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Section locale du Mouvement Uni pour la République - Lunont-capitale

Ville IRL : Paris (La Défense)
Population : 3 264 778 hab.

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Alexandre de Brétigny
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mar. 21 mai 2019 20:58

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Section locale du Mouvement Uni pour la République - Lunont-capitale

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Alexandre de Brétigny
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mar. 21 mai 2019 21:00

La section républicaine de Lunont est naturellement l'une des plus importante du pays par le nombre de militants inscrits et mobilisés pour la campagne.

Depuis quelques jours, les étudiants et lycéens des Jeunesses Unies pour la République sillonnaient les rues et les places de la capitale pour échanger avec les citoyens sur le bilan du Président Plassel et, depuis la sortie des chiffres de l'ISO, de commenter les sondages d'intentions de vote.

Sur le campus universitaire, les militants de l'Association Générale des Etudiants Républicains de Lunont militent pour la campagne présidentielle et également dans le cadre de la campagne universitaire pour l'élection des représentants étudiants au Conseil Rectoral.

Depuis l'après midi du 21 mai, les sections de quartier du MUR reçurent un nouveau tract :

ELECTIONS PRESIDENTIELLES 165
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OSTARIA PLUS FORTE AVEC JEROME PLASSEL !


Le 23 mai, aucune voix ne doit manquer ! Ensemble, soutenons le Sauveur de la République et donnons lui un second mandat présidentiel pour rendre Ostaria plus forte !



Propositions républicaines pour une Ostaria plus forte



AFFAIRES INTERNATIONALES


* Développement des relations bilatérales, particulièrement avec nos meilleurs et anciens alliés.

* Adhésion ou création d'une alliance d'états démocratiques

* Remise en cause de la CINS, incapable de gérer la crise ostaro-saphyrienne et laissant le Saphyr isoler Ostaria. Le peuple ostarien mérite le respect !

CULTURE ET PATRIMOINE


* Revalorisation de l'Histoire ostarienne

* Mise en avant des célébrations nationales et valorisation d'une Fête Nationale Ostarienne

ECONOMIE ET ENTREPRISES


* Soutien aux secteurs économiques stratégiques par l'investissement public

* Soutien étatique aux initiatives privées dans le secteur des infrastructures afin d'achever la reconstruction


SECURITE ET DEFENSE


* Equipement et formation d'une armée nationale capable de défendre les intérêts ostariens

* Interdiction de l'usage de mercenaires sur le territoire national.


EDUCATION


* Création d'une Université Nationale d'Ostaria pour optimiser la recherche publique et former les élites ostariennes de demain.

* Finalisation de la réforme de l'enseignement.

Retrouvez notre programme complet sur le site de campagne :

WWW.PLASSEL165.OST


LE 23 MAI, JE VOTE ET FAIT VOTER POUR JEROME PLASSEL, POUR LA REPUBLIQUE ET POUR UNE OSTARIA PLUS FORTE !

Basé sur le programme présidentiel de Jérôme Plassel, le document avait été envoyé aux imprimeurs du MUR deux jours plus tôt. Un premier envoi de 20 000 tracts avait été dispersé dans les sections de quartier.

Les JUR et les équipes militantes mobilisées dans les sections de quartiers purent mettre en place un tractage en maraude dans les rues de la capitale jusqu'a 17h ou les équipes rejoignirent les points de passage de la capitale. Ainsi, des équipes de militants furent postées aux sorties des principales lignes de métros, dans les gares et les gares routières, sur les grands axes et les places.

Les militants de l'AGERL interrompirent leur campagne pour distribuer les nouveaux tracts du Mouvement au moment des sorties d'amphithéatre.

A 21h, 7000 tracts ont été écoulé, les équipes de tractages passent le relais a des équipes d'afficheurs qui affichent le programme présidentiel et l'affiche officielle de campagne dans la capitale.

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Alexandre de Brétigny
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dim. 7 juil. 2019 15:48

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MOUVEMENT UNI POUR LA RÉPUBLIQUE



FEDERATION REGIONALE D'ORBONE

Section locale du Mouvement de Lunont



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Délégué de Section : Sophie Decours

Délégué-adjoint de section : Yves Wilem

Secrétaire local : Théodora Pater

Trésorier de Section : Cléo Devigne

Elus locaux et nationaux du MUR résidents :
Sophie Decours (députée et conseillère municipale), Cléo Devigne (conseillère municipale)

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Alexandre de Brétigny
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ven. 19 juil. 2019 03:46

Sophie Decours avait été investie pour représenter la liste d'union MUR-PLC dans la capitale nationale. Militante de longue date, elle a mêlé son travail à son engagement politique. Diplômée en science politique et en communication politique et publique, Sophie avait rejoint plusieurs cabinets parlementaires et ministériels avant de rejoindre une agence de communication.

