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George Edouard
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sam. 16 juil. 2022 23:58

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MEETING DE CLOTURE DE CAMPAGNE
16 Juillet 203





Pour le dernier meeting d’une campagne pleine d’action, de mobilisation et dans une ambiance absolument extraordinaire, le candidat George Edouard avait évidemment choisi dans le lieu qui lui tenait le plus à cœur : dans sa circonscription, la 11e de Lunont ! Evidemment, ce lieu n’était plus véritablement menacé depuis qu’après un sondage le donnait largement, monsieur Braun semblait avoir déserté faute d’espoir de l’emporter.

Quelle lâcheté ! Néanmoins, cette lâcheté avait plutôt servi les intérêts de l’Union des Gauches, permettant à George Edouard de parcourir la République d’Ostaria sous tous ses angles et en rencontrant de nombreux acteurs locaux. Alors merci à l’Alternative pour son inaction et son incapacité à tenir dans les moments importants ! Sans eux, peut-être que le parti de gauche n’en serait pas là.

George Edouard, heureux de retourner dans un lieu aussi familier, prit quelques heures à sa discrétion dans le but de revoir sa famille, de serrer dans ses bras ses enfants et de proposer à sa femme de la rejoindre pour ce dernier meeting. Evidemment, cet évènement n’était pas marqué du même sceau que les autres rassemblements, celui-ci étant davantage tourné autour de l’unité, de la République et de la quasi « présidentialisation ».

Oui, il fallait donner l’image d’un parti tourné vers le même but, et un candidat à la Primature désormais en mesure d’être plus que candidat, mais futur Premier Ministre ! Pour l’occasion point de présentation de mesure, point de réel Programme Commun ; mais un retour sur l’essentiel du Projet, sur le parcours de cette campagne et sur le chemin parcouru par l’ensemble des partis, de l’UTAC à l’URS !

Plus que jamais, le candidat écosocialiste subissait un trac intense, une peur presque enfantine d’une fin de cycle, d’une aventure qui était désormais à deux doigts de se concrétiser. Malgré la diabolisation, malgré les injures et malgré plusieurs revers, le parti était resté solide sur ses appuis ! Par ailleurs, sa femme était maintenant à ses côtés, et le rassura sur sa compétence potentielle en tant que chef de gouvernement. Il avait su mener une campagne à lui tout seul, diriger une gauche allant des plus modérés aux plus radicaux, emmener un parti en difficulté vers la gagne…

Après ce beau discours et d’autres aventures dont nous tairons le nom, George Edouard était désormais bien plus détendu… et surtout prêt à contacter celles et ceux qui participeraient, avec lui, à cette clôture de campagne. Cécile Rossignol se battait déjà pour l’emporter dans sa circonscription, tandis que monsieur Baudet était en déplacement de terrain… mais le candidat à la Primature eut alors une idée !

Inviter un membre assez éminent de la coalition par Parti, en allant donc de l’UTAC, à l’URS et en passant par le Kosmostaria. Evidemment George Edouard représentait l’Union des Gauches et les Ecosocialistes, il n’était donc pas pertinent d’en inviter de plus, au risque d’être accusé de vouloir prendre l’ascendant sur les autres camps politiques.

Après plusieurs coups de fil et une explication assez approfondie du programme du moment, le candidat à la Primature n’eut que des réponses et réactions positives ! Evidemment, tous savaient qu’être sur la photo de la clôture était éminemment symbolique, et un moyen de se positionner pour la suite. Les campagnes sont éphémères, mais la politique est éternelle !

Après ces réactions qui laissent penser à George Edouard que ce dernier meeting de campagne pourra être magnifique, le candidat de l’Union des Gauches se dirige vers le lieu de son grand meeting, tout en ne se privant pas de l’opportunité de réaliser quelques bains de foule, d’aller à la rencontre de commerçants et de distribuer des tracts. Jusqu’au bout, la politique de terrain était son crédo !

Pour l’occasion, les équipes de campagne de toute la région avaient été mobilisées. Des installations acoustiques et visuelles avaient été installées partout sur la Grande Place, le lieu avait été réservé pour l’occasion et celui-ci ressemblait désormais plus à une scène pour un immense concert, que pour un simple meeting politique. Pour le plus gros score de cette élection, il fallait la plus grande liesse populaire !

Alors, arrivant sur les lieux et avant que l’endroit soit rempli, George Edouard prit une minute pour se mettre en plein centre, et simplement respirer. Certes, les campagnes sont éreintantes ; mais c’est aussi le plus beau moment d’union entre un peuple et un homme, un long moment d’espoir et qui allait pouvoir se solder par la victoire ! Ainsi, George Edouard voulait garder dans sa mémoire ce moment, qui ne se reproduirait peut-être plus jamais.

Bien, la salle était prête. C’est à ce moment que les candidats locaux – qui attendaient d’être accueillis dans un café de la ville -, furent donc chaleureusement reçus par un candidat désormais déterminé à l’emporter, et à soigner tous les détails de ce qui était censé être l’apothéose de la campagne.

Cette fois, George Edouard n’avait pas véritablement à leur prodiguer de conseils, puisque les candidats des partis n’étaient pas novices, et avaient presque tous une longue expérience politique et oratoire. D’ailleurs, il s’assura que l’UTAC le défende bien ce soir, tout en n’hésitant pas à leur mettre une légère pression en cas d’échec.



Ensuite, une candidate pour l’URS et une pour le Kosmostaria avaient été désignées ; l’image finale sera donc parfaitement paritaire, pour une gauche inclusive, républicaine et qui se bat pour les droits sociaux de l’ensemble de la population – minorités ou non -.

La foule se remplissait petit à petit, et George Edouard pouvait entendre derrière lui les acclamations du public, des appels à ce qu’il arrive et surtout des « Gloire à l’Union des Gauches » ! De la musique avait été mise en attente d’un lancement qui n’allait pas hésiter à prendre son temps, pour davantage de mise en scène et de communion – quitte à en faire moins dans le fond et dans le discours parlé -.

Une fois les vérifications de dernière minute faites sur l’apprentissage parfait des discours par les candidats des différents partis, ceux-ci se retournèrent – et furent presque instantanément pris de vertige -. La foule n’était pas venue en grand nombre, elle inondait la place ! Bientôt, la musique elle-même ne permettait plus de couvrir les applaudissements et les encouragements, signe qu’il allait être temps de démarrer un moment assez déroutant pour le candidat à la Primature, mais qu’il fallait réussir pour terminer en beauté.

Les candidats montèrent donc sur la scène, et allaient alterner un à un leurs discours, du plus à gauche au plus centriste – tout en terminant évidemment par George Edouard et les Ecosocialistes, plus que jamais premier parti de cette union -. Des musiques avaient été composées pour l’occasion ; avec quelques références aux partis en question – hormis pour l’UTAC, véritable roue à part du carrosse -, ces musiques reprenaient néanmoins toutes l’hymne de l’Union des Gauches.

Ainsi, le candidat de l’UTAC débuta son intervention ; plutôt courte, celui-ci parla du Programme Commun de sa reconnaissance pour une union leur permettant enfin d’avoir des espoirs d’arriver à l’Assemblée, tout en assumant que l’UTAC tel qu’il avait existé et révolutionnaire, et était désormais mort et enterré. Quelque part, il en faisait presque plus que prévu ; son discours était une véritable allégeance au candidat écosocialiste, et au Programme Commun. Ensuite, celui-ci réfuta toute complaisance avec Chastain, et s’excusa publiquement et au nom du parti pour les insultes faites au Kosmostaria.

Présent juste à côté, celui-ci – et au nom du parti - évidemment accepta ces excuses, pour repartir de l’avant. Après une conclusion assez grandiloquente et très consensuelle pour éviter de froisser les autres membres de l’Union des Gauches, la musique du Kosmostaria retentit et c’était désormais donc à la candidate de s’exprimer.

Plus en confiance, la candidate s’exprima avec plus de fougue, moins d’hésitation et plus d’affirmations de soi ; candidate en Bacapy, elle était pleinement intégrée au processus de l’Union des Gauches et ne pouvait une alliance qui était très favorable à son parti. Critiquer l’alliance aurait été une balle dans le pied ; celle-ci axa donc principalement son propos autour de la défense des travailleurs, de la lutte sans relâche contre la Fraude Fiscale et de la Justice Fiscale.

Et en amorçant sa conclusion, cette dernière fit longuement applaudir le candidat à la Primature, ce qui honnêtement lui plut. La musique de l’URS s’enchaînant, place à nettement plus modéré ! Par ailleurs, c’est de cette modération que l’Union des Gauches avait besoin pour conquérir une toute dernière part des voix, et surtout éviter de trop perdre face à l’URP.

La candidate débuta donc plus timidement par parler de ses remerciements envers une Union qui avait lui avait peut-être fait un peu peur au départ, mais qui à travers un excellent Programme Commun l’avait très rapidement rassuré et convaincu. Elle décida donc d’axer son intervention sur un sujet quasi unique : les progrès démocratiques et de Justice prônés par l’Union des Gauches, la défense des droits des LGBTQIA+ ou plus généralement des libertés fondamentales, ainsi que l’importance de battre l’extrême droite partout dans le pays.

Finalement, le meeting s’avérait être très incisif ; en frappant sur les questions démocratiques que la gauche réformiste a toujours défendu, le centre-gauche pouvait être touché. Et puis cela servit de transition parfaite pour la suite du meeting ; George Edouard avait justement prévu plusieurs évènements différents pour son propre passage, avec notamment l’hymne de l’Union des Gauches remplacé par l’hymne ostarien symbole républicain.

A cette occasion, George Edouard arriva dans la scène, et c’est tout un peuple de gauche qui l’acclama ! Les slogans auraient presque fait trembler les vitres, tout l’amour et l’espoir que celui-ci avait suscité ressortait là, aujourd’hui, maintenant ! George Edouard était quelque peu troublé, mais fut alors rejoint par sa femme, qui lui serra avec tendresse la main et fut elle aussi acclamée. Et l’énergie revint instantanément !

L’hymne lancé, tout le monde chantait d’un même rythme, dans une même tonalité combattive et presque victorieuse. Le moment de grâce, le voici ! Pendant qu’ils chantaient, les drapeaux de la République d’Ostaria volaient et transformaient la ville de Lunont en ville d’or et et de vert.

Après tous ces moments passés, George Edouard comprit qu’il était enfin temps de s’exprimer, c’était à son tour d’y aller et de mettre une raclée aux partis de droite. Alors, il commença son intervention en leur faisant crier à sa place : « Mes amis, mes camarades, mes concitoyens ! »


Vous êtes vraiment extraordinaires, alors merci à tous d’être venus ! Ce moment est un moment véritablement exceptionnel pour moi, entre fin d’une campagne qui m’a vu me déplacer dans l’ensemble des territoires ostariens pour finir ici, chez moi et en votre compagnie. Tout le long de mes moments de doute, c’est vous qui me permettiez de tenir, de revenir plus fort pour résister aux injures et me battre pour défendre les plus faibles, les travailleurs ! Et puis…

A ce moment, celui-ci se tourne vers sa femme, la regarde avec des yeux passionnés et l’embrasse. Le public devient fou, et crie à la gloire de l’Union des Gauches ! George Edouard ne peut contenir quelques larmes discrètes, qui attendrissent la salle et donnent véritablement une ambiance inédite à ce meeting.

Oui, et puis il y a ma famille. C’est eux qui m’ont tout donné, de mon amour pour les autres à mon esprit combattif et surtout, mon amour pour défendre ceux qui souffrent. Ma femme, mes enfants sont toutes ma vie, mon trésor et je me battrais pour qu’ils puissent vivre dans la meilleure société possible !

Pour ce dernier meeting, je n’ai pas la moindre envie de présenter une fois encore les mesures du Programme Commun, puisque vous commencez maintenant à vraiment le connaitre. Nous nous sommes déplacés partout dans cette République pour le défendre, vous prouver que nous étions le seul parti à parler de fond quand les autres préféraient le sophisme ou la polémique stérile !

Là où nous nous sommes battus partout pour montrer partout dans le pays ce que nous propositions, les autres partis se sont recroquevillés sur eux-mêmes, quand ils n’ont pas carrément oublié de faire campagne ! Où était la Ligue Républicaine tous ce temps ? A titre personnel, je n’ai rien vu d’autre que l’indécence d’un parti qui, après avoir participé à blesser notre modèle social, n’assume même pas les conséquences de ses actes. Enfin, leur présence au Gouvernement sera bientôt un lointain passé.

Et puis, parlons de l’Alternative. Ce parti, quelle farce ! En première image de la grande blague collective, parlons du candidat de cette circonscription et apparemment ancien Premier Ministre, monsieur Braun. Il a eu tellement peur de moi et de l’Union des Gauches, qu’il a préféré les réseaux sociaux au terrain, à la rencontre des concitoyens !

Un vide abyssal, qu’il a tant bien que mal tenté de combler en nous diabolisant et en nous comparant à monsieur Chastain. Quand je vous dis que ce n’est pas un Parti, mais une pure blague ! S’il est scandaleux et évident en regardant notre Programme que nous n’avons rien à voir avec la gauche révolutionnaire, l’association Alternative – Ligue Républicaine est nettement plus droite quant à l’évolution d’un parti de centre droit vers la droite conservatrice.

Enfin, peu importe, leur véritable caractéristique n’a été qu’inaction du début à la fin de la campagne, en faisant honte à un parti censé être présidentiel et qui a manifestement tout faire pour vivre une cohabitation. Alors maintenant, donnons-leur ce qu’ils demandent !

Mais la véritable nouvelle… ce qui me broie et s’avère être – selon moi et l’ensemble des partis républicains – un malheur terrible, le principal risque de cette campagne… c’est la percée sans précédent des pensées réactionnaires, du Parti Populaire et d’un parti fasciste qui comme j’ai eu l’occasion de le dire dans un meeting, est l’ennemi numéro 1 de la République !

Assurément, cette montée sera l’échec de cette campagne, la conséquence d’une politique scandaleuse entre complaisance et incompétence de partis de droite qui les ont envoyés directement dans les bras des partis autoritaires. Et ce n’est pas la faute pour Zimmerman ou encore Barnier de tout avoir fait pour prouver l’absence d’un quelconque fond !

L’Union des Gauches, elle, a gardé la même ligne tout au long de la campagne, et nous resterons sur cette logique d’exclusion républicaine – par les urnes uniquement, il va sans dire -. Alors, ne donnez pas une voix au Parti Populaire, jamais ! En même temps, j’ai quelques doutes sur la présence ici du Parti Populaire, ou alors ces personnes ont dû se tromper de lieu.

J’aimerais conclure en parlant de l’UPR, certainement le parti dont la campagne a été la plus indigne, immonde et contre laquelle je n’ai aucun mot. Au départ plutôt respectueux envers nous, l’opportunisme du premier sondage a sans doute perverti la pensée de madame Jouvet, qui s’est mis à honteusement m’agresser moi, sur un lapsus qui ne portait pas à confusion et en se jetant littéralement dessus.

Et par la suite, cette même stratégie fut appliquée ; on ne parle plus de projet, on ne conteste ni la droite – attention, car l’Alternative devient un allié – ni l’extrême droite, non, on ne parle que de nous, l’Union des Gauches ! Nous qui étions d’après eux républicains au début de la campagne, nous serions progressivement transformés en un genre de monstre pro Chastain.
Plus rien n’avait de sens dans la propagande de l’URP ! Oui, j’ai été blessé par cette campagne de dénigrement pour un parti que j’estimais – je l’avais même dit dans ma lettre de stratégie pour la campagne -. J’ai commis l’erreur de croire qu’elle préférait le bien du peuple et non ses petits intérêts personnels, j’aurais manifestement mieux fait de me méfier.

Ah, cet ennemi perfide, ce camp du mal selon certains – la nouvelle droite « centre gauche » de l’UDSR et de l’URP en tête de cortège - ; vous pouvez remarquer par les critiques qu’on nous a infligées qui est contre la lutte contre la fraude fiscale, qui est contre la lutte intensive contre le dérèglement climatique, qui est contre une loi de moralisation en politique, qui est contre un service de sécurité plus juste et doté de matériel, qui est pour un service public plus fourni et moderne… bref, vous aurez compris qui est de gauche, et qui est de droite.

Maintenant, je pense qu’il est inutile de trop regarder en arrière, alors que nous pouvons – et devons – être fiers de ce que nous avons accompli, contre une vaste coalition outrancière contre nous. La gauche, la vraie, est le camp qui s’est imposé comme la véritable force motrice républicaine en Ostaria !

J’aimerais conclure ce meeting, et cette campagne en remerciant l’ensemble des partis membres de l’Union des Gauches, tous unis avec nous aujourd’hui et qui m’ont fait l’honneur aujourd’hui de présenter en image l’unité de notre mouvement. Tous, vous vous êtes battus dans les territoires, avez présenté notre Programme Commun – lui-même imaginé et rédigé d’un commun accord et à égal investissement – et avez permis d’ancrer les idées de gauche pour le long terme !

Enfin, les médias parlent désormais de redistribution, de justice fiscale ; avant ceux-ci préféraient parler de faits divers, ou de s’il fallait exclure les réfugiés du territoire -. Rien que pour cette belle avancée, nous pouvons être fiers !

Maintenant, il reste deux étapes avant de pouvoir vraiment faire de l’Union des Gauches une réussite. La première est simple : il va falloir que demain, vous alliez voter massivement, en encourageant tous vos proches à en faire de même ! Une mobilisation massive peut nous permettre d’obtenir une vague de gauche à l’Assemblée Nationale, en empêchant le Parti Populaire d’avoir des sièges et surtout en punissant l’URP, l’Alternative et la Ligue Républicaine de leur campagne soit pathétique pour les premiers, soit inexistante pour les seconds.

Ensuite et si nous obtenons de quoi gouverner – cela voudrait dire une majorité absolue -, ce sera à notre gouvernement d’appliquer rapidement et dans avec une temporalité clairement définie le Programme Commun. A cet instant, c’est nous qui devrons être à la hauteur, puisque vous nous aurez accordé votre confiance. Les Ecosocialistes ont déjà été au pouvoir, en ne se dérobant pas de leurs responsabilités ; je ne compte certainement pas être une exception !

Bien, il est temps de conclure. C’est à vous, mes amis, que je veux d’adresser. Vous m’avez rendu fier, vous avez soutenu sans relâche mes déplacements et êtes la substance de ce programme, vous en êtes le Cœur ! Ce dernier meeting n’est de toute manière absolument pas un adieu, puisque nous allons l’emporter !

Je sais que le public vient du pays tout entier, mais je veux dire maintenant quelques mots à ma circonscription, ceux que je représenterais si vous votez pour mon bulletin. Dès le départ et dès ma venue, certains ont commencé à douter de mon investissement pour le pays, de mon engagement républicain que j’ai il me semble totalement réfuté depuis. Là où certains doutaient, vous, vous n’avez jamais manqué de m’aider en apportant votre amour et vos espoirs ! Cet espoir que vous me portez, ce fut un véritable moteur, votre espoir qui a engendré mon espoir de l’emporter. Grâce à vous, j’ai pu croire en mes chances, en nos chances ; et grâce à vous demain, nous allons l’emporter !

Pour la dernière fois
Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’Ostaria !

Après ce formidable moment de symbiose, la chanson de l’Union des Gauches se lance, et les candidats des différents partis reviennent sur la scène ensemble, pour chanter d’une voix commune et faire « la photo de famille ». George Edouard était mis au centre, mais ne surplombait pas les autres ; jusqu’au bout, cette campagne aura été une réussite !

Les drapeaux se remirent à flotter dans le ciel, avec des cris, des applaudissements nombreux et dans des taux encore jamais vus pour George Edouard. Pour la première fois depuis une semaine, le candidat à la Primature soufflait, profitait ; se mêlant à la foule pour les remercier et les rencontrer, celui-ci profita de quelques purs instants de bonheur !

Néanmoins et après ce doux moment, le candidat repartit vers son QG de campagne, en attente d’une journée de vote qui allait s’annoncer bien longue.



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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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George Edouard
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lun. 18 juil. 2022 11:59

ADRESSE A LA NATION - DISCOURS DE VICTOIRE



Pour les résultats officiels, George Edouard se trouvait à côté de sa famille, avec sa famille et plusieurs cadres de l’Union des Gauches, dans sa résidence et tout en haut d’un immeuble orné pour l’occasion de plusieurs signes de la République d’Ostaria. Après être allé voter dans la matinée des élections, celui-ci ne pouvant pas parler politique, avait tout de même répondu à quelques questions sur sa mentalité actuelle et s’il était confiant du résultat du soir.

Et lorsque ce résultat lui était apparu, quels fantastiques résultats ! 190 sièges pour l’Union des Gauches sur 251, cela représentait plus des trois quarts permettant d’empêcher tout blocage des lois à l’Assemblée Nationale. Ainsi, le potentiel Premier Ministre – où le nom de George Edouard avait clairement été annoncé durant l’ensemble de la campagne – pourra gouverner et réformer le pays, sans se risquer à d’éventuels blocages du camp présidentiel !

Dans ce résultat national et en voyant l’ampleur du résultat, il apparait nettement que les deux principaux partis de la coalition – Les Ecosocialistes et le Kosmostaria – arrivent en tête. Néanmoins, le fait que les Ecosocialistes arrivent en tête à l’Assemblée Nationale facilitait la logique imaginée dans l’accord prévoyant un écosocialiste à la Primature ! De toute évidence, un résultat plus favorable aux communistes aurait pu provoquer quelques remous.

Et puis, le résultat national était certes une bonne nouvelle pour le candidat écosocialiste, mais les résultats locaux avaient été encore plus favorables ! En effet, l’Union des Gauches a obtenu la majorité – certes souvent relative – non pas dans quelques régions, mais dans tous les territoires ! Ainsi, il est désormais évident que la stratégie de faire le tour du pays avait été payante, permettant concrètement d’ancrer la gauche dans l’ensemble de la population.

Ces résultat, fantastiques en tout point de vue et inespérés pour celui qui devenait désormais le prétendant le plus probable à la Primature et qui, avec les candidats présents et eux aussi élus, exultaient de joie et de fierté. Ensemble, cette véritable vague avait eu lieu ! Désormais, le pays tout entier était marqué à gauche, laissant le champ complètement libre pour appliquer le Programme Commun – tant sur le plan national, régional que local - . Une véritable continuité et une Administration ostarienne marchant d’un même pas !

À la suite de ce plébiscite, George Edouard avait reçu un appel de la Présidente Leclerc, l’invitant à discuter avec elle et de se rendre sur le perron du palais d’Yguerne. À la suite de ces résultats, les rues se remplissaient, la foule criait à la gloire d’un camp qui, enfin, était au pouvoir ! Les espoirs s’étaient désormais transformés en voix, et il allait être à la charge du futur Gouvernement de ne pas les décevoir. Cette réussite était sans appel, et le peuple appelait son futur Leader ! Appelant les différents barons des partis pour les remercier, les féliciter d’un travail collectif mené à la perfection, celui qui n’avait cessé de sortir de la capitale, allait désormais profiter de ce bain de foule, d’une liesse populaire et surtout nationale. Sur les chaînes de TV, ces résultats étaient un choc !

Oui, car le parti majoritaire et actuellement au pouvoir – La Ligue Républicaine et son Premier Ministre Boulanger – n’avaient reçu aucun siège. Pour Deschanels ou les autres candidats, ce revers était historique et sonnait comme une terrible motion de défiance contre les politiques autoritaires, libérales économiquement et qui ne cessaient d’augmenter les inégalités ! George Edouard prenait un plaisir très modéré à voir leur absence de résultat, surtout en prenant connaissance des résultats historiques du Parti Populaire. Quel aveu d’échec pour la République !

Le candidat écosocialiste était bouleversé d’observer un parti fasciste devenir - presque à égalité avec le parti présidentiel – la première force d’opposition à droite ! Certes, l’alliance de la Ligue Républicaine était en grande partie responsable de sa propre chute, mais cet échec représentait tout de même un danger démocratique qui se concrétisait. Et dans des proportions totalement imprévues ! Sur ce coup, l’Union des Gauches ne pouvait être accusée de complaisance ou d’avoir favorisé une telle situation. C’est George Edouard lui-même qui avait effectué un meeting dans la circonscription de Zimmerman, c’est George Edouard qui avait toujours alerté contre les dangers de l’extrême droite et c’est George Edouard qui n’a jamais cessé de distinguer partis républicains, et ennemis de la République.

Alors, après ce moment de réflexion et de mélange entre fierté immense et inquiétude d’une telle montée réactionnaire, George Edouard consulta ses proches, et prépara un rapide discours de victoire, devant une foule qui s’était rassemblée devant son immeuble, et n’attendait que les premiers mots de celui qui serait sans doute bientôt leur chef de Gouvernement de Cohabitation. Il fallait être à la fois rassembleur en signe qu’il ambitionnait de devenir gouvernant des ostariens et non uniquement d’un camp, tout en rassurant la Présidente sur sa volonté de respecter les institutions et se plier aux responsabilités conférées par la Constitution !

Le discours préparé - et sa famille l’ayant longuement félicité pour ce score -, il décida de prendre ses enfants dans ses bras avec sa femme, et c’est ensemble que ceux-ci se dirigèrent vers leur balcon, sortant triomphalement et apparaissant enfin devant ceux qui l’avaient élu député, et qui lui avaient permis d’obtenir une majorité absolue très large. En arrivant, quel choc ! La foule était en osmose avec George Edouard, criait à sa gloire dans un moment inédit pour lui d’union populaire.

La souveraineté nationale s’était exprimée, et le peuple avait fait le choix de son camp ! Les drapeaux de la nation ostarienne flottaient partout, les citoyens s’étaient rassemblés dans une ambiance inédite de fête et le – bientôt ancien – candidat à la Primature profitait de ce moment, ne disait mot tout en les saluant et en faisant quelques gestes de remerciements. Les larmes lui montaient, mais il fallait rester calme ; il devenait désormais la figure de proue de la nation, alors il était le moment de s’enrichir de ce mandat de la rue qui lui était attribué. Alors, après ce moment de liesse et d’allégresse, George Edouard s’adressa à la foule pour un discours qui, plus que viser les gens présents ici, avait pour objectif de toucher l’ensemble de nations qui l’écoutait.

Mes amis, mes camarades, mes concitoyens !

Une fois encore, merci d’être là ! Cette émotion que vous m’avez apportée est inédite et exceptionnelle, à la hauteur des résultats qui me sont parvenus et qui apportent à l’Union des Gauches plus de trois quarts des sièges ! En effet, votre suffrage a été clair ; en nous permettant de remporter l’ensemble des régions, une grande partie des villes et la plupart des circonscriptions, vous nous avez accordé votre confiance pour une majorité très large et la possibilité d’appliquer le Programme Commun sans blocage. Et mes amis, je vous le dis : ce programme sera appliqué dès les premiers moments de ce mandat !

Aujourd’hui et face au libéralisme économique et à l’austérité, vous avez fait le choix de la défense des travailleurs et d’un changement de modèle. Le choix du progrès social, de la défense de nos libertés fondamentales et d’une politique fiscale juste et redistributive ! Pour ce choix qui vous honore et transcrit la confiance accordée dans notre projet, je vous en remercie. Nous ferons désormais tout pour que cette confiance vous soit rendue, que les espoirs portés se transforment en un bonheur retrouvé.

Conformément à l’accord issu de notre Union des Gauches, je serais – si la Présidente Leclerc le décide et m’accorde sa bénédiction – le prochain Premier Ministre d’une large coalition des partis de gauche. Mais plus que représentant de ceux-ci, je serais avant tout le chef de gouvernement de tous les ostariens et ostariennes ; le Premier Ministre a la charge de représenter l’ensemble de la nation, et c’est je le crois la véritable condition pour que le tissu social se reconstruise !

Ce mandat ne sera certainement pas marqué par la verticalité, par un pouvoir pris seul et sans prise en compte de votre avis. Et puis, cette victoire n’est pas qu’une victoire écosocialiste ; c’est une victoire pour toute la gauche, unie, et qui sera évidemment représentée dans le nouveau Gouvernement et dans nos propositions tout au long du mandat qui s’annonce.

Je ne suis pas comme monsieur Boulanger, et je ne pense pas l’Exécutif de façon solitaire ; c’est ce qui conduit désormais son parti à la déroute la plus absolue, tandis que notre camp perdurera aussi longtemps que vous maintiendrez votre confiance en nous ! Je tiens à remercier toutes les composantes de cet accord – L’UTAC, le Kosmostaria, évidemment Les Ecosocialistes et l’Union Radicale Sociale – pour l’engagement de tous les instants dont ils ont su faire preuve, et qui nous assure désormais de pouvoir gouverner sans être entravés par une droite prête à tout pour nous nuire !

Néanmoins et je fais un appel aujourd’hui à tous les politiciens et politiciennes du centre gauche jusqu’aux déçus potentiels de l’Alternative, à nous rejoindre et à participer avec nous à la politique de la nation. Nous ne sommes pas rancuniers ; accepter de nous rejoindre, c’est être pleinement intégré dans notre processus de réforme sociale et solidaire ! Sur le plan des responsabilités, je tiens à dire devant la nation que je m’en tiendrais rigoureusement aux responsabilités nationales d’un Chef de Gouvernement de Cohabitation, même si je crois qu’il est du pouvoir de l’Assemblée Nationale de s’exprimer sur les sujets diplomatiques, et l’importance d’une union Phoécienne plus forte et homogène. Ceux qui souhaiteraient peser avec nous sur cet enjeu sont les bienvenus avec nous !

Je le dis particulièrement pour l’URP, qui malgré nos désaccords et les quelques invectives de la campagne, ont réalisé une campagne honorable avec plus de 10% des intentions de votes. Si vous souhaitez rejoindre notre aventure, notre porte est grande ouverte ! Je n’ai cessé de le dire et de le répéter, ce qui compte pour moi n’est pas le bas niveau des guerres politiciennes, bien la refondation d’un véritable Contrat Social et d’une unité retrouvée de la République d’Ostaria. D’ailleurs et à ce sujet, je me dois de dire quelques mots au sujet de la montée historique du Parti Populaire, un parti fasciste qui arrive à l’Assemblée Nationale.

Ce résultat est le fruit d’une campagne qui sur le plan stratégique fut bien menée, mais qui provoque un cataclysme démocratique sans précédent. Derrière l’Alternative, la première force d’opposition devient un ennemi de notre République ! Ceux-qui se battent contre les institutions en deviennent un pivot, ceux qui ne cessent de déverser leur haine en prônant la stigmatisation entrent à l’Assemblée Nationale et gagnent en crédibilité auprès du peuple. En tant que leader d’une coalition majoritaire, je vous le dis : nous ne travaillerons pas avec le Parti Populaire, et certainement pas avec leurs conditions !

Dans les prochains jours, il est probable que le Parti Populaire tente de récupérer certaines de nos propositions, les proposant selon des méthodes verticales et qui iront à l’encontre de la volonté de concertation préalable à toute mesure clé. Ce n’est pas en imposant des mesures que nous y arriverons ! Le parti fasciste ne nous imposera rien, et nous ne gouvernerons pas avec eux. Tout autre parti devrait en faire ainsi, en signe d’unité républicaine et en ostracisant un camp qui n’a rien à faire dans les plus hautes sphères de notre République.

Je veux enfin m’exprimer à la Présidente et aux autres nations de ce monde, qui sont peut-être inquiètes à l’idée d’une « extrême gauche aux portes du pouvoir ». La gauche portée par les Ecosocialistes a déjà été au pouvoir, et je m’inscris dans cette longue lignée de politiciens responsables, profondément attachés à leur modèle démocratique et qui maintiendront quoi qu’il arrive la stabilité de la nation.

Nous sommes réformistes, conscients de la nécessité de toujours et strictement agir dans le respect de la loi et des institutions, personne ne pense que c’est en changeant tout le système instantanément et sans équilibre que nous en préserverons la cohérence ! Le Programme Commun est ambitieux mais mesuré, peut s’appliquer sur la durée d’un mandat sans toutefois que tout soit mis en place dès le départ. De plus, ces propositions seront soumises par différentes manières à la consultation du peuple, puisque la concertation est la clé d’une société apaisée.

Je suis prêt à rencontrer tout leader international souhaitant parler avec moi de notre projet, en leur assurant de mon intention de continuer l’ouverture vers l’international et les autres, sans tomber dans un dangereux isolationnisme ou d’un quelconque expansionnisme idéologique ! C’est aux peuples de se faire leurs avis sur les politiques que les pays doivent mener, notre camp en mène une et nous respecterons tout pays qui agit démocratiquement et dans le respect des Droits de l’Homme, dans leur entièreté et sans nous limiter aux gouvernements de gauche.

La Présidente Leclerc est responsable à l’International, et il serait fâcheux que certains dirigeants pensent que nos élections nationales conduiront à un renversement particulier de politique internationale ! Et si cela devait se produire un jour, ce ne serait que pour le mieux.

Alors, mes amis, merci pour votre confiance, et pour le mandat que vous nous accorderez d’une aventure qui ne fait que commencer. A nous désormais de nous montrer dignes, en transformant la parole en actes !

Vive la République d’Ostaria, et vive la Démocratie.
Merci !

Après ce discours, la foule semble enivrée et les propos de George Edouard sont suivis de longs applaudissements, d’une foule qui l’acclame et lui donne d’une certaine manière son mandat. Il est comme porté par la foule ; cet espoir populaire et collectif va droit au cœur d’un politicien qui désormais n’avait plus peur de ses nouvelles responsabilités. Le résultat du jour lui avait confirmé que le travail payait ; le programme était clair, le choix du peuple évident, alors il était de son devoir d’assurer et de mener avec honneur la politique de la nation !

Après ce moment collectif de fête, George Edouard retourne dans l’intérieur de ses appartements, afin de préparer sa rencontre avec la Présidente et célébrer – tout de même – sa victoire avec ses plus proches et sa famille.

Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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George Edouard
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jeu. 20 oct. 2022 12:54

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MEETING SUR LE POUVOIR D'ACHAT



Pour ce deuxième meeting de campagne, le candidat de l’Union des Gauches a fait le choix de s’exprimer dans son fief, dans la capitale du pays qu’il ne connait désormais que trop bien ; élu député à Lunont, c’est ici que se trouve désormais sa vie et que celui-ci y a vécu ses plus grandes victoires personnelles. Et puis, les événements récents et tragiques l’ont convaincu de se rendre ici dès sa deuxième intervention : une des personnes les plus importantes de son dispositif gouvernemental en la personne de Cécile Rossignol était gravement malade, avait marqué la ville de son empreinte et c’est en conséquence qu’en se rendant sur ses terres, George Edouard souhaitait lui rendre hommage. Aujourd’hui, comment s'annonce l’intervention ?

A la différence d’un premier meeting abordant la ruralité et assumé comme un test pour une Union des Gauches souvent vue comme tournée avant tout sur la population urbaine et assez éduquée, ce deuxième rendez-vous se concentre sur ses grands principes, sur le coeur des luttes sociales que sont le travail et “le Filet Social”. Si les habitants du pays avaient été réceptifs à la première campagne qui avait submergé le pays de propositions sociales et coûteuses, qu’en sera-t-il aujourd'hui ? Tout en ne se présentant pas dans cette course comme le candidat “de la réélection" puisque George Edouard n’a pu gérer les enjeux internationaux en tant que Premier Ministre, il lui est aujourd’hui difficile d’attaquer le bilan national de la Présidence ou des autres partis récent, étant à l’origine des mesures législatives des dernières années. Ne pas contester et aller plus fort, plus loin : voilà le créneau pour innover sans faire table rase du passé !

Et puis, le climat politique récent le prouve : la population approuve les réformes sociales du gouvernement, a en l’état confiance dans ce dernier pour répondre aux enjeux du pays avec dignité et vigueur. Mais une opinion positive à un instant donné ne veut pas dire un mandat pour les prochaines années, il faut rester une force de proposition et de mouvement pour ne pas tomber dans le faux rythme d’une Alternative figé dans le passé et dans l’inaction - en témoigne le dernier mandat d’Aya Leclerc, sans doute trop occupée à préparer pendant sa Cohabitation sa fondation et son avenir loin de la politique -. Enfin, l’essentiel est bien là : l’Union des Gauches a emporté la vague avec elle grâce à ses idées, c’est aujourd’hui au tour de George Edouard d’incarner directement un nouveau cap, de concrétiser la position de véritable chef de l’Etat qu’il a tenté de diffuser durant ces dernières années. Présent à toutes les occasions, ne manquent jamais l’occasion de réaliser une allocution ou une déclaration solennelle ; personne n’a jamais douté des ambitions présidentielles du désormais candidat de l’Union des Gauches, il est enfin temps de conclure cette lente conquête vers l’ascension suprême du pouvoir.

De quoi faire tourner les têtes ? Certainement pas, c’est ainsi que la victoire lui échapperait. La suffisance des précédents camps dominants l’a prouvé, c’est par l’inaction qu’on finit par perdre ; c’est par l’inaction qu’on déçoit nos électeurs, c’est par l’inaction qu’on devient un Boulanger : Premier Ministre assis sur des lauriers et désormais dépossédé de toutes ses victoires. En arrivant dans les portes de la capitale, George Edouard fut frappé du même sentiment qu’il ressentait à chaque déplacement officiel : la grandeur de ce territoire, la personnification de la grandeur et de la magnificence du peuple ostarien. Une ville entièrement acquise à l’Union des Gauches et qui battait à son rythme ! C’est fort logiquement donc qu’une foule immense accompagna le cortège du Premier Ministre, scanda son nom et permit au candidat de disposer d’un court timing pour les saluer et apparaître en grand leader de la capitale. Oui, il est chez lui ; dans un territoire qui le choisirait très certainement majoritairement, il fallait profiter de cette mobilisation exceptionnelle pour frapper fort et assumer son positionnement socialiste et écologiste.

Alors après de longues minutes à parader tel un paon devant ses conquêtes, George Edouard arriva en direction de la Place des Etoiles, place centrale de la ville et dernièrement utilisé par lui-même. Connaissant parfaitement les lieux et la logistique à utiliser, le meeting avait de quoi être grandiose - tant en termes d'acoustique que de contenu - ! Quelques minutes d’attente, et la place était pleine, pleine de ferveur et de joie devant ce qui s'annonçait comme le meeting de la majorité présidentielle. Les militants et militantes avaient des profils divers et étaient prévenus : la thématique du jour ne sera pas centrée sur une cible très précise, mais plutôt sur une population à aider dans sa globalité.

Alors et au moment où la densité approchait le seuil maximal acceptable pour un rendez-vous politique de cette ampleur, les lumières s’éteignirent et la cérémonie habituelle des interventions de George Edouard put débuter. Le sol se mettait à ronfler de basses et d’excitation de la foule, l'acoustique plongée dans le calme le plus dur rebascula en un instant dans la liesse : l’hymne de l’Union des Gauches retentit et la capitale elle-même semblait tourné vers le même but, plongé dans cet espoir de 203 et qui n’était jamais reparti. Alors et à l’arrivée du candidat à la présidentielle, l’attente explosa et se transforma en un instant en hystérie collective ! Se sentant presque star de rock, le Premier Ministre savait néanmoins que céder à cette envie d’aller à leurs côtés était bien trop risqué pour son image et sa stature de figure présidentiable. Alors, au rythme des drapeaux ostariens diffusés et flottant y compris aux toits des immeubles des alentours, Edouard chanta avec eux lorsque l’hymne ostarien retentit. Devenu un symbole de la République d’Ostaria, plus personne ne pouvait véritablement douter de son envie de défendre les couleurs de son pays en ne menaçant pas son intégrité.

Touché par toutes ces manifestations de soutien et par la ferveur d’un peuple dont il avait toujours cherché la validation, George Edouard faillit un instant laisser transparaître sa fébrilité, quelques larmes et un torrent émotionnel qu’il n’avait plus connu depuis bien longtemps. Pour faire bonne figure, il fallait se ressaisir, et c’est ce qu’il fit en prenant plusieurs secondes pour longuement respirer, pour laisser la foule se calmer et enfin débuter.


Mes amis, mes frères et soeurs, mes camarades ostariens et ostariennes,


Une nouvelle fois et comme depuis de nombreuses années désormais, merci d’être là, présents à mes côtés ! C’est avec un immense honneur que je me trouve devant vous, en tant que candidat d’une gauche unifiée, jamais dénuée d’ambition mais toujours tournée vers la défense de la République, des plus faibles et de l’Environnement. Qu’en-est il de l’UDSR, qui se jette dans les bras de la droite et qui par conséquent, pourrait faire apparaître une dissension ? C’est assez simple, c’est bien l’UDSR qui a simplement enfin assumé son positionnement politique à droite, qui trahit ses convictions et ses électeurs en se coupant ainsi définitivement de la gauche et du centre gauche !

Ainsi, je n’ai aucune attention particulière à accorder à ce parti qui appartient à la droite, et qui ne présente aucun candidat. Préférant choisir une Alternative à la fois incapable, replié vers soi et immobile dans ses engagements internationaux, mes critiques visant madame Morelli concernent donc ses soutiens et les autres membres de la droite, que l’UDSR incarne sans nulle dignité mais avec un certain talent pour la trahison. Parmi les électeurs de ce camp se trouvent des anciens socialistes, des pro-phoéciens de la première heure à qui je dis la chose suivante : venez chez nous, nous ne vous trahirons pas et nous améliorerons drastiquement la coopération entre les peuples respectant les droits humains ! L’Union Radicale Sociale a fait le choix de nous rejoindre durant cette campagne présidentielle, prouvant qu’il reste un véritable parti de centre gauche dans ce pays et capable de comprendre où se trouve le camp du progrès.

Bien, je ne suis pas venu ici pour gâcher mon temps en discutant de mes adversaires ; vous attendez du changement, une continuation des progrès amorcés dans ce premier mandat de Cohabitation. Plutôt que de parler de cette droite ridicule et qui ne berne personne, parlons de nos idées, du projet de l’Union des Gauches. Notre parti a écrit ce programme ensemble, à la suite de nombreuses concertations sur les changements les plus importants à effectuer pour vous permettre de vous défaire de votre condition ; par l’International nous ferons ce qu’aucun autre parti n’a fait avant nous : participer à la refondation de liens puissants et profonds dans la Phoécie. Par le Pouvoir d’achat nous garantissons à tous et toutes des traitements égalitaires et une amélioration de leurs conditions de vie ; par l’Environnement nous nous assurerons que plus que vivre dignement, notre espèce puisse vivre longtemps. Enfin par l'Éducation, c’est le futur de notre nation qui sera préservé, c’est une génération glorieuse et dorée qui pourra émerger !

Alors pour l’occasion, je tiens à vous parler de deux mesures clés de mon mandat, ayant pour sujet une amélioration massive de vos situations et la disparition d’ici la fin de mon mandat de la misère, des habitants devant subir la faim, le froid et le bitume. Nous devions tout d’abord préparer notre modèle social à de futurs grands changements, il est désormais le moment de la maturité pour notre système qui se doit d’évoluer sans regarder en arrière !


En entendant ce début de discours, la foule semble conquise par les grands points évoqués du nouveau projet ; George Edouard peut observer dans cette masse des étudiants aux yeux brillants, des associations féministes et écologistes, des retraités inquiets pour leurs petits enfants et devant se battre avec une retraite de misère, des pères et mères devant se battre avec peu de moyen pour se nourrir et nourrir leurs enfants. Comprenant que ce sujet était le bon angle à suivre pour une deuxième intervention, le candidat de l’Union des Gauches reprit alors pour présenter les deux mesures de ce meeting.

Nous pouvons donc débuter par la première grande réforme de notre modèle : après la revalorisation et la diversification des aides sociales, nous établirons un revenu universel d'existence, pour toute la population et accessible dès 16 ans ! Aujourd’hui, je ne vous parlerais pas de transition ; le premier mandat était justement cette transition pour renforcer notre arsenal fiscal et social, nous pouvons maintenant garantir à tous et toutes un revenu minimal décent et vivable. Plus personne n’aura à vivre dans la rue, tout le monde devrait pouvoir bénéficier d’un minimum pour vivre et se loger. Mais plus précisément, comment sera fixé le taux de cette aide, est-ce que cela sera suffisant ? Afin de permettre à tous les acteurs d’être mobilisés et parce que notre alliance ne compte pas gouverner de façon verticale, nous mettrons en place une Concertation Nationale avec tous les élus nationaux et locaux dans l’objectif de fixer un seuil acceptable dans tous les territoires, et qui permette réellement de répondre au coût de la vie. Par ailleurs, ce revenu universel sera indexé sur l’inflation et tiendra donc compte des potentielles évolutions de la conjoncture économique. Pour améliorer drastiquement la situation des ostariens et des ostariennes, il n’est pas nécessaire de renverser la table et de vouloir une quelconque révolution institutionnelle !

L’Union des Gauches n’est pas révolutionnaire, est un camp républicain et réformiste mais qui n’oublie en aucun cas l’ambition dans ses propositions. Alors et dans le but de continuer de vous le prouver, passons à la seconde mesure de ce meeting avant de conclure. Cette seconde mesure touche nos travailleurs, qui sont bien souvent matraqués par un rapport de force leur étant néfaste et en grande partie faussé par les politiques ultra-libérales et néfastes des précédents gouvernements de l’Alternative : il est temps que nos travailleurs et travailleuses de tous les territoires voient leurs conditions être adéquates à leur capital.

Alors et toujours dans cette même réforme pour le pouvoir d’achat, nous passerons à un temps de travail de 28h par semaine, pour une semaine de 4 jours ! De tous temps, la Gauche a compris que la question du travail était un rapport de force dont le gouvernement devait garantir l’équitabilité ; en réduisant le temps de travail et en augmentant les conditions de vie des travailleurs, c’est le travail lui-même que nous revalorisons et c’est en conséquence sur son attractivité que nous jouons. Plutôt que vouloir réduire le chômage en méprisant les personnes sans emploi, il faut donner envie d’aller au travail, prouver la véritable plus value de fournir du capital à la société.

L’Union des Gauches n’est pas d’extrême gauche, défend les travailleurs mais s’institue dans le cadre réformiste des partis de gouvernement, sait gouverner l’Etat avec responsabilité et pragmatisme. Nous souhaitons défendre les plus faibles, garantir que la population ostarienne puisse disposer véritablement et dans la pratique des mêmes chances de réussite, ne puisse pas tomber dans la misère et ne soit pas abandonnée par notre République. J’assume d’aider les oubliés de la République, toutes les personnes trahies par l’inaction voir les mauvaises actions des gouvernements de l’Alternative puis de Boulanger. Évidemment et je le vois venir, je me fais le porte parole en tant que leader de la coalition de l’Union des Gauches, qui sera mise en pratique et en actes par le ou la prochaine Première Ministre de la République. Il n’est pas question de verticalité ou d’irrespect démocratique, les prérogatives et les protocoles constitutionnels seront toujours respectés ! Par ailleurs, l’expérience de la Cohabitation vous aura prouvé que je suis en capacité de respecter les limites qui sont les mêmes ; respecter la Constitution, c’est respecter le peuple qui en est le souverain absolu.

Alors pour conclure, il sera dans quelques temps venu l’heure de faire un choix pour les prochaines années : ce choix est éminemment symbolique à l’International, mais impliquera des trajectoires différentes et parfois dramatiques pour le pays. En premier lieu, vous pouvez faire le choix de l’extrême droite, de l’obscurantisme mené par Zimmerman et le retour en arrière partout, nous coupant du monde et stigmatisant tout ce qui n’appartient pas à ses critères tout à fait personnels de ce que doit être un citoyen ostarien. Ensuite, vous avez le choix de la droite d’opposition présidentielle ; cherchant à se démarquer d’une Alternative trop occupée à jouer l’attrape tout et la droite faussée, celle-ci ne peut que reprendre les thèmes de l’extrême droite - actant ainsi l’influence mortifère et inquiétante d’un Parti Populaire autoritaire et absent de l’Assemblée. Ensuite, il y a le choix de l’Alternative : le vide absolu des réussites internationales sur le plan de la collaboration de la Présidente Leclerc pour son parti et madame Morelli, il serait étonnant de choisir un camp qui a fait de l’Union Phoécienne un sujet secondaire pour notre réussite internationale. Et enfin, vous avez l’Union des Gauches. Une union ayant prouvé ces dernières années qu’elle savait conquérir le pouvoir, stabiliser les institutions en respectant la Cohabitation, gouverner avec responsabilité mais ambition ; une union recherchant avant tout la cohésion de son peuple, et l’ouverture vers nos idéaux démocratiques et de liberté. Voter pour l’Union des Gauches et pour ma candidature, c’est donc voter pour la défense de vos libertés fondamentales et pour la collaboration à tous les échelons !

Vive la République d’Ostaria, et que vive la Libérté.



Après cette longue intervention, le public laisse son plaisir de retrouver le Premier Ministre dans un état de presque trans apparaître ; le “tribun responsable” ayant mené la Gauche au pouvoir et leur ayant plu une fois à la tête du gouvernement est de retour, prêt à mener cette fois-ci le pays et à garantir leur Constitution, leur trésor. De son côté, George Edouard est à la fois fier d’eux, et heureux de constater que ses effets ont fonctionné ; le pire des dangers pour un candidat favori est sans nul doute d'apparaître comme “fainéant”, d'apparaître comme trop sûr de ses forces et donc au dessus de la mêlée. Le candidat de l’Union des Gauches ne sous-estime personne : la victoire ne peut arriver qu’en vainquant tout le monde, en donnant le meilleur de soi.

Un après-meeting traditionnel fut donc donné au Zenith de Lunont, permettant au Premier Ministre de rencontrer cette foule, de rassurer les plus réservés et d'enrôler pour la campagne les plus motivés. Après ces beaux moments presque réconfortants pour le chef du gouvernement et candidat, celui-ci retourne dans son bus de campagne en direction du prochain meeting.


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Pascal Zimmerman
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Parti politique

lun. 24 oct. 2022 14:40

Pour son dernier meeting de campagne du premier tour de cette élection présidentielle. Pascal Zimmerman avait décidé de retourner à Lunont pour un grand rassemblement et surtout une démonstration de force qui avait pour objectif de marquer les esprits avant le vote qui avait lieu le lendemain. Pour que ce dernier événement de campagne soit une réussite, des dizaines de bus loué par le bureau du Parti Populaire avaient acheminé les militants depuis tout le pays afin de leur permettre d’assister à ce grand rassemblement. Ce n’était pas moins de 20 000 réunis sur la place des étoiles. Un service de sécurité avait été spécialement organisé pour cette ultime meeting qui devait être une immense réussite. Alors que la foule n’attendait plus que leur candidat favoris, la musique de début de meeting de Pascal Zimmerman résonna sur toute la place. Il n’en fallut pas moins pour déclencher une vague d’applaudissements et d'acclamations de la part de la foule qui voyait leur candidat apparaître sur la scène. Pascal prit le temps de saluer la foule longuement afin de savourer pleinement ce grand moment politique. Après quelques minutes d’acclamations, Pascal se plaça derrière son pupitre et commença son discours.

Bonjour Lunont ! Quelle mobilisation extraordinaire. Je savais que vous alliez répondre présent à l'appel du destin de notre grande nation. Vous êtes ce soir plus de 20 000 réunis sur cette place des étoiles dans notre belle capitale nationale. Dans quelques heures la campagne du premier tour de cette élection présidentielle prendra fin pour laisser place au moment du vote. Un moment chacun d’entre nous doit répondre présent. Si nous voulons arriver au second tour de cette élection est créer un score historique pour la droite national patriote alors nous aurons besoin que chacun d’entre nous se mobilise et mobilise son entourage pour qu’aucune voix patriote ne manque à l’appel. Cette campagne porte les valeurs nationales patriotes à des sommets historiques. A telle point que nous sommes en capacité d’atteindre le second tour et donc de défier en face à face le Premier Ministre Edouard afin de le mettre devant son bilan profondément mauvais pour notre pays qu’il a ruiné et dépouillé de toutes ces traditions.

Tout au long de cette campagne, nous avons été mobilisés avec force et détermination sur le terrain pour échanger avec chaque Ostariens et chaque Ostariennes afin d'entendre leur besoin et de leur faire connaître nos solutions. Cette mobilisation sur le terrain je vous la dois à chacun et chacune que vous soyez présent ou non ce soir. Merci ! Merci de vous être battu tout au long de cette campagne du premier tour. Mais ne vous reposez pas tout de suite ! Dans quelques jours nous serons de nouveau sur le terrain pour remporter le second tour de cette élection présidentielle.

La campagne que nous avons vécu pour ce premier tour a été l’une des plus violentes de toute notre histoire. Nous avons été jeté en pâture sur la place publique, accusé à tort de racisme ou de division. Certaines ont même voulu ressortir une vieille affaire où le plaignant ne s'est jamais présenté au tribunal après plus de 4 ans d’attente. Ces fake news, ces insultes, m’ont renforcé dans ma conviction. Notre pays est au bord du ravin. Tous ces politiciens ringards ont tous lamentablement échoué à remettre notre pays sur le droit chemin en mettant en place les politiques économiques, sociales, migratoire et diplomatique nécessaires. Ils ont fait preuve d’une lâcheté sans précédent. Heureusement, vous avez le pouvoir de les sanctionner comme vous l’avez fait il y a 4 ans en faisant disparaître du parlement tous les Députés de la Ligue Républicaine qui ont participé à conduire notre pays dans le mur malgré toutes leurs belles et grandes promesses.

Acclamations de la foule.

La Ligue Républicaine, parlons-en mes chers amis ! Après leur défaite cinglante lors des dernières élections générales, ils ont entamé une refonte de leur parti politique. Bonne idée ! Si cela avait pu leur permettre de reconnaître leurs erreurs et de constater que nous avions établi le bon diagnostic. Ce ne fut bien évidemment pas le cas. Eugénie Deschanels a préféré changer la devanture de son parti sans en changer le fond de commerce. Et pour mener à bien cette opération de communication bidon visant à vous prendre pour des imbéciles elle a pu compter sur la crème de la crème des parasites politiques. Elle n’a trouvée personne d’autre qu’un ancien chef de parti ayant eu tout le mal du monde à réunir 1% des voix lors des dernières élections générales. Mais si cela ne suffisait pas elle a également emabrquée dans son bateau troué Marie Saez, une femme ayant trahie ces valeurs national patriote pour devenir Députée. Une équipe de looser et de traître pour diriger la refondation d’un parti en perte de vitesse.

C’est sans grande surprise que le bateau a rapidement pris l’eau ! Alors crédité de presque 15% des voix en début de campagne, elle n’en est plus qu’à 10%. La faute à quoi ? Madame Deschanels a été aussi invisible qu’un fantôme durant toute cette campagne en préférant envoyer ces loosers en puissance mener une campagne perdue d’avance à sa place. Il faut croire qu’elle préfère rester chez elle devant sa télévision à publier deux ou trois mesures par ci par là sur Chirper. Fondamentalement, elle n’a eu de cesse de vous prendre pour des imbéciles tout au long de cette campagne. Elle vous a méprisée comme elle l’a fait lorsqu’elle est devenue Ministre de l’Intérieur ou plutôt Ministre de l’ouverture des frontières et de l’ensauvagement. Sans aucun charisme et sans aucune conviction politique réelle elle n’a pas réussie à conserver l’héritage du Premier Ministre Boulanger tout aussi incompétent qu’elle mais qui avait au moins le mérite de mener ces campagnes et de proposer quelques choses aux citoyens de ce pays. Au fond, quel est le programme de Madame Deschanels concernant notre place dans l’Union Phoécienne ? Quelle relation souhaite-t-elle nouer avec l’Idylénie ? Quel est son avis sur la présence d’ambassadeur à un meeting politique ? Nous ne connaissons pas son avis sur ces trois sujets mais sur des centaines d’autres également. Cette femme est une coquille vide dont on ne sait rien mise à part son incompétence à rétablir l’ordre et la sécurité dans nos rues.

Dans cette campagne, Madame Deschanels n’a eu de cesse que de vous méprisez et de vous insulter. Elle ne mérite pas votre voix, elle ne mérite pas votre soutien. Eugénie Deschanels est un pure produit d’un système que nous rejetons. Elle est la politicienne traditionnelle en costard qui vous promet de réformer notre pays pour qu’une fois arrivé au pouvoir la seule réforme qu’elle fasse soit celle du buffet pour ces invités. En une vie politique entière, elle n’a pas réalisé le quart de ce que nous avons réalisé en moins de 10 ans d’existence. Rendez-vous compte ? Nous avons construit en 10 ans la troisième force politique du pays, la première force de droite en Ostaria et enfin la première force d'opposition au parlement. Ce soir, nous sommes à l’aube de remporter une nouvelle victoire en se qualifiant pour le second tour de cette élection présidentielle.

Ovation des dizaines de milliers de militants réunis sur la place des étoiles en faveur de Pascal Zimmerman.

Mes chers amis, dans cette campagne il n’y a pas uniquement Madame Deschanels qui vous a pris pour des imbéciles et qui vous a méprisé comme elle le fait depuis le début de son engagement politique. Élue d’une circonscription rurale dont elle a été parachutée par son parti, elle vient jouer la paysanne et la défenseure des habitants des zones rurales alors qu’elle a toujours vécu dans la ville la plus citadine de notre pays, Lunont ! Madame Morelli a toujours été bichonnée par le système. Envoyée dans une circonscription rurale très favorable à l'alternative, elle devient Députée sans trop de grande difficulté et passe toute sa vie politique à n’être qu’un immense vide. Madame Morelli est le produit d’une agence de communication qui essaye de vous vendre un renouveau avec les mêmes recettes de soumission à l’Union Phoécienne que la Présidente Leclerc à appliquer.

La grande différence entre la Présidente Leclerc et Madame Morelli c'est que Madame Leclerc avait au moins le courage de ces idées néfastes pour notre pays. Elle a mené campagne à chacune de ces élections et conduit comme elle l’avait promis, notre pays dans la tiers mondialisation et l’impuissance. Fort heureusement, Madame Leclerc ne peut plus se présenter mais trouve quand même le moyen d’aller faire campagne pour l’héritière désignée par les technocrates de l’Union Phoécienne en voyant que sa campagne prend totalement l'eau. Mais là encore, les Ostariens et les Ostariennes ne sont pas bêtes. Ils ont bien vu que comme Madame Deschanels, Madame Morelli ne semblait pas avoir une grande force de conviction en elle pour la pousser à mener une campagne sérieuse, de terrain. Elle a cru en début de campagne pouvoir se la couler douce chez elle en étant assurée d’aller au second tour sans trop de problème. Mais voilà, c’était sans compter sur notre travail fantastique opéré par les militants et les bénévoles du Parti Populaire qui sont allés convaincre les citoyens de ce pays un à un qu’un autre choix était possible. Qu’il était possible de rendre sa grandeur à notre pays.

Alors que Madame Morelli rêve d’une Phoécie à la sauce Fédérée, nous proposons un référendum pour dire stop à une Union Phoécienne qui nous brime, qui nous enlève notre souveraineté et qui nous dicte avec qui et comment nous allié sans que cela nous soit toujours bénéfique. Madame Morelli dans cette campagne ne brigue pas le poste de Présidente de la République en Ostaria. Elle brigue le poste de Gouverneur de la province Ostarienne au sein de la République Fédérale des Etats Phoéciens. Car au fond, chacun sait ici que c’est le véritable but de l’Union Phoécienne. Je refuse de laisser notre pays suivre ce chemin sans me battre. Car mon engagement politique commencé depuis mes 20 ans m’empêche de laisser tomber notre souveraineté et notre indépendance nationale. L’idéal que je défend n’est pas celui de la soumission ou de la globalisation. L’idéal que je défend c’est celui d’un pays libre et souverain, fière et de ces valeurs et de ces racines constantines. Un pays, qui n’est plus le pantin de quelques technocrates déconnectés de la réalité des citoyens de ce pays.

Très large ovation pour le candidat Zimmerman.

Cette campagne de premier tour prend fin ce soir. Nous avons tout au long de cette semaine défendu avec force et avec passion le projet qui était le nôtre. Nous nous sommes mobilisés sur tout le territoire pour faire entendre nos revendications et écouter vos attentes. Cela n’a pas toujours été facile. Mais nous pouvons rester fiers de la campagne que nous avons mené. Une campagne de terrain, une campagne au plus proche de ce que les citoyens de ce pays vivent quotidiennement. Notre programme depuis 7 ans n’a pas changé, nous sommes toujours les mêmes. C’est cette fidélité qui est aujourd'hui paye dans les sondages et demain dans les urnes. Mes chers amis, je n’ai aucun regret dans cette campagne et vous ne devez pas en avoir non plus. J’ai été honorée de vous croiser lors de mes déplacements. Je peux le dire sans aucun doute possible, vous avez été la plus grande et la plus dynamique de toutes les équipes de campagne qu’ait connu l’histoire de notre pays. Demain, les électeurs seront appelés à voter pour le premier tour de cette élection présidentielle. Jusqu’à minuit ce soir nous devons garder cette dynamique pour convaincre chaque électeur un à un de se mobiliser pour le vote de demain qui doit nous emmener jusqu’au second tour. Nous avons toutes les cartes en main pour devenir le premier parti de droite national patriote à arriver au second tour d’une élection présidentielle. La victoire est là, il suffit d’aller la chercher !

Vive la République ! Vive Ostaria !

La foule offre une très large ovation qui résonna sur toute la place en guise de remerciement pour le candidat Pascal Zimmerman et tout le travail qu’il a accompli tout au long de cette campagne qui n’avait pas été facile à mener à terme. Il s'offre comme à son habitude un bain de foule au milieu d’une dense foule. Après le meeting, la place des étoiles fut transformée en soirée à ciel ouverte pour les militants du Parti Populaire avec la venue d’un DJ afin d’assurer l’animation jusqu’au bout de la nuit.


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Arthur Klein
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mar. 8 nov. 2022 20:02

Arthur Klein, ancien Vice-Premier Ministre sous le gouvernement Braun, avait été battu aux élections générales de 203, dont il était alors le député sortant. Il avait alors décidé de quitter temporairement la vie politique, se concentrant davantage sur sa vie professionnelle.
Mais les évènements politiques qui s'enchaînaient depuis le début de la campagne présidentielle l'avaient peu à peu fait changer d'avis. Poussé par des proches, il avait décidé de reprendre du service en se représentant dans sa circonscription de Lunont. Ce serait un défi, il le savait, car la capitale avait toujours penché à gauche, et encore plus depuis l'Union des Gauches.

Ainsi, il avait décidé d'organiser un grand rassemblement de campagne à la célèbre Place des étoiles. Il y avait convié tous les sympathisants de L'Alternative et de l'UDSR, mais aussi tous ceux qui ne se reconnaissait ni dans la politique de George Édouard, ni dans celle de l'extrême droite.

Bien sûr, Arthur Klein n'était pas un inconnu, et son retour avait éveillé l'enthousiasme de ceux qui regrettaient la victoire de la gauche en 203, ainsi que la curiosité de ceux qui regrettaient d'y avoir contribué. Évidemment, les quelques-uns qui ironisaient sur son retour n'étaient pas venus.

Son arrivée sur l'estrade qui avait été installée fut donc accueillie par des acclamations nourries.


Arthur Klein : Merci, mes chers concitoyens de Lunont ! Je retrouve enfin, après un court retrait de mon engagement, la ferveur de la foule et l'engagement omniprésent qui me donnaient une envie féroce de vous défendre !

En 203, j'ai été défait lors des élections législatives. De peu, certes, mais tout de même. J'en ai assumé la responsabilité, et je me suis retiré de la scène politique. Je ne pensais alors pas remettre les pieds un jour sur une estrade, à défendre un projet politique, ou dans un hémicycle, à défendre mes concitoyens.

Mais ces quatre dernières années ont été un désastre pour notre pays. Le gouvernement de George Édouard a trahi ses promesses et a délaissé bon nombre de nos concitoyens dans ses manœuvres politiciennes.
Croit-il que nous avons oublié sa promesse, il y a quatre ans, de passer à un mode de scrutin plus juste, plus représentatif ? Dès son élection, remarquant qu'il avait intérêt à prolonger un système qui le maintenait au pouvoir, il a tourné le dos aux idéaux qu'il prétendait défendre, avec un opportunisme rarement vu à la tête du gouvernement.
Croit-il que nous ne voyons pas, chaque jour, à quel point nos services de police ont été oubliés pendant des années ? Le gouvernement n'a jamais montré la moindre considération pour la sécurité de nos concitoyens au quotidien, alors que chaque jour nous rappelle que le crime et la délinquance touchent bon nombre de nos compatriotes innocents, qui ne demandent que la justice et la capacité à vivre leur vie dans une société où l'ordre est garanti.
Croit-il que nous ne subissons pas la dégradation progressive de notre économie, le ralentissement de la croissance, le spectre du chômage, dans un pays où le gouvernement n'aspire qu'à mettre des chaînes à nos concitoyens pour les empêcher d'entreprendre, de travailler et de réussir ?

Mon pays ne défend pas la dictature d'un gouvernement minoritaire et le mépris de toute opposition. Mon pays ne laisse pas l'insécurité corrompre certains quartiers de nos villes, empoisonnant la vie de nos honnêtes compatriotes et la bonne marche de notre société. Et mon pays ne frappe pas d'une matraque insolente tous ceux qui tentent de contribuer à la société, de construire, d'innover et de travailler.
Mon pays, ce n'est pas celui que veut faire George Édouard.

Mais les quatre terribles années que nous avons subies ne sont pas le seul avenir possible pour notre pays. Nous défendre un autre projet, une alternative aux politiques destructrices de George Édouard, sans tomber dans le populisme et les idées dangereuses vers l'extrême droite qu'Édouard est heureux d'avoir fait monter pour profiter du barrage républicain.

Notre projet, c'est le retour à une assemblée nationale pleinement représentative du peuple sans perdre le lien de proximité entre nos élus et nos quartiers ou nos territoires. Nous y parviendrons avec un scrutin mixte permettant à tous les Ostariens d'être représentés justement, tout en continuant à élire un député par circonscription.
Notre projet, c'est le retour de la sécurité dans nos rues, en mettant enfin au premier plan le rôle essentiel de nos policiers, qui doivent pouvoir exercer leur métier au plus proche des Ostariens, non pas en apparaissant comme une force de répression, comme aime se l'imaginer la gauche au pouvoir, mais comme une force bienveillante, garante de l'ordre de nos villes et de nos villages. Ils assurent la cohésion de notre société ; il est temps que nous leur assurions la capacité d'exercer leur mission intimement républicaine.
Notre projet, c'est, enfin, la remise en route d'une machine économique qui soutient ceux qui entreprennent et ceux qui travaillent plutôt que de niveler notre société par le bas, tout en veillant à ce que la prospérité qu'ils nous apportent puisse profiter à tous.

Voilà le projet que nous devons porter. Celui d'une nation qui retrouve la voie de la démocratie, la voie de l'ordre, la voie de la prospérité partagée entre tous, plutôt que celle d'un gouvernement sans contre-pouvoir qui met plus d'effort à la répression de nos entreprises qu'au maintien de l'ordre dans nos rues. La voie qu'ont défendue les pères fondateurs de notre République, qu'ils soient Jérôme Plassel ou François Dickson.
Notre projet, c'est la République !

Vive la République, vive Ostaria !

Arthur Klein descendit alors dans la foule pour serrer les mains et répondre aux questions de militants qui, semble-t-il, pour marquer leur amour pour la République, s'étaient servi une double ration de frites.


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Léa Rivière
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ven. 11 nov. 2022 23:38

MEETING SUR LES MEDIAS




Pour son premier meeting de campagne, Léa Rivière effectuait un déplacement dans la ville de Lunont, capitale d'Orbône et capitale de la République d'Ostaria. Cette dernière était quelque peu stressée par le fait qu’il s’agissait de son premier déplacement et sa première action de campagne pour une jeune débutante en politique. Elle s'était engagée pour les écosocialistes après une politisation forte de ses parents ainsi que de sa famille. En effet, après ses études de sociologie et de sciences sociales, cette dernière s'était tournée vers les syndicats qui l'avaient formée aux enjeux de société et au combat pour la défense de ses valeurs, à la question politique et à l'engagement écosocialiste. Néanmoins, c'est en rencontrant l'homme politique qui devint par la suite Premier ministre de cohabitation, puis président Georges Edouard que l’ex Secrétaire d’Etat décida de s'engager à ses côtés en participant à la première campagne de l’Union des Gauches puis en devenant secrétaire d'État à la ruralité et à l'agriculture. Cette mission est d'ailleurs aujourd'hui contestée par beaucoup d'opposants qui décrivent une femme n'ayant pas vraiment à coeur ces sujets et n'étant pas non plus réellement issue du monde rural. Pourtant, Il est absurde de dire une telle chose. En effet, cette dernière est née dans la région de Bacapy, une région très fortement rurale, qui plus est dans sa campagne. Cette dernière a effectivement dû se battre contre une mauvaise portée de réseau, contre un mauvais accès à la culture. et dut se séparer de sa famille pour pouvoir faire ses études en métropole.

En arrivant devant les portes de la ville, cette dernière fut ravie de constater que la foule était en délire. Elle suscitait la ferveur collective et l'emballement politique, elle incarnait la jeunesse du parti et du mouvement. C'était elle qui, une fois la passation de pouvoir faite entre les plus âgés et les plus jeunes pourrait représenter la nouvelle garde. Elle décida donc d'aller les saluer. En évoquant son passé, en allant leur poser quelques questions, s'intéresser à leur vie et surtout essayer de proposer des véritables réponses à leurs angoisses. Observant par la suite que des journalistes nationaux présents, celle-ci allait les saluer, leur remercia pour leur présence et les invita d'un point de vue officieux à se positionner à un bel angle pour prise de vue optimale. Effectivement, c'est bon pour avoir de la portée et plus de visibilité, notamment quand il s'agissait d'une candidate assez nouvelle dans le paysage politique.

Arrivée devant la place centrale, Léa Rivière fut presque envahie de peur et paralysée par la présence en grand nombre de militants et de militantes venus pour elle pour la saluer et pour la défendre. La foule était présente en grand nombre, la place était complète. Comment allait-elle gérer, réussir à ne pas faire d'erreurs de mots, à ne pas faire d'approximation et à ne pas provoquer de polémiques stériles qui seraient à coup sûr utilisées dans l’instant par les micro-partis comme l'UDSR ou comme cette alliance parfaitement inutile entre les Verts qui ne sont pas véritablement écologistes, et le parti pirate qui s’avère être parfaitement conventionnel et ridicule.

Ainsi et fidèle à la tradition de l'Union des gauches, la lumière s'éteint tandis qu'un assourdissant vide s'empara de la pièce. Plus un mot, plus un son, plus un bruit, tandis que les drapeaux se mirent à flotter aux couleurs jaunes et vertes. Effectivement, cela était la couleur républicaine de la République d'Ostaria et il était important pour Léa Rivière et l'Union des gauches d'affirmer un cadre patriotique républicain résolument tourné vers le réformisme. C'est à cet instant et une fois que le rythme descendait légèrement, que la musique se mit à irriguer les lieux d'un cadre presque de Rockstar, d'un cadre émotionnellement fort et surtout d'un cadre profondément mélodieux. C'est donc l'hymne ostarien qui retentit dans la pièce avec des militants et militantes en feu qui se mirent à chanter en cœur avec eux, qui s’unirent d'une seule voix et qui créèrent une sorte d'harmonie collective autour de la valeur de l'Union des gauches et surtout des valeurs de la République. C'est donc à cet instant que la candidate aux élections générales de 203 décida d'entrer sur la scène en se plaçant au centre et en servant de chef d'orchestre pour le tempo afin de créer le rythme et surtout pour dicter les sonorités d'un hymne qui peut être soit montré comme conquérant et positif, soit impérialiste et expansionniste. Une fois le rythme redescendu, celle-ci prit de longues inspirations, enfin pu enfin débuter son intervention.


Amis, camarades, frère ostariens et ostariennes,

Merci d'être présents, venus en grand nombre pour assister à cette première intervention de ma candidature et pour me soutenir ! C'est vous qui avez toujours été là à mes côtés, c'est vous qui avez soutenu ma campagne, même quand personne n'y croyait et c'est vous qui avez fait gagné la gauche et les valeurs de République sociale. Alors oui, je tiens à vous remercier car il me semble que vous représentez le cœur de notre pays et c'est vous qui permettez de fonder cette nation, vous êtes les personnes souveraines et nous ne sommes que vos représentants. Comment pouvoir vous remercier ? C'est très simple, en vous représentant au mieux, en défendant les valeurs qui sont les vôtres et celles qui ont été votées dans le cadre du programme commun. Effectivement, je ne fais rien seule, personne n'agit verticalement dans notre Union et vous faites face à un projet clair qui a été abouti par la démocratie interne et à laquelle la Première ministre s'est elle-même soumise.

Il est tout à fait ridicule et scandaleux de constater à quel point toutes les oppositions se sont mises d'accord pour venir nous attaquer, nous pour ne pas attaquer le Parti populaire qui pourtant représente l'obscurantisme dans ce pays et qui a préféré nous diffamer sur des sujets à la fois mineurs et complètement fallacieux. Non, nous n'agissons pas par présidentialisme, non nous n'agissons pas sous le culte de George Edouard, nous ne fonctionnons pas selon les incantations d'un président devenu fou. Cela est parfaitement faux et odieux ! Le Président Edouard est aujourd hui dans un cadre de sommet international. Il n'a à aucun moment commis une quelconque ingérence dans cette campagne, jamais il n'a fait une quelconque incantation quant au programme à adopter ou à la vision à diriger. Elsa Altmann a été nommée et élue par la primaire des gauches et pourra être confirmée par la future Assemblée nationale si celle-ci obtient la majorité et si l'Union des gauches l'emporte. C'est donc elle qui assurera la politique de la nation et ce n'est pas le président, cela a toujours été très clair et ceux qui essayent de vous faire croire le contraire ne sont que des bonimenteurs, des tartuffes qui cherchent à vous emmener dans la mauvaise direction.

Mais l'important dans ce meeting, ce n'est pas de parler des oppositions, plutôt de notre projet. Apporter des réponses concrètes à des choses qui n'iraient pas forcément de soi. En effet, une question se pose notamment : l'enjeu des médias. Au premier abord, la presse est libre, les médias sont plutôt privés et personne ni même la gauche ne tiennent à remettre en cause ce sujet et cet état de fait. Effectivement, il est important que les médias aient une réelle indépendance avec l'organe public, même s' il est bien d'avoir également des chaînes d'information plus directes et gratuites. La propagande est le propre des pays autoritaires et totalitaires. Ce n'est pas le cas chez nous et nous appartenons au monde libre, il est donc normal que la presse le soit en conséquence. Par ailleurs, il y a un nouveau phénomène lié à l’avènement du privé et au libéralisme toujours plus fort aujourd'hui : une partie des médias devient des médiapôles, devient des grands groupes qui appliquent une logique claire et toujours la même, une logique de droite ou d'extrême droite favorable aux entreprises privées, qui favorise les candidats obscurantistes et qui cherchent à remettre en cause les principes démocratiques en attaquant en permanence l’Etat central. Effectivement, quel est l'objectif qu'à terme ? Que nos organes de protection et de défense des travailleurs disparaissent et que ceux-ci puissent se mettre à exploiter et à profiter pour leurs autres industries. Les grands actionnaires ne sont pas actionnaires que des médias ; ils sont d'abord riches par d'autres activités telles que les activités pétrolières ou fossiles, ils souhaitent une dérégulation sur les entreprises et passent donc par les médias pour y parvenir. Il faut donc y mettre un terme.

En plus de ce véritable drame, qui paye les pots cassés de ce scandale démocratique et politique ? Ce sont les salariés, les journalistes qui essaient de faire leur travail correctement et avec discernement. Ces gens respectent une charte, une charte des valeurs, de l'intégrité et essayent toujours de vérifier les informations. Néanmoins, les grands actionnaires cherchent le sensationnalisme, à influer sur les pensées de ces journalistes et n'hésitent pas à les remplacer dès qu'ils ne semblent plus correspondre à la boussole prédéfinie. C'est tout bonnement honteux, ignoble et il faut y mettre fin. C'est aux journalistes de reprendre le pouvoir de leur propre travail ! C'est aux journalistes, aux salariés, aux petits travailleurs de garantir ce que les médias ont toujours dû être : une véritable source d'informations et non pas de fake news, non pas d'exclusion et non pas de calomnie. Certains à la fois à la gauche et à la droite du champ politique me poseront la question suivante, comment réussir à refaire de nos institutions médiatiques un véritable trésor et qui n'est pas capté par l'État ou à des fins de propagande ? C'est assez simple, ce n'est pas à nous de gérer cela. En revanche, il faut limiter au maximum l'acquisition de monopoles de grands groupes ou de grands actionnaires. Il faut donc diluer l'actionnariat avec plusieurs mesures que je vais vous présenter dès à présent.

Voilà donc la première mesure, nous mettrons en place un système maximal d'actionnariat en fonction de 3 types de presse. La presse nationale, qui sera limitée à 50% pour un seul actionnaire et qui sera appuyée par plus de fonds publics. En plus de cet acte, les journalistes et les travailleurs bénéficieront d'un minimum d'un tiers des voix en Conseil d'administration et d'un tiers des voix par l'actionnariat. Cela sera compté dans leur salaire et permettra d'avoir plus d'influence sur la ligne éditoriale et sur le contenu proposé. Ensuite, il y a les médias régionaux. Ceux-ci seront un peu plus libres avec la possibilité d'avoir 2/3 pour un actionnaire privé. En revanche, un minimum d’un tiers doit être parfaitement géré soit par un groupe indépendant plus public, soit par un regroupement de journalisme, soit également et là c'est une différence par rapport au groupe national par l'État. Enfin, nous passons aux médias locaux qui, eux, peuvent être beaucoup plus libres dans leur fonctionnement et qui peuvent intégralement être gérés par une personne puisqu'il arrive fréquemment que les journaux locaux soient très peu vus, soient très peu financés et finalement soient issues d'initiatives individuelles où familiales.

Nous pouvons désormais passer à la 2e mesure de ce meeting. Effectivement, nous allons proposer la création d'une autorité administrative indépendante visant à lutter contre les fake news. Elle sera nommée avec des membres désignés de chaque média. Ceux-ci feront justement l'objet d'un processus de contrôle très abouti et approfondi permettant de garantir une absence de conflit d'intérêt dans la gestion à la fois avec l'État ou avec d'autres acteurs privés. Il faudra que ces personnes soient parfaitement dévouées à ce rôle et évidemment ils ne perdront pas leur tâche au sein de leur journal. Tous les 6 mois, cette nouvelle autorité proposera des recommandations et effectuera un rapport sur l'état des lieux de chaque média, sur le fonctionnement de chaque grand groupe et si la pérennité du régime est assurée, ils pourront avoir 3 missions. Tout d'abord, vérifier le nombre de fake news qu'il y a sur les médias ou également sur les réseaux, car Internet sera une clé pour cette autorité. Ils pourront également demander plus de financement public ou de nouveaux modes de subventionnement et pourront proposer des actions concrètes comme la réalisation de chartes d'éthique ou autres fonctionnement interne aux médias. Oui, nous voulons que les personnes réellement en proie avec la complexité de ce métier puissent apporter leur expérience et leurs compétences au service de la nation et de la société.

J'aimerais donc terminer par un dernier point, il faut faire attention aux personnes qui vont faire des incantations permanentes à la liberté d'expression et qui vont dire être censurées, ne pas pouvoir s'exprimer surtout dans les démocraties fonctionnelles et qui ont fait leurs preuves. Non, notre État n'est pas une dictature, ne censure pas, ne fait pas de propagande et propose une véritable liberté, - à la fois d'expression et également de réunion ou d'association -. Les droits fondamentaux sont parfaitement respectés et ils serait à la fois dangereux et paranoïaque de dire le contraire ! Il y a toutefois une réalité qu'il ne faut pas nier : si la liberté d'expression est presque totale, elle ne peut pas subsister au respect des droits des autres. Il n'est pas possible d'avoir des propos homophobes, d'avoir des propos discriminants où racistes. Il n'est pas possible de vouloir exclure librement une catégorie de la population. Il n'est pas possible de faire des appels à la haine. La phrase “la liberté s'arrête là où commence celle des autres” est particulièrement juste et doit donc être respectée en toutes circonstances. Les contentieux et comme tout état de droit sont gérés par la justice et doivent exclusivement être gérés par elle, il n'y a pas de tribunaux publics à mettre en place et les médias peuvent avoir l'angle de vue qu'ils souhaitent.

Je terminerai donc par la phrase suivante : respectez les médias, c’est respecter la démocratie et respecter la démocratie, c’est respecter le peuple.

Gloire à la République d’Ostaria !


Après une intervention particulièrement bien reçue par la foule, ils scandent le nom de Léa Rivière, chantent des chants ostariens et l'hymne retentit à nouveau. La candidate aux élections générales vient recruter les militants et militantes qui souhaitent participer à la fin de cette campagne dans l'objectif d'obtenir une majorité absolue et de pouvoir gouverner en lien avec tous les acteurs du pays. Après quelques heures pour cet après-meeting, la candidate repart en direction d’une nouvelle destination.


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Elsa Altmann
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sam. 12 nov. 2022 21:00

Une grande foule s’était amassée en ce soir de victoire sur la place des étoiles de Lunont, sous les astres du même nom qui clairsemaient tant le ciel sans nuages qui recouvrait Ostaria que les yeux de la foule amassée pour fêter la victoire. L’Union des gauches avait une nouvelle fois défié la fatigue de quatre années de gouvernement, les tentatives de ses concurrents d’attiser ses divisions, la menace de l’extrême-droite et les changements profonds de leadership qu’elle avait connue depuis l’élection à la présidence de Georges Edouard.

La soirée électorale avait été suivie avec fièvre par les dizaines de milliers de l’élection, qui craignaient que les divisions internes attisées par un parti souverainiste rêvant de voir triompher la droite n’empêche la majorité d’être reconduite. Mais dès que les premières estimations tombèrent, des cris de joie s’élevèrent dans tout le pays, accompagnés des danses, des bouteilles de champ que l’on débouche et des chants de la victoire. L’Union des Gauches améliorait son score en termes de voix et triomphait largement dans 179 circonscriptions, conservant presque siège par siège sa majorité absolue.

Sur la place des étoiles de Lunont, la foule était donc chauffée à blanc par les résultats, la capitale ayant une fois encore voté à plus de sa moitié pour la majorité sortante. Partout des drapeaux du Kosmotaria, des Ecosocialistes, de l’URS et de la République Ostarienne s’agitaient, entre roses et étoiles, entre vert et rouge, telles les deux couleurs qui gouverneraient désormais le palais d’Yguerne comme l’Hôtel d’Allias. Et justement, sur les estrades immenses dressées devant la foule en liesse et illuminées par des projecteurs respectueux de l’environnement, l’héroïne de la soirée, la tête de liste de l’Union des gauches, et la nouvelle 1ère Ministre pleinement légitimée par les urnes, l’ancienne avocate Elsa Altmann.

Cette dernière avait troqué sa veste de campagne un costume vert plaqué d’étoiles dorées, aux couleurs du drapeau ostarien. Juste derrière elle sur l’estrade se tenait plusieurs leaders de l’Union des gauches: Antoine Baudet, Juliette Delagins, mais aussi les membres de la nouvelle garde qui a l’instar de Léa Rivière, Mathieu Edouard où Louise Aurore, auraient un rôle central à joueur dans le futur gouvernement. C’est donc bien entourée que l’oratrice s’avança au pupitre pour entamer son discours d’un ton joyeux:


Mes chers amis, ce soir, les résultats qui nous parviennent son clairs et sans appel: l’Union des Gauches triomphe largement en obtenant une majorité absolue à la Chambre et en remportant l’ensemble des régions et la quasi totalité des municipalités de notre pays ! Cette victoire est le fruit de votre mobilisation collective, de votre engagement commun et acharné pour faire triompher une nouvelle fois un projet d’espoir, de tolérance et de progrès social !

Durant quatre années, sous le mandat de Georges Édouard, que je salue ce soir chaleureusement, un gouvernement d’union des gauches a mené une action courageuse et globale pour combattre les inégalités, pour rompre avec deux décennies de politiques néolibérales et pour refaire de la gauche un camp de gouvernement crédible et démocratique en Ostaria ! Nous avons refondé nos services publics, rebâti notre système de santé, renforcer le droit du travail et engagé une courageuse réforme de l’éducation ostarienne. Ce sont ces victoires qui ce soir sont saluées sans appel, et j’adresse mes remerciements sincères au gouvernement sortant et à Georges Édouard qui peut désormais poursuivre son œuvre a l’international, en assumant le leadership commun de l’alliance des démocraties au sein du sommet international d’Antemar.

Mais je veux aussi saluer ce soir l’ouverture d’un nouveau chapitre, d’une nouvelle histoire dans la saga de l’Union des Gauches. Ce soir, je veux saluer tous ceux qui ont fais de cette campagne une grande victoire, en se mobilisant avec ardeur, passion et conviction pour faire triompher notre projet. J’adresse mes sincères remerciements à Kosmotaria et à Antoine Baudet, qui ont su rompre avec l’héritage chastainiste et sacrifier leur douloureux passé en devenant une composante essentielle de notre Union. Je salue également l’URS de Juliette Delagins pour son plein engagement dans cette campagne, et pour son refus de renier son idéal profondément social et démocratique comme tant d’autres l’ont fais. Enfin je veux aussi remercier les Ecosocialistes qui depuis l’ère nouvelle impulsée par Europe Pendra, n’ont jamais dévié de leur ligne et constituent aujourd’hui le moteur de notre unité. Ce n’est qu’ensemble que nous avons triomphé, que nous triomphons ce soir: et c’est ensemble que des demain, nous continuerons à gouverner.

Je vous le dis mes amis, la route est encore longue, le chemin sera parsemé d’embûches, mais ce soir est un soir de réjouissances: le Parti Populaire recule en dehors de ses bastions, et devrait voir sa présence à l’Assemblée Nationale se réduire significativement. La constitution d’un groupe de l’Alternative à hauteur de 50 députés, ainsi que la victoire dans quelques circonscriptions du PRS a chaque fois contre l’UTAC, nous confirment dans notre espérance de dépassement des clivages sur la question du recul de l’extrême droite. Durant cette mandature, j’incarnerais un gouvernement d’ouverture et de respect de l’opposition, dans le cadre de la nécessaire pluralité du débat politique: sans renier nos priorités ni nos valeurs, nous saurons incarner un gouvernement ouvert à une opposition constructive, qui représente elle aussi, une part des voix de notre pays. Je n’ai ni l’ambition d’incarner une ligne homogène, ni la prétention de concevoir la sagesse suprême: le débat parlementaire et la démocratie interne à l’Union occuperont leur place nécessaire dans l’action gouvernementale.

Mais ce soir, je ne peux que me réjouir du triompher de l’Union des Gauches. Je vous remercie d’avoir fais de moi, Elsa Altmann, une femme indépendante, avocate mais novice en politique et fière d’incarner des valeurs de procès et d’espoir, en confirmant le choix présidentiel, votre 1ere Ministre légitime, de droit et de fait. Je tacherais de me montrer digne de votre confiance, de vos espoirs et de vos luttes: hier, nous avons ouvert la voie, et demain, nous continuerons le chemin: mais ce soir, réjouissons nous d’avoir dégager la route pour quatre nouvelles longues années de travail et de progrès !


Les applaudissements redoublent, nourris des cris et des chants de supporteurs. Radieuse, la 1ere Ministre prend par la main Juliette Delagins et Antoine Baudet pour saluer la foule dans un portrait d’unité. Elle avait gagné: restait maintenant à gouverner.

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Juliette Delagins
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sam. 4 févr. 2023 23:58

MEETING DE CAMPAGNE REFERENDAIRE


A l’approche du dernier meeting de la campagne, la Vice Première-Ministre se rendait dans la capitale de Lunont pour défendre la réforme constitutionnelle ; face aux assauts nombreux des oppositions, les pourcentages n’étaient pas véritablement favorables à l’Union des Gauches et le risque de voir une première défaite de la coalition bien réel. Mais justement, c’est dans un tel moment de crise que la population attendait son Gouvernement et le camp présidentiel avait besoin de leadership ! Après quelques minutes d’une intense respiration et de concentration, Juliette Delagins s’élance ainsi dans la dernière intervention pour l’Union.


Ostariens, Ostariennes,

Quel honneur de m’exprimer devant vous aujourd’hui, dans ce territoire cosmopolite et qui a toujours été à l’avant-garde de la défense de l’Union Phoécienne : la capitale de notre République, cette éblouissante ville de Lunont ! Le tout administré par une mairesse admirable, symbole de notre résilience commune et de nos sacrifices pour faire avancer les valeurs de l’humanité : Cécile Rossignol ! Je la remercie pour son engagement de tous les instants, elle qui a été des premières campagnes, des défaites comme des grandes conquêtes.

Pour cette dernière intervention d’une intense et cruciale campagne référendaire, j’aimerais démarrer en m’interrogeant sur la vision des oppositions, entre fausse gauche ne rêvant que de singularité et vraie droite trop occupée à se gargariser avec un peuple qui a prouvé manifestement qu’il ne la désirait pas. Face à cette mauvaise foi évidente et qui va jusqu’à prendre en otage notre République, il est l’heure de faire l’état des lieux des traîtres de notre vie démocratique.

Tout d’abord, nous pouvons démarrer par l’UTAC. Faut-il considérer comment ce camp autrefois à nos côtés et à qui nous avons eu la générosité de laisser 5 sièges aux précédentes élections sans candidat écosocialiste renie aujourd’hui toutes ses valeurs, refuse des avancées sociales majeures et la mise en place de biens communs ? Il n’est guère utile d’en parler plus, ce camp se montre insignifiant et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il le restera.

Ensuite, nous avons le PRS. Ah, le PRS. Un camp de gauche, résolument de gauche je l’admets ; un camp ayant voté avec nous au Parlement, qui dit défendre les valeurs de justice sociale, de progrès et même d’environnement. Mais attention, gare à la méchante Union des Gauches ! Oui, comment justifier leur indépendance sans point de désaccord, aussi factice soit-il ? Voici donc leur stratégie du jour, refuser la réforme constitutionnelle pour tenter de s’émanciper et d’afficher une quelconque supériorité. En réalité, cette posture est misérable, minable pour nos institutions et marque en effet une différence : nous défendons des idées, ils défendent des postes et ne sont que les exemples de ce pourquoi il est crucial de limiter les mandats présidentiels. Je ne perds pas espoir sur la possibilité que ceux-ci finissent par nous rejoindre sur ce texte, mais je ne vous encouragerais pas non plus à parier dessus !

Passons désormais à l’Alternative : entre des propos indignes à la mort de l’Impératrice Jeanne ou une utilisation outrancière et vulgaire des injures dans notre vie politique, sa cheffe Laure Morelli n’est pas à la hauteur et je ne suis de toute manière plus étonnée de rien. Mais tout de même, que cette situation est risible ! J’ai un certain respect pour la Présidente Leclerc, elle qui a su porter une certaine vision de stabilité pour deux mandats - sans caractère renouvelable - et je ne crois pas justement qu’elle apprécierait de voir l’extrême droite pouvoir s’installer sur deux décennies ou pire à la tête de la République. De plus, la Présidente est aussi une des premières figures politiques à avoir défendu une certaine “éthique de la durabilité” dans les slogans et les mesures ! Alors je le dis : hommes, femmes et jeunes du centre et plus généralement attachés aux valeurs de la République, cette réforme constitutionnelle vous attend ! Nous n’avons que faire des idéologies et des couleurs, nous sommes des citoyens et nous débattons aujourd’hui d’une manière de nous penser en unité et en responsabilité.

Bien, nous avons maintenant la droite républicaine” : je ne tiens pas particulièrement à m’épancher sur leur proposition, il était évident que l’environnement, le progrès social et des mesures comme la Procréation Médicalement Assistée ne leur plairaient en aucun cas. Eux défendent la pensée réactionnaire, une utopie de la société d’il y a un siècle meilleure que le monde contemporain ; eux défendent la valorisation de la destruction des écosystèmes, la valorisation des inégalités cachées sous le concept futile de “mérite”. Je ne suis pas surpris, et donc en aucun cas déçu.

Le Parti Populaire ne mérite même pas plus d’une ligne et je ne tiens pas à parler plus d’eux. Passons donc à un des piliers de cette réforme constitutionnelle : l’instauration des lois de l’Union Phoécienne et du droit international en deuxième position de la hiérarchie des normes, avec la nécessité que le droit national soit conforme à nos ambitions internationales et à ce cadre commun au sein du monde libre et dans la défense des libertés fondamentales.

Depuis trop longtemps, notre République était à la fois singulière et surtout très étrange sur cette question ; n’importe quoi aurait pu être signé, nous aurions pu prendre n’importe quel engagement auprès d’une autre puissance sans que cela ne cause un engagement ou une sorte de contrainte sur notre propre fonctionnement. Quelle valeur pour un texte si celui-ci n’amène aucune force, aucune implication venant nous obliger ? Un dictateur ou un obscurantiste au pouvoir pourrait ainsi contrevenir à l’Union Phoécienne ou au monde libre avec l’impossibilité pour nos Institutions ou notre peuple de redire quoi que ce soit.

Et puis, cette situation risible était aussi un cruel marqueur de défiance pour nos partenaires, nos amis les plus chers qui ne pouvaient en aucun cas être certains que leurs entretiens avec nous auraient pu être gravés dans le marbre. Cette proposition n’est donc en aucune manière un “abandon de la souveraineté”, il s’agit uniquement d’un raccord avec l’état du droit international ailleurs et qui vient redonner du poids à des engagements diplomatiques négligés par les prédécesseurs du Président Edouard. Entre des visites novatrices avec le Saphyr ou d’autres puissances, de puissantes réformes à l’Assemblée Nationale ou une harmonisation promue à l’échelle phoécienne, cette hiérarchie claire des normes est au contraire un renfort de notre puissance et de notre capacité d’influence !

Et puis je crois me rappeler que l’adhésion du peuple ostarien a été adoptée par référendum et cette même souveraineté populaire, il est risible de tenter aujourd’hui de “refaire le match” qui se conclura de la même manière. L’opposition en est arrivée à l’hystérie pour espérer nous décrédibiliser, nous savons de notre côté que cette réforme est à la fois ambitieuse, pragmatique et raisonnable. Peut-être tout de fois que celle-ci aurait préféré une réforme faisant la promotion de la sortie de l’Union Phoécienne, de l’abolition des protections sociales du pays et de l’abandon de la fonction présidentielle, mais bizarrement cela n’a pas la même sonorité dans cette situation. Alors ne vous laissez pas embrigader par ces mercenaires de la politique politicienne et allez voter en faveur de votre Constitution modernisée !

Je tiens à conclure en m’exprimant personnellement sur ce qui m’a toujours porté, qui m’a amené à fonder l’Union Radicale Sociale puis qui m’a poussé à rejoindre l’Union des Gauches, le Gouvernement à me retrouver aujourd’hui à la vice Primature de la République. Cette valeur, c’est l’unité et justement, la souveraineté ! Ayant apprécié la vision affirmée du Président Plassel et de la République, j’ai toutefois toujours imaginé que cette nation puissante devait profiter à tous et toutes, nous permettait d’affirmer notre modernité et nous amenait à agir responsablement pour garantir un cadre global de droits fondamentaux et de libertés. Alors oui je suis de gauche, et oui je crois qu’il est néccessaire de disposer d’un Chef d’Etat qui s’affirme et nous représente fièrement, c’est pourquoi je me suis instantanément retrouvé dans la figure du Président Edouard qui dès ses prémisses, a su mélanger parfaitement ce qui allait devenir son marqueur politique : l’affirmation de la République, l’unité de la nation et le progrès social. Et un véritable souverainiste doit se féliciter d’observer les avancées majeures ayant eu lieu cette décennie, le retour à un lien social fort et une Union Phoécienne qui, si elle se construit enfin sur la base de l’intégration culturelle et sociale, viendrait totalement changer de paradigme et devenir une force ! J’affirme plus que jamais que tout souverainiste devrait soutenir ce projet, j’affirme qu’une fois le référendum adopté, notre nation sera plus forte que jamais et affrontera l’avenir avec sérénité.

Gloire à la République d’Ostaria, et Gloire au peuple ostarien.


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Damien Dumont
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Parti politique

jeu. 6 juil. 2023 15:45

EL : 214

Meeting de Damien Dumont
Place des Étoiles


Dans cette dernière journée de campagne, le ministre de l'économie et tête de liste de l'ADN pour ces élections générales avait organisé un dernier grand rassemblement dans la capitale. Son objectif était de rassembler le plus grand nombre de partisans sur la célèbre place des étoiles afin de réaliser une dernière démonstration de force. La victoire était possible mais il fallait, pour y parvenir, mobiliser l’électorat de droite en lui donnant de l'espoir d'une grande victoire.

La Place des Étoiles avait été aménagée par les militants volontaire de l'ADN pour accueillir le plus de personne possible. Les spectateurs venaient de tous le pays des bus et des co-voiturage avait été organisé par l'ADN afin de faire monter le plus de personne à Lunont. L'exercice était réussi. Désomrias il fallait transformer l'essai.

L'ancien cadre en banque, devenu ministre de l'économie et homme politique accomplit, monta sur une estrade sous les applaudissements d'une foule venue nombreuses pour l'écouter.


Mes chers amis !

Comment mettre des mots sur ce que je vois aujourd'hui devant moi ? Comment mettre des mots sur votre déterminations et votre énergies digne des grands moments de l'histoire d'Ostaria ? Vous êtes aujourd'hui si nombreux que vous adressez un message à la nation tout entière ! Vous dites d'une seule voix que nous sommes plus déterminés que jamais à prendre en main notre pays pour le guider vers un avenir de grandeur et d'ambition ! MEs chers amis, en vous mobilisant vous apparaissez aux yeux de l'histoire comme les militants de l'espoir retrouvé !

L'ADN porte une liste et un programme qui répond à cette formidable énergie populaire et patriote ! Vous avez allumé une flamme et nous serons en prendre en soin ! Que ce soit moi-même, Eugénie Deschanels, Jerôme Barnier, Achille Durand, Benoît Moulin ou encore le jeune et talentueux Swann Defontour, nous sommes absolument déterminé à diriger ce pays ! Nous avons prouvé pendant 4 ans notre capacité à faire des compromis sans tomber dans la compromission, nous avons prouvé notre capacité à mettre en oeuvre des réformes fortes, nous avons prouvé que nous savions respectés nos promesses. Aujourd'hui, fort de ce bilan, nous revenons vers vous pour vous demander de nous apporter votre soutient !

Aujourd'hui j'aimerais vous parler de ce programme que nous portons avec tant d'énergie et d'ambition. Ce projet c'est celui de continuer le redressement de notre économie pour que dans 4 ans, nous ayons mis fin au socialisme structurel qui ronge notre économie dans son ensemble. Ostaria est un pays record en matière de norme, les socialo-vakémistes n'ont que cela en réponse aux problèmes de notre temps : plus de norme, plus d'impôt. Nous, au contraire, nous affirmons que ce sont ces normes et ces impôts qui rongent notre pays et qui empêche notre pays de se redresser. Nous affirmons un principe simple, celui de la liberté ! La liberté est un principe qui fait peur au héritier de Chastain et aux amoureux de Novgrad. Nous au contraire, ce principe nous l'aimons et nous le défendrons toute notre vie.

Alors, c'est pourquoi nous n'hésiterons pas à libérer le marché du travail en le flexibilisant et en réduisant toutes les réglementation inutile qui le ronge de l'intérieur. La simplification des CDD, l'augmentation du temps de travail et de l'âge de la retraite permettra aux entreprises de gagner en capacité de développement et aux salariés de gagner plus. Le travail, n'en déplaise à la gauche, n'est pas une punissions mais une magnifique opportunité ! En tant que ministre de l’économie je n'ai croisé que des personnes qui souhaitent travailler.

Mais il faudra aussi engager une nouvelle politique de baisse d'impôt pour continuer notre politique de soulagement fiscale des classes moyennes et des petites et moyennes entreprises. Cette politique à permis la création de nombreux emplois et c'est pourquoi il faut la poursuivre encore et toujours. Il s'agit bel et bien de la meilleure chose que nous pouvons faire pour soulager notre économie et lui permettre de s'épanouir pleinement.

Alors, voyez, le pouvoir n'a pas user notre détermination ni notre volonté de continuer nos efforts ! Nous sommes capables de gouverner ce pays dans une coalition plus solide et plus à droite. Alors mobilisez-vous et faites gagner l'ADN et notre projet !

Vive la République, Vive Ostaria !



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Marius Delamare
Premier Ministre
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Parti politique

lun. 9 oct. 2023 19:16

Meeting de début de campagne
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Dans le cadre de la campagne pour les élections générales de 218, L’Alternative avait organisé un grand rassemblement à Lunont afin de lancer la campagne. L’objectif du parti était de pouvoir lancer la campagne dans une ville où il n’avait pas trop l’habitude de s’exprimer dans le cadre de campagne générale.

La Place des Étoiles avait été, en ce sens, aménagés par des adhérents volontaires et les équipes de L’Alternative pour pouvoir accueillir le plus de personnes. Le parti avait opté pour la construction temporaire d’une scène. Pour être en mesure de ramener le plus de personnes, des cars avaient été réservés, du covoiturage organisé, etc. L’idée même de ce meeting n’était pas d’appeler les vétérans et les adhérents de L’Alternative, mais plutôt d’attirer tous les profils possibles.

Les premiers spectateurs arrivèrent à partir de 17h30 et la place pu se remplir jusqu’à 20h30, heure à laquelle Marius Delamare, chef de file de L’Alternative et député, pu monter sur la scène sous les applaudissements d’une immense foule.



Marius Delamare : Mesdames et Messieurs, chers amis, chers concitoyens, bonsoir à tous ! C’est un honneur pour moi de tous vous voir, comment puis-je réagir autrement face à la foule que vous représentez. Nous ne sommes pas de ceux qui veulent absolument réunir des soutiens, nous sommes de ceux qui veulent proposer une alternative pour notre pays à tous les citoyens qui le veulent ! Que vous soyez pour nous, de gauche, de droite, de centre, vous êtes les bienvenues ici ce soir pour écouter notre programme. Face à la foule que vous êtes, je ne veux que vous exprimer ma reconnaissance et toute mon émotion ! Merci à tous, car en vous voyant, en vous sentant mobilisé comme ce soir vous l’êtes, je vois la force des citoyens et des citoyennes d’Ostaria unie !

Avant de réellement commencer, je tiens à vous adresser des mots qui me viennent du cœur : vous m’avez manqué ! Je suis honoré de me tenir ce soir devant vous en tant que chef de file pour ces élections et comme député sortant de notre pays. Je suis prêt à me représenter aux prochaines élections et c’est un moment qui revêt une signification particulière pour moi, car ces élections sont bien plus qu’un moment politique dans l’année : c’est un engagement auprès de vous et auprès de la nation. C’est ensemble que nous pourrons bâtir notre avenir commun !

Pendant ces quatre dernières années, le Gouvernement Altmann II n’a pu tenir que sur des compromis. Certains me diront que c’est talentueux politiquement de faire des alliances opportunes pour pouvoir gouverner, j’estime que c’est tout simplement un désaveu politique. Par la décision de former un gouvernement minoritaire, les partis de la gauche ont fait sombrer notre pays ne permettant pas de régler des problèmes clés comme la gestion de nos territoires ruraux. Malgré cette critique, certains viendront me demander pourquoi nous avons voté pour 4 de leurs 5 projets de lois au cours de cette législature ? Cette question s’entend, mais la réponse est d’autant plus claire : quand la proposition est juste et ne creuse pas d’inégalité, pourquoi voter contre ? Ce serait jouer l’opposition déconstructive. En revanche, comment aurait-on pu soutenir un projet de loi qui détruit encore plus notre économie nationale et qui vise à préférer la population inactive qui profite à la population inactive qui combat ? Nous soutenir reviendrait à mettre fin à ce gouvernement incapable de gouverner et qui ne s’intéresse pas aux bons sujets de société : c’est bien de réformer notre organisation judiciaire, mais qu’en est-il de notre Code pénal ou de notre Code du travail qui sont aujourd’hui inexacts, voire inadaptés à notre société ? Nous, nous proposons des combats justes et honnêtes, nous défendons ceux qui doivent l’être et ce qui doit l’être.

Lorsque j’ai été élu pour la première fois en 207, j’avais pris l’engagement auprès des habitants d’Illonlieu de changer la politique gouvernementale et à réfléchir à un avenir commun. Toujours en 207, j’ai fait le serment solennel de servir au mieux Ostaria et j’ai eu la chance de pouvoir renouveler ce serment en 210 lorsque je suis devenu le plus jeune Vice-Premier Ministre et en 214. Je me suis toujours engagé à défendre les intérêts de tous, à faire progresser notre économie et notre cadre de vie. Au cours de mes mandats, j’ai eu l’opportunité de travailler sur une multitude de questions de sociétés : l’éducation, la santé, l’économie, la justice, le travail et que sais-je d’autre encore. C’est sur ces mêmes questions que je compte me rebattre sur les quatre prochaines années ! Nous avons pu travailler certaines questions, mais il reste tellement de combats à lancer !

Cette année, notre parti vous propose une liste plurielle composée de plusieurs profils et qui se répartit sur nos différents territoires, avec des figures comme Laure Morelli, Elias Staphenberg, Ernest Vabre-Nicolo, Bertrand Lemaire et moi-même. Au-delà du combat législatif qui s’annonce, on n’oublie pas celui des régionales à Cavour, et ceux des municipales pour Egois et Illonlieu. Je profite de vous parler de notre liste pour adresser des mots à mon ancien collègue et ami, Arthur Klein. Après avoir passé plus de 26 ans dans la vie politique, tu as décidé de prendre ta retraite du monde politique. Ce fut un honneur de t’avoir rencontré, d’avoir pu te côtoyer, toi qui es une grande figure de L’Alternative, qui a combattu sans relâche depuis tant d’années, je te souhaite une bonne continuation et je te remercie pour tout le travail que tu as accompli comme membre du parti, membre de plusieurs gouvernements en tant que ministre et comme député. Merci de l’applaudir ce soir (de longs applaudissements se font alors entendre). Je vous remercie.

En 214, les citoyens d’Ostaria nous ont fait confiance en nous permettant d’avoir 35 sièges nous permettant de nous placer comme force d’opposition constructive à l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, l’objectif est de devenir la première force tout court ! Nous avons, durant cette XVème législature, défendu notre résolution de soutien à l’unique gouvernement légitime de Narois qui se voulait honnête, comparée à celle proposée par la gauche. Certes, le Gouvernement a soutenu notre résolution, mais si nous n’avions pas créé notre version, il est sûr qu’il aurait soutenu la résolution de son ancien allié.

Ce soir, j’aimerais vous parler du programme de L’Alternative. Être une alternative politique implique un renouvellement de la pensée politique et des idées. Et c’est avec force et conviction que j’aspire à ce que vous l’adoptiez par les urnes. Ce projet se veut d’entrer en continuité avec ce que nous vous proposons depuis 214 et qui se base sur l’enseignement, la culture, l’économie, l’emploi, la santé et les territoires à titre d’exemple.

La défense de nos territoires est une priorité fondamentale pour L’Alternative. Ayant pour préoccupation l’abandon de notre ruralité par la gauche, nous créerons des conférences annuelles pour rendre la parole à ces espaces. Nous soutiendrons nos collectivités territoriales à l’échelle des villes et des régions par des subventions, afin de dynamiser les territoires et de stimuler leur développement économique. Nous sommes également déterminés à rendre le pouvoir à nos élus qui sont chaque jour sur le front et qui connaissent les besoins de leurs territoires. Nous aspirons à revitaliser et à garantir un avenir prospère aux zones rurales de notre pays pour que chaque citoyen puisse avoir sa place et sa voix.

Notre programme s’axe sur l’avenir de notre éducation et de notre culture, tout en assurant la protection de notre patrimoine. Nous croyons fermement que l’enseignement est la clé de l’émancipation individuelle, de la prospérité collective et de la création d’opportunités professionnelles. C’est pourquoi nous réformerons la filière professionnelle, nous rétablirons la liberté pédagogique à nos enseignants, nous lutterons sans relâche contre le harcèlement à l’école et nous imposerons la neutralité éducative à l’Université Nationale d’Ostaria. Parallèlement, nous nous efforcerons à préserver et à protéger notre patrimoine, car il est le témoin vivant de notre histoire et notre culture : la sauvegarde de notre héritage s’inscrit dans la sensibilisation de nos jeunes dès le primaire.

L’économie de notre pays est également un engagement majeur dans notre programme : croissance économique, soutien aux entreprises et récompense au mérite. Nous allégerons le fardeau des charges salariales pour les petites entreprises créatrices d’emplois et de croissances. Nous arrêterons le creusement du déficit pour une cohérence économique. Pour la viabilité financière de notre pays et pour les générations futurs, nous garantirons la solidité de notre système de retraite en décalant l’âge de départ à 62 ans, tout en permettant aux plus méritants de gagner ce qui leur est dû.

Le travail est un point clé de la continuité de l’État. C’est pourquoi nous renforcerons nos politiques d’insertion, de reconversion et de réinsertion professionnelle à toutes les étapes de la vie. Nous instituerons des primes pour encourager le mérite et le travail acharné en offrant des solutions flexibles.

Chaque citoyen d’Ostaria se doit de vivre dans une société où règne la sécurité et la justice. C’est pourquoi nous réformerons le Code pénal pour qu’il reflète les valeurs de la nation : garantir une justice équitable qui reconnaît le droit des victimes. En simultané, nous instaurerons une mixité sociale harmonieuse qui passe par une gestion responsable de l’accès aux étrangers sur notre territoire et nous permettrons la création de police de proximité dans chaque ville.

La solidarité et la santé sont également des domaines importants pour L’Alternative. Cela se constate par l’engagement d’augmenter de manière significative le budget alloué à la santé. Dans un même temps, face aux épreuves difficiles de la vie, nous mettrons en place un congé payé pour le deuil, car nous comprenons l’importance du soutien aux familles et aux proches lors d’un décès. Cela permettra d’assurer l’amélioration de notre système de santé et de promouvoir la solidarité.

Par le biais de la présentation de ce programme, j’espère que je suis parvenu à vous montrer que L’Alternative est la solution pour changer les choses. Notre engagement est bien plus grand que ce que peut vous laisser croire notre programme. Si nous nous représentons à ces élections, c’est parce que, nous aussi, nous aspirons à une alternative. Nous nous engageons à représenter au mieux vos intérêts, mais aussi à être votre voix à l’Assemblée Nationale, aux conseils régionaux et municipaux.

Mesdames et Messieurs. Ensemble, nous pouvons bâtir un meilleur pays pour tous. Un pays qui incarne nos valeurs, nos espoirs et nos rêves.

Vive la République ! Vive Ostaria ! (de vives applaudissements retentissent alors)



Peu après 22h30, Marius Delamare commence à descendre de la scène et à saluer la foule, il répond à quelques questions que lui posent des journalistes, des adhérents et des citoyens d’Ostaria.

Il finit par quitter la Place des Étoiles, qui s’était déjà bien vidée, vers 23h15. Fatigué, mais très content du meeting, il monta dans sa voiture et partit en direction de sa résidence de Lunont. Sur le trajet, il appela, sa collègue et amie, Laure Morelli pour faire le point sur le meeting de lancement. Après son appel, il commença à voir apparaître les premières réactions sur Chirper.


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