ImageBienvenue en Ostaria !Image

Heure de Lunont : (GMT+1)
__________________

Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Zénith de Lunont

Ville IRL : Paris (La Défense)
Population : 3 264 778 hab.

Avatar du membre
Aya Leclerc
Messages : 268
Enregistré le : dim. 1 mars 2020 16:00
Personnage : Principal

Parti politique

ven. 3 sept. 2021 22:27

Pour lancer sa campagne présidentielle, Aya Leclerc avait choisi le zénith de la capitale. Elle savait qu'elle disposait de bonnes chances, et qu'une qualification au second tour face au candidat de gauche lui assurerait la victoire.
Devant la foule de militants rassemblée à l'intérieur, elle ne put que se rappeler de ses débuts en politique, et admirer le chemin parcouru. Mais il y avait encore de la marche, et les sommets n'attendent pas.
Quand tout fut prêt, elle se lança sous les applaudissements.


Aya Leclerc : Bonsoir à tous ! Merci d'être venus si nombreux !

Je suis heureuse d'être à Lunont, le siège de nos institutions, qui, bien que malmenées, ont résisté face à ceux qui voulaient déstabiliser notre République. Oui, ces dernières années ont été bien tristes pour Ostaria, qui s'est enfoncée dans des querelles politiciennes, des coalitions introuvables et de vaines tentatives de gouvernance et de réformes concrètes. Malgré des succès dont je suis fière – notamment la déplanification, premier pas vers la déchastainisation –, les gouvernements successifs auxquels j'ai pris part n'ont pas pu exercer convenablement leur devoir envers les Ostariens. Et je le reconnais honnêtement. Je ne suis pas du genre à mentir pour embellir le bilan du gouvernement. J'aurais voulu que nous réformions en profondeur le code du travail, que nous portions une politique internationale ambitieuse, que nous proposions des solutions concrètes aux personnes les plus démunies …

Mais il y avait un hic. Dans cette Assemblée nationale en ébullition, théâtre des affrontements les plus grotesques et puérils, se jouaient des luttes de pouvoir insensées. On m'a parfois personnellement reproché que l'Alternative et ses alliés s'allient d'abord à droite, puis à gauche, puis à droite. La vérité, c'est qu'il était impossible de trouver un gouvernement uni et déterminé à sa tâche. La Ligue Républicaine, jusqu'à il y a très peu, refusait tout dialogue à moins de pouvoir choisir le Premier Ministre, alors qu'elle était minoritaire ; les Écosocialistes voulaient un gouvernement scindé, sans véritable chef, qui s'est terminé en une gigantesque cacophonie devant les protestations ubuesques d'Erope Pendra et sa clique à chaque tentative de notre part d'avancer.

Les morts inconcevables de la Présidente de la République et de la Première Ministre, l'an dernier, ont été, tragiquement, le point culminant de l'abomination qui s'était mise en marche, ou, plutôt, mise en sommeil. Ostaria a été incapable de faire face à des menaces envers ses plus hauts représentants, les garants de la République. Ostaria a même été incapable de trouver et condamner les criminels à l'origine de ces actes innommables. Ostaria s'est montré gravement affaibli.

Un gouvernement n'est pas qu'un tas de politiciens lâchés les uns sur les autres. Pour qu'il fonctionne, il doit avoir une direction, une détermination et une vision communes. C'est dans ces conditions que nous sommes capables de changer les choses, comme l'a fait le gouvernement Brétigny, sous Jérôme Plassel. Et c'est cela précisément la cause de la constante incapacité de notre système à donner à Ostaria un gouvernement stable. Il faut au plus vite mettre fin à cet état de fait, pour rétablir un équilibre cohérent, dans l'intérêt des Ostariens.
En conséquence, l'une de mes premières mesures en tant que Présidente de la République sera l'instauration d'une prime majoritaire aux élections législatives, afin de garantir qu'un gouvernement stable, avec une majorité assurée, puisse se former et agir de manière cohérente. C'est une leçon que nous avions déjà apprise par le passé, mais que nous avons manifestement oubliée ; il est temps de la remettre au goût du jour.

Vous l'avez compris : en tant que Présidente de la République, j'userai de mes prérogatives pour mettre un terme à l'instabilité et aux jeux politiciens qui minent notre pays. J'œuvrerai à ce que la nation suive une direction claire avec un gouvernement uni et déterminé à donner aux Ostariens les réformes qu'ils attendent depuis si longtemps, et dont ils ont été privés si injustement.

Vive la République, vive Ostaria !


Avatar du membre
Julien Boulanger
Messages : 226
Enregistré le : dim. 15 déc. 2019 11:58
Personnage : Principal

Parti politique

sam. 4 sept. 2021 10:48

Après l’effondrement de la FRO, la droite s'est retrouvé plus diviser que jamais et c'est bel et bien Boulanger et son nouveau parti, la Ligue Républicaine, qui en ont le plus profité. En effet, avec 22% des voix au dernières élections législatives Julien Boulanger avait enfin une véritable chance de gagner et d'accéder à la Présidence de la République après avoir été marginalisé pendant des années.

C'est donc sous les applaudissements nombreux des militants motivés que le candidat Boulanger traversa le public, protéger par des gardes du corps, en serrant des mains et en saluant ses soutiens, tout cela alors qu'une musique de campagne au air épique se faisait entendre. Une fois arrivé sur scène l’aspirant Président se plaça au niveau de son pupitre pour débuter son discours.


-Bonsoir Lunont !

Merci à vous tous pour votre mobilisation et votre présence ici aujourd'hui pour prouver à tous que nous pouvons gagner et surtout que nous pouvons rassembler largement les ostariens et les ostariennes qui ont la volontés de redresser leurs pays ! Après des décennies d’inaction, après des décennies de trahison, après des décennies de compromission, il est grand temps de reprendre notre destin en main ! Le monde d'aujourd’hui est troublé et pour guider notre pays à travers vents et marrés il nous faudra un capitaine qui puisse tenir la barre, rassembler ses troupes et des donner des ordres claires. Nous ne pouvons plus nous contenter d'un simple gestionnaires à ce poste, il faut une personne en mesure d’incarner la fonction de tout son êtres et de mettre tout son énergie au service du redressement nationale. Ce costume, je suis prêt, plus que tout autre et plus qu'a n'importe quel instant, à le revêtir !

Les militants applaudirent Boulanger de toute leurs énergies.

-Une fois élu, il faudra s'attaquer à de nombreux chantier pour restaurer la grandeur d'Ostaria. Beaucoup de chose seront à accomplir, la tache sera rude et il faudra, pour réussir, s'appuyer sur nos valeurs et nos principes afin de rassembler le pays tout entier dans un effort collectif. Notre pays est plein de ressource et d'individus de talents et c'est grâce à cela que nous réussirons à nous relever plus fort et plus vaillant qu'avant. Comprenez bien, je ne souhaite ni revenir à un état passé, ni conserver un statut-co, je veux bâtir avec vous une Ostaria moderne et plus forte qu'elle ne l'a jamais été. Cette ambition n'est pas que la mienne, c'est celle de millions d'ostariens et d'ostariennes qui attendent de retrouver l'orgueil de leurs pays !

Applaudissement dans le Zénith.

-Vous le savez, j'ai toujours été un homme ayant placé la liberté au centre de mon combat politique et en tant que Président je placerais la liberté au cœur de mon action. Mais, la première des libertés c'est la sécurité. Aujourd'hui notre pays a un manque cruel de sécurité et cela est lié à l'absence d'autorité au sommet de l'État et de l'absence de politique volontariste allant dans le sens du rétablissement de l'ordre et de la justice. Pour résoudre ces problèmes, qui date vous vous en doutez de l'époque Chastain, il faudra avoir un plan ambitieux qui devra voir aussi bien sur le court que sur le moyen et long terme. Ce plan doit, en effet, pouvoir permettre aux citoyens d'êtres hors de danger de la délinquances dans leurs vie de tout les jours et ceux peut importe l'heure de la journée, mais devra aussi permettre l'éradication de la criminalité. Nous ne pouvons plus nous contenter de quelques mesurettes, il faut frapper vite et fort !


Foule en délire, les villes dames jettent leurs soutient gorge sur Boulanger. (c'est pour toi Jerôme car je sais que tu lis les meetings)

-La première mesure que je méterais en place sera le recrutement de 1000 magistrats, 5000 agents de police et 2000 administratifs dans les services de sécurité du pays afin de permettre aux pouvoirs publics d’assurer leurs fonctions. Ce n'est plus acceptable dans notre pays de voir des commisairats débordés par des plaintes et incapable de faire leurs métiers qui est d'assurer la protection de tous et toutes. Ce n'est pas acceptable de voir le temps des agents des forces de l'ordre occupé par des taches admnitratives. Ce n'est pas acceptbale d'avoir une justice lente et innéficace ! Face à ces problémes il n'y a qu'une solution : le recurtement massif et je l'assume !


Applaudissements.

-Nous poursuivrons cette politique sécuritaire en construisant 20 000 nouvelles places dans les prisons ostarienne et nous mettrons dans le même temps en place un plan de rénovation pour celles existantes afin d’en garantir la sécurité et le bien-être des personnels pénitentiaires. Les criminels doivent aller en prison ce qui n'est pas le cas aujourd'hui car nos prisons sont débordés. Si il n'y a pas d'application réel aux sanctions annoncé comment voulez-vous que la justice et l'État soit respecté ?

Applaudissements.

-En plus de ces mesures d'urgences nous réformerons la justice en mettant en place des sanctions rapidement exécutables comme la suspension des aides sociales, l’interdiction de séjour ou l'expuslion du territoire national. Ces peines seront à la fois efficiace contre les criminels et dissudadrons ceux qui seraient tenté de croire que la jutice est trop faible pour agir. Je vous le promet, la peur changera de camp !

Applaudissements.

Vous l'aurez compris je ne serais pas Président pour ceuillir des fleurs et servir comme un meuble de la République. Non, je prendrais la pleine de mes responsabilités et je remetrait l'État et la justice sur pied pour assurer la protection de tous les ostariens et de toutes les ostariennes !

Vive Ostaria, Vive la République !

Applaudissements.


Avatar du membre
Julien Boulanger
Messages : 226
Enregistré le : dim. 15 déc. 2019 11:58
Personnage : Principal

Parti politique

jeu. 24 févr. 2022 16:38

Tandis que les élections générales avaient débutées, et que la Ligue Républicaine était portée par des sondages la classant comme la seconde force politique du pays, le premier grand rassemblement fut organisé au Zénith de Lunont. La salle était pleine des militants de la Ligue Républicaine et de la Fédération des Républicains Ostariens qui était réunie sous le symbole de l’union de la droite. Au premier rang, on pouvait voir les cadres les plus importants des deux partis ainsi que nombre d’élus nationaux et locaux venus démontrer que la droite était unie pour remporter les élections. Bien sûr, il y avait des divergences, et même quelques rivalités entre la FRO et la LR qui se sont opposés durant des décennies, mais aujourd’hui il fallait les ranger sous la table, sous peine de perdre une nouvelle fois les élections face à l’Alternative ou la gauche.


Une fois la salle entièrement pleine et une fois les milliers de drapeaux ostariens distribués la salle fut plongée dans le noir, et la musique de la campagne raisonna. Après quelques minutes et sous les applaudissements du public, Boulanger traversa la salle en serrant les mains de leurs supporteurs jusqu’à la scène. Une fois devant la salle, le président de la LR serra la main de tous les hauts responsables présents. Une fois, toutes les personnes saluées Julien Boulanger monta sur l’estrade où il salua l’ensemble des personnes présentes d’un geste de la main (non pas celui-là jerôme) et se plaça derrière le pupitre placés pour l’occasion.



Julien Boulanger : Mes Chers Compatriotes,

Quelle énergie, quelle force que vous déployez en ce début de campagne pour montrer au pays votre envie inarrêtable de changement et d’alternance ! Je vous rassure, je suis comme vous, j’ai aussi cette énergie, j’ai aussi cette force et je la déploie aujourd’hui au côté de tous nos candidats de la Ligue Républicaine et de la Fédération des Républicains Ostariens pour que dans les prochaines semaines l’Assemblée passe entre les mains d’une droite nationale, populaire et pragmatique ! Cette droite, c’est la nôtre, c’est la vôtre, c’est celle que la nation toute entière réclame. C’est notre devoir que de répondre à cet appel qui déterminera la vie ou l’agonie de notre pays. Mais j’ai confiance, nous avons connu dans notre histoire des moments plus douloureux que ceux que nous traversons, nous avons connu des moments ou nous pensions que jamais nous ne pourrions refaire nation et pourtant nous l’avons fait. Nous l’avons fait, car Ostaria ce n’est pas une coquille vide, c’est une marmite bouillonnante, chauffée par l’histoire et pleine d'espérance et de force vive prêtent à la porter sur le toit du monde !

Oui, l’alternance est plus que nécessaire pour le redressement de la nation. Je ne dis pas que tout a été mal fait, je ne dis pas que tout est à détricoter, mais je dis que la droite, pour gouverner, ne doit pas se cacher derrière un centrisme mou qui mène au statu quo par peur de l’action ! Nous, nous sommes très clairs, nous gouvernerons en assumant nos idées et en allant jusqu’au bout des solutions nécessaires pour résoudre les grands enjeux de notre temps. Nous ne nous laisserons pas distribuer les bons points par une gauche moralisatrice et gauchiste qui déteste notre pays et brille par son immobilisme face à vos problèmes de tous les jours. Avec nous au pouvoir, eux et leurs systèmes seront balayés par le vent du changement ! Car oui mes amis, le vrai changement ce ne sont pas les progressistes qui vous promettent tout et plus encore sans jamais rien faire une fois au pouvoir, non le vrai changement, il est à droite, il est dans nos idées, il est entre vos mains ! Nous sommes une force de proposition, nous sommes une force de gouvernement, nous combinons expérience et volonté de changement, nous sommes la force politique dont le pays à besoin que personne ici n’en doute !

Une des grandes problématiques qu’il faudra nécessairement aborder aux prochaines élections est celle de la sécurité. Je ne laisserais pas ce sujet mis une fois de plus à la marge de l’agenda politique, au contraire, j’en ferais un point central de mon action. Je ne supporte plus de voir nos quartiers laissés entre les griffes des petites racailles sans honneurs, des frappes de banlieue, des trafiquants de drogue qui font peser la terreur sur des honnêtes citoyens habitants ses quartiers, mais bien au-delà. Songez que désormais, vous ne pouvez plus laisser vos enfants sortir le soir en ville sans craindre qu’il ne se fasse poignarder pour un téléphone ou une paire de chaussures. Cette situation n’a que trop duré, et pour la résoudre, je propose de frapper vite et fort avec la création d’une Brigade d’Action Rapide composée de 5 000 membres et répartis dans toutes les grandes villes du pays pour réduire considérablement la petite délinquance immédiatement. Mais il faut voir plus loin, ainsi, nous réarmons la justice en procédant aux recrutements de 1 500 magistrats supplémentaires et en construisant 30 000 nouvelles places de prisons. Les criminels ça sera en prison et pas à la maison !

Certains considèrent que cette politique est sécuritaire, je leur donne raison. Mais je ne dis pas cela, car je serais un idéologue, je le ferai, car cela est plus que nécessaire aujourd’hui dans un monde ou nos rues sont des coupes gorges. N’oublions pas mes amis que la première des libertés, c’est et ce sera toujours votre sécurité et votre sécurité ne pourra être assurée que par l’ordre républicain imposé par la force publique. Nous remettrons l’État là où il doit être, c'est-à-dire auprès de tous ceux qui ont peur et qui souffrent de l’insécurité. Mais l’insécurité n’est qu’une conséquence d’un vaste problème, et si nous nous bornons à ne nous attaquer qu'aux conséquences alors nous n’aurions rien de sérieux à proposer à Ostaria. C’est pourquoi je veux couper la racine du mal en mettant en place un durcissement de la lutte contre l'immigration. Dans ce combat, je ne ménagerais pas mes efforts et je doublerait le budget lié à lutte contre l’immigration illégale. De plus, nous renforcerons les conditions d'accès à notre territoire et nous mettrons en place des processus de retour dans les pays d’origine pour ceux qui ne devraient pas être présents sur le territoire national. Il n’y a dans ses propos, que personne ne s’y trompe, aucune forme de racisme, mais bien une volonté d’apaisement. Un pays fracturé n’est pas un pays qui a de l’avenir et c’est pour cela que je veux que les immigrés qui souhaitent s’intégrer à notre nation ou qui souhaitent simplement étudier dans notre pays puissent le faire dans les meilleures conditions possibles. Nous ne pouvons accueillir tout le monde, gouverner, c’est choisir et choisir, c’est renoncer. Si la gauche n’est pas prête à choisir elle n’est pas prête à gouverner, moi, je suis prêt, vous pouvez me faire confiance !

Mais la sécurité ne sera pas notre seul chantier une fois au pouvoir, il faudra également mener une politique économique permettant à notre pays de poursuivre son élan actuelle. Oui, le libéralisme est la seule solution possible en matière d’économie, mais je ne veux pas d’un libéralisme sans humanité, d’un libéralisme aveuglé par son propre dogme. C’est pourquoi une fois au pouvoir, nous mettrons en place des mesures qui permettront d’associer les salariés et les patrons pour que cessent les luttes de classe qui divisent inutilement. Pour cela, je propose d’associer le capital et le travail en faisant des ouvriers et des salariés des actionnaires de leurs entreprises, à condition que celles-ci émettent des actions évidemment. Ainsi, nous imposerons aux entreprises de distribuer minimum 5 % de leurs actions à leurs employés ayant au moins 8 ans d'ancienneté. Les employés se sentiront plus proches de leurs entreprises et cette proximité permettra une plus grande fidélité et donc des avantages pour tous. Mais je ne peux demander une telle chose aux entreprises sans mettre en place une politique qui irait dans le sens de la bonne marche des affaires. C’est ainsi que nous baisserons les impôts de production de 15 % et les charges de 10 %. Ces baisses sont coûteuses, mais l’essor économique qu’elles produiront profitera à l’intérêt général. Bien sûr, tout n’est pas dit ici, mais vous pouvez au moins comprendre la ligne que nous défendrons, une ligne libérale, mais résolument tournée vers la coopération dans le monde du travail plutôt que vers la lutte des classes. Elle est ici la seule ligne économiquement viable et socialement tenable !

Mais l’économie et la sécurité ne font pas le bien-être d’une nation, elles y contribuent bien entendu, mais pour qu’Ostaria puisse devenir une véritable grande puissance, il faut qu’elle soit ostaria. Pour cela, il n’y a pas pléthores de solutions, il faut que nous retrouvions notre fierté, nos valeurs, notre patriotisme, que nous retrouvions la grandeur qui nous fasse relever la tête devant le monde en symbole de notre résurrection. Je ne crois pas qu’Ostaria soit nécessairement dans l’obligation de choisir de quelle nation elle doit être le paillasson. Ostaria doit incarner une forme d’indépendance, une forme de grandeur, une forme de voix libre et claire dans des temps obscurs qui guide les peuples et électrise les nations. Notre politique étrangère sera celle d’une politique qui ne voit que les intérêts ostariens. Cela ne nous interdit pas des alliances ou de la coopération, au contraire, mais cela induit d’être constamment sûr et certains d’agir pour Ostaria et non pour je ne sais quel principe ou pays étrangers. La politique internationale, c’est un groupe de musique ou les pays qui veulent exister doivent pouvoir jouer leur propre partition au lieu de suivre celle des autres et je crois qu’Ostaria mérite de choisir la sienne !

Enfin, mes amis, vous avez en vous la capacité de changer notre pays en profondeur, vous pouvez changer la vie de tous et surtout, vous pouvez décider de tourner la page d’un système pour le remplacer par un nouveau mode de gouvernement centré sur la coopération économique, l’ordre intérieur et le pragmatisme international !

Vive la République, Vive Ostaria !

Les militants applaudirent le discours de Boulanger puis entonnèrent l'hymne nationale.


Avatar du membre
Christophe Gardet
Messages : 93
Enregistré le : jeu. 2 sept. 2021 08:27
Personnage : Secondaire

Parti politique

lun. 28 févr. 2022 00:47

Christophe Gardet avait réuni au Zénith de Lunont des milliers de partisans socialistes venus de tout le pays pour participer à un grand meeting dans la capitale après une journée de campagne chargée où il s’était exprimé à Fontour et dans une salle des fêtes au sud de la capitale. Alors que son parti était largement à la traîne dans les sondages, accusant 12 points de retard sur la majorité et 8 points sur la Ligue Républicaine, il avait décidé de complètement changer de stratégie et de sortir de sa seule circonscription qu’il était presque assuré de gagner, même en cas de débâcle nationale pour son parti.

Dans la salle, les milliers de sympathisants scandaient en coeur "On va gagner ! On va gagner!" alors que Christophe Gardet relisait son discours et réalisait des annotations de dernière minute. Le silence se fit dans la salle quand les hauts-parleurs retransmirent la voix d’une femme qui annonça l’arrivée sur scène de Christophe Gardet, qui fut alors accueilli par une grande clameur de la foule. Il s’installa derrière son pupitre en affichant un large sourire et attendit quelques instants que le bruit s’estompe pour commencer son discours.


Bonsoir à tous ! Merci de cet accueil !

Quel bonheur que de vous voir aussi nombreux ce soir et aussi motivés à prouver que la gauche n’est pas morte, qu’elle a encore un avenir et qu’elle peut encore gagner ces élections législatives ! En tout cas je vous remercie d’être toujours là et de ne pas avoir cédé aux discours alarmistes sur l’état de notre famille politique. Nous sommes là, déterminés et rassemblés pour faire gagner notre projet pragmatique de progrès et le mettre en oeuvre pour changer la vie de millions d’Ostariens !


Applaudissements.

Car aujourd’hui, je le pense, la survie de la gauche est en jeu. Et si je veux qu’il y est encore demain une gauche dans ce pays capable de gagner des élections, ce n’est pas pour défendre un siège, ce n’est pas pour défendre mon parti et mes amis en son sein. Non, c’est parce que la gauche est la seule famille politique qui se préoccupe des questions de justice sociale. Nous ne pouvons pas laisser cette élection et les suivantes être des concours entre les droites modérées et radicales pour savoir laquelle des deux aura le programme le plus asphyxiant pour les classes populaires. Nous ne pouvons pas laisser se faire face deux camps qui ne se préoccupent pas du tout du sort des plus précaires dans ce pays. Nous ne pouvons pas laisser uniquement les plus riches être défendus pas des candidats en capacité de gagner des élections. Si nous voulons que les plus précaires de ce pays aient encore dans ce pays des responsables politiques en situation de gagner pour les défendre, nous devons nous battre pour la survie de la gauche de gouvernement et pour qu’elle puisse de nouveau gagner des élections, et pourquoi pas dès cette année !

Tout en applaudissant Christophe Gardet, la foule scanda de nouveau "On va gagner ! On va gagner!".

Car je le disais, la gauche est aujourd’hui dans cette élection la seule force en situation de gagner qui se préoccupe réellement des plus précaires. Le gouvernement sortant a en effet opéré des réformes louables dans leurs objectifs et en partie nécessaire dans leur contenu. Mais trop souvent, des dispositions précises ont fait des premières victimes : les plus précaires. La réforme fiscale était évidemment nécessaire mais a trop baissé les impôts des plus riches sans suffisamment baisser ceux des plus pauvres. Ce sera l’un de nos premiers grands combats : une réforme fiscale financièrement neutre mais qui sera réellement au bénéfice des plus précaires pour relancer la consommation dans notre pays et aider notre économie. Nous annulerons les baisses d’impôt du gouvernement Braun sur les tranches d’impôt sur le revenu supérieures à 2500 O$tas et nous rétablirons l’impôt sur la fortune tel qu’il existait. Les plus aisés doivent prendre leur part pour que l’État soit présent pour ceux qui en ont besoin. En contrepartie, la TVA sur tous les produits de catégorie B sera abaissée à 4% pour aider les plus précaires à consommer et à participer à la reconstruction de notre économie. Car la TVA est, rappelons le, l’impôt le plus injuste qui soit car il frappe tout le monde de la même manière sans aucun condition de revenu. Et ceux qui dédient l’intégralité de leur revenu à la consommation, à savoir les plus précaires, sont ceux qui dédient la part la plus importante de leur revenu à payer la TVA. Ce constat étant fait, ce n’est guère surprenant que cet impôt ait été pendant des années le seul que Julien Boulanger et son parti voulaient augmenter. Il y a 8 ans de cela, il clamait haut et fort qu’il voulait le porter à 18%. J’ignore si ce souhait est encore le sien aujourd’hui mais ses années passées à prôner une hausse de la TVA et une baisse des autres taxes résume bien sa vision de l’économie : toujours moins d’impôts pour les plus aisés et plus pour les plus précaires ! À ceux dans ce pays qui dédient quasiment l’intégralité de leur revenu à la consommation : mesurez la menace pour votre pouvoir d’achat que représenterait l’élection d’une majorité de droite radicale, prête à considérablement augmenter la taxe sur la consommation.

Standing ovation.

Mais notre vision de la société et de l’État ne se résume pas à venir en aide aux plus précaires. Au contraire, nous voulons d’un État présent pour sortir de la pauvreté les ostariens qui y sont plongés. Nous voulons que ceux qui ont un emploi vivent dignement de leur travail, ce qui n’est actuellement pas le cas. Nous devons avoir un salaire minimum décent qui permette réellement aux ostariens qui travaillent de vivre dignement de leur salaire. Aujourd’hui, un ostarien qui travaille 38 heures par semaine au salaire minimum touche un salaire mensuel de 650 O$tas. Comment peut-on imaginer une vie digne avec un tel revenu ? La rémunération minimale horaire de 4 O$tas augmentera progressivement tout au long de la mandature pour atteindre les 8 O$tas en fin de mandat. Cette augmentation sera accompagnée d’une limitation du temps de travail hebdomadaire à 35 heures au lieu de 38 aujourd’hui, tout en établissant une véritable législation sur les heures supplémentaires pour permettre à ceux souhaitant en réaliser de continuer de travailler comme ils le souhaitent. Nous voulons aider les salariés de ce pays à équilibrer les vies personnelle et professionnelle tout en touchant un salaire décent. Et ces objectifs n’ont malheureusement pas été ceux du gouvernement et ne semblent pas être non plus ceux de la droite radicale.

Applaudissements.

Combattre les inégalités est l’un des trois grands axes de cette campagne que nous menons pour retrouver le chemin du gouvernement. Les inégalités liées aux revenus sont évidemment les premières d’entre elles. Mais d’autres inégalités subsistent et créent des différences artificielles entre les citoyens selon leur genre, leur ethnie ou leur orientation sexuelle. Dans la République de l’égalité dans laquelle nous vivons, ces disparités ne sont pas acceptables et nous avons dans notre programme de nombreuses mesures pour combattre ces inégalités. Nous voulons d’abord nous battre pour faire émerger une société vraiment respectueuse des droits des femmes. Et pour cela, nous commencerons par nous battre pour sanctuariser et protéger le droit des femmes à avorter. Nous étendrons le délai légal de l’IVG de 12 semaines à 14 semaines et nous mettrons fin aux sanctions pénales encourues par les femmes avortant dans les premières semaines suivant la fin de la limite légale. Et surtout, nous mettrons en place des structures d’accompagnement psychologique pour les femmes ayant recours à l’avortement, car ce n’est jamais de gaieté de coeur et cela mène parfois à de graves troubles psychologiques qui doivent être surveillés. Ensuite, pour créer une société d’égalité des droits entre les femmes et les hommes, nous devons nous engager franchement dans la bataille pour un salaire égal à travail égal. Ainsi, nous conditionnerons les subventions aux entreprises au respect de cette égalité salariale entre les hommes et les femmes, car il est enfin temps que chacun perçoive le même salaire pour le même emploi et les mêmes compétences.

Applaudissements

Alors vous l’aurez compris, dans cette campagne, nous sommes ici pour défendre une société de l’égalité. Une égalité des droits entre toutes et tous, sans conditions d’appartenance à une certaine catégorie sociale, un certain genre ou à une certaine ethnie. Nous voulons réduire l’écart des richesses entre les plus précaires et les plus aisés. Et pour que cette politique soit mise en oeuvre, nous devons élire les représentants de cette gauche des gouvernement, celle qui se bat pour améliorer la vie des citoyens et peut gagner des élections. À toutes celles et ceux qui veulent un gouvernement engagé contre les inégalités, vous avez dans toutes les circonscriptions l’opportunité de voter pour un candidat socialiste ! Et quand je vois ce soir la foule aussi nombreuse et déterminée qui me fait face, je ne peux que penser que la victoire est possible. oui, chers amis, l’alternance est possible ! Le progrès est possible ! L’égalité est possible ! En bref, une meilleure République d’Ostaria est possible !

Merci à tous. Vive la République ! Et vive Ostaria !


Le public réserva une dernière standing ovation à Christophe Gardet qui commença à déambuler quelques instants sur la scène en saluant de la main des sympathisants. Il fit monter sur scène quelques élus et candidats qui étaient présents au premier rang pour donner une bonne image qui ravirait surement les journalistes en manque d’image pour illustrer l’évènement.


Image

Avatar du membre
Jacques Braun
Messages : 57
Enregistré le : mer. 21 juil. 2021 12:48
Personnage : Secondaire

Parti politique

mer. 2 mars 2022 21:10

Les quatorze candidats de l'Alternative aux élections législatives dans la capitale se retrouvèrent lors d'un grand meeting commun au Zénith de Lunont. Parmi eux, on comptait notamment le Premier Ministre, Jacques Braun, et le Vice-Premier Ministre, Arthur Klein, qui devaient tous deux défendre leur bilan et proposer une direction pour les quatre années à venir.
Le parti avait mobilisé ses réseaux militants sur le terrain, sans oublier d'exploiter les réseaux sociaux, pour annoncer la tenue du meeting et inviter tous les sympathisants à y assister.
Après l'introduction par un chauffeur de salle, les candidats devaient arriver les uns après les autres, s'asseyant ensuite dans le fond de l'estrade. Le chauffeur de salle les annonça les uns après les autres par leur nom et leur circonscription – et précisant, le cas échéant, qu'ils étaient députés. Chaque transition était accompagnée par des applaudissements nourris.


Oscur candidat de la 2ème circonscription : Bonjour à tous et merci d'être venus si nombreux aujourd'hui. Votre présence témoigne de la résistance d'une volonté politique déterminée à faire avancer le pays, non pas en le divisant, mais en l'unissant derrière des valeurs et des principes communs qui ont toujours guidé la nation dans ses heures les plus glorieuses.
Aujourd'hui, on assiste à la réémergence de forces politiques extrémistes qui ne font que nous rappeler les moments les plus sombres de notre histoire.
D'un côté, un raciste notoire, dont la seule rhétorique consiste à attaquer les personnes d'origine étrangère, dont la religion ne lui convient pas, ou dont la couleur de peau paraît trop peu "ostarienne" aux yeux de ce singulier personnage. On espérait, en le voyant quitter la politique, en finir avec ses insultes dégradantes envers la Présidente de la République et bon nombre de nos concitoyens, mais non, le voilà de retour pour perturber le débat démocratique avec des considérations plus que grotesques. Il jette à qui veut l'entendre des chiffres qu'il sort d'on-ne-sait-où selon lesquels Ostaria serait en proie à une vague de délinquance issue de l'immigration, dans une vision empreinte jusqu'à la moelle de stéréotypes fumeux.
De l'autre côté, un certain Baudet, avec son ami Guérin, qui prétendent que, finalement, la présidence de Julien Chastain était très bonne pour le pays. Étouffer l'économie ostarienne, bon pour le pays ? Attaquer nos alliés de toujours dans une optique belliciste, et devenir le paria de tout un continent, bon pour le pays ? Julien Chastain est un traître, reconnu comme tel par la justice ostarienne, coupable de la formation d'une milice et d'un soulèvement armé contre les autorités. Son action politique a toujours été dans la même lignée : défendre, non pas notre pays, non pas nos concitoyens, mais une idéologie séparée de toute réalité, le communisme, et son incarnation, Novgrad. Si ce Guérin et ce Baudet voient une once d'honneur en cette infâme personnage et ce qu'il a fait, on est en droit de s'interroger sur la véritable nature de leur projet politique.
Il est de notre devoir de faire rempart à ces forces extrémistes dangereuses pour notre pays, et défendre une voie républicaine, démocratique et respectueuse de l'ensemble de nos principes fondamentaux. Et c'est ce que nous allons faire, de toutes nos forces !

Applaudissements.

Personne inconnue de la 5ème circonscription : Merci à tous. Vous voir, tous ici, aujourd'hui, d'horizons si différents, et ensemble pour un même projet, c'est stupéfiant. Si, il y a 15 ans, on m'avait dit que des personnes de droite comme de gauche se rassembleraient ainsi pour porter une voix commune, je leur ri au nez. Dans un pays qui était marqué par un bipartisme entre une droite marquée par les enjeux de sécurité et d'économie, et une gauche qui défendait des mesures sociales et environnementales, les élections se jouaient entre deux forces politiques clairement définies, une de droite et une de gauche. Ce que nous avons réussi, c'est créer une synthèse raisonnée de toutes ces tendances, pour faire avancer le peuple ensemble, sans opposer les uns aux autres, sans se fonder sur l'expropriation des uns ou le vol des autres, mais sur la progression collective, sur le travail commun pour faire avancer toute la société.
Nous croyons qu'une politique ne peut pas être juste si elle fait des perdants, et qu'un pays ne peut fonctionner correctement si le bien des uns n'est pas inextricablement lié à celui des autres. C'est un modèle qui nous a inspirés pendant ces quatre dernières années, et que nous continuerons de défendre avec force.

Plus d'applaudissements.

Individu sans importance de la 9ème circonscription : Nous sommes en guerre. Une guerre contre un régime totalitaire qui s'est donné comme objectif, non content de tyranniser sa propre population, de commettre des génocides à l'encontre de plusieurs peuples de Phoécie. Et, parmi ces peuples, se trouvent les Ostariens. Cette dictature ne trouvera aucun repos tant qu'elle ne nous aura pas totalement annihilés, tant qu'elle n'aura pas effacé notre grand peuple.
Eh bien, qu'il ne trouve son repos que dans sa propre fin, qui approche toujours plus à mesure que les forces armées ostariennes, ainsi que nos alliés, avancent en territoire ennemi pour libérer les Oxannes esclaves de ce régime. Une fois un point final mis à cette guerre, nous devons tout mettre en œuvre afin qu'un tel déchaînement d'horreurs ne puisse plus jamais se produire en Phoécie.
Ostaria a montré, en Oxanna, que nous avions la capacité de répondre aux menaces qui pèsent sur nous. Ostaria n'est plus un petit pays de Phoécie dont on peut aisément ignorer l'existence ; nous sommes désormais, indubitablement, une puissance mondiale sans laquelle on ne peut compter. Nous nous approchons, enfin, de la place qui nous revient dans le concert des nations.

Encore des applaudissements.

Drôle de type de la 13ème circonscription : La place dans laquelle Ostaria s'est affirmée ces dernières années est une immense victoire pour notre pays. Mais il serait une défaite encore plus grande de la laisser s'échapper et de redevenir un pays sans grande envergure internationale.
C'est pourquoi Ostaria doit montrer qu'elle est capable de se mettre à la hauteur des enjeux internationaux et de discuter avec tout acteur ; c'est la voie qu'a choisie Aya Leclerc pour résoudre l'inutile froid qui existait entre le Saphyr et Ostaria, non forcément pour faire émerger une grande amitié, mais parce qu'un grand pays ne peut ignorer une autre puissance telle que le Saphyr. Et force est de constater que c'est avec le Saphyr que nous nous battons en Oxanna, preuve que nous pouvons surmonter des obstacles profonds pour défendre nos valeurs.
Parallèlement, Ostaria doit poursuivre une stratégie internationale ambitieuse, et tisser des liens profonds avec divers acteurs internationaux de premier plan, afin d'assurer sa propre défense et son poids international. Nous ne devons pas nous inscrire dans une logique de dépendance vis-à-vis d'une seule nation, mais de dialogue d'égal à égal avec la Fédération-Unie, la Lysennie, les Trois Nations, Carlomania, et bien d'autres, afin de tenir compte de nos intérêts et de ceux qui défendent les mêmes valeurs fondamentales que nous.
Ostaria est une grande nation, et elle doit jouer son rôle de grande nation à l'international.

Toujours des applaudissements.

Bonhomme anonyme de la 7ème circonscription : Le contexte de la guerre en Oxanna nous a rappelé combien il était important pour notre pays de disposer d'une force défensive et offensive opérationnelle, bien équipée, et parfaitement compétente. Dès le début de son mandat, Aya Leclerc a décidé de recruter de nouveaux effectifs des forces armées, mais les évènements internationaux de ces dernières années appellent à en faire plus pour garantir la sécurité nationale. Augmenter le budget de la défense, recruter de nouveaux effectifs – les candidats, galvanisés par les succès militaires ostariens, ne manquent d'ailleurs pas –, commander de nouveaux équipements permettant à nos soldats de mieux se battre, tout en soutenant l'industrie ostarienne de l'armement.
Par ailleurs, le service républicain militaire, que nous avons modernisé, permet d'offrir aux jeunes Ostariens cette voie de défense de la nation, dans une optique de professionalisation future. Il n'est pas question – c'est une idée grotesque – d'envoyer des jeunes en service républicain au front, simplement de leur permettre une intégration dans des structures militaires sur le territoire ostarien, afin d'améliorer leur intégration dans la société, leur préparation en cas de péril grave pour la nation ou pour eux-mêmes, ou, s'ils le souhaitent, d'ouvrir la voie vers la professionalisation.
Figurez-vous que les communistes ostariens ont récemment annoncé leur désir d'une déprofessionalisation de l'armée, en faisant combattre au front des personnes moins expérimentées, préférant le nombre à la qualité des soldats, de leur entraînement et de leur armement. Mais, ce qui arrivera alors également en nombre, ce sont les familles qui pleureront la mort de leurs jeunes, une mort qui aurait pu être évité si l'on n'avait pas jeté de la chair à canon sur l'ennemi.
Clairement, la défense d'Ostaria passe par une armée renforcée, capable, nombreuse, mais aussi compétente et bien équipée. Jamais depuis la guerre civile nous n'avions eu de dette aussi grande envers nos armées ; jamais nous n'avions eu une aussi belle opportunité de l'aider.

Ils ne vivent que pour les applaudissements.

Gonze oubliable de la 8ème circonscription : Au-delà de la sécurité de la nation, il est du devoir d'Ostaria d'assurer la sécurité de ses concitoyens face à la criminalité et à la délinquance. C'est convaincue de cela que la Présidente de la République a lancé le recrutement de nouveaux effectifs dans la police, permettant un meilleur service de maintien de l'ordre. Mais nous nous sommes aussi tournés vers l'origine de la délinquance, c'est-à-dire le trop peu d'intégration sociale des jeunes dans les banlieues, issus de milieux pauvres et soumis à une socialisation délétère. Pour eux, comme pour l'ensemble des jeunes Ostariens, nous avons réformé le service républicain, destiné à faire vivre les valeurs républicaines dans un milieu social qui favorise le développement individuel dans le respect du cadre de la loi. Cette institution, qui était auparavant boudée par les milieux défavorisés, les attire désormais, en raison de la rémunération qui permet aux jeunes de ne pas avoir à se soucier de leur gagne-pain pendant leur engagement pour la société.
Ces deux facettes de la question de la sécurité doivent être poussées plus loin : la police doit être soutenue dans son activité, à la fois par une augmentation des moyens et une augmentation des effectifs, tandis que le service républicain doit être défendu avec plus de vigueur, en l'ouvrant, dans le cadre des vacances scolaires, dès l'âge de 15 ans, au lieu des 17 actuels, et en favorisant des interventions de présentation des les collèges et les lycées.
Voilà comment se construit la sécurité de demain : ni par une répression pure et dure, ni par un laxisme désœuvré, mais par un accompagnement vers le développement dans le respect des valeurs républicaines, tout en conservant, sur le terrain, une force capable de protéger les Ostariens et d'assurer le respect de la loi en toutes circonstances.

Attendez, ces applaudissements sont-ils enregistrés ?

Gars ignoré de la 14ème circonscription : L'institution la plus fondamentale de notre nation, le terreeau de la République, celle où s'engage le développement de chacun dès le plus jeune âge, c'est l'école. Chacun d'entre nous y est passé, et a pu y trouver une grande source d'instruction et de réflexion, mais aussi ses premières interactions sociales de longue durée, et, en cela, il s'agit d'un élément central dans la vie de la nation. C'est pour cela que nous porterons une attention particulière à notre système éducatif, dans les quatre années à venir.
Premièrement, nous revaloriserons les moyens dédiés à l'enseignement, y compris les salaires des enseignants, auxquels nous devons l'avenir de nos enfants.
Deuxièmement, nous développerons les activités extrascolaires, qui sont un moyen pour les élèves d'étendre leur esprit et leur vision du monde au-delà du cadre restreint de la salle de classe, à la fois ludique et instruisante, et développant les capacités sociales et relationnelles dont ont besoin nos têtes blondes.
Troisièmement, nous veillerons à l'égalité des chances en instaurant des bourses scolaires, à tous les niveaux, afin de s'assurer que les moyens financiers ne puissent jamais être une entrave à l'éducation et la culture de nos jeunes.
Nous croyons que l'école, ce pilier de la société républicaine, doit refléter davantage nos valeurs républicaines. Les cours d'éducation civique seront étendus, à la fois en horaires et en contenu, afin qu'ils puissent réellement faire en sorte que nos enfants prennent conscience des enjeux de notre démocratie.
En somme, que l'école soit la République, et que la République soit l'école, tel est notre projet.

Ah non, ce sont bien des applaudissements différents à chaque fois.

Gazier mystérieux de la 3ème circonscription : L'éducation est un point primordial de la politique qui doit être menée dans les quatre années à venir, mais, inextricablement lié à elle est la recherche. À la fois assurance de la souveraineté nationale en matière technologique, engrais nécessaire le développement de l'activité économique sous les auspices de l'innovation et garantie du progrès humain, social et environnemental, elle doit être soutenue par une augmentation des moyens, mais aussi par une volonté affirmée de l'État de favoriser les échanges et les collaborations avec des scientifiques du monde entier.
En ce qui concerne la recherche non fondamentale, les entreprises, tirant profit de leur nouvel essort économique, sont une chance pour l'innovation, et les nouvelles découvertes de toutes sortes seront un atout majeur qui nous permettront, dans les années à venir, d'appuyer les nécessaires grandes transitions de notre économie vers la durabilité écologique et la justice sociale. Mais cette recherche a pour fondement la recherche fondamentale, et il faut nous engager pour porter un plan ambitieux de développement de celle-ci, condition prélable à tout éclat scientifique qui nous mènerait vers davantage de connaissances et de maîtrise de notre monde.
L'avenir ne peut être envisagé sans donner à nos chercheurs les moyens d'effectuer leur travail sans avoir à s'interroger chaque jour sur les coupes qu'il leur faudra engager pour faire leur travail, pour aider la science !

Mais, si ça se trouve, il y a 15 enregistrements d'applaudissements différents !

Pingouin indéterminé de la 12ème circonscription (député) : Comme l'a dit un célèbre économiste, "Nul avenir ne saurait être garanti sans tenir compte de l'économie". La production et l'échange de richesses est un noyau fondamental de l'ensemble des activités de la société, et ce n'est qu'avec une économie prospère que peut se développer un pays. C'est un constat que nous avons toujours compris, et un combat que nous avons mené avec vigueur – une vigueur d'ailleurs saluée à la fois par la gauche et par la droite.
L'objectif que doit se donner l'État est de permettre l'émergence d'entreprises embauchant des Ostariens pour produire des biens et des services utiles aux Ostariens, mais aussi certains que l'on peut échanger à l'étranger contre d'autres produits, toujours dans l'optique finale de profiter au développement ostarien. Pour assurer sa mission, nous ne pouvons pas assommer les forces vives de notre pays à grands coups d'impôts et de taxes qui les asphyxient, comme l'a montré les sombres heures qu'a constitué la présidence Chastain. Non, il faut, au contraire, leur permettre la stabilité de l'économie et de la monnaie et un climat favorable, qui incite chacun à se lancer dans une activité profitable pour lui comme pour la société.
Certains interprètent des impôts faibles comme des cadeaux faits aux entreprises et aux riches. Il n'en est rien. Car les activités économiques stimulées par des impôts faibles, la baisse du chômage, la hausse de la consommation, en plus de profiter directement aux Ostariens, augmentent les revenus de l'État, nous permettant de développer l'éducation, les forces de police, l'armée et l'ensemble des services de l'État. En somme, baisser les impôts, c'est investir dans l'avenir. Un avenir qui profitera à tous, dans une société où l'on ne pourra améliorer sa condition, non pas en détroussant les autres, mais en aidant la société dans son intégralité.

Ils commencent pas à fatiguer un peu, avec tous ces applaudissements ?

Pékin innommé de la 6ème circonscription (député) : Un principe qui doit mener notre vision économique est de permettre à tous de contribuer à la santé économique de notre pays. Alors que certains, jaloux de leur réussite, s'obstinent à voir les entrepreneurs de notre pays comme des personnes qui doivent tout à leur héritage ou au vol de leurs salariés, la vérité est que, pour l'immense majorité, ils ont trimé dur pour parvenir à lancer leur affaire, pour embaucher des salariés avec lesquels ils agissent ensemble, et non à leur encontre, et pour réussir dans ce qu'ils ont entrepris. Il est scandaleux que certains se permettent de les insulter, de leur cracher dessus, comme s'ils n'était qu'une bande de parasites, alors qu'ils sont en réalité le moteur du développement économique ostarien. C'est une vérité que nous reconnaissons, qui nous pousse à nous engager pour permettre la liberté d'entreprendre, de lancer sa propre activité, dont la réussite sera le fruit d'un travail diligent qui profitera à l'ensemble de la société.
La liberté d'entreprendre des uns n'est pas un frein au développement des autres ; bien au contraire, elle en est le moteur. On ne peut que se mobiliser pour que la liberté des uns accroisse la liberté des autres, et c'est ce que nous ferons, de toutes nos forces, en défendant la liberté d'entreprendre de chacun.

Ils essayent peut-être de chasser les moustiques ?

Élu méconnu de la 1ère circonscription (député) : L'entreprenariat est une voie pour contribuer à l'économie de notre pays ; elle n'est pas la seule. Ce que nous favoriser autant que possible, au final, c'est le travail, sous toutes ses formes, et cela a toujours été le sens de notre politique. Nous avons déclaré la guerre à toutes les règles qui, sans profiter à quiconque, ni à la société, ni aux entreprises, ni même véritablement aux salariés, empêchaient le travail.
Cela inclut, oui, une plus grande flexibilité à la fois concernant les salaires et les heures de travail, qui poussaient jusque là vers le chômage les salariés les moins qualifiés, que les entreprises ne pouvaient se permettre d'embaucher dans des conditions aussi rigides. Nous avons préféré, plutôt que de conserver un salaire minimum national grevant l'économie, faire la part belle aux accords de branche, afin que chaque acteur impliqué ait sa voix au chapitre, tout en posant un cadre susceptible de garantir les droits fondamentaux de chacun.
Nous avons libéré le travail pour que des personnes désireuses de travailler davantage ne soient plus activement empêchées, mais, au contraire, activement encouragées à faire ce pas, en échange d'un salaire plus élevé. Contrairement au dogme selon lequel le travail serait une aliénation, nous répondons que le travail est un moyen pour nous tous de nous réaliser pleinement, tout en profitant à la société toute entière, et que ce goût du travail doit être défendu et étendu autant que possible.
C'est en nous engageant dans cette voie que nous avons permis le renouveau économique ostarien, caractérisé par une croissance forte et une baisse du chômage, en ayant toujours en vue l'amélioration de la vie des Ostariens d'aujourd'hui et de demain.

Est-ce que vous lisez ce meeting pour les applaudissements ou les désignations des intervenants ?

Quidam quelconque de la 4ème circonscription (député) : Nous sommes ici dans la grande métropole de Lunont, mais ne devons oublier ou ignorer aucun de nos territoires. La défense de la ruralité a toujours été une pierre angulaire du projet politique de l'Alternative, car la défense de la ruralité est la raison même de l'émergence de notre mouvement, quand la destruction des régions avait été entérinée par les Écosocialistes avec la complicité d'une bonne partie de la FRO. Il s'agissait là d'un acte déraisonné, totalement éloigné des réalités de notre pays, et nous avons immédiatement agi pour les restaurer.
Ayant conscience des nécessités différentes des différents espaces qui constituent le territoire, nous avons également créé les communautés de communes, afin de permettre la coordination des villes et villages de notre pays, à des échelles diverses, déterminées par les communes elles-mêmes, les plus compétentes dans ce domaine. Ainsi, nous avons amélioré l'efficacité de la prise de décision pour nos territoires, et permis une meilleure installation des services que l'on ne pourrait permettre de voir supprimés pour une partie de la population.
Dans la législature sur le point de s'ouvrir, nous continuerons plus que jamais notre défense des territoires ruraux et notre combat pour une meilleure intégration de ceux-ci dans un pays qui s'est trop longtemps reposé sur ses grandes métropoles. Dans ce but, nous nous engagerons pour développer la protection et l'enseignement de nos cultures, de nos langues et de nos patrimoines régionaux menacés par une centralisation et une uniformisation auxquelles on n'a que trop longtemps assisté.
Le grand pays qu'est Ostaria ne peut se permettre de laisser sur le carreau une partie de son territoire. Nous devons agir pour intégrer également les villes et les campagnes au monde d'aujourd'hui, et nous battre pour que les modes de vie différents n'empêchent pas l'égalité devant les services publics.

Ils continuent à taper des mains, ces pauvres cloches !

Arthur Klein : L'égalité ! Ce principe essentiel pour notre République – si essentiel qu'il est d'ailleurs le premier mot de notre devise nationale. Au-delà de l'égalité entre les territoires, au-delà de l'égalité devant l'éducation, c'est l'égalité complète en toutes circonstances que nous devons rechercher.
Tout d'abord une égalité entre les genres, entre les orientations sexuelles, entre les origines, car, bien que légalement garantis, ces principes sont trop souvent ignorés dans toutes les activités de la société. Nous devons affirmer notre attachement à ce principe dans la politique même, en veillant à la parité parmi les candidats aux élections, dans les instances dirigeantes ou au gouvernement, dans lequel nous assurons la parité depuis des années.
Ensuite, une égalité entre les milieux sociaux favorisés et ceux plus populaires, que nous avons promue par la réforme du service républicain, mais aussi par la prise en charge des demandeurs d'emploi et la proposition systématique d'une activité rémunérée à ceux-ci. Mais nous nous engagerons plus loin avec, par exemple, la priorité que nous accorderons à l'éducation – qui ne doit jamais être empêchée par le manque de moyens –, et d'autres mesures visant à permettre l'intégration des jeunes issus de milieux modestes, pour que chacun ait sa chance dans notre pays.
Enfin, une égalité pour les personnes atteintes de handicap, car nous agirons pour permettre l'adaptation de toutes les démarches et de tous les services publics à leurs conditions particulières, et mettrons les moyens sur la table pour permettre leur intégration dans les meilleurs conditions, notamment à l'école, où l'accueil des enfants est, aujourd'hui encore, malheureusement, à la traîne.
Ainsi, nous voulons nous fonder sur le grand principe ostarien de l'égalité, en toutes mesures, et en toutes circonstances, pour définir notre modèle de société de demain.

Bah, d'accord, des applaudissements pour la première personne qui mérite d'être nommée.

Jacques Braun : À côté de l'égalité, un autre grand principe doit constamment nous servir de direction : la liberté.
Par la liberté d'entreprendre et la liberté de travailler, bien sûr, qui ont permis la relance de la croissance ostarienne, nous remettant sur les rails dont nous avons été malheureusement écartés, mais pas seulement.
À l'international, durant ces quatre dernières années, Ostaria a toujours fondé son action sur la liberté des peuples, aussi bien concernant le Dawwfiq – où nous avons défendu le droit des Dawwfiqois à disposer de leur avenir –, que pour la Sarande – dont l'indépendance découle de la souveraineté populaire exprimée par la voie du référendum. C'est aussi pour défendre la liberté des Graznaviens que nous avons tapé du poing sur la table lorsque Oxanna a déclenché des opérations militaires en Graznavia, et que nous sommes intervenus à leurs côtés.
La défense de la liberté, à l'intérieur et hors de ses frontières, n'est pas seulement une possibilité, ni même une simple volonté d'Ostaria ; c'est un devoir. Ostaria est un grand pays par son attachement constant aux mêmes valeurs inaliénables parmi lesquelles la liberté dispose d'une place de choix. C'est pourquoi, dans les quatre années à venir, nous nous engagerons sans relâche pour la défense de la liberté des Ostariens et des peuples, en toutes circonstances.

Vive la République, vive Ostaria !

Ah, bah ils doivent être contents que ce soit fini. Attendez, non, arrêtez ! Mais non, c'est juste de la narration, quoi ! Je fais ça pour rigoler … Mais ? Non ! Lâchez cette pelle ! Lâchez cette p…


Avatar du membre
Pascal Fauch
Messages : 43
Enregistré le : jeu. 17 févr. 2022 20:45
Personnage : Diplomate

mar. 5 avr. 2022 18:40

Pascal Fauch fait son entrée en grande pompe devant cette salle comble

Mes chers amis, je suis devant vous aujourd'hui pour une simple raison, vous montrer mon programme pour cette élection présidentielle, mais avant écoutons notre magnifique hymme national
🎼🎼 Hymme national 🎶🎶
Voici mon projet :
Concernant l'écologie une hausse de 10% sur la taxe carbone, pour inciter au changement de véhicules pour les personnes ayant un polluant, justement je réfléchirai à instaurer une aide au convertisement vers les véhicules écologiques, ensuite un repeuplement de nos forêts de nos faunes de nos flores, ce qui fait vivre notre paysage Ostariens.

À propos de la sécurité, cette sécurité qui est présente sur notre territoire, mais hors du territoire Ostariens la sécurité n'est pas présente, la guerre en Oxanna, qui a changée nos vies, nous devons l'arrêter, nous devons stopper l'attaque, que se soit nous qui capitulons, ou l'Oxanna qui capitule, la paix doit revenir, Ostaria n'est pas un pays belliqueux, mais bien le territoire de le blanche colombe.

Pour continuer, l'éducation, nous instaurons un nouveau programme d'éducation nationale, ce programme ira grade par garde niveau par niveau, fini les gens de même âge dans la même classe, place au classe niveau, les élèves seront mis dans des classes selon leurs niveaux, comme ça nos enfants ne se dévaloriserons plus en se confrontant aux autres élèves qui ont des meilleurs notes qu'eux, à la fin de chaque année une grande évaluation de fin de niveau, si les enfants ont évolué soit une note qui dépasse les 60% de la note de l'année dernière alors l'enfant passe au niveau supérieur, si la note est sout les 60% il reste au même niveau, si sa note est sous les 40% de la note de l'année dernière alors l'élève regressera.

Pour finir, l'économie, toute ses mesures auront un coup c'est pour cela que j'augmenterai les taxes sur les grandes fortunes, les grandes entreprises, les banques, les citoyens de classe moyenne ne doivent plus subir les grands changements de la République

Vive la République
Vive Ostaria

🎶🎶 Hymme national 🎶🎶

Avatar du membre
Juliette Delagins
Ministre
Messages : 119
Enregistré le : mar. 29 mars 2022 22:48
Personnage : Secondaire

Parti politique

mer. 6 avr. 2022 00:55

Juliette Delagins avait invité tous ses soutiens, qui elle le savait bien étaient un peu maigres - Cadieux et Le Floch avaient répondu absents - pour donner un grand discours sur les projets présidentiels qu'elle voulait impulser. Elle savait parfaitement qu'elle ne serait jamais élue, mais bon, si ça pouvait aider à donner des idées et de bonnes idées à des présidentiables, autant en faire part. Dans la grande salle du zénith de Lunont, elle avait dépensé la grande partie de ce qui lui restait de budget de campagne pour ce meeting haut en couleur. La lumière de la scène l'empêchait de voir le remplissage de la salle et elle en était peut-être assez heureuse. Les moyens avaient été mis pour mettre l'ambiance, pendant que les enceintes jouaient une musique entraînante, la candidate s'avança sur scène toute souriante à sa tribune et affichant un large sourire, elle commença tandis que la musique s'atténuait doucement.

Juliette Delagins : Ostariens, Ostariennes,

Je vous ai donné rendez-vous ce soir et j'ai donné rendez-vous également avec la modernité et l'avenir de notre pays. Je veux vous faire part d'un secret, un secret que je ne vous demanderai pas de ne pas répéter. Au contraire, c'est un secret que j'aimerai que vous répétiez à tout le monde, à vos amis, à votre famille, à vos collègues. Partout ce secret doit circuler. Je vais vous parler de l'Ostaria qui saura affronter les défis de l'avenir, celle qui m'est chère, celle dont je me fais une certaine idée.

Je me fais une certaine idée d'Ostaria. Une idée d'ambition, de force et de responsabilité. C'est la raison pour laquelle Ostaria devra développer les Lignes à Grande Vitesse. Les LGV, il en faut le plus possible pour relier nos grandes villes et nos plus humbles. Il en faut pour relier nos villes, nos villages. Il faut que le fret surpasse les transports aériens et routiers. Non seulement en Ostaria mais aussi à l'international. Il faut que tout citoyen ostarien puisse prendre le TGV pour aller en Lysennie, au Jaslandia, en Laurésie, à Lynis. Voilà ce que je poserai en Conseil des Ministres, il me semble indispensable pour que notre économie soit forte, pour que nos citoyens soient libres de voyager et pour que nos échanges et nos voyages soient responsables sur la plan de la protection de l'environnement. Je demanderai à mon Premier Ministre, à mon Ministre de l'Économie, à mon Ministre des Territoires - qui sera indispensable à mon gouvernement - de faire un grand plan de construction de lignes ferroviaires pour qu'aucun territoire de notre République ne soit exclu. Voilà une belle ambition ! Voilà mon idée intime d'Ostaria.

Je me fais une certaine idée d'Ostaria. Une idée d'ambition, de force et de responsabilité. À ma première proposition, vous me répondrez peut-être qu'il y a un problème : nous avons une île. Oui, Cavour est Ostarienne et je ne veux nullement la mettre de côté. C'est pourquoi conjointement au développement de nos lignes ferroviaires, je veux développer les ports et que l'on construise nos navires en Ostaria. Je veux que mon gouvernement s'élance hardiment vers l'avenir en investissant dès sa nomination dans la Recherche et le Développement maritime. Il nous faut des navires plus économes en énergie, plus rapides, plus sûrs. Je veux un investissement et non un déplacement de nos moyens vers la recherche pratique, Ostaria ne peut se passer de la recherche fondamentale. J'ai honte de ces gens-là que vous connaissez tous, que vous avez tous déjà entendus et qui voudraient habiller Pierre en déshabillant Paul, qui voudraient qu'on développe de nouvelles technologies, sans toucher aux budgets. Ce qui reviendrait à tuer notre recherche fondamentale, ce qui reviendrait à ôter le génie scientifique ostarien pour n'en faire qu'un outil de développement. La recherche fondamentale c'est tellement plus que ça et c'est tellement nécessaire au rayonnement international d'Ostaria. Conjointement à cette recherche qui fait notre fierté, je veux que l'on développe la recherche pratique pour faire d'Ostaria un pays de haute-technologie. Je ne veux pas opposer cyniquement ces scientifiques qui mènent un travail de longue haleine pour comprendre le monde et qui mettront encore mille ans pour le comprendre, et ceux-là qui œuvrent à améliorer notre confort, à rendre nos outils propres et notre futur radieux. Des chercheurs qui cherchent, on en trouve et des chercheurs qui trouvent, on en cherche. Demain, je veux, sans réduire la quantité des premiers, augmenter celles des seconds. Voilà une belle ambition ! Voilà mon idée intime d'Ostaria.

Je me fais une certaine idée d'Ostaria. Une idée d'ambition, de force et de responsabilité. Après mes deux propositions, j'entends déjà quelques uns qui s'interrogeront du devenir de nos aéroports. Tous ces avions qui pratiquent des vols intérieurs, faudra-t-il les supprimer ? Oui. Faudra-t-il détruire nos aéroports ? Non. Dans le même temps, je veux supprimer l'avion comme outil de transport régulier de marchandises et outil de transport de voyageurs à l'intérieur de notre pays. Mais je veux réorienter nos aéroports vers le transport international. Cela demandera tellement d'investissements, car aujourd'hui trop peu de nos infrastructures aériennes sont prêtes à devenir des plateformes de transport d'usagers dans le monde entier. Mais encore une fois, nous aurons des investissements à faire dans la construction et dans le génie aéronautique. Parce qu'il faut certes tourner notre regard vers le monde, mais sans omettre que cette activité est polluante et que nous devons donc œuvrer à rendre l'avion de moins en moins polluant. C'est un devoir envers les générations futures qui ne doivent pas avoir à supporter les errements et les politiques trop peu ambitieuses de notre génération. Le réchauffement climatique est une réalité, il ne freinera pas notre développement technologique, au contraire, ces nouveaux défis nous contraignent et nous obligent à accélérer la recherche, à innover tant dans l'usage de nos technologies que dans ces technologies elles-mêmes. Voilà une belle ambition ! Voilà mon idée intime d'Ostaria.

Je me fais une certaine idée d'Ostaria. Une idée d'ambition, de force et de responsabilité. Attaquons nous donc, puisque la question des transports est réglée à celle de nos lieux de vie. Comme je propose de reconstruire notre système ferroviaire, de reconstruire nos ports et nos aéroports, je veux élaborer avec vous, de nouvelles villes, de nouveaux villages. C'est la raison pour laquelle je demanderai à mon gouvernement d'engager au plus vite des moyens pour un grand plan de rénovation des infrastructures communales et la création de nouvelles infrastructures publiques comme privées pour améliorer la vie de nos concitoyens. Je procéderai dans le monde rural à une réforme agraire pour que les terres soient mieux réparties d'un point de vue de l'effort à fournir et de l'agencement. Les agriculteurs qui ont quelques parcelles par-ci, d'autres par-là, sans perte de surface verront leurs terrains être distribués rationnellement. Ce sera un travail long, qui nécessitera un dialogue permanent entre l'État et les agriculteurs mais je veux qu'à la fin de mon septennat, nos agriculteurs aient des terres plus faciles à cultiver et avec un rendement augmenté. De même, les centres ruraux de nos villes historiques seront aménagés vers la modernité. Des écoles seront construites, des mairies nouvelles, des salles des fêtes, des marchés couverts, des bureaux de postes, des agences publiques, des centres urbains, des logements, des villes entières sortiront de terre. Je souhaite repenser les espaces et cela vous permettra de faire valoir vos idées avec les moyens de l'État. Oui, je vous fais confiance, j'ai confiance en vos projets, vous qui connaissez vos territoires, votre mobilité, votre condition, pour reconstruire votre milieu de vie avec les moyens que mon gouvernement mettra à votre disposition. Je n'ai pas pour habitude de chiffrer mes ambitions puisque ce sera à mon gouvernement de s'occuper de cela, avec ses cabinets d'expertise, mais je lui imposerai un budget d'au moins 100 milliards d'O$ta sur mon septennat qui seront utilisés pour vos projets et en priorité pour les villages et les villes modestes qui quadrillent notre beau territoire et qui ont été privés de quoi se moderniser tandis que l'argent public coulait à flot pour les métropoles. Nous ne pouvons décemment priver nos campagnes et territoires ruraux des jouissances du progrès et de la modernité. La grandeur d'Ostaria c'est de propager les bienfaits de la vie moderne dans les coins les plus reculés des grandes villes. Voilà une belle ambition ! Voilà mon idée intime d'Ostaria.

Je me fais une certaine idée d'Ostaria. Une idée d'ambition, de force et de responsabilité. Enfin, je souhaite que nous devenions à nouveau une grande nation en matière d'art. En particulier d'architecture. Depuis combien de temps n'avons nous pas théorisé un nouveau courant architectural ? Depuis combien de temps n'avons nous pas enrichi nos façades, nos infrastructures d'un style unique, moderne et rayonnant ? Depuis combien de temps sommes nous résignés à ne construire que des blocs de bétons informes et utilitaires sans la beauté de l'esthétique ? Mon rêve intime est de voir émerger, grâce aux investissements publics, un style ostarien moderne. Je ne sais pas encore lequel, je n'ai pas mon mot à dire là dessus, ce sera à nos artistes que reviendra la tâche de créer ce mouvement artistique à naître. Mais je les rencontrerai, je les écouterai et j'amènerai mes Ministre de la Culture et de l'Économie dans mes bagages. Je les ferai assoir tranquillement à une table et écouter nos artistes, ce qu'ils ont à proposer et nous les financerons pour que nos bâtiments à venir, soient des constructions d'avenir. Je souhaite qu'en venant à Ostaria, les voyageurs étrangers soient étonnés de voir qu'il n'y a pas qu'aux temps des Rois que l'on a su créer des styles architecturaux somptueux. Que les rois bâtisseurs sont du passé et bien petits face à la présidente bâtisseuse. Voilà une belle ambition ! Voilà mon idée intime d'Ostaria.

Les candidats sans ambition et sans volonté de grandeur, vous les avez tous entendus, vous les avez tous reconnus, prédisent que nous manquerons d'emploi et que pour cette raison, il faudrait se livrer à une chasse aux immigrés. Au contraire, j'affirme l'ambition de modernisation du pays, promise par Madame Leclerc, jamais réalisée. Cette étape de reconstruction, car à ce stade ce n'est plus de la construction, faute de politique suffisamment ambitieuse par le passé, cette étape de reconstruction nécessitera des centaines de milliers de bras, sinon plus. Toutes les forces vives du pays seront utiles et il en faudra même plus. Ces immigrés qui nous viennent sauront se rendre utiles, trouver une dignité et s'intégrer en participant à l'édification d'une Ostaria nouvelle. Le plein emploi sera atteint grâce à ces grands travaux. Le plein emploi de notre génération nationale actuelle, de la génération immigrée à venir et des générations suivantes.

Voilà mon idée intime d'Ostaria. Maintenant que vous la connaissez, allez la dire partout. Pour une fois que vous avez l'occasion de casser l'intimité d'un secret, donnez vous en à cœur joie. Allez dire mon idée intime qu'elle devienne bientôt l'ambition de tous nos candidats, de toutes nos candidates et surtout de notre gouvernement. Si vous ne m'élisez pas Présidente de la République, faites élire mes idées au travers de candidats éclairés. S'ils en ont la volonté, je serai à leur disposition pour participer à la réussite de ces projets. Ma porte sera ouverte à tous les gouvernements.

Vive la République !
Vive Ostaria !

Après avoir chanté l'hymne ostarien, elle sortit sur la même musique qu'elle était entrée. Elle savait que ça serait son dernier coup d'éclat de la campagne et elle alla ensuite à la rencontre de ses sympathisants et partisans pour un dernier moment de partage et de joie.

[/justifier]

Avatar du membre
Marcel Piniolle
Messages : 132
Enregistré le : jeu. 8 juil. 2021 14:55
Personnage : Principal

Parti politique

jeu. 7 avr. 2022 15:51

Marcel avait rassemblée dans ce zénith tout ces soutiens de la région pour un dernier grand meeting de campagne. EN pleine dynamique dans les sondages il devenait clairement un candidat incontournable dans la vie politique Ostarienne et non plus seulement pour ces polémiques et ces propos parfois limite. Une foule de sympathisant attendait avec impatience leur sauveur. Alors que Marcel arriva pour prendre place derrière son pupitre, il fut applaudie et acclamer par ces supporters.

Bonjour à tous mes chers amis, Que je suis heureux de vous voir aujourd'hui. Il ne nous reste plus que quelques heures pour convaincre les Ostariens et les Ostariennes qui doutent encore. Il nous reste plus que quelques heures pour faire entendre partout dans ce pays notre voix et notre programme puissant de reconquête de notre propre pays tomber aux mains des immigrés. En 7 ans, notre pays à continuer de ce faire noyer par un tsunami migratoire dont l'épouvantail à été la plus grande complice avec notamment le Premier Ministre Julien Leclerc. En 7 ans, votre pouvoir d'achat c'est effondrer à cause de notre tiersdisation. En 7 ans, notre pays à disparue du premier plan du concert des nations. Notre pays est en ruine. Notre pays n'est plus respecter. Je vous propose de reprendre en main notre pays et de le remettre en ordre. Je vous propose de les dégagez !

Applaudissements de la foule qui siffle également Leclerc et Boulanger.

Notre pays a besoin de reprendre en main sa politique migratoire pour arrêter de ce faire envahir et de ce faire submerger comme c'est le cas actuellement. Nous devons arrêter de faire croire à tous le monde que notre pays est en capacité d'accueillir toute la misère du monde alors que nous sommes entrain de sombrer. Il est temps de mettre en place une vraie politique migratoire avec un gel de l'immigration, la mise en place de quota migratoire et l'expulsion pur et simple des clandestins et des immigrés qui enfreignant la loi dans notre pays. Car oui, il me semble normal d'exiger de l'exemplarité de la part de personnes qui prétendent fuir la guerre ou chercher une vie meilleur. On ne vient pas dans un pays pour y enfreindre le lois. Je mettrais un point d'honneur à cela. Comme Président de la République, demanderais à ce que le Gouvernement travaille à la mise en place d'une politique d'assimilation des immigrés. Nous ne pouvons pas croire sérieusement que ces gens ne doivent pas ce conformer à nos codes s'ils veulent vivre dans notre société développer contrairement à la leur. Je veux une immigration réussite et non plus une immigration ratée et totalement mortelle pour notre pays, ces habitants et sa culture. Je veux de la fermeté, je veux du courage. Je suis le seul candidat dans cet élection qui porte un vrai projet de lucidité sur la situation migratoire. Et ne croyez pas le Premier Ministre Julien Leclerc qui se prétend ferme sur les questions migratoires. C'est un homme faible. Au pouvoir, il 'a rien fait pour changer ce drame migratoire. C'est un escroc !

Sifflement de la foule contre le Premier Ministre tandis que certains crient "Démission !"

Mes amis, voyons... Je déplore également l'inaction de cet homme plein de belle promesse mais sans le courage politique pour les mener à bien. Mais je crois pas nécessaire de lui demander de démissionner. Il sera contraint de le faire lorsque dans quelques jours nous seront les vainqueurs de cette élections présidentielle. Les sondages mentent. Ils prétendent que nous sommes aux alentours de 5 ou 6%. Mais ces bureaucrates aux mains des Oligarques ne sont visiblement jamais sortir de leur open space pour voir l'accueil chaleureux que je sois partout dans notre grand pays. Croyez-moi des surprises nous attendent demain. Nous serons la surprise de ce premier tour pour tout ceux qui n'ont jamais voulu ouvrir les yeux sur la réalité désastreuse de notre pays. A 70 ans, je ne viens pas devant vous par carriérisme comme certains et certaines dans cette élection. Je suis là car je souffre comme vous de voir mon pays sombrer dans le communautarisme et le grand déclassement de notre pays. Je crois qu'il est encore possible de relever la tête de l'eau. Nous avons un genou à terre mais nous ne sommes pas tomber ! Nous pouvons encore gagner cette bataille. Mais pour cela, vous avez besoin de votez pour moi.

Vive la République ! Vive Ostaria !

Très vaste applaudissements de la foule pour Marcel Piniolle qui ce met sur le devant de la scène afin d'applaudir la foule également à son tour. Il prit ensuite le temps de saluer des militants et de faire des photos notamment avec les membres des "jeunes avec Piniolle".

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

Avatar du membre
Antoine Baudet
Député
Messages : 95
Enregistré le : dim. 13 févr. 2022 14:35
Personnage : Principal

Parti politique

jeu. 7 avr. 2022 23:59

Afin de finir la campagne majestueusement, quelle salle pouvait être plus adaptée au candidat qui venait de faire entrer son parti au rang des grandes organisations nationales, que le zénith de Lunont ? Dans cette grande salle, qu'Antoine Baudet avait réservé pour l'occasion, Kosmostaria avait fait installer d'énormes structures derrière le candidat où un drapeau ostarien côtoyait un drapeau rouge. L'immensité des décors devait rendre solennelle la dernière déclaration de campagne du candidat communiste. La lumière s'abaissa tandis que la musique fut lancée.


Antoine Baudet entra au premier refrain, les éclairages illuminèrent la salle aux couleurs rougeoyantes et dorées, il serra des mains à travers la salle jusqu'à monter sur la scène au moment de la fin de la musique, il se positionna en saluant la foule tandis que ses micros étaient activés.

Antoine Baudet : Mes chers compatriotes,

Voilà le dernier acte d'une campagne présidentielle qui s'est annoncée comme une grande confrontation des idées avec le plus de candidatures que nous n'ayons jamais connu. Tant mieux. Voilà la démocratie ! L'expression de toutes les tendances et les citoyens confrontés à un choix dans lequel ils peuvent trouver l'option qui leur correspond le mieux. Aussi, à ce titre, je considère que l'abstention serait une erreur. Je ne blâme pas les abstentionnistes mais j'aimerai parler rapidement de leur raisonnement. Peut-on considérer qu'il faille exprimer sa désapprobation par le vote blanc ou l'abstention ? Je ne le crois pas. L'abstention c'est avant tout la mort de la contestation et l'abandon de son premier droit d'expression politique pour renforcer celui de celles et ceux auxquels on s'oppose. Si l'on veut contester Madame la Présidente, on vote Baudet. Si l'on veut contester Monsieur le Premier Ministre, on vote Baudet. S'abstenir reviendrait à dire aux électeurs de Madame la Présidente ou de Monsieur le Premier Ministre : « prenez la moitié de ma voix, je vous l'abandonne ». J'entends la colère, j'entends la contestation, si elle veut être le terreau fertile de l'espoir et du changement politique, elles doivent s'exprimer sous la forme d'un bulletin Baudet et non d'un bulletin blanc, ou d'une absence à l'urne. Si l'on veut faire s'inviter la gauche au second tour et éviter une confrontation entre Madame la Présidente et Monsieur le Premier Ministre pour avoir un second tour, bonnet blanc et blanc bonnet, alors il faut changer la révolte, la contestation, la colère en un bulletin et en bulletin Baudet !

Avant de venir, j'ai entendu un jeune qui visiblement ne m'ayant pas reconnu, me dit : « Venez voir, Piniolle, il va commencer à parler ! ». Ce à quoi j'ai répondu immédiatement : « C'est bien. C'est très bien même. Oui, c'est bien, c'est très bien qu'il commence à parler. Il arrêtera de mugir sa xénophobie. Mais si maintenant je devais faire le tour des crèches pour entendre tous les enfants dire leurs premiers mots, je n'en aurais jamais fini ! ». Juste avant, j'écoutais une dame qui tractait pour l'UDSR. L'UDSR rappelez-vous bien de ce nom, car je crains que vous n'en entendiez bientôt plus parler. C'est une particule de social-libéralisme abject qui entend rendre les politiques antisociales, acceptables aux yeux de la gauche en les dissimulant sous le badigeon rose. Ne les laissez pas vous avoir ; ils sont les mêmes qui vous abandonnèrent, qui trahirent et qui rejoignirent la droite ensuite, avec les Ministères qui vont avec. Eux, qui brisent la gauche et ses tentatives d'union depuis trente ans ! Ne leur accordez aucune voix.

Mais c'est du passé, maintenant parlons de ce qui nous intéresse. Je veux parler un peu de la défense de nos salariés et de nos travailleurs ruraux. Vous le savez, ce sont eux qui trinquent depuis le début des mandats libéraux qui sont toujours plus ou moins les mêmes et qui sont vus avec un regard bienveillant de la part de la Présidence de la République. Avec moi, je peux vous dire que ça ne sera pas le cas et à chaque Conseil des Ministres, j'imposerai certains thèmes, certaines orientations politiques, que mon gouvernement devra rendre acceptable et pour moi, et pour l'Assemblée Nationale. Je pense d'abord à l'encadrement des prix, à l'augmentation des petites retraites parmi lesquelles celles des femmes d'agriculteurs qui bien souvent n'ont jamais été salariées et sont demeurées au service de leur mari, sans pouvoir cotiser. Je demanderai également de subventionner l'installation des nouveaux agriculteurs pour que l'agriculture redevienne un secteur qui fait envie. Je veux leur garantir à ces producteurs de bons débouchés et à nos bouches de bons produits. En cela, toutes les cantines serviront des aliments préparés en Ostaria et localement avec les produits locaux. Les centrales de cantine seront mieux réparties et plus nombreuses. Que ce soient les cantines scolaires, universitaires, des maisons de retraite, des hôpitaux ou des centres d'accueil pour immigrés, personnes handicapées, etc.

J'ordonnerai à mes ministres de travailler d'arrache-pied à la transition agro-écologique. Je veux voir sortir de terre ces ceintures forestières qui nous permettront de nous débarrasser des produits phytosanitaires. Je veux voir ces ruisseaux, ces canaux, ces irrigations qui donneront plus de fertilité à nos terres, et plus de drainage à nos sols. Je veux voir ces immeubles rénovés qui permettront aux familles que vous composez d'économiser sur l'électricité et à la patrie que nous formons de se débarrasser des sources d'électricité fossiles, le gaz et le pétrole prioritairement. Je veux voir ces voitures hybrides ou électriques, pour lesquelles nous donnerons des aides à la transition et qui nous débarrasserons définitivement de toutes sources d'énergies fossiles, à l'exception sans doute, du charbon pour les barbecues. Enfin, je veux voir des communes heureuses et modernes en subventionnant mieux nos communes pour que chacune puisse rénover ses infrastructures, investir dans de nouvelles et offrir à chacun, chacune les commodités de la vie moderne.

Voilà ce que je déposerai au Conseil des Ministres, voilà ce que j'imposerai à mon gouvernement,

Chers compatriotes,
Vive Ostaria,
Vive la République,
Votez, votez, votez !

Antoine Baudet chanta l'hymne ostarien, puis l'Internationale avant de quitter la scène, derrière lui, au milieu de l'énorme structure quadricolore, se dessina l'affiche finale de la campagne.

Image

Avatar du membre
George Edouard
Messages : 239
Enregistré le : mar. 24 nov. 2020 18:55
Personnage : Principal

Parti politique

dim. 10 juil. 2022 15:34

Image
MEETING DE CAMPAGNE : ENVIRONNEMENT - 10 Juillet 203




Pour son deuxième rassemblement de campagne, George Edouard avait choisi une ville particulière : la ville de Lunont. Cette ville est assez spéciale : poumon de la République d'Ostaria, Lunont était découpée en de multiples zones, en bonne partie acquise à la gauche et surtout au fait des nouveaux enjeux environnementaux. Ainsi et afin de monter progressivement en puissance, le candidat à la primature avait choisi une zone relativement calme. Et cela se ressentait : la salle était remplie de fans enjoués et prêts à écouter un camp qui les remplissait d’espoir. Remarquant cette ambiance, George Edouard prenait progressivement confiance, tout en gardant en lui les souvenirs de son précédent rassemblement. En effet et pour la première fois, il avait vu l’espoir de ses concitoyens ; il avait vu de la colère se transformer durablement en passion pour un programme, et pour une personnalité.

Mes amis, quelle formidable ville ! Définitivement, Lunont est un cœur en or pour notre nation. Oui, je n’ai pas peur de le dire ; sans une ville responsable comme celle-ci, jamais la préservation de l’environnement ne pourrait être écoutée, jamais nous n’aurions les moyens de mettre en place une vaste politique de redistribution. Alors, pour votre ténacité, je souhaite vous remercier.

Mais cet argument apparait bien pauvre en comparaison de tout ce que vous avez à subir : des appartements aux prix exorbitants et aux dimensions terriblement petites. Un stress d’espace, qui provoque fatigue, colère, épuisement. Maintenant, imaginez la même situation, mais avec des chaleurs suffocantes ; avec des orages toujours plus violents, avec un air de plus en plus irrespirable. Sur le plan sanitaire, cette situation serait une catastrophe. Sur le plan urbain, c’est un drame architectural. Mais alors, pourquoi parler d’une situation qui ne se déroule pas ? Car justement, voilà ce qu’est le réchauffement climatique !! Même si peu de gens écoutent les scientifiques pour l’instant, notre parti a très vite fait le choix de défendre cette cause nouvelle, et qui nous apparait être le futur grand enjeu non seulement de la République d’Ostaria, mais également du monde. Je vous le prédis : dans 10 ans, une personne qui niera le réchauffement climatique sera qualifiée de folle !

Chez les Ecosocialistes, nous faisons le choix de l’innovation et de l’avant-gardisme. Certes, me direz-vous, vous êtes écologistes. Mais les communistes, vraiment ? Eh bien oui, les communistes ont compris que l’écologie allait devenir un sujet clé, et ont fait preuve d’une brillante ouverture d’esprit. Finalement, la lutte contre ceux qui anéantissent notre espace vivable et la lutte contre ceux qui exploitent nos travailleurs : ces deux combats se rejoignent. Car, qui produit encore et toujours, qui consomme à l’autre bout de la planète et exploite notre planète ? Ce ne sont pas les plus pauvres, qui se battent pour manger à leur faim. Non, ce sont les plus riches, ceux qui ont tout le plaisir de se servir d’un système inégalitaire. Lorsque la planète sera à terre, qui pourra survivre en anéantissant les autres ? Les riches, agissant tel Vecna sur une planète à l’agonie. Et puis, les premières victimes de ces catastrophes naturelles, ce seront les plus démunis, ceux qui comme Ela à Ménargues n’ont pas un logement adéquat, ceux qui – à la rue – doivent survivre aux changements climatiques. Les patrons, les banquiers, les riches ; eux auront tout le luxe de se protéger des aléas environnementaux et une fois encore, écraseront les autres dans une détresse inégalée. Donc oui, les communistes sont désormais aussi écologistes, comme en témoigne la thématique fournie de l’écologie dans notre programme commun, et que je vais aujourd’hui vous dévoiler !!

