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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Commissariat de Lunont-Sud

Ville IRL : Paris (La Défense)
Population : 3 264 778 hab.

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État d'Ostaria
Institution
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Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
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jeu. 27 août 2020 21:37

Commissariat de Lunont-Sud

Ce commissariat est l’un des plus grands de la ville de Lunont, et couvre la plupart du quart sud-ouest de Lunont.

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Laurent Lavaud
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Enregistré le : lun. 3 juin 2019 19:19
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Parti politique

jeu. 27 août 2020 22:15

Laurent Lavaud, revenu de Ménargues avant la fin de la campagne, voulait clôturer sa petite campagne dans un commissariat de sa ville, pour soutenir la candidature d’Erope Pendra à la mairie. Car, bien que le détail soit souvent oublié, Laurent était conseiller municipal de la majorité, bien qu’il n’était pas cette année candidat à sa succession.

Il venait parler de sécurité, un thème cher à la droite qui pouvait faire basculer l’élection en faveur des socialistes qui ils se montraient plus aptes que leurs adversaires dans ce domaine. Il arriva donc en soirée, avec la volonté de découvrir le travail des effectifs de soirée, réduits. Accueilli sans joie ni mépris, il serra quelques mains et discuta pendant une demie heure avec des agents. Il fut ensuite invité à prendre brièvement la parole.


Lavaud : Bonsoir à tous,

Je vous remercie de m’accueillir en cette heure tardive. Mais je pense que vous, comme les électeurs lunontois, méritez de savoir quels sont nos ambitions pour la police de cette ville. Car depuis des années, on explique à tous que la sécurité est un sujet dont seuls les partis de droite pourraient parler, car ils seraient les seuls à proposer des solutions acceptables sur la question. Mais, j’aimerais rappeler que, depuis des décennies, à Ostaria et ailleurs, ce sont les partis de gauche qui défendent de forts services publics. Ce ne sont pas les partis de droite, aveuglés par leurs vélléités de privatiser en masse.

Mais, au delà de ce clivage, nous proposons des solutions concrètes pour la sécurité. Nous ne nous contentons pas de dire qu’il faut un peu plus de vidéosurveillance dans un coin, ou plus de verbalisation. Je pense que nous devons poser une question plus globale : celle des effectifs et des moyens. Car Pauline Dunberg et la droite le savent, verbaliser ne coûte pas d’argent. Installer des caméras coûte beaucoup moins cher que d’embaucher des policiers. Nous sommes un parti qui défend des services publics bien financés, la police n’est pas une exception. Je vois ce soir vos effectifs et je me dis que nous devrions embaucher davantage. Car, installer des caméras, c’est bien. Mais il faut des agents pour en visionner le contenu.

Nous voulons également que les agents de la police soient plus facilement sur le terrain par la création de postes administratifs au sein de la police, permettant de libérer la police de la bureaucratie. Beaucoup d’entre vous avez été embauché car vous vouliez combattre directement le crime, et pas pour remplir des papiers qui vous clouent à un bureau loin de l’action. Si nous voulons lutter contre la délinquance et le crime, il faut que nos agents soient plus facilement mobilisables.

Nous voulons également que la police et les habitants retrouvent une confiance mutuelle permettant une coopération et une plus grande efficacité du système judiciaire. C’est typiquement le genre de dispositifs que nous pouvons mettre en place à l’échelle municipale.

Alors ces questions doivent être traitées et doivent aboutir à des créations de postes, associées à une hausse des budgets de matériel. Ces questions seront traitées aux échelles locales et nationales si vous faites confiance à celles et ceux qui défendent les services publics depuis toujours, les socialistes. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une verbalisation systématique et de quelques caméras installées ici et là dans notre capitale.

Je vous remercie.

Laurent fut applaudi à la fin de son intervention puis il salua la majorité d’entre eux avant de repartir vers son appartement.


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Laurent Lavaud
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Enregistré le : lun. 3 juin 2019 19:19
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Parti politique

mar. 15 déc. 2020 22:36

Laurent voulait revenir dans ce Commissariat, quatre ans après sa dernière venue. Quatre ans auparavant, il avait réuni seuls quelques journalistes du fait de son statut d’ancien premier ministre. Désormais candidat, il était bien plus suivi et la couverture médiatique de son déplacement était autrement plus importante.

Il arriva face à une dizaine de caméras à pieds, après être sorti du bus. Il fut accueilli sur les marches du Commissariat par le Commissaire de Quartier. Il passa ensuite une petite heure à déambuler dans les couloirs de l’établissement pour saluer les agents en service. Après cela, il regagna le hall d’entrée face aux journalistes où il fit une brève déclaration.


Bonjour à tous,

Merci d’être venu si nombreux pour évoquer ce sujet crucial dans une métropole de la taille de notre capitale : la sécurité. En effet, il y a quatre ans, quand je suis venu ici, j’ai déploré les conditions de travail, les manque de moyens et d’effectif et, bien entendu, la faiblesse des solutions proposées par le parti de la majorité présidentielle.

Quand je reviens ici aujourd’hui, je suis fier du travail accompli par le maire sortant lors de cette mandature. Il a réalisé une des propositions les plus emblématiques et éminemment importante de son programme, qui consiste à créer des postes administratifs pour soulager nos agents qui passent trop de temps dans un bureau.

Depuis la nuit des temps, sur les plateaux de télévision, les commentateurs répètent à qui veut bien entendre que la sécurité est un sujet qui n’appartient qu’à droite et que quand il y a des problèmes de sécurité, les citoyens votent massivement pour le parti le plus important de droite. Mais au nom de quoi un parti qui ne propose que de la vidéosurveillance et qui n’a pas agi véritablement pour les policiers ces quatre dernières années, serait plus légitime que les autres sur le sujet de la sécurité ? Je crois que le maire sortant a largement prouvé la capacité de la gauche à se préoccuper des thématiques sécuritaires et à agir de manière concrète pour faciliter la tâche de nos forces de l’ordre.

Sur ce sujet c’est dans son héritage que je veux me placer sans aucune hésitation. Un service public, c’est avant toutes les femmes et les hommes engagés. Pendant une heure, je n’ai rencontré que ça ! Cette ville regorge de personnes prêtes à s’engager et qui ne veulent qu’une sécurité au travail. Si nous voulons que notre police soit de nouveau attractive, Nous devons améliorer considérablement les conditions d’exercices de fonctions de policiers. C’est ce qui s’est passé durant une mandature et continuera si ces élections placent ma liste aux commandes de notre capitale. Je vous remercie.


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Julien Boulanger
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Enregistré le : dim. 15 déc. 2019 11:58
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Parti politique

sam. 13 févr. 2021 14:49

Boulanger poursuivit sa campagne en se rendant auprès des agents de police de la capitale. La sécurité est un enjeu essentiel auprès de l'électorat de droite et il comptait bien se l'approprier. Filmé et retransmis en direct sur les réseaux sociaux le candidat commença sa visite en serrant la main à toutes les personnes travaillant dans le commissariat. Durant toutes les visites, alors que le commissaire lui faisait visiter les locaux, lui montrer le matériel, Boulanger fut attentif et intéressé. On le voyait volontiers poser des questions techniques, demander les besoins et les manques, s'intéresser aux conditions de travail etc. Après avoir pris un café et discuté avec les agents de police Julien termina sa visite par une petite conférence de presse devant les caméras et les journalistes locaux qui avaient été avertis de sa visite par l'équipe de campagne de Boulanger.


Journaliste : Monsieur Boulanger, quelle est la raison de votre visite ici ?


Julien Boulanger : Je suis venu à la rencontre des agents de police de ce commissariat de Lunont dans l'objectif de mieux comprendre à la fois les enjeux relatifs à la protection et à la sécurité des citoyens mais aussi pour me rendre compte des besoins et des revendications des policiers. La politique ce n'est pas qu'une affaire de mot, c'est aussi une affaire d'action et d'écoute. Si je deviens président ça sera mon mode fonctionnement, l'écoute et l'action car on ne peut pas agir sans connaitre les réalités du terrain.


Journaliste : Etres policiers aujourd'hui c'est un métier dangereux vous pensez ?


Julien Boulanger : évidemment que c'est un métier difficile, vous êtes en permanence confrontée à la criminalité et au danger. De plus je rappelle que nos policiers ont été désarmés par le gouvernement communiste. Il est clair qu'à l'heure actuelle nos agents de la paix ne peuvent plus faire correctement leur travail en toute sécurité et je veux souligner que le gouvernement actuel n'a rien fait pour venir en aide à ces fonctionnaires qui sont vraiment dévoués à la protection de la république et de nos institutions.


Journaliste : Quel sont vos projets pour améliorer les conditions de vie des policiers ?


Julien Boulanger : en premier lieu je réarmerais la police avec des armes modernes, efficaces, polyvalentes qui puissent satisfaire les besoins de policer dans leur rôle de maintien de la paix. De plus je propose de mener un grand audit de l'équipement et de l'état des commissariats dans l'objectif de financer les travaux de rénovation sur tout le territoire. Durant ma visite j'ai pu m'apercevoir que certains radiateurs ne fonctionnaient pas, que certaines fenêtres ne pouvaient plus s'ouvrir ou encore que la porte des toilettes ne se fermait plus. Tout cela paraît minime mais imaginer le désagrément des gens qui travaillent là tous les jours et surtout garder à l'esprit que nous sommes dans un des plus grands commissariats du pays et que certainement dans les petites villes il existe des commissariats dans des situations bien pire que celui-ci.


Journaliste : mais factuellement comment comptez-vous lutter contre la délinquance ?


Julien Boulanger : Je commencerais par éloigner du territoire national tous les immigrés ayant enfreint la loi, car les agents de police me faisaient qu'il en avait assez d'arrêter en permanence les mêmes délinquants qui n'étaient pas, pour la plupart, des citoyens de ce pays mais de par leur condition ne pouvait pas être expulsé. De plus je renforcerais les moyens alloués à la police et à la sécurité, concrètement le budget de la police sera augmenté de 50% en 7 ans. Parmi les dépenses supplémentaires se trouvera le recrutement de 10 000 nouveaux agents qui seront répartis partout sur le territoire et notamment dans les zones sensibles. De plus je prévois la construction de 5 nouvelles prisons car le manque de place fait que souvent des condamnés ne sont jamais emprisonnés et cela est inacceptable. Les crimes ne doivent plus rester impunis.


après ses quelques échanges Boulangers repartit auprès de son équipe afin de continuer sa campagne.


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Antoine Baudet
Député
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Enregistré le : dim. 13 févr. 2022 14:35
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Parti politique

jeu. 24 févr. 2022 02:41

[EL : 199]

Afin de commencer sa campagne électorale, Antoine Baudet avait décidé de visiter le fameux Commissariat de Lunont-Sud où il allait rencontrer les forces républicaines qui devaient défendre les citoyens avec des moyens jamais à la hauteur de leurs besoins. Privés des moyens nécessaires pour garantir la paix et la tranquillité civiles, ils faisaient comme ils pouvaient et en étaient bien souvent contraints à faire usage de violence. Suivi par des caméras, il commença par saluer les gendarmes de terrain avant de faire de même avec les officiers, il tint surtout à saluer les secrétaires et ces fonctionnaires que l'on oubliait si fréquemment et qui, pourtant jouaient un rôle de première importance dans le fonctionnement de l'institution. Après avoir fait la visite du commissariat, avoir posé bien de questions et s'être enquis des situations, des requêtes et d'un certain agacement des agents de n'être visité qu'à l'approche des élections, Antoine Baudet accorda une conférence de presse, en s'adressant aux fonctionnaires présents.

Antoine Baudet : D'abord, je voudrais remercier les agents du commissariat de Lunont-Sud,

Celles et ceux qui sont là, évidemment, mais aussi celles et ceux qui sont actuellement en mission à l'heure où je vous parle. Ils et elles font un métier difficile, par sa nature d'une part, puisqu'il s'agit de se confronter aux individus qui veulent nuire à nos compatriotes, mais d'autre part et c'est ce qui m'intéresse, par les conditions dans lesquelles ces fonctionnaires particuliers sont contraints de travailler. Pour moi, une policière ou un gendarme sont des prolétaires comme les autres, ils gagnent leur vie par leur travail et à cet égard, ils et elles méritent des conditions dignes de travail pour abattre leur labeur. J'ai dit qu'ils et elles étaient des travailleuses comme les autres, à une différence près, c'est que lorsqu'on leur ordonne de mener une politique répressive, on divise la classe laborieuse, on les envoie au front de nos échecs, on refoule sur leurs épaules les errements d'une politique contre le peuple. En ayant appauvri les travailleurs les plus défavorisés, en ayant supprimé les investissements publics, notre gouvernement a créé une masse martyrisée qui a choisi ou bien de survivre par des moyens peu légaux, ou bien de manifester parfois par la manière violence. Le premier responsable de la chienlit que vous avez à réprimer, c'est le Gouvernement. Et si vous avez à la réprimer et non à l'aider à s'améliorer, c'est aussi par le choix de nos gouvernants.

Nous autres, que proposons-nous ? D'améliorer vos conditions de travail, comme pour tous les autres travailleurs, et cela passe par une réduction du temps de travail, une augmentation du temps de formation, un investissement dans de nouveaux équipements. Des équipements que, par ailleurs, nous produirons à Ostaria. La sécurité, ou plutôt la tranquillité publique est une de mes préoccupations premières. Comme dans tous les domaines, l'hégémonie capitaliste est toujours présente, quand on vous parle de voitures brûlées, de dégradations, c'est toujours dans les quartiers aisés, et l'on tait la réalité des violences pour les classes populaires, ou alors on les dépeint en bêtes sauvages. Nous n'y voyons ni l'un, ni l'autre. Les infracteurs ne sont pas des bêtes sauvages, ni des agresseurs de riches, ce sont d'abord des individus marginalisés, exclus du système protecteur de la république, privés du droit à faire société, rejeté au rang de citoyens de second rang. Aussi, la première mesure que j'aurais contre l'insécurité, ça sera d'offrir la sécurité sociale à toutes et tous. Le droit à la formation, le droit au travail, le droit à une vie digne, voilà les trois piliers de la lutte contre le crime alimentaire. Quand les jeunes n'auront plus besoin de vendre de la drogue en bas des barres d'immeuble, quand les vols à l'étalage ne seront plus la seule réponse aux ventres vides, quand les pickpockets auront un travail et un bon salaire, alors vous serez débarrassés de la grande majorité de vos missions. Vous ne serez plus envoyés alors, pour combattre la pauvreté en frappant sur les pauvres, vous ne serez plus les forces belliqueuses d'un État défaillant. Votre travail aura enfin le sens qui a fait naître en vous votre vocation : la justice.

Ne croyez cependant pas que je vous laisserai sans tache. Car si nous vous ôterons les délits de survie, je vous donnerai de nouvelles missions, car des violences il en reste. Elles ne sont pas la priorité de l'actuel gouvernement, mais c'est la mienne. Ma priorité, ce sera la lutte contre les violences intrafamiliales, car le cercle familial est le premier lieu des violences de toute sorte. Les agressions, les viols, les harcèlements, les atteintes à la dignité. C'est dans le cercle familial que les femmes sont battues, c'est parmi leurs proches que les femmes sont violées, c'est dans les cercles familiaux que des enfants sont rejetés, humiliés, jetés à la rue ou emmenés dans des centres de thérapie s'ils ont le malheur de correspondre à l'attente de leurs parents, parce qu'ils veulent vivre une vie divergente, qu'ils refusent de vivre soumis ou qu'ils ont un genre ou une sexualité particulières. Je ne veux plus vous envoyez taper sur les pauvres qui essaient de survivre comme ils peuvent, mais retenir la main des maris violents, des parents intolérants, des hommes libidineux, des familles violentes. C'est dans le cercle familial que se perpétuent et s'héritent les valeurs patriarcales et réactionnaires, la violence et la haine. Les derniers gouvernements ont souhaité brisé les espoirs d'une génération, eh bien moi, je veux briser les derniers relents infects de cette gangrène sociale.
Le problème ce ne sont pas les immigrés, qui ne sont qu'un pan de la pauvreté. Le problème n'est jamais la pauvreté, la pauvreté n'est que la conséquence de l'incompétence gouvernementale à garantir concrètement le droit au travail, le droit à la santé, le droit au logement, le droit à l'alimentation, le droit à vivre, simplement vivre. Les délits de survie ce n'est que la pauvreté qui vous saute à la gorge, qui manifeste sa fébrile existence aux yeux de tous. Parce qu'elle n'a aucune autre moyen d'exister sinon par ce cri, ce n'est qu'un cri dans les médias, un cri de détresse que l'on voudrait interpréter en cri de guerre. Mais je le dis, c'est un cri de détresse qui se tarira sitôt que la sécurité sociale aura été acquise. Le cri de détresse profonde des violences intrafamiliales lui, ne sera tu que par vos efforts et un long travail de rééducation.

Si aujourd'hui, gendarmes, vous êtes utilisés comme un tampon entre un peuple appauvri et un gouvernement irresponsable, demain, avec un gouvernement communiste, vous serez le bras armé de la lutte pour l'émancipation humaine et le libre développement de l'individu. C'est un tout autre programme tout de même ! Surtout vous serez un maillon dans un plan global de tranquillité publique. Aujourd'hui, on vous envoie au front sans que votre action ne soit forcément suivie par une justice débordée de dossiers et de services de protection de la personne en sous-effectifs. Kosmostaria propose d'articuler la tranquillité publique autour d'un nouveau cadre : vous allez chercher les délinquants, sitôt amenés, la justice se saisit de l'affaire et la protection de la personne s'occupe des victimes. D'un, cela vous éloigne de la répression directe, vos carnets de procès-verbaux dureront plus longtemps et vous n'aurez plus à donner des amendes aux citoyens tous les jours. De deux, ça vous évite d'être la force de confrontation et on vous éloigne également des violences directes et des tensions inutiles. De trois, vous n'avez plus à être enchaînés à des missions pour lesquelles vous n'êtes pas formés. L'accompagnement des victimes n'est pas votre vocation ne vous l'imposons pas. Chacun, chacune doit trouver dans son métier, des raisons de s'épanouir en accomplissant des missions cohérentes avec ses compétences et en adéquation avec ses valeurs et ses convictions intimes. J'imagine que si vous êtes toutes et tous dans ce commissariat, ce n'est pas pour frapper sur des gens dont le premier délit est de ne pas être nés dans la bonne famille ; c'est au contraire pour protéger les victimes et rétablir la justice, c'est enfin pour faire don de vos corps pour que nos compatriotes puissent dormir sur leurs deux oreilles. Vous pouvez être fiers de votre vocation, et vous êtes la fierté du pays.

Concrètement, afin de créer un corps de gardiens de la paix de proximité, j'engagerai 30 000 policiers et gendarmes supplémentaires, qui seront réunis en un même corps. Ce corps des gardiens de la paix regroupera toutes les forces de polices, nationales, régionales et municipales. Les embauches se feront localement, là où l'on manque d'agents. Les budgets seront fixés par fonctionnaire, indexés au PIB et augmentés de 10%. La formation des agents de la paix sera fixée à 18 mois, et elle sera rémunérée à 120% du salaire minimum, par ailleurs restauré à 1650 O$ta, comme tout nouvel agent. Les rémunérations évolueront ensuite avec l'ancienneté et non le grade. J'engagerai un vaste plan de transformation des commissariats pour les répartir mieux sur le territoire et surtout y placer des services judiciaires et de protection de la personne. Je réformerai les techniques et les armes utilisées par les gardiens de la paix, pour favoriser les armes et techniques non létales de maîtrise des individus dangereux. J'ajouterai des temps de formation au dialogue avec les individus pour permettre le mieux que l'on pourra de calmer les situations et d'éviter les violences inutiles. Un pan entier des formations sera dédié à la réception des plaintes et à l'accompagnement des plaignants vers les services judiciaires. De même que de l'accompagnement des victimes sera dispensé de manière élémentaire. Les gestes de premiers secours seront évalués et devront être connus de tous et toutes.
Afin de démocratiser l'institution, je réformerai la nomination des officiers qui seront élus par leurs pairs. Il faut à la tête des gardiens de la paix des représentants de ceux-ci élus, et non nommés par des élus politiques qui ne connaissent pas les réalités du terrain. Il sera impossible de passer les concours d'entrée aux postes d'officier et la formation nécessaire à l'occupation d'un poste d'officier sera dispensée durant la période entre l'élection et la prise de fonction de l'officier. Cette période sera d'un an, les élections seront quinquennales. Ce fonctionnement entièrement démocratique se coordonnera avec les échelons politiques municipaux, régionaux et nationaux. Je réduirai le nombre d'infractions verbalisables, car on a eu tendance à vous faire prendre la place des juges, mais vous n'avez pas à prendre les taches de la justice parce qu'on ne la finance pas assez. Le jour où on ne paiera plus assez les techniciens de surface, on vous demandera d'aller nettoyer les toilettes publiques, peut-être ?

Voilà mon programme pour la tranquillité publique : une refonte complète de notre modèle de maintenir la paix civile, en augmentant le dialogue, en s'attaquant aux racines du mal, en augmentant drastiquement les moyens, en investissant pour former, équiper et rénover, la démocratisation de l'institution afin qu'elle soit plus représentative des réalités du terrain et que les décisions prises aux plus hautes instances soient conformes à ce qui est vécu et surtout un apaisement tant dans la vie de nos concitoyens que dans vos vies professionnelles. Avoir des agents qui travaillent 32 heures et non 38, payés au de-là du salaire minimum et pas au lance-pierre, formés longuement et pas embauchés sur le tas. Vous avez un métier éprouvant tant physiquement que moralement, nous vous devons la paix civile, vous méritez un peu plus de respect de la part des élus. Si vous faîtes gagner les listes communistes, vous savez à quoi vous attendre.

Je vous remercie !

Antoine répondit ensuite aux questions des journalistes avant de s'en aller en ville pour le reste des visites de la journée.


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Christophe Gardet
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Enregistré le : jeu. 2 sept. 2021 08:27
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Parti politique

jeu. 14 juil. 2022 06:21

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Rencontre avec une brigade de nuit
Jeudi 14 juillet 203


Christophe Gardet avait décidé de s’organiser un déplacement dans le Commissariat de Lunont-Sud pour accompagner une brigade de nuit pendant quelques heures, afin d’observer les méthodes de travail, d’échanger avec les agents et, surtout, leur parler du programme de l’URP pour la sécurité et pour les fonctionnaires de police. Arrivé avec son assistant un peu avant 3 heures du matin, le parlementaire eut droit à une visite du bâtiment avec quelques agents, avant d’échanger avec plusieurs d’entre eux individuellement ou en petits comités au moment de certaines pauses. Le député tenta d’expliquer du mieux que possible le programme de sa coalition pour les questions de maintien de l’ordre public. Après plus de trois heures passées sur place, le candidat quitta le commissariat et commença à tourner une vidéo devant le bâtiment, vidéo qu’il diffusait en direct sur les réseaux sociaux.

Bonjour à tous. Je m’exprime aujourd’hui après avoir passé quelques heures ici, au Commissariat de Lunont-Sud, avec une brigade de nuit. Pendant ces quelques heures, j’ai eu l’occasion de discuter avec de nombreux agents des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien, de leurs attentes, de leurs espoirs et des éventuelles solutions qu’ils souhaiteraient voir mises en oeuvre. Avant de vous expliquer en détail les propositions de l’URP que j’ai évoqué avec ces agents par garantir la sécurité de nos rues et une bonne reconnaissance du travail de ces fonctionnaires, je tiens à rendre hommage à l’engagement irréprochable de ces hommes et de ces femmes. Avec de tels horaires, il est pour eux quasiment impossible de mener une vie de famille mais ils sont tout de même présents pour assurer notre sécurité, parce que l’on ne peut pas se permettre d’avoir un gouvernement assurant la sécurité de ses concitoyens le jour seulement.