Elle revint à la sphère politique en exerçant comme directrice des relations presse de l'Hôtel d'Allias, auprès du Premier Ministre, avant de définitivement s'engager en devenant coup sur coup, porte-parole nationale du MUR, députée en plus de sa fonction de conseillère municipale d'opposition à Lunont.

Le premier meeting de campagne eut lieu, non pas au siège de la section locale du MUR mais au siège national du MUR de Lunont. La solennité du lieu et sa forte jauge en faisait un lieu tout indiqué pour lancer la campagne du parti républicain, majoritaire dans la capitale, à l'élection municipale.

Un public nombreux et enthousiaste avait rempli les travées et quatre rangs de chaises avaient été rajoutés rendant l'accès à la tribune un peu laborieux. La candidate s'y trouvait avec les représentants de sa liste.


Decours : Mesdames et messieurs, chers citoyens de Lunont, bonsoir !

Enfin ! Enfin ce mandat se termine ! Enfin les lunontois qui avaient votés pour un maire de l'union MUR-PLC et qui avaient été honteusement trahi par la défection de leur maire Sarah Essadi pourront enfin obtenir justice !

La liste d'union MUR-PLC se présente forte d'un soutien populaire net dans la capitale. Notre opposition constructive et présente à su permettre à la capitale de trouver un équilibre politique permettant son développement malgré la trahison de la mairesse.

Les Républicains se battent d'abord pour les citoyens ! Nous n'avons pas utilisé nos mandats pour paralyser le gouvernement de notre ville. Nous avons fait notre devoir et nous exigeons maintenant que ceux qui n'ont pas satisfaits les leurs s'en aillent !

* Acclamations d'approbation dans le public *

Decours : Les citoyens de Lunont veulent de la clarté, ils veulent de la justice et ils veulent que leur vote, leur voix soit respectés ! Et ils souhaitent que les affaires courantes soient effectivement et correctement assumées !

Le vote des dernières lois apportent énormément d'engagements à venir de nos villes. Le vote de la dernière loi militaire va amener la ville de Lunont à accueillir une garnison totale de 17 régiments de l'armée de terre, 7 brigades urbaines de gendarmerie et une base aérienne. La ville va donc recevoir un afflux important de nouveaux résidents, nous allons devoir repenser le schéma urbain de notre ville pour accueillir nos soldats.

Nous proposons donc d'anticiper l'arrivée de ces unités en aménageant les zones accueillant les futures installations militaires. Nous allons également mettre à disposition des entreprises locales l'expertise juridique de la ville afin qu'elles puissent décrocher plus facilement les appels d'offre du Ministère des Affaires Extérieures et du Haut-Commandement des Armées afin que nos travailleurs puissent participer à la construction des infrastructures et bénéficier des retombées économiques de l'installation de la garnison militaire de Lunont.

Dans l'aménagement des installations et infrastructures, il convient également d'aborder l'extension des cités étudiantes du Quartier Universitaires afin de prendre en compte la création de l'Université Nationale d'Ostaria et l'installation prochaine des composantes universitaires.

Dans le domaine du transport urbain, nous proposons d'engager la fusion des compagnies de bus, métro et trains urbains afin d'organiser l'effort de construction du réseau de transport sous une autorité commune. De même et dans un souci de démocratisation des transports en commu comme alternative de transports moins polluante et moins onéreuse, nous proposerons la création d'un passe de transport mensuel à tarif unique sur la capitale même et la banlieue lunontoise.

Le passe unique ne connaitrait que deux tarifs différents : un demi-tarif pour les scolaires et étudiant, et un tarif réduit (75 à 90% inférieur au tarif unique) pour les personnes agées et les résidents au chômage ou socialement précaires.

Face aux trahisons de la gauche à Lunont et aux proclamations naives du candidats de l'alliance des tyrans rouges et des écosocialistes, nous opposons la compétence et le souci des problématiques du terrain !

Nous appelons donc tous les citoyens de Lunont à montrer leur rejet des calculs partisans de la mairesse sortante et de ses successeurs communistes ! Lunont est républicaine et le restera !

Vive la République et vive Lunont !

Je vous remercie !


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sam. 20 juil. 2019 16:45

Les chargés de mobilisations du MUR pour la capitale avait réussi à rassembler cinq cents militants du MUR et des Jeunesse Républicaines pour une grande opération de tractage mais aussi d'échange avec la population de la capitale.

Les militants échangeant avec les passants annonçèrent par ailleurs un meeting pour le 21 juillet au Zénith de Lunont.

Passant de quartiers en quartiers de la grande ville, l'imposant groupe de militants ratissait large dans les rues et avenues de la capitale. Rassemblés, il distribuaient tracts et goodies de campagne. A certains endroits, des stands avaient été installés et les militants offraient le café aux passants, discutant de la situation politique de la ville.

Après une période de tractage intense entre 11h et 14h sur les grands axes et les principales stations de métro, ils reprirent leurs stands et rencontres dans l'après midi.


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jeu. 8 août 2019 23:31

L'ancienne attachée de presse d'Alexandre de Brétigny a finalement accédé au poste de Maire de Lunont. Après le coup de passe-passe électoral des dernières élections, la capitale ostarienne retrouvait une administration soutenue par les citoyens de la ville.

Sophie Decours prit la parole au siège du MUR lunontois :



Decours : Chers citoyens de Lunont !

Vous avez parlés ! Vous avez décidé ! Vous avez rendu justice ! Merci à tous pour votre soutien ! La première des villes ostariennes est désormais une ville républicaine !

Nous allons pouvoir agir pour développer notre ville et agir auprès de vous et avec vous pour les prochaines années !

Je salue par ailleurs les autres candidats avec lesquels les échanges ont parfois été vifs et j'espère que nous saurons tous agir avec bon sens au service de notre ville.

Je vous remercie.


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lun. 2 sept. 2019 09:14

La campagne avait commencé, la candidature d'Alexandre de Brétigny avait été déposée, les militants se levaient de bonne heure pour délivrer leur message aux Ostariens.

Durant cette campagne, le MUR avait décidé de miser sur l’efficacité des réseaux de militants. Ceux-ci étaient sans cesse invités à se rapprocher du centre militant républicain le plus proche de chez eux.

Les militants s’organisaient alors par groupes de 4 à 10 personnes et se voyaient assignés une zone de leur ville − qu’ils choisissaient généralement eux-mêmes. On leur fournissait des tracts et des affiches, et surtout un petit livret contenant le programme du candidat, et ils faisaient ainsi le tour de leur secteur.

Mais, pour assurer la cohésion des adhérents, le mouvement organisait des cafés républicains. Dans certains lieux réservés pour l’occasion, généralement des cafés, ou dans un local du parti, un petit nombre de militants, entre 20 et 100, selon la salle, étaient invités à se réunir autour d’un verre, d’un café, d’un thé, d’une boisson quelconque, pour discuter entre eux de la situation du pays et du programme du parti, mais aussi pour tisser des liens entre les sympathisants républicains. Certaines réunions avaient des thèmes définis, même si on se permettait de divaguer, tandis que d’autres étaient des discussions libres. Quoi qu’il en soit, quelques médiateurs − des adhérents du MUR choisis par le parti − veillaient à la cordialité et à l’entente entre les sympathisants.
Les participants avaient pour consigne claire d’être polis et ouverts, afin de permettre à des indécis de participer aux discussions et aux débats.

Lors de certaines réunions, des personnalités étaient invitées. Il ne s’agissait bien sûr pas d’Alexandre de Brétigny ou d’un membre du parti de premier plan, mais cela pouvait être un conseiller municipal ou un député venant présenter un projet, ou un spécialiste de certains sujets, tels que l’énergie, les relations internationales ou encore l’histoire, afin d’apporter des compléments aux participants.

Il restait à savoir si cette stratégie de fidélisation des sympathisants du parti allait se conclure par une réussite dans les urnes.

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Défendre Ostaria
Le programme d'Alexandre de Brétigny, candidat soutenu par Jérôme Plassel.


Porter la voix d'Ostaria dans le monde


Le bilan du mandat de Jérôme Plassel est exceptionnel dans la sphère internationale. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir pu participer à l’élaboration de l’Entente des Nations. Ainsi, nous souhaitons développer l’EDN pour qu’elle devienne un vrai réseau d’alliés d’Ostaria afin de défendre au mieux les intérêts de notre pays, particulièrement avec les pays voisins du nôtre.

Nous comptons aussi amorcer des projets internationaux d’envergure avec nos alliés de l’EDN, en faisant de notre industrie spatiale une pionnière dans le monde.

Enfin, nous voulons bâtir une coopération maritime et régionale entre les pays de [nom de la mer entre la Phoécie et le continent africain], afin d’agir de façon plus coordonnée sur l’ensemble des questions qui touchent ces eaux, particulièrement concernant l'immigration et la pollution de notre mer.

Agir pour l'avenir


Face au réchauffement climatique, il faut agir pour protéger notre civilisation. Pour cela, nous nous engageons à diminuer significativement la part des combustibles fossiles dans la production énergétique ostarienne, en les remplaçant par des modes de production décarbonés, en subventionnant la recherche sur les énergies renouvelables et nucléaires et en rénovant et défendant le parc nucléaire ostarien, gage d'une production électrique respectueuse du climat. Pour limiter les pertes énergétiques, nous mettrons également en place une aide financière à tous les particuliers pour l'isolation de leurs logements.

Nous agirons aussi résolument en faveur des étudiants, pour que personne ne soit privé de son avenir à cause de son milieu social. Nous instaurerons une bourse étudiante que toucheront tous les étudiants scolarisés en Ostaria.
De la même façon, nous souhaitons soutenir considérablement les chercheurs afin de soigner toujours plus de maladies et développer notre connaissance du monde.

Le public au service des Ostariens


Nous croyons que l'une des responsabilités de l'État est de fournir des services publics de qualité à ses citoyens. Ainsi, nous avons l'ambition d'investir massivement pour le développement des services de santé, de sécurité et des pompiers, en dotant ceux à qui nous devons notre sécurité et notre santé de tous les jours des meilleures dispositifs. La vie des Ostariens n'a pas de prix.

Nous nous prononcerons aussi fermement contre la fermeture des administrations et des postes, car nous ne tolérons pas que des Ostariens, sous prétexte qu'ils vivent à la campagne, soient privés d'accès à ces services primordiaux.
En revanche, nous favoriserons le développement des transports intercommunaux et régionaux, en participant aux projets d'amélioration des réseaux ferroviaires des régions et des villes.

Nous avons la volonté de démocratiser l’accès à la culture en créant un grand Musée National d’Ostaria à Lunont, consacré à l’histoire de notre pays, et dont l’entrée sera gratuite.

Vers une réforme ambitieuse du Code du Travail


Alors que la première version du Code du Travail a été adoptée par l'Assemblée Nationale, nous pensons qu'il faut aller plus loin, dans l'intérêt des employeurs comme des employés, pour leur garantir le libre exercice de leurs libertés. Ainsi, nous proposons de distinguer les contrats à durée indéterminée, à durée déterminée et les contrats liés à des conditions précises, telles que la tenue d'un chantier, en favorisant les contrats durables pour garantir une situation stable aux employeurs comme aux employés. Pour éviter les abus, nous souhaitons également encadrer les licenciements et les limiter aux cas de faute professionnelle et de nécessité économique.

Nous tenons aussi à encadrer les démissions afin de ne pas surprendre les employeurs, qui devront en être avertis le plus tôt possible pour pouvoir réagir. Et, puisque nous avons à cœur de favoriser le dialogue, nous proposons d'inscrire dans la loi le principe de rupture consensuelle du contrat de travail.

Pour assurer aux employeurs et aux employés la pleine capacité d'évaluer la qualité de leur coopération, nous instaurerons une période d'essai de douze semaines au début du contrat de travail pendant laquelle la démission et le licenciement seront facilités. Ainsi, nous éviterons la crainte des employeurs d'embaucher des salariés qui pourraient ne pas être de bons collaborateurs, et celle des salariés d'être embauchés dans une activité qui ne les satisferait pas.

Conscients des spécificités de chaque secteur d'activité, nous prévoirons également une dérogation à l'interdiction de la discrimination à l'embauche pour les industries artistiques.

Nous souhaitons favoriser l'entrée dans le milieu du travail des jeunes qui ne poursuivraient pas leurs études, et autoriserons le travail aux mineurs de plus de 15 ans dans le cadre d'un contrat d'apprentissage qui leur permettra de s'insérer pleinement tout en apprenant un métier au plus proche de ceux qui l'exercent tous les jours. Nous proposons aussi d'ouvrir le travail à temps partiel à partir de 15 ans, à l'exception du travail de nuit.

Nous supprimerons le système des heures de travail pour le remplacer par un autre qui jugera le travail de nuit et dans des conditions difficiles à leur juste valeur. Il n'est pas question de traiter de la même façon une heure moyenne et une heure de nuit, un jour férié, ou une heure dans un bureau et une heure de travail dans des conditions climatiques particulières !

Nous instaurerons un vrai service de médecine du travail qui devra juger de la condition physique nécessaire des salariés pour les tâches potentiellement difficiles qu'ils auraient à accomplir, et régulerons les règles du travail dans des conditions exceptionnelles telles que les canicules, les sécheresses ou le grand froid. De la même façon, nous imposerons un cadre légal minimum pour les conditions de travail, notamment à propos du volume sonore, de l'hygiène ou de l'accès à l'eau potable.
Nous reconnaîtrons les situations qui nécessitent un arrêt temporaire du travail, tout en les encadrant pour éviter les abus, notamment à propos des accidents du travail, des maladies ou des handicaps.

Nous mettrons en place un véritable service public du travail, l'Agence de Protection de l'Emploi (APE), qui accompagnera les demandeurs d'emploi dans leur recherche d'un travail qui correspond à leurs qualifications. Et, afin de leur permettre de ne pas être soumis aux méfaits du chômage, nous proposerons aux demandeurs d’emploi une activité régulière d’utilité publique en échange d’un salaire décent, sans qu’elle n’ait vocation à être durable.

Enfin, nous réformerons le système de retraite afin qu’il soit plus juste et corresponde davantage au travail fourni pendant toute la vie. Ainsi, pour fixer la pension de retraite, plutôt que de se baser sur le salaire moyen, on se basera sur le nombre d’heures travaillées sur toutes la vie, en prenant en compte la pénibilité du travail.

Une fiscalité plus juste


Nous avons à cœur de faire en sorte que le système d’imposition ostarien soit le plus juste et le plus équilibré possible.

Pour ce faire, nous transformerons l’impôt de couverture maladie en cotisation sociale et le réduirons de 6,5 % (valeur actuelle) à 3 % du salaire brut annuel. En effet, cet impôt pèse lourdement sur le salaire des travailleurs, particulièrement les plus défavorisés, bien plus que l’impôt sur le revenu. Pourtant, les recettes de cet impôt servent actuellement en grande partie à financer autre chose que la protection sociale à laquelle il était destiné ! Un non-sens.

Nous nous tournerons vers une taxe plus juste : la TVA. Nous fixerons la TVA sur les biens et services de première nécessité à 3,5 % (contre 3,8 % et 7,6 % respectivement actuellement), et, progressivement, à 15 % sur les autres biens et services.

Pour aider les travailleurs indépendants à s’en sortir, nous proposons la suppression de l'impôt sur les sociétés pour les auto-entrepreneurs. En effet, ils sont aujourd'hui obligés de donner 6 % de leur chiffre d'affaire à l'État, en plus de leur impôt sur le revenu. Notre proposition n'est que rendre justice à ces travailleurs doublement taxés.

Nous instaurerons l’Épargne Nationale, un service ouvert à tous les Ostariens permettant un placement de leurs économies assuré par l’État. En plus d’avoir un placement très sûr, les épargnants permettront aussi d’éviter de recourir à la dette publique !


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mer. 15 janv. 2020 14:45

Depuis le début de la semaine, les militants républicains s'activaient pour diffuser largement l'affiche officielle de campagne du président sortant. Il en avait les moyens : des quantités impressionnantes d'affiches furent imprimées, puis collées, dans toutes les villes du pays.

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De la même façon, les militants firent de leur mieux pour distribuer, dans les rues et dans les boîtes à lettres, de petits livrets comportant une présentation du programme électoral d'Alexandre de Brétigny.
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OSTARIA, FORTE ET JUSTE
Le programme du Président de la République, Alexandre de Brétigny.


Fort de son expérience à la tête du pays, le Président de la République, Alexandre de Brétigny, se présente une nouvelle fois à la plus haute fonction de l'État. Il est convaincu que, unie pour ses idéaux, Ostaria peut faire triompher ses valeurs républicaines d'égalité et de justice, et garantir à Ostaria le premier plan de la scène internationale. Durant son mandat, il s'est battu sans relâche pour défendre les droits des Ostariens et pour bâtir une politique tournée vers l'avenir, en affirmant la puissance de notre nation à travers le monde. Dans les 6 années à venir, il veut donner le meilleur de lui-même afin qu'Ostaria soit plus forte et juste que jamais !

Mettre en avant le fleuron de notre pays


Afin de faire d'Ostaria un pôle mondial d'art, de culture et de savoir, nous bâtirons une grande institution culturelle, artistique et scientifique, l'Institut National d'Ostaria (INA). Agissant pour le développement de l'instruction à travers le pays par le biais de l'Université Nationale d'Ostaria, qui y serait intégrée, elle s'attachera à promouvoir l'accès à la culture généralisé, grâce à plusieurs lieux importants de notre nation. En premier lieu, il s'agira du Musée National d'Histoire d'Ostaria, un joyau qui permettra de diffuser la connaissance des événements qui ont entraîné le long et tumultueux chemin qui a conduit la nation jusqu'à la République, la liberté et la démocratie. En second lieu, la Galerie d'Art de la République regroupera les grandes œuvres dont notre pays est si fier, dans toutes les sphères de l'art, pour les rendre accessibles au grand public. Enfin, en troisième lieu, y sera rattaché le Comité National du Mérite Républicain, qui délivrera des bourses étudiantes à l'ensemble des étudiants ostariens sur notre territoire, afin de permettre à chacun d'accéder à l'instruction et de bâtir ses acquis par la force de son travail.

Assurer la force d'Ostaria à l'international


L'Entente des Nations est sans doute la plus grande fierté de notre pays, à l'échelle internationale. Cette alliance de pays proches, parmi lesquels la confiance est réciproque, est une force à bien des égards. Non seulement elle permet à notre pays d'être plus fort à l'international, et de faire entendre sa voix avec d'autant plus de vigueur, mais elle assure également une coopération qui porte ses fruits. Grâce au travail en commun entre nos pays, nous avons pu, pour la première fois, nous passer de puissances étrangères pour envoyer nos satellites dans l'espace ; nous veillerons à développer avec intérêt l'industrie spatiale de notre pays, garante de l'avenir pour bien des applications.
Parallèlement, nous fonderons une coopération efficace entre les pays riverains de la Mer de Feu, afin d'aligner nos actions pour la prospérité commune, s'agissant aussi bien de la garantie de la durabilité de la pêche, de la régulation de la pollution ou de la lutte contre l'immigration clandestine, en fournissant aux immigrants soucieux de s'intégrer à notre pays et que nous aurons les capacités d'accueillir une vraie voie d'accès pour notre pays, sans risque de noyade dans des embarcations de fortune.

Protéger les travailleurs et les anciens


Nous croyons que la protection sociale est un enjeu important de la vie d'Ostaria. C'est pour cette raison que nous lancerons un vaste projet de réformes sociales d'envergures.
Pour commencer, nous favoriserons les contrats durables, pour assurer une situation stable aux employeurs comme aux employés, et encadrerons les licenciements et les démissions, afin qu'elles ne puissent pas se dérouler du jour au lendemain, et que les employeurs comme les employés puissent s'organiser à l'avance et prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la suite de leur vie professionnelle ou la poursuite de l'activité économique, selon le cas. Nous favoriserons cependant le dialogue et instaurerons la rupture consensuelle du contrat de travail, pourvu que les deux parties soient en accord.
Cependant, cette durabilité garantie des emplois ne causera pas de diminution de la flexibilité dont ont besoin les entreprises. En effet, nous mettrons en place une période d'essai systématique de douze semaines pendant lesquelles les modalités de licenciement et de démission seront facilitées, afin de permettre à tous les acteurs d'évaluer leurs conditions de travail.
Nous régulerons également les conditions de travail, en instaurant un cadre légal sur les volumes sonores, l'hygiène et l'accès à l'eau potable, notamment, et instaurerons un service de médecine du travail, qui veillera à la bonne santé des travailleurs et à leur capacité à exercer leur emploi. Ce service pourra, dans des cas précis, obtenir un arrêt du travail pour les employés ayant connu un accident du travail, une maladie grave ou un handicap nouvellement acquis.
Parallèlement, nous agirons pour l'intégration des jeunes dans le milieu professionnel, en proposant, à partir de l'âge de 15 ans, à ceux qui ne souhaiteraient pas poursuivre d'études théoriques un contrat d'apprentissage, grâce auquel les jeunes pourront se former au plus près des professionnels, et se construire une réelle expérience professionnelle qui leur assurera une carrière professionnelle stable pendant toute leur vie.
Nous lutterons contre le chômage en créant un véritable système centralisé, l'Agence de Protection de l'Emploi (APE), qui accompagnera les demandeurs d'emploi dans leur recherche de travail, et qui leur proposera aussi une indemnisation décente en échange d'un travail d'utilité publique régulier, pour leur permettre de vivre dignement durant ces périodes sans emploi.
Pour mieux refléter le travail des individus tout au long de leur vie, nous modifierons le système des salaires afin d'ajuster la rémunération des employés en fonction de la pénibilité de leur travail. Ainsi, des personnes exerçant des activités manuelles ou demandant une forte pression psychologique verront leurs efforts davantage récompensés qu'avec le système actuel. Nous réformerons le système de retraite sur le même principe : donner justice à ceux qui ont travaillé pendant la plus grande partie de leur vie, en leur offrant une rémunération à hauteur du temps de travail cumulé, mais aussi de la pénibilité de leur activité passée.
Nous prévoyons, enfin, des dérogations à certaines de ces règles, en raison des spécificités de chaque secteur d'activité. Nous assouplirons notamment les règles relatives aux discriminations à l'embauche qui pèsent sur l'industrie artistique.

Agir pour les prochaines générations


Les sociétés humaines laissent un impact déterminant sur l'environnement dans lequel nous vivons tous. Les scientifiques sont formels : il faut agir, si l'on veut éviter de connaître un réchauffement climatique qui pèsera lourdement sur les prochaines générations. Dans cette optique, Ostaria, contribuant déjà peu au réchauffement climatique, par rapport aux autres pays, poursuivra sa diminution de la part des énergies fossiles dans son mix énergétique, en développant les énergies renouvelables et nucléaire.
Mais nous savons qu'il faut également diminuer notre consommation, si nous voulons durablement faire baisser notre impact sur la nature. Ainsi, nous proposerons à tous les particuliers des aides financières pour l'isolation de leur logement, ce qui diminuera à la fois leur empreinte écologique et leur facture de chauffage !

Redynamiser nos territoires


Nous souhaitons que nos territoires jouent un rôle d'importance au sein de notre République, et proposerons donc une réforme ambitieuse de notre système de transports, afin de faire cesser l'isolement des campagnes. Nous favoriserons le développement des transports intercommunaux et régionaux, et nous mobiliserons pour éviter toute fermeture d'administration locale qui pourrait éloigner les citoyens des services auxquels ils ont droit, comme la poste, l'école ou la mairie.

L'avenir d'Ostaria est entre vos mains


Lors de l'élection présidentielle, vous élirez un homme, mais choisirez par là-même un projet qui devra unir le pays pendant les six prochaines années. Il ne faut pas prendre ce pouvoir à la légère. Nous croyons que seul Alexandre de Brétigny est capable de rassembler les Ostariens afin de faire de leur pays une grande puissance mondiale, en faisant régner la justice au sein de la nation. Il a prouvé à de maintes reprises sa détermination et son attachement aux valeurs de notre République, et n'aura de cesse de les protéger pendant les six années à venir.

LES 21 ET 22 JANVIER, VOTEZ POUR UNE RÉPUBLIQUE FORTE ET JUSTE
VOTEZ ALEXANDRE DE BRÉTIGNY !


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mer. 22 janv. 2020 19:48

Alexandre de Brétigny venait de se prendre une claque magistrale. Non seulement il avait été battu, mais, en plus, dès le premier tour ! Le MUR n'avait jamais été aussi fragilisé.

Lorsque les écrans géants de son QG de campagne avaient affiché les résultats, les militants n'en avaient pas cru leurs yeux. Ils étaient restés fixes, sans bouger, pendant plusieurs secondes. Personne n'imaginait cette débâcle monumentale. Plusieurs personnes avaient fait un malaise, et, par après, d'autres se mirent à pleurer. Quelques-uns rejetaient les résultats en bloc, accusant les médias de mentir sur les estimations. Enfin, ceux qui assumaient la défaite étaient partagés entre la déception et la colère vis-à-vis des communistes, ces monstres qui menaçaient Ostaria.

Alors qu'il était attendu par tout le monde, Alexandre de Brétigny se présenta devant les militants − et les caméras, qui retransmettaient son discours partout dans le pays − pour s'exprimer à propos des résultats. Il avait un visage fermé. Il était sans doute en train de passer par l'épreuve la plus difficile de sa vie.


Alexandre de Brétigny : Mes chers compatriotes,

Les premières estimations des résultats, bien que partielles, sont claires : nous avons été battus. J'ai été battu. Pendant toute ce combat, j'ai été assisté de personnes fabuleuses, ouvertes d'esprit et déterminées à agir dans l'intérêt de la nation et du peuple ostariens. Je suis très fier d'avoir pu être à leurs côtés. Cette campagne était notre œuvre, celle de militants républicains attachés à nos valeurs. Mais cette défaite me revient, et j'en assume la pleine et entière responsabilité.

Des bruits se firent entendre.

Alexandre de Brétigny : 38,5 %. C'est le score que je recueille à ce premier et unique tout de scrutin. Un seuil que le Mouvement Uni pour la République n'a jamais connu. Quelle est la cause de cette défaite ? Une majorité de la population s'est-elle tout à coup retrouvée avec l'envie de tenter le communisme ? Je ne le crois pas. En vérité, ces votes que Julien Chastain a fédérés étaient des votes de rejet. De rejet de ma personne.

Idem.

Alexandre de Brétigny : Je conçois que mon mandat a déçu certains Ostariens, qui se sont cherché d'autres rêves, réalistes ou non, sensés ou non. J'ai toujours fait ce que je croyais être le mieux pour mon pays et pour la République. Mais, désormais, le résultat des urnes est sans appel : les Ostariens ont rejeté ma présidence. En conséquence, j'ai décidé de quitter la vie politique.

Des cris de douleur s'élevèrent du public. Le désormais futur ex-Président de la République eut du mal à faire revenir le calme.

Alexandre de Brétigny : Merci à tous pour votre soutien et pour votre défense acharnée des valeurs qui font notre fierté.

Vive la République. Vive Ostaria !

Les cris de douleur reprirent alors qu'Alexandre de Brétigny sortit de la salle, sans passer par la foule. Le public était perdu.Comment contrer le communisme, désormais que le grand rempart vener de tomber ? Que faire ?

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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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mer. 17 févr. 2021 17:36

Lucie Calenbek-Sothriopositi, Présidente de la République et bien décidée à la rester, passait par la section locale du MUR (entre-temps devenu le FRO) pour clôturer la campagne du FRO. En sortant pour se rendre au lieu de sa rencontre, elle fut évidemment assailli par une foule de journalistes qui souhaitaient avoir sa réaction suite aux provocations publiques du candidat de gauche Erope Pendra.

- Madame la Présidente, avez-vous une réaction à l'interview d'Erope Pendra dans la Plume Libre, qui vous décrit de manière bien peu flatteuse ?

- Je dois dire que je m'attendais un peu de moins de bassesse de la part de Son Altesse le Comte impérial Erope Pendra. Je pensais que la délinquance verbale était une marque de fabrique des communistes - peut-être que ça n'est que la conséquence pour M. Pendra d'avoir trop longtemps servi sous le Président rouge.

Je vais juste me permettre de rappeler quelques dates qui furent les plus importantes pour moi depuis que je suis active en politique.

Le 17 avril 176. Malgré une avance de l'alliance socialiste-communiste, nous remportions largement le second tour des élections municipales.
Le 2 juin 177. Nous avons porté la voix des 60% d'ostariens qui ont dit non à la réforme autoritariste du Président Chastain qui voulait s'octroyer les pleins pouvoirs constituants avec l'intention d'établir une dictature du prolétariat.
Le 8 juin 178. Le rejet du régime de Julien Chastain s'est fait encore plus grand et nous avons mené la campagne contre sa tentative de violer notre Constitution et les droits de l'Assemblée Nationale.
Le 20 juillet 179. Nous fîmes vaciller le pouvoir présidentiel absolutiste et ce dès le premier tour.
Le 27 juillet 179. Après un combat de 3 ans, ce mouvement pour renverser la table aboutit à son ultime succès et fait élire une présidente républicaine et démocrate, la première femme cheffe d'État en Ostaria.
Le 17 août 180. Sur demande du Procureur de la République, les responsables du Parti Communiste Ostarien sont mis en détention dans le cadre de l'enquête pour terrorisme, préparation d'une insurrection contre la République, et détournement d'armes des forces armées datant de l'époque où M. Pendra était au gouvernement.
Le 20 octobre 182. Après 2 ans d'enquête, les responsables du PCO sont reconnus coupables et l'organisation terroriste communiste est dissoute par la Justice ostarienne pour menaces de mort, trafic d'armes à feu, violences volontaires en groupe sur personne dépositaire de l'autorité publique, tentative d'actes de terrorisme, et crime de haute trahison.
Le 21 octobre 182. Pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir des communistes, la République est enfin débarrassée des mouvances terroristes qui préparaient son renversement de l'intérieur.
Je ne pense pas me tromper en disant que si nous n'avions pas suivi ces étapes dont je fus partie prenante aux côtés du Premier Ministre et de la FRO, nous serions désormais une république soviétique prolétarienne dirigée par le PCO et qui n'aurait pas permis à M. Erope Pendra le luxe de concourir à la magistrature suprême et encore moins à une femme de devenir Présidente.

Apparemment, faire du bruit, dans mon cas, aura grandement servi la République. Les gesticulations invisibles des écolosocialistes, beaucoup moins.
Mais je deviens présomptueuse. Le bruit, ce n'est pas moi qui l'ait fait, c'est le peuple ostarien. Je n'ai été que la cheffe d'orchestre. C'est à nos concitoyens que revient le mérite de cette puissante symphonie qui a démontré la force de leur voix et leur volonté inébranlable de défendre la République. Celui pour qui n'est une telle symphonie n'est que du bruit et qui ne voit pas la puissance de son harmonie ne comprend décidément rien à la musique qui se joue dans notre nation depuis près de 10 ans.

A gauche, je ne crains que rien n'est changé. De "la perruche bruyante" que mon adversaire me balançait croyant ainsi me faire taire, je suis désormais "une femme qui braille", fusse-t-elle la première femme élu par le peuple ostarien à la Présidence de la République. Je suis maintenant une femme "qui connaît l'odeur du billet", fusse-t-elle celle des deux qui ne s'est pas laissé corrompre par un aspirant dictateur qui m'aurait proposé une place bien tranquille de Ministre, fusse-t-elle celle qui vient d'un milieu populaire et qui ne doit pas sa réussite à la rente d'une famille d'aristocrates étrangers dont je serais l'héritier.

La misogynie et la bassesse de quelques délinquants en politique sera traité en temps voulu, devant les tribunaux, car depuis ma présidence, notre nation est redevenu une nation de lois et de principes. Car depuis ma présidence, les intimidations ne valent plus rien en politique, que vous soyez à la tête de milices communistes ou une personnalité vulgaire vaguement médiatique. Je laisse les ostariens seuls maîtres pour reconnaître ceux qui ont agi pour eux quand personne d'autre et surtout pas les insulteurs publiques d'aujourd'hui n'osaient le faire.
Bien, bonsoir à vous !


Elle fut poursuivie par les journalistes qui continuèrent à l'assommer de questions jusqu'à ce qu'elle entre dans sa voiture blindée et escortée qui fila aussitôt vers le centre-ville.


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