ImageBienvenue en Ostaria !Image

Heure de Lunont : (GMT+1)
__________________

Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Zénith de Lunont

Ville IRL : Paris (La Défense)
Population : 3 264 778 hab.

Avatar du membre
George Edouard
Messages : 239
Enregistré le : mar. 24 nov. 2020 18:55
Personnage : Principal

Parti politique

lun. 11 juil. 2022 23:19

Image
INTERVENTION A L'AVANT PREMIERE "Espoir d'un Monde Meilleur"

Image


18h, George Edouard était arrivé dans sa circonscription, et avait décidé dans le cadre d’une avant-première d’effectuer une petite sortie médiatique. Officieusement, la presse avait été conviée ; ce qui sur le papier n’était qu’une intervention d’une personnalité dans le cadre d’une avant-première, était devenu une action de campagne à part entière. Bien évidemment, l’équipe du long métrage était en accord avec cette décision : eux-mêmes, fervents écosocialistes, soutenaient le candidat George Edouard durant cette campagne.

Alors, saluant le public et profitant de la moindre occasion pour aller à la rencontre de ses concitoyens, George Edouard finit par aller s’asseoir juste avant le début de la diffusion. Le choix de réaliser le discours de clôture était volontaire : en plus de marquer les esprits, cette programmation laissait la possibilité aux spectateurs pressants de s’adresser à lui après l’intervention, transformant ainsi cette séquence informelle et culturelle en un quasi-meeting.

Et puis, le film n’avait pas été choisi au hasard : se nommant Espoir d’un Monde meilleur, il avait été primé aux dernières cérémonies internationales, et avait suscité la polémique par son engagement marqué à gauche. L’histoire paraissait assez simple : pourtant, les dynamiques sociales et le développement des personnages faisaient les forces d’un film touchant et marquant.
Cette histoire, c’était celle d’un groupe d’amis, que nous suivons de leur plus tendre enfance à leurs chutes respectives. Evidemment, chaque membre de ce groupe avait une spécificité : ici, les 4 enfants étaient chacun les allégories des différentes catégories sociales. Alors, nous avions le précariat, la classe moyenne basse, la classe moyenne haute et les ultrariches. Quatre amis, tout d’abord emplis de leur insouciance d’enfant et totalement unis, qui progressivement divergent de parcours et subissent tour à tour le broyeur social du capitalisme.

Le film n’épargne personne, et pourtant évite l’écueil de la caricature, d’une satire trop poussée et donc irréelle.
Mike, le plus riche d’eux quatre, subit dès le plus jeune âge les pressions de sa famille conservatrice, d’injonctions sociétales lui qui a baigné dans la haute société. Pourtant, son amour pour ses amis n’en était pas moins réel ; mais grandissant et dans un milieu où l’honneur est sacré, Mike a dû mettre cet amour de côté. Etudiant sage, studieux mais fade, Mike eut un beau parcours scolaire : devenu finalement cadre, la cupidité nait alors en lui, et nous voyons comment les pressions de toute part le poussent à harceler ses collègues, à tomber dans des réflexions pécuniaires et à progressivement faire disparaitre la profonde empathie qui était en lui. Comme tous, sa mort est à son image : pathétique. C’est donc en déposant un chèque à la banque que celle-ci se fait braquer, et que Mike prend une balle perdue.

La vie et la mort des deux personnages de la classe moyenne restent semblables : comportant quelques troubles et accrocs, mais néanmoins assez stables, soudés jusqu’à leur mort et relativement heureux.

Et puis, nous avons Max, fille d’ouvrier et confrontée très tôt aux galères de la vie. Obligée elle aussi d’abandonner ses études pour subvenir aux besoins de sa famille, elle coupe vite les ponts avec Mike ; celui-ci, honteux de connaitre une fille comme elle – tout en ayant été profondément amoureux -, l’humilie en public et la ramène à sa condition de « misérable fille de pauvres ». Paradoxalement, c’est Max qui se révèle la plus altruiste, empathique, indulgente ; pour autant, cette dernière n’a pas ni le moyen ni le temps d’accorder une aide dont elle-même ne dispose. Abandonnée par tous, méprisée et seule, sa vie finit brusquement à cause d’une grave maladie, causée par les carences alimentaires. La véritable héroïne de l’histoire cependant, ce n’est pas Mike ni nos deux amis : c’est elle. C’est elle qui a connu une situation insoutenable tout en se dotant de qualités humaines hors pair, c’est elle qui a souffert en gardant le moral, c’est elle qui malgré l’asservissement subi, n’a jamais humilié personne.
La morale de ce film : l’argent rend cupide et finalement inhumain, la misère nous prive des plus belles personnes de cette société !

Alors, après la fin de la diffusion du film, les larmes pouvaient se voir sur le sol, les spectateurs étaient troublés par ce qu’ils venaient de visionner. George Edouard le savait, c’était là le terrain le plus propice à la diffusion de ses idées ; bouleversés dans leurs tripes par l’injustice sociale personnifiée, il s’agissait désormais d’ancrer cette fiction dans notre réalité pour mieux l’améliorer et les faire adhérer. Alors, après les nombreux remerciements et la traditionnelle séance de post-visionnage, les réalisateurs annoncèrent la présence de George Edouard, sous une foule d’applaudissements pour celui qui devenait clairement le leader de la gauche : devant une foule encore bouleversée, le candidat écosocialiste pouvait se permettre un ton plus libre, des propos plus légers mais néanmoins toujours politiques.


Certes, nous sommes aujourd’hui devant un film. Mais vous connaissez la chanson ? « Mes amis, mes camarades, mes concitoyens ! »

Merci de m’accueillir aujourd’hui parmi vous, et je remercie en premier lieu l’équipe du film pour me permettre de m’exprimer devant vous. Comme vous, vous excuserez mon ton un peu blanchi : je suis encore bouleversé par ce magnifique film, qui résume à la perfection la décadence d’un modèle social plus inégalitaire que jamais !

Cette histoire, c’est avant tout un récit de l’argent qui corrompt les âmes, qui transforme la bonté en cupidité. Jusqu’à un certain point, la richesse semble aider à mieux vivre ; au-dessus d’un seuil, cela nous transforme juste en vache à lait. Ce seuil, les financiers, les ultrariches l’ont déjà atteint : ceux qui nous gouvernent appartiennent à cette catégorie !
Mais cette œuvre, plus qu’un film sur la chute inexorable de nos qualités humaines, est aussi une ode à l’espoir, un appel au changement. Les histoires de Max et de nos deux amis le prouvent, il est possible de perdurer dans le social ; par ailleurs, il est nécessaire de doter à tous les capacités d’offrir ces qualités. Max est une personne fantastique, merveilleuse ; la misère dans laquelle elle se trouve empêche la communauté tout entière de profiter de ce trésor. Ainsi, voilà comment nous pouvons retrouver une société unie autour de valeurs sociales et prospères : mettre fin à la richesse outrancière, mettre fin à la misère, et encourager la recherche du profit collectif !

Puisque le film insiste sur un personnage, parlons de Mike. Ahh, cette allégorie de tout ce qui ne va pas dans notre système capitaliste, cette allégorie de la chute mais également l’allégorie de la perversion. Oui, tout est fait pour pousser Mike à devenir ce chef d’entreprise infect et cupide ; broyé par sa famille, son milieu bourgeois et ses supérieurs hiérarchiques, tout encourage Mike à écraser les personnes qu’il voit en dessous de lui. Et puis, Mike ne s’amuse pas : afin de combler ce vide affectif et social, il se plonge dans la quête de l’argent, le rêve d’un accomplissement social par le profit.

Finalement Mike est un homme, un homme malheureux qui se cache à lui-même tout son désespoir.
Pourtant, c’est ce désespoir qui nous gouverne ; les possédants ont perdu le sens de la vie, ce qui en fait à la fois son cœur mais aussi son esprit : les amis, la famille, le collectif. Pourquoi nous-sommes mis en société si c’est pour mépriser nos concitoyens ??
Et puis, le long-métrage interroge aussi une autre vision du monde : la méritocratie est balayée, les plus pauvres se battent avec humanité quand les riches écrasent sans jamais avoir dû batailler. Oui, vous avez bien entendu : les plus précaires sont les plus méritants et bons !


Evidemment, ceux qui n’étaient pas partis étaient acquis à la cause de George Edouard, d’autant plus vu l’engagement politique du film. Personne ne venait par hasard dans une avant-première ; l’ambiance était donc très chaleureuse, et les applaudissements fusaient lorsque le candidat à la Primature terminait ses phrases. Et puis, personne n’avait manqué un subtil mais célèbre caméo : Eropa Pendra jouait dans le film ! Fidèle à lui-même, celui-ci fut un guide pour Max, et un sentiment immédiat de confiance et de chaleur humaine se dégageait du personnage. Heureux de voir une telle ferveur, George Edouard reprit alors son discours.

Ce film est une fiction, pourtant si réaliste… les dynamiques décrites sont bien réelles, et doivent être changées !
Tout le film ne détaille comment personne n’est prédestiné à devenir mauvais, et en quoi le déterminisme social, lui, provoque cette chute. Ces déterminismes sont intimement liés à la reproduction sociale causée par notre fonctionnement capitaliste immonde : il faut réformer cela en profondeur ! Aussi, vous n’êtes pas sans savoir que je suis candidat pour les prochaines élections législatives, ici dans la 11e circonscription de Lunont. Lorsque je dis qu’il faut changer ce système, ce n'est pas un propos dans le vent : nous avons un programme commun pour ce faire !

Ce programme est structuré autour de valeurs clés, provoquant un ensemble cohérent de retour à un Etat-Providence et Social. Tout d’abord, nous nous attardons sur les questions de société : il faut que les étrangers, les réfugiés et les minorités cessent d’être sans cesse stigmatisés. Le retour à l’unité sociale, c’est l’unité républicaine pour tous et toutes ! Ensuite, nous comptons changer les structures économiques, les priorités d’une croissance folle et qui finit accaparée par les plus riches.