En entendant ces mots, les militants et militantes communistes présents - au départ interloqués par les propos du candidat de l’Union des Gauches – ont un souvenir qui leur monte aux lèvres, leurs yeux se remplissent d’une sorte de brillance. Oui, cette doctrine qui semblait figée et que les militants eux-mêmes regrettaient était en passe d’arriver dans une ère nouvelle. Cette union, ce n’était pas qu’un accord de circonstances entre deux idéologies proches ; c’était le meilleur des deux mondes, une gauche radicale sur les questions économiques, ET sur les enjeux écologiques ! Plus que jamais, ils y croient.
Tandis que les applaudissements fusaient à un rythme effréné, George Edouard avait pris un temps de respiration, un temps pour observer et laisser les militants espérer. Oui, c’était pour ça qu’il faisait de la politique : voir la lumière chez ses concitoyens, observer la flamme de l’espoir renaitre. Et puis, George Edouard était heureux de voir des visages familiers, du boulanger qu’il croisait durant son premier mandat aux militantes vues durant le meeting improvisé de la veille ! Une fois le calme retrouvé, George Edouard décida donc de reprendre.


Bien, mes amis, nous pouvons passer au point clé de ce programme : les trois principales mesures ! Je tiens à le préciser dès aujourd’hui : cette présentation concerne la première partie du programme commun sur l’écologie, la deuxième sera inaugurée dans un second meeting. Pourquoi ne pas tout vous dévoiler maintenant ? C’est simple, je préfère la qualité des explications, le détail des mesures à une vulgaire liste sans substance. Oui, je prends mon temps ; mais ce n’est pas un temps gâché, c’est le cout nécessaire pour ne rien bâcler et vous proposer un vaste plan complet et réfléchi. Maintenant que les précisions sont faites, nous pouvons passer au contenu.

Le sujet est vaste, mais commençons par une première mesure, déjà présente durant la dernière campagne et en lien avec le premier meeting : le développement et la création de dizaines de milliers d’écoquartiers ! Plus précisément, il s’agirait d’écoquartiers sur la durée du mandat parlementaire, un chantier écologique source de nombreux emplois et permettant pour l’avenir d’avoir un urbanisme plus vert, d’avoir une isolation irréprochable et de ne pas avoir besoin de climatiseurs plus que jamais polluants. Toujours dans l’objectif de préserver la biodiversité, ces espaces seront jonchés d’espèces protégées et accueilleront de nombreux parcs et réserves naturelles.

À première vue, ces écoquartiers semblent assez bourgeois, réservés à des élites culturelles et économiques. Pourtant, cette pensée est un préjugé. Je vous l’ai dit : ma politique sera non seulement écologiste, mais aussi socialiste !!
Sur les habitations de ces écoquartiers, la moitié des logements sera réservée aux logements sociaux. Oui, vous avez bien entendu : 50% de ces nouveaux espaces spacieux et modernes seront des logements sociaux ! Pour les 50% restant, les prix seront encadrés et resteront modérés, dans l’objectif que la classe moyenne puisse y habiter. L’objectif de la manœuvre ; favoriser une mixité sociale importante, permettre aux classes défavorisées et modestes de bénéficier de conditions de vie dignes et permettre de retrouver une unité dans la nation. Pour une écologie sociale ! Toutes les composantes de la société méritent les meilleures conditions de vie possibles, et les plus précaires n’échappent pas à cette règle.


Assez inquiet, George Edouard observe consciencieusement les militants présents, à l’affût d’une réaction négative. Pourtant, il n’en est rien : les militants et militantes semblent satisfaits et heureux de cette proposition, gardant la logique et la cohérence du premier meeting. Maintenant que le candidat est rassuré, il peut donc en venir à la deuxième proposition.

Bien, j’en arrive désormais à la deuxième grande proposition de notre programme. Celui-ci est nouveau dans notre doctrine, pour le meilleur de la gauche : nous mettrons en place une taxe dissuasive sur la déforestation, d’un coût égal à ce dont nous avons besoin pour la reforestation. Car oui, nous aurons deux priorités sur le plan écologique durant mon mandat : empêcher la disparition des espèces et l’acidification des sols causés par la déforestation, et mettre la priorité sur la réduction des déchets. Ces deux politiques auront un coût : plutôt que les plus pauvres payent ce coût, ce seront aux entreprises déloyales et polluantes de soutenir la charge.

Dans la salle, de nombreux applaudissements se font entendre, mais un léger fond de crainte se fait sentir. Chez les petits artisans, les petits patrons parfois vertueux mais travaillant dans des secteurs où la déforestation est nécessaire, seront-ils condamnés à la disparition ? George Edouard observe et sent cette inquiétude monter, et décide de préciser en la nuançant la proposition de l’Union des Gauches. Il reprend donc.

Par ailleurs, j’ai bien conscience de la difficulté dans certains domaines de ne pas engendrer une certaine déforestation, et la difficulté pour les petites entreprises et très petites entreprises d’optimiser tous leurs moyens de production. Ces questionnements, je les comprends : aussi, une consultation nationale sur le sujet sera mise en place dès le début de mon mandat, visant à établir les secteurs que nous ne pourrions pas taxer, et voir les critères et plafonds à partir duquel une entreprise n’est plus vertueuse, et doit être taxée à hauteur de son préjudice. Mais je tiens tout de même à le dire, cela n’est pas une sanction dans le but d’asphyxier les entreprises ; au contraire, il s’agit là d’une mesure d’urgence pour éviter des surcoûts liés à l’environnement, à la disparition de matières premières, aux futures catastrophes naturelles. En investissant dès maintenant, ce sont des coûts que nous évitons pour le futur ; c’est aussi une population entière préservée de changements délétères, et nos enfants, descendants nous remercieront pour ces actes généreux. Mais puisque la politique restrictive ne fonctionne pas à elle seule, voilà son penchant positif : les entreprises dépassant ou remplissant des quotas de reforestation auront des subventions et un soutien financer dans l’objectif de faire mieux l’année suivante, et de faire évoluer leurs moyens de production. De plus, ces entreprises vertueuses obtiendront un Label « Eco-Friendly » attribué uniquement par l’Etat, et qui se renouvelle chaque année. En bref, une politique environnementale gagnante pour l’ensemble de la population : les plus pauvres ne souffrent pas, les plus riches doivent soutenir les efforts et les entreprises peuvent faire la transition d’eux-mêmes en étant aidées, ou seront poussées à changer. Pour une République d’Ostaria écologique et sociale !

Les militants et militantes, toujours enjoués, concluent cette présentation de la deuxième mesure par des applaudissements nourris, et une attente de voir ce que George Edouard a préparé en conclusion. De son côté, George Edouard sait que la troisième mesure est plus traditionnelle, mais pour autant capitale ; si cette proposition n’est pas adoptée, l’ensemble de sa planification écologique s’effondrerait. Alors après un léger silence, le candidat s’avance à quelques pas du public, et reprend de plus belle.

Bien, nous pouvons en arriver à la dernière mesure pour aujourd’hui, un sujet capital et que beaucoup négligent. Ce sujet, c’était pourtant au départ le fondement de la préservation de l’environnement, d’un monde à la fois vivable pour nous et pour les autres espèces : ce sujet, c’est le maintien de la biodiversité. Oui, nous humains productivistes et égocentriques, nous consommons tout ce que nous pouvons en exploitant notre environnement et en condamnant bon nombre d’espèces à la disparition ! Nous les massacrons, au point que bien souvent, l’homme est l’unique criminel responsable de l’extinction d’une espèce. Je ne peux malheureusement vous promettre que l’exploitation s’arrêtera entièrement, que nous parviendrons à changer en quelques années toutes nos façons de consommer ; mais nous devons faire le maximum pour y arriver, et mettre en place des politiques d’urgence pour que les espaces protégés le soient véritablement. Ainsi, nous nous arrivons à la mesure tant attendue : étendre en multipliant par 5 le nombre de parcs et réserves naturels protégés et s’assurer que ces espaces soient entièrement sécurisés, par la mise en place d’un label géré par le Ministère de l’Environnement et protégé par une Brigade Verte !

Concernant cette brigade verte, je ne préfère pas m’étendre sur le sujet, j’en parlerais dans un prochain meeting qui concernera la Sécurité. Néanmoins, il faut comprendre qu’aujourd’hui, nos parcs naturels sont souvent gérés par des entreprises qui ne sécurisent pas du tout les zones ; par cette absence de contrôle, ces espaces sont très régulièrement squattés, pillés et provoquent stress voire le vol d’espèces recherchées. J’ai un mépris inestimable pour ceux qui font du trafic d’animaux, et je ne peux plus supporter que cela se reproduise sur nos propres réserves. Alors, l’élargissement et la création du label permettront de sélectionner les endroits où la biodiversité est à la fois la plus importante et la plus menacée, pour créer des « bulles environnementales ». Sans ces bulles, nous courons à la catastrophe : en déréglant la chaîne alimentaire, nous déréglons l’équilibre alimentaire et nous condamnons à une diminution sans précédent des productions en fruits et légumes par exemple. De plus, il faut arrêter de considérer l’animal comme un produit pour l’Homme : nous sommes des animaux, eux peuvent aussi souffrir, aimer et craindre la mort. Alors en plus de ces espèces, nous reconnaitrons juridiquement le statut des animaux, criminalisant leurs meurtres, leurs vols ou encore la maltraitance sur ceux-ci. « Vivre en harmonie avec la nature », il est temps d’enfin appliquer ce poncif !

Après cette dernière mesure, les militants sont forcément touchés par le sujet, et George Edouard comprend alors que sa stratégie de finir par les animaux était la bonne. En effet, la plupart des gens aiment les animaux ; tout en en consommant, leur innocence et leur « pureté » touche même les moins sensibles, et cette mesure ne pouvait qu’être populaire. Ainsi, il sent que la ferveur touche à un point culminant ; le candidat appelle alors les applaudissements, les fait scander le nom « Union des Gauches » et des drapeaux flottent partout dans la salle. L’ambiance étant à son apogée, George Edouard sentit qu’il était temps de conclure.

Bien, mes amis, merci pour cette ferveur… vous êtes exceptionnels aujourd’hui ! Maintenant, il est temps que cette ferveur se transforme en énergie pour la campagne, et pour nous faire avoir une majorité. Du meilleur des communicants à l’agriculteur membre d’une famille nombreuse, partager notre programme à tout le monde : faites de la porte à la porte, engagez-vous avec nous pour que cette campagne soit victorieuse. Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous sommes tous unis : alors maintenant, que la victoire soit la nôtre !!
Plus forts, unis,
En Ostaria.

Merci !


Ça y est, l’ambiance était véritablement à son niveau maximal. De nombreux observateurs se transformaient en véritables militants, les militants modérés et parfois désespérés par les nombreuses défaites avaient enfin repris gout dans une potentielle victoire, et surtout y croyaient ; George Edouard se sentait lui poussé par une force populaire, par un peuple tourné derrière lui et autour du programme de la Gauche. Réservant savamment ses attaques pour la fin de la campagne, il n’était pas venu le temps de la dénonciation ; d’abord il fallait convaincre, convertir et prouver sa compétence. Ce meeting avait été conçu dans cet objectif, et celui-ci était manifestement rempli. Durant la traditionnelle séance de rencontre avec les militants, les équipes de campagne diffusaient les infographies du programme commun, le résumé des mesures annoncées dans le meeting et les affiches de campagne ; certains acceptent d’aller les coller ou les donner à leurs proches, d’autres préfèrent les diffuser sur les réseaux sociaux. Alors après quelques heures aux côtés de ceux restés après la fin du meeting, George Edouard s’élança vers sa prochaine direction, avant la direction finale du Parlement.



Image Image
Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

Répondre

Retourner vers « ★ Lunont »

  • Informations
  • Qui est en ligne

    Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités