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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place des Étoiles

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Elsa Altmann
Président de la République d'Ostaria
Président de la République d'Ostaria
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Parti politique

lun. 4 déc. 2023 23:55

La scène est dressée au centre de la Place des Étoiles, vaste et animée, baignée par les lumières douces du début de soirée. Des banderoles aux couleurs vertes et or de la République flottent au vent, ajoutant une touche festive à l'atmosphère déjà vibrante. La foule, dense et diverse, se rassemble dans une ambiance de célébration, marquant à la fois les 60 ans de la proclamation de la République et le dernier meeting de campagne d'Elsa Altmann.

Des visages enthousiastes de tous âges sont tournés vers la scène, certains portant des drapeaux et des pancartes soutenant Elsa Altmann. On repère facilement dans la foule les cadres des mouvements de la coalition gouvernementale. Elia Orsini du FLC, l’ancien président Georges Edouard au premier rang, et Claire Laugier de la Maison Commune sont visibles, discutant animément, leurs expressions reflétant un mélange d'anticipation et de solidarité. Même quelques militants du Mouvement Travailliste Ostarien, habituellement plus réservés, se joignent à la foule, témoignant de l'ampleur du soutien rassemblé par Elsa Altmann.

La scène est dominée par un grand podium, sur lequel trône un pupitre orné du sigle de la campagne des ecosocialistes. Sous cette marée de vert et d’applaudissements s’avance finalement Juliette Delagins sous les vivats de la foule.


Mes frères et sœurs, concitoyens de notre très chère République, merci de nous accueillir parmi vous pour cette formidable campagne du second tour qui je l’espère verra madame Altmann ici présente triompher à la tête de la Nation ! Vous voir tous et toutes aussi motivés et fervents, transfigurés par cet espoir de revoir Ostaria être influente à l’International et au sein du Monde Libre me ravit et conforte le choix fait par tous les membres du Parti Radical Unitaire que cette coalition parlementaire, que ce choix de société est définitivement celui dont nous avons besoin. Car ni moi ni madame Altmann ne souhaitent aujourd’hui parler à un camp politique, soutenir ses troupes ou prêcher la bonne parole devant une foule de convaincus ; notre coalition est vaste allant du centre libéral à la gauche plus radicale, avec une candidate qui a su parler à l’ensemble des ostariens et des ostariennes !

Cette campagne arrive à son terme, avec un sentiment clair de fierté que je peux exprimer au nom de tous et toutes. Oui nous nous sommes affrontés durant le premier tour - toujours avec respect et satisfaction démocratique mutuelle -, oui nous avons des nuances, oui nous n’appartenons pas au même parti politique ; mais c’est justement cette synthèse entre un large spectre de la population, cette possibilité d’obtenir le consensus grâce à l’utilisation de la délibération et de la Raison qui s’avère être la principale qualité de Madame Altmann pour devenir la nouvelle garante du pays et des institutions ! J’ai avec honneur servi pendant plus d’une décennie à ses côtés et je peux vous le dire : que ce soit en privé ou à travers la vision déjà longuement évoquée au sein de cette campagne de la place d’Ostaria dans le concert international, monsieur Klein - qui préfère manifestement discuter et boire des cocktails avec l’extrême droite ou être soutenu par un ancien cadre du Parti Populaire devenu Président - fait véritablement pâle figure. Nous fêtons aujourd’hui les 60 ans de la renaissance de la République grâce à notre héros national Jérôme Plassel, et c’est justement cette vision d’une nation puissante, influente et pleinement engagé respectivement dans des travaux multilatéraux et en développant des liens avec des états non-alignés qui autrefois portée par monsieur Edouard, madame Leclerc,madame Calenbek-Sothriopositi ou encore monsieur de Brétigny ont su faire de notre puissance ce qu’elle doit redevenir !

Ces dernières années ont été des années cruelles d’immobilisme, de gel des processus de normalisation voir parfois même d’isolationnisme ; la droite qui aujourd’hui porte en étendard monsieur Klein n’aura été porteuse d’aucune innovation, d’aucun fait international majeur malgré près de dix longues années de mandat présidentiel. Sur cette thématique, madame Altmann pourra vous réaffirmer dans la suite de ce meeting ses propositions et sa vision particulièrement claire et ambitieuse de ce que doit être une République comme la notre à l’ère où le Monde Libre se fait plus fort, où les besoins de multilatéralisme se font plus grand et où les puissances émergentes font entendre leur voix grandissante ! Je n’ai aucune difficulté à le dire ; sur le plan international, nous partageons un même projet, un projet social et démocratique que je suis fier de soutenir en cette belle journée de fête nationale et républicaine.