Nous ne sommes pas à gauche opposées à la richesse ; en revanche, nous voulons que tous puissent en profiter !! Cela passera par de nombreuses réformes du Code du Travail, des protections sociales et de nos prestations. Evidemment, ces revenus impliqueront de nouvelles cotisations ; nous nous servirons de ces modifications de taxations pour continuer notre marche vers l’égalité en faisant peser ces augmentations par ceux qui peuvent les soutenir.

Ensuite, nous avons construit un projet éducatif solide : il faut mettre fin à cette hypocrisie d’une école qui favoriserait la mobilité sociale, alors que nous ne faisons que reproduire encore et toujours les mêmes schémas d’exclusion. Il faut changer tout cela ! Sur la Sécurité, il est idiot de ne jamais s’être occupé de cette question alors que la gauche, elle, est la plus à même de concrètement lutter contre les causes. Lorsque nous faisons face à une maladie, il faut l’éradiquer à la racine, pas se contenter de médicaments contre les symptômes !

La délinquance est en partie provoquée par la pauvreté, l’impossibilité pour certains de faire autrement et la reproduction sociale. En rétablissant les polices de proximité et de dialogue, en rétablissant l’unité entre forces de l’ordre et population et en mettant fin à la misère, l’insécurité réduira significativement ! Pour garantir la protection de la population, la paranoïa est inutile tandis que l’unité elle, est essentielle. Néanmoins et sur un point précis, cela ne peut évidemment pas suffire. Cette question, ce sont les violences sexistes et sexuelles !

Oui, les petits bourgeois et dominants sont les premiers bourreaux pour les femmes, ceux qui comme dans le film sont frustrés par un système qui les favorise mais les déshumanise. Sur cette question, il faut être sans tolérance : criminalisation, pénalisation du harcèlement de rue, une Brigade entière contre les VSS, des formations annuelles obligatoires pour l’ensemble de la population et un budget conséquent pour l’égalité femmes-hommes !

Enfin, se pose le sujet de l’environnement. Ce sujet qui a toujours été un point clé de nos divers programmes, a longtemps été raillé par les libéraux, par la droite et par l’extrême droite. Nous étions des idéalistes, des fous qui croyaient notre planète être menacée ! Nous nous fondions néanmoins sur des éminents scientifiques, unanimes sur les ravages que risquent de provoquer le dérèglement climatique. L’extinction d’espèces, la chute de la biodiversité et à terme, notre propre disparition ! Ce discours est le socle des écosocialistes, et c’est même pour cela que nous n’avons pas créé un unique Parti Socialiste.

Et aujourd’hui, un papier annonce les premières conséquences de cette inaction, avec une atteinte déjà là sur les rivières et l’eau dans la région de Choignaux. Les ravages ne seront pas dans cinquante ans, ils se font déjà sentir !
Comme je l’ai dit à Nour et le redirais demain dans ma présentation du deuxième volet environnemental de mon programme, nous avons un plan solide pour protéger durablement notre planète, notre si belle nation et notre écosystème. Vous aimez les animaux, aimeriez-vous les voir disparaitre ? Moi, cela m’insurge, et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour enrayer les dynamiques meurtrières des climatosceptiques. Battons-nous, ensemble !!


A ces mots, le public se lève, acclame les propos de George Edouard et agite des drapeaux de l’Union des Gauches, distribués pour l’occasion. Finalement, cette avant-première était devenue un meeting ; meeting dans sa circonscription, circonscription qui tenait une place particulière dans son cœur. Et puis, Lunont était un endroit particulier ! La culture s’y développait et y prospérait, ce n’est pas pour rien si la capitale est considérée comme le poumon de la République d’Ostaria.
Mais ces dernières années, à cause des diverses coupes budgétaires induites par la droite, les cinémas se faisaient plus rares, les films avec moins de budget et les artistes moins défendus. Avec l’Union des Gauches, les budgets allaient augmenter ! Conscient de l’importance de conclure son intervention avec un rythme soutenu et avant que le public se lasse de l’entendre, le candidat à la Primature décida qu’il était temps de passer au traditionnel appel à l’action. Il reprit donc.


Bien, je suis ravi d’observer votre engouement pour notre programme – qui cela va s’en dire, a longuement été étudié -. Maintenant, il sera impossible d’appliquer ce programme sans soutien actif de votre part, et sans être élu !!
Ici, je suis votre candidat. Eh oui, vous avez la possibilité d’être représentés par le potentiel Premier Ministre !! Alors, il faut que tous, partout, vous alliez défendre notre programme, nos idées. Mes équipes se trouvent ici, et ils sont prêts à vous inscrire pour nous aider : du porte à porte, des appels et des tracts à diffuser le plus largement possible. Je suis bien conscient des investissements que demande une campagne, je suis moi-même en train de parcourir le pays pour le sensibiliser à nos causes ; nous avons une chance historique d’arriver au pouvoir, alors concrétisons ce moment !!

Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’OStaria.


Le discours s’achevant sous des applaudissements nourris et des acclamations, la cérémonie fut achevée à la suite de l’intervention. Ainsi, George Edouard eut le temps de longuement discuter avec ceux encore présents, en distribuant des tracts, inscrivant ceux qui le désiraient dans l’équipe de campagne et s’assurant que les points abordés dans le discours étaient clairs. Et puis, ce fut un régal de pouvoir parler informellement d’écologie, de progrès social et de justice sociale ! Ces derniers temps, le candidat perdait progressivement espoir dans le changement, et se rendait finalement compte que la seule chose que la population attendait, c’était l’Union et un leader prêt à incarner ces idées.

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

Avatar du membre
Jacques Braun
Messages : 57
Enregistré le : mer. 21 juil. 2021 12:48
Personnage : Secondaire

Parti politique

mar. 12 juil. 2022 21:35

Dans le cadre de sa campagne électorale des élections générales – et législatives en particulier –, Jacques Braun avait réservé le zénith de Lunont pour un grand meeting, où il avait convié un grand nombre de Lunontais. Lui et son équipe de campagne étaient de plus en plus inquiets, ces derniers jours, face à la montée de son principal adversaire George Édouard, candidat à la primature de l'Union de la Gauche, qui, d'après un récent sondage, terminerait largement devant lui. Dans ces conditions, le candidat de L'Alternative avait décidé d'intensifier sa campagne, dont ce meeting serait un point capital.
Il avait réussi à remplir la salle sans trop de problèmes ; après tout, il dépassait encore les 30 % d'intentions de vote, et sa célébrité avait également pu attirer un certain nombre de personnes qui n'étaient pas nécessairement de son bord politique.
Accueilli avec enthousiasme par les spectateurs, Braun entra sur scène avec un grand sourire.


Jacques Braun : Chers amis lunontais, merci d'être venus si nombreux ce soir pour montrer que le cœur des libéraux de la capitale bat encore avec passion ! Mais bienvenue également à tous ceux qui, en se reconnaissant ou non dans notre famille politique, désirent simplement assister du plus près possible à l'exercice démocratique qui se joue ici-même, l'élection de celui qui pourra le mieux vous représenter et vous défendre.

Député depuis 8 ans, j'ai une petite expérience des campagnes électorales. Mais quelle ne fut pas ma surprise, en ce début de campagne, d'apercevoir un revenant ! Vous m'avez bien entendu : l'Union de la gauche – pardon, l'Union des gauches, il faut faire illusion – de Julien Chastain a été formée à nouveau. Et je devrai moi-même être opposé à son leader, George Édouard, un ancien député des plus oubliables du fait de son bilan quelque peu vide, de ses prises de parole inexistantes et de son implication nulle. Cet homme, donc, qui saute désormais de lieu en lieu à une vitesse époustouflante un peu partout dans le pays, pour déverser des paroles que je croyais naïvement reniées par ce que je croyais – tout aussi naïvement – être une gauche ayant retrouvé le chemin de la modération républicaine.

Oh, bien sûr, George Édouard vous dira qu'il n'est pas l'héritier de Chastain, puisqu'il n'est pas très judicieux de se proclamer l'héritier d'un exilé coupable de haute trahison. Mais, proclamant son admiration pour les communistes, ayant fait alliance avec eux, y compris avec les révolutionnaires qui rejettent ouvertement le principe même de notre démocratie, défendant un programme purement et simplement communiste, sur la même base que celui de Julien Chastain, qui croit-il bien pouvoir tromper ? On aperçoit ici la résurgence d'une faction qui, de sinistre mémoire, a coulé notre pays avec des décisions désastreuses, aussi bien sur le plan international – nous nous rappelons tous des évènements en Sarande et à Narois – que sur le plan intérieur – où nos entreprises n'ont pu que s'écrouler face aux torpilles communistes, qui, réussissant à appauvrir, ou à faire fuir, les riches, n'ont pas moins échoué à faire s'élever les plus pauvres.

Seuls les communistes s'enfonçaient alors dans leur folie, les socialistes ayant courageusement reconnu l'erreur qu'ils avaient commise en s'alliant à eux. Des années ont été nécessaires pour mettre fin à l'océan de stagnation économique et sociale auquel avait donné naissance le PCO. Des années et le travail d'une force politique déterminée, L'Alternative, que j'ai eu le plaisir de mener pendant quatre des années les plus importantes dans le redressement de notre pays. Notre bilan, souvent applaudi à notre droite comme à notre gauche, consistait en un retour d'une croissance forte, accompagnée d'une diminution du chômage, et, partant, d'une diminution de la misère, en même temps que le retour d'une crédibilité ostarienne à l'internationale, battue en brèche durant la présidence Chastain.

Aujourd'hui, certains socialistes ont perdu leurs repères et sont retombés dans la tentation communiste, en oubliant les conséquences dramatiques auxquelles avait conduit le chastainisme. D'autres – je pense notamment à l'URP – ont vu clair dans le jeu du PCO, et je ne peux que les en féliciter. Les socialistes aujourd'hui ralliés à une alliance communiste qui ne dit pas son nom apprendront, tôt ou tard, lentement ou brutalement, que l'extrême gauche ne souhaite que les utiliser encore une fois pour jeter Ostaria dans les bras de Novgrad. La question qu'ils ont à se poser est la suivante : veulent-ils voir la réalité en face, redresser la tête et combattre à nouveau pour leur idéal républicain et démocratique, garant des libertés, ou veulent-ils s'enfoncer dans une manipulation rejouée, pour apprendre la vérité par la voie la plus dure qui soit ?

Les sondages qui nous arrivent projettent un destin sombre pour notre pays, augurant la possibilité que, demain, une force héritière de Julien Chastain se retrouve à nouveau majoritaire à l'assemblée, sans contrepoids, sans même qu'une force plus modérée ne puisse la retenir lorsqu'elle tentera de marcher dans les pas de son maître lâche et traître.

Nous, républicains, avons le devoir de nous mobiliser pour empêcher que survienne un tel scénario, et notre combat doit commencer avant tout par notre propre circonscription. J'appelle l'ensemble des Ostariens, et, en premier lieu, des Lunontais, qui ne veulent pas donner carte blanche à une extrême gauche chastainiste, à voter pour leurs adversaires de L'Alternative, une force modérée qui a montré sa compétence et sa détermination à défendre notre République, qui s'entendra avec l'ensemble de l'arc républicain pour s'opposer à toute résurgence de l'idéologie chastainiste.

Mes chers concitoyens, de droite ou de gauche, en ayant vu clair dans leur jeu, nous saurons faire face au danger qui se profile à l'horizon, et le repousserons ! Dimanche, tous aux urnes, parce que la cause qui nous anime est plus forte que ce qui nous divise !

Vive Ostaria et vive la République !

Sous les acclamations, Braun leva les bras avec confiance et combativité, tandis que les spectateurs commençaient à répéter "Jacques Braun ! Jacques Braun ! Jacques Braun !". Puis il descendit pour serrer des mains, tandis que l'on distribuait des tracts à la sortie, et que l'on invitait à prendre part à la campagne du député sortant.


Avatar du membre
Damien Dumont
Député
Messages : 93
Enregistré le : lun. 20 juin 2022 00:47
Personnage : Secondaire

Parti politique

mar. 12 juil. 2022 22:45

Image
Meeting du candidat Damien Dumont au Zénith de Lunont, Lunont -12 juillet 203

Damien Dumont, novice en politique, parcourait depuis plusieurs jours maintenant la capitale ostarienne dans le cadre de sa première campagne électorale. Face à la mobilisation importante de l'union de la gauche Damien avait une pression supplémentaire, il faut qu'il montre qu'il est capable de renverser une terre habituellement hostile aux idées de la droite radicale face à une gauche qui se réveil après des décennies de stagnation et de déclin. La tache est immense et ne se fera surement pas en une élection mais il faut poser les fondations d'une stratégie sur le long terme. Lui qui vient d'une formation politique qui a commencé très bas et qui s'est construite dans la durée, il sait que les choses prennent du temps mais qu'à cœur vaillant rien d'impossible.

Dans une campagne il faut faire preuve d'imagination mais certaines choses ne changeront jamais et Damien se voyait dans l'obligation d'organiser un grand meeting pour marquer sa campagne. Celui-ci se déroulerait évidement au fameux Zénith de Lunont qui avait entendu tant de discours et qui avait surtout vu passer l'histoire politique ostarienne récente.

C'est donc dans une salle surchauffé et pleine que le candidat de la LR et de la FRO pour la ville de Lunont monta sur scène. Face à lui un public immense mais également les cadres de son parti comme Deschanels et Durant, Boulanger également été venu bien qu'il ne souhaitait pas prendre la parole dans cette campagne pour des raisons de recul quand à sa fonction de Premier Ministre.


Damien Dumont : Bonsoir Lunont !

Quel immense plaisir de vous retrouvez tous réunit ici, dans ce splendide endroit, pour montrer à tous que la droite nationale ne se résoudra jamais à laisser le pouvoir à l'extrême gauche socialo-communiste ! Oui, notre pays, nos institutions, nos libertés sont en danger, car elles sont sous pression d'une extrême gauche qui n'a pour volonté que l'instauration d'un système autoritaire. Dimanche, si nous ne nous mobilisons pas assez alors nous vivrions de nouveau dans un pays sous la tutelle de Novgrad, dirigé par un Premier secrétaire qui aurait sous ses ordres des milices pour rendre la justice révolutionnaire. Dimanche, si nous restons chez nous à l'heure du vote alors sans doute qu'aux prochaines élections, vous n'aurez le choix qu'entre quelques candidats choisis par le Parti communiste. Dimanche, si vous faites le choix de l'abstention alors vous pouvez dire adieu à votre propriété privé et à votre liberté d'expression.

Mais dimanche, un autre choix est possible. Celui d'une droite nationale, forte, républicaine et démocrate qui a prouvé son respect des institutions et des libertés fondamentales quand elle était au pouvoir. Cette droite, c'est la mienne, c'est la vôtre, c'est la coalition entre la Ligue Républicaine et la Fédération des Républicains Ostariens ! Cette coalition est née d'un accord commun visant à dire que nous voulons construire l'alternance de droite patriote qui s'oppose au parti présidentiel et à la gauche radicale. Bien sûr, nous ne mettons pas l'alternative et l'union de la gauche sur le même plan. La première est respectable, mais nous nous opposons à une part importante de leurs idées, la seconde est en dehors du champ de la raison et de l'acceptable. Nous savons qui sont nos adversaires, nous savons qui nous devons affronter et cette campagne, nous la ferons contre l'extrême gauche et pour Ostaria !


Le public, venu en nombre pour soutenir le candidat à la mairie de Lunont, applaudit Damien.

Damien Dumont : dans cette campagne, je veux porter la voix du bon sens pour notre magnifique ville de Lunont, capitale du plus beau et du plus grand pays du monde. Cette ville mérite une gestion municipale qui soit exemplaire et digne tout en restant constamment au service de ses habitants. Nous ne pouvons pas accepter à nouveau un maire qui, comme madame Fatma Benbourguiba actuellement ou madame Rossignol qui est l'actuelle candidate, privilégierait certains groupes, certaines minorités au détriment de la majorité des habitants pour la simple raison que ce sont des minorités et que par conséquent et automatiquement, dans leur système de pensée malade, ce sont des victimes. Cette manière-là de raisonner est complétement à contre-courant de l'esprit même de notre nation et de toutes les valeurs de notre république. Qui que vous soyez et tant que vos croyances et vos pratiques reste de l'ordre du privé, si vous respectez les coutumes, les lois et les valeurs de la communauté nationale alors vous êtes un citoyen à part entière et non plus une minorité. Il n'y a pas de minorité en République, il n'y a que le peuple ostarien !

Maintenant pour tous ceux qui, dans notre pays, ne respectent pas ce corpus qui fait de vous un membre de la nation ostarienne alors oui il faut prendre des mesures. Pour les racailles d'origines étrangères qui veulent imposer à certains quartiers leur mode de vie, leur religion, leur langue et j'en passe, il faut une réponse ferme de l'État au sens large, c'est-à-dire également des collectivités territoriales comme l'est la mairie. Alors, si vous me permettez de devenir maire de notre ville je mettrais tout en œuvre pour venir en appuie à la communauté nationale dès lors qu'elle est attaquée. C'est pourquoi je lancerais une campagne de recrutement visant à déployer, à horizon 213, 7 000 nouveaux agents de police municipale qui seront évidemment armée et formée au maintien de l'ordre et à la répression de la délinquance.

J'ai entendu le candidat d'extrême gauche qui nous explique que leurs fiers modèles, les fameux pro-Chastain, à Menargues avaient recruté des milliers de policiers. S'il faut être clair, nous ne voulons pas des dizaines de milliers de policiers en plus si cela ne correspond pas aux attentes du terrain et il faut être sérieux, les syndicats de police ne réclament absolument pas cette si grande présence policière. Ils veulent être ne mesure pas de se défendre et disposer d'un effectif légèrement plus important. Nous ne sommes pas en situation de guerre civile, les communistes ont heureusement étés arrêtés avant que cette situation n'arrive, donc il n'y a aucune justification qui laisserait pensée qu'une dérive autoritaire, comme celle réclamé par les communistes, soient nécessaire. C'est quand même ahurissant que nous soyons obliger de rappeler ce genre de fait, cela montre bien la dérive total de l'extrême gauche. Car oui, qu'est-ce que cela signifie mis à part que si demain madame Rossignol est élu, il y aura des dépenses monstrueuses visant à recruter un trop-plein d'agent qui satureront la police municipale ? Car oui, qu'est-ce que cela signifie mis à part que si demain madame Rossignol est élu, il y aura des dépenses monstrueuses visant à recruter un trop-plein d'agent qui satureront la police municipale ? Enfin, tout cela est du domaine de l'extrémisme et je ne pense pas sérieusement que les habitants de Lunont tomberont à plat ventre dans cet extrémisme. En-tout-cas moi, je me bâterais pour que cela n'arrive pas et je sais que vous serez à mes côtés dans cette bataille que nous menons et que nous mènerons jusqu'au bout !


Applaudissement nourrit des militants qui sont heureux de voir cette nouvelle tête aussi motivé.

Damien Dumont : Mes chers amis, j'ai besoin de votre force et de votre volonté pour gagner. Les sondages ne sont pas bon, cela ne sert à rien de le cacher. Mais nous pouvons renverser la table si avec moi vous vous levez et que vous vous mobilisez et que vous mobilisez votre entourage ! Rien n'est encore perdu ! Tout est encore possible !

Vive la République, Vive Ostaria !


Avatar du membre
Elsa Altmann
Président de la République d'Ostaria
Président de la République d'Ostaria
Messages : 289
Enregistré le : lun. 18 juil. 2022 17:21
Personnage : Principal

Parti politique

mar. 4 oct. 2022 01:15

Après les interminables séances parlementaires, là ministre de l’éducation nationale s’était accordée une soirée de repos afin de retrouver un peu de sérénité. Elle s’était ainsi rendue au zénith de Lunont pour assister au concert improvisé de l’une des stars de pop en vogue du moment. Les musiques un peu mainstream constituaient l’un des plaisirs coupables de là ministre, qui s’accordait de temps à autres l’achat de dernière minute de billets pour assister à ces déchaînements musicaux de fête populaire dans l’enceinte bourgeoise du Zénith de Lunont.

Ce soir ne faisait pas exception, mais cette fois ci, la ministre avait acquis une visibilité médiatique toute neuve, noyée sous le feu des projecteurs depuis l’analyse du plan éducation à l’assemblée nationale. Aussi Elsa Altmann paru légèrement surprise en voyant à la sortie de la salle un petit attroupement de journalistes et de photographes qui semblaient l’attendre de pied ferme. Jetant un coup d’œil à sa robe de soirée noire de jais et à sa veste qui se fondait dans la nuit, elle hésita à tenter un repli impromptu parmi les ombres, avant de se décider à prendre la direction du petit groupe d’un pas décidé. Un petit sourire aux lèvres, elle se prêta aux jeux des photos et des micros tendus, se disant qu’un peu de détente mise en scène ne pourrait altérer son crédit politique, bien au contraire. Elle ne rechigna donc pas à accorder quelques mots à la presse:


- Madame la Ministre, dans sa dernière intervention publique, Mr Barnier vous accuse de vouloir établir une véritable dictature réglementaire, et de mener une véritable guerre contre l’enseignement privé ?

Écoutez, nous sommes en période de pré-campagne présidentielle, et le Parti Populaire cherche à s’installer comme force d’opposition centrale. Mr Barnier surjoue la controverse idéologique car il sait que la polémique sert ses outrances et son manichéisme. Concernant le fond de son propos, je suis surpris que de la part d’un politicien qui prétend incarner l’ordre et l’autorité d’un État fort, Mr Barnier ne considère qu’un cadre légal simplement incitatif ne soit suffisant. Notre loi vise justement à garantir l’unité de l’école et à limiter toute velléité de propagande religieuse imposée: les parents n’ont pas à imposer une doctrine religieuse à leur enfant, et les établissements privés n’ont pas à imposer un enseignement doctrinal à des parents d’élève. L’optionnalité des cours dispensés par les établissements privés préserve justement la liberté de toutes les parties: elle maintient la spécificité du privé tout en évitant le séparatisme et l’endoctrinement.

- Et que répondez vous aux accusations du leader du parti populaire concernant votre volonté de ruiner les établissements privé ?

Elsa s’autorise un sourire. C’est assez cocasse: alors que je porte un projet d’investissement massif dans l’éducation, j’aurais déclaré une pseudo-guerre aux établissements privés. Si la question des plafonds de prix inquiète tant l’opposition de droite, si la santé financière et le financement de potentiels investissements privés les préoccupent, nous pouvons discuter chiffres et mécanismes de soutien pour des cas spécifiques. Le gouvernement est ouvert à la discussion. Mais aucun n’amendement législatif n’allait malheureusement en ce sens : et le mécanisme du plafonnement en lui même est un outil puissant pour limiter les inégalités d’accès à l’enseignement et les abus d’entresoi. ]

- Que pensez vous de la confrontation directe que vous avez pu installer avec Mr Barnier, et qui rythme désormais l’actualité politique ? Face au silence manifeste de vos partenaires gouvernementaux, présume t’elle de vos ambitions personnelles ?

Écoutez, je ne saurais faire de prédictions ou de polémiques qui ne seraient nécessaires. C’est le rôle d’un ministre de défendre ses projets de lois, et Mr Barnier s’est prêté à l’exercice du débat démocratique, ce dont je lui suis au fond reconnaissante. Cette opposition a le mérite de structurer un débat salutaire, aussi je préfère mettre ma position au service du débat public et de l’intérêt général en me prêtant à l’exercice. Mais non, il ne s’agit pas d’une stratégie de credibilisation de ma part: je reste avant tout membre d’un gouvernement d’union des gauches, emmené par Georges Édouard, l’unique leader de notre coalition

- N’avez vous pas été déçue par le silence de vos partenaires gouvernementaux ? Bien peu de ministres sont montés vous défendre face à la charge de la droite sur le plan éducation…

Je n’ai pas peur d’affronter une opposition même multiple sur des valeurs qui me tiennent à cœur. Je suis responsable de ce projet de loi, j’en assume ainsi La Défense. Si mes collègues ne désirent pas s’impliquer davantage, je ne leurs en tiens pas rigueur, d’autant plus que Mme Rossignol a déjà charrié son lot de polémiques cette année. Je ne suis pas une petite fille, et je sais me défendre face à Mr Barnier et à ses collègues : je ne peux donc que remercier Mr Édouard de me laisser libre parole et marge de manœuvre.

- Vous n’avez pas peur que le spectacle de votre controverse ne nuisent au final au fond du débat politique ?

L’un ne va pas sans l’autre ! Notre désaccord avec Mr Barnier se fonde sur une conception différente de la liberté et sur la valeur que nous accordons à l’égalité. Aussi je ne peux que donner rendez vous au Parti Populaire et à ses affidés pour les deuxièmes et troisième parties du plan éducation: rassurez vous, ni le débat de fond ni le spectacle ne seront oubliés !

La ministre Altmann salue ensuite la journaliste et se fraie un chemin dans la foule, un sourire flottant sur ses lèvres. Elle espérait que ses opposants comme ses partisans apprécieraient.

Avatar du membre
Laure Morelli
Député
Messages : 300
Enregistré le : lun. 15 nov. 2021 19:17
Personnage : Secondaire

Parti politique

dim. 23 oct. 2022 21:40

Après avoir fait campagne à la campagne, Laure Morelli avait décidé de tenir un grand meeting dans la capitale, pour montrer qu'elle était capable de mobiliser les foules également dans une ville aussi importante, qui ne lui était pourtant pas favorable.
Mais elle avait un atout dans sa manche, une alliée de poids : la présidente sortante elle-même. C'était donc avec elle qu'elle tiendrait un meeting au zénith de Lunont.

Une fois la foule préparée par un chauffeur de salle, ce fut donc Aya Leclerc qui s'exprima devant l'auditoire. Elle fut largement applaudie lors de son arrivée sur l'estrade.


Aya Leclerc : Merci à tous pour votre entrain !

Pour moi, une longue période bien remplie de 14 ans se termine. 14 ans de joie, de colère, de tristesse, de fatigue, de mobilisation constante au service des Ostariens. Ce fut à la fois une épreuve et un honneur immense.

Une épreuve, parce que l'on ne peut pas s'improviser présidente de la République du jour au lendemain. Cette fonction nécessite un travail hors du commun, une excellente connaissance des dossiers, une capacité à discuter avec un gouvernement qui n'est pas nécessairement du même bord politique que vous, mais aussi avec ses concitoyens sur le terrain, et ses partenaires étrangers. Que d'heures de sommeil ont été sacrifiées pour être à la hauteur de la confiance que les Ostariens m'avaient exprimée.
Mais quel bonheur de pouvoir ainsi protéger la République !, de pouvoir agir aussi concrètement pour servir ses concitoyens ! Je ne regrette rien des efforts que j'ai fournis.

Ce que m'ont appris ces 14 années, c'est qu'il faut un certain courage pour exercer la présidence de la République, et un grand nombre d'autres qualités que l'on ne soupçonnerait même pas au premier abord. Et, à mon sens, une seule candidate dispose de ces qualités essentielles pour exercer cette fonction.

Avec sa grande connaissance des dossiers et son expérience du terrain et des institutions, sa capacité de travail impressionnante et sa volonté profonde de servir la nation, Laure Morelli est la plus à même de me succéder à la présidence de la République.

Des acclamations massives se firent entendre. Quand le calme fut revenu, elle reprit.

Elle n'a peut-être pas de projet grandiloquent à vous proposer qui règlera les problèmes de chacun d'entre nous dans les prochaines années. Elle ne vous fera pas de promesses démagogues comme celle d'un revenu universel qui devra être financé par des impôts inouïs semant la catastrophe ou une charge de la dette extrêmement pesante sur les prochaines générations ; comme celle des 28 heures par semaine en conservant la même rémunération ; comme une politique législative qui revient au gouvernement, et non au président de la République.

Laure Morelli saisit les enjeux de la fonction présidentielle. Elle sait qu'une présidente de la République ne doit pas dicter la politique de la nation. Elle n'est pas un sauveur suprême omnipotent qui devrait décider de tout pour sept longues années, en ignorant toute opposition ; une telle personne n'est pas un président de la République, c'est un dictateur.
Le président de la République doit définir un cadre républicain dans lequel le gouvernement et l'Assemblée Nationale peuvent exercer leur pouvoir législatif. Il doit protéger les libertés de nos concitoyens, protéger les valeurs énoncées dans notre Constitution, protéger l'équilibre de nos institutions, nécessaire à la stabilité du pays.

Il doit aussi incarner une voix forte d'Ostaria à l'international. Une voix cohérente, capable de s'associer à ses alliés, à ses partenaires qui partagent les mêmes intérêts, comme nous en partageons avec les pays de l'Union Phoécienne. Mais une voix qui ne trahira pas ses valeurs pour défendre les intérêts de pays étrangers. Voilà la politique que doit mener un président de la République ; voilà celle que mènera Laure Morelli.

Je connais Laure Morelli. Je connais ses compétences ; son travail ; son organisation ; son dévouement à la République et à ses engagements pris devant ses concitoyens. Et ce que je sais, c'est que, si vous décidez de lui confier la fonction de présidente de la République dans cette élection, le pays sera en de bonnes mains.

Je lui fais confiance.

Des applaudissements puissants jaillirent, pendant qu'Aya Leclerc, saluant dignement la foule, regarda vers la candidate, qui écoutait la présidente depuis le premier rang, et qui se levait désormais pour la rejoindre sur l'estrade. Pour marquer leur confiance et leur amitié, les deux femmes d'État se prirent dans les bras, avant de se séparer. Aya Leclerc s'assit à la place de Morelli au premier rang, tout en continuant à applaudir la candidate. Les applaudissement cessèrent progressivement.

Laure Morelli : Merci infiniment, madame la présidente, pour l'honneur que vous me faites en vous étant déplacée, et en vous exprimant, ici, devant nos concitoyens. Vous êtes, pour moi, l'incarnation de la protection de nos institutions et de la défense de nos valeurs, en Ostaria comme à l'international ; vous êtes exactement ce que doit être une présidente de la République. Alors, je demande à nos concitoyens de vous applaudir une fois de plus.

Et, menés par la candidate, ils s'exécutèrent. Le calme revenu, elle poursuivit.

Malheureusement, votre dévouement et votre exercice exemplaire de la fonction présidentielle n'ont pas inspiré un gouvernement qui se complaît dans les erreurs et le mépris de certains de nos concitoyens, sélectionnant à son gré les problématiques qu'il veut attaquer, et laissant les autres en capacité de nuire aux Ostariens.

Durant cette campagne, j'ai longuement parlé du sort de nos campagnes. Laissez-moi parler, aujourd'hui, de la sécurité de nos villes. George Édouard, celui-là même qui veut exercer le pouvoir, tout le pouvoir, dans notre République, n'est pas capable de garantir la sécurité du pays à la tête du gouvernement. Comme nous le rappelle l'évènement tout récent survenu à Bridame, où un commissariat a pris feu, apparemment de façon criminelle, par une poignée de jeunes aux motivations peu claires. Est-il surprenant que de tels actes se produisent en Ostaria, alors même que le gouvernement, durant les quatre dernières années, a totalement ignoré cette problématique essentielle aux yeux de nos compatriotes ? Le gouvernement était trop occupé à établir des règles abracadabrantesques sur l'immigration, à déficeler notre code du travail, à matraquer nos entreprises et notre économie, pour mettre en place de vraies réformes pour garantir la sécurité de nos concitoyens.
Car, si, dans ce cas en particulier, aucun mort, heureusement, n'est à déplorer, ce n'est pas le cas à chaque fois qu'un Ostarien, dans une zone sensible, est assassiné par un criminel armé d'un couteau, et que le gouvernement, feignant de ne rien voir, ferme les yeux et redirige son attention vers la destruction de nos territoires.

Cet homme, donc, au bilan duquel se succèdent les échecs, vient nous dire que, en tant que président de la République, en tant que garant de nos institutions, donc, il fera la même chose que lorsqu'il était Premier Ministre, en l'agrémentant de quelques positions internationales, et, bien sûr, en s'assurant qu'il puisse exercer le pouvoir sans la moindre opposition institutionnelle. Il nous dit que son Premier Ministre, son sous-fifre, son exécutant, suivra à la lettre ses directives, qu'il ne fera qu'appliquer en légiférant, mais toujours en suivant la politique définie par le tribun George Édouard.
Alors, non content de déstabiliser nos institutions, George Édouard nous ravira de sept années d'une politique semblable au désastre qu'ont été ces quatre dernières années, mais en pire, sans Président de la République capable d'incarner l'unité de la nation, car il sera trop occupé à mener une politique partisane.

Et qu'en sera-t-il de la grande nouveauté de sa présidence ? Une politique diplomatique exclusivement tournée vers l'Union Phoécienne, et soumise aux volontés étrangères au sein de cette organisation. Qu'a fait l'Union Phoécienne lorsqu'Oxanna a déclaré une guerre d'extermination contre les Graznaviens, puis contre les Ostariens ? Rien. George Édouard nous explique donc qu'Ostaria aurait mieux fait de se soumettre à cet immobilisme léthargique, à abandonner ses principes républicains, sa mission de défense des droits de l'homme, parce que certains de nos partenaires étaient trop repliés sur eux-mêmes pour réagir.
Les années suivantes nous ont donné raison. Lorsqu'il a été révélé que la barbarie oxanne s'élevait à un niveau encore plus grand, celui du génocide, l'Union Phoécienne n'a pas réagi. Deux autres de ses États ont décidé que leurs valeurs ne pouvaient leur permettre d'accepter de telles horreurs à leurs frontières, et ont décidé de déclarer la guerre à Oxanna. Ce n'est pas l'Union Phoécienne qui a déclaré la guerre. Ce sont deux autres de ses membres. La Lysennie et Edelweiss ont eu raison de ce joindre à ce combat ; ce faisant, ils ont décidé que leurs valeurs étaient plus importantes que la soumission à une politique diplomatique commune de l'Union Phoécienne.
Alors, contrairement à ce que prétend George Édouard, non, si Ostaria doit se lier d'amitié avec ses partenaires phoéciens et mieux s'intégrer à l'organisation, nous devons conserver notre indépendance et notre capacité à défendre nos principes, y compris lorsque certains États phoéciens s'enfoncent dans la léthargie.
Et c'est en conservant une politique diplomatique ambitieuse et cohérente avec nos valeurs que nous continuerons à montrer au monde notre force et notre volonté.

C'est ma conviction profonde, et celle que je défendrai tout au long de mon mandat, si vous me faites confiance et me portez à la présidence de notre République.

Le combat n'est pas fini, et nous devons tous être mobilisés après-demain pour déposer un bulletin courageux dans l'urne ; pour que puisse prospérer Ostaria dans l'égalité, la paix et l'unité ; pour qu'Ostaria soit une chance pour tous.

Vive la République, vive Ostaria.

Applaudissements blablabla serrage de mains blablabla super contents blablabla Macron démission blablabla bonne nuit.


Avatar du membre
Justine Bonnet
Messages : 134
Enregistré le : mer. 13 avr. 2022 00:05
Personnage : Secondaire

ven. 11 nov. 2022 23:48

Pour conclure son éreintante campagne, Justine Bonnet, chef de file du PRS, avait choisi le Zénith de Lunont. Un dernier tour de piste pour l’aspirante députée et présidente de région. Le Zénith avait été rempli par des supporters et les premiers rangs étaient pleins de dizaines de candidats PRS dans la région. La candidate Justine Bonnet arriva sur scène en arborant un large sourire et fit face à la foule dans laquelle flottait de nombreux drapeaux aux couleurs nationales et aux couleurs du parti. Elle salua la foule de la main avant d’aller se passer derrière son pupitre pour entamer son discours.

Bonsoir ! Bonsoir à tous ! Quel accueil !

Merci, immense merci d’être là ce soir, rassemblés une dernière fois dans cette campagne décidément folle. Nous nous sommes imposés dans les sondages, nous nous imposons parmi des vainqueurs potentiels dans de nombreux territoires et c’est grâce à cette énergie communicative dont vous témoignez à chaque fois. Vous le savez déjà mais ça va mieux en le disant : absolument rien de l’incroyable engouement autour de notre parti ne serait possible sans vous ! C’est un honneur que d’être la candidate d’un public aussi engagé, déterminé et enthousiaste que vous et ce fut un véritable plaisir que de faire campagne dans toute cette région pour rencontrer tant de citoyens. Tous nos candidats vous le diront : il y a une vraie dynamique sur le terrain. Les sondages nous annonçaient peut-être à 6% en début de campagne mais l’opinion a grandement évolué depuis et, j’en suis quasiment certaine, nous ferons beaucoup, beaucoup mieux demain soir !

Cette dynamique, elle n’est pas liée qu’à la franche perte de vitesse et de popularité de l’Union des Gauches. Il est vrai que les choix désastreux de l’Union des Gauches de persévérer dans le présidentialisme malgré le score minable du second tour de la présidentielle et d’écarter Kosmostaria et des dizaines de leurs élus nous aident indiscutablement. Mais cette dynamique est aussi et surtout liée au projet de gauche sincère, honnête, républicaine, souverainiste et solidaire que nous portons dans cette campagne. Le projet que nous portons, c’est celui d’une ambition pour notre pays. Nous avons énormément d’ambitions ! Nous avons une ambition pour le logement, une ambition pour l’environnement, une ambition pour notre démocratie, une ambition pour notre diplomatie, une ambition pour notre justice, une ambition pour notre santé, une ambition pour notre économie, une ambition pour notre alimentation, une ambition pour notre éducation, une ambition pour notre sécurité, une ambition pour notre sécurité, et une ambition pour nos séniors ! Nous avons un projet dont l’ambition n’éclipse pas le sérieux et le pragmatisme. Et grâce à vous, nous pourrons commencer à le mettre en oeuvre dès après-demain !

Nous sommes notamment probablement un des partis les plus ambitieux sur la question de la recherche. Nous savons que la recherche peut faire de nous immensément plus puissante que d’autres. Nous savons combien la recherche scientifique est un levier clé pour notre souveraineté. Nous avons combien la recherche va créer des emplois dans notre pays et va nous aider à relocaliser nos industries et nos productions ici, dans notre pays. Alors nous allons mettre les moyens. Nous allons augmenter à 1% du PIB national le budget dédié à la recherche. Nous allons encourager la recherche privée avec des crédits d’impôt pour la recherche pour les entreprises faisant de la recherche d’intérêt général. Nous allons mieux protéger la recherche des différentes pressions en réaffirmant dans la loi l’autonomie de la recherche vis-à-vis des pouvoirs religieux, économiques ou même politiques. Nous allons financer 50 000 thèses par an pour que notre pays redevienne une terre d’excellence universitaire et de recherche !

Et en parallèle, nous allons mener une politique éducative ambitieuse, notamment sur la question de la mixité sociale. Nous allons conditionner toutes les subventions aux écoles privées au respect de la mixité sociale ! Nous allons rendre plus attractif et valorisé le métier d’enseignant en revalorisant les personnels de l’éducation de 15% sur la durée du mandat. Nous allons garantir strictement la laïcité à l’école pour garantir que l’école soit le sanctuaire de la République dans laquelle la religion n’a aucunement sa place. Et nous allons faire de l’école un lieu d’égalité en assurant qu’absolument chaque enfant puisse suivre un parcours classique, notamment pour les enfants handicapés. Si l’enfant et les parents le souhaitent, rien ne doit empêcher un enfant handicapé d’aller à l’école normalement. Rien.

Oui, dans cette élection, nous voulons prioritairement défendre le modèle républicain. Notre République, c’est une République souveraine qui prend les meilleures décisions pour elles-mêmes, y compris si cela implique de rompre avec des logiques diplomatiques libérales en place depuis des années. Notre République, c’est une République dans laquelle chacun a un logement digne et décent dans lequel vivre. Notre République, c’est celle qui valorise l’excellence dans l’éducation et aide ceux qui peinent le plus à s’en sortir. Notre République, c’est celle qui assure la sécurité de tous avec une justice rapide, efficace et qui limite véritablement la récidive. Notre République, c’est celle qui permet un débat démocratique pluraliste avec des rôles constitutionnels clairement définis auxquels chacun se cantonne. Notre République, c’est celle qui protège le droit des personnes de disposer de leur corps, via le droit à l’avortement ou le droit à la fin de vie digne. Notre République, c’est celle qui établit une stratégie agricole pour le futur. Notre République, c’est celle dans laquelle chacun a accès à un système de soins performant, efficace et en bon état. Notre République, c’est celle qui reconnaît le travail vital de ses agents et sait montrer financièrement cette reconnaissance. Notre République, c’est celle qui assure à chaque retraité une vie paisible dans un cadre sûr. Notre République, c’est celle qui sait réguler suffisamment l’économie pour obtenir de la justice sociale et fiscale ! Notre République, c’est celle qui garantit à chaque travailleur une rémunération digne pour son labeur et à chaque demandeur d’emploi de quoi subsister le tant de retrouver un travail. Notre République, c’est celle qui comprend la nécessité de protéger l’environnement contre celles et ceux qui l’abiment et polluent notre air. Notre République, c’est celle qui s’engage contre toutes les discriminations, qu’elles soient basées sur le genre, l’ethnie, l’orientation sexuelle ou la religion. Notre République, c’est celle qui reconnaît que les médias jouent un rôle fondamental dans notre démocratie et qu’ils ne peuvent être concentrés entre les mains de quelques-uns. En bref, notre République, elle est solidaire et souveraine !

Et si notre République est aussi la votre, alors venez nous soutenir demain en nombre dans les bureaux de vote et inondez les urnes de bulletin du Parti Républicain & Solidaire !

Merci vraiment à tous pour cette magnifique campagne !

Vive la République ! Et vive Ostaria !


Avatar du membre
Adam Thiers
Député
Messages : 192
Enregistré le : dim. 13 nov. 2022 10:21
Personnage : Secondaire

Parti politique

sam. 4 mars 2023 17:48

(EL : 210)

Pour clôturer la campagne des élections législatives, le Parti Républicain & Solidaire avait loué le Zénith de Lunont. Une salle plus petite était prévue à l’origine mais les bons sondages pour le parti avaient poussé la formation de gauche souverainiste à voir plus grand et à louer une des plus grandes salles de la capitale pour son grand meeting de clôture. Les 7000 places avaient été remplies par des sympathisants du parti, dont beaucoup armés de tee-shirt, de casquettes, de drapeaux ou de divers gadgets aux couleurs du parti. Les premiers rangs étaient pour beaucoup occupés par des colistiers d’Adam Thiers, dont les quatre autres députés du parti et toute une myriade d’élus régionaux et municipaux de Lunont et des alentours. Pour la fin de la campagne, la formation souverainiste voulait clairement marquer les esprits et ce fut dans une ambiance survoltée que la tête de liste fit son apparition sur scène. Il salua la foule de la main pendant de longs instants tout en marchant sur la grande scène pour aller rejoindre son pupitre. Une fois installé, il essaya de commencer son discours malgré la clameur de la foule.

Bonjour ! Bonjour à tous !

Merci infiniment de ce formidable accueil, merci infiniment pour votre présence qui je crois montre à tous ceux qui en doutaient encore que notre parti n’est pas là pour faire de la figuration dans ces élections. Nous sommes là pour jouer un grand rôle dans les années à venir, plus grand encore que celui que nous avons eu l’occasion de jouer pendant les derniers mois à l’Assemblée Nationale. Car je crois que si il y a une chose sur laquelle tout le monde peut tomber d’accord dans cette campagne, c’est que mes quatre collègues que je salue et moi-même n’avons pas chômé. En moins de trois ans de législature, nous avons obtenu des avancées plus que majeures dans des sujets très divers, des retraites aux transports en passant par les médias. Nous avons également été présents quand il fallait examiner avec ouverture d’esprit les projets gouvernementaux et les amender si besoin. Nous étions également là quand il fallait s’opposer à des projets dangereux comme la réforme de l’UNO, que L’Alternative remet encore dans le débat pendant cette campagne. Je suis très fier de ce que nous avons pu accomplir pendant ces longs mois de travail parlementaire.


Applaudi par la foule, Adam Thiers montra de la main ses quatre collègues assis au premier rang, comme pour partager les honneurs avec eux.

Et le fait est que les ostariens voient ce qui se passe à l’Assemblée Nationale. Ils voient à quoi ont servi les 5 députés du PRS dont j’étais et ils entendent donc en envoyer au moins 6 fois plus cette année. Et ils voient paradoxalement combien les 29 députés Kosmostaria ont été profondément inutiles, incapables de faire exister leur sensibilité politique propre au sein de la majorité. Le résultat est net, les communistes devraient perdre au moins la moitié de leurs élus et leur tentative de montrer leurs quelques différences avec leurs partenaires via une liste indépendante ne trompe franchement personne. Nous pourrions également parler de l’inutilité totale des 7 derniers députés du Parti Populaire, qui étaient plus nombreux que nous mais sont bien loin d’avoir le même bilan à présenter aux électeurs. Eux aussi devraient perdre énormément de voix, quand bien même le nouveau mode de scrutin, bienvenu par ailleurs, devrait leur permettre de maintenir largement leur groupe. Mais ce que je veux dire, c’est que les électeurs savent à qui ils doivent les victoires sociales et politiques qu’ils obtiennent. Et c’est ce qui explique que nous avons amené tant de nouveaux supporters vers notre formation politique depuis la dernière campagne, et je suis sûr encore davantage pendant cette période électorale !

Applaudissements enthousiastes dans la salle.

Les ostariens attendent de leurs députés de l’efficacité et la capacité à faire avancer les choses. Les ostariens attendent de leurs députés une ouverture d’esprit et le rejet du sectarisme. Ils veulent que nous regardions chaque texte avec attention et que nous déterminions si il va ou non dans le bon sens pour le pays. Je tiens d’ailleurs à redire ici que, contrairement aux accusations parfois un peu exagérées dans le cadre des campagnes électorales, notre parti a toujours rejeté le sectarisme. Quand il a fallu voter le mariage pour tous, nous étions là. Quand il a fallu voter le code des transports publics, même si nous l’avons largement amendé au préalable, nous étions là. Quand il a fallu soutenir le second volet du plan éducation, nous étions là. Ce que je veux dire, c’est que nous avons été ouverts vis-à-vis de la majorité, que nous avons refusé dès le premier jour de la législature les réflexes sectaires et que nous avons toujours fait ce qui nous semblait être dans l’intérêt des électeurs de nos circonscriptions respectives et du pays tout entier.

Et c’est parce que les ostariens attendent de nous que nous réglions leurs problèmes que j’aimerais ici vous parler de logement. Ce sujet a été toujours été au coeur des projets et des campagnes de notre parti car nous croyons fermement que nous ne pourrons jamais faire République si tout le monde ne peut pas se loger dignement. Nous sommes ici dans une ville où il reste très difficile de se loger convenablement, particulièrement pour les bas revenus. Nous voulons d’abord mener un vrai effort en matière de logement social. Nous voulons établir pour la durée de la mandature un programme de construction de 400 000 logements sociaux dans tous les territoires, avec des objectifs notamment de mixité sociale. Car nous devons mener une politique de mixité sociale si nous voulons enfin une vraie cohésion nationale dans notre nation. Et ces logements devront évidemment répondre à des critères élevés en matière d’isolation par exemple, qu’elle soit thermique ou sonore. Et puisque j’aborde le sujet, permettez moi de vous dire un mot sur la question de la rénovation thermique des bâtiments. Pendant la dernière campagne, nous avions insisté sur la nécessité de mener une politique très ambitieuse en la matière. J’ai présenté devant la représentation nationale une loi pour établir cet effort. Et je crois que l’un des plus grands regrets que j’ai dans cette dernière législature, c’est que la grande majorité des députés de gauche a choisi de ne pas nous soutenir sur cette initiative qui s’inscrivait pourtant dans la lignée de leurs efforts sur la rénovation thermique des bâtiments scolaires. Bien sûr, je remercie les 35 députés de la majorité qui m’avaient soutenu. Mais je suis déçu par les 105 députés de gauche qui avaient choisi de s’abstenir pour laisser la droite rejeter notre proposition. Et je suis en revanche toujours en colère contre les 39 élus de la majorité qui se sont opposés à ce texte, dont l’intégralité des députés communistes. Si vous vouliez une preuve supplémentaire que les communistes ne servent strictement plus à rien, la voici. Quand ils ont eu l’occasion de soutenir une politique qui aurait permis à énormément de personnes sans grands moyens de faire rénover leur logement et ainsi économiser chaque mois sur la facture d’énergie, ils ne se sont pas abstenus, ils ont voté contre comme un seul homme !


Les applaudissements pour leur candidat se mêlèrent à quelques huées contre les députés communistes.

Alors oui, je suis honnêtement toujours remonté pour ce vote, même si il commence à remonter. Parce que je suis franchement déçu de tout ce temps que nous avons perdu. La question de l’isolation thermique des bâtiments aurait pu faire l’objet de grandes avancées ces dernières années mais nous avons été bloqués par une majorité qui, a minima, a manqué d’ambition. D’ailleurs, en dépit de ma proposition, le gouvernement n’a pas souhaité travailler conjointement sur un projet sur le sujet, ce que je ne peux évidemment que regretter. Alors ce gouvernement n’a pas souhaité faire du logement un sujet majeur, c’est son choix. Mais soyez assurés que nous en ferons un de bien différent si vous nous faites confiance.

J’aimerais également vous parler aujourd’hui d’un sujet qui a beaucoup fait coulé d’encre pendant cette campagne des élections générales : la question de l’évasion fiscale. J’ai été, comme l’écrasante majorité des citoyens de ce pays, absolument scandalisé par les révélations par voie de presse concernant un groupe spécialisé dans l’agro-alimentaire dont je ne veux même pas citer le nom. Ce que l’on sait, c’est que ce sont au moins 5 milliards qui ont été détournés. 5 milliards. Mais 5 milliards, c’est encore très abstrait. Nous devrions plutôt compter en postes d’enseignants, en logements sociaux, en hôpitaux de campagne ou en équipements pour nos forces de l’ordre. Par ces agissements, cette entreprise vole délibérément le peuple ostarien et le prive sciemment de services pourtant si essentiels. Cette démarche est absolument criminelle et une enquête pénale doit être ouverte au plus vite. Ce que nous ne pouvons plus accepter, c’est qu’il y ait véritablement dans notre pays un séparatisme fiscal avec les plus fortunés ou des grands groupes qui considèrent qu’ils peuvent s’affranchir de payer leur juste part de taxes. Ils estiment qu’au motif qu’ils sont en haut de l’échelle, ils peuvent être dispensés d’aider ceux qui sont en bas. Et bien non, tout le monde contribue à la solidarité nationale. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est surtout l’article 6 de notre Constitution qui n’a d’ailleurs pas été modifiée. Alors nous devons faire beaucoup mieux pour enquêter et repérer ces cas de fraude fiscale. Parce qu’avec tout le respect que j’ai pour la presse, et particulièrement pour les journalistes qui ont révélé ce scandale, nous ne devrions pas découvrir de telles choses par voie de presse. L’administration fiscale devrait avoir les moyens de le découvrir par elle-même. Et nous travaillerons donc à lui donner ces moyens, tout comme nous nous attèlerons à travailler avec d’autres pays dans le monde pour établir véritablement des procédures de coopération et d’échanges d’information pour être efficaces dans le traitement de ces affaires. Et permettez moi d’ailleurs d’ajouter un mot sur la proposition de l’ADN d’une commission d’enquête parlementaire, je n’y suis pas fermé. Je crois que nous devons effectivement travailler tous ensemble pour chercher les causes de la fraude et de l’évasion fiscale dans notre pays et mieux pouvoir ensuite la combattre.

Et en matière de politique fiscale, nous ne pouvons pas nous contenter de vouloir lutter contre la fraude, quand bien même ce soit absolument fondamental. Nous devons également nous battre pour avoir un système de taxation qui soit plus juste. C’est d’ailleurs dans ce sens que nous proposerons une réforme de l’impôt sur les sociétés qui fonctionne selon un barème totalement absurde. Je suis d’ailleurs heureux de constater que d’autres formations comme l’UDSR portent également cette volonté de réformer ce système aberrant. Les secteurs d’activité sont différents par nature et certaines très petites entreprises peuvent réaliser de très importants profits tandis que d’autres vont réaliser des profits plus faibles malgré une plus grande masse salariale. Ce que je veux dire, c’est que taxer les entreprises selon leur nombre de salariés n’a littéralement aucun sens. Comme l’impôt sur le revenu, nous avons besoin d’une taxation qui dépende du niveau des bénéfices et qui fonctionne sur un système de tranches. Nous en voulons 10 pour avoir un système juste pour toutes les entreprises. Évidemment, sans surprise, la droite de l’ADN propose sans aucune surprise de n’en avoir qu’une histoire d’avoir le système le plus juste. Et elle propose au passage d’augmenter, et pas qu’un peu, les impôts de toutes les entreprises de 250 salariés et moins pour pouvoir baisser les impôts des autres. Et ce n’est que l’exemple le plus marquant de tout un programme tourné vers toujours moins d’équité sur le plan fiscal. Évidemment, ils proposent de réduire le nombre de tranches d’impôt sur le revenu et de supprimer l’impôt sur le patrimoine. Parce que finalement, si il y a une constante dans le programme de la droite au sens large, c’est toujours de s’attaquer à l’égalité. L’exemple le plus frappant étant l’examen de la dernière réforme des retraites où le groupe ADN et même L’Alternative avaient voulu utiliser notre proposition de loi sur l’augmentation des petites pensions et la pénibilité des carrières pour rallonger la durée de cotisation et donc de travail dans la vie.


Applaudissements.

Et évidemment, je n’ai pas le temps cet après-midi de vous faire toute la liste mais j’aurais également pu vous parler de nos ambitions pour ramener la production de médicaments dans notre pays. J’aurais pu vous parler de notre projet pour bâtir pour demain une éducation de l’excellence qui favorise la mixité sociale en prenant mieux en compte le sacrifice immense fait par les personnels enseignants. Nous aurions pu évoqué les questions de sécurité avec notre volonté de recruter davantage d’agents et de rénover les commissariats tout en créant un organe indépendant chargé du contrôle des activités de la police. J’aurais évidemment pu vous parler de notre projet pour une meilleure justice plus efficace avec davantage de personnels de greffe de recrutés, avec davantage de mesures de réinsertion pour lutter contre la récidive et une attention particulière portée aux femmes victimes de violences intra-familiales. Et nous aurions aussi pu parler agriculture, recherche, seniors, environnement, démocratie ou encore diplomatie. Parce que nous avons un projet pour ce pays et chaque siège que nous obtiendrons en plus sera une chance supplémentaire de le voir se réaliser en intégralité. Et je vous fais par ailleurs une promesse solennelle, que nous soyons ou pas dans la prochaine majorité, nous n’arrêterons pas de nous battre. Nous n’arrêterons jamais de proposer des initiatives. Nous n’arrêterons jamais d’essayer d’amender des propositions intéressantes mais améliorables. Nous n’arrêterons jamais de nous opposer à des projets que nous pouvons juger injustes. En bref, nous ne nous arrêterons jamais.

Alors, mes amis, ces élections sont pour notre parti et nos idées une opportunité que n’avons jamais eu dans le passé. Jamais depuis la création du PRS nous n’avions eu d’élections législatives vraiment démocratiques avec un résultat représentatif de l’opinion des ostariens. Ces élections sont donc une échéance électorale dans laquelle absolument chaque vote comptera, dans laquelle la voix de chacun pourra être entendue. Et j’aimerais que d’ici demain, chacun de vous s’assure qu’au moins un de ses proches qui n’est pas dans la salle avec nous aille voter. Parce que chaque vois peut faire la différence pour venir accrocher un siège de plus. Nous pouvons construire un très large groupe de gauche solidaire, républicaine et souverainiste. C’est désormais à vous d’en décider. Vous avez pu compter sur nous pendant ces dernières années à l’Assemblée. Et je sais pouvoir compter sur vous demain dans les bureaux de vote.

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


La foule ovationna une nouvelle fois le député sortant et tête de liste du PRS tandis que ce dernier était rejoint sur cette par une quarantaine de personnes, essentiellement des colistiers. Il salua quelques-uns d’entre eux dont la Secrétaire Nationale du parti Justine Bonnet ou la conseillère municipale Céline Lemoine avant que la salle n’entonne l’hymne national ostarien.

Avatar du membre
Sabrina Lambert
Député
Messages : 191
Enregistré le : dim. 5 mars 2023 19:29
Personnage : Secondaire

Parti politique

mer. 5 juil. 2023 21:42

Mes chers camarades, travailleurs et travailleuses,

Aujourd'hui, nous nous rassemblons pour ce dernier déplacement de campagne avec comme sujet celui de la défense des droits des travailleurs qui ont été mis à mal tout au long de cette mandature à cause de cette majorité de droite nationaliste. Les travailleurs sont le moteur de notre économie, les piliers de notre société et ils méritent d'être respectés, protégés et valorisés. Les Ecosocialistes sont les seuls à vous défendre et à défendre vos droits sans compromission.

Nous vivons dans une époque où tout change rapidement et où les nouveaux défis se multiplient pour le monde du travail. La précarité, les inégalités et les conditions de travail difficiles sont malheureusement devenues trop courantes. Mais nous refusons d'accepter cette situation. Nous croyons en un avenir où chaque travailleur est traité avec dignité, où chacun a accès à des conditions de travail décentes et où personne n'est laissé pour compte. C'est-à-dire le contraire de ce que vous vivez actuellement avec une majorité de droite soutenue par l'UDSR qui n'est devenue rien de plus qu'une simple béquille sans aucun réelle impact sur la politique du gouvernement. Personne ne doit oublier la trahison envers les valeurs de la gauche qu'ils ont bafoué lorsqu'ils ont accepter de s'allier dans un gouvernement dont sont issue des membres du Parti Populaire qui ont décidé de quitter le navire qui était en train de couler. Vous défendre en restant constant dans nos valeurs, voilà tout l'essence de notre engagement pour vous servir et vous représenter dans les institutions de notre République.

La création d'un nouveau monde du travail passera par des avancées majeur sur la sécurité et la santé au travail. Chaque travailleur a le droit de travailler dans un environnement sûr, exempt de risques pour sa santé physique et mentale. Nous renforcerons les normes de sécurité déjà existantes, nous veillerons à l'application stricte des règles et des réglementations en matière de santé et de sécurité pour faire respecter les règles déjà existantes ainsi que toutes celles que nous mettrons en place nous encouragerons également la formation et la sensibilisation pour prévenir les accidents et les maladies professionnelles. Depuis de trop nombreuses années nous avons délaissés cette thématique qui pourtant est un sujet non négligeable notamment dans le milieu ouvrier.

Par la suite, nous nous battrons pour des conditions de travail équitables. Trop souvent, les travailleurs sont confrontés à des horaires instables, à des bas salaires et à des contrats précaires. Nous défendrons la juste rémunération pour chaque heure de travail, nous lutterons contre les discriminations salariales et nous encouragerons la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle. La négociation collective et le renforcement des droits syndicaux devront également reprendre toute leur place dans la vie des entreprises car nous croyons en la force collective des travailleurs pour défendre leurs intérêts. Chez Les Ecosocialistes, nous militons activement pour que les réglementations viennent des travailleurs car ils sont les plus à même de savoir ce dont ils ont besoin pour mener à bien leurs missions tout en étant certains de bénéficier de conditions de travail juste.

Enfin, nous investirons dans la formation et le développement professionnel. Le marché du travail est en constante évolution, avec de nouvelles technologies et de nouveaux défis. Nous veillerons à ce que les travailleurs aient les compétences et les connaissances nécessaires pour s'adapter et prospérer dans ce nouvel environnement. Nous soutiendrons la formation continue, l'accès à l'éducation professionnelle et la reconversion professionnelle, afin d'assurer la mobilité ascendante des travailleurs et de favoriser l'innovation et la productivité. Plus largement, cet investissement pourra permettre aux personnes qui se sont éloignés du marché du travail de se former aux nouveaux métiers du marché et donc retrouver de l'employabilité.

Mes chers camarades, la défense des droits des travailleurs est un combat qui doit être mené avec détermination et solidarité, nous avons toutes ces compétences pour vous représenter et faire entendre votre voix à l'Assemblée Nationale. Nous ne pouvons pas rester silencieux face aux injustices et aux inégalités. Nous devons nous unir en tant que travailleurs, en tant que citoyens conscients de notre pouvoir collectif pour apporter des changements positifs et nécessaire dans le monde du travail. Ensemble, nous pouvons créer une société où chaque travailleur est traité avec respect et équité, où chacun a la possibilité de s'épanouir et de réaliser son plein potentiel. En votant pour notre engagement envers la défense des droits des travailleurs, vous choisissez l'égalité, la justice et la dignité pour tous. Une nouvelle majorité de gauche peux émerger lors de ces élections. Mais pour cela, nous avons besoin que vous soyez mobilisé dans les prochains jours pour voter et faire voter en faveur d'un changement profond de méthode sur le travail mais également sur l'écologie, l'éducation ou encore la santé.

Je compte sur vous, travailleurs et travailleuses, pour vous joindre à nous dans cette lutte. Ensemble, nous pouvons faire la différence, nous pouvons créer un monde du travail plus juste et équitable.


Avatar du membre
Valentine Miron
Député
Messages : 112
Enregistré le : dim. 8 oct. 2023 11:16
Personnage : Secondaire

Parti politique

mer. 11 oct. 2023 09:51

Bonjour à tous mes chers amis,

Je suis très heureuse d'être présente aujourd'hui devant vous. Lorsque je vois cette salle pleine, cela me donne à nouveau l'espoir de voir le camp patriote retrouvée toute sa place dans l'échiquier politique. Nous avons connu ensemble des grands soirs de victoire avec Marcel Piniolle ou encore Pascal Zimmerman. Mais ces instant de gloire nous ont également permis de nous rendre compte que le projet initialement porter par le Parti Populaire était beaucoup trop radial et mal compris des citoyens Ostariens. Cette période est désormais révolue. Lors de notre grande traversée du désert nous avons eu de cesse de repenser le projet politique patriote que nous souhaitons défendre. Notre retour lors de ces élections générales est en réalité le retour du camp national et patriote. Je souhaite profiter de ce moment pour remercier l'ensemble des membres du Parti Populaire qui ont cru en moi en me permettant de devenir tête de liste lors de ces élections générales. J'assume avec honneur et fierté cette lourde mission. Mais ce long chemin vers la victoire est avant tout un chemin dans le quelle le collectif doit primer sur l'individualisme ou le narcissisme. Nous ne gagnerons pas en étant seul. Nous ne gouvernerons pas en étant seul. L'union autour de valeur et d'idées fortes est essentielles et c'est précisément ce qui nous a manque lors des échéances précédentes jusqu'au final perdre notre place de grand parti national.

Je vous parle d'avenir depuis le début de ce meeting. Néanmoins, l'avenir de ce pays demeure nos enfants. L'état de l'éducation nationale dans notre pays est pourtant une catastrophe. Comment voulez-vous former une nouvelle génération fière de son pays et pleine de connaissance quand nous avons une Ministre de l'Education Nationale qui impose la déconstruction de notre histoire et pousse au sentiment de honte d'appartenir à la grande nation Ostarienne ? Cette femme comme le reste du gouvernement auquel elle appartient est un véritable danger pour nos enfants. Nivellement vers le bas, développement d'un sentiment antipatriotique ou encore mépris envers les filières professionnels. Voilà ce qu'est devenue l'école de la République. Un symbole de médiocrité où les plus mauvais tirent vers le bas les meilleurs alors que l'inverse serait normal. En tant que mère, je ne tolère pas que mes enfants soient tiré vers le bas dans leurs apprentissages à cause d'enfants qui ne souhaitent pas ce mettre au travail. Que ceux qui ne veulent pas travailler soit mit de côté plutôt que nous cherchions désespérément à les inclure. C'est à eux de s'inclure par le travail.

Notre pays doit arrêter de faire croire aux élèves que même sans fournir le moindre travail ils arriveront à devenir médecin, avocat ou encore plombier. Ils finiront chômeur de longue durée car ils ne disposeront d'aucune compétence leur permettant d'être employable par une entreprise. En leur faisant croire cela nous leur mentons et par la même occasion nous créons une génération d'adulte allergique au goût pourtant merveilleux du travail. Et que vont faire ces adultes lorsqu'ils auront des enfants ? Ils vont leur transmettre leur allergie au travail. Ce n'est pas ce que je veux pour mon pays et pour mes enfants. Je veux une génération avec le goût du travail et qui aime farouchement son pays. Je veux une génération qui sait que c'est uniquement par le travail qu'ils réussiront à évoluer au sein de la société. Les quota dans les écoles et université visant à accueillir un certain pourcentage de personnes issues de familles ouvrières ou étrangères n'est là que pour apaiser la mauvaise conscience de ces élites déconnectés de la réalité. Et sur le plan éthique et moral, comment justifier l'accueil de ces personnes ? Bravo ! Vous avez été retenu car vous êtes étranger et qu'il nous faut un quota. Par contre, vous êtes complètement à la ramasse et vous allez vous planter. Ce n'est pas ma vision de l'école de la République et de son devoir d'exemplarité.

Mes chers amis, l'heure est de reprendre en main l'éducation de nos enfants pour le travail prime toujours sur la médiocrité et la paresse. Nous devons reprendre en main les politiques menées par le Ministère de l'Education Nationale qui est en pleine dérive. L'heure est venue de replacer l'autorité des professeurs et le respect du personnel éducatif au cœur des dispositifs de discipline. Il faut mettre un terme à l'école de la médiocrité pour laisser place à l'école du mérite et de l'excellence.

Vive la République !
Vive Ostaria !


Avatar du membre
Claire Laugier
Député
Messages : 58
Enregistré le : mar. 10 oct. 2023 16:12
Personnage : Principal

Parti politique

jeu. 12 oct. 2023 16:44

Chers amis,

Ainsi s'achève notre campagne. Si notre parti était connu pour son implantation dans les territoires ruraux, j'avais à cœur de faire notre dernier rassemblement à la capitale. Nous aussi nous avons le droit de nous y retrouver, celles et ceux que l'on voit jamais. Nous sommes la majorité silencieuse. Nous faisons vivre, nous nourrissons et nous protégeons notre beau pays. Et nous sommes pourtant la cible de tant d'injustices.

Victimes des déserts médicaux, de l'absence de transports, de l'éloignement des infrastructures d'enseignement et de formation, des normes qui poussent tant d'artisans et de commerçants à mettre la clé sous la porte, des l'inaccessibilité pour les personnes handicapées : ça suffit !

En votant massivement demain pour faire Vivre La Ruralité, vous votez pour des hommes et des femmes guidés par l'intérêt général et le bon sens. Vous votez pour un projet sérieux, complet et qui a le courage de s'attaquer aux vrais problèmes. Faites entendre votre voix, voici venu le temps du peuple !

Au cours de cette campagne nous avons remis l'église au milieu du village. Parler de la situation insoutenable des ruraux. Notre situation a fait écho au-delà de nos territoires. Nombre de nos concitoyens sont conscients qu'ils sont les prochaines victimes de l'hypercentralisation, des normes abusives et des inégalités de droits. Alors ne les laissez pas décider à votre place, votez ! Allez convaincre autour de vous celles et ceux qui doutent, soyons la surprise de cette élection.

Sans doute le confort d'une élection jouée d'avance, sans le peuple, plaisait à nos élites. Mais vous vous êtes invités à la table des puissants et nous clamons ce soir : plus rien ne sera possible sans nous, ni contre nous !

Alors vous le savez déjà mais je le répète pour celles et ceux qui ne seraient pas au courant, voici nos priorités. Nous porterons une grande loi sur le handicap, nous investirons MA-SSI-VE-MENT dans les transports du quotidien, nous assurerons la sécurité pour tous et partout, nous éradiquerons les déserts médicaux, faciliterons l'entrée sur le marché du travail et nous défendrons nos agriculteurs et nos paysans. Il faudra également avoir à cœur de défendre la transmission de nos traditions, liant entre les générations et facteur d'intégration.

Le choix est donc clair. Soit vous souhaitez continuer comme avant, ne rien changer et les laisser démanteler nos territoires ruraux et leur vitalité. Soit vous reprenez le pouvoir et faites élire un grand nombre de parlementaires VLR.

Je compte sur vous, vous pouvez compter sur moi.

Répondre

Retourner vers « ★ Lunont »

  • Informations
  • Qui est en ligne

    Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités