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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Gare de Lunont-Est

Ville IRL : Paris (La Défense)
Population : 3 264 778 hab.

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Elias Staphenberg
Ministre
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jeu. 27 août 2020 23:45

Banquet-Meeting Elias Staphenberg, FRO, Législative 180



Pour marquer la fin de soirée pour la grande campagne du FRO, on avait décidé d’organiser un grand banquet populaire à Lunont, afin de rassurer les électeurs, mais aussi de convaincre les girouettes ou encore les indécis, mais aussi à démontrer en abondance les bénéfices d’un vote pour la FRO. On dressa des dizaines de tables, et encore d’autres dizaines dans la Gare de Lunont et en dehors pour faire profiter les gens de la soirée, légumes, plats, vins, terrines, autant de victuailles que de bonnes nourritures qui furent laissées en libre distribution pour l’ensemble des participants.

Après quelques minutes à profiter de la nourriture, la foule se rendit devant la gare, où après un petit sifflement de trompettes, les doubles portes de la gare s'ouvrirent pour laisser apparaître Elias qui s'avança vers un petit pupitre pour prendre la parole sous les applaudissements.



Elias Staphenberg :


- " Mes chers compatriotes, bonsoir a tous.

C’est donc en cette belle fin de journée que se terminent les élections, je vous dis bravo, Bravo à tous, grâce à vous l’Ostaria de demain sera libre, je suis en parfaite confiance pour les résultats de demain , car demain, je sais que le peuple Ostarien fera le choix de la raison, pour Ostaria, rien que pour Ostaria et pour le bien d’Ostaria.

Mais aussi pour le bien de nos villes, de nos régions, de nos familles. Comme je l’ai déjà dit la FRO s’attellera prochainement à reconstruire là où la politique Chastainnienne a sévi , la destruction du mariage, la fin de notre force de police, la fin de notre puissance sur le plan mondial, la FRO rétablira une grande partie des mesures prise par le Président Chastain, non pas dans un but purement de destruction, mais pour remettre Ostaria sur le droit chemin.

Sous la Protection de notre Présidente, probablement la plus digne depuis Dickson, nous arriverons à rendre Ostaria meilleure que comme Chastain nous la léguer, sous son aile, nous guiderons Ostaria vers la grandeur, une grandeur oui, mais pas éphémère, notre mandat sera une page tournante de notre histoire.

Cela sera le début d’un nouveau monde pour Ostaria, nous enterrerons l’ancien pour la grandeur du nouveau, Avec l’héritage de Plassel, Avec l’Héritage de Dickson, Avec la bonté de Calenbek-Sothriopositi , Ostaria sera revigoré pour nos enfants .

Pour notre Nation, Pour notre Pays, Pour notre Peuple , Je vous invite solennellement à Voter pour la Fédération des Républicains Ostariens , la seule entité politique regroupant une coalition vraiment pour tous les Ostariens et les Ostariennes !

Pour Que Vive Ostaria ! Vive la République !

Je vous remercie. “

À la fin du discours, le candidat s'avança au milieu de la foule pour prendre des photos et un peu déguster de la nourriture, ce fut une campagne éprouvante et il espérait au fond de lui la victoire prochaine de la Fédération, pour la Gloire d’Ostaria et rien d’autre.

Modifié en dernier par Elias Staphenberg le mer. 7 juil. 2021 22:53, modifié 1 fois.

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Pauline Dunberg
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lun. 15 févr. 2021 17:44

Pauline Dunberg a passe la journée à tracter devant la gare de Lunont. Elle a échangé avec ses concitoyens avant de réaliser plusieurs interviews avec les journaux locaux.

Je souhaite évidemment apporter une stabilité et une continuité aux citoyens. Et c’est dans cette mesure là que j’apporte clairement mon soutien à la présidente sortante. Elle a su démontrer toutes ses capacités dans la gestion du pays et La Défense des valeurs de la république. J’appelle donc l’ensemble de mes compatriotes à se ranger derrière la candidature de notre présidente.

Il est aujourd’hui indispensable d’avancer dans un grand nombre de secteurs. Nous avons su montrer nos capacités ces dernières années mais les chantiers restent nombreux. Je suis candidate à ces élections législatives car je pense que je représente une frange significative de la population qui souhaite plus de respect social, plus d’écologie, plus de stabilité économique et j’en passe. Je suis une fervente défenseur de l’écologie et la protection de notre environnement. Mes projets sont nombreux dans ce domaine et l’urgence climatique nous oblige à prendre des décisions maintenant. Si vous nous donnez la majorité au parlement je proposerai des mesures radicales pour protéger notre planète. Nous devons en priorité nous doter d’un plan de transition écologique qui déterminera notamment l’utilisation des énergies vertes et la diminution du nucléaire dans notre pays. Dans le même temps il faudra agir pour développer des transports en communs toujours plus propres. Nous devons aussi proposer une économie plus durable car l’écologie et le développement Économique sont deux valeurs qui ne sont pas contradictoires.
En bref je souhaite être à la hauteur des enjeux avec une vision écologiste nouvelle. Car l’écologie n’appartient pas seulement aux socialistes. Il est temps de démontrer qu’à droite aussi nous avons de vraies ambitions en termes environnementaux et nous sommes prêts à agir tous ensemble pour nos générations futures.

Alors oui, votez FRO c’est apporter une stabilité tout en optant pour un projet ambitieux et d’avenir.

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Christophe Gardet
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Parti politique

lun. 8 nov. 2021 13:00

Christophe Gardet était venu ouvrir sa campagne régionale en Orbône dans une gare de l'est de la capitale nationale et régionale Lunont, dans laquelle il habitait depuis plus de 10 ans. C’était également dans cette ville qu’il était candidat aux élections législatives, mais son équipe lui avait expliqué qu’il faisait mieux de se concentrer sur sa campagne régionale compte tenu de la tendance très socialiste de sa circonscription.

Pendant près de deux heures, le candidat malheureux à la dernière présidentielle avait rencontré des cheminots et des employés des commerces alentours à l'abri des caméras. Après sa visite, il était attendu un peu à part par des journalistes nationaux et locaux, ainsi que par quelques dizaines de supporters et de militants venus l’encourager. Il se plaça devant les micros des journalistes pour entamer sa déclaration.


Bonjour, je vous remercie tous d’être venus aujourd’hui. Pendant deux heures ce matin, j’ai échangé avec des personnes travaillant ainsi : conducteurs de trains, contrôleurs, mais aussi salariés des très nombreux commerces de cette gare. Le futur Conseil Régional aura la charge de la question du transport intercommunal et je pense que ce devra être au coeur de ses travaux. En tant que personnalités politiques, en tant que journalistes, nous sommes pour beaucoup basés à Lunont et l’on en oublie trop souvent l’essentiel : 74% des habitants de cette région n’habitent pas la capitale. Cela n’empêche pas beaucoup d’entre eux de venir travailler ici. Et l’offre de transports pour ceux qui se sont installés en ruralité est bien trop faible.

Le résultat de cette politique est simple : nous encourageons l’usage de la voiture personnelle avec des effets nocifs pour la pollution atmosphérique entre autres. Si nous voulons vraiment changer au quotidien la vie des citoyens, nous devons prendre des mesures pour la qualité de l’air, c’est tant un enjeu de bien-être que de santé publique. Et pour cela, nous devons offrir aux habitants de cette région qui vivent en zone rurale et travaillent dans notre capitale une véritable offre de transports, particulièrement pas le ferroviaire. Des routes moins utilisées et donc désengorgées, des trajets moins éreintants pour les salariés et un air plus pur.

Notre projet c’est plus de services publics, et notamment en ruralité, pour que personne ne soit exclu de notre société.


Christophe Gardet se fraya un chemin entre les journalistes et, avant de reprendre le chemin de son quartier général, salua quelques-uns de ses partisans venus l’acclamer.


