MEETING DE CLOTURE DE CAMPAGNE
16 Juillet 203
Pour le dernier meeting d’une campagne pleine d’action, de mobilisation et dans une ambiance absolument extraordinaire, le candidat George Edouard avait évidemment choisi dans le lieu qui lui tenait le plus à cœur : dans sa circonscription, la 11e de Lunont ! Evidemment, ce lieu n’était plus véritablement menacé depuis qu’après un sondage le donnait largement, monsieur Braun semblait avoir déserté faute d’espoir de l’emporter.
Quelle lâcheté ! Néanmoins, cette lâcheté avait plutôt servi les intérêts de l’Union des Gauches, permettant à George Edouard de parcourir la République d’Ostaria sous tous ses angles et en rencontrant de nombreux acteurs locaux. Alors merci à l’Alternative pour son inaction et son incapacité à tenir dans les moments importants ! Sans eux, peut-être que le parti de gauche n’en serait pas là.
George Edouard, heureux de retourner dans un lieu aussi familier, prit quelques heures à sa discrétion dans le but de revoir sa famille, de serrer dans ses bras ses enfants et de proposer à sa femme de la rejoindre pour ce dernier meeting. Evidemment, cet évènement n’était pas marqué du même sceau que les autres rassemblements, celui-ci étant davantage tourné autour de l’unité, de la République et de la quasi « présidentialisation ».
Oui, il fallait donner l’image d’un parti tourné vers le même but, et un candidat à la Primature désormais en mesure d’être plus que candidat, mais futur Premier Ministre ! Pour l’occasion point de présentation de mesure, point de réel Programme Commun ; mais un retour sur l’essentiel du Projet, sur le parcours de cette campagne et sur le chemin parcouru par l’ensemble des partis, de l’UTAC à l’URS !
Plus que jamais, le candidat écosocialiste subissait un trac intense, une peur presque enfantine d’une fin de cycle, d’une aventure qui était désormais à deux doigts de se concrétiser. Malgré la diabolisation, malgré les injures et malgré plusieurs revers, le parti était resté solide sur ses appuis ! Par ailleurs, sa femme était maintenant à ses côtés, et le rassura sur sa compétence potentielle en tant que chef de gouvernement. Il avait su mener une campagne à lui tout seul, diriger une gauche allant des plus modérés aux plus radicaux, emmener un parti en difficulté vers la gagne…
Après ce beau discours et d’autres aventures dont nous tairons le nom, George Edouard était désormais bien plus détendu… et surtout prêt à contacter celles et ceux qui participeraient, avec lui, à cette clôture de campagne. Cécile Rossignol se battait déjà pour l’emporter dans sa circonscription, tandis que monsieur Baudet était en déplacement de terrain… mais le candidat à la Primature eut alors une idée !
Inviter un membre assez éminent de la coalition par Parti, en allant donc de l’UTAC, à l’URS et en passant par le Kosmostaria. Evidemment George Edouard représentait l’Union des Gauches et les Ecosocialistes, il n’était donc pas pertinent d’en inviter de plus, au risque d’être accusé de vouloir prendre l’ascendant sur les autres camps politiques.
Après plusieurs coups de fil et une explication assez approfondie du programme du moment, le candidat à la Primature n’eut que des réponses et réactions positives ! Evidemment, tous savaient qu’être sur la photo de la clôture était éminemment symbolique, et un moyen de se positionner pour la suite. Les campagnes sont éphémères, mais la politique est éternelle !
Après ces réactions qui laissent penser à George Edouard que ce dernier meeting de campagne pourra être magnifique, le candidat de l’Union des Gauches se dirige vers le lieu de son grand meeting, tout en ne se privant pas de l’opportunité de réaliser quelques bains de foule, d’aller à la rencontre de commerçants et de distribuer des tracts. Jusqu’au bout, la politique de terrain était son crédo !
Pour l’occasion, les équipes de campagne de toute la région avaient été mobilisées. Des installations acoustiques et visuelles avaient été installées partout sur la Grande Place, le lieu avait été réservé pour l’occasion et celui-ci ressemblait désormais plus à une scène pour un immense concert, que pour un simple meeting politique. Pour le plus gros score de cette élection, il fallait la plus grande liesse populaire !
Alors, arrivant sur les lieux et avant que l’endroit soit rempli, George Edouard prit une minute pour se mettre en plein centre, et simplement respirer. Certes, les campagnes sont éreintantes ; mais c’est aussi le plus beau moment d’union entre un peuple et un homme, un long moment d’espoir et qui allait pouvoir se solder par la victoire ! Ainsi, George Edouard voulait garder dans sa mémoire ce moment, qui ne se reproduirait peut-être plus jamais.
Bien, la salle était prête. C’est à ce moment que les candidats locaux – qui attendaient d’être accueillis dans un café de la ville -, furent donc chaleureusement reçus par un candidat désormais déterminé à l’emporter, et à soigner tous les détails de ce qui était censé être l’apothéose de la campagne.
Cette fois, George Edouard n’avait pas véritablement à leur prodiguer de conseils, puisque les candidats des partis n’étaient pas novices, et avaient presque tous une longue expérience politique et oratoire. D’ailleurs, il s’assura que l’UTAC le défende bien ce soir, tout en n’hésitant pas à leur mettre une légère pression en cas d’échec.
Ensuite, une candidate pour l’URS et une pour le Kosmostaria avaient été désignées ; l’image finale sera donc parfaitement paritaire, pour une gauche inclusive, républicaine et qui se bat pour les droits sociaux de l’ensemble de la population – minorités ou non -.
La foule se remplissait petit à petit, et George Edouard pouvait entendre derrière lui les acclamations du public, des appels à ce qu’il arrive et surtout des « Gloire à l’Union des Gauches » ! De la musique avait été mise en attente d’un lancement qui n’allait pas hésiter à prendre son temps, pour davantage de mise en scène et de communion – quitte à en faire moins dans le fond et dans le discours parlé -.
Une fois les vérifications de dernière minute faites sur l’apprentissage parfait des discours par les candidats des différents partis, ceux-ci se retournèrent – et furent presque instantanément pris de vertige -. La foule n’était pas venue en grand nombre, elle inondait la place ! Bientôt, la musique elle-même ne permettait plus de couvrir les applaudissements et les encouragements, signe qu’il allait être temps de démarrer un moment assez déroutant pour le candidat à la Primature, mais qu’il fallait réussir pour terminer en beauté.
Les candidats montèrent donc sur la scène, et allaient alterner un à un leurs discours, du plus à gauche au plus centriste – tout en terminant évidemment par George Edouard et les Ecosocialistes, plus que jamais premier parti de cette union -. Des musiques avaient été composées pour l’occasion ; avec quelques références aux partis en question – hormis pour l’UTAC, véritable roue à part du carrosse -, ces musiques reprenaient néanmoins toutes l’hymne de l’Union des Gauches.
Ainsi, le candidat de l’UTAC débuta son intervention ; plutôt courte, celui-ci parla du Programme Commun de sa reconnaissance pour une union leur permettant enfin d’avoir des espoirs d’arriver à l’Assemblée, tout en assumant que l’UTAC tel qu’il avait existé et révolutionnaire, et était désormais mort et enterré. Quelque part, il en faisait presque plus que prévu ; son discours était une véritable allégeance au candidat écosocialiste, et au Programme Commun. Ensuite, celui-ci réfuta toute complaisance avec Chastain, et s’excusa publiquement et au nom du parti pour les insultes faites au Kosmostaria.
Présent juste à côté, celui-ci – et au nom du parti - évidemment accepta ces excuses, pour repartir de l’avant. Après une conclusion assez grandiloquente et très consensuelle pour éviter de froisser les autres membres de l’Union des Gauches, la musique du Kosmostaria retentit et c’était désormais donc à la candidate de s’exprimer.
Plus en confiance, la candidate s’exprima avec plus de fougue, moins d’hésitation et plus d’affirmations de soi ; candidate en Bacapy, elle était pleinement intégrée au processus de l’Union des Gauches et ne pouvait une alliance qui était très favorable à son parti. Critiquer l’alliance aurait été une balle dans le pied ; celle-ci axa donc principalement son propos autour de la défense des travailleurs, de la lutte sans relâche contre la Fraude Fiscale et de la Justice Fiscale.
Et en amorçant sa conclusion, cette dernière fit longuement applaudir le candidat à la Primature, ce qui honnêtement lui plut. La musique de l’URS s’enchaînant, place à nettement plus modéré ! Par ailleurs, c’est de cette modération que l’Union des Gauches avait besoin pour conquérir une toute dernière part des voix, et surtout éviter de trop perdre face à l’URP.
La candidate débuta donc plus timidement par parler de ses remerciements envers une Union qui avait lui avait peut-être fait un peu peur au départ, mais qui à travers un excellent Programme Commun l’avait très rapidement rassuré et convaincu. Elle décida donc d’axer son intervention sur un sujet quasi unique : les progrès démocratiques et de Justice prônés par l’Union des Gauches, la défense des droits des LGBTQIA+ ou plus généralement des libertés fondamentales, ainsi que l’importance de battre l’extrême droite partout dans le pays.
Finalement, le meeting s’avérait être très incisif ; en frappant sur les questions démocratiques que la gauche réformiste a toujours défendu, le centre-gauche pouvait être touché. Et puis cela servit de transition parfaite pour la suite du meeting ; George Edouard avait justement prévu plusieurs évènements différents pour son propre passage, avec notamment l’hymne de l’Union des Gauches remplacé par l’hymne ostarien symbole républicain.
A cette occasion, George Edouard arriva dans la scène, et c’est tout un peuple de gauche qui l’acclama ! Les slogans auraient presque fait trembler les vitres, tout l’amour et l’espoir que celui-ci avait suscité ressortait là, aujourd’hui, maintenant ! George Edouard était quelque peu troublé, mais fut alors rejoint par sa femme, qui lui serra avec tendresse la main et fut elle aussi acclamée. Et l’énergie revint instantanément !
L’hymne lancé, tout le monde chantait d’un même rythme, dans une même tonalité combattive et presque victorieuse. Le moment de grâce, le voici ! Pendant qu’ils chantaient, les drapeaux de la République d’Ostaria volaient et transformaient la ville de Lunont en ville d’or et et de vert.
Après tous ces moments passés, George Edouard comprit qu’il était enfin temps de s’exprimer, c’était à son tour d’y aller et de mettre une raclée aux partis de droite. Alors, il commença son intervention en leur faisant crier à sa place : « Mes amis, mes camarades, mes concitoyens ! »
Vous êtes vraiment extraordinaires, alors merci à tous d’être venus ! Ce moment est un moment véritablement exceptionnel pour moi, entre fin d’une campagne qui m’a vu me déplacer dans l’ensemble des territoires ostariens pour finir ici, chez moi et en votre compagnie. Tout le long de mes moments de doute, c’est vous qui me permettiez de tenir, de revenir plus fort pour résister aux injures et me battre pour défendre les plus faibles, les travailleurs ! Et puis…
A ce moment, celui-ci se tourne vers sa femme, la regarde avec des yeux passionnés et l’embrasse. Le public devient fou, et crie à la gloire de l’Union des Gauches ! George Edouard ne peut contenir quelques larmes discrètes, qui attendrissent la salle et donnent véritablement une ambiance inédite à ce meeting.
Oui, et puis il y a ma famille. C’est eux qui m’ont tout donné, de mon amour pour les autres à mon esprit combattif et surtout, mon amour pour défendre ceux qui souffrent. Ma femme, mes enfants sont toutes ma vie, mon trésor et je me battrais pour qu’ils puissent vivre dans la meilleure société possible !
Pour ce dernier meeting, je n’ai pas la moindre envie de présenter une fois encore les mesures du Programme Commun, puisque vous commencez maintenant à vraiment le connaitre. Nous nous sommes déplacés partout dans cette République pour le défendre, vous prouver que nous étions le seul parti à parler de fond quand les autres préféraient le sophisme ou la polémique stérile !
Là où nous nous sommes battus partout pour montrer partout dans le pays ce que nous propositions, les autres partis se sont recroquevillés sur eux-mêmes, quand ils n’ont pas carrément oublié de faire campagne ! Où était la Ligue Républicaine tous ce temps ? A titre personnel, je n’ai rien vu d’autre que l’indécence d’un parti qui, après avoir participé à blesser notre modèle social, n’assume même pas les conséquences de ses actes. Enfin, leur présence au Gouvernement sera bientôt un lointain passé.
Et puis, parlons de l’Alternative. Ce parti, quelle farce ! En première image de la grande blague collective, parlons du candidat de cette circonscription et apparemment ancien Premier Ministre, monsieur Braun. Il a eu tellement peur de moi et de l’Union des Gauches, qu’il a préféré les réseaux sociaux au terrain, à la rencontre des concitoyens !
Un vide abyssal, qu’il a tant bien que mal tenté de combler en nous diabolisant et en nous comparant à monsieur Chastain. Quand je vous dis que ce n’est pas un Parti, mais une pure blague ! S’il est scandaleux et évident en regardant notre Programme que nous n’avons rien à voir avec la gauche révolutionnaire, l’association Alternative – Ligue Républicaine est nettement plus droite quant à l’évolution d’un parti de centre droit vers la droite conservatrice.
Enfin, peu importe, leur véritable caractéristique n’a été qu’inaction du début à la fin de la campagne, en faisant honte à un parti censé être présidentiel et qui a manifestement tout faire pour vivre une cohabitation. Alors maintenant, donnons-leur ce qu’ils demandent !
Mais la véritable nouvelle… ce qui me broie et s’avère être – selon moi et l’ensemble des partis républicains – un malheur terrible, le principal risque de cette campagne… c’est la percée sans précédent des pensées réactionnaires, du Parti Populaire et d’un parti fasciste qui comme j’ai eu l’occasion de le dire dans un meeting, est l’ennemi numéro 1 de la République !
Assurément, cette montée sera l’échec de cette campagne, la conséquence d’une politique scandaleuse entre complaisance et incompétence de partis de droite qui les ont envoyés directement dans les bras des partis autoritaires. Et ce n’est pas la faute pour Zimmerman ou encore Barnier de tout avoir fait pour prouver l’absence d’un quelconque fond !
L’Union des Gauches, elle, a gardé la même ligne tout au long de la campagne, et nous resterons sur cette logique d’exclusion républicaine – par les urnes uniquement, il va sans dire -. Alors, ne donnez pas une voix au Parti Populaire, jamais ! En même temps, j’ai quelques doutes sur la présence ici du Parti Populaire, ou alors ces personnes ont dû se tromper de lieu.
J’aimerais conclure en parlant de l’UPR, certainement le parti dont la campagne a été la plus indigne, immonde et contre laquelle je n’ai aucun mot. Au départ plutôt respectueux envers nous, l’opportunisme du premier sondage a sans doute perverti la pensée de madame Jouvet, qui s’est mis à honteusement m’agresser moi, sur un lapsus qui ne portait pas à confusion et en se jetant littéralement dessus.
Et par la suite, cette même stratégie fut appliquée ; on ne parle plus de projet, on ne conteste ni la droite – attention, car l’Alternative devient un allié – ni l’extrême droite, non, on ne parle que de nous, l’Union des Gauches ! Nous qui étions d’après eux républicains au début de la campagne, nous serions progressivement transformés en un genre de monstre pro Chastain.
Plus rien n’avait de sens dans la propagande de l’URP ! Oui, j’ai été blessé par cette campagne de dénigrement pour un parti que j’estimais – je l’avais même dit dans ma lettre de stratégie pour la campagne -. J’ai commis l’erreur de croire qu’elle préférait le bien du peuple et non ses petits intérêts personnels, j’aurais manifestement mieux fait de me méfier.
Ah, cet ennemi perfide, ce camp du mal selon certains – la nouvelle droite « centre gauche » de l’UDSR et de l’URP en tête de cortège - ; vous pouvez remarquer par les critiques qu’on nous a infligées qui est contre la lutte contre la fraude fiscale, qui est contre la lutte intensive contre le dérèglement climatique, qui est contre une loi de moralisation en politique, qui est contre un service de sécurité plus juste et doté de matériel, qui est pour un service public plus fourni et moderne… bref, vous aurez compris qui est de gauche, et qui est de droite.
Maintenant, je pense qu’il est inutile de trop regarder en arrière, alors que nous pouvons – et devons – être fiers de ce que nous avons accompli, contre une vaste coalition outrancière contre nous. La gauche, la vraie, est le camp qui s’est imposé comme la véritable force motrice républicaine en Ostaria !
J’aimerais conclure ce meeting, et cette campagne en remerciant l’ensemble des partis membres de l’Union des Gauches, tous unis avec nous aujourd’hui et qui m’ont fait l’honneur aujourd’hui de présenter en image l’unité de notre mouvement. Tous, vous vous êtes battus dans les territoires, avez présenté notre Programme Commun – lui-même imaginé et rédigé d’un commun accord et à égal investissement – et avez permis d’ancrer les idées de gauche pour le long terme !
Enfin, les médias parlent désormais de redistribution, de justice fiscale ; avant ceux-ci préféraient parler de faits divers, ou de s’il fallait exclure les réfugiés du territoire -. Rien que pour cette belle avancée, nous pouvons être fiers !
Maintenant, il reste deux étapes avant de pouvoir vraiment faire de l’Union des Gauches une réussite. La première est simple : il va falloir que demain, vous alliez voter massivement, en encourageant tous vos proches à en faire de même ! Une mobilisation massive peut nous permettre d’obtenir une vague de gauche à l’Assemblée Nationale, en empêchant le Parti Populaire d’avoir des sièges et surtout en punissant l’URP, l’Alternative et la Ligue Républicaine de leur campagne soit pathétique pour les premiers, soit inexistante pour les seconds.
Ensuite et si nous obtenons de quoi gouverner – cela voudrait dire une majorité absolue -, ce sera à notre gouvernement d’appliquer rapidement et dans avec une temporalité clairement définie le Programme Commun. A cet instant, c’est nous qui devrons être à la hauteur, puisque vous nous aurez accordé votre confiance. Les Ecosocialistes ont déjà été au pouvoir, en ne se dérobant pas de leurs responsabilités ; je ne compte certainement pas être une exception !
Bien, il est temps de conclure. C’est à vous, mes amis, que je veux d’adresser. Vous m’avez rendu fier, vous avez soutenu sans relâche mes déplacements et êtes la substance de ce programme, vous en êtes le Cœur ! Ce dernier meeting n’est de toute manière absolument pas un adieu, puisque nous allons l’emporter !
Je sais que le public vient du pays tout entier, mais je veux dire maintenant quelques mots à ma circonscription, ceux que je représenterais si vous votez pour mon bulletin. Dès le départ et dès ma venue, certains ont commencé à douter de mon investissement pour le pays, de mon engagement républicain que j’ai il me semble totalement réfuté depuis. Là où certains doutaient, vous, vous n’avez jamais manqué de m’aider en apportant votre amour et vos espoirs ! Cet espoir que vous me portez, ce fut un véritable moteur, votre espoir qui a engendré mon espoir de l’emporter. Grâce à vous, j’ai pu croire en mes chances, en nos chances ; et grâce à vous demain, nous allons l’emporter !
Pour la dernière fois
Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’Ostaria !
Après ce formidable moment de symbiose, la chanson de l’Union des Gauches se lance, et les candidats des différents partis reviennent sur la scène ensemble, pour chanter d’une voix commune et faire « la photo de famille ». George Edouard était mis au centre, mais ne surplombait pas les autres ; jusqu’au bout, cette campagne aura été une réussite !
Les drapeaux se remirent à flotter dans le ciel, avec des cris, des applaudissements nombreux et dans des taux encore jamais vus pour George Edouard. Pour la première fois depuis une semaine, le candidat à la Primature soufflait, profitait ; se mêlant à la foule pour les remercier et les rencontrer, celui-ci profita de quelques purs instants de bonheur !
Néanmoins et après ce doux moment, le candidat repartit vers son QG de campagne, en attente d’une journée de vote qui allait s’annoncer bien longue.