Zénith de Lunont

[Claire Laugier]

Le Zénith de Lunont accueille aujourd'hui la Convention de lancement de la Maison Commune. Le hall de la salle est rempli de stands représentant la culture de chaque territoires, des producteurs y vendent toutes sortes de produits à l’effigie du nouveau mouvement politique. Les sympathisants sont appelés à rejoindre la salle, les prises de parole vont débuter.

[Arthur Klein]

EL : validation par les MJ
EL 2 : novembre 220

Conformément au financement d'un meeting pour l'élection présidentielle 220, L'Alternative a fait en sorte de créer un hologramme depuis la salle de spectacle Aimée-Louise de Brignal. Ce meeting (viewtopic.php?p=12119#p12119) a été rediffusé intégralement en hologramme à partir du moment où la ville est prononcée dans l'introduction de Marius Delamare.

[Claire Laugier]

La salle du Zénith était pleine à craquer. Un grand écran avait à nouveau été installé à l'extérieur pour permettre aux milliers de personnes qui n'avaient pas entrer de suivre le discours de Claire Laugier.

Claire Laugier entre dans la salle accompagnée d'une musique épique, accompagnée des ses soutiens parlementaires, ministres et élus. Elle apparaît émue en arrivant sur la scène et salue longuement la foule. Un spectateur hurle "Claire, je t'aime !", elle envoie un baiser à la foule et on peut lire sur ses lèvre "Je vous aime !". La foule scande alors "On va gagner !".

Mes chers amis, je n'ai qu'un mot à dire à l'entrée de ce meeting, et c'est le suivant : merci, merci, merci Lunont, merci Ostaria !...

Si je pouvais, je vous regarderais, chacune et chacun d'entre vous, dans les yeux. Si je pouvais, je vous fixerais, chacune et chacun d'entre vous, car j'ai une certitude, c'est que vous êtes Ostaria, chacun, chacune avec votre vie, votre famille, quelquefois vos inquiétudes, parfois votre solitude, mais chacun avec vos espoirs et je sais que c'est l'espoir qui vous a réunis si nombreux, dans cette immense salle du Zénith de Lunont.

Vous êtes venus, car vous avez quelque chose sur le coeur. Vous êtes venus, car vous avez quelque chose à croire. Vous êtes venus, car vous avez quelque chose à donner. Vous êtes des femmes et des hommes debout. Vous êtes des pionniers. Vous avez décidé quelque chose de très simple : Ostaria et la politique, comme elles sont, ne nous conviennent pas. Alors, nous avons décidé de les changer. Nous ne pouvons nous satisfaire ni de l'immobilisme ni du saut dans l'inconnu.

Toutefois, j'ai une chose à vous dire. Nous ne sommes pas là pour faire un score. Nous ne sommes pas là pour obtenir un succès. Nous sommes là pour une seule chose, nous sommes là pour gagner, car, même si nous réalisions un score formidable et qu'ils gagnent tout de même, ils trouveraient alors le moyen, n'en doutez pas, de reformer leur forteresse, de reconstruire leurs tranchées, de reprendre leurs pratiques et tout redeviendrait comme avant, car ces deux blocs ont tous le pouvoir depuis trop longtemps.

Voici le contrat de confiance que je vous propose. Ce ne sont pas de fausses promesses, comme on en fait depuis trop longtemps, mais des objectifs raisonnables qui changeront profondément la vie de notre pays. Je veux qu'Ostaria sorte de ce marasme. Je veux que la confiance et l'enthousiasme reviennent. Je veux un pays équilibré et en bonne santé. Il faut construire une République exigeante et un État impartial. Il faut concentrer tous les moyens sur les services publics de proximité. Il faut un plan d'action écologique. Il faut multiplier vraiment l'emploi et le pouvoir d'achat par des mesures simples et compréhensibles.
Ces objectifs m'engagent. Pour les réaliser, je défends une nouvelle forme d'action politique.
Élue Présidente de la République je ferai travailler ensemble des personnes compétentes venant des deux camps.
Élue Présidente de la République je défendrai les principes de notre République.
Élue Présidente de la République je ferai tout pour que les Ostariens se comprennent mieux et qu'ils se respectent.
C'est la condition du redressement de notre pays.
C'est cela le temps du peuple.

Cette nouvelle forme d'action politique doit s'appuyer sur une nouvelle méthode : celle de la décentralisation citoyenne. La décentralisation, vous le savez, notre famille politique y ait très attachée. Mais ce sujet ne peut plus être seulement la ritournelle des campagnes identiques, portée sans conviction par des candidats en manque d'imagination. Oui, il nous faudra de nouveaux transferts de compétences. Oui, les décisions doivent être rapprochés des citoyens. Oui, on ne peut plus tout attendre d'un Etat omnipotent qui n'est en définitif qu'un gestionnaire de crises et de pénuries. C'et pour cela que nous devons passer à la vitesse supérieure. Demain l'Etat devra faire confiance à celles et ceux qui y arrivent mieux que lui. Pour se recentrer sur la reconstruction de services publics de proximité, l'Etat devra s'appuyer sur les associations, les entreprises et les initiatives citoyennes sur ces autres missions.

Ma proposition est simple, pour se recentrer sur ses fonctions régaliennes et ses services publics de proximité, l'Etat devra s'appuyer sur la société civile, les entreprises, les associations et les initiatives citoyennes pour ses autres missions. Un plan massif sur la vie associative et l'engagement devra voir le jour, une redéfinition des mutelles et des entreprises sociales sera nécessaire et la constitution d'une communauté nationale du bénévolat sera incontournable. J'entends déjà les critiques, tout ne peut pas venir du Président de la République. Je le sais et la décentralisation citoyenne en est la conséquence. Nous devrons être capable de porter ce projet avec la majorité la plus large possible tant cet effort est révolutionnaire. Cette décentralisation citoyenne sera l'incarnation de l'engagement solidaire et la concrétisation d'une République porteuse d'égalité, de paix et d'unité.

Mes chers amis, cette campagne s'achève et j'ai l'intime conviction que notre famille politique passera un nouveau cap au soir du premier tour. Nous étions des passerelles entre des blocs de plus en plus fragiles. Nous serons demain le cap autour duquel se réuniront toutes les bonnes volonté. Quelque soit le résultat de cette élection, ce qui passe que rien ne changera et que le peuple retournera bien sagement dans de vieux clivages, ceux-là se trompent. Un espoir se lève, porté par des hommes et des femmes déterminés à changer la destinée d'Ostaria. Et je vous en fais le serment, la prochaine présidence de la République sera celle de l'unité retrouvée. Le jeu stérile des attaques ad hominem écoeure nos concitoyens, je les comprends. Je n'ai souhaité attaquer personne lors de cette campagne de premier tour car au second nous devrons être capable de rassembler. Je serai me montrer digne de ce rassemblement et de la confiance que vous allez m'accorder.

Battons-nous jusqu'à la dernière minute, portons ce projet ambitieux de décentralisation citoyenne, défendons notre projet qui tient en cette formule : vous rendre le pouvoir de vivre et d'agir. Merci Lunont, merci Ostaria ! Vive l'unité !

[Etienne Mitron]

Bonjour à tous , Chers amis,

Quel joie d'être présent aujourd'hui dans ce Zénith de Lunont pour lancer officiellement notre campagne de ces élections générales. Je me présente aujourd'hui comme un simple citoyen qui se tourne à ces compatriotes car la situation est trop grave pour notre pays. Notre déficit atteint des records toujours plus astronomiques et les voix libérales s'estompent et parfois se perdent dans des alliances avec l'extrême droite qu'ils affirment pourtant combattre. Nous ne pouvons plus fermer les yeux face à cette situation. Nous devons nous unir avec force et détermination pour secouer le monde politique et faire naître un sursaut de responsabilité dans notre pays. Dans cette campagne, la liste "La République En Mouvement !" est la seule liste à porter un projet de rupture fort et concret avec des décennies d'échecs aussi bien de la faut de la gauche que de la droite.

La mission principale d'un gouvernement et d'un Premier Ministre n'est pas de légiférer sur tout et n'importe quoi comme cela est le cas aujourd'hui avec des réglementations stupides où l'on se demande franchement quand est-ce que les Députés vont se mettre concrètement au travail. Un Premier Ministre accompagné de son gouvernement doit être le meneur et la tête pensante d'une idéologie forte et concrète. Il n'est pas possible d'avoir des Premiers Ministres qui arrivent à ce poste par défaut sans le moindre projet. L'amateurisme doit être abolie au sommet de notre Etat. Un bon Premier Ministre c'est un homme ou une femme capable de tenir face aux oppositions sans sortir de son couloir. Je n'ai pas peur de le dire, je serais un Premier Ministre inflexible face aux oppositions qui souhaitent ralentir le changement et la reprise en main de nos finances publiques.

La tâche qui se trouve face à nous exige une personne sachant allier courage et détermination. Je suis cette personne. Je suis la personne qui aura le courage de supprimer l'ensemble des ministères qui ne sont pas régaliens. Prenons un exemple simple, le Ministère de la culture n'est pas un ministère régalien et n'est pas vitale pour le bon fonctionnement économique de notre pays. Alors une fois Premier Ministre je ne nommerais pas de Ministre de la Culture et je couperais l'ensemble des budgets alloués à celui-ci. Ce système sera déployé à l'ensemble des Ministères non essentielles pour rediriger des fonds vers les Ministères de l'Intérieur, de la Justice, de l'économie ou de l'éducation qui seront mes 4 priorités. Les éventuelles fonds restant de cette mesure iront directement dans le budget annuel alloué à la résorption de la dette nationale devenue abyssale.

En tant que Premier Ministre, mon objectif sera de ramené notre dette à un niveau stable avec une règle simple : un budget annuel créditeur pour chacun des organismes recevant des fonds publiques. Cette règle simple nous permettra de nous assurer un budget annuel du fonctionnement de l'Etat qui soit créditeur et donc nous permettant de rembourser peu à peu notre dette nationale. J'entends certaines personnalités dire que le remboursement de la dette n'est pas une priorité ou bien une obligation. Ces personnes se trompent et vous mentent. En effet, en ne remboursant pas notre dette nous affaiblissons l'image et la fiabilité de notre pays sur les marchés mondiaux ce qui nous fait obtenir des prêts aux intérêts toujours plus colossaux. Et puis le remboursement de la dette demeure un enjeux de fierté nationale et d'un principe fort. Est-ce que vous pouvez vous endettez sans jamais rembourser auprès de votre banque ? Non ! Alors en quelle honneur l'Etat pourrait le faire ?

Un Etat qui se concentre sur ce qui compte c'est un Etat qui impose des règles à ceux qui sollicitent son aide pour garantir le sérieux budgétaire de ces organisations mais également en assurer leur pérennité sans laisser de dettes aux générations futures en plus de la dette écologique. Le projet que je propose aujourd'hui est un projet ambitieux et novateur. Nous ne devons plus attendre et céder à la facilité de la mise sous perfusion socialiste à travers des chèques en blanc ou autre aides dont le financement n'est jamais expliquer clairement dans les textes. J'assume d'être le candidat du capitalisme, du libéralisme, de l'Union Phoécienne. J'assume également de dire que je combat avec force et puissance tout les prêcheurs de la passivité, de la feignantise et autres parasites de la société. Notre pays ne peut pas avancer tant que ces élus continueront de mentir sur la situation alarmante de notre pays. J'assume de ne pas proposer de réformes populaires. Néanmoins, je préfère laisser le populisme aux extrêmes et la démagogie aux socialistes. Un bon Premier Ministre est un Premier Ministre qui saura ramener de la crédibilité à notre pays sur les marchés financiers mais également sur la scène géopolitique mondiale. Mes amis, il est venu l'heure de reprendre en main un pays en pleine dérive qui ne devrait plus tarder de déclarer banqueroute. Alors je compte sur vous, pour que partout en Ostaria vous alliez le faire gagner parce que c'est notre PROJETTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT.

Vive la République !
Vive Ostaria !