Salle des fêtes des Abeilles
La salle des fêtes des Abeilles est la plus grande salle des fêtes d'Odail. Située idéalement au sud de la ville, elle peut être réservée à la mairie pour des événements divers.
Complètement absent dans la presse durant la campagne, Pierre voulait un événement qui ferait parler des royalistes à la veille d’un scrutin qui s’annonçait terrible pour les monarchistes ostariens.
Mes chers amis,
Ils veulent que nous nous taisions. Ils estiment que l’absence de meetings est synonyme d’absence sur le terrain. Souate. Alors nous leur donnons ce qu’ils veulent : un grand meeting qui prouvera que nous ne sommes pas là pour faire de la figuration. Nous sommes aujourd’hui 6 à l’Assemblée pour défendre les idées royalistes pour lesquelles une part non négligeable de la population a voté.
Malheureusement, le Président Brétigny est parvenu à imposer son piège du bipartisme en instaurant la prime majoritaire. Ainsi, il instaure un système ressemblant de plus en plus à la Fédération Unie, où tout ce qui sort de la logique binaire n’ aucune chance d’exister. Nous voulons croire que chaque vote doit compter autant que les autres. Car aujourd’hui, voter UdG ou MUR, c’est apporter une voix dans deux scrutins différents : celui proportionnel et démocratique, et celui pour la prime majoritaire. Les autres listes ne peuvent participer qu’à un scrutin : le scrutin proportionnel. Autrement dit, le Président a réservé 63 sièges pour les deux principaux partis, 63 sièges volés à la démocratie.
Maintenant, il est important de connaître les motivations du Président de la République. Officiellement, une volonté de sortir le pays des diverses crises démocratiques que celui pourrait traverser. Autrement dit, éviter le situations de blocage gouvernementales. Mais quelles situations de blocage? On parle de celle où un gouvernement a 131 sièges à l’Assemblée, lorsque la majorité requise est à 126? Et d’ailleurs, si une liste fait 35%, cela signifie que près de deux tiers des électeurs n’ont pas souhaité apporté leur voix et, dans l’ancienne Constitution, il fallait chercher des alliés pour composer une majorité. Aujourd’hui, une liste rejetée par près des deux tiers de la population peut obtenir une majorité absolue et gouverner seule.
Alors oui, nous ne pouvons que regretter cette attitude du MUR qui, voyant sa chute inévitable, repousse sa mort en tentant d’instaurer un duel contre la gauche, au détriment des formations politiques qui, par leur présence, assurent un semblant de démocratie.
Nous ne vouons pas d’une démocratie à deux vitesses avec les places d’honneur, en l’occurrence 63 places réservées à l’avance par le MUR pour un duel anti-démocratique, et le reste du scrutin où les deux bélligérants de ce combat privés auront sûrement la grâce de laisser quelques sièges aux plus petites mouvances. Voilà la volonté du MUR, devenue réalité avec l’adoption de cette réforme constitutionnelle. Voilà cette démocratie deux poids deux mesures que nous devons combattre à tous les prix dans les urnes. Nous défendrons toujours la démocratie face aux prémices de l’autoritarisme.
Vive la démocratie! Vive Ostaria!
Alors que la campagne se poursuivait tranquillement, Alloncle avait bien l'intention de faire mentir les sondages et des parvenir à un score suffisant pour lui permettre de disposer d'élus. Cette campagne était marquée par le manque d’intensité dans la campagne de la majorité et donc, possiblement, à une dispersion des voix de la gauche. L'ancien Premier ministre avait bien l'intention de prendre, lui aussi, sa part du gâteau.
C'est dans la ville d'Odail, ou Alloncle brigue la place de maire, que le candidat organisa le dernier meeting de campagne.
Guilhem Alloncle : Bonsoir à tous et à toutes !
Je suis heureux d'être de retour parmi vous dans cette belle ville d'Odail que j'aime et que vous aimez vous aussi j'en suis sur. Vous le savez sûrement je n'en suis pas à ma première campagne électorale, j'ai beaucoup voyagé dans ce pays, même quand j'étais Premier Ministre par ailleurs. J'ai visité de nombreuses villes, rencontrées de nombreuses personnes mais à chaque fois j'étais heureux de rentrer ici, dans cette ville ou j'habite depuis maintenant plus de 15 ans. Vous savez, c'est ce sentiment de se sentir chez soi entouré de sa famille. Je ne m’éterniserais pas plus sur ce sujet mais, je peux vous dire que si je suis candidat aux élections municipales ce n'est pas simplement pour cocher une case sur un CV mais c'est bel et bien car j'aime cette ville et que je veux lui rendre ce qu'elle m'a donnée.
L'amour de sa terre et de son pays c'est un amour qui est sain. Aimer son pays, aimer sa nation, ce n'est pas un projet de rejet de l'autre ni un projet de haine. Bien sur, il y a un nationalisme xénophobe et identitaire qu'il faut combattre farouchement car celui-ci est dangereux. Il y a des exemples dans notre monde de ce que provoque de tels idées. Le Borowen, qui provoque des guerres impérialistes et qui se moque du droit international, en est un exemple criant. Non, mon patriotisme ou mon souverainisme n'ont rien à voir avec ce nationalisme crasse et rance. Ce que je souhaite, c'est le respect des identités et des modes de vies de tous. J'aime mon pays car il est divers, car il n'est pas un bloc monochrome et lisse ou tout se ressemble et ou rien n'a de sens. Je suis pour une régulation de l'immigration, pour une mise en retrait de certains projets surpa-nationaux mais ces positions sont des positions relevant de notre capacité en tant que nation à rester indépendante et souveraine dans ses choix et ses décisions. Je ne suis pas dans une logique de repli sur sois, au contraire il faut s'ouvrir au monde et ne pas se renfermer sur l'auto-proclamer "monde libre".
Ces points rappelés, j'aimerais vous parler aujourd'hui d'un thème qui m'est chère. Celui de l'autorité et de la place de l'État dans la société. Je ne suis pas dans la logique néolibérale du toujours moins d'État pour toujours plus de privés. Au contraire, je pense que nous sommes allés suffisamment loin dans la disparition de l'État et qu'il est non seulement temps de mettre un terme à ce processus mais qu'en plus il faut l'inverser. Mais il faut le faire intelligemment. Pas question, c'est une évidence, de mettre des normes et des réglementations partout ou nous le pouvons. Pas question non plus de subventionner tout et n'importe quoi pour un oui ou pour un non.
Alors, il faut centrer les axes ou une intervention étatique est plus que pressante pour rétablit l'égalité, la justice ou la liberté. Je pense en premier lieu à nos territoires oubliés comme les campagnes ou les banlieues de notre pays. Nous parlons beaucoup de la ruralité dans cette campagne et il était temps et je pense qu'on peut saluer l'effort de Viv(r)e la ruralité sur ce sujet. Mais comme on en parle beaucoup j'aimerais plutôt centrer mon discours aujourd'hui sur la question des banlieues, des cités ou se trouvent barres de HLM et ou vivent des milliers de personnes dans une précarité insupportable. Et on s'étonne après que ces endroits soient soumis à une délinquance importante. Bien sur, il faut une réponse répressive aux criminels qui agressent sans cesse et qui ruinent la vie des citadins. Mais en plus de cette réponse pénale, il faut une politique sociale pour sortir ces zones de la pauvreté. Si vous avez de quoi manger et vivre dignement, les raisons de tomber dans le crime seront déjà considérablement abaissés. Il faudra donc une augmentation des allocations et des financements en direction de ces quartiers.
Oui, je crois dans les bienfaits d'un État fort et stratégique qui retrouve les moyens de servir le bien commun et l'intérêt général. Je suis le seul candidat aujourd'hui qui propose ce modèle de gestion de la société, les autres listes vous promettent soient l'inverse soit le statut-co soit carrément l'instauration du communisme. Aucune des trois solutions ne me convient et je sais que c'est le cas de beaucoup de citoyen de ce pays, je sais que nous sommes nombreux à défendre un autre modèle. Alors, dimanche il faudra vous mobiliser en nombre et voter pour notre liste !
Vive la République et vive Ostaria !