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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place des Étoiles

Ville IRL : Paris (La Défense)
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Aya Leclerc
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ven. 16 juil. 2021 21:05

Comme dans toutes les grandes villes, des militants de l'Alternative et ses alliés s'engageaient dans des distributions de tracts. Sur l'un des quelques types de tracts distribués figurait le programme de la liste de Pauline Dunberg à l'élection législative.
Ensemble pour Ostaria

***

Projet de la liste Ensemble Pour Ostaria
porté par Pauline Dunberg
à l'élection législative de 191


***

Déchastainiser le travail


Aujourd'hui, notre pays souffre encore du terrible désastre qu'était la présidence Chastain. Bien que beaucoup de ses mesures suicidaires aient été heureusement levées, le code du travail communiste continue à matraquer tous les jours les entreprises, les rendant par là également incapables de recruter.
Pour relancer l'économie ostarienne pour de bon, il faut enfin libérer les entreprises, cœur de l'activité économique, des régulations qui pèsent encore sur elles, si insensées que, au lieu de protéger les travailleurs, elle leur garantit le chômage.
De plus, les demandeurs d'emploi sont aujourd'hui livrés à eux-mêmes, et ont, de ce fait, du mal à trouver un emploi, tandis que les enreprises ont du mal à trouver de la main d'œuvre. Nous croyons que l'État doit servir d'intermédiaire pour largement faciliter le retour à l'emploi et la recherche de main d'œuvre, ainsi que proposer des alternatives aux demandeurs d'emploi, afin qu'aucun ne soit plus abandonné.
Enfin, nous inscrirons dans la loi l'obligation de conditions de travail décentes et respectueuses des employés et de leur santé.

Ainsi, nous prendrons rapidement des mesures fortes :

– Lever les limites d'heures de travail imposées aux employeurs et aux employés eux-mêmes. Aujourd'hui, il est impossible de travailler plus de 40 heures par semaine, même si cela est le désir à la fois de l'employeur et de l'employé.
– Assouplir les régulations sur le salaire, pour le rendre plus adaptable aux conditions particulières de chaque domaine d'activité, ainsi qu'aux horaires de nuit ou dans des conditions difficiles (qui méritent un salaire plus élevé).
– Promouvoir et redorer l'image de l'apprentissage dès 15 ans, aujourd'hui impossible avant 18 ans , et largement méprisé, alors que notre pays a besoin de boulangers, de bouchers, de travailleurs manuels en général.
– Faire passer le nombre d'employés minimum obligeant d'organiser des élections internes de 10 à 25. Aujourd'hui, les complications administratives (inutiles, pour 10 employés) compliquent la tâche de nombreuses petites entreprises.
– Assouplir les conditions de licenciement, actuellement très strictes, qui contraignent beaucoup d'entreprises à ne pas embaucher.
– Supprimer l'obligation d'indemnisation d'un salarié licencié pour des raisons non économiques.
– Faire passer l'âge de départ à la retraite à 60 ans.
– Créer un vrai service de médecine du travail garantissant la sécurité et la bonne santé des employés.
– Poser enfin un cadre légal aux conditions de travail dans les entreprises, notamment concernant l'hygiène, le volume sonore ou l'accès à l'eau.
– Poser un cadre légal concernant les arrêts de travail, notamment concernant les accidents du travail ou les maladies.
– Créer une Agence Pour l'Emploi (APE) accompagnant les demandeurs d'emploi dans leurs démarches et centralisant l'ensemble des offres d'emploi disponibles.
– Proposer aux demandeurs d'emploi une rémunération décente en échange d'un travail d'utilité publique, sans que cela n'ait vocation à être durable.


Relancer l'économie par la liberté


En plus de ces mesures sur le travail, nous mettrons fin à plusieurs règles chastainiennes absurdes qui minent notre économie, et porterons une politique ambitieuse pour redresser l'économie ostarienne.

– Diminuer l'impôt sur les sociétés, un frein sérieux à leur développement. Nous la supprimerons totalement pour les entreprises sans salarié.
– Lever les monopoles d'État instaurés par Chastain (production et distribution d'eau potable, établissements de santé, etc.).
– Supprimer la quasi interdiction de privatisation d'entreprises publiques (elle nécessite actuellement l'accord des deux tiers de l'Assemblée Nationale, du Premier Ministre et du Président de la République, avant d'être soumise au référendum).
– Laisser les agriculteurs fixer les prix de leurs productions librement ; aujourd'hui, les règles imposées au président Chastain mettent parfois en danger les agriculteurs, incapables d'écouler leurs marchandises aux distributeurs, qui préfèrent les produits étrangers, moins chers.
– Fonder l'Épargne Nationale, un service public ouvert à tous les Ostariens permettant de prêter à l'État (assurant aux Ostariens un placement sûr, tout en permettant à l'État d'éviter de recourir à la dette publique).


Veiller à l'organisation des territoires


La destruction des régions organisée par la gauche, que la FRO s'est révélée incapable d'empêcher, a créé un énorme manque dans l'organisation territoriale ostarienne, les communes, surtout rurales, étant face à un casse-tête pour les interactions avec les autres.
Les régions n'étaient pas une solution parfaite à ce problème. En effet, les conseils régionaux étaient composés des maires des communes de plus de 10 000 électeurs inscrits et des conseillers municipaux des communes de plus de 70 000 électeurs inscrits. Dès lors, en pratique, seules les grandes villes avaient leur mot à dire sur la politique de la région, et ont bien trop délaissé les zones rurales.
De plus, la taille des régions est inadaptée à leur rôle. On notera notamment la région d'Orbône, d'Odail à Tasasque, en passant par Lunont, des côtes du sud au nord du pays, en passant par de grandes zones rurales et une grande métropole, ou encore la région du Bacapy, de Pedur à Menargues.
Ainsi, nous créerons de nouvelles institutions, les communautés de communes, dont la taille (variable selon les situations) et le fonctionnement seront véritablement adaptés à l'organisation des territoires, et les rendront plus proches des Ostariens et de leurs préoccupations que ne l'étaient les régions.

– Créer des communautés de communes, regroupant des communes d'une même zone géographique adaptée à l'organisation des territoires. Les conseils des communautés seront composés de conseillers municipaux représentants désignés par les communes, dont le nombre variera selon la population de la commune.
– Faire participer l'État aux projets de construction de transports en commun desservant les zones rurales, à hauteur de 30 % du coût, afin de favoriser leur intégration.
– Aider financièrement (via les communautés de communes) les communes rurales dont les services publics de proximité (poste, écoles, etc.) sont en danger.


Assumer la puissance d'Ostaria


Ostaria aspire à être une puissance mondiale. Nous devons arrêter de nous renfermer sur nous-mêmes, pour nous mettre à jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale.

– Entamer des discussions visant à une coopération entre les pays bordant la mer de Feu, afin d'adopter une politique coordonnée concernant la pêche, l'environnement et l'immigration, notamment.
– Réaffirmer notre amitié avec Narois, notre allié historique, et renforcer notre coopération mise à mal par la politique suicidaire de Chastain.
– Mettre un terme à l'isolation diplomatique ostarienne : il faut assumer notre rôle de puissance mondiale et affirmer notre statut égal à celui des autres puissances.
– Relancer l'industrie spatiale ostarienne, laissée de côté par Chastain, alors que nous pouvons en devenir un pionnier !


Agir pour un environnement durable


L'un des cadeaux les plus terribles que l'on pourrait préparer pour nos enfants est un environnement détruit. Heureusement, ce cadeau n'arrivera pas si la société agit d'un seul élan pour la protection de l'environnement.
Nous prônerons la participation active de l'ensemble des acteurs économiques, non pas par des punitions, mais en comprenant qu'il n'y a pas de choix à faire entre notre environnement et notre mode de vie.

– Lancer un grand plan de rénovation des passoires thermiques, en aidant financièrement les particuliers à isoler leur logement.
– Mettre fin à l'utilisation d'énergies fossiles dans la production électrique, pour passer enfin à un mix exclusivement nucléaire et renouvelable.
– Aider financièrement les particuliers à échanger leur véhicule énergivore contre un véhicule économe en énergie.


Nos autres propositions


– Supprimer la TVA sur les biens et services de première nécessité, qui doivent être accessibles à tous facilement.
– Restaurer l'union civile républicaine (détruite par Chastain), afin de permettre aux couples stables, ainsi qu'à leurs enfants, de vivre dans un cadre légal adapté à leur situation.
– Mettre fin aux règles de Chastain qui accordent la nationalité ostarienne à tout migrant résidant en Ostaria depuis au moins 5 mois (ou un mois en cas de demande d'asile), pour demander, entre autres, une maîtrise de la langue et une connaissance basique de notre pays. Il est temps de reprendre le contrôle de notre immigration.



FACE AU FAUX CLIVAGE ENTRE LA FRO ET LES ÉCOSOCIALISTES,
LE 18 JUILLET,
DONNONS UN NOUVEAU SOUFFLE À OSTARIA !


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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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mar. 31 août 2021 23:26

31 août 192 - Célébrations de l'indépendance (partielle) de la Sarande, place des Étoiles

Une grande victoire pour la Présidente Calenbek-Sothriopositi. Peut-être la dernière du mandat, mais une grande victoire tout de même. Enfin, après des années de tractations infructueuses et d'occupation militaire, la Sarande redevenait un État, une république-soeur d'Ostaria. Il aura fallu toute sa présidence pour qu'enfin l'Assemblée le permette et qu'enfin les Sarandais se mettent à la table des négociations. Mais elle y était arrivée, et elle comptait bien célébrer l'événement.
Sur la place des Étoiles, un événement avait été organisé en fin de soirée par des communautés de sarandais exilés et des associations de familles de combattants - les soldats ostariens étaient encore en train d'occuper l'île, depuis tout ce temps. Jusqu'à ce soir du moins.