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Antoine Baudet
Député
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Parti politique

dim. 13 févr. 2022 22:02

Pour son retour, passant par la Gare la plus importante de la capitale, le Secrétaire Général de Kosmostaria avait convié des journalistes pour pouvoir répondre à quelques questions et commençait à établir une présence médiatique. Il savait que son discours ne serait jamais diffusé sur les ondes, alors il fallait le débriefer de manière spectaculaire, sans quoi, son point presse tomberait aussi dans les reportages de jours fériés. Un premier journaliste commença.

Monsieur Baudet, vous avez accusé les Écosocialistes d'être finis dans votre discours, vous excluez toute alliance à gauche ?

Si vous me permettez de corriger, j'ai dit en effet qu'ils avaient trahi, qu'ils étaient d'un point de vue électoral et politique des cadavres qui bougeaient encore faute d'avoir un concurrent sur le progressisme, cependant je n'exclue aucun réveil social de leur part. S'il s'avérait que les Écosocialistes faisaient entendre une voix nouvelle de celle que nous entendons depuis leur alliance avec la droite contre les communistes, alors je serai prêt à envisager une alliance, si toutefois cette voix nouvelle portait en elle, les vents de l'écologie rationnelle et du progrès social.

Donc votre seul ennemi c'est la droite ? Vous faites fi de l'extrême-droite, du fascisme ou des diverses tendances du centre ?

Toute la droite, rien que la droite. Je l'ai dit, aujourd'hui l'Assemblée Nationale est unanimement de droite. J'espère sincèrement que les Écosocialistes deviennent autre chose que la droite qui se dit de gauche, mais actuellement c'est ce qu'elle est. Imaginez un peu, ils se sont abstenus lorsque les salaires minimaux ont été réduits de plus de 900 O$ta par mois, pour 6 heures hebdomadaires de plus ! Le reste ne sont que des droites plus ou moins nationalistes, plus ou moins réactionnaires, plus ou moins cosmopolites, plus ou moins stupides. L'Assemblée Nationale, c'est actuellement 50 nuances de droite et les coups de cravache, c'est le peuple qui les reçoit.

Vous pensez pouvoir être candidat aux prochaines élections présidentielles pour défendre vos idées et pouvoir les mettre en œuvre ?

Oui. Pour l'instant je n'ai aucun soutien allez-vous me rétorquer, mais je compte bien en obtenir lors des prochaines élections générales. J'espère bien que les communistes sauront convaincre dans chaque circonscription, devant chaque électeur et quelque soit la ville, le quartier ou le village. Je vous l'ai dit, les droites ont réduit les salaires en augmentant le temps de travail, fallait le faire ! Donc ce qu'ils nous proposent c'est travailler plus, pour gagner moins. Tout en allégeant les impôts des patrons qui se retrouvent avec presque 1000 O$ta de plus par mois et par salarié, ils font subir aux travailleurs une destruction minutieuse de leur protection sociale.
Si en disant : « travailler moins pour gagner plus. Puis reprendre les millions de dons aux riches et en faire de l'investissement, de l'emploi, des services publics, des droits, des pensions de retraite » ; les communistes n'arrivent pas à obtenir 5 sièges de député ou de maire, à moi la peur !


Alors qu'Aya Leclerc et son gouvernement ont déclenché la guerre contre Oxanna, tout l'Orient plongeait dans le bruit des fusils et l'odeur du sang. Quelle est votre analyse de la situation ?

Permettez-moi de vous corriger, ce n'est pas Aya Leclerc qui a déclaré la guerre, mais Oxanna contre Graznavia, république ouvrière, égalitaire et démocratique. C'était une guerre fasciste et Ostaria a été du bon côté de la barricade. Le problème n'a pas été de combattre le fascisme, au contraire mais de ne pas savoir trouver la paix alors qu'Oxanna est en train de perdre la guerre. Je peux vous dire que nous n'aurions pas du tout eu le même comportement et d'une part, la guerre serait bien plus avancée car nous aurions mis tous les moyens de notre côté et dès les premiers signes de violence raciste, nous aurions réagi et d'autre part, nous négocierons dès maintenant la paix et la transition démocratique à Oxanna pour mettre en place une république sociale, laïque, progressiste en d'autres termes populaire. Ostaria s'est rangée de la lutte antiraciste, il faut continuer cet engagement et aller au bout du raisonnement pour faire de la lutte antiraciste, une lutte antifasciste et à terme révolutionnaire.