Si je laisserais donc les questions internationales à madame la future Présidente Altmann, j’aimerais donc vous présenter quelques nouvelles mesures co-travaillées et élaborées avec les dirigeants et dirigeantes de notre coalition parlementaire, et qui pourront être mis en oeuvre de la meilleure des manières si nous parvenons à allier majorité parlementaire et présidence d’une figure éminente de notre Etat Social. Ces propositions ne seront que mieux appliquées dans le cadre d’un circuit législatif et exécutif fluide et ce à tous les échelons ; de la présidence jusqu’à l’échelon municipal, une cohérence permettra de redonner la confiance en nos institutions tout en mettant fin à ce sentiment récalcitrant d’incohérences entre les différents niveaux de la puissance publique. Un maître mot : nous devons avoir un Etat plus fort, qui n’oublie aucune thématique - jusqu’aux plus désagréables pour la Gauche - et qui garantit une souveraineté populaire grâce à une décentralisation accrue et à plus de prise en compte de nos administrés.

La première mesure peut sembler mineure mais s’avère pourtant être un enjeu clé en terme de mobilité spatiale et sociale au sein du territoire national ; par une réforme du Code des Transports déjà préalablement mis en place par l’Union des Gauches, nous garantirons la gratuité des transports en commun pour les jeunes, les bénéficiaires de prestations sociales et les personnes sans emploi dans l’ensemble de notre République ! Cette mesure sera inaugurée en deux temps ; tout d’abord, une expérimentation aura lieu dans les régions volontaires, avec un horizon d’évaluation au bout de deux ans et si les résultats sont bons et soutenables pour les finances publiques nationaux, un élargissement à tout le territoire. Cette mesure claire - nettement plus que le flou généralisé entretenu par monsieur Klein - a un objectif défini : rendre l’Etat plus proche des citoyens, et permettre à toute personne pouvant connaitre des difficultés matérielles de profiter d’une mobilité spatiale égale et ainsi maximiser les opportunités d’émancipation.

En effet, les chercheurs et sociologues sont clairs ; la précarité crée des cercles immensément douloureux d’immobilité spatiale, provoquant un sentiment de honte et de d’abandon de l’Etat violent empêchant parfois même de recourir aux aides sociales ou d’utiliser les structures mises en place par l’Etat pour répondre aux situations traditionnelles d’Urgence. Nous parlons de “services publics” ; encore faut-il que les administrés aient la capacité social et matérielle de se rendre physiquement dans ces services ! Par ailleurs, cet isolement spatial provoque un isolement social pouvant lui-même dégrader jusqu’à la santé mentale et à l’intégrité de nos concitoyens. Les transports ne doivent pas être un vecteur d’inégalité et de violence symbolique, mais bien de mobilité et de fierté nationale !


Dans ce même mouvement de renforcement des services publics, une deuxième mesure visera à permettre à tous nos administrés de bénéficier de réponses adaptées et ciblées à leurs préoccupations : nous lançerons la création massive de centres sociaux dans tout le pays, tout particulièrement dans les territoires ruraux ou bénéficiant d’un mauvais maillage de l’action publique ! Le nombre exact de centres sociaux à bâtir dépendra de concertations avec les régions et les situations locales, provoquant dans le même temps un recrutement équivalents d’agents administratifs au sein de la fonction territoriale. Un Etat soutenu par ses membres est un État qui ne se dissout pas et est prégnant dans la vie des administrés. Cette mesure sera accompagnée d’un acte qui s’il ne semble que technique et purement administratif, est pourtant sans aucun doute un changement majeur dans notre modèle de prestations sociales ; en effet, l’ensemble des aides sociales deviendront automatiques !

J’en parlais précédemment, le non-recours est un fléau qui s’avère être le principal facteur de création de la misère, avec parfois des situations de détresse où l’Etat n’avait aucune connaissance de la situation faute de recours ou de discussion avec des administrés qui - par méconnaissance ou par fierté - ont échoué à s’en sortir par eux-mêmes. Le fait est paradoxal ; en nécessitant une mobilité parfois importante pour effectuer les démarches administratives et se rendre dans les espaces de demande d’aides, les prestations sociales sont souvent accordées à des précaires réussissant à sortir la tête de l’eau, alors que le non-recours devient un phénomène systémique de notre modèle même d’aides.

Je m’explique ; cette manière non-automatique de versement fut légitimé par la droite au nom du “tri administratif” pour n’aider que les plus méritants et celles et ceux qui de par l’urgence, auraient fait une démarche d’appel de détresse ; là où ce tri était censé alléger et rendre plus efficiente la charge des fonctionnaires dans un moment de retrait progressif de l’Etat avec une aide officiellement large mais officieusement versée aux plus démunis, cette logique est progressivement devenue un facteur important de ségrégation sociale et administrative en rendant inégalitaire et inefficace des filets de sécurité pourtant vitaux. Les prestations sociales ne sont pas des charges pour l’Etat, ce sont plutôt des moteurs servant la sortie de la misère de la grande précarité, pour pouvoir rebasculer dans la vie active et ainsi contribuer à ce modèle qui permettra à d’autres de s’en sortir ! Cessant de sans-cesse nous individualiser, l’Etat s’est construit sur un modèle de socialisation des risques sociaux et une vision communautaire de la solidarité qui doit plus que jamais être renforcée.

Alors en ce jour d’anniversaire d’une République n’ayant depuis cessé depuis de prospérer, je le dis : longue vie à la République d’Ostaria et à son État-providence !


De vibrants et chaleureux applaudissements saluent la prestation de la cheffe de file du PRI, tandis que la candidate Elsa Altmann s’avance à son tour, le sourire éclatant et la voix engagée.

Mes chers amis, la fin de la campagne est là, et quelle aventure ! Quelle aventure fantastique, quelle aventure humaine et politique, quelle aventure historique ! Partout dans le pays, des milliers de sympathisants et de sympathisants de citoyens et de citoyennes, se lèvent pour faire advenir une alternative démocratique dans notre Nation. Pour faire triompher le progrès social, écologique, phoécien que vous réclamez, nous devons rassembler chaque vote, aller chercher chaque voix, et faire résonner le sol des pas d’une mobilisation sans failles.

Avant tout, j’aimerais dire quelques mots de condoléances et de soutien, car ce discours est perturbé par l’actualité internationale. Les récents rapports qui nous parviennent du Kashanistan sont extrêmement inquiétants, et font état d’une dégradation sans précédent de la situation économique et sociale du pays. La dégradation rapide de la conjoncture économique fait craindre une explosion de la pauvreté, menaçant la sécurité alimentaire et la stabilité politique de ce grand pays.

Cette dégradation est avant tout la conséquence des politiques autoritaires et discriminatoires mises en place par le Parti Traditionnel. Depuis deux ans, un gouvernement traditionnaliste poursuit un agenda désastreux de réformes qui stigmatisent les minorités, réduit les droits des citoyens et menace la démocratie et l’union nationale. La dégradation de la conjecture profite donc aux groupes les plus radicaux, bien souvent armés par des puissances étrangères, qui cherchent à profiter du chaos ambiant pour avancer leurs propres intérêts. J’adresse toute mes pensées et ma sympathie au peuple du Kashanistan, qui doit subir le résultat désastreux de ces luttes incessantes.

Résoudre ce conflit doit être une manière d’intégrer nos partenaires phoéciens, ainsi que nos alliés du Samvelde et de la Fédération-Unie, et l’une des priorités de l’axe du Monde Libre. Une consultation rapide des différentes parties prenantes et un conditionnement de notre aide à la constitution d’un gouvernement inclusif et d’union nationale sera nécessaire, par des actions diplomatiques, financières et politiques concrètes. Ostaria se montrera actrice de ce dossier, et encouragera si je suis élue nos alliés phoéciens à réagir multilatéralement avec nous pour renforcer la puissance de notre voix et de notre action. La coopération est aussi un facteur de puissance, et de souveraineté dans le monde globalisé : elle nous permet de parler d’égal-à-égal avec le Samvelde, la Fédération-Unie, le Borowen ou le Sunnyxian, en profitant d’une mise en commun de notre puissance financière, militaire et diplomatique dans un cadre commun.

Je n’aurai pas la vanité de prétendre avoir la clé pour résoudre des conflits aussi complexes que la guerre civile vers laquelle semble se diriger le Kashanistan, ou que le totalitarisme qui règne à Narois. Mais je sais que c’est pas par l’inaction ni par les déclarations d’intentions, mais en consultant les parties diplomatiques, en coordonnant notre cadre de réponse de façon multilatérale, et en étant leader sur les questions de sécurité internationale que nous pèserons en Phoécie, et dans le monde !

La situation de chaos qui prévaut au Kashanistan révèle également la fragilité des conquêtes sociales, démocratiques et égalitaires. Un gouvernement majoritaire est devenu en deux ans capable de rogner des progrès sociaux fondamentaux dans cet État nous montre que même dans nos pays démocratiques, nous ne connaissons pas les coalitions qui émergerons demain. Nous devons préserver les conquêtes sociales de notre temps, et ancrer dans le marbre que ces positions fondamentales. C’est pour cela que je veux constitutionnaliser le droit fondamental à l’interruption fondamental de grossesse ; ancrer nos valeurs de tolérance et d’humanité au sein d’une éducation inclusive, populaire et rassembleuse ; mettre en place une communauté phoécienne des valeurs, avec une citoyenneté politique, une démocratie communautaire, et une relation fondamentale entre les échelons territoriaux, nationaux et communautaires ! Ainsi, nous vivifierons la démocratie, ainsi, nous renforcerons la République !

Joyeux anniversaire en ce jour glorieux à la IIIème République ! Il y a soixante-ans, la restauration de Jérôme Plassel triomphait des forces royalistes et fondait un nouveau régime. Ces nouvelles règles du jeu commune, ces nouvelles forces politiques, ces nouveaux équilibres sont notre quotidien depuis plusieurs décennies. Je veux rendre hommage à cet anniversaire, par la réunion aujourd’hui des bonnes volontés de la Nation.

Je veux m’inscrire dans la lignée des grandes figures de la République, sans bien sur pouvoir être parfaite au premier jour de mon éventuel premier mandat. Mais je salue l’action que les présidents précédents ont mené pour les bienfaits de notre nation. Je condamne fortement les mensonges propagés par Arthur Klein sur l’incapacité de la gauche à présider. Le centre accuse Georges Edouard d’avoir favorisé l’isolement de notre Nation : pourtant, jamais nous n’avions été aussi actifs dans le monde que sous sa présidence ! Georges Edouard a été l’un des moteurs du sommet d’Antemar, qui a relancé l’intégration du Monde Libre. Il a relancé la coopération phoécienne, favorisé le rapprochement de notre pays avec des pays clefs comme le Tawkirina. Nous avons été les garants d’une politique étrangère, abandonnée et saccagée par une décennie de recul sous la droite. Mais grâce à Georges Edouard, grâce à Aya Leclerc, grâce à leur héritage dont nous sommes les dépositaires, des cendres d’un prestige carbonisé par la droite spectatrice, nous pouvons faire jaillir les flammes d’une nouvelle force collective !

Et ce soir, devant ce rassemblement, je suis emplie de joies et d’espoir pour la suite ! Je veux saluer toutes ces figures qui se sont ralliées à notre cause, non pas en raison d’accords idéologiques parfaits, mais car elles se sont reconnues dans notre rassemblement de progrès et d’unité ! Je veux remercier Juliette Delagins, Adam Thiers, Justine Bonnet et tous ceux qui défendent l’héritage social de feu Jérôme Plassel. Je veux remercier ceux qui comme Claire Laugier, Caroline Jouvet, Michelle Laforge et tous les autres, qui portent la voix du centre, de la ruralité, de la modération, de la transparence publique et démocratique ! Je veux saluer enfin tout le peuple de gauche, ma famille de cœur et de raison, pour qui j’ai toujours aimé me battre, et pour qui je donnerais tout mon engagement. Vous avez tous votre place dans cette famille des progressistes, des humanistes, de ceux qui se battent pour la dignité des faibles, pour la dignité des droits humains, pour la dignité de leurs compatriotes et de tous ceux qui souffrent dans le monde. Nous sommes ce camp du rassemblement, et de la raison : nous sommes le rassemblement qui triomphera grâce à ses voix plurielles !

Comment matérialiser ce rassemblement, et revivifier notre démocratie ? En vous donnant la parole, par la reconduction d’une majorité plurielle, autour d’un credo clair : justice sociale, décentralisation, amélioration du service public, leadership international et phoécien, respect de la démocratie et des droits sociaux, fiscaux et environnementaux. En menant une décentralisation par les faits, couplée à une écologie qui infuse dans toutes nos actions économiques, sociales, politiques. En portant sur la scène internationale des problématiques transversales et fondamentales : la promotion de la démocratie, la défense des droits des femmes, l’égalité devant la loi, la réduction des inégalités et surtout, la transition climatique.

Alors, oui, pour le fleuve doit parvenir jusqu’à la mer pour rester fidèle à la source. Et oui ce soir, je vous demande de rester fidèle à nos valeurs, à notre intégrité, à notre humanité et à notre dignité. Vous ne méritez pas de nouvelles années d’arrogance et d’abstinence, vous ne méritez pas le manque de clarté, les hésitations, les valses et les approximations d’un centre droit désœuvré, dépassé, désabusé par une campagne ou son brouillard programmatique et opérationnel n’est plus un facteur de rassemblement, mais de rejet. Je ne vous demande pas de vous mobiliser par répulsion de la droite, ou par amour de la gauche: mais, mes chers amis, je vous demande de faire jaillir sur cette terre aux vertes prairies les rayons d’un soleil d’espoir. Pour qu’enfin, notre pays aux mille visages, devienne cette Nation aux mille espoirs, aux mille fiertés, aux mille raisons de célébrer sa République.


Un tonnerre d’applaudissements saluent la prestation de la candidate, qui descend dans la foule pour une dernière rencontre de campagne avec les électeurs avant le grand jour.

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Juliette Delagins
Ministre
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Parti politique

ven. 2 févr. 2024 15:58

Pour le premier meeting d’une campagne qui s'annonçait pleine d’espoir et après des sondages de pré-campagne largement favorables à une reconduction d’une alliance entre les Gauches et le Centre, Juliette Delagins avait choisi un territoire qu’elle ne connaissait désormais que trop bien : la capitale, et même la Place des Etoiles ! Pour cette période électorale, le but était clair : développer une assise plus forte grâce au groupe Illuminae, peser davantage sur les politiques mises en œuvre durant un potentiel futur mandat et recomposer un paysage jusqu’alors morcelé et fragmenté entre blocs artificiellement distincts. En arrivant vers la place et en observant la foule, celle-ci vit des phénomènes auxquels elle n’était plus habituée : une liesse populaire, une masse de militants venue de toutes parts du pays et où il est possible d’apercevoir les drapeaux de chaque parti membre de cette nouvelle composante. Qui plus est, Juliette Delagins avait la chance d’être une Première Ministre populaire et dont le premier Gouvernement avait été apprécié ; la capacité à gouverner n’étant plus à prouver, celle-ci devait maintenant parvenir à insuffler tout à la fois un nouvel élan de modernité et de perspective sociale, tout en rassurant des électeurs inquiets d’une candidate pouvant parfois sembler plus à gauche qu’au centre-gauche.

Des chants se firent entendre ; l’hymne ostarien retentit, au rythme du drapeau de la République et de celui d’Illuminae, confectionné pour l’occasion. Des slogans “Gloire à la République” “Pour une Nation juste et démocratique !” inondèrent les rues et c’est après un moment de silence, un calme retrouvé que Juliette Delagins put démarrer son intervention.



Mes amis, mes frères et soeurs,

Quel bonheur de vous retrouver ! Ce meeting est le premier depuis le début de mon mandat il y a maintenant plusieurs années, dans un Gouvernement que je suis fier de porter et dans lequel ont pu s’exprimer des composantes progressistes, plus libérales ou parfois même des coalitions de circonstance toujours dans l’intérêt supérieur de la Nation, de la cohésion et de la stabilité des institutions. Oh, je me rappelle encore les menaces de la droite portée à l’époque par des figures comme madame Morelli ou monsieur Barnier… que nous prédisaient-ils en 203 ? Le sang et le chaos, le rouge de la misère contre un projet de l’Union des Gauches sans cesse diabolisé et caricaturé. Aujourd’hui, quel bilan tirer de ces vingt ans presque intégralement gouvernés par l’une des forces présentes dans cette Union désormais révolue ? Un capitalisme rationalisé et tourné vers l’innovation et le profit de tous, des institutions sociales stables et des libertés plus que jamais garanties et soutenues par des citoyens et citoyennes ayant retrouvé de la confiance à la fois dans les intentions, mais aussi dans les actions de l’Etat social. Plus que ne pas renier l’ampleur de nos accomplissements après des années d’un Boulanger tentant de faire reculer nos droits et notre protection, je les revendique sans hésitation !

Vous le savez toutefois, le Parti Radical Unitaire que je représente individuellement n’est pas membre de cette “Aile Gauche” représentée par des idéologies plus contestataires et radicales, j’ai et je crois toujours qu’avant toute chose, la protection de notre République doit passer par des réformes successives et préalablement acceptées par le consensus, en ne conduisant pas notre pays à la ruine à coups “de marches forcées”. Le Grand Soir n’a pour aboutissement que la plongée de tous et toutes dans l’obscurité, et non l’émancipation d’une société qui peut tirer profit des logiques d’accumulation et d’innovation d’économie vers une redistribution et une prospérité généralisée ! C’est cette même raison qui me pousse à croire dans la pertinence absolue des entreprises solidaires et ayant pour valeurs l’intérêt patriotique, c’est pour cela que je ne tiens pas à tout “collectiviser”, à renverser une table plus que jamais solide sur ses appuis. Plus encore, le simple progrès n’est pas qu’une condition de matérialisme historique et politique, de qui dispose de moyens de production parfois mieux utilisés par d’autres personnes habilitées et formées à gérer des équipes : le Contrat Social suppose de sortir de cette logique stérile de lutte des classes pour solidifier notre contrat de société, pour que les intérêts de chacune et chacun convergent. Par ailleurs, ce bien être social commun suppose une condition essentielle : la capacité de tous à disposer de leurs libertés fondamentales et de leurs droits tant individuels que collectifs, l’abolition systématique de la misère et des inégalités tant sociales que ethno-raciales devant être abolies ou réduites à leur point le plus marginal pour que chaque individu puisse devenir - sur ses propres aspirations à la richesse - un moteur du mouvement civil et de la croissance du groupe.

Nous en arrivons à une autre question, abordée rapidement durant la campagne présidentielle mais ayant bien plus sa place ici et ne pouvant être adoptée que si notre socle progressiste se renforce et permet au Groupe Illuminae de peser bien plus qu’aujourd’hui : avant que nous rendions solidaires la répartition des richesses, le patrimoine n’avait cessé de s’accumuler entre les mains de très riches figeant ainsi le capital immobilier, réduisant ainsi les perspectives libérales d’ascension sociale et de mobilité en préférant une économie d’héritiers ne stimulant ni la productivité, ni l’émancipation de notre jeunesse. Car voilà un point fondamental et trop souvent oublié dans nos politiques publiques : en renforçant chaque jour un peu plus la législation pour les plus âgés, pour les actifs déjà insérés, nous en avons oublié de traiter le cas des étudiants et de leur précarité spécifique, des ravages causés par une familialisation trop forte causant une dépendance aux richesses familiales et de l’incapacité de disposer de logements abordables, d’accéder dès le plus jeune âge à la propriété pour pouvoir dans sa vie active rembourser de potentiels crédits, et ainsi au cours de sa vie parvenir à un niveau de vie à la fois stable et sécurisé. Ainsi, il faut de toute urgence revoir la manière de concevoir nos aides aux étudiants et permettre à tous et toutes de se qualifier pour faire de notre économie une économie de pointe, investir fortement dans le capital humain pour ainsi faire advenir une République toute à la fois démocratique, dynamique et éclairée !

Ainsi, le début de notre mandat sera consacré si nous disposons d’une majorité solide et de la Primature à une grande réforme de défamilialisation, en ne considérant plus les jeunes comme des “super-enfants” mais bien comme des citoyens à part entière, nécessitant une individualisation du versement des bourses, des diverses prestations… cette réforme viendra compléter ce qui est désormais intégré dans le revenu de base, en mettant définitivement fin aux allocations familiales pour les verser directement aux étudiants, dans le cas échéant. Par ailleurs, cette réorientation des prestations viendra responsabiliser dès le plus jeune âge nos concitoyens, en supprimant des obligations légales des parents ; cette pratique permettra indirectement de retrouver des rapports sociaux sains et non utilitaristes entre parents et enfants, de favoriser leur engagement dans la politique du pays qui désormais les impactera directement toujours dans cette même ambition de parvenir à une société pleinement éclairée et où les rapports sociaux doivent être les plus purs possibles.

Une deuxième grande réforme des études supérieures verra ensuite le jour, bouleversant notre manière d’envisager la vie étudiante telle qu’elle se pense, et permettre tout à la fois de la mobilité académique et professionnelle, ainsi qu’une action visant à évincer le risque croissant de non-solvabilité des étudiants qui risquerait un effondrement systémique pour tout notre tissu économique ! En effet, les frais croissants des études supérieures additionnés à la faiblesse des politiques spécifiques aux étudiants conduisent à des dettes étudiantes toujours plus importantes, pouvant souvent être remboursées mais avec parfois un risque de surendettement, d’échec du parcours scolaire amenant par effet boule de neige à une non-solvabilité et à une catastrophe à la fois pour un citoyen perdu, et pour des banques mises sous tension. Ainsi, comment cette réforme viendra résoudre ces enjeux ? Tout d’abord, un plafonnement des frais universitaires sera mis en place pour ne pas conduire à des situations ridicules de financiarisation des études, tout en compensant par une augmentation des subventions - et après analyse des comptes budgétaires des écoles en question - les institutions qui seraient menacées d’une perte de qualité dans leur investissement pour former au mieux notre jeunesse. Ensuite, une annulation - partielle ou complète - sera appliquée sur les dettes étudiantes actuellement en vigueur dites “extrêmes”, avec la possibilité de recourir régulièrement à ce dispositif pour calmer le circuit spéculatif, tout en n’encourageant pas non plus un endettement massif et qui serait de toute façon compensé par l’Etat. L’Etat ne peut pas tout, mais doit agir pour préserver la cohérence et la stabilité du régime de production actuel !

Une troisième et dernière réforme devra également voir le jour, et portera sur une refonte du modèle de financement des étudiants ainsi qu’un soutien inédit à la formation professionnelle. Car plus que jamais, l’apprentissage est l’avenir pour permettre aux étudiants la meilleure qualification possible, et la convertibilité de leurs apprentissages théoriques vers des compétences pratiques et empiriques ! Ainsi, un grand Plan Éducatif de développement de l'apprentissage, et permettra aux entreprises et institutions partenaires de bénéficier de conditions d’embauche avantageuses, tout en ayant des avantages sur les premières années vis à vis de leurs cotisations en cas de CDI proposé à la fin dudit apprentissage. Ensuite, une deuxième partie s’attardera sur un projet déjà présenté durant la campagne présidentielle mais n’ayant pu être mis en place du fait du score du PRU insuffisant pour peser lourdement sur la politique générale de la Nation : nous mettrons en place le système de tickets d’autonomie pour la vie étudiante, venant remplacer les aides apportées actuellement aux familles ou les bourses d’études avec une aide semestrielle ou trimestrielle venant intégralement financer les études, le logement etc… utilisable pour un équivalent de 5 ans et ce jusqu’à l’âge de 25 ans - permettant ainsi des mobilités régulières, des reprises d’études sans difficulté ou des césures bénéfiques pour la formation non pas d’un travailleur qualifié, mais bien d’un être humain compétent, heureux et émancipé.

Alors oui, j’ai conscience que ce projet est un projet vaste, ambitieux et qui peut même vous sembler vertigineux ; ce n’est toutefois qu’en dressant une perspective claire et des lignes parfaitement définies que nous aurons des chances de les faire aboutir, d’obtenir un soutien populaire sur des enjeux correctement mis à l’agenda et où les solutions auront été présentées. Les mandats les plus actifs ont été ceux disposant d’un programme clair et uniforme, et non des bouillies d’idées rances ou vastes fumisteries que l’ADN et le Parti Populaire savent défendre avec virulence et sans jamais se préoccuper des dommages irréversibles que ces “projets” feraient au pays. Car oui, je n’oublie pas d’où vient l’ADN, à quel gouvernement Edouard I avait succédé : c’est monsieur Boulanger, une figure d’extrême droite s’étant tournée par opportunisme vers “la droite républicaine” tout en gardant ses propres doctrines réactionnaires qui a structuré ce que représente l’ADN aujourd’hui, et je n’oublie pas la présence en 5e position de monsieur Barnier, lui aussi ancienne figure du Parti Populaire et qui désormais, fait mine de ne rien avoir à faire avec des gens dont il partage pourtant toutes les croyances mortifères. Bonnet brun ou bleu marine, il est plus que jamais essentiel de ne pas basculer dans les extrêmes pour garantir l’intégrité de la Nation !

Gloire à la République d’Ostaria.

La fin de l'intervention de la Première Ministre est suivie par de longues acclamations, les militants et militantes se remettent à faire flotter les drapeaux de la Nation tandis qu'un chant est improvisé par la foule et se met à ressembler au nouvel hymne de la coalition parlementaire, rythmé dans une ambiance tout autant festive que guerrière. Haranguant une dernière fois la Place, Juliette Delagins vient s'entretenir pendant une heure avec les soutiens de la campagne présents en grand nombre puis s'en va, en direction de la prochaine action de son groupe Illuminae.


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Nicole Huppé
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dim. 18 févr. 2024 11:08

Plusieurs milliers de manifestants commençaient à arriver à la capitale pour participer au Rassemblement pour la famille. Beaucoup de manifestants étaient venus avec leurs enfants, des familles allant des grands-parents aux petits derniers étaient présentes. L'ambiance était bon enfant et des manifestants s'organisaient pour aller pique-niquer dans le parc de la République.


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Nicole Huppé
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dim. 18 févr. 2024 13:04

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C'est sur une musique épique qu'apparu Nicole Huppé. Accompagnée de ses six enfants de son mari elle traversa la foule pour rejoindre la scène. Elle s'arrêta en chemin pour saluer les familles présentes, porta quelques bébés, prit des selfies. Une fois au pied de la scène elle monta les marches deux à deux et salua longuement la foule.

Chers amis,

Nous sommes plus de 80 000 à l'heure où je vous parle. Certaines familles sont encore en chemin, dans les cars, et arriveront dans l'après-midi.
Nous sommes plus de 80 000 et les élites ne pourront plus faire comme si nous n'existions pas.
Nous sommes plus de 80 000 aujourd'hui mais plusieurs millions dans le pays à demander à la Présidente et à la Première ministre d'ériger la famille en grande cause nationale.

applaudissements

Il est urgent d'abord de soutenir les familles.
Soutenir financièrement les mères qui font le choix de s'occuper de leur famille et de leur foyer. Sur ce sujet évidemment, nous t'entendons pas les pseudo-féministes qui sont plus mobilisées pour le droit de tuer que celui de vivre dignement. huées

Soutenir les familles nombreuses pour qui les prestations sociales ne se révèlent pas à la hauteur. Et ce fossé qui se creuse nous est insupportable avec d'un côté les honnêtes familles ostariennes qui payent leurs impôts, respectent la loi et de l'autre ces étrangers arrivant illégalement et qui bénéficient largement de la solidarité nationale. Je pense ici évidemment aux prétendus mineurs clandestins. huées la foule hurle : "Dehors !"

Soutenir les familles c'est protéger leur liberté. La liberté d'éducation religieuse qui ne peut être bridée par les considérations morales de quelques biens pensants. La liberté de protéger sa famille qui devient difficile. Pouvoir acheter une arme devrait être possible pour tout ceux qui peuvent acheter une arme et pas seulement ceux qui pourraient payer la taxe sur les armes à feu. Dites-vous chers amis que nous sommes dans un pays qui condamne plus sévèrement un père souhaitant protéger sa famille qui a oublié de payer sa taxe sur les armes à feu qu'un toxicomane possédant de l'ecstasy. huées

On marche sur la tête, toutes nos valeurs sont inversées.

Nous devons nous battre aujourd'hui pour faire admettre des banalités.
Il faut un homme et une femme pour faire un enfant et un père et une mère pour l'élever.

Ce sont les lois de la nature, n'en déplaise aux lobbys LGBT, aux féministes anti-femmes et aux pseudo-progressistes. Et ces lois biologiques doivent à nouveau être inscrites noir sur blanc dans le Code de la Sécurité sociale.

Et mettons un terme aux délires.
Supprimons la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules.
Arrêtons l'objectification du corps de la femme et supprimons la GPA.
Soutenons les mères qui, dans le cas de grossesses difficiles, peuvent douter. Nous connaissons tant de familles qui à l'annonce de la grossesse, se posèrent pléthore de questions. Nous les avons rassuré. Ils sont aujourd'hui heureux. Ce n'aurait pas été le cas s'il avait donné la mort à leur enfant. C'est ce qu'ils appellent "pression" dans le Code de la Sécurité sociale, nous nous appelons cela de la solidarité.

standing ovation dans la foule


Je suis une mère, une patriote. Je suis plus que jamais déterminée à faire gagner avec vous la vie, la famille et la transmission. Je vois tant de jeunes parmi nous aujourd'hui mais ce ne sont jamais ceux qui font la une des journaux télévisés. Ils ne cassent pas, n'agressent pas, ne brulent pas et laissent leur place dans le bus aux personnes âgées. C'est aussi pour cette jeunesse que je me battrai.

Cette jeunesse qui se croient parfois sans avenir alors qu'elle n'a juste pas d'objectif. Et c'est pour donner du sens à cet âge de la vie où l'on cherche à donner un cap à son existence que nous devons faire de notre service républicain un passage obligé avant de devenir adulte. Faire du service républicain un service républicain universel. C'est le sens du référendum d'initiative populaire que je vous propose et vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur notre site internet pour appuyer cette idée en signant la pétition.

Pour améliorer la mixité sociale et l'intégration des jeunes dans la société, tout en leur transmettant les valeurs de la République, nous devons rendre le service républicain obligatoire. C'est être fidèle à l'idée même du Service républicain qui était obligatoire dans sa première version. je compte sur les élus présents aujourd'hui, sur ceux qui nous rejoindront plus tard pour défendre ensemble cette proposition.

Ensemble défendons cette âme maternelle que décrivait le Président Plassel comme poussant Ostaria "quel qu'en soit le prix, à défendre et à venir au secours de ses enfants".

Merci à vous !
Vive la famille !


les manifestants entonnent l'hymne national

En descendant de la scène, Nicole ne s'arrêta pas pour répondre aux questions des journalistes. "Désolé je dois aller préparer le dîner, vous savez c'est souvent la course le dimanche."

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