Un petit convoi amena la Présidente d'Yguerne à la place, dans sa limousine, escortée par une voiture de la Compagnie de Sécurité de la Présidence. Elle en sortit avec ses agents de sécurité avant d'arriver à la rue adjacente, et son escorte à pied se mêla à la foule qui se rendait place des Étoiles. Sur son passage, elle fut reconnue et acclamée par ses supporters, applaudie plus timidement par ses opposants qui célébraient malgré tout l'événement. Après tout, même la gauche avait salué cette décision. Tout le spectre politique avait voté le traité, à l'exception d'une députée au poids considérable et au poids politique négligeable.

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Elle marcha en souriant et en saluant ses concitoyens jusqu'au centre de la place, où on lui installa une petite estrade, sur laquelle elle monta pour s'adresser au peuple. Rapidement reconnue par les personnes présentes partout sur la place, elle eut droit à des applaudissements en guise de salutations, alors que tous les regards - et les smartphones se tournaient vers elle. Elle prit une profonde inspiration et sans l'aide d'instruments autres que sa voix, elle improvisa son petit discours de victoire.

Ostariens, Ostariennes ! Ca y est, nous y sommes arrivés !

Je viens du Palais d'Yguerne où j'ai signé et fait entrer dans notre Journal Officiel le Traité fondamental de la Sarande. Après toutes ces années d'une occupation terrible, d'une colonisation entamée par les communistes et dont les séquelles ont gravement marqués les sarandais tout le long de ma présidence, la Sarande redevient une nation. Enfin !

Nous allons enfin pouvoir tourner la page de la période de la présidence tyrannique et du bellicisme autoritaire des communistes. Nous allons enfin pouvoir porter fièrement nos couleurs et réaffirmer haut et fort les principes qui sont les nôtres : Égalité, Paix, Union !


Applaudissements nourris et acclamations pour la Présidente.

Dans quelques minutes, il sera minuit, nous serons un jour nouveau, nous serons demain. Et demain, la Sarande redeviendra une voisine, une amie, une alliée. Demain, les sarandais auront à nouveau une terre qu'ils pourront appeler leur patrie. Demain, nos garçons et nos filles en uniforme rentreront chez eux !

Les applaudissements redoublèrent d'intensité, tant les ostariens et les sarandais présents ce soir étaient impatients d'enfin mettre un terme à ce conflit.

C'est peut-être ce dont je resterais la plus fière de ce mandat. Soyons fiers de ce que nous avons accompli, de ce que nous avons reconstruit, de ce nouveau chapitre de notre histoire que nous avons bâti ensemble. Nous avons réussi ! Et c'est pour ça que je vous demande aujourd'hui de bien vouloir m'accorder une troisième fois votre confi...

Elle fut interrompu par les bruits des cloches qui marquaient minuit.

Mes amis, écoutez ! Nous y sommes ! Aujourd'hui naît l'État de Sarande !
Vive la Sarande Libre ! Vive Ostar...


Elle n'eut pas le temps de s'entendre terminée qu'un bruit sourd retentit, lui coupant le souffle. Soudain, elle entendit au-delà des acouphènes des cris qui retentissaient un peu partout, elle vit les gens autour d'elle partir en courant, pendant que les agents de sécurité se précipitaient sur elle. N'arrivant plus à reprendre sa respiration, elle passa sa main sur sa poitrine. Elle sentit que sa robe était humide. Elle regarda et en un instant, son visage se crispa sous l'effet de la terrible douleur qui la frappait. Elle ne tarda pas à comprendre ce qui lui était arrivée.

On lui avait toujours raconté qu'on voyait sa vie défiler devant ses yeux lorsqu'on mourrait. Mais elle ne voyait rien, tant la douleur de la balle qui venait de la transpercer était mordante, aigüe. Elle ressentait sa respiration se saccader, elle toussait sans vraiment pouvoir reprendre son souffle, d'une toux sanguinolente qui la fit s'effondrer par terre. Elle voyait les visages de ses agents autour d'elle, la lointaine lumière des réverbères.

Elle ne pouvait pas mourir maintenant, pas ici, pas comme ça. Elle devait mourir comme une vieille dame : sur son lit d'Yguerne, saluée par tous ses Ministres, se voyant remettre une décoration honorifique créée spécialement pour elle pour son mandat exemplaire de Présidente fondatrice de la IVème République et d'ex Secrétaire à la Réforme des Transports. Sa vision s'estompait, la douleur s'estompait, le bruit de la foule et des sirènes par derrière s'estompait. Tout devenait plus paisible à mesure que son sang coulait sur elle et dans ses poumons.

Ca y est. Tout défilait devant ses yeux. Sa participation à ce gouvernement d'incapables sous Mercier et Brétigny, ses frasques sur Chirper qu'elle avait tenté de mettre sur le dos de son secrétaire/stagiaire, son débat avec Chastain, son élection à la Présidence, cette aventure gouvernementale avec Henri Le Floch, son fidèle Le Floch, son ami intime dont elle avait toujours été si proche. Dunberg, celle qu'elle voyait comme son héritière, qui l'avait quitté trop tôt. Leclerc, la dernière qui était restée près d'elle, mais les yeux toujours plus tourné vers l'avenir du pays que vers sa vieillissante Présidente. Même Pendra, ce rival qu'elle avait appris à apprécier. Si elle mourrait, la relève serait peut-être assurée, finalement. Elle ressentait soudainement le vide de sa vie, de n'avoir jamais eu ni mari, ni femme, ni enfant. Rien d'autre qu'une vie passée auprès de ses ministres et alliés politiques, et auprès d'un petit chat persan qu'elle avait recueilli il y a des années de cela, sa seule vraie famille. Elle ressentit une angoisse soudaine en pensant à son chat qui l'attendait à la maison. Mais qu'allait-il devenir sans elle ?


Henri... Le Floch, il faut qu'il s'occupe.. D'Anaïs... Pourquoi...

Une voix lui répondit que tout allait bien se passer et qu'elle devait rester avec elle. Mais l'écho distant de cette voix lui laissait penser le contraire. Elle pensa cette fois à ce qu'elle avait réussi. Elle avait battu Chastain, elle avait dirigée la droite et le centre, elle avait finalement rabattu le clapet de tous ces Chastain, ces Constant, tous ces Johnson qui l'avaient rabaissée, qui ne voyaient en elle qu'une politicienne ratée, alors qu'elle avait dépassée leurs ambitions les plus folles à tous ces hommes vaniteux et arrogants.

Hector... Mais quel... Incapable...

Son souffle agonisant se raccourcissait comme pour battre la mesure du temps qu'il lui restait. Ses yeux, mis-clos, se mirent à fixer le ciel, elle ne voyait plus qu'une intense lumière blanche. La douleur avait disparu. Le bruit avait disparu. Tout avait disparu.

Lucie Calenbek-Sothriopositi avait disparu.


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Elias Staphenberg
Ministre
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Parti politique

mer. 8 sept. 2021 15:56

8 septembre 193 - Meeting du Président Staphenberg, Place des Étoiles


Le Président Staphenberg avait décidé de se rendre sur la place des étoiles afin de tenir l’un des discours de sa campagne, il avait de l'appréhension puisque c’était à cet endroit que sa prédécesseur était morte assassinée il y a déjà un an.

Mais fort de son devoir et surtout car il n'avait pas peur. Il avait décidé de revenir sur cette place, l'une des plus importantes du pays de par son rôle central dans la vie de la capitale, bordant le Parc de la République, l’ancien palais royal ou encore à quelques rues plus loin le palais présidentiel.

Regardant par la vitre de son véhicule, Elias arriva aux abords de la scène que son équipe avait préparée quelques jours plus tôt, il descendit timidement du véhicule, il est vrai que l’idée qu’on lui tire dessus lui avait aussi effleuré l'esprit, mais il tacha de ne pas le laisser transparaître, il devait être fort en cette période de campagne.

Saluant à gauche puis à droite, le Président avança jusqu'à la scène tout sourire comme à son habitude, il fit de grands gestes à la foule comme pour dire merci, puis il gagna le pupitre afin de prendre la parole.



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Elias Staphenberg :

- " Ostariens, Ostariennes

En ce jour de campagne je m’adresse à vous avec une touche d’émotion, effectivement, c’est ici même qu’il y a un an, un individu forcené avait assassiné la présidente Calenbek-Sothriopositi, cette attaque contre notre République, nous ne l'oublierons jamais, et avant que je ne commence à vous présenter les grands axes de mon programme, je tenais à présenter mes hommages à notre présidente, une personne remarquable qui nous a légué cette République fonctionnelle qui perdurera encore longtemps.

Je vous demande de lui faire honneur pendant une minute de silence. “

La foule fit alors un silence complet, Staphenberg aussi resta de marbre sur place afin de respecter la mémoire de Calenbek-Sothriopositi, et une fois la minute écoulée, la foule applaudit avant que le Président Élias ne continue son intervention.


- " Notre pays a toujours réussi à surmonter les épreuves qui se sont présentés à lui, la Chute de la Monarchie, les Delfrous, Chastain, mais il y a encore bon nombre de défis qu’il nous reste à accomplir, et je crois bien que celui de l’énergie me semble être le plus important à nos yeux actuellement.

Les ressources de notre planète qui s’amenuise ne font que renforcer ma position et celle de la FRO sur les énergies fossiles, il faut les abandonner, enfin et pour de bon, notre pays a de quoi redevenir l’une des grandes puissances de notre époque, mais cela ne sera possible que si nous arrivons à nous détacher de cet ancrage énergétique du passé.