Erope Pendra émerge aujourd'hui comme le leader naturel de la gauche, en perdition faudra-t-il le noter, malgré qu'il se soit retiré de la politique. Quels sont vos rapports et qu'envisagez vous à l'avenir si jamais il revenait en politique ?

Un leader naturel de la gauche ! Vous m'étonnez ! Quelle gauche ? Quand il était en politique, c'est lui qui a mis en déroute la gauche, il était de celles et de ceux qui ont fait dérailler un train qui obtenait la majorité absolue aux élections législatives. Alors peut-être qu'avec le temps, on lui trouve moins de reproches, on se dit que c'est un petit vieux inoffensif, et puis il parle avec des mots qui nous rappellent une époque révolue où la gauche était puissante, mais encore une fois, il était de ceux qui ont plastiqué la gauche. S'il revenait en politique, ou bien il aura choisit de se remettre sur les rails du train qu'il a dynamité, ou bien il continuera de vouloir libéraliser le social. Ou bien nous serons issus d'un même front populaire et en tirerions les conséquences, ou bien nous serons des adversaires et des doubles adversaires, en politique et à gauche.
Son retour n'est qu'une supposition, pour ma part, je ne souhaite pas déterrer les cadavres, sortir les vieillards des hospices et je le laisse dans sa retraite que je lui souhaite la plus agréable possible. Qu'il profite de ses vieux jours en paix, voilà mes conseils pour lui.


Ostaria n'a jamais connu une aussi bonne croissance économique, selon le rapport de la Banque des Nations. Les communistes n'ont-ils pas fait plonger l'économie nationale au profit d'une masse d'assistés ?

Je vous rappelle qu'au temps de Julien Chastain, Menargues était la ville la plus laborieuse et avec le plus bas de taux de chômage alors qu'à son arrivée, c'était la capitale de la privation d'emploi. Il n'y avait pas d'assistés à Menargues et en Ostaria communiste non plus. Premièrement, on ne calcule la croissance économique qu'après la fin du régime communiste, mais cependant on notera que la croissance économique ne calcule que l'économie marchandisée ; donc les banques publiques ne comptaient pas. Les investissements publics au service du niveau de vie des citoyens, ne comptaient pas. Secondement, la croissance économique augmente aussi longtemps que l'on vend nos usines, nos conquêtes sociales et que l'on en a à vendre. Au rythme où Ostaria est mise à nue, bientôt on n'aura plus d'économie réelle face à des masses énormes d'argent qu'on ne saura où investir. Comme l'économie réelle aura été affaiblie les investissements n'auront aucune garantie et vous connaissez la suite.... on appelle ça une crise économique.
Le régime capitaliste préfère une grosse accumulation de richesse entre peu de mains et des crises fréquentes, les communistes préfèrent une prospérité partagée et une évolution de l'économie au regard des besoins concrets. Au temps de la planification, on n'a pas investi un sous dans quelque chose d'inutile. Les capitalistes le font, on appelle ça la dévalorisation structurelle du capital. Ça fait de jolies augmentations de croissance mais ça affaiblit en réalité l'économie et notamment les travailleurs.
Je préfère une population qui vit bien et des chiffres moins hauts qu'une économie qui court à sa perte en s'attachant à avoir de gros scores à leur jeu d'argent.


Considérant avoir fini pour une première interview, le Secrétaire Général quitta la gare pour rentrer chez lui.