Ceci étant dit, le vrai enjeu désormais est d’assurer que cette mission du gouvernement fondamentale qui est de protéger la population soit correctement exécutée. Pour assurer la sécurité concrète dans nos rues aujourd’hui, il faut revoir en profondeur la loi sur les armes à feu, peut-être même l’abroger et en écrire une nouvelle. Aujourd’hui, n’importe qui au passé judiciaire vierge peut demander d’obtenir un permis pour porter une arme de n’importe quel type auprès de sa mairie. Heureusement, nous avons des maires responsables. Mais alors qu’aujourd’hui l’extrême-droite s’approche de mairies de grandes métropoles, il faut quand même poser la question de cet immense pouvoir donné aux maires. Pas de restrictions sur le type d’armes, des décisions soumises au bon vouloir des maires de chaque commune, cette loi permet tous les excès et doit être réformée, c’est une question majeure de sécurité.

Ensuite, nous voulons également agir sur la question des conditions de travail des fonctionnaires de police. Ce commissariat a la chance d’être en relativement bon état, mais c’est très loin d’être le cas de tous et notamment de certains que j’ai pu visiter dans notre capitale. La vétusté de trop nombreuses infrastructures policières pose un vrai problème dans l’exercice par les agents de police de leur mission de sécurité au quotidien.. Nous voulons engager un plan sur toute la durée d la mandature pour rénover massivement les commissariats devant l’être car nos agents doivent pouvoir exercer la mission si importante qui est la leur dans des conditions de salubrité élémentaires qui ne sont pas toujours respectées.

Ensuite, nous voulons réellement remettre davantage d’humain dans la doctrine de maintien de l’ordre. Oui, j’ai toute confiance en nos agents de police pour reconstruire un lien avec la population. Ce lien ne se reconstruira pas si nous persistons dans une stratégie d’installer toujours plus de caméras que de fonctionnaires sur le terrain. Nous voulons davantage de fonctionnaires dans nos rues, afin de pouvoir tisser des liens avec les populations qu’ils servent, de réellement recréer un lien de confiance qui permettra de recréer un vraiment climat d’entente et de coopération entre les habitants et les fonctionnaires.

Enfin, j’ai énormément échangé avec les agents sur la question des taches administratives, qu’ils trouvent trop lourdes. Pour remettre plus d’agents sur le terrain, nous commencerons par embaucher des personnels administratifs dans la police qui pourront prendre une partie des tâches administratives des agents, et ainsi leur libérer du temps pour exercer le coeur de sur maintien : assurer la sécurité sur le terrain.

Alors je veux remercier du fond du coeur les formidables agents qui m’ont accueilli ici cette nuit et les remercier encore une fois pour leur engagement si essentiel à la vie en société dans notre pays. Nos agents méritent les moyens de faire leur travail et j’entends bien leur donner.

Merci à tous !


Une fois la vidéo terminée, le parlementaire regagna sa voiture avec son assistant pour aller se reposer un petit peu avant la prochaine journée de campagne.


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Benoît Moulin
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Parti politique

lun. 24 oct. 2022 21:28

Déplacement devant le Commissariat de Lunont-Sud
Lundi 24 octobre 207


Au lendemain de l’incendie d’un commissariat de police de Bridame, Benoît Moulin voulait continuer d’insister sur la question de la sécurité pour essayer de ramener quelques voix à Eugénie Deschanels à quelques heures de la fin de la campagne. Le vice-président de l’ADN avait choisi de se déplacer au Commissariat de Lunont-Sud avec quelques militants pour rencontrer des agents qui allaient prendre leur service de nuit. Après avoir échangé avec quelques agents, un des militants filma Benoît Moulin qui avait décider de tourner une petite vidéo récapitulative de ces échanges qu’il avait pu avoir à destination de son site et de ses réseaux sociaux.

Bonsoir à tous. Je me trouve actuellement devant le Commissariat de Lunont-Sud.

À cette heure si, plusieurs fonctionnaires entament leur service de nuit. Si nous allons pouvoir dormir tranquille cette nuit avec des rues protégées, c’est parce que nous avons la chance de pouvoir compter sur de nombreux agents dévoués à leur pays et au service de notre nation. Ces agents, il est intolérable de les voir être trop souvent les victimes d’agressions lâches et barbares. Hier encore, des criminels ont incendié un commissariat à Bridame. Par cet acte d’une infinie lâcheté, il s’en sont pris à un trésor de notre pays : le dévouement et l’engagement de celles et ceux qui nous protègent. À tous nos agents, l’Alliance de la Droite Nationale apporte son soutien le plus total.

Mais ce soutien ne peut pas consister seulement à venir devant un commissariat pour réaffirmer notre soutien moral. Ce soutien il doit être concret. À l’ADN, nous défendons d’abord un plan massif pour recruter des policiers. Nous avons besoin de davantage d’hommes sur le terrain pour faire respecter l’ordre et la loi dans nos rues. Nous voulons recruter en sept ans pas moins de 35 000 nouveaux agents. C’est absolument essentiel si nous voulons que la loi soit respectée. Et nous devons également mettre les moyens budgétaires pour garantir que l’équipement de la police soit moderne et efficace. Il n’y a pas de secrets, la police a besoin de moyens et nous voulons les lui donner. Nous allons également permettre que les gardes à vue durent 50 heures pour les majeurs et 40 heures pour les mineurs. Car finalement, dans cette élection, nous voulons d’abord faire confiance aux policiers. Quand la gauche de George Édouard leur cherche une responsabilité dans ce qui leur arrive et dans la haine dont ils sont les victimes, nous voulons faire confiance aux policiers, les croire et les défendre en toutes circonstance. Voilà une différence structurelle absolument fondamentale.

Ensuite, nous devons nous battre pour la sécurité dans nos rues au quotidien face aux voyous. Nous devons donc d’abord poser le constat. Il existe un lien entre l’immigration sous sa forme actuelle et l’insécurité. D’abord, nous intégrons trop mal les personnes qui viennent sur notre territoire. Nous devons faire un meilleur effort d’intégration et d’assimilation de ces personnes pour éviter la défiance qui s’installe systématiquement avec les forces de l’ordre. Mais surtout, nous devons lutter conter l’immigration illégale qui est une source majeure d’insécurité. Quand votre situation irrégulière vous empêche de trouver un emploi, la solution est trop souvent de commettre des délits pour vivre. Alors il n’y a pas énormément de solutions pour régler le problème. La plus simple c’est de combattre le problème à la racine en s’attaquant véritablement à l’immigration illégale. Il faut donner un principe légal clair : personne ne pourra obtenir la nationalité ostarienne ou une régularisation de sa situation si il est entré illégalement sur le territoire. Voilà comment nous dissuaderons l’immigration illégale, en affirmant clairement qu’elle ne mènera à rien et que toute personne venant illégalement chez nous se ferme la porte de toute possibilité d’une situation plus régulière par la suite. Et parallèlement, nous devons renforcer les moyens humains et matériels des gardes frontières pour lutter contre les entrées illégales sur le territoire.

Nous avons besoin de plus de sécurité. La gauche choisit la lâcheté en rendant les policiers responsables. Nous, la droite républicaine et nationale, n’avons pas peur d’appeler les choses par leur nom, de décrire les criminels comme ce qu’ils sont, et de poser les constats qui dérangent, notamment sur les liens évidents entre immigration illégale et insécurité. Et une fois les constats nécessaires faits, il faut passer à l’action pour rendre nos rues plus sûres, dans l’intérêt de tous les ostariens.

Eugénie Deschanels a été maire, parlementaire et Ministre de l’intérieur. Elle connaît très bien les enjeux autour de la sécurité et est de très loin la candidate la plus expérimentée, la plus qualifiée et la plus déterminée à lutter pour votre sécurité au quotidien. Demain, elle aura mon vote. J’espère qu’elle aura le votre aussi.

Merci à tous de votre attention. N’oubliez pas d’aller voter demain.


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