Si je suis maintenu dans mes fonctions, je tâcherai d’enclencher un vaste plan de fermeture de nos centrales à charbon, à bois, ou toutes autres fonctionnantes avec des énergies fossiles, car c’est notre devoir de s’assurer de la préservation de notre monde pour nos enfants.

Une fois en place, le plan de fermeture des centrales sera conjointement exécuté avec un plan de remplacement, chaque centrale à base d'énergie fossile sera remplacée par de nouvelles centrales nucléaires, propre, plus stable est surtout définie, nous permettrons par cela à notre pays de réduire sa pollution dans l'atmosphère ainsi que d’atteindre une plénitude énergétique temps désirable pour notre Ostaria.

Grâce à cette plénitude énergétique nous serons à l’abri des privations et surtout d’aides des autres pays. Notre pays s’il est ambitieux pourrait même fournir de l’énergie à nos voisins, par des contrats qui renforceront notre rang dans les pays de la région.

Puisqu'il s’agit là aussi d’un point important de notre programme, la place d’Ostaria dans le monde.

Nous sommes une puissance marginalisée par des années de communisme, et nous devons continuer dans la lancée de la présidente Calenbek-Sothriopositi, cela passera par l’ouverture de nouvelles ambassades bien sûr.

Mais aussi et surtout par des rencontres avec nos voisins, comme le Royaume de Lysennie ou encore de la République d’Hirana, notre diplomatie presque fantôme ne nous a pas vraiment aidé à entretenir la flamme de l’amitié, voilà pourquoi je m’engage à prendre à bras-le-corps l'intérêt international de la nation.

Partout où je le pourrai, je me déplacerai pour reconstruire petit à petit notre image, cela commencera par la Fédération-Unie, dirigeant du monde libre, je réaffirmerais nos liens avec la Fédération, mais aussi avec le Saphyr, car ce n’est que par une nouvelle coopération internationale que nous donnerons à Ostaria l’impulsion nécessaire à notre élévation dans le concert des nations.

En clair, un vote pour ma candidature sera un votre pour notre Nation, j’ai un projet ambitieux qui fera d’Ostaria l’un des pays les plus admirables au monde et surtout l’une des nouvelles grandes puissances, pour contrer le monde bipolaire qui s'est installé entre la Fédération et Novgrad.

Je suis certain que nous serons capables d’avoir notre propre force avec l’aide de nos voisins notre voix se fera entendre.

Vive la République, Vive Ostaria ! “

À la fin de l’intervention, le Président remercia les députés de la FRO présent afin de l’écouter, puis les différentes personnalités au premier rang, il se dirigea ensuite vers la foule, ou il décida de s'attarder pour parler aux gens qui avaient décidé de venir l’écouter exposer son projet pour Ostaria.


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Jacques Braun
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mar. 9 nov. 2021 22:31

Jacques Braun avait passé la journée à la rencontre des Lunontais, y compris en-dehors de sa circonscription, qui était, de toute évidence, déjà gagnée. Il tentait donc de convaincre le plus grand nombre de se reporter sur les candidats de l'Alternative dans les autres circonscriptions.
Comme ministre, et en particulier grâce à son intervention dans un journal télévisé le jour précédent, que lui et son équipe avaient jugée réussie, il fut aisément reconnu par les passants. Certains d'entre eux, sans forcément d'admiration à son égard, mais ne serait-ce que pour s'afficher près d'une personnalité importante, demandaient un selfie en sa compagnie, ce qu'il acceptait volontiers.
Il profitait de ces rencontres, dans toute la ville, pour distribuer quelques tracts et présenter le candidat local aux élections législatives – il avait bien révisé les profils des quelques-uns qu'il ne connaissait pas aussi bien que les autres.
Des journalistes arrachèrent également quelques mots au ministre.


Jacques Braun : L'ennui avec la politique ostarienne en ce moment, c'est que l'offre n'est pas fameuse.
D'un côté, nous avons une gauche somnolente, qui survit grâce à un vague héritage d'une époque où elle avait des idées et de l'ambition pour faire avancer le pays et les droits des Ostariens, l'égalité et la justice sociale. Il fut un temps où la gauche était le camp de la nouveauté et de la réforme face à un système vieillissant. Aujourd'hui, les Écosocialistes sont le parti vieillissant, sans réelle innovation ou volonté de réforme, si ce n'est que la défense d'une version amoindrie des mesures prises par Julien Chastain.
De l'autre, un parti qui, bien que souhaitant absolument montrer sa capacité à gouverner, n'hésite pas à rappeler son origine à chaque occasion : l'extrême droite. Je dois bien avouer que certaines positions de la Ligue Républicaine me glacent d'horreur. Non pas parce qu'elles sont nouvelles. Au contraire, parce qu'elles correspondent à un tel retour en arrière, en revenant sur des acquis de longue date de notre République.
Je crois que la seule force politique crédible à même de proposer un véritable changement, une impulsion de réforme pour une réelle amélioration de la vie de nos concitoyens et pour l'avenir du pays est l'Alternative.

Journaliste : Vous, comme d'autres personnalités de votre parti, ne mâchez pas vos mots à l'égard de la Ligue Républicaine, en soulignant parfois, ainsi que vous l'avez fait maintenant, une différence de valeurs. Pourtant, vous faites vous-même partie d'un gouvernement de coalition avec la LR. Comment expliquez-vous cela ? L'alliance sera-t-elle reconduite ?

Jacques Braun : La coalition avec la LR a été formée en dernier recours, dans un contexte politique extrêmement compliqué, où aucune autre majorité ne pouvait se former. Et il n'a pas été facile de travailler dans ces conditions, vous pouvez me croire. Ce gouvernement a existé parce que c'était, bien malheureusement, la seule solution, voilà tout.
Je parle pour moi personnellement en vous disant que j'espère sincèrement, réellement, que nous n'aurons pas à reconduire une telle coalition. C'est pour éviter de telles horreurs que l'ensemble des formations politiques sont en fait tombées d'accord sur le changement du mode de scrutin des élections législatives, et je ne doute pas que cela permettra à une majorité claire et stable d'émerger.
Nous pourrons enfin passer outre les querelles politiciennes et travailler dans un gouvernement uni et pragmatique, mais aussi tourné vers l'avenir, prêt à défendre les intérêts des Ostariens en toutes circonstances.


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Sacha Guérin
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Parti politique

ven. 25 mars 2022 18:20

Sacha Guérin, après avoir manifesté à Menargues, était retourné à Lunont pour une réunion qui se tenait au siège national de Kosmostaria. Il avait informé les journalistes et leur avait donné rendez-vous sur la Place des Étoiles à 20h, pour qu'ils l'interrogent sur les événements récents pile au moment des journaux télévisés.

Bonsoir, Monsieur Guérin. Comment réagissez-vous au soutien de l'UTAC à votre manifestation ?

Bonsoir messieurs, dames. D'abord ce n'est pas ma manifestation, je n'ai pas déposé de droits d'auteur dessus. Tous les ostariens et toutes les ostariennes y étaient les bienvenues et seront les bienvenues aux prochaines que nous organiserons. Chacun, chacune, doit s'emparer de cet outil que nous mettons à leur disposition dans un cadre sécurisé, et doit s'approprier les luttes que nous portons, tout en proposant d'y inclure les siennes. Le pouvoir d'achat n'est pas une question d'une ou deux mesures, nous n'avons pas l'arrogance de s'arroger le monopole de la politique sociale ou d'être exhaustif dans nos revendications. Humblement, nous invitons nos confrères et consœurs à se joindre à nous, soumettre leurs idées et à faire front avec nous pour défendre nos revendications, les leurs et obtenir, ensemble des victoires pour l'avenir.
Ainsi donc, je suis heureux de voir que l'UTAC a appelé à participer à notre journée nationale de mobilisation unitaire pour le pouvoir d'achat. Plus nous serons nombreux, organisés et unis, plus nous favoriserons le rapport de force de notre côté et par voie de conséquence, nous obtiendrons des dirigeants politiques de nouvelles mesures concordant avec nos aspirations populaires, sociales et progressistes. Nous étions plus de 50 000. C'est un premier faisceau, nous réunirons progressivement toutes les forces de progrès pour inonder Ostaria d'avenir.


Monsieur Guérin, que répondez-vous à Madame Guilloux qui dit que la question principale porte sur le projet de loi actuellement voté par l'Assemblée Nationale, et qui porte sur le renforcement du droit à l'IVG ?

Je n'ai pas vocation à répondre aux billevesées de réactionnaires inaudibles. Qu'on se le dise, l'extrême-droite ne passera pas par moi, je refuse d'en parler. Ses déclarations outrageuses resteront sans commentaire de ma part.

Et concernant la loi de renforcement du droit à l'IVG ?

Cette loi offre des avancées non-négligeables pour les femmes en dépénalisant la pratique de l'IVG en dehors des délais légaux et en étendant ceux-ci. L'obligation de la pratique de l'IVG par le personnel médical compétent est une de nos vieilles revendications, nous sommes ravis de voir que l'Alternative reprend les propositions communistes, un rapport de force ça sert à ça. Je tiens à préciser que le seul vote utile est celui de ses convictions. Si la gauche ne pesait pas autant et ne menaçait pas autant les partis de la droite modérée, pensez-vous que nous aurions eu droit à cette justice sociale ? Pas moi. Cependant qu'on ne se berne pas, c'est une politique du compromis sans compromission. Les libéraux restent des libéraux même s'ils agissent un jour comme un socialiste. Nous demandons l'extension du délai légal de l'IVG à 28 semaines d'aménorrhée. C'est important de préciser aménorrhée, car elle se produit deux semaines après la grossesse. Avec la présidente Calenbek-Sothriopositi, on a perdu 18 semaines. Avec la Présidente Leclerc, on est à 16 semaines volées aux femmes. Si on ajoute à ça, la réduction des moyens à destination de la santé, ne vous étonnez pas que le temps que les procédures arrivent à leur terme, des centaines de femmes soient hors délais.
Cette loi est une concession aux organisations féministes dont Kosmostaria fait partie, c'est une concession que nous sommes fiers d'avoir arraché, mais c'est une concession largement insuffisante pour combler les problèmes que rencontrent les femmes qui souhaitent avorter.


Sacha Guérin, conclut sur la situation générale de Kosmostaria, très satisfaisante de son avis avant de partir en direction du siège national.


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Marcel Piniolle
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Parti politique

sam. 2 avr. 2022 15:08

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Marcel Piniolle avait réuni tout ces soutiens du Parti Populaire à Lunont sur la place de l'étoile pour un grand meeting de lancement de sa campagne. Après un retour en politique il y a deux ans et de bon scores dans ces fiefs malgré une absence de quelques années dans le monde politique. Cette campagne présidentielle était clairement sa dernière et il voulait laisser aux jeunes un parti et un créneau politique fertile. Le rassemblement avait rassembler 8 000 militants agitant drapeaux ostariens et pancartes en tout genre. Certains commencent même à chanter en cœur "Dehors les étrangers !" ou encore "Dégage Leclerc !". Une ambiance vive pour un discours qui n'allait pas faire retomber la braise. C'est sous un tonnerre d'applaudissements que Piniolle monta sur scène et se plaça derrière son pupitre.

Mes chers amis ! Merci pour votre accueil aussi chaleureux. Que vous êtes nombreux ce matin ! Votre mobilisation est le fer de lance d'une grande campagne qui s'ouvre devant nous. Après 7 ans d'inaction sur l'immigration et sur la sécurité voir de maltraitance des Ostariens avec un grand déclassements dans les classements mondiaux. Notre pays n'est plus que l'ombre de lui même. Nous avons perdu notre honneur. L'épouvantail Leclerc c'est contenté de Chirper au lieu de travailler à réhabiliter cette nation. Savez-vous pourquoi ? Car cette femme n'a pas de programme et de vision pour un grand pays comme le nôtre. La Présidence de l'Union Iyoré aurait été bien adapter à son incompétence. Le bilan de notre épouvantail national : baisse du pouvoir d'achat des Ostariens, Augmentation des aides pour les immigrés et les clandestins, augmentation de l'insécurité et soumission permanente à une Union Phoécienne qui nous étouffe. Ce bilan est lamentable, le pire de notre République ! Le Président Plassel doit pleurer en voyant qu'une telle incompétente batiffolle dans le même bureau qu'il a occupé dans le passé. Alors mes amis, je vais vous proposez quelque chose. Que pensez-vous de dégager cette incompétente de notre exécutif lors de ces élections ?

Très vaste approbation de la foule et applaudissements.

Pour les 7 prochaines années qui s'ouvre devant nous il va falloir traiter avec force et courage de la question migratoire. Nous n'en pouvons plus de voir ce tsunami migratoire grandir chaque année un peu plus. Nous sommes aujourd'hui submergée par celle-ci, il est temps de réagir ! L'épouvantail Leclerc est restée les bras croisées et a même ouverte nos frontières en gros pour que ces millions de cousins et de cousines viennent envahir notre pays et le transformer en pays du tiers monde. Nous devons reprendre le contrôle de notre immigration en adoptant la stratégie de l'immigration 0. Une immigration 0 c'est aucun immigré de plus sur notre territoire pendant 3 ans. Pourquoi pendant 3 ans ? Car c'est le délais minimum pour établir un bilan de cette catastrophe migratoire et de mettre dans un avion tout ceux qui doivent quitter notre territoire car ils n'ont rien à y faire. Une fois cette ré immigration faite, une grande partie du problème migratoire et sécuritaire sera réglée. Lors de cette seconde phase de mon mandat je mettrais en place des quotas migratoire de 10 000 entrées par an. Ce chiffre comprend aussi bien les étudiants étrangers que les demandeurs d'asiles car ça suffit d'accueillir toute la misère du monde.

Avec moi à la tête du pays j'exigerais du Premier Ministre et de son gouvernement la mise en place d'un grand plan de lutte contre le grand remplacement. Tout ces immigrés ne cessent de se rassembler en ghettos et de nous pondre des enfants à ne plus avoir de mains pour tous les compter. Ce sont eux demain qui seront majoritaire dans notre pays. Est-ce que l'Ostaria sera encore l'Ostaria dans 7 ans si nous ne prenons pas le combat à bras le corp ? Je ne le pense malheureusement pas ! Les immigrés qui voudront rentrer sur notre territoire devront effectuer une demande depuis leur pays d'origine, maîtriser parfaitement notre langue via un test fournie par le Ministère de l'immigration et devront posséder un contrat de travail avec une entreprise Ostarienne. Sans qu'une de ces conditions ne soient respecter, la personne ne pourra espérer rentrer dans notre pays. Il n'y a rien de raciste dans cela comme j'entend déjà les gauchos crier. Il y a seulement du bon sens, du pragmatisme !


Ovation de la foule

Alors mes amis, je vous propose qu'ensemble nous renversions la table et que nous prenions le pouvoir en votant massivement pour le projet que chacun porte ici. Il n'y a pas de fatalité à ce que nous vivons aujourd'hui. Nous pouvons changer les choses en nous mobilisant ensemble. Le fait que cette élection est mobiliser 12 candidats est la preuve que le bilan de notre Présidente et de son Premier Ministre est profondément mauvais. Nous pouvons gagner cette élection. je compte sur vous !

Vive la République ! Vive Ostaria !


La foule offra une très large ovation au candidat qui s'avança sur le devant de la scène pour saluer la foule. Il prit ensuite le chemin de la foule pour serrer des mains et répondre à des questions de militants.

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

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Pascal Zimmerman
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ven. 29 avr. 2022 22:25

Après une élection présidentielle riche en rebondissement, il était venue le temps pour Marcel Piniolle de prendre sa retraite à la tête du parti. Il avait choisi comme successeur Pascal Zimmerman. Un homme de confiance et membre du cercle très rapproché de Marcel depuis ces débuts à la Ligue Patriote. Les deux amis avaient une vision de la société similaire et abordait les campagnes politique de la même façon. Pascal Zimmerman reprenait en main un parti en très forte dynamique avec plus de 8% des voix lors de la présidentielle ce qui leur a permis d'asseoir leur importance dans le débat politique national et à l'avenir de peser dans les stratégies des autres partis dont la Ligue Républicaine, premier impacter de la monter du Parti Populaire.

Toutefois, il fallait prendre soin de ne pas laisser retomber la dynamique de la présidentielle alors que les législatives allaient se présenter bien plus vite que ce que l'on pouvait penser. C'était donc la raison de cette première grande manifestation qui avait rassembler 48 500 personnes sur la place des étoiles. Une première démonstration de force pour mettre en avant certains sujets dans le débat politique et donc parler de thèmes fort au Parti Populaire. L'objectif était également de dénoncer le manque de représentations à l'Assemblée Nationale, une chambre anti démocratique.

Les équipes du Parti Populaire avaient monter une estrade pour que Pascal puisse délivrer un grand discours. Après avoir salué certains manifestants, Pascal accompagné d'autres cadres du parti, monta sur scène pour délivrer son discours à la foule qui l'applaudissait.

Bonjour à tous mes chers amis, que je suis heureux de vous voir aujourd'hui aussi nombreux, vous êtes plus de 50 milles. Encore une fois, nous avons fait mentir ces journalistes corrompus par une oligarchie qui tremble et semble paralyser par la peur de se faire jeter dehors par le peuple qui s'exprimera démocratiquement par les urnes très prochainement. Lors des élections présidentielles, aucune institut de sondage nous avait estimer à plus de 8%, aucune. Mais grâce à la magnifique campagne de mon ami Marcel Piniolle nous avons renverser la table et montrer que notre voix existe dans ce pays.

Acclamations

Nous sommes aujourd'hui réunis sur cette magnifique place parce que nous ne supportons plus de voir que des mouvements comme les nôtres qui ont regroupés plus de 3 millions d'électeurs ne soient pas représenter à leur juste valeur à l'Assemblée Nationale. Une chambre qui est censé représenter le peuple. Il n'en est rien depuis la réforme du système électorale des Députés. La mise en place d'élections par circonscriptions rend la corruption et les petits arrangements entre faible bien plus facile à mener. Mes amis, savez vous pourquoi ce changement à eu lieu ? Il a eu lieu parce que nos dirigeants oligarques ont senti le dynamisme et la volonté qui anime notre mouvement. Ils savaient qu'ils ne seraient plus majoritaire et qu'ils ne pourraient plus poursuivre leur politique gauchiste et destructrice de notre identité national. Ces femmes et ces hommes ne font pas des politiques pour le bien de notre pays mais pour continuer de garder la main sur ce dernier. Notre rassemblement est un témoignage qu'ils ne pourront jamais gagner face à la volonté d'un peuple à avoir plus de démocratie.

