ou celle qui n'a rien fait durant ces 9 années de collaboration pour ne rédiger que deux lignes de loi ? Et la voilà maintenant à ressasser les délires révisionnistes d'une droite qui a disparu. En comparant le projet démocratique du Parti Communiste, au simulacre honteux de Carmel. Mais la peur ne prend plus, les gens savent, voient, entendent et comprennent que ce temps est révolu, que Carmel n'est qu'une imposture et que le projet que nous portons va dans l'intérêt général et dans l'intérêt du programme commun, qui, dans de nouveaux cadres constitutionnels, pourra -je l'espère- être appliqué par les décideurs contrairement à ce qui s'est fait jusqu'à aujourd'hui.
Nous n'avons cependant jamais rompu l'Union de la Gauche et celle-ci dispose toujours d'une majorité absolue au Parlement. Car nous refusons d'abandonner cette grande union pour le progrès d'Ostaria ; nous cherchons seulement à pouvoir l'appliquer, plus qu'il n'a jamais été appliqué auparavant. Nous croyons que l'erreur ne vient pas de nos alliés qui se seraient endormis, pénards, en touchant leur salaire tranquillement ; mais qu'il vient plus généralement de la Constitution qui ne permet pas de mettre en place le programme commun, tel qu'il a été plébiscité par le peuple ostarien.

Aussi, si notre projet devait parvenir à ses fins, c'est bien le programme commun qui sera appliqué, et c'est bien celui-ci que le Président Chastain mettra en oeuvre lors de sa présidence exceptionnellement et exceptionnellement provisoire. Il a été plébiscité pour cela et il veut le mettre en oeuvre concrètement. Si vous croyez que nous autres communistes, ne sommes pas détruits intérieurement de ne pouvoir agir dans l'intérêt de ceux qui nous ont élus, de ceux qui la nuit ont le même rêve que nous, de ceux qui se réveillent du même désespoir et qui partagent nos mêmes valeurs pour un monde meilleur, si vous croyez que les communistes ne regrettent pas de devoir en arriver là puisque la Constitution a prouvé qu'elle ne permettait pas d'offrir aux gens, l'exécution de leurs aspirations nouvelles, alors vous vous trompez totalement.

Chers camarades, vive la République ! Vive Ostaria !

Avatar du membre
Sacha Guérin
Messages : 52
Enregistré le : dim. 13 févr. 2022 14:58
Personnage : Secondaire

Parti politique

sam. 26 févr. 2022 04:36

[EL : 199]

Dans le grand zénith de Menargues, haut-lieu des rencontres entre les masses et les communistes, Sacha Guérin avait donné rendez-vous au peuple pour parler de la sécurité sociale, socle important de la sécurité à laquelle tout citoyen a droit au sens que veulent lui donner les communistes de Kosmostaria. Il entra sur la scène sous des tonnerres d'applaudissements qui l'encouragèrent à haranguer les foules, bien que ce ne soit pas forcément son fort, il alla se positionner derrière son pupitre habituel, où il était bien plus à l'aise. Aussi calme qu'à son habitude, il posa ses deux mains sur son pupitre et commença son discours.

Sacha GuérinMes chers camarades,

Tout d'abord, permettez-moi de revenir sur l'actualité qui anime notre pays. Principalement sur deux meetings qui ont attiré mon attention. Le premier s'est tenu à la Caserne de Grenont où le Ministre de la Défense, qui n'a rien fait de son mandat, s'est décidé, enfin, à se rendre au plus près de celles et ceux qui sont sous son patronage. Le second, au Zénith de Lunont et que l'on doit à Julien Boulanger, député de peu d'envergure qui n'a pas brillé par ses interventions à l'Assemblée Nationale, ni même par ses propositions de loi qui se comptent sur les doigts d'une main. Cet homme a presque été un membre de la majorité, mais en plus réactionnaire.
En écoutant Monsieur le Ministre, je me suis vite rendu compte qu'il parlait d'un thème qui lui était étranger et pour lequel il n'avait, visiblement, pas relu ses fiches. Cet homme a parlé des morts d'Oxanna en les glorifiant d'une fausse gloire, leur jetant aux tombes un manteau de paroles vaines qu'il couronnait d'une gerbe malodorante de fleurs flétries de mensonges. Tandis qu'il promettait de nouveaux moyens, il oubliait de dire que c'est le gouvernement auquel il participe qui a dévalorisé les salaires de ces mêmes morts et que ceux-là ne pourront ainsi offrir à leurs familles qu'un double deuil d'une âme qui s'envole avec la misère de revenu que les libéraux lui accordaient. De même en ayant réduit les budgets par l'ablation d'une partie importante de l'impôt qui s'abattait sur les plus fortunés, le gouvernement s'est privé des moyens d'investir dans la modernisation des armées, et qui n'est donc qu'un vœu pieux d'un ministre à la dérive, cherchant à grapiller quelques voix en comptant sur l'amnésie des masses. Hélas pour lui, il y en a qui n'oublient pas. Nous ce que nous demandons c'est de réels moyens pour une défense efficace, cela ne pourra passer que par des investissements provenant d'une taxation plus importante des entreprises et des fortunes ostariennes. Ces moyens devront permettre d'une part d'améliorer les salaires des soldats, mais surtout de développer l'armement national en ouvrant de nouvelles manufactures pour ne dépendre dans notre sécurité nationale, d'aucune puissance étrangère qui pourrait devenir ennemie à tout moment en nous privant de souveraineté militaire.
Par ailleurs, notre position sur la sécurité nationale est on ne peut plus marqué du fer du pragmatisme, et se passe complètement de discours guerrier ou défaitiste. Nous ne sommes favorables ni à la dissolution de l'armée, ni aux envolées belliqueuses. Notre seule mission perpétuelle doit être la préservation ou la défense de la paix, ni conquête, ni affaiblissement. Les armées dans le monde sont, en quelque endroit, prêtes à ouvrir le feu si nous baissons la garde car il est des pays qui ne désarment jamais vraiment. Cependant ne nous entraînons pas à désigner arbitrairement des ennemis pour éviter une escalade des tensions militaires. Ne nous laissons pas désigner non plus nos ennemis, il nous faut une souveraineté diplomatique pleine et entière. Je ne peux imaginer Ostaria dépendant d'une puissance pour sa diplomatie, c'est pourquoi il nous faut quitter l'Union Phoécienne et former un bloc non-aligné pragmatique, qui sait s'allier à Novgrad si nos intérêts se croisent, à la Fédération-Unie s'il se trouve un faisceau de nos volontés, à tout autre pays, Saphyr, Narois ou Carlomania lorsque les besoins s'en font ressentir.

En écoutant, Monsieur Boulanger, j'ai eu l'oreille agressée d'un discours terrible et pourtant banalisé. Quand il y a quelques années, les communistes avaient amenés sur le devant de la scène politique des volontés de paix et d'encadrement des puissances de l'argent pour que jamais elles ne dictent leurs libertés au peuple ostarien, le candidat libéral préfère user d'un discours sécuritaire et libéral. Libéral pour les rentiers, sécuritaire contre les masses. Ce ne sont que les mêmes faces d'une même politique de droite. Je tiens d'abord à dire à Monsieur Boulanger, que les Brigades d'Action Rapide comme ils les appellent ont été inventées ici, par Menargues par Julien Chastain et qu'on les appelait les Brigades Rouges, que celles-ci intervenaient en moins de 30 minutes, partout dans Menargues, qu'elles comptaient 30 000 brigadiers, contre ses 5 000 pour tout Ostaria c'est bien peu. Nous n'avons pas peur de défendre la tranquillité publique et la lutte contre les violences intrafamiliales, mais Monsieur Boulanger tourne son discours en direction des populations les plus appauvries par des politiques libérales et antisociales. Car la face sécuritaire n'est que le revers d'un avers libéral qui prive les populations d'un emploi à salaire rémunérateur. D'un côté, il veut mettre à mal le modèle social ostarien en dévêtant les couches les plus populaires et de l'autre, il veut les frapper de la main sécuritaire en criminalisant les manœuvres basses auxquelles ces populations ont été réduites pour survivre. Le vol ou le trafic de drogue ne fait plaisir à personne et ne sont que les derniers recours quand la faim frappe à la porte des foyers privés d'emploi et d'accompagnement social. Quand Boulanger parle de remettre l'État à sa place, c'est toujours l'État Pénal aux frontières ou dans les quartiers pauvres, car pour cet homme la cause de la délinquance c'est l'immigration. Nous, nous disons que la première cause de la délinquance, c'est la pauvreté et à l'État Pénal et liberticide du libéral Boulanger, nous défendons l'État Social et pourvoyeur de liberté, d'égalité et de solidarité.
Finalement, Monsieur Boulanger est un drôle d'homme qui souffre d'une malformation congénitale. En enlevant les aides et protections sociales de la main droite, il frappe plus durement celles et ceux qui sont déjà frappés de la pauvreté de la main droite. Julien Boulanger a, dans les faits, deux mains droite. C'est à ça qu'on les reconnaît les libéraux. Dans tous les cas, des deux côtés de la balance, le peuple y perd. On le déshabille d'un côté et on l'assène de coups de l'autre. Mais le mensonge est si bien distillé sous le badigeon civilisationnel qui voudrait qu'une immigration nuise à nos modes de vie qui seraient par nature pacifiques et pacifiés, mais la vérité c'est que la violence est inhérente à notre société qu'il y a des violeurs, des criminels, des délinquants parmi les ostariens qui ont la nationalité depuis fort longtemps, qui y sont nés, dont la famille y vit depuis des générations. Ce ne sont pas les nouveaux citoyens, à qui je souhaite par ailleurs la bienvenue dans notre grande famille nationale, qui causent la violence et ls balafres de l'inhumanité. Ce sont des idéologies conservatrices et réactionnaires qui reproduisent des pratiques qui vont la misère à la tolérance, à l'humanisme, à nos valeurs. Et ces idéologies, les plus grands orateurs à son service, ce sont justement les Boulanger et les libéraux qui prétendent que frapper ses gosses ou sa femme sont des choses presque normales puisqu'aucun effort n'est accompli pour combattre les violences intrafamiliales, la seule ville qui a accompli ces efforts, elle est devant moi, c'est Menargues !

Maintenant, permettez-moi de vous parler de notre programme de manière plus détaillée. Je vais vous raconter l'histoire d'un homme, ou peut-être d'une femme, enfin d'une vie. Une vie heureuse, une vie sous le communisme. Cette vie, elle commence à la naissance. C'est un enfant voulu, parce que dans la société que nous mènerons, la contraception sera chose gratuite, aisée et l'avortement sera accessible aux femmes, on aura pénalisé la propagande anti-avortement et combattu les groupes qui font pression sur les femmes pour les empêcher d'accéder à ce droit, qui est pourtant une si grande souffrance. Mais ce n'est pas le cas de cet enfant à naître, dont la mère et le père, ou les deux mères, ont pu choisir en conscience de son arrivée dans leur foyer. Cet enfant va naître dans un hôpital et intégrer ensuite une crèche, comme tout enfant et cette crèche sera gratuite pour ses parents afin qu'il vive dans un foyer où l'on n'a pas peur du mal-vivre, où l'on ne craint pas du jour au lendemain de ne plus pouvoir élever dignement son enfants. Cette vie, elle va connaître durant ses premières années qui sont ses parents, parce que cet enfant aura du temps pour jouer avec eux et ils auront du temps pour s'en occuper, parce que nous aurons rallongé les congés parentaux. Un enfant voulu dans une famille paisible où les conditions de vie et leur qualité sont garanties et protégées, de quoi peut-on rêver de mieux ?
Puis cet enfant, cette vie à naître, entrera à l'école, complètement gratuite car prise en charge par les cotisations sociales. La sécurité sociale c'est aussi ça, on accepte de verser quelques Osta de plus tous les mois et en contrepartie, on n'a aucun frais à payer durant toute la scolarité de son enfant. Cet enfant ira dans une école près de chez lui et y découvrira avec des programmes de pédagogie moderne, les connaissances utiles à son développement, la lecture, l'écriture, les mathématiques, les prémices de l'histoire, de la géographie et quelques notions de vie pratique. Oui, dans l'école communiste, les savoirs techniques seront valorisés et on apprendra à réparer, à coudre ou à jardiner dans son école, six heures par jour sauf le mercredi. Il n'y aura ainsi aucun devoir, car 24 heures par semaine c'est bien assez pour faire toutes ces activités qui font préparer pour l'avenir des humains sains dans des corps sains. Cette vie qui s'écoule aura une enfance heureuse. Avec des accompagnants d'élèves plus nombreux pour garantir qu'il n'y ait aucune exclusion, aucun harcèlement scolaire et une bonne intégration de chacun, chacune. La vie regorge d'assez d'occasions de se diviser et cliver, notamment la politique, mais ce n'est pas une affaire d'enfant.
Cet enfant en mûrissant va connaître le collège puis le lycée, sans sélection, où il se dotera des connaissances les plus variées et les plus utiles pour sa réflexion personnelle et la construction de son identité. Avec jusqu'à 32 heures de cours par semaine, sans aucun devoir à la maison, les élèves acquerront ce qu'il faut de savoirs pour devenir des citoyens éclairés à tous les égards. Ce n'est qu'après qu'ils choisiront, en conscience, leur voie de formation qui déterminera les études qu'ils feront. Ce sera alors à cette période, vers 18 ans, que la spécialisation entrera en jeu et que les élèves, en quittant les établissements lycéens où ils apprenaient sensiblement la même chose, vont s'émanciper de la forme uniforme d'apprentissage en même temps qu'ils commenceront à s'émanciper de leur famille de laquelle, de plus en plus, ils seront amenés à être autonomes et à développer leur propre individualité.

