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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Gare de Lunont-Est

Ville IRL : Paris (La Défense)
Population : 3 264 778 hab.

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État d'Ostaria
Institution
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Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
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dim. 3 nov. 2019 08:00

Gare de Lunont-Est
Gare située à l’est de la capitale, celle qui accueille le plus grand nombre de voyageurs par jour.

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Laurent Lavaud
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Enregistré le : lun. 3 juin 2019 19:19
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Parti politique

dim. 3 nov. 2019 09:00

C'est dans cette gare que le Premier Ministre et son ministre de l'Écologie voulaient se retrouver pour une visite officielle. Il fallait rappeler l'importance du ferroviaire pour la coalition de gauche.

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Erope Pendra
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Enregistré le : ven. 12 avr. 2019 15:41
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dim. 3 nov. 2019 09:14

Le Premier ministre et Erope Pendra arrivèrent à la Gare vers 8h30. Déjà bombée de journalistes, le duo fut acceuilli par la directrice de la Gare et quelques salariés cheminots. Ce fut le premier déplacement officiel du Ministre de l'écologie et sûrement pas le dernier.

Il fallait rappeler, à son monde politique, l'importance du réseau ferroviaire ostarien.
Député (IInd, IIIe, IVe, Ve et VIIe législatures)
Coordinateur national
du mouvement "Les Écosocialistes"
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Ancien Maire de Lunont
(176-180/180-184)

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Laurent Lavaud
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Enregistré le : lun. 3 juin 2019 19:19
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Parti politique

dim. 3 nov. 2019 10:05

Après plus de deux heures à dialoguer avec cheminots, usagers et direction, les deux hommes s'approchèrent des caméras et des micros. Laurent fit une brève déclaration.

Lavaud : Je suis très heureux d'avoir pu passer ces quelques heures ici à dialoguer avec tout le monde. Car dans la question du transport ferroviaire, tout le monde a son mot à dire. L'usager, le cheminot, le salarié ou le cadre de l'entreprise. Une commission parlementaire sur le sujet va être lancée et nous allons travailler à créer un grand service public ferroviaire qui est une nécessité environnementale mais aussi sociale. J'ai chargé le ministre Pendra de travailler sur la question pour que nous puissions avancer efficacement sur cette question mise au second plan par le précédent gouvernement. Nous n'exclurons personne, je recevrais d'ailleurs à nouveau des représentants des usagers, des cheminots et de la direction dans le cadre des travaux de cette commission et je salue évidemment le choix du MUR de vouloir travailler avec tout le Parlement, et la gauche en particulier, sur ces sujets sensibles.

Parce ce que le sujet il est réel. Comment accompagne-t-on les travailleurs les plus précaires qui doivent bien souvent se rendre au travail avec un véhicule âgé et polluant. Comment lui offre-t-on une alternative réelle? Comment propose-t-on aux usagers ruraux un service public de meilleur qualité? Ce sont des questions auxquelles nous allons répondre avec l'ensemble de la représentation nationale.


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Marie Bonneau
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lun. 9 déc. 2019 06:23

Alors qu'elle concentrait sa campagne sur Lunont pour soutenir Erope Pendra, Marie Bonneau arriva à la gare pour dialoguer avec des citoyens et recueillir leurs doléances et leur expliquer le programme de la liste UdG en matière de transport. Après avoir vagabondé dans la gare pendant pus d'une heure, elle prit la parole face aux quelques caméras présentes.

Bonneau : Le ferroviaire est plus qu'important dans notre pays. Aujourd'hui, nous devons, bien que ce soit un travail national, remplacer la grande majorité des vols intérieurs et du transport par camions par des lignes ferroviaires. Mais à l'échelle municipale, il est possible aussi de rendre le train plus attractif, en améliorant notamment le réseau de transport en commun pour se rendre à la gare ou ailleurs. Des transports en communs à bas coûts pour beaucoup de lunontoises et de lunontois, c'est capital et ce sera une part importante de notre projet pour faire de Lunont une capitale verte. Et tout le monde connaît l'engagement d'Erope Pendra sur le sujet de l'écologie.


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Pauline Dunberg
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Enregistré le : lun. 30 mars 2020 09:00
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mar. 31 mars 2020 10:40

Pauline Dunberg avait convoqué toute une partie de la presse locale afin d'annoncer sa candidature.
Mes chers amis, habitants de Lunont,
C'est avec une émotion sans pareille que je m'adresse à vous aujourd'hui pour vous annoncer ma candidature à la Mairie de Lunont. Beaucoup d'entre vous me connaissent déjà. Que ce soit mon engagement dans le domaine associatif, ou mon aide personnelle à deux qui en ont le plus besoin, vous savez que j'oeuvre depuis toujours pour le bien de ma ville et de ses habitants. En prenant cette décision formelle, je souhaite m'engager désormais dans un plus haut niveau qu'est celui de la politique de notre ville.