Vague d'applaudissements de la foule

L'exemple le plus concret de cette volonté est celle exprimer par le peuple Sarandais qui après plus de 20 ans d'occupation illégal, ont obtenu il y a peu leur indépendance par un référendum ayant massivement mobiliser et où la voix indépendantiste à largement été prononcer. Ce souffle démocratique que nous appelons de nos vœux nous permettrait de faire rentrer à l'Assemblée Nationale entre 20 et 21 députés patriotes. Grâce à ce groupe parlementaire nous pourrions mettre un terme aux dérives gauchistes du gouvernement qui porte à sa tête un homme sans aucun pouvoir sur sa majorité, un incapable. Avec nous, l'union civil entre personnes de même sexe serait interdite et nous lutterons fortement contre les maires qui ne respecteront pas cela en les privant de leur droit civique. La base d'une famille est un papa et une maman. Arrêtons avec ces constructions sociales issue de dérive gauchiste probablement sous les effets de la drogue. Nous devons également mettre un terme à ce véritable génocide qui existe dans notre pays. Je veux parler de l'avortement. Une pratique contraire à tout ce qu'il y a de plus élémentaire dans la foi constantine mais également dans les valeurs morales que chacun devrait porter avec fierté. Si nous arrivons à l'Assemblée Nationale nous feront de l'avortement un crime car tuer un fœtus est un meurtre. Ma main ne tremblera pas au moment de prendre ces grandes décisions. J'aurais le courage, la force et la volonté de mener ces combats jusqu'au bout. J'aurais en réalité tout ce qui manque à notre Premier Ministre actuel, de la cohérence. Je me permettrais de rappeler que sous son mandat de Premier Ministre, le délais légal pour pratiquer un avortement a été prolonger. Et c'est ce même homme qui vient nous donner des leçons de moral sur le fait que nous devons interdire l'avortement ? C'est homme est incohérent, menteur et nocif pour notre pays.

Huez général dans les rangs des manifestants contre le Premier Ministre

La vague démocratique que nous portons aujourd'hui n'est que la base de quelque chose de plus grand. La dernière présidentielle ets la preuve de la recomposition politique entre les mondialistes voulant toujours plus d'immigration emmener par la Présidente Leclerc et la gauche. Et face à cela, il y a le camp national qui défend Ostaria avant l'Union Phoécienne ou qui que ce soit. Nous incarnons avec force ce camp national. Nous sommes fier de lutter activement contre les vagues migratoires toujours plus grandes et toujours plus fortes qui est en train de détruire l'identité de notre pays. Si nous n'agissons pas maintenant, dans 20 ans notre pays sera à la main des Eibadistes radicaux qui nous imposeront des lois vielle de plus de 150 ans. Il est temps de prendre notre courage et de changer les choses avec nous. Notre seul armes sera celle des urnes. Ne vous démobilisez pas, n'écoutez pas les oligarques vous dire que c'est impossible. Ils ne gagneront pas !

Applaudissements nourris dans la foule.

A la suite de ce discours, Pascal et Marcel ce mit sur le devant de la scène pour saluer la foule avant de retourner à leur rencontre pour échanger des selfies et répondre à leurs questions.


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George Edouard
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sam. 9 juil. 2022 22:20

Pour les élections législatives, le candidat Edouard avait effectué son premier meeting à Ménargues, sa ville de naissance. Néanmoins, ce meeting avait suscité de nombreuses réactions : candidat dans la 11e circonscription de Lunont, George Edouard était accusé de parachutage dans la capitale, et pour un lieu qui lui était favorable. Ne souhaitant pas répondre sur les réseaux sociaux, George Edouard préférait répondre en personne : aussi avait-il organisé un rassemblement surprise dans sa circonscription, afin de diffuser des tracts, rencontrer les militants et pouvoir discuter avec ses concitoyens.

Traversant la place du marché et après avoir salué des candidats de diverses circonscriptions de Lunont, le candidat était arrivé là où de nombreuses personnes l'attendaient : la Place des Étoiles !


- Mes amis, mes concitoyens, je suis heureux de me présenter à vous après une après-midi pleine en émotions, après un meeting où j'ai eu la chance de présenter les premières mesures du programme commun, et après plusieurs attaques que je peux qualifier d'injustes. Vous me direz : "De toute façon, c'est la spécialité de la droite !" Vous avez raison, mais je m'attache toujours à répondre aux sujets de fond. Ils ont raison, je suis né à Ménargues, et j'ai un attachement de toujours dans cette ville. Néanmoins je n'y suis pas candidat, et je me dois de clarifier ces raisons.

Tout d'abord, vous savez tous que je suis candidat à la Primature : je sais que nous parviendrons à l'emporter, et cette situation me conduirait à avoir un rythme soutenu, dans la ville de Lunont. Certes, un suppléant serait au Parlement, mais ce n'est pas pour autant que je délaisserais ma circonscription ; je compte être présent sur le terrain, avec vous, comme député ou Premier Ministre. Croyez-vous véritablement que cela serait possible à plusieurs centaines de kilomètres ? Je suis écologiste, et je crois qu'il faut réduire au maximum nos émissions, des candidats locaux ont tout autant de légitimité à représenter Ménargues, c'est le cas du candidat communiste. Nous en venons à la deuxième raison de cette candidature à Lunont : notre accord est un accord national, large à la fois sur le programme que sur les circonscriptions : refuser un tel accord au nom d'intérêts individuels et égoïstes aurait été scandaleux, la candidature communiste à Ménargues a été étudiée avec le plus grand soin et n'est à considérer que dans le cadre global de l'Union. Préférez-vous l'égoïsme ou le collectif ?

A ces mots, les militants présents scandent la seconde proposition, tout en faisant suffisamment de bruit pour assurer à George Edouard leur soutien. Ainsi, celui-ci peut continuer sa démonstration.

Oui, cette circonscription n'est pas ma zone de naissance, mais il y a plus important : être attaché à un territoire ne veut pas dire y être né, et inversement ! Lorsque je suis arrivé à l'Assemblée Nationale, j'ai du trouver une résidence, vivre dans la ville marquée à gauche de Lunont. Eh oui, j'ai emménagé ici !
Alors oui, je ne suis peut-être pas né là où je me présente. Néanmoins, j'ai eu la chance d'y vivre ; j'ai pu sociabiliser avec ses habitants, voir la préoccupation pour l'environnement et la lutte contre les inégalité dans leurs yeux. Mes amis, je ne suis pas natif d'ici mais je vous aime, mon coeur et mon histoire me lient à ce lieu !
Si la droite préfère vivre dans un "Monde à l'Envers" où les inégalités sont érigées en maître au nom de la liberté, je sais que vous ne pourrez tolérer qu'un membre de cette droite - natif y compris - puisse y parvenir. Je suis candidat dans un lieu, mais avant tout pour un programme et l'ensemble d'Ostaria : Ce mandat est un mandat national, d'autant plus quand le candidat représente une union à la Primature. Cessons de personnaliser les élections, et votons pour un projet clair !


Après ce discours improvisé, les équipes de l'Union des Gauches distribue des affiches du candidat à coller, viennent à la rencontre des militants et en profitent pour présenter une nouvelle affiche. Celle-ci annonce la grande priorité de ces élections : l'Union, à la fois dans la diversité par les différents partis, mais aussi par la volonté de débattre du fond, sans se préoccuper de l'accessoire. C'est ce que les candidats de gauche s'attacheront désormais à faire : parler du projet, présenter leurs idées sans calomnier ni injurer.

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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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George Edouard
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dim. 10 juil. 2022 04:05

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Meeting Improvisé Place des Etoiles, 10 Juillet 203



Début de la nuit, l'équipe de campagne du candidat écosocialiste George Edouard veille, et se balade dans les rues de Lunont pour déposer des lettres destinées à tous les candidats de l'Union des Gauches, ainsi qu'à de diverses personnalités ou militants. Cette lettre, sous la forme d'un discours politique du candidat à la Primature, détaille les premiers contours du Programme Commun dessiné en interne, et présente la partie "publique" de la stratégie de la gauche pour ces élections ; une gauche mobilisatrice et unie contre une droite inactive et clivante.

Une fois les lettres déposées, un petit attroupement de nuit s'était formé autour du candidat : celui-ci décida donc de lire cette lettre aux passants présents, et s'élança donc dans son discours.

- Mes amis, mes concitoyens, mes collègues,

La coalition des gauches m'a comme vous le savez désigné comme candidat à ces élections législatives, et je dois vous le dire : pour la première fois depuis de nombreuses années désormais, nous avons de véritables chances de l'emporter et de devenir le parti majoritaire à l'Assemblée Nationale. Vous le savez, une majorité de gauche provoquerait une situation inconfortable pour la Présidente mais favorable à notre projet de transformation sociale : une cohabitation dans le respect des Institutions, avec les partis de gauche pouvant aller jusqu'à un rassemblement allant des plus radicaux aux plus modérés.

Conformément à nos ambitions, il est important qu'une stratégie nationale et ambitieuse soit adoptée, et nous donne l'espoir d'avoir un impact direct sur les années à venir. En cas de défaite, un tel investissement aura été vain, et je refuse que la République d'Ostaria connaisse des années supplémentaires sous un gouvernement de droite conservatrice n'ayant pour objectif que l'accroissement de la pauvreté et des inégalités. Alors, débutons par le premier point du fonctionnement de ces élections : quel est notre principal ennemi, et qui devons-nous respecter. Il est évident et cela va sans dire que pour le premier point, l'auto sabotage par la critique écosocialiste ou communiste est formellement défendu !

Ensuite, nous pouvons démarrer par l'UDSR. Ce parti membre d'une coalition de centre gauche et jusqu'au centre, n'est pas à première vue pas notre principal ennemi. En effet, ce parti présente de nombreux points d'accord avec notre programme, et certains de ses membres sont des candidats ministériales en cas de recherche d'un élargissement avec le camp plus modéré. Néanmoins, il ne faut pas négliger leur positionnement stratégique : profitant de notre affirmation d'une Union marquée à gauche, cette coalition cherche à préempter et à récupérer les voix des centristes et des abstentionnistes qui auraient quelques réserves quand à notre union. L'UDSR n'hésitera pas nous rentrer dedans quand il le faudra, à nous de clarifier nos positions et de rester crédibles pour ne pas exacerber les inquiétudes. Les mots d'ordre : sérénité, crédibilité, hauteur de projet. Ce n'est que par un projet solide que nous rassurerons ; il est inutile de tomber dans l'injure face aux centristes et notamment aux candidats de la ruralité, cela ne serait que faire leur jeu et perdre des voix qui auraient pu nous être acquises.

Maintenant, passons à un point clé : comment agir face aux candidats de l'Alternative, représentant la Présidence qui a essentiellement brillé par ses rapprochements avec la droite et les politiques conservatrices ? Je suis peut-être utopiste, mais je crois qu'il n'est pas impossible de retrouver de la lucidité au centre, et il n'est pas totalement à exclure que nous puissions collaborer et compter avec eux un jour. Alors oui, cette hypothèse reste peu probable en l'état ; pourtant, c'est sur cette stratégie que je vous demande de vous aligner, en ne tombant pas dans l'injure contre la présidente et le camp de l'Alternative. Pour autant, ne les ménagez pas non plus ! Critiquez leur projet, marquez vos différences : ne les insultez pas, l'Alternative est un socle républicain et doit être traitée comme tel. Un exemple de ce qu'il ne faut pas faire ? Ma première phrase de campagne contre madame Leclerc, avec le recul inutile et contre-productive. Faites mieux.

Bien, le champ de notre cercle est maintenant dépassé, nous pouvons en arriver à nos opposants historiques et les plus farouches : la droite ! C'est simple : nous sommes tout ce qu'ils combattent, et ils sont tous ce que nous méprisons. Un accord ou un rapprochement étant de facto impossible, il n'y a guère de questionnements à se poser : la démocratie est un combat politique et pacifiste, battez vous avec vos tripes et mettez toutes vos forces dans la bataille. La défaite est inacceptable, seule la victoire est permise : face au camp du retour à l'autoritarisme et à l'inactivité criminelle, nous répondrons par la justice sociale et le progrès sociétal. Je vous mets en garde contre leurs attaques, qui seront assurément outrancières et nous traiterons de membres d'extrême gauche : Ne rentrez pas dans leur jeu, recadrez sur ce qu'était véritablement l'extrême gauche, et en quoi l'Union des Gauches centrée autour d'un candidat écosocialiste se fonde dans le cadre réformiste le plus historique et républicain.

Désormais, il est temps de conclure par le Camp du Mal, le vrai : l'extrême droite ! Menée par le Parti Populaire et monsieur Barnier, ces derniers sont contraints à la violence verbale, faute de peser dans le débat public ou d'avoir la capacité de renverser la République. Oui, il faut clarifier un point : ce camp n'est PAS la République, a pour seul objectif de s'accaparer les institutions en les verrouillant, et ne promet que la souffrance pour l'Unité de notre pays. D'ailleurs, c'est sur cela que monte le Parti Populaire : le chaos est leur allié, la souffrance est leur moteur. En somme, leur leader agit comme une sorte de Flagelleur Mental, un être vil mais qu'il possible de vaincre par l'espoir. Ne répondez pas à leurs outrances par l'outrance : ne donnez aucune visibilité au Parti Populaire, ce n'est pas un danger pour notre parti et plus nous parlons d'eux, plus ils s'en délectent.


Après une telle présentation et malgré l'heure très tardive, les spectateurs étaient impressionnés par l'énergie du candidat Edouard, ayant déjà effectué deux grosses interventions et maitrisant encore à la perfection ses intonations. Une fougue se ressentait chez lui ; les militants présents en étaient persuadés, il était le candidat qu'il leur fallait pour ces élections. Observant la scène et tout de même épuisé, George Edouard avait profité de ce temps suspendu pour s'accorder un instant de pause dont seul lui avait le secret. Une fois cet instant passé, il était temps de continuer.

Alors, je le sais : je n'ai cessé de vous parler de projet solide, de programme commun et de fond face aux outrances politiciennes, mais comment parler du fond si nous n'en avons même pas connaissance ? Alors, je tiens à vous annoncer les principaux axes de ce programme. Le contenu de ces axes sera détaillé dans les divers rassemblements et a déjà commencé à être dévoilé, mais il serait scandaleux de vous laisser sur la touche, sans vous informer de notre projet global. Alors, ces grands axes, les voici !

Bien que présentés graphiquement, George Edouard est contraint de verbaliser à la foule improvisé les axes évoqués dans la lettre.

- 1e Point, et non des moindres : Contrôler les grandes mannes financières ! En effet, nous nous centrerons sur la question de la réforme de l'actionnariat, du contrôle accru des cryptomonnaies et de la régulation du fonctionnement bancaire.

- 2e Point : Encadrer et soutenir le monde culturel et sportif ! Aujourd'hui, l'art et la culture sont délaissés, au profit des secteurs financiers rémunérateurs mais ravageurs. Ainsi, la vente d'oeuvres sera encadrée ; une nouvelle Institution Sportive verra le jour, un mouvement de développement des acteurs locaux sera mis en place et une régulation des CA dans les médias, écoles d'art et musées sera mise en place.

- 3e Point : Développement des services publics et sociaux ! Assez clair, ce point se composera d'un Plan de Restructuration des services publics territoriaux, d'une réforme large des différents Codes (Social, du Travail, de l'Economie).

- 4e Point : Créer un grand Ministère des Transports ! Ce sujet étant la thématique d'un prochain meeting, je ne m'étendrais pas sur ce sujet dans la lettre.

- 5e Point : Rétablir la justice sociale pour les travailleuses et travailleurs ! Au programme, un changement important sur la question des licenciements. L'instauration d'une semaine de 4 jours, et une lutte majeure et historique de la gauche, la vraie : la réduction du temps de travail ! Là encore, les modalités seront détaillées ultérieurement. Ensuite, nous nous attaquerons à l'encadrement de l'utilisation des CDD, jusqu'à leur restriction à des conditions strictes et minimales.

- 6e Point : Mettre en place une politique fiscale progressive ! Ce sujet est mon prochain sujet, je vous en parlerais de vive voix.
A cet instant, le public présent ne peut s'empêcher d'émettre quelques rires, eux entendant cette lettre de façon verbale et celle-ci s'étant finalement transformée en un véritable Meeting improvisé.

- 7e Point : Lutter ardemment contre la fraude fiscale ! Ce point est une priorité pour moi, un point clé pour financer nos réformes sociales et s'assurer que l'ensemble de la population participe à l'effort national. Au programme : la création d'une Brigade Financière contre la Fraude Fiscale, la création d'une Taxe sur les entreprises coupables d'évasion fiscale, le prélèvement à la source pour les hauts revenus.

- 8e et dernier Point : Préserver notre biodiversité et garantir la pérennité de nos territoires ! L'environnement... l'origine de notre parti, la raison d'être des écosocialistes. Encore rayés il y a quelques temps, nos thématiques ne cessent de prendre de la crédibilité : avec un projet ambitieux sur le sujet, nous pouvons prouver que les gens ont eu raison de nous écouter. Pour cela, pas de secrets : il faut répéter nos enjeux, nos préoccupations et ce sans relâche. Au programme ? Taxe sur la déforestation, création d'une Organisation Internationale sur les questions environnementales, fondation d'écoquartiers principalement alloués aux catégories les plus précaires, une politique rigoureuse sur la chasse et la pêche, création d'un vaste Plan des Forêts. Une biodiversité détruite est l'assurance d'une planète vivable détruite : ce n'est pas que les plus pauvres ou nos concitoyens qui payeront le prix de notre surconsommation, c'est l'ensemble de l'Humanité. N'hésitez pas à suivre l'actualité ici, à Lunont ; dans un futur très proche, j'aurais l'honneur de défendre nos propositions ici, avec vous.


A la fin de ce passage, George Edouard prend une légère pause, et se prépare à improviser la fin de ce meeting imprévu, dans l'objectif de susciter l'engouement et l'espoir. Après tout, les principaux contours du Projet avaient été dévoilés ; désormais, il était possible de mobiliser non plus autour de croyances en un camp, mais autour d'un projet structuré et ambitieux. De quoi convaincre les plus inquiets ? En tout cas, de quoi assumer la présentation rapide d'un Programme.

Oui, je n'ai pas peur de vous présenter aussi vite notre projet, le Parti n'a pas peur de vous dévoiler sa méthode. Clair, efficace et ambitieuse ; la transparence a toujours été notre valeur fondamentale, et qui n'a pas peur est prêt à se découvrir. Nous soutenir, c'est soutenir un camp qui n'a aucune crainte de montrer ses propositions : à contrario de certains à droite ayant brillé par leur absence de mesures, NOUS avons des chantiers à rebâtir ensemble. Alors, mes amis, le Parti a besoin de vous : jamais nous ne l'emporterons sans votre ferveur, sans votre engagement à nos côtés. Allez parler à vos frères, vos amis, votre entourage de notre programme ; diffusez nos idées, diffusez nos combats, faites comprendre aux plus précaires qu'il est important qu'ils votent pour défendre leurs intérêts. Et puis, désormais, vous avez les armes nécessaires pour combattre des ennemis prêts à nous anéantir et à renvoyer la gauche dans la prison des autoritaires de droite.

Alors et pour rénover notre pays sans contrepartie, "There is no alternative" : il faudra voter pour l'Union des Gauches, unis !!!

Pour une République d'Ostaria plus forte,
Merci.


Une fois le discours terminé, George Edouard n'a plus véritablement le temps pour discuter avec les militants présents, et diffuse ses affiches et ses tracts, dans l'attente d'infographies plus fournies sur le Programme Commun. Mais une chose est sûre : en dévoilant les contours du projet, la campagne de la première force d'opposition a désormais pris une ampleur nouvelle, et se doit de décoller pour ne pas décevoir ceux qui croient en elle. Pour son meeting du lendemain, le candidat à la Primature savait qu'il n'avait pas trop à bouger : celui-ci allait se tenir dans sa circonscription, à Lunont. Après cette séance improvisée de socialisation politique, l'équipe de George Edouard retourne dans ses quartiers, et la place des Etoiles retrouve son calme.




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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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George Edouard
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jeu. 14 juil. 2022 14:23

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INTERVENTION D'ACTUALITE
14 Juillet 203




Ce matin, après une journée de la veille chargée en interventions, en activité et en polémiques du soir, George Edouard commençait à s’inquiéter de la tournure des évènements : l’URP revenait dans la bataille, la droite avait une réserve de voix importante et l’extrême droite, en pleine envolée allait pouvoir profiter de l’évènement de la journée pour stigmatiser, évoquer leur thématique de la sécurité en faisant oublier les vraies préoccupations des ostariens et des ostariennes : le pouvoir d’achat !

De façon très égoïste, le lieu du vol armé était assez favorable à l’Union des Gauches et à George Edouard, puisque celui-ci avait été l’un des rares de cette campagne à faire un meeting complet sur le sujet de la Sécurité, dans la ville de Lunont ! Ainsi, il ne pouvait être accusé de ne pas se charger de ces questions, son programme avait déjà été enrichi de nombreuses mesures et la gauche écosocialiste ne pourrait donc pas subir un procès en incompétence et en illégitimité. Paradoxalement, la droite elle, n’avait pas parlé de ce sujet. Trop occupés par la menace de l’extrême droite sans doute !

Par ailleurs, le candidat à la Primature avait conscience qu’il devait maîtriser ses mots, ne pas avoir une tournure de phrase déplacée et être à la fois intransigeant, tout en ne tombant pas dans la basse caricature et la récupération politique toxique. Si cela ne s’était pas produit durant la campagne, sans doute l’Union des Gauches aurait-elle considéré que cet évènement relevait du fait divers – et que c’était donc à la Police et à elle seule de s’impliquer dans la question -.

Et puis, la gauche devait réagir à la soudaine poussée du centre – gauche, qui profitant d’un relatif flottement s’est rendue en gendarmerie, s’empare progressivement et à son compte de thèmes précédemment abordés par l’Union des Gauches. Il fallait réagir pour ne pas plonger dans les intentions de vote, et vite ! En l’état des choses, la majorité absolue était atteignable, ce qui serait une nouvelle forte pour le président. De plus, la polémique d’hier lui avait permis de marquer un positionnement fort : faire rentrer le Kosmostaria dans la République, se désolidariser de l’action antérieure de l’UTAC et réaffirmer son attachement à la gauche républicaine et aux valeurs de démocratie.

Croyant l’attaquer, Jérôme Barnier avait en réalité été une bénédiction pour George Edouard, lui permettant d’évoquer des sujets encore peu – voir pas – traités. Car même s’il ne l’évoquait pas, cette affiliation constante à l’extrême gauche et la stratégie de diabolisation le peinait, et l’entravait dans sa mission de récupérer quelques voix au centre gauche, centre gauche qui d’ailleurs a profité du sondage de mi campagne pour relancer leurs actions.

Quelle horreur, il devait désormais se battre sur tous les fronts ! Mais objectivement, l’extrême gauche aura du mal à voter pour un autre candidat que lui, surtout avec la présence des communistes et avec des meetings clairs sur le sujet de la défense des travailleurs. Il fallait ouvrir, élargir ; mais cet élargissement était nécessaire, puisque n'empêchant pas les citoyens révolutionnaires de voter pour lui.

Alors et pour être certains que personne ne l’accuse de complaisance avec le banditisme et les criminels, le candidat écosocialiste avait décidé, dès l’annonce du drame à se rendre à l’hôpital à la fois pour rencontrer la victime Gilbert Filou, mais également pour s’adresser à la presse et préciser sa pensée autour des évènements survenus.

En amont, cette presse et quelques militants avaient justement été prévenus de sa venue : le chirp étant clair sur ses intentions, une foule s’était massée à la sortie de l’hôpital, dans un endroit où ceux-ci ne pourraient pas nuire à la convalescence du patient et des autres membres de cet hôpital. A ce rassemblement, celui-ci jouait gros : en cas d’échec, c’est la campagne complète de l’Union des Gauches qui en prendrait un coup.

D’ailleurs et intérieurement, le candidat de l’Union des Gauches était frustré par la nécessité pour lui de se rendre sur les lieux ; en effet, cet évènement compromettait sa stratégie de parcourir la République d’Ostaria pour aller à la rencontre des citoyens de toutes les régions, pour ancrer l’Alliance dans une dynamique généralisée et territoriale.

Après plusieurs heures de trajet et un repos compliqué à obtenir, George Edouard pouvait enfin se rendre vers l’hôpital. Sur le trajet, des applaudissements jonchaient les rues et « vive notre futur Premier Ministre ! » réchauffait son cœur, grâce à des propos tenus partout où la voiture du candidat écosocialiste passait. Véritablement il se passait quelque chose !

Essayant néanmoins de se concentrer sur un discours quelque peu improvisé, George Edouard savait que le moindre raté lui couterait sa crédibilité, et donc celle de la gauche tout entière. Dans l’après-midi d’ailleurs, madame Rossignol allait elle aussi s’exprimer, sur un sujet que le candidat à la Primature connaissait moins : les questions internationales ! Cet engagement le soulageait, lui qui commençait à être à court d’idées pour ses déplacements et ses interventions. Il fallait un véritable vent de fraicheur, et l’ancienne candidate à la Présidentielle était suffisamment influente pour insuffler ça à la fin de campagne !

Enfin, la voiture s’arrêtait sur le lieu tant attendu de son intervention. Autour de lui, des dizaines de journalistes s’étaient amassés autour du candidat, le harcelant de questions à la fois autour de ses actions de campagne de la journée dernière, de ses propos contre Chastain et évidemment du drame du jour. Au détour d’une des questions


« Monsieur Edouard, confirmez vous vos propos d’hier concernant la politique de Chastain et l’UTAC ? »

Celui-ci, quelque peu excédé mais néanmoins conscient de l’importance de maitriser sa réponse, s’exécuta :

Bonjour, je vois que les polémiques vous intéressent plus que le drame du jour, pour lequel je suis d’ailleurs ici ! Mais pour vous répondre, j’assume les propos tenus sur Chirp. La présence de l’UTAC sous sa forme pré-législatives n’aurait pas été possible, je me désolidarise entièrement de leurs propos antérieurs et j’assume d’être à la fois résolument républicain, défenseur de l’Etat de Droit et réformiste. Je ne suis pas révolutionnaire. »

A la suite de cette phrase, des flots de questions affluèrent, et le candidat à la Primature décida donc d’accélérer le pas, en faisant quelques sourires aux caméras sans prendre le soin de répondre aux questions. Le message était passé ; maintenant, place aux évènements de la journée.

A l’entrée, les journalistes intrusifs furent interdits d’entrée, seuls deux ou trois d’entre eux – par ailleurs connus pour leur proximité avec le candidat à la Primature – eurent le privilège de couvrir l’intervention, de filmer les mots et la visite du candidat à Gilbert Filou.

En se déplaçant dans le couloir, George Edouard était frappé de l’ambiance livide qui y régnait ; l’ambiance était lourde, une morbidité certaine régnait dans les lieux. Néanmoins, plusieurs soignants et personnels hospitaliers vinrent à sa rencontre, afin tout d’abord de le remercier pour sa visite, mais également pour lui demander plus de moyens, le retour d’un service public fort de la santé.

Cette rencontre lui permit ainsi de noter un thème de campagne pour ses prochaines interventions ; il est vrai que l’Union des Gauches n’avait pas véritablement encore abordé ce thème, il était temps que la gauche prenne vraiment cette question à bras le corps.

Car la Santé est le socle de l’Humanité : sans la médecine et la recherche, pas de moyens de profiter de sa richesse, de vivre des expériences et – tout simplement – de résister aux aléas de la vie. S’il y avait bien un secteur régalien où l’Etat devait se montrer irréprochable, c’était celui-ci !

Malheureusement, l’Etat avait depuis bien longtemps abandonné ce sujet, se contentant de maintenir un budget minimal et en faisant complètement stagner les progrès médicaux. D’un secteur de pointe, nous prenions du retard ; l’obsession de la droite pour les coupes budgétaires nous faisait perdre en compétitivité, mais également en dignité pour nos malades !

Après ce moment, le candidat à la Primature se rendit enfin au chevet du malade, s’assurant au préalable que ce dernier était prêt et acceptait de le recevoir. En entrant dans la chambre, George Edouard semblait à son tour frappé par la balle ; toute la violence du vol était visible sur le corps de l’homme, l’amputation étant cachée par de larges draps, mais ne pouvant cacher les marques de coups sur son corps. Les voleurs étaient non seulement des pilleurs, mais aussi des sauvages ; comment peut-on avoir aussi peu de considération pour un autre être humain !

Sentant la colère bouillir en lui, le candidat écosocialiste dut néanmoins se calmer, pour faire bonne figure et apparaitre unificateur. Et puis, la famille l’y aidait ; certains étant des militants connus de l’Union des Gauches, celle-ci était ravie de voir George Edouard ici et vint chaleureusement le remercier. Celui-ci leur adressa évidemment ses plus sincères vœux de rétablissement au commerçant.

Et puis, il sortit avec ces derniers pour leur donner quelques conseils dans la gestion du traumatisme qu’il avait subi ; ayant travaillé pour des associations gérant les agressions et violences, le candidat écosocialiste connait des numéros d’aide, les protocoles à suivre dans ces situations. Après quelques minutes, George Edouard se décida enfin à retourner dans la chambre pour aller voir la victime, au teint livide et qui depuis son arrivée, semblait encore totalement sous le choc de ce qu’il venait de vivre.

S’approchant doucement et le plus délicatement possible, il demanda à Gilbert si celui-ci avait la capacité de parler, l’encourageant à prendre son temps et à faire en effort que ce qu’il pouvait faire. Ainsi, George Edouard lui expliqua que ses agresseurs avaient été arrêtés et qu’il était donc en sécurité.

Aussi, il lui assura que malgré son probable sentiment de désespoir, il apprendrait à vivre avec ses problématiques nouvelles, son pied amputé et les traumatismes psychologiques. Cela prendra du temps, et la douleur ne disparaitra jamais entièrement ; néanmoins, un jour, la cicatrice sera suffisamment refermée pour que cet évènement soit un souvenir.

Et puis, George Edouard lui rappela la chance qu’il avait d’avoir ses enfants, sa femme et le reste de sa famille à ses côtés. Il devait se reconstruire, pour le bien de tous et toutes !! EN entendant ces mots, la main de la victime se serra soudain à celle du candidat écosocialiste, et Gilbert éclata en sanglots. Cette situation était difficile pour le politique, mais comprenant l’importance d’un tel relâchement, celui-ci se tut et laissa le temps passer, jusqu’à ce que la douleur du crime ait été extériorisée.

Après un tel moment, George Edouard assura à l’homme qu’une telle situation ne se reproduirait plus, que ce dernier ferait tout en son pouvoir une fois élu pour mettre fin à l’insécurité et permettre aux commerçants de faire sereinement leur travail. Tout en s’éloignant, le candidat gardait les poings serrés ; cet homme, il le connaissait !

Oui, ce commerçant en informatique était là depuis plus d’une dizaine d’années, était d’un naturel absolument chaleureux et doux. Lorsque George Edouard avait un problème avec un ordinateur ou un appareil électronique, c’était un plaisir de pouvoir faire appel à Gilbert, au point que ces derniers avaient régulièrement été manger ensemble ! Voir cet homme plein de vie désormais sur un lit d’hôpital, avec un pied amputé et un tel traumatisme le révoltait et provoquait une douleur irrationnelle en lui.

En repartant vers l’extérieur, George Edouard salua à nouveau certains patients mis au courant entre temps de la venue du potentiel futur Premier Ministre, et ce dernier fut heureux de pouvoir leur apporter une once d’espoir et de bonheur dans leur journée. A la sortie, pas un mot ne fut accordé à la presse hormis celle qui était présente à ses côtés ; tout avait été diffusé à la télé et pour la presse écrite, il était donc inutile d’en rajouter au risque de déraper.

Après ce moment chargé en émotions, George Edouard fut dirigé et amené vers la foule qui l’attendait, pour tenir un petit discours et réexpliquer les mesures abordées dans son chirp. Il était très clair dans ses intentions ici : il ne voulait pas s’étendre bien plus longuement sur un sujet déjà lourd, le traitement le plus respectueux pour la victime et la Justice était de les respecter, et de traiter les évènements avec dignité.

En arrivant devant le public ceux-ci semblaient touchés dans les mêmes propensions que George Edouard, et cela le rassurait quelque part. Alors, montant sur un escalier pour que tout le monde puisse l’entendre, il exhorta dans un premier lieu le public à respecter une minute de silence, en hommage à l’ampleur de ce drame – au moins local -.

Cette minute fut scrupuleusement respectée, et après cela, George Edouard expliqua en préambule qu’il ne voulait pas de longs slogans, qu’il ne voulait pas entendre son nom est scandé aujourd’hui et d’ailleurs, son équipe ne distribua pas les traditionnels drapeaux de campagne.

Cette précision ayant été faite, le candidat à la Primature put alors débuter.

Mes amis, mes camarades, mes concitoyens,

Je ne suis pas aujourd’hui devant vous pour un grand discours, pour vous haranguer ou profiter des évènements pour agiter une haine de l’autre. Malheureusement, je sais que ce drame sera récupéré par des gens ne se souciant même pas des victimes, dans de bas objectifs politiques de stigmatisation et d’exacerbation des tensions sociales.

Sans nul doutes, les évènements de la journée sont un drame, quelque chose de grave et qui touche à un de nos concitoyens, à un homme ayant toujours eu à cœur dans sa boutique de nous remonter le moral et d’afficher sa vitalité. Je l’ai vu aujourd’hui, et je sais qu’il aura la force de récupérer !

Mes pensées vont évidemment à lui et à sa famille, que j’ai pu rencontrer à l’occasion de cette visite. Je connaissais la victime, et cela ne peut qu’accentuer la douleur que je vis en ce moment, que nous vivons.

En effectuant il y a quelques jours un meeting entier sur le sujet de la sécurité ici même, à Lunont ; je ne pensais pas que si vite, nous aurions la preuve de la nécessité de réformer notre façon de gérer l’ordre public.

A tous et toutes, je vous le dis : nous serons intransigeants avec ce genre de crimes, avec les actes odieux qui doivent être traduits devant la justice, justice souveraine et compétente pour appliquer la peine la plus adaptée à la situation. Moi, je dois tout faire pour que ces situations n’aient plus à se reproduire !

Pour la première partie des mesures visant à garantir la sécurité publique, je vous invite à revoir mon meeting sur le sujet. Revalorisation des policiers, recrutement massif et création d’une police de proximité… toutes ces Brigades seront, à la fois mieux dotées en équipement, plus qualifiées et travailleront main dans la main, grâce à un dispositif nouveau de mise en commun des signalements nationaux. Si un évènement grave survient, il y aura toujours une présence sur les lieux pour vous protéger !

Je tiens toutefois à revenir sur la proposition de la police de proximité, où j’expliquais vouloir leur attribuer des équipements plus légers pour faire moins peur, et assurer que ces derniers ne servent qu’à la médiation et au lien entre société civile et forces de l’ordre.

Après ces évènements, je propose une chose nouvelle : cette Brigade sera dotée d’un kit d’urgence avec armes et équipements plus lourds, qui en s’activant lancera un signal d’alerte que quelque chose de grave se déroule. Ce signal sera accompagné d’une caméra, évitant à la fois de potentiels abus et permettant d’informer le reste des forces de police de la nature de la menace.

Agir mieux, de façon proportionnée et différenciée pour optimiser nos réactions !

La foule aimerait pouvoir applaudir fortement aux propos de George Edouard, mais ils sentent que dans le contexte du lieu, cela ne serait pas véritablement approprié. Alors, ceux-ci en signe d’approbation lèvent un à un les mains vers le ciel, et serrent le poing.

Touché par cette attention du public à la fois à lui mais également aux patients, il peut reprendre sereinement.


Ensuite, je me dois de parler du sujet qui sera surement le principal angle outrancier de l’extrême droite pour parler des évènements : l’origine des criminels, et le fait que ceux-ci soient issus de l’immigration.

Il y a un premier fait que je veux témoigner : des délinquants, des criminels, peuvent être issus de tous les pays, de toutes les origines et de tous les endroits. Oui, ceux-ci étaient issus de l’immigration, mais quelle importance ??

Quand nous achetons des pommes, certaines peuvent pourrir, ce n’est pas pour autant que nous devrions jeter toutes les pommes de ce même panier. Et puis il convient de s’interroger sur la façon dont nous avons conditionné ces produits ! SI nous les avons tous mis ensemble, sans un conditionnement suffisamment frais, il est probable que la pomme pourrisse.

Ici, c’est pareil : nous nous contentons du minimum dans notre accueil des réfugiés, nous les laissons dans la plus grande précarité et livrés à eux-mêmes ! Et si l’immense majorité tente de s’en sortir par des moyens légaux, d’autres tombent dans l’illégalité et sont embrigadés par les secteurs des trafics divers. Ces délinquants et criminels n’ont pas d’excuses, que nous soyons bien clairs l : néanmoins, il est du devoir des politiciens de regarder les évènements avec lucidité, pour comprendre comment certains plongent et ainsi comment y mettre fin !

Je crois donc que la priorité en plus des mesures déjà évoquées, est de mettre fin à la précarité du peuple, en campagne ou en banlieue, chez les ostariens nés depuis longtemps sur le territoire ou chez les réfugiés. Personne ne doit être négligé, et c’est comme ca que nous réussirons enfin le processus d’intégration !

Alors, mes amis, je vous en conjure : ne tombez pas dans la peur de l’autre, ne vous laissez pas être manipulés par des discours clivants et qui auront comme unique conséquence d’accentuer les sphères de violence.

Aucune complaisance avec les agresseurs, mais une réflexion pour empêcher toute reproduction de ces agissements ! Seule la gauche peut correctement mettre fin à l’insécurité, et en le faisant par le retour à l’unité collective. Le peuple est un, uni et indivisible : ne changeons pas ce slogan maintenant, en plongeant dans la paranoïa !


Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’Ostaria !!



Pour cette fin d’intervention, le public acquiesce longuement, et la foule s’éloigne pour pouvoir applaudir le discours de George Edouard. Ce discours, c’était cela qu’ils souhaitaient entendre de la part d’un responsable politique ! Un mélange entre intransigeance, empathie et mesure.

Conscient que ce meeting avait pu s’effectuer dans des conditions sereines et sans dérapage, le candidat à la Primature vint à la rencontre du public, les remercia chaleureusement pour leur comportement fantastique tout en cachant le fait que lui aussi était durablement marqué par ces évènements.

Alors, il repartit vers sa prochaine destination !




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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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