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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Ménargues Grand Palais

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jeu. 9 juin 2022 18:32

Ménargues Grand Palais
Vaste complexe rassemblant sous un même toit un palais des congrès avec trois auditoriums, un hall d’expositions et une salle de spectacle de 4500 places assises.

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Caroline Jouvet
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Parti politique

dim. 10 juil. 2022 03:56

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Lancement de campagne à Ménargues
Samedi 9 juillet 203


Après d’intenses négociations, l’UDSR, Viv(r)e la Ruralité, le Parti Républicain-Social et l’Alliance Pirate, quatre formations politiques vieilles de moins de cinq ans, étaient parvenus à se mettre d’accord sur un programme commun et un accord électoral en vue des élections législatives, régionales et municipales du 17 juillet. Face à la coalition de gauche radicale, tous partageaient le désir de porter un projet pragmatique, modéré et capable de faire consensus auprès des électeurs. Surtout, trois ans après que Dominique Castel, Jean-Philippe Bruguière et Lola Bertillon soient parvenus à remporter ensemble plus de 7% des voix en étant inconnus du grand public, la coalition de l’Union Républicaine pour le Progrès espérait pouvoir encore créer la surprise en dépassant le plus largement possible les 10% des voix. Les premières intentions de vote donnant ce bloc de centre-gauche à 7% n’avait pas beaucoup surpris les cadres de la campagne qui s’attendaient à ce genre de chiffres. Pour monter rapidement dans les sondages, ils avaient décidé d’organiser un grand meeting à Ménargues devant 4500 personnes en rassemblant la leader de la coalition Caroline Jouvet et les chefs des trois autres partis alliés pour l’occasion à l’UDSR.

Bien avant l’horaire de début du meeting, la salle avait été totalement remplie. Des goodies avait été distribués à l’entrée et dans la salle où de très nombreux sympathisants scandaient des slogans à la gloire de la coalition en brandissant des drapeaux ostariens ou des drapeaux floqués du logo de la coalition ou d’un des partis la composant. Alors que l’ambiance était déjà bien montée, Lola Bertillon, Justine Bonnet, Jean-Philippe Bruguière et Caroline Jouvet apparurent sur la scène tout sourire. Ils saluèrent la foule de la main et restèrent tous les quatre quelques instants sur scène pour immortaliser ce moment d’unité entre les quatre formations.

Première à s’exprimer, Lola Bertillon s’approcha du pupitre tandis que ses trois collègues s’assirent quelques mètres derrière elle, dans le champ des caméras, comme prévu par les équipes de l’organisation. La leader de l’Alliance Pirate attendit quelques instants que le calme se fasse avant de prendre la parole.


Bonsoir à tous ! Merci !

Merci mes très chers amis pour la chaleur de votre accueil, merci de montrer que vous partagez mon enthousiasme de lancer la campagne de l’Union Républicaine pour le Progrès ! Quel immense plaisir que d’être ici ce soir, de partager cette scène avec Justine, Jean-Philippe et Caroline et de montrer l’unité de ce pôle du pragmatisme, de l’intelligence collective et du travail de consensus. Si nous ne sommes évidemment pas d’accord sur tout, c’est de toute façon déjà le cas à l’intérieur même des partis, nous sommes d’accord sur l’essentiel. Oui nous sommes d’accord pour dire que le pragmatisme est important, qu’il est crucial de dépasser les divisions partisanes pour faire avancer concrètement le pays. C’est la raison même de cette alliance : rassembler des partis modérés, pas nécessairement du même bord, autour d’idées communes et de projets concrets que nous pourrons mettre en oeuvre pour changer radicalement la vie des ostariens dans ce pays.


Applaudissements.

Beaucoup d’ostariens me connaissent grâce à ma candidature à la dernière élection présidentielle où j’avais rassemblée 0,4%, un score très satisfaisant pour une formation politique toute nouvelle portant une idéologie encore méconnue. Nous avions fait connaître notre mouvement et les valeurs que nous portons. Nous avons permis de donner une certaine notoriété à nos valeurs. Forts de cette notoriété, je suis convaincue que nous aurions pu obtenir un score honorable lors de ces élections générales. Mais à quoi bon ? À quoi bon venir faire de la figuration dans une élection sans réelle chance d’être élus à l’Assemblée Nationale et dans les hémicycles régionaux pour défendre nos positions ?

Nous avons donc fait le choix de rejoindre cette stratégie de l’union. Plusieurs critères ont évidemment été étudié. L’essentiel, c’était de savoir si nos valeurs fondamentales correspondaient avec l’esprit de cette coalition. La cyberdémocratie, la défense des droits fondamentaux, l’écologie et la phoéciophilie ont pleinement leur place dans cette coalition qui défend un programme clairement écologiste, clairement favorable au développement de la démocratie participative, clairement favorable à l’intégration phoécienne et clairement engagé pour défendre les droits fondamentaux de tous les citoyens. Alors oui, nos valeurs sont clairement compatibles avec cette coalition et la question fut très vite tranchée à cet égard. La seconde question que nous avons du nous poser était de savoir si, oui ou non, un accord électoral nous permettait de défendre nos convictions du mieux que nous le pouvions avec donc de bonnes places pour nos camarades. Là encore, la réponse est claire et sans équivoque : oui ! 15 circonscriptions avec des candidats de l’AP et la tête de liste municipale dans trois grandes métropoles, dont Lunont où j’ai l’honneur d’être candidate de la coalition pour la mairie !

Sans aucun doute possible, nous avons trouvé un accord programmatique et électoral juste qui permette à chacun d’être respecté et de défendre ses positions du mieux possible. Sans aucun doute possible, cet accord est équilibré et je remercie très sincèrement nos partenaires de l’UDSR, de VLR et du PRS pour leur franchise et leur honnêteté dans ces discussions qui se sont déroulées sans anicroche. Cette partie du travail étant finie, nous devons maintenant nous atteler à faire élire autant de membres de cette coalition que possible, et ce à tous les postes où nous candidatons. Nous y travaillerons sans relâche jusqu’au vote et je le dis à toutes celles et ceux qui m’ont fait confiance lors du dernier scrutin présidentiel ou qui ont trouvé nos propositions intéressantes : rejoignez cette coalition ! Engagez vous à nos côtés pour faire gagner cette force progressiste, démocrate et écologiste que nous avons construit tous ensemble ! J’ai choisi de rejoindre cette coalition, vous pouvez en faire autant sans aucun doute !

Alors nous allons nous battre jusqu’au jour de l’élection pour faire élire autant que possible des membres de l’Alliance Pirate et de la coalition dans les conseils municipaux, dans les conseils régionaux, à l’Assemblée Nationale et pour faire de Caroline Jouvet la prochaine Première Ministre de la République d’Ostaria !

Merci à tous !


La leader pirate fut largement acclamée alors qu’elle quittait le pupitre. Elle adressa un signe de la main à la foule avant d’aller prendre la place assise laissée vacante par Justine Bonnet qui s’installait derrière le pupitre pour entamer son discours.

Bonsoir, bonsoir à tous !

Quel accueil ! Quel enthousiasme ! Et surtout quelle joie pour moi d’être avec vous tous ce soir pour lancer cette si enthousiasmante campagne de l’Union Républicaine pour le Progrès ! Le chemin parcouru pour arriver jusqu’ici fut long. Les discussions furent longues, parfois tendues mais toujours respectueuses et tournées vers un unique objectif : former une coalition basée avant tout sur nos valeurs, nos idées, nos propositions et nos programmes. Bien sûr, les discussions sur l’accord électoral furent importantes mais finalement très secondaires. L’enjeu était avant tout de construire un projet de rupture avec la majorité sortante qui puisse changer concrètement la vie de dizaines de millions de citoyens de ce pays. Nous y sommes parvenus et c’est à cet égard un très grand succès dont nous pouvons être fiers collectivement. Merci vraiment d’avoir rendu cet accord possible, merci vraiment d’avoir accepté de travailler dur à l’élaboration de ce programme d’amélioration concrète de la vie de millions de citoyens. Ce programme a été élaboré dans l’esprit qui sera celui de son application : sans sectarisme avec la volonté de placer l’intérêt supérieur du pays avant nos intérêts partisans sans importance. Cette philosophie sera celle avec laquelle nous appliquerons ce programme que nous avons négocié : avancer avec ceux qui le veulent et sans sectarisme sur des sujets précis pour changer le quotidien des ostariens. Et on ne vous demande pas de nous croire sur parole quand on vous parle de cette méthode, on vous demande de regarder ce que les parlementaires de l’UDSR ont fait ! Une action concrète, efficace et surtout sans sectarisme pour changer pas à pas les choses.


Ovation de la foule, tant pour l'oratrice que pour les députés UDSR.

Le travail de ces députés est un modèle, une ligne directrice que nous nous efforcerons de suivre tout au long de notre mandat. Les ostariens ont besoin d’avoir confiance en leur personnel politique. Les ostariens ont besoin de savoir que les politiques agissent avant tout dans l’intérêt général. Jamais, jamais, nous refuserons de voter une mesure qui va dans le bon sens. Jamais nous refuserons une avancée, même insuffisante pour notre pays. J’affectionne particulièrement cette maxime : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Trop souvent, la gauche a eu de grandes revendications, tellement grandes qu’elle s’est finalement retrouvée incapable de faire des compromis, inapte à accepter des avancées moindres. Nous savons que chaque avancée est bonne à prendre. Nous savons que les salariés précaires ne peuvent pas se permettre de refuser une petite hausse de salaire dans l’espoir d’en obtenir une autre plus tard. Cela ne signifie en rien que nous devons renoncer à défendre nos valeurs et continuer de nous battre pour aller plus loin, mais nous devons avant tout prendre chaque avancée pour faire changer les choses. C’est cela qui fait de nous une coalition de gouvernement, une coalition de pragmatisme et de responsabilité ! C’est ce qui différencie l’incantation de l’action. C’est cet esprit qui a fait des 12 députés UDSR de formidables et fantastiques parlementaires !

Alors maintenant, ce projet de gouvernement et de responsabilité que nous avons discuté et élaboré ensemble, il nous convient de le porter auprès des électeurs pour en faire une véritable alternative crédible électoralement. Il nous convient de joindre les forces militantes de nos quatre partis et d’amener encore de nouveaux sympathisants pour convaincre de la pertinence, du sérieux de la crédibilité de notre projet. Nous devons être dans chaque ville, dans chaque village pour défendre ce projet qui est le nôtre. Ils nous annoncent à 7%, nous finirons avec le double ! Ils pensent pouvoir nous tenir éloignés des centres de décision, des conseils municipaux des grandes villes dont ici à Ménargues où la liste municipale URP est d’ailleurs mené par un talentueux candidat du PRS, des conseils régionaux et de l’Assemblée. Nous répondrons dans les urnes que c’est possible, que nous pouvons investir massivement les centres de pouvoir et défendre notre programme pragmatique ! Cela n’est possible que si nous nous mobilisons d’ici au 17 juillet pour convaincre des millions de citoyens d’inonder les urnes de bulletins URP !

Merci à tous !


La foule réserva des applaudissements enthousiastes à Justine Bonnet qui céda sa place au pupitre à Jean-Philippe Bruguière.

Merci ! Merci ! Merci à tous !

Grâce à son image de sympathique campagnard, Jean-Philippe Bruguière avait reçu jusque là le meilleur accueil des orateurs et il avait du mal à couvrir le brouhaha des sympathisants venus au meeting.

Merci de ce formidable accueil que vous me réservez, ça me va droit au coeur ! Au risque de ne pas être très original, j’aimerais commencer par dire mon immense bonheur que d’être ici avec vous tous ce soir pour porter la voix de Viv(r)e la Ruralité dans ce fantastique rassemblement de dépassement des clivages dans l’intérêt commun. Nous avons tellement plus en commun que de divisions, cette coalition est presque une évidence tellement nous partageons de valeurs. Je me souviens de la formidable campagne présidentielle que j’avais mené il y a trois ans. Je me souviens de tes propositions très concrètes, chère Lola, que je partageais pour revivifier nos territoires. Je me souviens des encouragements publics d’une maire d’une petite commune de 2000 habitants près de Pedur, une certaine Caroline Jouvet. Et dans les années qui ont suivi, les parlementaires UDSR emmenés par Christophe Gardet ont fait de l’égalité des territoires un de leur cheval de bataille. Dépasser les mots et passer à l’action, même avec un très petit groupe de 12 parlementaires. J’admire sincèrement le travail accompli par l’UDSR sur les questions d’égalité des territoires et c’est la qualité de cette action qui m’a sans aucun doute décidé à engager VLR dans cette coalition d’avenir.

Applaudissements.

J’ai beaucoup échangé avec des électeurs ces-deniers jours et je dois reconnaître que certains ne comprennent pas mon choix. Pour eux, et je peux difficilement leur donner tort, VLR est avant tout un mouvement de centre-droit. Qu’irais-je donc faire avec un mouvement de gauche comme le PRS, un parti de centre-gauche comme l’UDSR ou un parti non affilié comme l’Alliance Pirate ? La réponse se trouve derrière moi finalement. Regardez les trois femmes derrière moi, celles qui, si vous le voulez, seront respectivement Première Ministre, Maire de Lunont et Présidente de la région d’Orbône. Toutes les 3, indépendamment de leurs positionnement politique, veulent améliorer la vie de tous les ostariens, dans tous les territoires et selon toutes les conditions sociales. Honnêtement, je me fiche de savoir si vous êtes de droite, de gauche, du centre ou rien de tout cela si vous partagez avec moi une méthode de gouvernement et un projet pour le pays. C’était l’objet de nos longues discussions : tomber d’accord sur un projet et une méthode. À partir de là, je n’ai aucune réserve à avoir.

Applaudissements.

Ce serait toutefois dommage de ne pas profiter de l’occasion qui m’est donnée de répondre à celles et ceux qui s’inquiètent du respect par l’URP des valeurs de notre mouvement. Je l’ai dit, le bilan de l’UDSR en matière de ruralité parle de lui-même et je n’ai aucune inquiétude à avoir sur ce point. Ensuite, nos valeurs humanistes sont pleinement représentées dans cette coalition composée de quatre partis totalement humanistes. Enfin, l’engagement pour plus de démocratie directe est plein dans cette coalition qui est complètement en phase avec nos valeurs et qui reprend nombre de nos propositions sur de nombreux sujets, comme bien sûr le désenclavement des territoires ruraux. Je me suis engagé en politique pour défendre nos campagnes et les faire entendre. Si une coalition a les mêmes valeurs que moi et souhaite également les défendre les territoires ruraux, alors je n’hésite pas longtemps ! Nous ne défendrons pas utilement les territoires ruraux en nous contentant de candidatures de témoignage pour alerter sur la situation, comme j’ai pu personnellement le faire il y a trois ans. Et même si 2,94% des voix est un excellent score, il ne nous permet pas de changer concrètement la vie des citoyens. Alors je suis fier de joindre mes forces à d’autres combattants, et en l’occurence à d’autres combattantes de la ruralité pour pas seulement faire entendre la voix de ces territoires mais bien pour les désenclaver concrètement et offrir les solutions de mobilité et de services publics dont ils ont besoin. Alors comptez sur moi pour être sur le pont jusqu’au jour de l’élection pour faire élire un maximum de candidats de cette union ! Ensemble, unis, faisons le choix du réel !

Merci à tous !


Très largement ovationné par la foule, Jean-Philippe Bruguière quitta le pupitre et, avant de retrouver sa place, prit Caroline Jouvet (qui se dirigeait vers le pupitre) dans ses bras et lui glissa quelques mots à l’oreille. Après cet épisode largement photographié, la leader de la coalition prit à son tour place derrière le pupitre pour clôturer l’évènement avec le discours probablement le plus attendu.

Bonsoir à tous !

Immense merci à vous pour cet accueil fantastique, merci à vous d’être venus remplir très tôt cette salle pour montrer votre enthousiasme indéfectible alors que nous venons de réussir une alliance politique que peu auraient prédit. Moi même, quand j’ai appelé il y a un an à la création d’une coalition pragmatique autour du centre-gauche je n’aurais pas pu espérer autant que nous voir, tous les quatre, réunis sur cette même scène pour lancer la campagne de notre coalition : l’Union Républicaine pour le Progrès ! Alors je veux dire un immense merci à vous trois, très chère Lola, très chère Justine et très cher Jean-Philippe et à travers vous à vos partis, à vos militants qui ont tous accepté que nous nous regroupions sous cette bannière commune pour changer la vie dans notre pays.


Standing ovation.

Et à titre personnel, j’aimerais vous remercier d’avoir tous proposé que je sois la leader de cette union et, à ce titre, candidate de l’Union Républicaine pour le Progrès au poste de Première Ministre de la République. Je mesure avec une infinie gratitude la mission de leadership que vous me confiez et la confiance que tous les trois et vos formations politiques à travers vous, me portez. Mais ce soir, je suis fière de dire devant vous tous que j’accepte cette charge de leader de cette union, j’accepte d’être votre candidate au poste de Première Ministre, j’accepte de mener tambour battant cette campagne !

Applaudissements bruyants des supporters de l'UPR présents.

Cette campagne ne sera pas facile, aucune ne l’est d’ailleurs. Mais je suis absolument convaincue que nous pouvons obtenir un résultat que nous n’osons imaginer à ce stade. Je me dois à ce titre de vous partager quelques souvenirs personnels. Il y a trois ans, j’étais une maire inconnue du grand public. J’ai choisi de m’engager dans la campagne présidentielle de Dominique Castel, inconnu du grand public lui aussi et candidat sur une ligne sociale-démocrate. Il m’a confié la vice-présidence de son mouvement naissant. J’ai alors largement participé à sa campagne et, alors que les sondages nous donnaient à 1 ou 1,5% à mon arrivée, Dominique Castel a remporté 4,5% des suffrages finaux. Cette histoire, un autre candidat assis derrière moi en a vécu une similaire. Annoncé lui aussi à 1% d’intentions de vote, il a convaincu 3% de nos compatriotes, et surtout avec une extrême efficacité dans le monde rural, lassé d’offres politiques ne le prenant pas en compte. Il y a trois ans, les candidats de l’UDSR et de VLR avaient fait tripler leur score entre le début et la fin de leur campagne. Aujourd’hui; nous ne partons pas à 1% mais à 7% ! À nous de travailler aussi dur que possible pour rééditer la formidable performance d’il y a trois ans en faisant à notre tour tripler ce score initial, déjà très intéressant pour un rassemblement de formations politiques toutes nées il y a moins de 5 ans. Absolument rien est impossible dans cette campagne électorale. N’ayons pas peur de viser haut, battons nous pour chaque voix comme si elle allait être décisive. Cette campagne peut être un franc succès si nous choisissons d’agir et d’aller à la rencontre des électeurs. Je ne veux aucun défaitisme parmi nos rangs, je veux au contraire nous voir tous mobilisés et prêts à mener cette bataille électorale d’importance. L’avenir de notre pays est véritablement en jeu, soyons à la hauteur et diffusons notre projet pour le pays pour qu’il puisse obtenir une majorité de voix partout dans le pays !

Applaudissements.

Ce projet, c’est justement ce dont il devra être question à absolument chaque heure qui nous sépare de l’élection, du 17 juillet. J’aimerais commencer par évoquer le sujet qui tient particulièrement à coeur à Jean-Philippe Bruguière, qui a motivé son engagement politique et une bonne partie du mien : la ruralité et l’égalité des territoires. J’aimerais vous rappeler mon parcours personnel brièvement si vous me le permettez. Si vous devez me choisir comme votre Première Ministre, autant que vous sachiez l’essentiel sur moi. Initialement, je suis une comptable de formation. J’ai longtemps travaillé dans ce domaine, y compris lorsque j’ai été élue pour la première fois au conseil municipal de Saint-Pierre-Simon, commune d’environ 2000 habitants pas très loin de Pedur. J’ai quitté ma fonction professionnelle quand j’ai été élue à la mairie en 195 pour me consacrer à temps plein à cette fonction de maire. Car en milieu rural, être maire ne signifie pas du tout présider un conseil municipal régulièrement. Au contraire, être maire, c’est devoir chercher des professeurs quand un membre de l’équipe de l’école primaire part à la retraite. Être maire, c’est chercher un médecin qui accepterait de venir s’installer dans sa commune. Être maire, c’est organiser des réseaux de transport à petite échelle pour aider les personnes âgées isolées qui ne conduisent plus à se rendre une fois par semaine dans la plus grande ville 10 km plus loin notamment pour y faire des courses. Être maire en zone rurale, c’est pallier avec une seule secrétaire de mairie au manque de services publics. Voilà quelques-unes des missions qui furent les miennes pendant ces 8 dernières années comme maire. Je n’en regrette pas une minute aucune. Mais je crois qu’aucun maire ne devrait avoir à gérer ces situations. Je crois que l’Assemblée Nationale et le gouvernement devraient agir pour que beaucoup de ces problèmes soient réglés sans l’intervention active des maires. Ce fut rappelé par plusieurs d’entre vous, ce fut une bataille importante menée par les 12 parlementaires de l’URP dans cette dernière législature. Mais nous devons aller plus loin pour désenclaver nos territoires ruraux. Sur cette question, les transports sont un levier d’action d’importance. Nous allons nous engager dans le développement des alternatives de transport en lançant un plan pour réhabiliter les petites gares abandonnées pouvant l’être et donc rétablir davantage de petites lignes ferroviaires. À plus court terme, nous allons surtout nous engager pour développer l’offre de bus dans les territoires ruraux. Et nous subventionnerons également, en concertation avec les maires, le covoiturage pour permettre aux citoyens des zones rurales de faire des économies conséquentes sur leur transport. Mais pour combler véritablement les différences de dépenses de transports entre les zones rurales et urbaines, nous instaurerons un chèque de 100 O$tas mensuels pour les ménages modestes vivant à la campagne et devant parcourir plus d’ 40km pour aller travailler. Reconnecter les territoires par de meilleures infrastructures numériques a été un but atteint avec succès par l’UDSR dans la dernière législature. Dans celle qui vient, nous voulons reconnecter physiquement les différents territoires de la République !

Derrière la candidate, Jean-Philippe Bruiguière fut un des premiers membres de l'assistance à se lever pour applaudir le passage du discours sur la ruralité. Alors qua la salle l'imitait, Caroline Jouvet se retourna vers lui et les deux échangèrent un sourire avant que la maire de Saint-Pierre-Simon ne reprenne.

Je ne doute pas que certains, en voyant cette partie du programme et d’autres incluant beaucoup de dépenses vont s’inquiéter sur notre financement de notre programme. Qu’ils se rassurent, nous y avons longuement réfléchi. Nous allons globalement largement refonder notre système fiscal pour le rendre beaucoup plus juste. La justice fiscale ne peut et ne doit pas être un vague concept lancé pour faire plaisir aux classes modestes et aux classes moyennes. Non, ce doit être une réalité économique et budgétaire pour le gouvernement. Aujourd’hui encore, nous pensons que ce système est injuste et qu’il fait trop payer les plus précaires et trop peu les plus aisés. Nous allons donc le revoir en profondeur, partout où ce sera nécessaire. Nous commencerons en remplaçant la TVA, la taxe la plus injuste qui soit car elle frappe de la même manière un sans emploi, un salarié précaire et un multimillionnaire. Alors quitte à être injuste, autant que cette taxe ait une utilité. Nous la remplacerons donc par un impôt à la consommation calculé selon l’empreinte environnementale du bien ou service consommé. Ensuite, nous nous attaquerons à l’impôt sur le revenu en le rendant bien plus progressif. De 6 tranches, il passera à 10 avec une baisse des impôts pour tous les ostariens gagnant moins de 2500 O$tas par mois et une hausse pour tous ceux gagnant au moins 5000 O$tas mensuels. Il est connu qu’un impôt est d’autant plus juste qu’il a de tranches et nous estimons que 10 tranches est un bon compromis entre la lourdeur administrative que nécessiterait trop de tranches et l’injustice du barème actuel. Dans la même logique, nous passerons de 4 à 10 tranches d’impôts sur les sociétés pour que les plus petites entreprises paient moins et que les grandes firmes paient leur juste part. Enfin, nous rétablirons la participation sociale à universelle à hauteur de 2% du bénéfice des entreprises, permettant de ne pas handicaper les entreprises déjà en difficulté, et instaurerons une taxe sur les bénéfices des banques à hauteur de 30%. Si nous voulons construire une société de l’égalité, nous devons commencer par la base des recettes gouvernementales : l’impôt. Les plus petits paieront moins et les plus gros paieront enfin leur juste part, voilà le projet que nous portons !

Applaudissements.

J’aimerais enfin vous parler de questions de logement. Il s’agit probablement de la thématique sur laquelle nos propositions sont les plus détaillées et, comme en matière de ruralité, je ne vais évidemment pas tout détailler ce soir mais seulement vous donner les grandes lignes de notre projet. D’abord, nous voulons mener un effort massif en faveur du logement social. Par massif, j’entends la construction de 100 000 logements sociaux par an pendant la mandature, la rénovation sonore et thermique du parc existant ou encore l’investissement dans des techniques de rebuilding pour créer des logements sociaux dans des bâtiments anciens. Nous voulons également nous engager pour rendre possible l'accession sociale à la propriété. Nous renforcerons pour cela les aides destinées à des particuliers souhaitant acheter le bien qu’ils occupent et nous mettrons en place une prime d'accession sociale de 10000 O$ta pour favoriser l'accession sociale à la propriété d'un logement. Enfin, nous voulons créer un véritable service public de la rénovation énergétique qui permettrait d’instaurer un accompagnement personnalisé allant du diagnostic énergétique et thermique à l'audit post travaux, une aide directe de 10 000 O$tas pour les foyers modestes voulant entreprendre de tels travaux ou encore la création d’une plateforme numérique gouvernementale de mise en relation des clients et professionnels du secteur. Nous serons engagés pour que chacun puisse se loger dignement, pour favoriser l’accession sociale à la propriété, pour promouvoir des logements écologiquement responsables, pour faire de la logement un levier de mixité sociale et de justice sociale ou encore pour encadrer les loyers dans les zones métropolitaines tendues.

Applaudissements.

Tout ce projet, nous le porterons avec une méthode de gouvernement déjà largement évoquée par Lola, Justine et Jean-Philippe. Nous allons tout faire pour mettre l’intérêt général avant nos intérêts partisans respectifs. Nous sommes une coalition de gouvernement, nous sommes prêts assumer des responsabilités, et cela nous oblige à être perpétuellement ouverts d’esprits, toujours dans le dialogue avec les autres formations politiques, toujours prêts à intégrer les améliorations proposées par les oppositions. C’est cette méthode qui a été mise en oeuvre par les députés de l’UDSR et leur président Christophe Gardet tout au long de cette mandature que nous appliquerons ensemble pour la suite. Nous placerons toujours le pays avant le parti, et ce devrait être ainsi dans toutes les formations politiques. C’est ce qui fait de nous un choix politique crédible, pragmatique raisonnable et utile ! Alors, mobilisons tous jusqu’au 17 juillet et, tous ensemble, faisons le choix du réel !

Merci à tous ! Vive la République et vive Ostaria !


La leader de la coalition fut ovationnée de nouveau par la foule et fut rejointe sur le devant de la scène par ses trois comparses. Côte à côté, ces-derniers saluèrent ensemble la foule avec Caroline Jouvet pendant de longs instants avant de regagner l’arrière scène.


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Céline Lemoine
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Parti politique

ven. 21 oct. 2022 23:55

Meeting au Ménargues Grand Palais
Vendredi 21 octobre 207


Au lendemain du lancement de sa campagne qu’elle croyait réussi à Bridy, Céline Lemoine voulait enfoncer le clou à Ménargues, le bastion communiste par excellence. Elle était convaincue qu’il y avait des centaines de milliers d’électeurs communistes profondément mal à l’aise avec la ligne pro-phoécienne du Premier Ministre et était convaincue qu’elle pouvait en rallier une bonne partie et que Ménargues était la ville idéale pour le faire. Dans le plus grand des auditoriums du Ménargues Grand Palais, la candidate avait réussi à remplir les 1500 places, une vraie satisfaction pour elle qui la convainquait que sa campagne était en pleine dynamique.

De nombreux drapeaux ostariens flottaient dans la salle emplie de sympathisants arborant tee-shirts ou pancartes à la gloire de al campagne Lemoine. La candidate fit son apparition sur la scène, ovationnée par ses sympathisants qu’elle salua de la main tout sourire avant de se positionner derrière son pupitre pour commencer son discours.


Bonsoir à tous !

Merci du formidable accueil que vous me réservez ! Quand je vois une telle ferveur pour une candidature de gauche, je n’ai aucun doute sur le fait que nous sommes bien à Ménargues ! Et c’est parce que nous sommes dans cette ville que nous avons décidé de laisser un siège au premier rang pour un vrai homme de gauche qui n’a malheureusement pas souhaité venir ce soir. Il s’agit de votre Maire et de notre Ministre de la Santé et de la Culture, Sacha Guérin. Je vous le dis, dorénavant, nous lui garderons un siège dans chacune de nos réunions publiques, au cas où il décide de nous rejoindre notre campagne. Parce que je crois fermement qu’il serait bien plus à l’aise ici pour défendre ses convictions plutôt que derrière un candidat comme George Édouard. Parce que Sacha Guérin est, j’en suis sûr, un communiste sincère dans ses engagements pour les classes populaires. Il veut que tout le monde ait une voix dans notre pays, que chacun puisse se faire entendre. C’est probablement pour cela d’ailleurs qu’il n’avait pas hésité à se prononcer en faveur de la proposition de loi visant à instaurer des élections législatives à la proportionnelle. Fidèle à l’engagement de campagne de l’union des gauches, il avait annoncé que le groupe communiste soutiendrait la proposition en plein débat à l’Assemblée. Mais alors le Premier Ministre et le Vice-Premier Ministre sont venus changer d’avis et le contredire publiquement ! Quand il a voulu simplement que la majorité tienne sa parole envers les électeurs, Sacha Guérin a été humilié par ses collègues.

Et Sacha Guérin n’est pas qu’un démocrate, c’est aussi un souverainiste. Avant la dernière campagne présidentielle, il voulait sortir de l’Union Phoécienne. Je ne suis même pas aussi radicale que lui sur ce point, je veux d’abord donner à cette organisation une chance de se mettre au service des classes populaires et des peuples de Phoécie. Si comme je le crois Saha Guérin était sincère dans ses positions, je n’ose imaginer aujourd’hui sa peine de voir son parti soutenir le candidat le plus pro-UP de la course, et qui plus est un qui décide de vouloir étendre de fait le rôle du Président de la République au détriment de celui du gouvernement. Alors j’adresse aujourd’hui un message à Sacha Guérin. Monsieur le maire de Ménargues, monsieur le Ministre, votre place est à nos côtés dans cette campagne ! Venez rejoindre le camp de ceux qui défendent une meilleure démocratie et une Ostaria souveraine dans ses choix pour défendre les classes populaires ! Et à ceux qui croyaient en la vision de Sacha Guérin, quelle que soit la décision de ce-dernier dans cette campagne, restez fidèles à vos idéaux et à vos valeurs en nous rejoignant vous aussi !

Aujourd’hui, deux candidats ont accordé une interview au réputé journal L’Œil. Il y avait d’abord le député-maire de Londal, Pascal Zimmerman. Je me permets de vous signaler qu’il trouve la campagne très violente. Venant de la part de celui qui pour faire son miel politique n’a jamais cessé d’attiser la haine des classes populaires contre les sans emplois et les immigrés, c’est un petit peu fort de café je trouve. Pascal Zimmerman trouve que les personnalités politiques sont trop violents avec lui dans cette campagne ? Alors peut-être ressent-il le dixième de ce que doivent ressentir ces personnes qui bénéficient d’aides sociales, qualifiés de « fainéants » par un député et un candidat à l’élection présidentielle. Je ne plaindrai jamais quelqu’un comme Pascal Zimmerman. Il a voulu construire son parcours politique sur la haine, la division et le mépris, il voit aujourd’hui le mal que ça peut faire. Et permettez moi d’ailleurs de souligner combien, lui aussi, est complètement à côté de la plaque dans cette élection présidentielle. Il veut dissoudre l’Assemblée Nationale, il y accorde d’ailleurs une part énorme dans sa profession de foi. Quel intérêt d’abord alors que les élections auront lui dans la foulée de la présidentielle ? Et surtout, il n’en a constitutionnellement pas le droit sans l’accord du Premier Ministre ! Alors Pascal Zimmerman devrait sans doute arrêter de prendre les ostariens pour des idiots en leur promettant de faire une chose inutile qu’il ne pourra pas réaliser !

Pascal Zimmerman est aussi et surtout un immense opportuniste. Il surjoue perpétuellement l’indignation, il n’a pas de mots assez durs contre les politiciens dont il fustige les méthodes. Et aujourd’hui, il vous dit qu’il ne pourrait jamais vendre ses convictions en s’alliant avec un autre parti de droite. Il n’a d’ailleurs jamais de mots assez durs pour critiquer le bilan du gouvernement Boulanger. Mais à l’issue du mandat de ce-dernier, il réclamait pour les élections de 203 une alliance entre son parti et celui de Julien Boulanger ! Il critique aujourd’hui le bilan d’un parti avec lequel il voulait une alliance ! Pascal Zimmerman n’est pas le grand combattant des élites politiciennes qui vous mentiraient, il en est la meilleure incarnation, le parfait symbole de l’homme politique sans morale et sans boussole prêt à changer son fusil d’épaule selon le sens du vent.

Mais Pascal Zimmerman n’est pas le seul candidat à avoir accordé une interview importante aujourd’hui. Ce fut également le cas du Premier Ministre. Il a encore une fois essayé de justifier l’interventionnisme qui sera le sien dans les affaires du gouvernement. Il assure que ce sera au gouvernement de mener la politique de la nation, ce qui ne nous surprend pas vraiment, nous nous doutions que George Édouard lui-même n’allait pas aller défendre cette politique devant l’Assemblée. Mais sauf que le gouvernement appliquera avant tout la politique décidée et promise par George Édouard dans cette élection. D’ailleurs, à la question de savoir pourquoi il se présentait dans cette campagne, sa réponse est claire. Son choix de concourir « ne répond qu’à une volonté de continuer le train de réformes et de changements déjà engagés ». Il veut donc continuer son travail… de Premier Ministre. Et pour cela, j’ai une fantastique nouvelle pour lui : il y a des élections générales dans quelques semaines et il peut y participer ! Mais que vient-il faire dans une élection présidentielle si il souhaite poursuivre le travail de Premier Ministre qui est le sien ? Et nous pouvons également parler de sa coalition, lui qui se vante que les partis de l’UdG sachent désormais marquer leurs convergences plutôt que leurs divergences. Enfin pardon mais il définit sa principale priorité présidentielle comme le renforcement de l’UP, objectif qui n’est pas partagé par ses partenaires qui représentent quand même plus de la moitié des députés de la majorité. L’union des gauches peut permettre des victoires mais elle ne doit pas se faire en sacrifiant les valeurs et les idéaux de chacun. C’est ma conviction la plus profonde et c’est la raison pour laquelle je suis candidate, la raison pour laquelle j’espère que de nombreux électeurs viendront reconnaître l’honnêteté et la cohérence dans ma candidature !

Alors je lance aujourd’hui ce que nous pourrons appeler l’appel de Ménargues. J’appelle solennellement la gauche qui s’oppose à l’UP sous sa forme actuelle et qui veut conditionner notre participation à ce qu’elle bénéficie réellement aux classes populaires à me rejoindre. Nous avons besoin de construire ensemble un futur dans lequel notre pays ne participe qu’aux alliances qui lui sont bénéfiques. Nous avons besoin de construire ensemble ce futur dans lequel les intérêts des classes populaires et moyennes d’Ostaria passent avant ceux des grandes multinationales quand nous discutons d’UP et de libre-échange. Même si je doute qu’il puisse l’admettre publiquement, je suis sûr que Sacha Guérin est d’accord avec ce que je vous dis aujourd’hui. Mais à tous ses sympathisants, vous n’êtes ni maire d’une grande agglomération, ni parlementaire, ni ministre. Vous avez le droit de vous exprimer clairement dans les urnes, vous ne perdrez pas votre mandat en le faisant. Et si vous croyez en l’idéal défendu il y a quelques années seulement encore par Kosmostaria, vous avez encore une famille politique qui croit en ces combats, et c’est la notre !

Alors le 25 octobre, mobilisons nous tous ! Et surtout, d’ici le 25 octobre, menons intensément le combat en allant à la rencontre des électeurs pour combattre directement tant la haine de Pascal Zimmerman que le mortifère présidentialisme inconditionnellement pro-phoécien de George Édouard ! Nous devons construire une large coalition d’électeurs prêts à venir rallier notre campagne et nous y parviendrons si nous nous mobilisons tous dans cette campagne. Je vais continuer de tout donner pour monter le plus haut possible, peut-être même jusqu’au second tour qui sait, et j’espère que vous m’y aiderez afin que la gauche républicaine, parlementariste, solidaire, républicaine et souverainiste revienne en force. Ça dépend en partie de moi. Mais ça dépend surtout beaucoup de vous ! Alors ne lâchons rien et restons mobilisés jusqu’au bout !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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Maxime Garot
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Parti politique

sam. 4 mars 2023 11:04

(EL : 210)

Alors que le Parti Républicain & Solidaire, contrairement à plusieurs autres formations politiques, était resté relativement discret depuis le début de la campagne. Avec ce meeting au Ménargues Grand Palais, la formation de gauche souverainiste allait entrer de plein pied dans une campagne qui avait commencé sous les meilleurs auspices avec un premier sondage indiquant une nette amélioration des intentions de vote pour le parti. Après de longs mois de travail parlementaire qui avait révélé le parti sur la scène nationale, il était temps de concrétiser et de profiter de la relative fragilité d’une Union des Gauches marquée par son échec référendaire. Devant une salle comble, Maxime Garot fit son apparition sur scène, ovationné par ses sympathisants. Il se plaça tout sourire derrière le pupitre qui lui avait été préparé pour commencer son discours.

Bonjour ! Bonjour à tous !

Immense merci à vous tous pour cette mobilisation incroyable aujourd’hui ! Je suis extrêmement heureux d’être ici avec vous pour l’un des grands évènements de cette campagne du PRS. Et permettez moi de me rappeler de la situation de notre parti il y a seulement 3 ans. Nous avions tout juste assez d’élus pour présenter un candidat à la présidentielle et Céline Lemoine n’était pas créditée de 2% dans les sondages. Puis elle a su rassembler autour de sa candidature, plus de 6% des électeurs. Aux élections générales qui ont suivi, notre parti a encore su rassembler 2% d’électeurs en plus que ce dont il était crédité en début de campagne. Et après de longs mois d’une législature dense, voilà que nous sommes crédités de 11% des intentions de vote. Et bien je vous le dis, comme nous l’avons fait il y a trois ans, nous allons faire mieux que les sondages une fois encore !

Et si nous en sommes là, c’est en grande partie grâce à ceux qui ont démontré par leur travail et leur rigueur que le PRS était un parti de gouvernement capable de changer concrètement la vie des citoyens de ce pays. Alors je veux remercier très chaleureusement les 5 députés de notre groupe parlementaire et leur président Adam Thiers qui est également notre tête de liste. Rappelons quelqu’unes des batailles victorieuses que notre groupe a mené. La politique de développement du vélo, c’est le PRS ! La réforme des médias, c’est le PRS ! L’opposition victorieuse à une réforme brutale de l’UNO qui aurait exclu étudiants et syndicats, c’est le PRS ! La revalorisation des petites pensions de retraite, c’est le PRS ! Et le départ anticipé en retraites pour les emplois pénibles, c’est aussi le PRS ! Et c’est le bilan en un peu plus de deux ans d’un groupe de seulement 5 députés. Alors au nom de tous ceux qui ont vu leur vie s’améliorer grâce à ce groupe engagé et actif, merci !

Ces députés vont ont prouvé qu’ils étaient capables de tenir des promesses de campagne importantes en dépit de leur statut très minoritaire dans cette Assemblée. Voilà qui nous donne de la crédibilité pour régler les problèmes majeurs auxquels notre pays est confronté. Et l’actualité récente de cette campagne montre que la question de l’évasion fiscale est un sujet auquel notre gouvernement fait face. Je crois que chacun dans cette salle partage mon dégoût de voir des grands groupes ostariens, qui reçoivent des aides publiques, qui gagnent de l’argent grâce à leur accès au marché des consommateurs ostariens et qui choisissent de frauder les autorités fiscales. Ce n’est rien d’autre que du dégoût que de voir ces entreprises profiter toujours plus des consommateurs ostariens, avec de la constance dans cet objectif de les spolier. Pendant que des ostariens n’arrivent pas à finir leurs fins de mois et que tant d’initiatives sociales sont balayées par certaines formations qui invoquent les finances précaires du gouvernement, de grandes entreprises très profitables décident de priver la solidarité nationale de milliards d’O$tas. Alors quand certains des plus fortunés décident apparemment de faire une forme de séparatisme fiscal en refusant de payer les mêmes impôts que les autres, nous devons nous rappeler de l’article 6 de notre Constitution selon lequel tout le monde doit contribuer à la solidarité nationale !

Nous avons prouvé pendant la dernière législature, et particulièrement au travers de notre engagement sur la question des retraites, notre volonté claire de mieux répartir les richesses dans notre pays. Et bien nous allons continuer à faire ce travail en nous attaquant enfin à l’infamante évasion fiscale qui prive notre gouvernement de ressources fondamentales. Notre futur groupe s’attellera très sérieusement à cette question urgente. Car récupérer ces milliards cachés à l’étranger est absolument vital si nous voulons mener ensuite des politiques sociales plus ambitieuses encore. Alors oui, nous allons renforcer nos capacités d’investigation, nous allons entamer de vraies négociations diplomatiques avec d’autres pays pour établir des vraies procédures de coopération et d’échange d’informations. Oui, nous allons renforcer les amendes encourues en cas de fraude fiscale. Parce qu’il n’est pas, jamais, acceptable que certains choisissent de s’affranchir de leur participation à la prospérité collective de la nation. Et concernant l’affaire particulière qui a amené ce sujet dans le débat, j’espère qu’une enquête sera très rapidement ouverte et que nous ramènerons cet argent là où il aurait du aller depuis le début : dans les caisses de l’État.

Parce que nous croyons en la solidarité nationale. Nous croyons que l’État a un rôle plus grand à jouer dans certains domaines, particulièrement dans celui de la santé. Il ne s’agit pas forcément d’une des thématiques les plus discutées pendant la campagne mais personne ne peut ignorer combien les choix politiques en matière de santé ont des conséquences directes et surtout très visibles dans la vie quotidienne des ostariens. Et il y a un sujet que, à mon sens, nous ne discutons que bien trop peu, c’est celui des médicaments. La production délocalisée à l’étranger de la production de nombreux médicaments constitue un vrai problème de souveraineté nationale. Si un jour une crise médicale grave survient, nous devrons être capables de réagir par nous mêmes. Parce que dans les moments de crise, chaque gouvernement, et c’est normal, privilégie d’abord la population de son pays. Nous ne devons pas nous exposer à des risques et nous devons retrouver une production nationale de médicaments. Nous créerons un Conseil National du Médicament qui sera chargé du contrôle des prix des médicaments et de lancer les productions nécessaires de manière urgente. Nous avons vraiment besoin d’avoir une stratégie nationale qui se repose sur nos forces, et ne créé par de dangereuses dépendances vis-à-vis d’autres puissances étrangères.

Et si nous devons créer un pôle public du médicament, nous avons également besoin d’un pôle public du maintien à domicile. La perte d'autonomie des seniors constitue un défi majeur auquel notre gouvernement doit répondre. Nous avons d’abord besoin d’une embauche de dizaines de milliers de personnels de santé dédiés aux seniors pour garantir leur qualité de vie et les soins adaptés à chacun. Évidemment, une telle mesure a un coût. Et nous sommes un parti sérieux qui aspire à gouverner et qui ne peut pas se contenter de sortir une liste de mesures sociales sans les financer. Notre réforme des retraites avait d’ailleurs été financée par un effort de redistribution de la richesse. Ici, nous allons créer une contribution de solidarité de l’actionnariat dédiée à la prise en charge des seniors, à hauteur de 1%. Chacun a un rôle à jouer dans la redistribution de la richesse produite dans notre pays et l’effort requis pour les seniors est évidemment collectif. Et dans cette même optique d’aider nos seniors en situation de perte d’autonomie, nous allons encadrer les tarifs pratiqués dans les maisons de retraites et dans tous les établissements spécialisés dans l’accueil des seniors. Nous ne pouvons pas tolérer que seule une portion de nos aînés ait accès aux services spécialisés d’accueil dont ils ont besoin. Tous les seniors dépendants méritent de pouvoir bénéficier des services adéquats et c’est ce sur quoi nous comptons focaliser notre attention dans les prochaines années.

Alors, je l’ai dit, notre parti a beaucoup été sous-estimé par le passé. Et aujourd’hui, nous sommes un parti de gouvernement qui a fait ses preuves et qui est soutenu par des millions d’électeurs dans le pays. Mais dans un système à la proportionnelle, chaque voix peut jouer pour décrocher un siège de plus. Chaque siège gagné, chaque voix gagnée sera une victoire qui pourra avoir une incidence décisive dans la composition du prochain gouvernement. Alors nous avons besoin de votre soutien pour porter au plus haut cet idéal de solidarité que nous défendons avec ferveur dans cette campagne ! Alors demain, mobilisons nous en masse pour faire gagner ce projet pour notre pays !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


La salle se leva comme un seul homme à la fin du discours pour saluer cette prise de parole. Le candidat resta quelques longues dizaines de secondes sur scène pour saluer la foule de la main avant de rejoindre les coulisses.

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Sabrina Lambert
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Parti politique

mar. 4 juil. 2023 22:14

Bonjour à tous et à toutes camarades !

Je suis très heureuse et honorée de me tenir devant vous aujourd'hui pour discuter de l'avenir de notre réseau ferroviaire en Ostaria. Le chemin de fer a été un élément clé de notre histoire, reliant les régions, favorisant les échanges commerciaux et rapprochant les cœurs. Aujourd'hui, nos lignes de chemins de fer ne sont plus aussi performante qu'elles avaient pu l'être et c'est en cela une grave erreur. C'est une erreur parce que le ferroviaire est aujourd'hui la solution la plus performante face aux enjeux climatiques. Chez Les Ecosocialistes, notre vision est claire. Nous voulons créer un réseau ferroviaire qui répond aux besoins d'aujourd'hui et de demain. Cela implique deux aspects essentiels : la modernisation du transport de marchandises et l'amélioration de l'expérience des voyageurs notamment dans les territoires ruraux.

Dans ce chantier enthousiasment je veux savoir mes chers camarade que nous sommes déterminés à renforcer le transport de marchandises par voie ferrée. Le fret ferroviaire est écologique et efficace, réduisant considérablement notre empreinte carbone par rapport au transport routier et aérien. Pour ce faire, nous investirons dans l'extension et la modernisation de nos infrastructures ferroviaires de fret, en facilitant l'accès aux ports et aux zones industrielles. De plus, nous encouragerons également les partenariats public-privé pour développer des solutions logistiques innovantes, garantissant ainsi que nos entreprises puissent expédier leurs produits de manière efficace et compétitive sur le marché mondial.

Mais au delà du transport des marchandises, le transport ferroviaire doit également devenir le premier moyen de transport en Ostaria. Notre objectif est de faire du train le mode de transport privilégié pour les déplacements régionaux et interurbains. Cela signifie que nous investirons dans la rénovation de nos lignes existantes et dans la construction de nouvelles lignes à grande vitesse, rapprochant ainsi les régions éloignées et renforçant les connexions entre nos villes. Nous travaillerons également sur l'amélioration de l'expérience des passagers, en offrant des trains modernes, confortables et bien entretenus, équipés des dernières technologies pour garantir une expérience agréable et sûre. Et pour que le train deviennent cette alternative numéro 1, des efforts devront être fait sur le prix des tickets qui est aujourd'hui l'un des freins à l'expansion de ce moyen de transport. C'est pourquoi, les tarifs devront être réglementés chaque années pour permettre à tous le monde, notamment les plus modestes, de pouvoir se déplacer en train.

En parallèle de cela, nous développerons des solutions de mobilité durable et connectée pour faciliter l'accès aux gares, en favorisant les transports en commun et les modes de déplacement doux tels que le vélo. Cela permettra de désengorger nos routes, de réduire la pollution ainsi que d'améliorer la qualité de vie de nos citoyens. Bien sûr, un tel plan ambitieux nécessitera des investissements importants, mais nous sommes convaincus que c'est un investissement rentable pour l'avenir de notre nation. Non seulement cela renforcera notre économie en stimulant le commerce et le tourisme, mais cela créera également des emplois dans le secteur ferroviaire et dans les industries connexes.

Mes chers camarades, ensemble, nous pouvons faire de notre système ferroviaire un pilier de développement durable, d'efficacité et de connectivité pour notre nation. En votant pour notre vision et notre engagement en faveur du transport ferroviaire, vous contribuez à bâtir un avenir où nous sommes tous unis par des liens plus forts, où les échanges commerciaux sont dynamiques et où nos déplacements sont fluides et respectueux de l'environnement. Je compte sur votre soutien et votre engagement pour réaliser cette vision ambitieuse. Ensemble, nous pouvons faire du transport ferroviaire le moteur de notre développement économique et le symbole de notre progrès en tant que nation. Je compte sur vous !

Vive la République !
Vive Ostaria !


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