Faire cette annonce depuis la gare de Lunont Est n'est pas non plus anodin. Car il faut le dire, les transports publics dans notre capitale et le trafic automobile est un véritable calvaire pour nombreux de nos concitoyens qui chaque jour passent des heures afin de se rendre à leur domicile ou leur lieu de travail. Bien que mon programme soit bien plus étoffé que cela, et les mesures vous seront par ailleurs présentés lors des prochains jours, les transports en communs seront ma priorité et devront être considéré comme un pilier de mon mandat, si vous me faites l'honneur de m’élire au poste de Maire.

Aujourd'hui, en m'appuyant sur de récentes études, il est démontré que près de 7 habitants sur 10 sont mécontents des transports en communs dans la capitale. Pire encore, près d'un quart du territoire n'est pas encore couvert. Notre devoir, en tant que collectivité, est justement d'offrir à tout un chacun la possibilité de se déplacer à moindre coût et à moindre temps. Oui, je souhaite progressivement bannir la voiture de nos centre villes, oui je souhaite une politique écologique et respectueuse de notre environnement. Mais pour cela, nous devons repenser en intégralité nos transports, notre façon de vivre et la seule manière de la faire et de changer intégralement notre ville.

Je suis candidate avant tout pour améliorer votre quotidien et proposer à notre belle capitale un changement radical. Je suis fière de mon programme et fière d'être accompagnée par vous tous. Car c'est ensemble que nous ferons évoluer notre ville et c'est la raison pour laquelle je vais avoir besoin de vous. Je me rend donc dès ce jour à la rencontre des automobilistes, des navetteurs, des conducteurs de métros, de trams, de bus. Ensemble nous allons élaborer le projet le plus juste et le plus équitable pour tous.

Mes chers amis, il est temps de changer durablement notre ville. Ensemble, nous allons y arriver. Vive Ostaria et vive Lunont!

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Robert Franchon
Décédé(e)
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mar. 19 mai 2020 12:34

Questionné alors qu'il se trouvait à la Gare de Lunont-Est pour discuter avec la fédération cheminote de l'Union, Robert répondit franchement.

Question : L'Union Générale du Travail va t-elle soutenir le projet référendaire du Président Chastain ?

Robert Franchon : Je ne vais pas vous étonner en vous disant qu'oui, l'Union va se rallier au projet référendaire car c'est une grande avancée et que des grandes avancées comme cela, ça faisait longtemps qu'on en avait pas eu. J'ai pu travailler avec le ministre de l'Economie et en effet, il y a un problème au Conseil des Ministres, des dysfonctionnements ; considérant que Monsieur Chastain sera à même de corriger ses problèmes, j'affiche mon entier soutien à son projet.

Question : L'Union Générale du Travail n'a pas peur de possibles dérives autoritaires ?

Robert Franchon : Vous avez lu le projet comme moi, vous savez qu'il y aura une Assemblée Populaire pour contrôler le Président dans sa fonction exceptionnelle, en plus de la Haute-Cour Constitutionnelle et de la Cour Suprême qui sont épargnées par les suspensions constitutionnelles. Je ne considère pas qu'il y ait à avoir de craintes sur ce sujet-là. Cependant l'Union, qui a toujours été un fin observateur des conditions de travail et de la situation économique du pays, continuera à investiguer et à dénoncer tout comportement abusif si tant est qu'il s'en trouve. Par exemple, vous n'en parlez jamais, mais l'Union travaille actuellement à unifier le monde syndical autour de revendications fortes et c'est tout un programme que nous pourrions faire. Et dans nos luttes actuelles, nous menons un travail acharné contre les abus des municipalités ou des régions, mais ça personne n'en parle. On mène aussi un travail efficace grâce à nos filières pour faire des rapports sur l'état des violences familiales, au travers de la confédération de l'assistance sociale ou sur les problèmes d'éducation au travers de la confédération éducative.
Nous sommes un syndicat, le plus important d'Ostaria en travail et en réflexions et nous croyons fermement que le Parti Communiste continuera de travailler dans l'intérêt des masses laborieuses, avec notre coopération, bien que nous ayons une vision indépendante et critique vis-à-vis de son action.

Question : Que pensez-vous du départ de Marie Bonneau ?

Robert Franchon : Eh bien, ça ne me surprend guère. Madame Bonneau est déjà partie de son parti à plusieurs reprises quand elle le fait couler puis y revient quand ça remarche. Aujourd'hui, malgré le ton complaisant et plutôt fédérateur de Monsieur Constant, il me semble que Madame Bonneau a sa part de responsabilité dans l'échec du gouvernement qui ne tient aucun calendrier, qui ne propose rien sinon ce que rédige Monsieur Constat, seul ministre communiste. J'ai bien l'impression que Madame Bonneau a saboté le gouvernement en le plongeant dans l'inefficacité et que désormais que pour tenir les promesses de l'Union de la Gauche, Monsieur Chastain est obligé d'en venir à une réforme globale d'une Constitution -qui était dépassée de toute façon et devait être un jour ou l'autre réformée- elle s'en va pour faire comme si elle avait fait son devoir et se dédouaner de l'échec dont elle porte la responsabilité.
Le ministre de l'Economie parle d'erreurs de jugement de sa part, moi, je le dis franchement, c'est plutôt de la débine. Madame j'ai-la-frousse qui ne veut pas perdre son siège, ni de possibles suffrages parce qu'on va bientôt se rendre compte qu'elle n'a rien fait. Elle essaie de détourner l'attention en espérant que si le peuple refuse le référendum, les critiques se mettront à pleuvoir sur Chastain et tout le monde oubliera ses torts ; mais la vérité est en marche et rien ne pourra l'arrêter. Puisqu'elle refuse de dire qu'elle a échoué, il faut lui rappeler que c'est le cas. Même si le cadre constitutionnel n'était pas parfait, loin de là, il permettait quand même à ce gouvernement et aux ministres sociaux-libéraux de faire quelques choses pour améliorer la vie des gens, pour rendre plus vertes nos campagnes, nos villes. Rien n'a été fait.
Depuis 9 années que l'Union de la Gauche se perpétue, les communistes ont été la locomotive du progrès. Alors elle a beau jeu de venir dire que l'Union de la Gauche aura apporté quelque chose au pays. Oui, le Parti Communiste a apporté quelques choses au pays, des droits aux travailleurs, une économie plus saine, des prix forcés pour les services publics. Tout cela fut un grand bond en avant, mais ce n'est certainement pas du fait du travail de la Gauche sociale-libérale. La première Ministre aurait dû dire que son parti avait apporté au pays des voix aux projets du Parti Communiste, voilà tout. Elle n'a rien fait et essaie quand même de se donner un peu de prestige en quittant le bateau qu'elle a échoué.
Marie Bonneau vient de quitter le gouvernement parce que le Président vient prouver ce que tout le monde soupçonnait : son inefficacité. De même qu'elle a quitté la politique et la présidence de son parti quand les urnes avaient prouvé ce que tout le monde soupçonnait : son inefficacité. Mais sitôt que l'Union de la Gauche vint remonter le score du parti écosocialiste, elle est revenue. Je n'attends pas moins qu'elle revienne aux affaires sitôt que le Président Chastain aura réparé la Constitution.

Question : Marie Bonneau dit pourtant suivre ses convictions...

Robert Franchon :Mais à ce niveau-là d'allers et venues opportunistes, qui s'en va sitôt qu'elle a massacré ce dont elle a la tête et qui reviens sitôt que les communistes ont payé les réparations et les pots cassés, ce n'est plus suivre ses convictions naturelles, mais sa nature parasite !

Question : Et à propos de la droite qui a tenu un meeting tout à l'heure ? L'avez-vous vu ?

Robert Franchon : Hélas oui ! J'ai vu ces patins s'agiter dans Lunont, une ville de gauche par ailleurs pour essayer de convaincre de l'ignominie du Président Chastain. C'était honteux ! Ils étaient à deux doigts d'apporter un foetus congelé sur scène pour prétendre que Chastain mangeait des bébés. Voyez la bêtise vous-mêmes, ils prétendent que le Président Chastain va faire d'Ostaria une République Populaire, que le référendum scellera pour toujours le destin d'Ostaria. Je tiens à rappeler que si ce référendum est approuvé, le Président n'aura que la possibilité de légiférer directement à la place de son gouvernement, dont cette incapable de Bonneau qui n'a rien foutu et qui aujourd'hui s'en prend à l'Union de la Gauche après l'avoir enterré de ses mains, par des années d'inactivité. Mais le Président n'aura pas toujours les pleins pouvoirs, d'une, de deux son projet devra être approuvé par son second référendum, de trois son activité sera encadrée par une Assemblée Populaire, par la Cour Suprême et par la Haute Cour Constitutionnelle. Ces 'béciles du FRO disent que Chastain organise un coup d'état. Si c'en est un, c'est le pire coup d'état qu'il m'est été donné de voir et l'on sait comme je suis âgé.
Ces falsificateurs d'histoire font croire aujourd'hui que si l'action gouvernementale a cessé d'améliorer la vie des gens et d'exister tout simplement, c'est à cause de Chastain, mais il faut dire que le Président n'a pas pour fonction de légiférer, c'est le rôle de la Première Ministre qui n'a rien rédigé comme projet de loi, qui n'a pas soumis au vote les derniers projets de loi du Ministre communiste Grégoire Constant. Ce que fais Chastain c'est impulser un second souffle que tout le monde espère être le bon, pour que l'Union de la Gauche parvienne à réaliser ses engagements. Tout le monde peut constater qu'il y a un problème qui empêche l'action gouvernementale. Même quand le pays était de droite et sous de Brétigny c'était le cas. Et maintenant, on veut faire croire que la Constitution fonctionne comme sur des roulettes ?
Il ne faut pas oublier que les Duroux et les Jourdan qui flagornent la Constitution aujourd'hui, sont les mêmes qui n'ont rien fait quand ils étaient au pouvoir. La différence entre eux et Chastain, c'est qu'il a cherché la source du problème, qu'il l'a trouvé et qu'il cherche à le résoudre.

Affirmation : Merci Monsieur Franchon et au revoir !

Robert Franchon : Allez ! Je vous remercie aussi...alala vous savez moi je viens de finir mes réunions pour la matinée, tout à l'heure j'ai une formation de cadres à faire, là je vais me chercher un kebab et au boulot jusqu'à ce soir. Après seulement on peut aller dans un p'tit bar de la capitale, un grec où ils font un ouzo fantastique et une feta à s'en taper le cul par terre ! Ah, ce que c'est tout de même que la vie ! On ne voit pas le temps passer et en plus, c'est qu'il n'y a plus de saison, mon brave interrogateur.

Affirmation peu certaine : Euh....oui oui, merci Monsieur Franchon et bon appétit.
Secrétaire Général de l'Union Générale du Travail

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Julien Chastain
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mer. 10 juin 2020 16:10

Julien Chastain qui revenait de Menargues après une petite visite au siège du Parti, avait été la cible de journalistes lui demandant de parler de la campagne législative, il ne dit mot, son vélo sous le bras, et le plaçant devant lui, il commença à parler.

Julien Chastain : Écoutez messieurs et mesdames, je ne suis pas candidat, je ne suis pas député, ce n'est pas à moi de vous parler de la campagne des législatives. Si vous voulez je pourrais vous parler du cas de la Dorée, mais apparemment ça ne vous intéresse pas. Et puis j'ai déjà tout dit.

Par contre, si vous me permettez, je vais réagir aux attentions que me portent les candidats aux législatives. En effet, bien que ce soit une élection législative, on n'arrête pas d'en appeler au Président. C'est dérangeant d'être le centre du débat actuellement, alors que la vraie question c'est : "quelle majorité saura sortir les gens de la misère, permettre aux gens d'être mieux soignés, etc, etc." Je suis navré que le débat ne tourne qu'autour de moi et de mon action alors que se sont les intérêts de la République et de nos concitoyens qui devraient être le centre des préoccupations. Je ne parlerais pas du mandat législatif qui s'est écoulé, chacun a pu constater qui faisait quelque chose et qui ne faisait rien, mais je vais répondre à mes apostrophes.

D'abord à Monsieur Le Floch qui sans mauvais jeu de mot, a fait un flop. Il dit que j'ai bafoué la Constitution et la volonté du peuple, pourtant quelques qu'elles soient, j'ai toujours respecté les règles constitutionnelles et les volontés citoyennes. Je n'ai jamais remis en cause le résultat d'une élection, l'intelligence de mes concitoyens ou quoi que ce soit d'autre. Je ne me suis servi que des outils légaux pour tenter de faire avancer les choses. C'est ce que les citoyens m'ont demandé, de ne pas laisser la situation s'enliser. Force est de constater que la dissolution a fonctionné, on entend tout le monde donner son avis alors qu'auparavant, quand le scrutin n'était pas à portée de vue, la plupart de l'Assemblée dormait sur ses deux oreilles.

Ensuite à Monsieur Duroux. Il me dit que je n'écoute pas l'opposition et que c'est à moi de leur demander leur avis. Déjà si l'opposition avait dit quelque chose durant cette mandature, je l'aurais écouté. En tant que député minoritaire, je portais la voix de ceux qui n'en avaient pas et les gouvernants auraient dû m'écouter. En tant que Président, je dois plus écouter qu'imposer ma voix. Mais je ne peux pas écouter les critiques personnelles, quand les Leclerc, les Duroux me traitent de sanguinaire, d'autoritaire, de tyran. D'accord, mais que dois-je faire avec ça ? Quand j'étais député, je déposais des propositions de loi pour que la majorité sache que portait ceux que je représentais. Il n'y a eu aucune proposition de loi durant le mandat où l'Union de la Gauche a été majoritaire. Que doit-on écouter alors ? Quand j'étais maire de Menargues, j'ai construit un projet alternatif pour que les dirigeants voient les aspirations et la réalisabilité de notre projet. Il n'y a eu aucun projet semblable, aucun décret, aucune alternative de la part de la droite. Que doit-on écouter ? Je suis à l'écoute de l'opposition, mais j'aimerais au moins aussi constructive que j'ai essayé de l'être. Je ne suis pas un homme politique professionnel, je ne l'ai jamais été donc l'opposition constructive que j'essayais de faire n'était que ce qu'elle était. Des hommes comme Le Floch ou Duroux, ou Madame Bonneau qui sont des élites de la société, des élites politiques devraient faire mieux que moi pour construire une opposition constructive. Je n'en ai pas eu ce sentiment.
Je reste cependant à l'écoute de mes concitoyens.

La troisième apostrophe me vient de Madame mon ancienne Première ministre. Elle a parlé de mes rêves novgardois, de mon action dictatoriale. Encore une fois, je lui demande à quel moment j'ai outrepassé la loi ? A aucun moment, sinon la Cour Suprême ou la Haute-Cour Constitutionnelle m'auraient sanctionné. Elle a aussi interprété les résultats des référendums. Elle a dit que puisque les citoyens n'ont pas voulu de mon premier référendum, c'est parce qu'ils voulaient conserver la Constitution -c'est juste- et que l'Assemblée Nationale demeure le seul législateur. C'est faux. Notre Constitution donne le droit au Président de convoquer des référendums et aux citoyens d'en convoquer. Dire que l'Assemblée Nationale doit légiférer seule, c'est ne pas connaître notre Constitution. Mais venant d'une avocate qui ne connaît pas le fonctionnement de l'imposition par tranches, cela ne m'étonne guère.

La dernière apostrophe, c'est celle d'un petit député, Monsieur Boulanger. Qui me traite encore de dictateur et parle en même temps de la Nation en nationaux et étrangers. Il divise le pays en natifs et étrangers. Ostaria ce n'est pas les nationaux. Ostaria ce n'est pas les étrangers. C'est tout à la fois et il faut savoir concilier les deux. Je suis profondément nationaliste, j'aime mon pays, je veux que ceux qui foulent son sol y vivent mieux demain qu'aujourd'hui. Mais je ne prétends nullement que notre nation est supérieure aux autres. Cette dérive nationaliste est en danger que je condamne. Monsieur Boulanger me dit que défends un projet qui divise selon l'idéologie ou qui détruit la nation. Je ne pense pas, sinon j'aurais fait autre chose.

Si on prenait aux mots, les dires de mes contradicteurs alors nous n'aurions plus de démocratie, nous serions vendu aux Fédérés, le Parti Communiste surveillerait constamment la population, nous vivrions la peur au ventre et les exécutions de masse se succéderaient. Vous constaterez que ce n'est pas le cas et je condamne ces mensonges et s'il le faut, je poursuivrais en justice ces gens-là pour diffamation. La loi est la même pour tous, on ne peut pas dire ce qu'on veut et traîner dans la boue la vérité.

Au revoir, mesdames et messieurs.

Le Président enfourcha son vélo et s'en alla vers Yguerne.

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Joseph Taline
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jeu. 13 août 2020 03:20

Alors que Joseph Taline se rendait au procès de Tommen Delfrous, des journalistes vinrent l'interviewer sous le regard et la caméra des téléphones de quelques concitoyens. Il accepta d'y répondre brièvement

Journaliste : Maître Taline, pensez-vous que vous avez une chance de faire condamner l'ancien Président de Région, Flowd Winter ?

Joseph Taline : Je ne pense rien, je suis sûr de tout.

Journaliste : Avez-vous peur de votre adversaire annoncé, Maître Wenceslas ?

Joseph Taline : Pas le moins du monde, j'ai du respect pour mes confrères, pas de la crainte. D'ailleurs, c'est un collègue pas un adversaire, un collègue prétentieux, imbuvable et plutôt mauvais mais un collègue tout de même. Je connais le niveau de mon confrère et par voie de fait, je connais également et par avance le résultat du verdict. Je n'ai nullement à craindre le moment du jugement.

Journaliste : Pouvez-vous nous parler de votre candidature ?

Joseph Taline : Je suis ici pour un procès, je ne suis pas là pour parler de l'avenir de la Nation, j'aurais tout le loisir de le faire plus tard. Pour le moment nous parlons de réparer l'injustice cruelle et criminelle subie par mon client, Tommen Delfrous, pas de faire campagne contre mes adversaires politiques au rang desquels se trouve par ailleurs Monsieur Delfrous. Ce qui vous permet d'observer qu'il n'y a aucunement de conflits d'intérêt entre ce procès et la campagne électorale à venir.

Journaliste : Votre collègue s'est refusé à donner des commentaires sur le procès mais vous semblez plus loquace, avez-vous d'autres choses à ajouter ?

Joseph Taline : Mon accusation est prête depuis un certain temps, j'exerce avec rigueur et une certaine réussite depuis des années, j'ai des éléments solides et le seul commentaire que je peux faire de ce procès, c'est qu'à l'image de tous ceux auxquels j'ai participé, lumière sera faite et justice rendue. Je ne ferai aucun commentaire sur mon client qui vous apporterait un quelconque élément nouveau, vous connaissez autant que moi la souffrance que peut ressentir un homme face à la séquestration, l'injustice ou le déchaînement de l'arbitraire, vous connaissez comme moi le sentiment de révolte contre les abus de pouvoir que doit ressentir tout honnête et sincère citoyen, vous savez aussi bien que moi toute la colère saine de celui à qui on viole le secret et la vie privée dans un dessein sombre, excessif et intolérable.

Journaliste : Et pour son avenir politique ?

Joseph Taline : Cela le regarde, s'il veut vous en parler, il vous racontera lui-même. Je ne mets pas ma main dans la culotte des mes clients. Certains de mes confrères s'y risquent pour faire vendre leurs interviews, mais ce n'est pas mon genre. Je suis trop attaché à l'intégrité de mon client et à son intimité pour faire des révélations à la presse. Si vous n'avez pas d'autres choses à me demander sur l'affaire, alors laissez-moi, j'ai du travail.

Joseph Taline partit alors en direction du tribunal pour pouvoir travailler tranquillement dans un bureau mis à disposition pour finaliser son dossier et s'entretenir avec son client.

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Joseph Taline
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sam. 15 août 2020 03:29

Alors que Joseph Taline se rendait aux divers procès, de Delfrous, du Parti et de la Présidente, des journalistes furent appelés pour l'interviewer de nouveau. Il fallait dire qu'il aimait bien répondre aux scribouillards et que ça servait sa popularité.

Journaliste : Maître Taline, pouvez-vous nous expliquer les raisons de ces deux nouveaux procès pour le compte de Tommen Delfrous ?

Joseph Taline : Pour le premier, celui contre Monsieur Winter, il s'agit de montrer au grand jour les mécanismes de corruption utilisés par cet homme pour nuire à mon client, Monsieur Delfrous. J'ai moi-même demandé à mon client de déposer cette plainte. Il m'a engagé pour défendre ses intérêts contre Monsieur Winter et rétablir la justice, toute la justice et rien que la justice dans les diverses malversations dont il a été victime, j'ai pris en charge son dossier et j'irais jusqu'au bout de mon action.
Du second, il s'agit de réparer les jets de boue dont s'est rendu coupable Monsieur Le Floch sur la réputation de mon client. Il a déversé un flot de haine, d'injures et d'insultes envers mon client et je ferai reconnaître à la cour que cela constitue des délits. C'est pour cela que mon client m'a engagé et comme à mon habitude, je le défendrais dans la reconquête de son intégrité morale et de sa réputation auprès des instances légales de juridiction.

Journaliste : Monsieur Le Floch a annoncé sur chirper "Tommen Delfrous n'a pas le courage de venir débattre sur les réseaux sociaux, ou ailleurs. Il préfère porter plainte lorsqu'il est en désaccord sur le plan politique." Que lui répondez-vous ?

Joseph Taline : Déjà, je voudrais dire que ma démarche n'est nullement politique et que la démarche de mon client non plus. Monsieur Le Floch semble considérer la politique comme une zone de non-droit, dans le genre de ces cowboys des villes qui font du rodéo urbain sur nos routes. Je tiens à lui rappeler que ce n'est pas comme cela que ça marche, nous avons des lois, des règles qui sont peut-être strictes mais justes, pour que le débat ne soit pas le lieu de toutes les compromissions, accusations, violations de l'honneur et du défoulement de toutes les vindictes. Les réseaux sociaux en qualité de lieux publics ne sont pas exempts de ce genre de réglementation et quand on outrepasse la loi, il est normal d'être poursuivi en justice. Ce n'est pas une question politique, c'est une question juridique.
Si parce qu'on fait de la politique, on avait droit à toutes les violations du droit, dans quelle république vivrions-nous ? Si au nom du débat politique on avait droit d'accuser son voisin des pires meurtres qu'est vue s'accomplir tragiquement, l'Humanité, il n'y aurait plus de frein à toutes les attaques déloyales, les accusations infondées et aux diffamations calomnieuses. Mon client ne souhaite pas débattre dans ces conditions, non par manque de courage mais par esprit de justice et par respect pour l'honneur de l'accusé. Sa démarche relève de la clémence et non de la couardise. Je suis sûr que si Monsieur Le Floch surprenait chez lui des voleurs qui lui prétextèrent sur le champ que leur acte est une forme de débat politique, il n'hésiterait pas une seule seconde à porter plainte.
C'est exactement la même chose dans ce procès sauf que Monsieur Le Floch n'a pas, comme dans mon petit exemple, porté atteinte aux biens de mon client, mais directement à son honneur, à sa réputation et à sa personne. Notre loi définit que chacun a droit à leur intégrité aussi bien qu'à l'intégrité de ses biens ; nous avons donc, mon client et moi-même décidé de déposer une plainte.

Journaliste : Défendrez-vous le Parti Communiste Ostarien dans ses deux procès contre Madame la Présidente ?

Joseph Taline : J'ai, en effet, été engagé par le Parti Communiste pour le défendre dans son procès sur la déclaration de Monsieur Friolard et pour porter l'accusation dans le procès visant les propos de Madame la Présidente.

Journaliste : Ne craignez-vous pas d'être débouté pour conflit d'intérêt puisque vous êtes membres du PCO ?

Joseph Taline : Je crois que je risque plus de conflits d'intérêts dans les procès de Monsieur Delfrous que dans ceux du Parti Communiste. Je suis membre du Parti Communiste, cela est vrai. En cela, dans cette affaire, nos intérêts politiques et juridiques convergent : je dois le défendre en tant qu'avocat et j'espère qu'il gagne ses procès en tant qu'adhérent et membre du Comité Central. Cependant dans les procès de Monsieur Delfrous, mon client, nos intérêts politiques et juridiques divergent : nous sommes adversaires aux prochaines élections législatives mais mon rôle d'avocat m'oblige à le défendre. Vous remarquerez que j'ai défendu ses intérêts personnels comme si c'étaient les miens et en ce sens, la Cour n'a pas cru important de considérer nos divergences politiques comme un conflit d'intérêt. Cela s'explique parce que je fais bien mon métier et que je laisse rigoureusement mes convictions et intérêts personnels ou politiques, sur le porte-manteau du tribunal avant d'enfiler ma toge.
Je vous le répète puisque les intérêts que j'ai avec le Parti Communiste en tant qu'adhérent et en tant qu'avocat, sont convergents et non pas en conflit et il n'y a aucune raison que je ne puisse défendre ses intérêts au tribunal alors que j'ai défendu, avec succès, des individus avec qui mes intérêts politiques ou ma conscience morale, religieuse ou politique entraient en conflit. Preuve que, et la Cour le sait bien, j'exerce mon rôle d'avocat de manière rigoureuse et intègre.

Journaliste : Pensez-vous que le Parti Communiste ou ses responsables risquent quelque chose dans le procès qui suivra la plainte déposée par Madame la Présidente ?

Joseph Taline : Non seulement je ne pense pas qu'ils risquent grand chose mais plus exactement j'ai l'intime conviction qu'ils ne risquent rien. La plupart des chefs d'accusations de Madame la Présidente sont dépourvus de toute preuve et ne se fondent que sur une communication qui fait suite à une violation reconnue de l'état du droit. C'est à dire qu'au maximum, on peut reconnaître, à mon sens, et imputer à Monsieur Friolard d'avoir tenu des propos menaçants pour tenter de dissuader un dirigeant de commettre un abus de pouvoir et une séquestration qu'il a tout de même commis. Même si les faits étaient reconnus, je pense que la Cour ne punirait nullement ni Monsieur Friolard, ni aucun membre du Parti. Par ailleurs, la plainte qui a été déposée est fausse car elle parle de propos "revendiquant des faits criminels" ce qui n'est pas vrai. Il n'a pas été dit "nous avons commis cela" mais plutôt "nous allons commettre ceci, si Monsieur Winter perpétue son crime". Par ailleurs et les faits le prouvent, il n'y a ni eu menace de morts, ni port illégal d'armes à feu, il y a transport d'armes non-fonctionnelles ce qui est différent, ni tentative de violence sur dépositaires de l'autorité publique car il s'agissait d'une légitime défense en cela qu'il y avait face à eux des policiers exécutant un ordre reconnu illégal et qu'il se trouvait une proportion légitime dans l'armement potentiel et inférieure à celle des forces armées, il n'y a pas eu trafic d'armes à feu car elles appartiennent à des clubs sportifs rattachés légalement au Parti Communiste et toute personne voulant s'occuper du transport de celles-ci était membre du club, il n'y a pas eu tentative d'acte terroriste, ni d'insurrection armée mais de légitime défense, je le répète et pas plus de milices privées.
Par tradition, on estime qu'il faut trois conditions pour que l'état de légitime défense soit accepté, celles-ci sont que l'agression soient réelles, actuelles et injustes. L'agression était réelle et injuste puisque la Cour a tranché et reconnu la culpabilité de Monsieur Winter pour des crimes de séquestration et d'abus de pouvoir et elle est actuelle car le communiqué de Monsieur Friolard fait directement suite aux faits et que ceux-ci n'ont cessé que bien après le communiqué. Preuve de la bonne foi de mon client, celui-ci a cessé immédiatement son acte de légitime défense dès l'arrivée de Madame la Présidente. De plus, il faut que la riposte réponde elle aussi à trois critères : la nécessité, la mesure et la simultanéité. Concernant la simultanéité, je viens de vous le dire, tout s'est enchaîné et sitôt l'agression cessée, la riposte cessât. La nécessité c'était que Monsieur Delfrous ne pouvait rien faire contre cette agression, ni fuir ou de se soustraire à l'agression, seuls les partisans du Parti Communiste avaient la possibilité d'agir. La mesure évidemment, c'est qu'ils étaient sous-équipés, en sous-nombre et qu'ils n'ont commis aucun acte alors que la séquestration a bel et bien eu lieu. Il y a eu tentative de légitime défense et cela n'est pas répréhensible. Je reste donc extrêmement confiant.

Journaliste : Et pour l'affaire contre la Présidente ?

Joseph Taline : Je crois que le Parti Communiste parviendra à faire condamner Madame la Présidente ou à la faire s'expier.

Journaliste : Chercherez-vous la destitution de celle-ci ?

Joseph Taline : Pour la stabilité du pays, je ne la souhaite pas. Nous avons décidé de proposer comme à notre habitude une solution à l'amiable dès l'ouverture du procès pour éviter d'en arriver là. Je ne la souhaite pas mais s'il le fallait, je serais prêt à demander et à défendre l'inéligibilité, qui provoquerait la destitution de Madame la Présidente. Par ailleurs j'ai en ma possession des enregistrements téléphoniques, et le Parti en a plusieurs copies bien protégées qui sont autant d'éléments qui pourraient causer du tort à Madame la Présidente, bien sûr si nous obtenions un règlement à l'amiable, nous n'aurons pas à les dévoiler car nous jugerions que les fautes commises par la Présidente contre mes clients sont expiées et qu'elle tend à s'améliorer réellement et de bonne foi. Si nous n'obtenons pas un règlement amiable, nous ajouterons sur la demande de mes clients, de nouveaux chefs d'accusation à notre plainte.

Journaliste : Pouvons-nous savoir lesquels ?

Joseph Taline : Résolument non. Tout le monde peut commettre des erreurs et nous ne jugeons pas respectueux, ni honorable de dévoiler celles-ci de Madame la Présidente si elle venait à faire preuve de bonne foi et à reconnaître avoir fauté, si elle nous montrait qu'elle ne cherche qu'à s'améliorer quotidiennement ; ce serait moralement injuste. Si cependant, elle ne montre aucun signe de bonne foi et qu'elle persiste et signe, qu'elle ment ou qu'elle venait à perpétuer ses exactions, nous serions obligés et contraints de demander le rétablissement de la justice à la Cour, puisque l'accusée en serait incapable de la rétablir elle-même.

Journaliste : Vous avez été engagé pour des affaires contre Madame la Présidente, Monsieur le Floch et Monsieur Winter, trois figures ou ex-figures de la FRO : on croirait assister à une chasse aux sorcières de vos opposants.

Joseph Taline : Vous voyez mal, mon bon ami. Est-ce que moi, Joseph Taline, je pourrais mésuser de nos institutions et utiliser la justice pour me débarrasser de mes opposants ? Je le conteste et la Cour le contestera sans doute avec moi. Mon combat, tant en tant qu'avocat qu'en tant que partisan politique, c'est celui de la justice pas celui de la pensée unique. Si effectivement, je participe et aide mes clients contre des cadres ou anciens cadres de la Fédération des Républicains d'Ostaria, je vous rappelle que ce n'est que passager et suite à des événements évidemment exceptionnels qui ont provoqué leur lot d'injustices, de délits voire de crimes. Je n'ai pas vocation à être la voix ou l'avocat de tous les opposants au parti présidentiel, mais il s'avère et, comme vous j'en suis sûr, je le déplore, que ce parti semble avoir en son sein quelques individus qui ont commis des fautes. Pour la plupart, rien de bien méchant, mais tout de même, il faut que juste soit rendue. Cela n'entache en rien son idéal, son programme ou ses idées ; elles ont été, sont et resteront encore demain, respectables et honorables, mais je ne vais vous parler politique maintenant. Quoiqu'il en soit, je ne fais pas la chasse aux fédérés. C'est ainsi qu'on doit les appeler car l'appellation de républicains ne correspond pas à leur monopole politique, moi aussi je suis républicain par exemple. Je fais la chasse aux injustices. Maintenant, laissez-moi ! j'ai du travail.

Joseph Taline partit sur cette conclusion pour le tribunal afin de travailler tranquillement dans un bureau mis à disposition pour finaliser ses dossiers et converser avec ses clients qui devenaient de plus en plus nombreux au grand dam de ses réserves personnelles de café et de son sommeil.

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