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Justine Bonnet
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jeu. 14 juil. 2022 00:52

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Déplacement à la gare de Lunont-Est
Jeudi 14 juillet 203


Candidate aux élections législatives dans la capitale et tête de liste de l’URP pour les élections régionales, Justine Bonnet avait décidé de venir à la Gare de Lunont pour parler de la politique du transport et de la pollution atmosphérique, des sujets très importants pour la coalition dont elle était la candidate. La candidate arriva accompagnée de quelques militants et de quatre colistiers. Avant de se lancer dans une séance de tractage, elle avait décidé de s’adresser quelques minutes aux journalistes présents pour rappeler les éléments clés du programme de l’URP en matière de mobilité et d’écologie.

Bonjour à tous et merci de votre présence.

Je suis aujourd’hui venue évoquer les questions essentielles d’écologie et de mobilité qui nous préoccupent de plus en plus. Il y a quelques jours, un rapport très inquiétant a été publié sur le niveau de pollution des eaux dans la région de Choignaux. Quand j’ai échangé avec des électeurs de notre région sur ce sujet, beaucoup m’ont confié ne pas se sentir concernés par un rapport concernant une autre région que la nôtre. Je pense utile de répéter devant vous ce que je leurs réponds : ce rapport a été réalisé par une association locale, dont je salue d’ailleurs au passage le travail. Si les conclusions sont locales, cela ne veut pas dire que nous ne constatons pas des niveaux de pollution similaires ici, et, vu que les mêmes politiques sont appliquées globalement dans ces deux régions, il n’y a pas franchement de raison que les résultats soient très différents. Tout ça pour dire, que oui, ici aussi, nous devons impérativement nous sentir concernés par ces situations de pollution des eaux.

Nous avons pour cela un plan tant régional que national. À l’échelle régionale, nous allons bannir l’usage des produits phytosanitaires pour l’essentiel des missions d’entretien des espaces gérés par la région et nous nous concerterons avec les acteurs économiques locaux pour inciter et sensibiliser à la réduction de l’usage de ces produits sanitaires ainsi que les transferts directs dans les milieux aquatiques. À l’échelle nationale, nous allons également lutter contre l’usage des produits phytosanitaires en dehors du milieu agricole en les interdisant pour l’essentiel des situations aux agents publics chargés de l’entretien d’espaces verts.

Mais nous aurions tort de nous focaliser uniquement sur la pollution de l’eau, même si il s’agit, entendons nous bien, d’un enjeu environnemental et sanitaire majeur. Nous devons porter une attention toute particulière à la pollution de l’air, enjeu sanitaire encore plus important dans les métropoles comme Lunont. Nous ne pouvons pas ignorer qu’une grande partie de cette pollution dans les métropoles est due à l’intensité du trafic automobile qui est quotidien, notamment du fait des intenses migrations pendulaires des centaines de milliers de salariés travaillant à Lunont et habitat en banlieue ou dans des zones périurbaines. C’est parce que je crois que ces questions de pollution et de transport sont liées que je veux volontairement évoquer les deux en même temps. Notre programme a en grande partie été penser pour désenclaver les territoires et recréer des connections en permettant l’usage de mobilités douces, et ce partout sur le territoire. Nous voulons rénover des gares rurales et péri-urbaines désaffectées et nous voulons remettre des bus de qualité et à prix abordables partout sur le territoire. Ceci est en partie une compétence régionale et cela aura une conséquence directe sur le niveau de pollution des métropoles, et donc le niveau de vie des lunontois. Désenclaver les territoires et offrir à tous des alternatives de mobilité douces peut avoir un impact sur absolument tout le monde, y compris sur les habitants des métropoles. Développer les offres de transport en train et en bus réduira considérablement la pollution de l’air et j’espère que de nombreux citoyens des zones urbaines nous rejoindront dans ce combat.

Et avant de vous quitter, j’aimerais dire que cette élection, comme toutes les autres d’ailleurs, n’est pas perdue d’avance. Certains, les yeux rivés sur les sondages, voudraient faire de nous une force politique insignifiante. Le fait est que nous progressons dans le dernier sondage, contrairement aux trois principales forces politiques. Et chacune des voix compte. La voix de chaque citoyen peut être celle qui va offrir un siège de député à notre coalition, celle qui va donner un siège de plus dans un conseil régional ou municipal. Que nous remportions ou pas ces élections, notre capacité à influencer la politique menée, aux échelons nationaux comme locaux, sera d’autant plus grande à chaque voix que les citoyens nous confieront. Alors n’abandonnons pas, restons concentrés et déterminés à gagner le plus de voix possibles !

Je vous remercie et je vous laisse adresser vos questions à mon colistier ici-présent, en charge de ces questions de mobilité et d’environnement au sein de notre campagne.


Sitôt son intervention achevée, la candidate quitta les journalistes pour aller à la rencontre des usagers et essayer de les convaincre de voter pour les candidats URP, tandis que son colistier en charge des questions de transport et d’environnement répondaient aux questions plus spécifiques des journalistes. Le tractage durant ensuite plus d’une heure au cours desquelles Justine Bonnet avait, se convainquait elle, convaincu beaucoup d’électeurs.


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Laurent Barre
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sam. 3 févr. 2024 08:13

Après un premier meeting réussi à Tasasque, Jean-Philippe Walter se rend à la gare de Lunont-Est afin de rencontrer des journalistes locaux pour s’exprimer sur sa candidature au municipale de la capitale et au législative. L’ancien ministre des affaires étrangères savait qu’il n’était pas le favori pour la course à la mairie de la capitale, mais il espérait réunir suffisamment de suffrages afin de constituer un groupe d’opposition. Pour rencontrer ces journalistes, Walter était accompagné du troisième de liste et candidat à Condail, Laurent Barre, afin de le mettre sur le devant de la scène. Avant de rencontrer les médias, les cadres du MPR ont pu manger et discuter longuement avec des militants du mouvement dans un bistrot non loin de la gare. La dizaine de militants ont pu, par la suite, tracter une bonne partie de l’après-midi les passants.

Devant les journalistes, le premier à prendre la parole fut Laurent Barre, l’interview se déroula devant la gare. Le candidat, novice en politique et ancien professeur de philosophie à l’Université de Condail, voulait se montrer détendu et compétent et avait reçu pour cela un cours d'entraînement aux médias par des experts en communication. Car c’était bien la forme qui manquait à l’ancien universitaire, pour le fond c’était lui qui s’était penché sur l'écriture d’une bonne partie du programme du mouvement. Devant les journalistes, Barre afficha un sourire de circonstance et commence à parler du programme.


Laurent Barre : Merci à vous d’être venu et d’avoir répondu à l’appel de notre mouvement afin de faire vivre le débat démocratique dans ses élections générales. Il est vrai que les sondages se montrent peu généreux en notre direction mais nul doute que notre campagne de fond réussira à convaincre suffisamment d’électeurs afin de créer une surprise et de permettre la création d’un bloc souverainiste et social fort.

Journaliste : Vous vous présentez comme un mouvement de gauche mais souverainiste, pourquoi ne pas avoir rejoint le PRU qui se rapproche de vos idées et qui semble en capacité de l’emporter ?

Laurent Barre : Ce bloc souverainiste ne permettra aucun reniement sur l’Union Phoécienne, nous assumons notre opposition frontale au développement de cette institution supranationale que le peuple ostarien a rejeté avec force dans les urnes. C’est pour cette raison que nous ne nous mêlons pas à des alliances électorales avec des forces politiques qui s'accommodent de cette Union. Le PRU, il faut le dire, à renier ses valeurs sur cette question et c’est aussi la raison pour laquelle nous avons créé le Mouvement Populaire et Républicain.
Mais, en plus de cette raison, nous ne rejoindrons pas une alliance ou se trouve des mouvements comme le FLC qui souhaite l’indépendance de Cavour. Je pense que quand on est de gauche on doit être fondamentalement attaché à la république et son unité et qu’on doit conspuer les tentatives séparatistes. J’ai un grand respect pour madame Delagin mais je pense que son choix d’élargir son alliance à ce parti est une erreur politique grave. J’irais même à dire que c’est une faute.
Enfin, pour finir sur nos désaccord avec la coalition de madame Delagin, j’aimerais souligner que le parti Maison Commune ne s’est pas montré à la hauteur des enjeux au sein de l’assemblée nationale et du gouvernement. L'activité de ce parti à fait échouer de nombreux textes sociaux qui auraient pu permettre des avancées significatives dans la société ostarienne. Maison Commune est une clique, sans ligne directrice et je pense que les électeurs auraient apprécié le fait de pouvoir les sanctionner dans les urnes.


Journaliste : On comprend donc vos désaccord avec la coalition Illuminae de madame la première ministre sur le choix de ses partenaires et sur ses positions vis-à-vis de l’Union Phoécienne mais s’agissant de la politique intérieure, on peut s’attendre à des convergences ?

Laurent Barre : Il y aura sans nul doute des points programmatiques semblable ou qui ne rentre pas en contradiction entre la coalition illuminae et le programme du MPR, cependant il me semble que nos propositions en matière d’écologie et de développement industriel sont bien plus avancées que les propositions de tous les autres partis confondus.
Je profite du fait d’être devant une des gares les plus importantes du pays pour dire que notre mouvement propose une révolution en matière de transport ferroviaire avec l’ouverture de 1 500 km de lignes de chemin de fer en 5 ans. Cet investissement permettra non seulement le transport de passagers mais aussi le transport de marchandises afin de limiter le nombre de camions sur nos routes. Cela permettra à la fois un désengorgement de nos voies de communications routière mais en plus, cela limitera les émissions de CO2 de manière significative. Or, on sait que le CO2 à un impact concret sur la qualité de l’air et donc sur les maladies respiratoires notamment. Dans la même logique d’ailleurs, nous proposons de taxer fortement les véhicules polluant outre mesure. Il ne s’agira pas de taxer les voitures des travailleurs, mais les limousines, les yachts, les jets privés et tous ces moyens de transport absolument pas nécessaire et qui polluent de manière intempestive.

Mais une politique écologique digne de ce nom doit aussi s’accompagner d’une véritable politique énergétique. C’est pourquoi nous proposons de lancer la construction de deux nouvelles centrales nucléaires nouvelle génération d’ici à 10 ans afin de remplacer les anciennes centrales et surtout afin de produire une énergie sûre et décarbonée à faible coût. Il apparaît évident désormais que les propositions anti-nucléaire sont profondément rétrogarde. Cependant, cela ne signifie pas que nous devons abandonner les énergies renouvelables. Je crois au contraire qu’il faut un mix énergétique varié avec de l’éolien, du solaire, de la biomasse et du nucléaire. Toutes ces énergies combinées nous permettrons d’atteindre une sûreté énergétique suffisante pour plusieurs dizaines voire, si nous maintenons le cap, centaines d’années.


Journaliste : Mais, au-delà de vos propositions écologistes, il semble que vous portez aussi des propositions de réindustrialisation, vous ne pensez pas que cela est en désaccord avec une politique écologiste ?

Laurent Barre : Tout au contraire, je pense que plus nous produirons chez nous des biens industriels, avec nos normes et nos réglementations, plus nous réduirons les émissions de carbone dans le monde. Prenez par exemple l’industrie du textile, aujourd’hui nous posons un constat qui est que nous ne produisons plus chez nous de quoi habiller les ostariens. Nous sommes obligés d’importer des vêtements produits dans des conditions parfois dramatiques et souvent avec des méthodes extrêmement polluantes afin de pouvoir disposer de quoi nous vêtir. C’est pourquoi nous proposons que l’État investisse dans la création d'usines textile en ostaria afin de produire des vêtements respectueux de l’environnement et des personnes.
Mais le textile n’est pas la seule industrie sur laquelle il faut agir et qu’il faut faire revenir sur notre territoire. Nous pensons aussi qu’il faut que nous soyons en capacité de produire nos médicaments, nos voitures, nos biens de construction et de consommation. Ce n’est qu’en étant souverain d’un point de vue industriel que nous pourrons imposer des législations écologiques et sociales dans notre pays. Il ne sert à rien de légiférer sur ces sujets tant que nous ne sommes pas en capacité d’avoir un impact fort sur la consommation des ménages et des individus.
Cette politique industrielle coûtera certainement beaucoup d’argent à l’État mais au final en rapportera bien plus à la société ostarienne dans son ensemble. Penser aux nombres d’emplois que nous allons pouvoir créer sur notre sol. Cela se compte en milliers et c’est une formidable espérance pour de nombreux ouvriers ostariens qui pourront retourner au travail.

J’aimerais maintenant laisser la parole à mon ami Jean-Philippe Walter afin qu’il puisse lui aussi vous faire part de son programme pour les municipales de Lunont. Je vous remercie de m’avoir interrogé, ce fut un plaisir.


Journaliste : Bonjour monsieur Walter, nous avons entendu parler monsieur Barre de la politique vous comptiez mener si vous parvenez à la victoire aux législatives mais que proposez vous pour notre ville ?

Jean-Philippe Walter : C’est une question qui se pose et que vous avez raison de poser. Laurent l’a décrit, nous avons une politique en matière dé développement économique qui marche à la fois sur un pied écologiste et sur un pied industriel et qui nous permet en réalité de présenter un projet résolument équilibré et ambitieux pour notre pays.

S’agissant de mon programme pour les municipales de Lunont permettez moi de vous dire que j’ai suivi cette logique. Les maires des grandes villes doivent avoir en tête également qu’ils sont les acteurs de la politique nationale et qu’ils ont la responsabilité de mener des politiques fortes en faveur du bien commun. Sur le plan de l'écologie, je propose d’interdire progressivement les véhicules polluant dans les centres villes. Il n’est pas question d’interdir tous les véhicules individuels bien entendu, mais il faut que les 4x4, les SUV et autres véhicules de cette acabit disparaissent de nos paysages urbains car il ne s’agit pas de véhicule adapter à la ville et leurs consommations excessive polluent l’air de Lunont et empoisonne nombre des habitants de la capitale.
De plus, cette interdiction permettra aussi de désengorger les axes routiers de la ville et de limiter le nombre de bouchons aux heures de pointe. Dans cette même logique, par ailleurs, nous voulons développer le recours aux transports en commun. La construction de nouvelles lignes de métro et l'ouverture de ligne de bus supplémentaires seront les projets que moi et mon équipe mèneront si les électeurs me font confiance dans ces élections.

Ces projets seront bien évidemment financés par l’action de la municipalité mais nous ferons aussi appel à la région et à l’État afin de recevoir les subventions pour mener à bien notre projet qui s'inscrit résolument dans la politique écologique que suit notre pays depuis de nombreuses années. D’ailleurs sur ce plan j’aimerais dire ma déception devant le bilan du maire Edouard qui n’a pas réussi à faire des ses nombreux mandats un tremplin pour transformer notre ville. Je pense qu’il est grand temps pour la politique municipale d’avoir l’activité qu’elle mérite.


Journaliste : Vous parlez de la région mais actuellement les régions n’ont que très peu de pouvoir, pensez-vous qu’il faille décentraliser comme le pense les acteurs de la coalition de madame Delagin et de nombreux partis de droite ?

Jean-Philippe Walter : La décentralisation a des avantages mais peut aussi apparaître comme un piège, il ne faut pas que l’État se débarrasse de ses prérogatives au profit de régions qui ont souvent montré une certaine inactivité. Nous pensons plutôt qu’il faille un conseil régional qui se saisisse des dossiers et qui soit en capacité de mener une action politique avec les prérogatives dont il dispose.

Sur ce point j’aimerais dire que nous nous présentons aussi aux élections régionales et que sur ce point nous avons un projet très clair, celui de faire de la région un organe de financement des projets de bonne volonté. Que ce soit participer au financement de réseaux de transports en commun ou des subventions à l'agriculture biologique, le MPR propose de transformer la région en un véritable outil de transformation de la société.

Je conclus donc la dessus en adressant un message à tous les électeurs : votez, votez et votez.

Je vous remercie.

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