C'est alors que l'âge adulte commencera. Cet enfant ostarien d'un siècle prochain, connaîtra la pleine liberté lors de sa formation étudiante. Puisque la fin de la formation obligatoire de base se terminera à 18 ans, nous souhaitons que chacun, chacune, poursuive des études ou bien intellectuelles ou bien pratiques. De leur niveau d'étude dépendra leur niveau de rémunération et de qualification. Nous n'aurons jamais une génération trop qualifiée car même si toutes les compétences acquises ne sont pas immédiatement utilisées ou pas utilisées du tout, c'est un enrichissement pour chaque élève et nous n'avons pas le droit de les en priver. Je préfère cent fois et sans doute plus, une société qui investit trop dans son avenir en formant excessivement ses élèves à une société qui brade son avenir en réduisant ses dépenses éducatives au nom d'une politique d'austérité. Un pays sans jeunesse formée est un pays sans avenir, le communisme est une arme chargée d'avenir et donc de jeunesse. Pour que jeunesse se fasse dans de bonnes conditions, la sécurité sociale financera un revenu étudiant à tous les étudiants, afin de leur permettre de n'avoir aucune dépendance financière à leurs parents. J'ajoute que nous combattrons la sélection en préférant augmenter les moyens, construire des universités, embaucher des profs plutôt que réduire les places dans les facs et priver de formation des jeunes avides de savoir, pleins de créativité et chargés d'une volonté sans borne. Ne fauchons pas les capacités novatrices de notre jeunesse, voilà mon plus cher vœu et ma première mesure si vous votez majoritairement communiste. Afin que les jeunes puissent augmenter leur revenu sans travailler, nous ouvrirons la possibilité des pré-recrutements dans notre volonté de planifier l'économie et les services publics, en d'autres termes contre un salaire durant leurs études, les jeunes pourront s'engager à travailler dans des filières publiques ou privées pour un certain nombre d'années.
Une fois la formation initiale terminée, nous souhaitons qu'il ne soit pas impossible aux désormais travailleurs de se former à nouveau. Ainsi cet adulte que nous suivons aura l'occasion de se former tout au long de sa vie, chaque trimestre travaillé lui ouvrant le droit à une semaine de formation, afin qu'au cours de sa vie, chaque individu ait pu bénéficier de plus de deux ans de formation professionnelle afin de se mettre à jour dans ses compétences, d'acquérir des connaissances nouvelles et soient à la pointe des dernières technologies. Dans le travail, le salaire minimal sera réhaussé et nous renforcerons le code du travail. Il faut que chacun puisse bénéficier de conditions décentes dans son travail, car c'est le ciment social par lequel chacun, chacune, trouve sa place et son utilité. C'est aussi une part importante de sa vie. La dignité au travail et des rémunérations décentes qui permettent de vivre heureux, avec une alimentaire saine, de qualité et suffisante, avec un logement salubre, avec des divertissements, avec des loisirs, avec du repos. Surtout cet adulte pourra avoir une place dans les décisions de son entreprise et soumettre des contre-projets aux volontés des propriétaires parce que son pouvoir aura été renforcé au détriment des conseils fantoches d'administration qui ne sont que le reflet des volontés individuelles des rentiers.
Et c'est maintenant que nous allons parler des financements. Qu'est-ce qui crée la richesse dans notre pays ? Les riches entend-t-on parfois. Rien n'est plus faux ! Ils auront beau acheter un million de machines à coudre, s'il n'y a personne pour les faire fonctionner, ils ne créeront aucune richesse. Ce sont bien les travailleurs qui créent la richesse et c'est dans les transferts de richesses nouvelles que nous allons puiser les ressources nécessaires aux prestations sociales. Ainsi c'est la cotisation sociale et notamment celle des patrons qui sera le socle de notre sécurité sociale. Dans un pays libéral comme la Fédération-Unie, on ne reçoit qu'un salaire brut, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de cotisations sociales, donc si vous en avez les moyens vous avez des mutuelles, vous mettez des sous de côté pour les besoins à venir, mais si vous n'économisez pas, vous n'avez aucun système de santé, pas de congés maladie, ni congés parentaux, pas de retraites publiques, pas de formation pour tous, pas d'éducation ou de crèches gratuites. C'est le sous-développement en matière de civilisation. Quand l'extrême-droite s'inquiète pour notre civilisation, ils devraient regarder du côté de l'importation d'idées libérales plutôt que dans l'immigration. Ce ne sont pas les immigrés qui veulent ruiner notre système qui permet à tous et toutes de vivre avec un peu de dignité. Quand en Fédération-Unie, on n'a rien, on n'a rien. Quand en Ostaria, on n'a rien, on a tout de même un peu. Tout ça grâce au salaire différé que sont les cotisations sociales, c'est une part du salaire qu'on ne reçoit pas sous forme de rémunération directe mais sous la forme de services et biens publics, communs et collectifs.

Enfin notre adulte, va finir sa vie à 60 ans. Il aura travaillé 120 trimestres, soit 30 ans, et il prendra sa retraite à taux plein à 60 ans, après avoir commencé une carrière stable à 30 ans. Il aura profité de sa jeunesse, travaillé dignement et finira en bonne santé pour profiter le reste de son âge. Oui nous voulons seulement 30 années de cotisations pour profiter d'une retraite à taux plein, ni plus, ni moins. Nous réinstaurerons par ailleurs un minimum vieillesse et une retraite minimale afin que les travailleurs en retraite puissent vivre dignement de leur pension.
C'est généralement à ces âges-là que les soins de santé se font plus fréquents, je tiens à réaffirmer ici notre détermination pour que la santé soit toujours publique, gratuite et à tiers-payant. Jamais quiconque ne doit dépenser un seul centime pour se soigner. Par ailleurs, je tiens à vous dire qu'on a besoin de députés communistes immédiatement parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui coûte le plus cher avec les retraites et comme la majorité libérale à diviser les salaires par 2, les cotisations sociales en ont pris un sacré coup, sans compter les baisses de cotisations sociales et patronales. Nous augmenterons les salaires pour boucher le trou que font les libéraux dans la sécurité sociale. Je n'ai pas peur de le dire, les libéraux ont créé un archipel de régression et avec cet archipel, ils sont en train de creuser un archi-trou dans notre modèle social.
Parlons enfin de la transmission, juste avant la retraite, à 55 ans, nous demanderons à nos aînés de former les nouvelles générations afin de ne perdre aucun savoir faire, aucune technique, aucune tradition. C'est ensuite, la transmission, l'héritage, nous ne voulons pas pénaliser les petits héritages qui permettent à quelque personne simple de léguer à ses héritiers, familiaux ou non, quelques objets, souvenirs ou réserves. On ne les taxera pas, cependant sur les gros héritages, au de-là du million, on prend tout ! avec un ordre de priorité bien précis : d'abord on prend les actions, ensuite les mobiliers et propriétés secondaires. La propriété principale elle, ne sera pas touchée car tout le monde a droit à la dignité sans cependant que l'on créé et perpétue des dynasties de grands propriétaires afin que le travail garde une valeur pour les familles les plus riches. Eux qui parlent constamment de méritocratie, ils doivent comprendre que l'accumulation, ça se mérite et pas avec l'héritage de Papa.

J'aimerai finalement, après vous avoir montré ce que serait une existence tout ce qu'il y a de plus normale dans une Ostaria communiste, je souhaite vous mettre en garde contre les pensées libérales qui détruisent notre modèle social. Ils ont creusé l'endettement de la sécurité sociale et bientôt ils la remettront en cause, comprimeront son action et nous dirigeront vers une économie inégalitaire à la fédérée. Quand la droite a détruit les salaires en les divisant par deux et demi, quand elle a augmenté le temps de travail de 6 heures par semaine, quand elle a repoussé l'âge de départ à la retraite, la gauche écosocialiste a été complice en ne protestant pas, en ne votant même pas à l'Assemblée ! Eh bien, ça ne m'étonne pas que le peuple se tourne bientôt vers la gauche républicaine que représente Kosmostaria parce que le parti communiste n'a jamais trahi et a toujours été du côté des masses. Faisons vivre son héritage et défendons un communisme du IIIe siècle !

Voilà un programme, qu'il est bon !
Vive Ostaria ! Vive la République !

Comme un seul homme, la foule se leva pour applaudir le Secrétaire Politique. Ensuite un banquet fut organisé pendant qu'une chanteuse à la voix goualante se mit à entonner des chants populaires. Sacha serra bien des mains et discuta avec moult gens de très bonne compagnie avant de rentrer chez lui.


Avatar du membre
Isabelle Toutain
Messages : 40
Enregistré le : sam. 19 mars 2022 13:34
Personnage : Principal

Parti politique

jeu. 7 avr. 2022 13:10

Image

Meeting de clôture d'Isabelle Toutain - Élections Présidentielles 200

Isabelle Toutain avait fait le choix, fort logique, de réaliser son seul et unique vrai meeting, qui clôturerait sa campagne présidentielle, dans la ville de Menargues. Effectivement, au-delà du fait que Menargues était la ville la plus orientée sur l'électorat de gauche radicale dans tout le pays, la section UTAC du coin était aussi la plus importante de toutes. De fait, l'équipe de campagne de Toutain savait qu'elle pourrait remplir cet imposant Zénith sans aucun problème. L'idée était de marquer un gros coup alors que l'UTAC était à la peine dans les sondages, donné à seulement 1,5% d'intentions de vote.

Travailleuses et Travailleurs,
Chers camarades,
Chers habitants de Menargues,

C'est un grand plaisir pour moi de me retrouver parmi vous aujourd'hui ! Dans la ville la plus ouvrière d'Ostaria, dans la ville où tous les combats révolutionnaires ont débuté avec succès. Je remercie avant tout l'ensemble des militants de la section Menargues de l'UTAC sans qui ce meeting n'aurait jamais pu se dérouler. Merci également à tous nos autres militants et à toutes les personnes extérieures au mouvement qui nous ont rejoints ce soir. Ce Zénith est plein. Eh oui, nous pouvons remplir des grandes salles nous aussi, malgré le petit score que les médias s'attendent de nous voir réaliser !

Menargues est le lieu par excellence pour organiser une avant-garde prolétarienne qui permettrait d'initier l'agenda révolutionnaire. Pour renverser le capital et la bourgeoisie, je l'ai toujours dit : nous avons besoin d'un mouvement de masse ! Le capitalisme est un ennemi à la fois faible et puissant. Faible car il représente un système social à l'agonie et un ordre à renverser. Puissant car malgré cela, l'économie capitaliste continue à sévir et à assommer les travailleurs. Assez de courber l'échine devant les capitalistes, renversons donc l'ordre social !

Le capitalisme, voulez-vous que je définisse ses caractéristiques en quelques mots aux yeux des économistes bourgeois ? Instabilité, volatilité, hypertrophie de la dette, croissance atone de la productivité, faiblesse des investissements productifs, usure et défaillance des infrastructures... Voilà tout ce que le capitalisme engendre selon eux et que nous devrions corriger nous, les travailleurs et travailleuses qui produisons, en travaillant davantage, dans des conditions de plus en plus mauvaises et avec des salaires de misère. Êtes-vous prêts à accepter cela ? Moi pas. Oh il y en a des caciques politiciens ultralibéraux qui seront là pour vous répéter mot à mot ce que je viens de vous dire : de la Présidente Leclerc à Piniolle en passant par Boulanger. Cette droite réactionnaire et bourgeoise qui ose tout et n'a pas peur d'exploiter encore davantage le prolétariat.

Je vais vous dire où est le bât qui blesse, que les travailleurs sentent dans leur chair jour après jour. Pour la bourgeoisie et ses économistes suppôts, la bonne santé de l’économie est mesurée à l’aide du taux de croissance de la production. Pour eux, la croissance économique se fonde sur les investissements de demain et les emplois d'après-demain. Ils auront beau nous le répéter, nous n'avalerons plus leurs couleuvres car nous attendons toujours pour les emplois et pour les salaires. En attendant, on nous sur un plateau de bois la précarité, la violence du management et les licenciements pour motifs économiques. Encore quelque-chose qui est proprement inadmissible.

Le moteur de notre société, c’est que les humains sont capables de tirer de la nature plus de richesses qu’ils n’en consomment immédiatement pour vivre et se reproduire. C’est ce qu'on appelle le surproduit social. Au fil du temps, l'homme a développé et perfectionné les forces productives, c’est-à-dire tout ce qui contribue à la production matérielle, tel que les instruments de production ou la force du travail qualifié ou non. À partir d’un certain niveau de développement, ces forces productives ont permis de créer un surproduit social suffisant pour libérer des tâches productives certains travailleurs et permettre ainsi une division du travail.

Or, dans le régime capitalisme, la plus-value représente une forme particulière de spoliation du surproduit social. Ce vol est caché derrière le prétendu libre contrat entre travailleurs et capitalistes. Un travailleur vend sa force de travail sur le marché car il n’a aucun autre moyen pour vivre. Le capitaliste, lui, possède les capitaux. Il investit dans des moyens de productions, des machines ou encore de la matière première. Il achète la force de travail de l’ouvrier pour une journée de travail en échange du salaire. Les voitures ou les smartphones produits par l’ouvrier appartiennent de droit au capitaliste puisque c’est lui qui a apporté les capitaux. Avec son salaire, l’ouvrier peut payer sa nourriture, son loyer, son transport, ses factures diverses. Enfin "peut", c'est un bien grand mot. Le contrat semble malgré tout loyal et il n'y a pas de vol apparent.

Que nenni ! Le secret du capital, c’est qu’il faut nettement moins d’une journée de travail pour produire les moyens de subsistance de l’ouvrier. Pour prendre un exemple simplificateur, sur une journée de huit heures, seules les quatre premières heures servent à produire l’équivalent des marchandises achetées avec le salaire. Les quatre heures suivantes, dues par l’ouvrier à son patron, sont du travail gratuit. La valeur ajoutée par l’ouvrier pendant cette période, c’est la plus-value. Voilà là où nous nous faisons enfler. Voilà le système pervers qu'il faut que nous combattions.

Quel que soit notre résultat à ces élections présidentielles, nous nous devons de nous organiser pour renverser la bourgeoisie détentrice du capital. Car la bourgeoisie, elle, n'attend pas pour nous exploiter toujours plus, et pour s'enrichir du coup toujours plus sur nos dos usés. Travailleuses et Travailleurs, Prolétaires de tout le pays, unissons-nous au sein d'une réelle avant-garde communiste par le biais de l'UTAC pour engager une révolte populaire !


Avatar du membre
George Edouard
Messages : 239
Enregistré le : mar. 24 nov. 2020 18:55
Personnage : Principal

Parti politique

sam. 9 juil. 2022 18:35

George Edouard, pour son entrée en campagne, avait choisi sa ville de naissance, Ménargues. Cette ville, il en connait tous les aspects, toutes les aspérités et ses troubles. Oui, Ménargues est une ville de gauche. Une ville profondément marquée par les combats sociaux, par la lutte des classes et par le refus de la misère. C’est d’ailleurs cela qui l’amène ici aujourd’hui, qui l’a fait tomber amoureux d’elle. Néanmoins, cette sorte d’utopie se transforme progressivement en un évènement passé, avec des citoyens attirés par la droite et l’extrême droite. Pourquoi cela ? Pour Edouard, il n’y avait aucun doute possible ; en se détachant des causes historiques de la gauche, en abandonnant les plus précaires et en abandonnant les sujets économiques, le centre gauche a désespéré ses membres, et a fini par faire imploser les partis de gauche. C’est pourquoi cette alliance avec les partis allant de la gauche à la gauche radicale est une aubaine, et un moyen de retrouver le cœur des luttes sociales !

Motivé par une foule qui l’entraine et s’émeut elle-même, George Edouard arrive alors sur le pupitre, et sent l’exaltation d’un peuple parfois trahi, mais profondément attiré par l’Union des Gauches, enfin.

« Mes amis, mes frères, nous y sommes arrivés.

Avec vous et nos camarades, nous avons fait cette Union ! Ensemble, Unis. Ensemble, oui, toujours. Certes, nous nous sommes parfois disputés, perdus de vue. Comme toute famille ayant parfois des désaccords, nous devons être les uns pour les autres dans les moments importants d’Ostaria, et ce moment est venu. Alors, comme toute famille, nous avons des valeurs communes, une éducation similaire et cela a donné lieu à un programme commun.
Ces dernières années, je sais combien vous avez souffert. Nous voyant nous battre alors que la droite progressait, c’est finalement vous qui, par les victoires successives du centre droit et de la droite conservatrice, avez subi le prix de notre échec. Au nom des Ecosocialistes, je tiens à m’excuser. M’excuser pour ne pas avoir empêché ces années de désespérance, ne pas avoir pu mettre fin à un cycle infernal de précarisation et d’appauvrissement des plus précaires. Honte au président Leclerc, et surtout honte à cet indigne Boulanger !


La foule, encouragée par leur nouveau leader à la Primature, reprend les sifflets initiés par George Edouard et se met à huer le nom des deux figures du pays. Dans cette pièce, nous pouvions sentir un frisson, comme un sentiment de haine envers une politique libérale et autoritaire qu’ils ne pouvaient plus subir. Voyant cela, Edouard décida donc d’enchaîner sur des notes plus positives, tout en se rendant compte de la nécessité pour la stabilité du pays de l’emporter, et de changer un système à bout de souffle.

Mes amis, je sens du désespoir dans vos visages, je vois de la tristesse. Cela m’attriste, mais je vous comprends. Ecrasés par un système inégalitaire et méprisant, vous êtes brisés par un service public à l’agonie et par un secteur privé qui ne voit en vous que de vulgaires produits. Avec l’Union des Gauches, cela sera fini. C’est pour cette raison que j’ai choisi de m’engager pour ce camp politique, pour cette raison que je représente les partis de gauche à la Primature : Au lieu de la souffrance, j’aimerais pouvoir voir l’espoir, le bonheur et le sentiment d’être reconnu à sa juste valeur.
Bien, j’aimerais commencer par un témoignage évoquant le sujet dont je souhaite vous parler aujourd’hui. Vous pouvez accueillir Ela !


A la vue d’une telle foule, Ela sentait son thorax se resserrer, sa gorge se nouer et une vague de chaleur émergea en elle. Sentant cette panique, George Edouard vint la rejoindre pour la rassurer, et l’assurer que le public devant elle était bienveillant. Au fond, elle le sentait ; mais le traumatisme qu’elle avait vécu, l’horreur d’une vie brisée remontait en elle à mesure que celle-ci approchait du pupitre. Elle allait prendre la lumière, mais l’abysse qui se tenait en elle allait-il se tenir supporter tout cela ? Devant le public, Ela pris une grande inspiration, et débuta.

- Bon… Bonjour. Je suis touché de l’invitation du candidat Edouard, et vais tâcher d’expliquer au mieux ma situation. Mais avant cela, j’aimerais me présenter rapidement : mon nom est Ela, j’ai 34 ans et travaillait comme caissière pour une grande enseigne. Il y a de cela 3 ans, j’eu la chance vivre la meilleure et la pire année de mon existence.
Comme tous les jours, je faisais passer des courses devant un bipper. « Bip, Bip, avez-vous la carte de fidélité ? » un travail redondant, vide de sens et épuisant sans aucun retour financier. Pour les autres, j’étais une moins que rien, celle qui avait raté sa vie en préférant un sous-métier plutôt que les études. De leur tour d’ivoire et en sortant d’une soirée pleine de luxe, ces gens croyaient nous comprendre, voir pourquoi nous étions un échec. Mais mon mari, lui, ne me voyait pas comme un échec.

C’est grâce à lui que j’avais la force de me lever le matin, ses mots réconfortants le soir me permettaient de ne pas fuir. Quand il me regardait, je voyais de la fierté ; j’étais un déchet pour la société, mais un bijou à ses yeux. Un matin ensoleillé, nous apprenions la bonne nouvelle : j’étais enceinte ! 9 mois plus tard, je donnais naissance à mon fils, Guillaume. Ce bébé était un enfant si heureux ; ses sourires rayonnaient, et ses yeux brillaient de mille feux. Malheureusement, c’est un mois plus tard que mon rêve s’est transformé en cauchemar.

Oui, nous étions en été. Le feu de ses yeux réchauffait mon corps, mais la canicule elle, faisait suffoquer notre logement. Un logement rudimentaire, mal isolé et totalement insalubre ; c’était la condition pour pouvoir vivre en ville et avoir un travail, j’ai du m’en contenter. Pendant que je cherchais à me reposer, mon fils, lui… mon enfant n’était pas aussi résistant à la chaleur que les adultes. Et, mon bébé… Ela prit un instant pour souffler, tandis que le public semblait plongé si profondément dans son histoire que la suite allait nécessairement les bouleverser.
… mon bébé, à cet instant, se mit à souffler de plus en plus fort, à faire des bruits rauques et à tourner la tête, tels des spasmes incontrôlables. Inquiète par sa santé, je ne réalisais pas pour autant ce qui se déroulait sous mes yeux ; tandis que j’essayais de refroidir mon enfant, celui cessa soudain de faire des bruits rauques, et… son cœur s’arrêta de fonctionner. Prise de panique, j’appelais les urgences ; en vain, ceux-ci arrivèrent trop tard, la chaleur l’avait emporté. Avec lui, une partie de moi s’en est allée, et je pense que je ne pourrais jamais la retrouver. Souffrance, colère, et haine contre notre société. Pourquoi ne protège- on pas nos citoyens, en les sortant de la misère et en les empêchant de devoir se contenter d’un logement insalubre ou de la rue ? Comment peut-on ACCEPTER que des gens comme moi voient leur vie se détruire alors que des autres achètent des clims pour leurs jardins privés ? Après tout ce temps, je croyais ne jamais voir même l’espoir d’un changement survenir, et je l’ai trouvé en la personne de George Edouard. Certes, il ne me rendra pas mon enfant. Rien ne pourra me le rendre, il s’en est allé en même temps que la dignité de ce pays. Mais avec cette union, j’ai l’espoir que des gens comme moi ne connaitront pas le même sort, que des vies seront sauvées grâce à l’Union des Gauches. Je vous remercie.


Les militants étaient retournés, sous le choc devant un tel récit. La pauvreté brisant des vies, empêchant un enfant de naitre dans des conditions dignes, et le condamnant à la mort. Plus que jamais, ils étaient convaincus qu’il fallait un changement radical pour éviter que de tels évènements se reproduisent.

- Ela, je te remercie pour ce touchant témoignage. J’espère qu’à travers le tien, les gens auront pu s’apercevoir des ravages d’un monde ayant perdu ses repères, préférant la mort d’enfants précaires à la redistribution. Moi, j’ai choisi : la lutte des classes, la redistribution, quel qu’en soit le coût. Face au risque de voir des vies perdues, les riches ne pensent qu’à leur petit intérêt, faisant s’envoler des revenus par la fraude fiscale, ils se rendent coupables de la précarisation qui touche Ostaria. Pourtant, ces criminels sont ceux qui dans le même temps, vont réclamer « L’Ordre, la Sécurité » et assument de laisser crever des réfugiés ne réclamant qu’une infime partie d’un gâteau évadé.
Avant toute chose, nous devons mettre fin à la crise des logements, aux loyers toujours plus difficiles à supporter et à des conditions de vie indignes d’un pays riche. Nous avons les moyens d’un Etat fort, et nous nous contentons d’ajustements à la marge. Alors, en votant pour notre groupe, vous mettrez fin à la misère !
Tout d’abord, je vais vous partager la première mesure du programme commun, en lien direct avec le témoignage d’Ela. Cette mesure, elle tient compte de l’impossibilité pour les pauvres d’effectuer des travaux dans leurs logements, pour la surconsommation énergétique produite par des appartements mal isolés. Alors, je peux vous annoncer que à la fin de mon mandat, l’ensemble des logements insalubres ou mal isolés seront rénovés ! Cette rénovation sera gratuite pour les premiers échelons de la population, et coûtera ensuite un coût minime et progressif.


Dans la salle, le public applaudit par ce grand chantier immobilier.

Ces logements, nous vous les devons. Ce n’est pas un cadeau que ferait l’Etat pour vous aider à supporter votre peine, non, c’est son devoir. Et puis, je crois dans le principe d’externalités négatives liées à l’environnement. Consommer toujours plus d’énergie produit des tensions électriques, un risque de pénurie et pouvoir s’en passer grâce à l’isolation serait une aubaine à la fois sociale et environnementale. Oui, les coûts seront relativement importants pour le pays ; mais en plus de fournir des emplois, ces travaux seront financés par notre grand plan de Justice Fiscale qui vous sera présenté dans un prochain rassemblement. Moins de taxes pour les pauvres, plus de cotisations pour les riches et les grandes entreprises : si nous avons la Majorité, nous pouvons réformer ce pays.
Ensuite et toujours sur le thème de l’immobilier, il y a un deuxième phénomène qui intoxique nos concitoyens les plus précaires : la hausse des prix. Cette hausse, parfois uniquement spéculative, produit des bulles qui finissent par éclater et engendrer le chaos. De plus, c’est un facteur de surendettement pour une population qui tombe dans la dépression, et parfois dans la misère. Les habitants des grandes villes finissent par devoir partir, faute de budget et face à un embourgeoisement qui empêche une véritable mixité sociale. Alors, nous encadrerons les prix des loyers ! Oui, il est temps que l’Etat intervienne et redevienne un véritable Etat-providence. Plutôt que donner des milliards aux actionnaires, je préfère empêcher notre peuple de mourir. Ainsi, les logements verront une nouvelle grande Inspection de l’Etat, qui décidera d’évaluer les montants des loyers applicables, et ceux-ci seront réévalués tous les 2 ans. Ainsi et en cas de travaux privés, les loyers pourront augmenter, dans la limite d’une inflation raisonnable. Les inflations de 10% et l’outrance des dettes, c’est fini ! Avec nous, vos finances seront plus saines, et le peuple ne sera plus plongé dans la détresse.


Les militants et militantes les plus précaires présents dans la salle virent leurs yeux se mettre à briller, sous le regard attendri de George Edouard. Ainsi, il prit quelques instants pour observer la scène, et l’engouement d’un public composé à la fois de socialistes, d’écologistes et de communistes. Même les plus réservés semblaient convaincus ; ces mesures étaient du bon-sens, une valeur perdue par les récents gouvernements.

Bien, je vois votre engouement, et je m’en félicite ! Je vais maintenant conclure par une mesure clé de notre programme, une mesure largement théorisée à gauche et qui peut révolutionner notre modèle social. Oui, je vous l’ai dit, je ne veux plus qu’un seul citoyen dorme dans la rue, tombe dans la grande précarité. Alors, pour l’empêcher tout jamais, nous mettrons un revenu universel d’existence ! Ce revenu universel, acquis à tous dès la naissance et dont le montant devra être fixé par une Commission dédiée, permettra de fixer un plafond minimal empêchant de vivre dans la rue. Ainsi, nous établirons des protocoles permettant aux sans-domicile de bénéficier de ce revenu, et à avoir un toit décent. Il va s’en dire que ce revenu ira de pair avec un grand plan de Planification Immobilière, qui vise à bâtir de nouveaux logements et permettra de répondre à la demande d’une population disposant maintenant d’un revenu stable. Certes, ce revenu ne permettra pas de vivre dans la richesse ; mais nous ne pouvons plus laisser la grande précarité se diffuser tel un virus dont personne ne se soucierait. La gauche, la vraie, s’est toujours battu d’abord sur les questions économiques. Nous avons perdu cela, et il est temps de le retrouver !

A Ménargues, ville de gauche, les gens exultent. Le meeting du candidat à la Primature qui rassemblait une foule modeste, s’est progressivement rempli et devient maintenant un grand évènement, et les journalistes présents décrivent « une ambiance de victoire ». George Edouard le sent, cette ambiance va le porter et porter les députés à l’Assemblée, pour un Etat fort et une gauche active.

Pour conclure ce beau et grand meeting, je souhaite vous remercier, tous présents ici. Vous devez le savoir, Ménargues est ma ville d’enfance : j’y suis né, j’y ai grandi et c’est ici que j’ai eu mes premières expériences. Cette ville, c’est l’essence de mes convictions politiques ; c’est grâce à mon école que j’ai pu me politiser et comprendre la faillite de notre modèle, c’est grâce à ce soutien local que je peux me présenter à vous aujourd’hui. Alors oui, notre ville est communiste, et c’est une des raisons de mon attachement à ce Parti, avec lequel nous nous sommes enfin retrouvés. Cette année, vous n’aurez pas à choisir entre eux ou moi ; ce sera nous, ensemble, uni !!!

Plus forts, unis,
En Ostaria.

Merci !




Image
Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

Avatar du membre
Sabrina Lambert
Député
Messages : 180
Enregistré le : dim. 5 mars 2023 19:29
Personnage : Secondaire

Parti politique

ven. 2 févr. 2024 10:37

Bonjour à tous Mesdames et Messieurs, je suis très heureuse d’être présente aujourd’hui à vos côtés pour lancer cette belle et grande campagne des élections générales 222. Avant de commencer à vous parler de mon projet pour Ostaria, je pense qu’il est important de vous en dévoiler un peu plus sur la personne que je suis. C’est vrai, dans une élection le programme est très important mais il est également important de connaître la personne qui le porte. Alors je voudrais vous parler de mon parcours parce que je suis convaincue que dans cette salle aujourd’hui il y a de nombreuses personnes qui pourront se reconnaître dans mon parcours. Je suis Sabrina Lambert, j’ai 57 ans et je suis née à Lunont dans la belle région d’Orbône. Je suis issue d’une famille modeste mais pas non plus dans le besoin, une famille de la classe moyenne. Mes parents sont des Ostariens comme nous tous aujourd’hui. Ils se lèvent chaque matin pour aller travailler et rapporter un salaire à la fin du mois pour permettre à tout le monde d’avoir de quoi manger, s’habiller et être heureux. Pour moi, la première richesse c’est celle du cœur plutôt que celle du portefeuille. Je sais ce que certains doivent se dire. Ils doivent se dire qu’il est facile de dire cela quand on occupe une fonction ministérielle comme la mienne et que l'on n'est donc pas dans le besoin financier. J’en conviens, il est plus facile de dire cette phrase lorsque l’on est dans ma situation plutôt que lorsqu’on vit dans une banlieue. Comment être heureux d’amour lorsque chaque mois la même question revient. Comment payer les factures ? Dans cette campagne, je veux être la porte-parole des travailleurs. De tous ceux qui se lèvent chaque matin, parfois très tôt, pour permettre à notre pays de fonctionner. Je veux être la candidate de ceux qui malgré leur travail n’y arrive plus. Je veux être la candidate de la classe moyenne dont je suis une enfant.

Lorsque l’on est issu de la classe moyenne comme des classes populaires, nous n’avons pas la chance d’intégrer des écoles privées ou bien des écoles publiques des beaux quartiers avec tous les moyens financiers et matériels qui s’en accompagnent. Ce constat est un véritable paradoxe pour une école qui se doit d’être universaliste et équitaire. Alors que l’école de la République doit être un temple du savoir, certaines réalités viennent mettre à mal ce temple. C’est la raison pour laquelle j’ai travaillé avec force et conviction lorsque j’étais Ministre de l’Education. J’ai voulue travailler avec l’ensemble des équipes pédagogiques et les organisations syndicales de l’éducation pour construire tous ensemble un vaste projet pour une école de la République qui soit enfin universaliste et équitaire. Je regrette de ne pas avoir pu mener jusqu’à son terme cette réforme importante qui est le fruit de nombreux mois de propositions, de débats et de compromis. Je voudrais donc prendre un engagement devant vous si vous me le permettez. Je voudrais prendre l’engagement de faire adopter cette réforme par l’Assemblée Nationale lors de la prochaine législature.

L’un des principaux volets de cette réforme portait sur le respect de l’article 1 du code de l'Éducation. La base de notre système scolaire et éducatif. Lors de mes nombreux déplacements dans les écoles primaires, les collèges et les lycées, j’ai pu saisir l’ampleur du problème de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Le code de l’éducation le dit parfaitement, aucun élève ne doit être discriminé. Comment accepter dans ce cas que des milliers d’élèves en situation de handicap physique ne puissent pas se rendre dans les écoles de la République pour étudier ? Je souhaite donc entamer de vastes travaux de remise à niveau des écoles de la République pour permettre à tous les élèves en situation de handicap physique de pouvoir accéder aux écoles de la République. Aujourd’hui, quelle est la seule solution des familles de ces enfants lorsqu’ils souhaitent scolariser leurs enfants ? Il n’existe que les écoles spécialisées. Des écoles où l’on regroupe tous les enfants atteints de pathologies similaires et qui sont parfois des dizaines de bornes du domicile des enfants. Où est l’universalisme ? Où est le vivre ensemble ? Où est l’accompagnement pour les parents de ces élèves ? Ce constat me révolte et je suis bien décidée à changer cette situation avec votre soutien.

Le second volet de la réforme de l’éducation que je souhaite mener est celui lié à l’école en ligne. Une solution utilisée par des élèves aux profils divers et variés et qui pour diverses raisons ne peuvent pas accéder à l’éducation en présentielle. Les plateformes numériques tout comme les moyens financiers alloués à celles-ci ne permettent pas aux enseignants de délivrer un enseignement qualitatif. Je proposerais donc de rebâtir l’identité numérique de ces plateformes pour les rendre plus ludiques et intuitives aussi bien pour les élèves que pour les professeurs. Certains critiquent cette école à distance car elle pose de véritable problème lié à la socialisation de ces enfants. J’entends ces critiques mais je crois tout de même important de préserver cet enseignement en ligne car il est un recours parfaitement adapté aux élèves souffrant de phobie scolaire par exemple. Retirer ces plateformes, c’est retirer l’éducation républicaine à des milliers de jeunes en difficulté.

L’école est le lieu de formation des citoyens et des citoyennes de demain. Nous devons tout mettre en œuvre pour que nos enfants puissent avoir accès à une éducation de qualité et adaptée à leur particularité. La droite pourra crier à la discrimination positive. Je ne répondrais que très simplement que contrairement à eux je crois que la différence est une force dans une société. Une société où nous sommes tous pareille est une société sans âme. Nos différences, nos particularités sont nos forces et nous devons les préserver pour que chacun puisse se nourrir des forces de l’autre afin de combler ces propres faiblesses. Que l’on me traite d’utopiste ou d’idéaliste, je n’en ai que faire. Je préfère être une femme idéaliste et utopiste plutôt qu’une prédicatrice des pires horreurs comme cela peut être le cas dans la classe politique de notre propre pays. Dans quelques jours, vous devrez vous rendre aux urnes. J’ai confiance en le bilan des gouvernements auxquels Les Ecosocialistes ont participé. Notre boussole était, est et sera toujours celle de l’intérêt commun et de l’équité.

Vive la République !
Vive l’universalisme !
Vive Ostaria !


Répondre

Retourner vers « ☆ Menargues »

  • Informations
  • Qui est en ligne

    Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités