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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place des Étoiles

Ville IRL : Paris (La Défense)
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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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sam. 25 juil. 2020 20:20

Rassemblement en hommage aux victimes des guerres impérialistes

Après sa rencontre avec les habitants de Londal, Lucie décida de participer à un événement qu'elle avait organisé elle-même, avec ses troupes, sur la place des Étoiles, place historique de la capitale. Sur les réseaux sociaux, un vaste appel avait été lancé à se réunir ici, le soir de la veille du vote, en mémoire des disparus de la guerre. Chaque passant qui arrivait sur la place se vit remettre une bougie sur laquelle il devait veiller le temps de l'hommage. Ils se réunirent tous devant la statue au centre de la place, sur laquelle une bannière improvisée avaient été accrochée sur laquelle on pouvait lire "à nos grands hommes la patrie reconnaissante".

Pour cet hommage, pas d'allocution, pas de sermon ou de chants militants. Il y eut quelques témoignages de familles de soldats morts au combat, puis une longue minute de silence aux
Puis une autre minute aux victimes civiles étrangères. Après quelques instants encore, une dernière minute pour celles et ceux qui allaient encore mourir du fait des guerres à venir si la folie impérialiste n'était pas maîtrisée.

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Au terme de la cérémonie, chaque individu avec une bougie était invité à la déposer au pied de la statue et de la banderole. Il y eut bientôt un millier de bougies autour de la statue, et on espérait qu'il y en eut une pour chaque victime de guerre. Des journalistes couvraient bien évidemment la cérémonie, et on reconnut près du centre le Président de l'Assemblée Nationale, Henri Le Floch, qui discutait et serrait les mains de blessés de guerre. Il s'interrompit avant qu'un journaliste ne vienne l'interroger.

Monsieur Le Floch, pensez-vous que le Président Chastain aurait dû rendre hommage à tous les soldats tombés au front ?

Je pense tout d'abord qu'il aurait dû s'abstenir de s'engager dans de telles guerres qui ont tué non seulement des soldats Ostariens mais aussi de nombreux civils dans des pays étrangers. Si les guerres que le Président avait menées avait été vraiment utiles, alors, oui, il aurait dû rendre hommage aux soldats tombés au front. C'est une question de bon sens et de solidarité avec des familles meurtries.

Il reprit son serrage de mains compulsif, laissant derrière lui des rangées de mains violacées. Puis c'est Lucie Calenbek-Sothriopositi, jusque là au milieu de la foule, qui s'avança près du centre, une bougie à la main. Un journaliste vint l'interpeller à son tour.

Madame la Députée, votre présence ici est-il un acte de campagne ?

Qui s'intéresse de savoir si nous sommes en campagne ou pas, ce soir ? Mon engagement contre les guerres impérialistes n'est pas une nouveauté ni un secret. Je suis une députée, une citoyenne, et oui, je suis aussi candidate à la présidentielle et demain peut-être, je deviendrai Présidente. Je ne veux pas me dire qu'avec l'énergie que j'ai déployée pour en arriver à ce stade, je n'ai pas pu prendre le temps de rendre hommage comme il se doit à nos héros. J'ai un devoir d'être ici, un devoir qui surpasse toutes les ambitions fussent-elles présidentielles.

Vous n'avez pas peur que ça ait l'air d'une récupération politique ?

Récupération, non. Je suis candidate mais avant tout députée et représentante de la Nation. Je comprends qu'on aurait trouvé ça plus acceptable si le Président, le chef d'État et premier des citoyens avait organisé un hommage. J'estime effectivement qu'un tel hommage, ça aurait été le devoir d'un Président de l'organiser, au-delà de tout combat politique. Mais il est, semble-t-il, occupé. Alors moi, candidate à la présidentielle ayant reçu le plus de suffrages à cette élection, je me suis proposée pour le remplacer et pallier à ses inaptitudes.
Je ne récupère rien et sûrement pas la mort de nos soldats, je ne fais que rendre hommage à ceux qui ont péri du fait des choix politiques du Président. L'a-t-on accusé, lui, de récupérer la vie des soldats ostariens pour servir ses intérêts idéologiques guerriers ? Quant à la politique, oui, c'est un acte politique. Tout est politique, surtout la question de savoir si les vies des soldats que nous, gouvernants, envoyons au combat, mérite ou non d'être traitées avec égard et considération. Maintenant, si vous me permettez...

Elle s'éloigna du journaliste pour déposer sa bougie au pied de la statue. Elle alla ensuite saluer la mère d'une jeune soldat morte en Sarande, tandis qu'on continuait de recueillir à la lueur des flammes des bougies. Certains apportèrent également des bouquets, des petits mots ou des photos des disparus.


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Joseph Taline
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lun. 17 août 2020 05:46

Discours de Joseph Taline sur l'avenir de la Nation

Joseph Taline, avait organisé un grand rassemblement à Lunont, sur la plus belle, grande, glorieuse et historiquement chargée de symboles, place de tout le pays : la Place des Étoiles. Le Parti Communiste avait fait beaucoup de publicités à ce meeting qui s'annonçait celui de la Reconquête, car on voyait depuis longtemps en Taline, l'homme du renouveau communiste ; celui qui saurait perpétuer l'héritage de Chastain qui avait su transformer le PCO en premier parti d'Ostaria. Chastain avait su conquérir, Taline saurait perpétuer, voilà toute la pensée du Parti. Initialement appelé "Rassemblement en hommage aux victimes du capitalisme", Joseph avait finalement choisi de ne pas faire cette allusion au rassemblement scélérat de l'actuelle Présidente. Il n'avait pas pour intention de faire pleurer dans les chaumières pour obtenir des voix. D'ailleurs, sa démarche ne s'inscrivait même pas dans une campagne électorale. Il voulait juste s'adresser à la Nation et elle était là, face à lui pour l'entendre ; il voulait s'adresser à elle et elle était au rendez-vous, par ses yeux numériques et ses oreilles microphoniques. Installé sur une grande scène devant laquelle s'étendait une banderole "L'Avenir de notre Nation sera socialiste ou ne sera pas", il salua la foule devant lui et commença.

Joseph Taline : Mes chers camarades,

Nous sommes à un moment charnière de notre histoire, de celle de notre Nation, nous sommes à l'instant où se déterminera la grandeur ou la bassesse d'Ostaria, cet instant qui dira au monde, ou bien notre arrivée dans le concert des nations, ou bien notre sortie par la plus petite porte qu'on puisse trouver ; un trou de souris si possible. Jamais dans l'Histoire de notre pays, n'avaient été aussi perceptibles ces instants pesants et jamais nous n'avions autant conscience du poids qui se posait sur nos épaules pour les générations futures. J'ai dit que c'était une époque charnière pour notre Nation, je rajoute que nous en avons déjà eu une : celle de l'effondrement du MUR que nous devons au Président Chastain et à lui seul, car lui seul compte. Ni celle qui pareille à la modèle professionnelle semble changer de veste à chaque élection, Marie Bonneau, ni les petits candidats de la gauche ne peuvent s'attribuer les mérites de notre camarade. Nous serons donc confrontés à une seconde année charnière en 180, de manière à ce que dès l'an prochain, nous puissions poser la porte d'Ostaria ; une majestueuse, grandiloquente mais grandiose, à l'image de ce que nous valons, par laquelle entreront des hommes et des femmes de tout horizon pour notre rayonnement par de-là les frontières nationales, ou une pittoresque, sympathique mais champêtre porte qu'on passera en rigolant, moqueur du menuisier de qui on doit l'ouvrage. C'est là que se divisent nos deux camps entre l'Union de la Gauche et les différents groupements de droite qui se forment, se déforment, se soudent et se dissolvent dans un ballet plutôt esthétique, plutôt agréable à regarder mais qui ne convient nullement à la conduite de la Nation si on veut la retrouver ailleurs que dans le fossé.

Je ne cache mon ambition de voir Ostaria au sommet de sa gloire à la fin de la mandature à venir. C'est une ambition que je dois avouer un peu trop grande, et un peu naïve mais c'est hélas aussi une ambition que nous sommes les seuls à avoir. Nos adversaires se font sans nul doute possible, une idée honorable d'Ostaria, mais êtes-vous bien certains qu'une fois parvenus au pouvoir, ils se donneront les moyens et ils nous donneront les moyens, nous, peuple d'Ostaria, d'accéder aux ambitions que nous affichons et à l'idée fort louable qu'ils se font certainement du pays ? Réduire l'imposition sur les profits inutilisés et servis en dividendes aux actionnaires ou utiliser ces impôts pour financer nos écoles, nos logements, nos hôpitaux ou nos casernes de pompiers ; c'est un choix qui vous concerne, qui vous regarde et sur lequel vous devez trancher. La grandeur d'Ostaria passera t-elle par une réduction de nos recettes en faveur des grands actionnaires ou plutôt par le partage de leurs immenses revenus pour augmenter les places dans les écoles, dans les hôpitaux, le nombre de secouristes et garantir à chacun un toit sous lequel dormir la nuit ? C'est une question à laquelle il vous faudra répondre lors des prochaines élections. Notre Nation sera t-elle juste en laissant celles et ceux qui construisent notre richesse et notre prospérité subir le diktat des patrons et des firmes étrangères ou en leur mettant entre les mains les outils de leur émancipation, du contrôle de leur propre destinée et du labeur qu'ils devront, en conscience, fournir à la sueur de leur front ? C'est une question à laquelle il vous faudra répondre lors des prochaines élections. Ce n'est pas trop vous en demander que de vous inviter à la table de la réflexion et je n'hésite pas à le faire car je n'ai pas peur du peuple. D'autres de nos adversaires, vous parlent toujours comme à des enfants, soit en s'adressant directement à vous en vous expliquant avec des mots enfantins ce qu'est le monde selon leur vision et en quoi ils sont les bons et nous les méchants, ou bien ils donnent leur avis sur tout, se glorifient dans leurs prêches comme si c'était eux ou le néant. Ce ne sont pas nos manières, nous avons toujours tenu à démocratiser le pays à toutes les instances de la vie quotidienne pour entendre nos concitoyens qui sont aussi éclairés et aussi intelligents que mon camarade, que moi ou que n'importe qui.

Je vais vous parler un peu de mon expérience pour expliquer notre programme. Vous le savez, je ne suis pas que candidat, je suis également avocat. J'ai donc eu et j'aurai un rôle important à jouer dans les divers procès qui se multiplient et signent, sans aucun doute, la fin de notre Troisième République. Je le dis sans outrage, sans désolation, sans remord et sans regret. Chaque régime politique doit pour vivre, un jour naître et un autre décliner et j'ai la conviction profonde que nous sommes au déclinement de notre régime républicain qui finit de la pire manière qui soit. Les communistes, prémonitoires sans doute, avaient su voir que ce régime politique était la propriété personnelle du Président Plassel et que naturellement, son départ puis sa mort n'allaient faire rien d'autre que signer la délitement progressif du régime jusqu'à l'anarchie. Nous avons connu la phase de rupture avec le présidence de Brétigny qui rompit avec l'activité parlementaire, la présidence Chastain commença sous les mêmes auspices avec Madame Bonneau, puis une tentative de réforme constitutionnelle fut proposée par le Président, elle reçu une désapprobation populaire. Ce devait être l'instant où notre République signait son arrêt de mort, et malgré ses mots, le Président Chastain n'a pas été celui qui l'a fait dérailler mais celui qui l'a maintenu en vie. Après cet épisode, des élections anticipées furent organisées et l'Union de la Gauche purgée de ses éléments réformistes et révisionnistes parvint au pouvoir et s'engagea dans la lutte pour la réforme institutionnelle et politique. Cela ne suffit pas puisque voilà que la Présidence fut remise par les mains du peuple à Madame Calenbek-Sothriopositi. Par ce retour, c'était l'accélération de la destruction qui était, sans le savoir, approuvée en grandes réjouissances par la Présidente. Elle croyait venir d'obtenir le pouvoir, elle ne venait que de le broyer. En s'attachant à vouloir un gouvernement d'union nationale et en rompant tant avec la tradition républicaine de la cohabitation, qu'avec la tradition de non-ingérence dans la vie parlementaire, initiées sur le tard par le Président Chastain dès son arrivée à Yguerne et qui furent les deux solutions pour maintenir dans le formol le régime plasselien ; en s'attachant à sa certaine vision d'Ostaria et de la politique, en rompant avec la ligne politique de son propre parti, elle finissait de rendre impossible le retour à la stabilité. Tout à coup, les forces antagonistes se sont emballées et voilà les dirigeants du parti présidentiel se trouvent accusés de divers torts, parfois les pires ! et ceux-là même accusent leurs opposants dans une cabale inimaginable, qui eux-mêmes ressentent le préjudice à leur encontre, de vices de procédure par les hautes figures de la Justice nationale, contre-attaquées elles-mêmes dans un torrent de plaintes entremêlées. Toutes les élites politiques, judiciaires et civiles se combattent et luttent entre délits et crimes, infractions et contraventions. Notre république s'enlise dans les affaires, une dizaine en quelques jours et peut-être bientôt plus ! Elle finit dans l'anarchie et demain personne ne la regrettera.

Mais nous autres, communistes, nous autres qui avons su voir par le passé, plus loin que l'avenir. Nous qui avions compris quel mal rongeait cette Constitution, appartenant à Jérôme Plassel et à lui seul, nous qui avions vu le modèle économique se détériorer et qui avons défendu le socialisme et pourfendu le capitalisme jusqu'à ce qu'il s'impose à notre pays comme une évidence, comme un salut nécessaire. Nous autres, nous préparons l'avenir et travaillons d'ores et déjà à construire les jours suivants. La palingénésie ostarienne ne passera pas en regardant la déliquescence de notre République mais en prenant le parti de commencer dès maintenant à planifier ce que sera le Quatrième république ostarienne, un modèle pérenne, stable, garant de notre grandeur et de la douceur des destinées que nous offrirons aux générations qui nous succéderont et aux suivantes. Chastain aura joué le mauvais rôle dans cette histoire en devant être l'élément qui cessa la casse du régime et en accéléra la chute, mais cette chute ne sera synonyme que d'un renouveau que nous espérons depuis longtemps, vous, vous tous, les pauvres, les travailleurs, les ménagères, les sans-abris, les paysans, moi également. Ce renouveau n'est pas encore déterminé, chacun ignore ce qu'il sera ; la seule chose qui est sûre et certaine, c'est qu'il ne sera le synonyme que de ce qu'on voudra qu'il soit le synonyme. Si vous voulez d'une république juste, stable, sociale, démocratique et libre, il ne tient qu'à vous de voter pour l'Union de la Gauche. Si vous voulez d'une république instable, personnalisée, qui s'épuisera de nouveau dès le départ de son architecte, il ne tient qu'à vous de voter de plus belle pour les adorateurs de la troisième république et qui sitôt qu'ils cesseront d'essayer de recoller les blocs de marbre blanc avec des sparadraps se donneront pour tâche de reconstruire un monument semblable avec du calcaire. Je regrette que leur visée n'est ni la grandeur, ni l'ambition, ni l'audace d'un Plassel au sortir de la guerre, à qui il n'aurait manqué que la réflexion pour construire un phare dans le monde libre dont nous jouirions encore de l'éclat qu'il nous prodiguerait.

C'est la raison pour laquelle, mes chers compatriotes, j'en reviens à vous ; maintenant que vous savez les raisons profondes et les aspirations humanistes et bienfaitrices qui m'obligent à vous demander de faire déferler sur le pays les bulletins de vote de l'Union de la Gauche pour construire une quatrième république qui saura nous sortir des crises profondes que nous connaissons actuellement. Crise économique, nous n'avons plus personne pour piloter le plan, crise juridique, les élus se poursuivent les uns et les autres, crise institutionnelle, nous voilà sans gouvernement, sans parlement et peut-être demain sans Présidente, crise démocratique et j'en passe. Plutôt que regarder les flots nous submerger et se battre pour le gouvernail, je vous demande avec Grégoire Constant, avec nous et avec moi de travailler à refaire la coque du navire pour éviter qu'il ne coule. Ostaria ne peut pas mourir, vous la sauverez avant. Et vous savez mes amis, que seuls seront les salvateurs qui vous préserveront d'un naufrage que vous ressentez toutes et tous, ceux qui voient plus loin que leurs intérêts personnels et immédiats, ceux qui ont conscience de la menace qui plane. La menace ce n'est pas un parti, ce n'est pas une personne, c'est une situation : l'anarchie et l'anomie dont les ombres terrifiantes inexplicablement s'allongent sur nos plaines, nos vallons, nos fleuves et nos villes. La menace d'une destitution présidentielle avant la fin des élections est réelle, la menace d'une destitution de la Cour Suprême suite aux erreurs que nous ressentons dans le comportement de Madame Wagner, est réelle. Dans ce cas, nous subirions le régime de la Haute Cour Constitutionnelle jusqu'à la prochaine élection législative, qui avec un scrutin purement proportionnel pourrait provoquer une nouvelle crise d'instabilité ; à moins bien sûr que vous n'accordiez comme aux dernières élections législatives, vos voix majoritairement, dans un mouvement plébiscitaire à la liste de l'Union de la Gauche. Je vous le dis comme je le pense : ce sera ça ou la continuité des troubles qui agitent notre pays jusque dans nos plus profonds fondements.

Vive Ostaria ! Vive la quatrième république !


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Tommen Delfrous
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lun. 17 août 2020 12:17

Meeting Tommen Delfrous, PRO, Législative 180


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Nouveau visage fort de la lutte monarchique en Ostaria, loin devant les anciens amateurs de l’Alliance Ostarienne souhaitant une monarchie élective vide, Tommen Delfrous décida d’ouvrir en personne la campagne du Parti Royaliste Ostarien. Il s'avança donc sur l’ancienne Place Delfrous, désormais Place des Étoiles, pour débuter le premier discours en faveur du retour de la Monarchie réellement viable depuis la disparition du royaume il y a 25 ans.

Tommen Delfrous :

- " Mes chers compatriotes, merci d’être venus si nombreux aujourd'hui pour l’un des premiers meetings du Parti Royaliste Ostarien.

En cette journée mémorable commence officiellement la course pour les législatives, course que nous autres, les membres du Parti Royaliste Ostarien comptons remporter pour offrir une alternative viable à notre pays.

Comme nous avons pu le voir suite à mon retour d’exil, des masques tombent et pas les plus beaux. Notre pays souffre. Il souffre du manque de rigueur de nos élus, rien que le report indéfini des élections régionales pendant plus de 10 ans est une honte pour notre pays.

Ce n’est pas en libérateur que je m’avance aujourd'hui en politique, mais plus comme un sauveur. Notre pays à plus que jamais besoin d’un sauveur et actuellement la seule personne que je pourrai qualifier de “propre” est notre Présidente. Partout ailleurs, la corruption gangrène, notre parlement, nos villes, nos préfectures, nos régions.

Comment réussir à bâtir l’Ostaria de demain comme cela ? C’est impossible, voilà la réponse correcte, Pour que notre pays arrive à revenir. Plus fort, plus puissant, mais surtout plus uni, nous devons lancer des réformes sans demi-mesure. Nous devons proposer ni plus ni moins qu’un référendum sur la question du régime politique.

La République nous a déçu, même moi à une époque je suis parti pour elle, considérant qu’elle aiderait mieux Ostaria que moi, preuve que je me suis trompé, l'ère des leaders du MUR, puis la période de direction Chastainienne ne nous a pas aidé. Ostaria a régressé.

Ostaria a régressé d’abord de manière diplomatique sous l'époque du MUR, puis en puissance sous le PCO. Ces gens là on fait d’Ostaria un fantôme. Même sous la monarchie constitutionnelle ce ne fut pas le cas. Je pense que le seul ostarien qui avait les compétences nécessaire pour diriger notre pays sous une république fut Jérôme Plassel.

Mais Jérôme Plassel est mort aujourd'hui, et je me demande ce qu’il dirait en voyant Ostaria, mais surtout en sachant ce qui lui a succédé. Une série d'échecs, une foule de rejet diplomatique, une abaissement de la démocratie, mais surtout la chute de notre nation dans le clientélisme et la politique du plus riche.

Ostariens et Ostariennes, nous devons réagir. La république ne mérite pas de survivre à Plassel. Les hommes qui la dirigent la détruisent de jours en jours. Plus que jamais Ostaria a besoin d’un renouveau. Pas pour simplement remettre un Roi car je le dit. Mais pour revitaliser nos régions, écartées par le pouvoir central, mettre fin à la corruption, mais aussi à ce fléau que constitue la flemmingite, c’est une maladie qui atteint bon nombre de nos politiques une fois leur mandat renouvelé pour des années à ne rien foutre, oui parfaitement, à ne rien foutre.

Je lance aujourd'hui un appel pour Ostaria, pour notre nation, pour notre peuple. Contre la Corruption, contre les flemmards sans but politique viable, contre l'immobilisme. Un vote pour le Parti Royaliste Ostarien sera un vote pour le renouveau d’Ostaria entre des mains saines, mais surtout avec pour principale préoccupation le peuple Ostarien et rien que le peuple Ostarien.

Pour que Vive Ostaria, Vive la Monarchie !

Je vous remercie. “

Le discours se termina sur l'hymne de la Monarchie Delfroussienne d’Ostaria repris en chœur par les personnes sur place.


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Pauline Dunberg
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dim. 23 août 2020 00:37

Pauline était à la rencontre des citoyens toute la journée sur la Place des Étoiles. Elle a tenu à parler directement de son projet avec les citoyens et à notamment répondu à leurs questions.

Quelle maire serez vous si vous êtes élue madame Dunberg?
Je ne serez pas du genre à être inactive dans l’hôtel de ville. Je vais peut être embarrassé ou ennuyé certains. Qui ne seront pas habitués à ce rythme, mais je serais présente sur le terrain. Je serais dynamique ainsi que mon équipe municipale à la rencontre des vrais problèmes pour trouver des vais solutions. Contrairement à l’équipe sortante, je veux une municipalité qui se bouge.

Quel sera votre priorité ?
Au vu de l’inactivité de ces dernières années, je n’ai pas qu’une seule priorité. Nous devrons agir dans de nombreux domaines. Nous agirons pour l’écologie dans un premier temps compilé à un vaste plan de mobilité. Il est temps de redonner un vrai souffle à la mobilité à Lunont et ça ne passera pas seulement par un article qui prévoit des rues piétonnes mais par une action directe sur le terrain. Nous agirons aussi sur la sécurité avec une réforme de notre police municipale et de notre rayon de vidéosurveillance. Enfin nous ne créerons pas une agence municipale pour l’emploi. Non. Nous créerons des emplois. Voilà nos priorités pour la ville de Lunont parmi tant d’autres bien évidemment.

Allez vous agir au niveau social en tant que femme de droite?
Politiquement je suis à droite. Mais cela n’est pas incompatible avec des mesures sociales et je dirais même plus qu’un maire se doit d’être social. Et c’est d’ailleurs ce qui a .a que au mandat de la municipalité sortante. Si je suis élue, nous élaborerons une vrai politique pour les quartiers défavorisés. Je veux qu’à la fin de mon mandat on ne parle plus des quartiers Nord et sud mais qu’on parle de Lunont en général. Je veux diminuer les inégalités. Je veux un accès à la culture et aux sports pour tous. Je veux que chaque habitant se sente chez lui dans notre belle et grande ville.

Que ferez vous si vous n’êtes pas élue?
Je continuerai le travail que j’effectue pour les habitants depuis toutes ces années. Je travaillerais pour leurs intérêts et pour les défendre au quotidien. Et j’espère que cette fois ci la municipalité sera prête à entendre nos projets et nous convier en bonne et due forme aux conseils municipaux. Je suis et je serais une opposition constructive, même si les citoyens l’ont vu lors de ce landat, j’aurais été beaucoup plus serviable en tant que maire de Lunont.

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Erope Pendra
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mer. 26 août 2020 00:45

Discours sur la Place des Etoiles
avec Laurent Lavaud et Erope Pendra


Laurent Lavaud avait accepté d'ouvrir ce meeting sur la Place des Etoiles. Erope, son ami, lui faisait pleinement confiance. Ils avaient eu la chance de participer ensemble à de nombreuses rencontres et manifestations. Laurent entra sur scène et prit la parole.

Bonsoir à tous!

Quel bonheur d’être ici ce soir, aux côtés de celles et ceux qui font campagne à nos côtés. Je suis absolument ravi que d’être aux côtés de notre maire, Erope Pendra, pour les élections municipales.

Je suis ravi en premier lieu car Erope Pendra est un homme de convictions. C’est un homme sincère, droit dans son engagement politique. Lors des dernières élections législatives, il a été le premier à dire que les socialistes ne pouvaient pas cautionner de politique libérale de soumission au capitalisme. Il a été le premier de ceux qui ont dit que nous n’étions pas de vulgaires centristes, mais bien des socialistes et des écologistes, fiers de leur parcours et de leur action.

Quelques années plus tard, ce qui faisait le bloc socialiste s’est fissuré et ceux qui cautionnaient la libéralisation de notre camp ont fondé une grande mouvance libérale et les autres sont là, avec nous, pour défendre l’idéal éco-socialiste qui est le nôtre.

Pendant 4 ans, nous avons eu les clés de cette mairie de Lunont. Nous les avions eu en une période contrastée pour la démocratie ostarienne, mise à mal par Julien Chastain et le PCO. Nous pensions que cette tentative de déstabilisation de la démocratie allait s’arrêter à une tentative de réforme constitutionnelle. Finalement, nous apprenons que le PCO est un parti putschiste. Alors pourquoi me tenir ici ce soir, pour soutenir une liste composée à 40% de communistes. Car tous ont juré être en désaccord avec cette stratégie putschiste qu’était celle de leur parti. Revenir sur cette promesse reviendrait à quitter la majorité municipale. Cette majorité sera composée de démocrates et de républicains. Ceux qui ne sont pas l’un ou l’autre ne peuvent pas être considérés comme membres de la majorité. Ce sera la même chose à l’Assemblée Nationale ou nous éviterons de donner une quelconque responsabilité à ceux qui veulent la fin de notre démocratie.

Mais l’enjeu, c’est Lunont. Cette ville que nous allons rendre plus sociale et écologique, cette ville qui va devenir un épicentre de la démocratie. C’est une possibilité. Nous avons commencé ce chantier une fois que la courte majorité municipale dont nous disposions était unie. Nous avons mené une véritable politique écologique par des rénovations thermiques, encore en cours actuellement. Nous avons voulu rendre cette ville plus démocratique par plusieurs résolutions. Ce travail est un bon travail et nous demandons aux Lunontois de redonner 4 ans de plus à une majorité socialiste pour continuer ce travail.

Cette majorité socialiste elle sera conduite par notre candidat au poste de maire, celui qui pendant 4 ans a porté haut cette ville. Mesdames et messieurs, je vous demande de réserver un tonnerre d’applaudissements pour le maire de Lunont, candidat à la députation, Erope Pendra !


La foule réserva un tonnerre d'applaudissements pour Erope Pendra qui entrait alors sur la scène. Il alla saluer son ami et collègue avant de marcher vers le pupitre de la scène. Le maire attendit qu'un semblant de calme revint pour prendre la parole.

Bonsoir Lunont ! Merci, merci d'être là ce soir ! Merci à toi Laurent, d'être venu ce soir. Cet homme mesdames et messieurs, est lui aussi un homme de convictions, un résistant démocrate, républicain et écosocialiste. Je suis fier de le connaître, je suis fier d'être son ami. Encore merci pour cette introduction. Je vous demande de réserver également un tonnerre d'applaudissement pour Laurent Lavaud, candidat écosocialiste à la députation lui aussi !

La foule applaudit Laurent Lavaud qui la salue en retour avant de quitter la scène vers les coulisses.

Voilà, voilà, voilà. Nous arrivons à la mi-campagne et les premiers sondages tombent. Erope Pendra et les écosocialistes s'imposeraient pour un second mandat. Magnifique !

Applaudissements nourris

Mais pas pour Madame Dunberg qui me considère toujours comme Monsieur Pedra, c'est tout autre chose. Elle se voit perdante et fait alors ce que tout les politiciens de droite font. De la fake-écologie. Du green-washing. Ils verdissent leur programme. Des propositions écologiques et à coté des discours sur la nécessité de la poursuite du capitalisme, de la surexploitation des ressources naturelles et humaines. C'est toujours ainsi et ça le restera. Ils savent que l'écologie attire. Pour moi, c'est une conviction réelle, qui fait partie depuis longtemps de mes convictions, des projets que j'appelle à mener, de la politique que je met en place avec la majorité à Lunont. Pour Pauline Dunberg, c'est un appât électoral de plus à déployer. C'est du green-washing. Ils sont capitalistes et défendent une écologie d’électorat !

La foule commença à huer le nom de Pauline Dunberg et les capitalistes.

Nous sommes socialistes et nous défendons une écologie politique, totale et déterminée ! Nous le sommes depuis le début. Chaque fois, que des écosocialistes sont aux responsabilité, leurs mandats sont soldés par d'importantes avancées environnementales et écologiques. Quand eux sont élus, rien n'est fait ! Les capitalistes sont chouchoutés. L'environnement, la biodiversité est massacrée ! Tout est fake ! Ils devraient avoir honte de vous mentir, à vous, souverains par milliers !

Applaudissements nourris de la foule.

Mes amis, nous devons faire barrage à cette écologie de campagne ! A choisir entre l'original et la copie, nous savons tous quoi faire ! L'écosocialisme est une idéologie politique qui répond aux grandes demandes des Ostariens et des Ostariennes et ici particulièrement aux Lunontois. Nous sommes des écologistes convaincus, pas des profiteurs électoraux. Nous apportons des réponses à vos besoins de justice sociale, de démocratie, de protection de votre santé et de votre sécurité, nous ne sommes pas asservis par le grand capital, par l'immobilisme politique. Toutes les politiques que nous mettons en place et mettrons en place vous favoriserons vous et non les élites économiques et politiques. Nous sommes déterminés à continuer le travail socialiste.

Sur la justice sociale et sous mandat socialiste, il y a eu des avancées, nombreuses et il continuera d'en avoir. Dons de subventions publiques et création du Réseau Humanitaire et Associatif de Lunont. Réseau qui aujourd'hui avec la mise en commun de tout les capacités extraordinaires de ses membres, surpasse l'action de l’État, déjà présent et ce dès que nous avons pris le pouvoir avec l'union de la Gauche. Ils apportent un toit, de la nourriture et des formations aux gens qui vivent dans la pauvreté avec le soutien total de la municipalité. Je sais que certains sont venus ce soir et j'aimerais qu'on les remercie et qu'on leur disent ensemble que leur travail est juste nécessaire et qui va encore plus le devenir si une majorité FRO s'installe à l'Assemblée. Je vous demande de les accueillir avec un tonnerre d'applaudissement. Ovation à nos bénévoles ! Ovation à nos acteurs de la justice sociale !

La foule ovationne les bénévoles tandis qu'Erope Pendra en fait monter une quinzaine tous souriants et contents d'être remerciés par leur maire et les Lunontois. Une fois le calme revenu et les bénévoles partis, le candidat reprit la parole.

Je crois qu'ils se souviendront longtemps de vous et de votre capacité à applaudir. Vous êtes chauds ce soir, Lunont !

Rires du public.

Sincèrement, ils font comme nos policiers et nos pompiers un travail extraordinaire; et ce par conviction et sans demander rien en retour. Si je ne metter pas engager si jeune et si profondément en politique pour ne plus pouvoir être bénévole à coté, l'humanitaire serait devenu une de mes activités principales. Mais j'ai décidé de prendre la voix, le micro, le porteur de voix partout où il m'était donné la possibilité de le faire pour défendre coûte que coûte un modèle de société alternatif où écologie, justice sociale et démocratie sont au cœur des politiques publiques.

Je serais à jamais un fervent partisan de la construction d'un monde meilleur, où l’État prend réellement ses responsabilités face à l'injustice sociale, au dérèglement climatique qui s'aggrave d'années en années. C'est l'engagement politique de tout les écosocialistes et des membres de la liste municipale !

Applaudissements.

Si nous obtenons une majorité municipale ici à Lunont ainsi qu'une majorité législative nous aurons de quoi transformer la République avec plus de démocratie. Nous mettrons au cœur de notre action, la lutte contre la pauvreté et les perpétuations des injustices sociales. Nous agirons pour favoriser l'accès à la culture et à l'enseignement ainsi qu'à la formation professionnelle. Nous agirons en faveur de nos agriculteurs. Nous agirons en faveur de l'ouvrier et de l'ouvrière. Nous agirons pour l'obtention d'une réelle égalité entre les hommes et les femmes. Nous mettrons un terme au patriarcat et au capitalisme. Les deux plus grands maux de notre société. Il est temps, citoyens, d'y mettre fin en votant pour une alternative qui est écosocialiste, qui est celle que la maire de Bridy défend, le député Lavaud défend, les militants écosocialistes défendent et que je défend depuis mon entrée en politique. L'alternative écosocialiste est convaincue de démocratie !

Si la Fédération des Républicains Ostariens obtient ici à Lunont avec Pauline Dunberg une majorité municipale ainsi qu'une majorité législative avec LeFloch, vous perdrez tout les acquis démocratiques et sociaux dont nous, écosocialistes, avons permis l'établissement. Toutes les avancées écologiques seront réduites à néant. Nous retournerons dans un système de servitude. Nous continuerons pour 6 ans de plus à servir le capital, à autoriser que l'environnement soit détruit. En votant FRO, nous permettons la destruction de la démocratie et des droits LGBT+, des droits humains. En votant FRO, nous mettons nos vies en danger, nous baissons le genoux face à l'oppression des patrons et des managers, face au patriarcat et face au capitalisme. Nous laisserions courir le danger d'un effondrement démocratique et républicain ! Nous laisserions l'avenir de nos enfants devenir un enfer !

Si vous voulez que tout cela n’arrive jamais, il n'y a qu'une solution. Si vous voulez préservez les acquis démocratiques, écologiques et sociaux, ces acquis qui vous rendent la vie meilleure, il n'y a qu'une solution. Faire barrage à la FRO et au PRO en votant pour les écosocialistes ! Parce que nous sommes la seule force politique en Ostaria qui défend vos droits ! Parce que nous sommes la seule force politique en Ostaria qui respecte la République ! Parce que nous sommes la seule force politique en Ostaria qui met au cœur des institutions, la volonté du peuple souverain ! Parce que nous sommes la seule force politique en Ostaria qui est convaincue que la démocratie doit être instauré dans tout les cadres de la vie économique et politique ! Tout ce que je vous dit ce soir, notre travail dans les municipalités et à l'Assemblée nationale vous le prouve !

Nous sommes partisans du peuple, défenseurs des opprimés et des libertés, résistants de la première à la dernière heure pour une société d'égalité ! Pour une société écologique ! Pour une société d'idées, d'expression et de démocratie ! Pour une société qui préserve l'avenir de ses enfants et qui combat réellement les injustices sociales jusqu'à leur destruction !

Pour que Lunont avance encore sur le chemin du progrès, pour que la République capitaliste, devienne une République sociale, de complète égalité, défenseure des droits humains, VOTEZ les Écosocialistes et ensemble, avec la démocratie comme principal outil, nous ferons d'Ostaria un pays républicain, humaniste, progressiste, social et écologiste !

Vive la République ! Vive Ostaria !

Erope Pendra clôtura son discours sur l'ovation de la foule. Il resta quelques instants sur scène seul avant d'être rejoint successivement par Laurent Lavaud, les membres de la liste, quelques bénévoles et bien sûr, les militants écosocialistes présents ce soir et si essentiel à la vie du parti. Tous saluèrent la foule qui les ovationnait.

Avant que le meeting se termine totalement, Erope Pendra annonça la tenue d'une rencontre avec le public, le lendemain matin.
Député (IInd, IIIe, IVe, Ve et VIIe législatures)
Coordinateur national
du mouvement "Les Écosocialistes"
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Elias Staphenberg
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Parti politique

jeu. 27 août 2020 18:18

Meeting Elias Staphenberg, FRO, Législative 180


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Ce fut sur la prestigieuse Place des Étoiles qu’Elias Staphenberg décida d’ouvrir son premier discours en faveur de la FRO mais aussi le probable discours de clôture de la campagne pour le plus grand parti du pays. Plus que jamais la République avait besoin d’aide, et c’était par convictions mais aussi par devoir qu’il avait décidé de s’engager, lui, simple haut-fonctionnaire au Palais présidentiel. Il passait du jour au lendemain de la gestion du département des courriers à la défense de la FRO, plutôt inconnu des médias pour l’instant mais fort apprécié pour sa neutralité dans l’administration, Elias ne mélangeant jamais politique et travail.

Ce fut avant tout pour montrer aux Lunontois et Lunontoises que la République ne les avait pas abandonné qu’il avait choisi de faire son action sur la place la plus importante du pays, tant par son nom que par son histoire.

Après de grands signes pour saluer la foule sous les drapeaux flottants du FRO et d’Ostaria qui ornaient la scène, Elias s'avança face au pupitre.



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Elias Staphenberg :

- " Mes chers compatriotes, bonsoir a tous.

Aujourd'hui se clôture les élections les plus importantes de notre pays, non seulement car elle va marquer un tournant, la chute du monstre communiste de son autel de la toute puissance, les leaders communistes ont cherché à violer la République, à la mettre a terre, la détention d’armes était annonciatrice ! Chastain se rêvait devenir le prochain Albert Delfrous, et bien non. Grâce à l’intervention de notre grande Présidente la République vient d'être sauvé.

La République Populaire se retrouve enterrée à jamais dans les poubelles de l’histoire et ce n’est pas plus mal, après les camps à Cavour, les lois militaires, mais surtout la dictature du prolétariat, mais que cela ne vous trompe pas, nous autres à la FRO, nous sommes des gens magnanimes. Vos chefs communistes, Chastain en tête ne mérite plus votre confiance mes amis. Mais cela ne veut pas dire que nous vous rejetons, l'incompétence de vos chefs montre le manque d’avenir de la gauche, voilà pourquoi il vous faut pour la République et pour Ostaria nous rejoindre, et ensemble, malgré nos différences, nous travaillerons main dans la main pour Ostaria, pour nos enfants, pour notre République.

La FRO ne vous abandonnera jamais, un vote pour la FRO sera un vote pour votre délivrance. La gauche qui vous opprime en spoliant vos droits ne mérite plus de diriger notre pays, Ostaria mais aussi Lunont ont besoin de vous.

Combien de nos monuments tombent en ruine à cause de l’ancien maire, un bilan des plus catastrophiques, certes tourné vers la nature, mais alors nous ? Pendra préférait les fleurs à la gestion de la capitale ! Et bien je vous annonce qu’avec la FRO, Lunont redeviendra belle. Nous avons perdu notre statut de capitale prestigieuse, nous ne sommes plus que capitale car hébergeant le gouvernement de notre République.

La Lunont de demain sera belle, nous seulement car nous prévoyons de rénover en profondeur notre belle capitale mais aussi car nous allons préparer un projet pour annexer et redimensionner les zones extra-urbaines de notre capitale, cela passera par un redessinage de nos routes et de la répartition des terres car Lunont ne peut exister sans ses paysages magnifiques. Avec nous, cela sera la fin des ruines et le début du renouveau.

Voilà donc le bilan de notre campagne, avec la FRO, cela sera pour le changement mais aussi pour nos traditions que vous votez avant toute autre chose, Lunont sera belle mais aussi Ostaria, partout ou nous serons élu , nous travaillerons à la reconstruction d’Ostaria.

Pour que Vive Ostaria, votez FRO, et nous rendrons à notre capitale son rang de glorieuse ville et à notre pays sa Grandeur ! .

Je vous remercie.

"

A la fin du discours, Elias salua un peu la foule en compagnie de son équipe, avant d’entonner l’hymne d’Ostaria. Après tout, c’était quelque chose de bien plus grand qui se jouait, l'effondrement du bloc communiste allait marquer l’Histoire, voilà ce que dit Elias aux participants tout en leurs offrant des tracts en faveur de la FRO. Une élection historique pour une période qui restera incroyable.


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Erope Pendra
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jeu. 27 août 2020 23:41

Discours d'Erope Pendra
Municipale et législative de 180

"Le progrès pour Lunont !"


Erope Pendra avait choisi de donner sa dernière action de campagne sur la place des étoiles, lieu même où un certain Elias Machinchose était venu discourir et affirmer que la gauche spoliait le droit des ostariens. Il avait décidé de ne pas en tenir compte dans son intervention, Laurent Lavaud ayant préparé un dépôt de plainte.

Il entra tout sourire en saluant la foule, sur un morceau de musique choisie spécialement par le comité local des Jeunes Ecosocialistes.


Bonsoir Lunont ! Merci à nouveau d'être là ce soir. Au rendez-vous, place des étoiles ! Je dois avouer que prendre la parole devant vous, voire que l'alternative écosocialiste rassemble toujours encore plus de monde me fait chaud au cœur. Et les premiers acteurs de la mobilisation écosocialiste se sont les militants que je veux chaleureusement remercier ce soir et pour cela je vous demande de leur réserver un tonnerre d'applaudissement !

La foule adressa un tonnerre d'applaudissement aux quelques militants qui avaient rejoint Erope sur scène. Le maire reprit la parole lorsque le calme avait repris ses droits.

Mes amis, voilà. Nous y sommes. C'est la fin de campagne des législatives et du premier tour des municipales. Et comme à chaque fin de campagne, chaque candidat y va de son petit « meeting de clôture ». Même Madame Dunberg, pour vous dire à quel point l'usage est rependu. Bon, un discours très court au Zénith de Lunont. Pour la citer « je ne ferai pas un discours sans fin ce soir ». Défendre un système qui n'a aucune fin viable par un discours sans fin, c'est cohérent oui. Mais effectivement, elle n'y a rien dit si ce n'est de la propagande électorale, sans propositions concrètes pour améliorer le quotidien de tous. Aucune fin, aucune réflexion. Du travail à peine commencé, peu achevé. Le point fort de toute la droite ostarienne.

Rires.

Madame Dunberg parle d'engager une « vraie réforme écologique avec du concret » tout en soutenant un parti qui conforte le système capitalise actuel, système que l'on sait évidemment particulièrement destructeur pour notre planète, nos vies, nos avenirs. Il faut voir clair dans son jeu.

Dunberg fait parti des ces imposteurs écologistes ! C'est, mes amis, une écologie d'électorat ! Et non une écologie déterminée, écologie du concret! Elle et moi ne défendons pas la même écologie. Dunberg défend l'écologie de la parole ! Pendra et les écosocialistes défendent l'écologie de l'action !

Applaudissements nourris.

Avant de venir ce soir, j'ai décortiquer pour vous son raisonnement. Et je vais vous livrer mon analyse. D'abord, tout part du visuel.

Erope Pendra se tut et fixa la foule pendant quelques secondes ce qui eu pour effet de déclencher des rires. Il reprit, le sourire au coin des lèvres.

Elle a vu nos réalisations écologiques. Elle a vu l'effet que ça produisait sur les gens et sur les résultats électoraux. Hé oui l'écologie c'est ce que veulent les Ostariens. Et donc par soucis de préserver le pouvoir, elle a verdit son programme mais en réalité ce qu'il faut savoir, c'est qu'elle comme toute sa liste n'ont pas bougé le moindre petit doigt quant il s'agissait de parler d'écologie au Conseil Municipal, citoyens ! Il faut faire lors du vote, barrage à l'écologie de façade, barrage à l'écologie Dunberg, à l'écologie capitaliste, écologie de l'inaction ! Il faut faire gagner notre vision de l'écologie, une écologie sociale, de l'action !

Ovation de la foule.

Dunberg dénonce un immobilisme supposé de mon mandat alors que durant ses quatre dernières années, elle et l'opposition n'ont rien eu à proposer au Conseil ! Elle dénonce l'immobilisme sans preuves réelles alors que son mandat de conseillère lui contrairement aux nôtres est tachetée d'immobilisme, d'inactivisme et de déni du sort des Lunontois !

La foule hue le nom de Dunberg.

Mes amis, Dunberg et sa liste sont encore fidèles à ce qu'était la droite avant notre arrivée au Conseil Municipal, une droite inactive, immobile qui a laissé les Lunontois et les Lunontois dans le pétrin durant plus de 20 ans ! Alors venir au Zénith de Lunont, critiquer un immobilisme qui n'existe pas dans les faits, critiquer ce qu'elle s'est réjouit de faire, c'est honteux ! Elle prend les Lunontois et les Lunontoises pour de sombres imbéciles !

Leurs actions en 20 ans de mandat n'équivalent pas à nos 4 ans au Conseil Municipal ! Nous sommes déterminés à continuer le travail qui doit être fait pour Lunont ! Nous ne sommes pas comme eux et vous pouvez le juger de vos propres yeux mes amis ! Nous agissons et continuerons d'agir sur tout les plans pour améliorer la vie lunontoise mais aussi la vie nationale !

Applaudissements nourris.

Madame Dunberg, les citoyens n'attendent pas de l'action de la part de la municipalité. Elle est déjà là, et ce depuis notre arrivée à la Mairie. Ce qu'ils attendaient, ce que vous honoriez votre mandat de conseillère municipale. Ce que manifestement vous n'avez pas fait ! Il n'y a pas d'immobilisme de la municipalité et de la majorité du Conseil Municipal, il y a immobilisme de la droite, de cette opposition qui exista pendant quatre ans et qui continuera sûrement d'exister !

Car oui, mes amis, je suis persuadé qu'Ostaria et Lunont vont vivre une vague écosocialiste ! Une vague d'action, une vague de rattrapage de l'immobilisme et des actes irresponsables de la droite ! Oui, nous allons gagner !

Ovation de la foule.

Madame Dunberg dit vouloir la transparence des institutions lunontoises, nous l'avons déjà fait et nous étendrons ce principe aux institutions ostariennes dès le début de la prochaine législature ! Ce que la droite est incapable de faire.

Madame Dunberg dit vouloir mettre en place une écologie du concret, nous l'avons déjà fait et nous continuerons de le faire ! Et ce par la construction d'encore plus d'écoquartiers, par l'interdiction des pesticides, par la limitation de l'usage des terrasses chauffées, par la continuation de la rénovation thermique de Lunont, par la réglementation du trafic lunontois, par le contrôle de ce qui est mis dans nos assiettes, par de l'aide aux agriculteurs pour qu'ils opèrent avec l'Etat le changement de leur mode de production !

Madame Dunberg dit vouloir combattre la pauvreté, nous l'avons déjà fait et nous continuerons de le faire car nous sommes déterminés à mettre en dehors de Lunont, en dehors d'Ostaria, en dehors du Monde les inégalités sociales dont la pauvreté fait partie !

Madame Dunberg dit vouloir améliorer le quotidien des Lunontois, et là encore, nous la distançons car nous l'avons déjà fait et continuerons de le faire mes amis ! C'est bien sous notre mandat, que nous avons rendus les transports gratuits ! Pas eux. C'est bien nous qui avons participer à enrichir et à renforcer l'action du Réseau Humanitaire et Associatif de Lunont ! Pas eux. C'est bien nous qui avons participer à la création d'un Office Municipal de l'Emploi ! Pas eux. C'est bien nous qui agissons pour l'amélioration de votre quotidien, du quotidien des citoyens en situation de pauvreté financière, des sans-abris, des mal-logés, des chômeurs, des enfants en difficultés ! Pas eux !

Applaudissements nourris.

Comment pouvons nous les croire ?! Comment pouvons nous croire en leurs promesses d'action alors qu'en 20 ans ils n'ont rien fait ?!

Ovation de la foule.

Je ne vais pas continuer ma démonstration, sinon je n'aurais pas fini avant demain matin. Pauline Dunberg n'était pas aux rendez-vous de l'action et ne le sera jamais ! Nous avons prouvés que nous pouvions faire mieux en 4 ans qu'eux peuvent le faire en 20 ans de mandat !

Citoyens, je crois que quand Madame Dunberg disait tout à l'heure au Zénith « Choisissez la seule voie possible pour notre capitale, choisissez le dynamisme et la réussite d’une municipalité impliquée au quotidien. », elle parlait de ces hommes et de ces femmes, tous écosocialistes, qui travaillent d'arrache-pied pour rattraper 20 ans d'immobilisme et pour continuer la transformation du quotidien des habitants de cette somptueuse ville ! Il y a donc une part de vérité et de raison au milieu de toutes les diffamations et les mensonges électoraux qu'elle s'amuse à propager ! Pour une fois, elle dit vrai !

Rires et applaudissements.

Ils disent qu'avec une majorité FRO ici, Lunont revivra mais tout ce qu'ils feront revivre ce sont bien ces années de misère que nous Lunontois avons connus ! Toutes ces années qu'en 4 ans nous avons balayé pour construire une vraie et forte alternative politique à votre service ! Et nous continuerons de le faire ici ainsi qu'à l'échelle de la nation !

Pour continuer de voir Lunont vivre ! Pour continuer de voir une municipalité active ! Pour continuer de voir votre quotidien s'améliorer sur le plan économique, politique, sanitaire et social ! Pour continuer d'avoir ici à Lunont des élus de terrain compétents, qui apportent des réponses construites aux problèmes de la population, votez pour l'écologie, votez pour la démocratie, votez pour la justice sociale, votez pour le socialisme, votes les Écosocialistes !

Vive la République, Vive Lunont, Vive Ostaria et son Peuple !!!
Et un grand merci à tous les militants qui s'engagent chaque jour pour défendre notre vision !!! Merci. Mille fois !

Après le discours, Erope Pendra descendit à la rencontre du public tandis que des militants écosocialistes discutaient avec les lunontois venus ce soir afin de répondre à leurs questions et ainsi distribuer des tracts au passage.
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Pauline Dunberg
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mer. 2 sept. 2020 19:27

Pauline avait installé une estrade de fortune sur la Place des Étoiles. C’est là qu’elle terminerait sa campagne électorale pour Lunont et elle voulait que touts les habitants puissent profiter de son dernier meeting.

Mes chers amis,
Quelle joie de me trouver devant vous ce soir. Ces dernières semaines ont été trépidantes d’émotion et d’aventures. J’ai fait de formidables rencontres, j’ai vu des situations inacceptables et des habitants envahis d’un seul espoir, que Lunont change.

Ce soir, au terme de deux semaines de campagne dures et intenses, je tiens une nouvelle fois à remercier tous ceux qui ont voté pour moi, tout ceux que j’ai rencontré au fil de mon chemin. Je tiens également à nouveau à m’adresser à tous ceux qui n’ont pas voté pour moi pour leur dire que le seul changement pour Lunont c’est moi qui l’incarne et je pense que j’ai pu le démontrer tout au long de cette campagne.

Malgré l’immense respect que j’ai pour la municipalité sortante je suis triste de voir que le second tour n’aura pas donné lieu aux débats annoncés. Le maire sortant a de nouveau abandonné la campagne démontrant encore une fois que ce qui nous attend s’il est réélu c’est une mairie fantôme.
Je ne veux pas de cela. Je veux une mairie dynamique, sur le terrain et qui va à la rencontre de ces citoyens.

Je veux un programme cohérent et logique mais un programme plein d’ambition. Je veux plus de social. Je veux plus d’écologie. Je veux plus de sécurité. Je veux plus de respect citoyen entre eux et envers notre ville. Je veux des projets à la hauteur de notre ville. Je veux des projets pour les petits, pour les ados, pour les adultes et pour nos anciens. Je veux un cadre de vue exceptionnel car nous avons la chance de vivre ici à Lunont dans l’une des plus belles villes de ce pays et dans la capitale la plus belle du monde. Alors osons ces projets.

Mes chers amis, tout au long de ma campagne j’ai tenté de vous démontrer que mon projet était le meilleur pour la ville. J’ai aussi tenté de vous montrer combien je peux être une femme de terrain, active, qui va à la rencontre des citoyens mais aussi des problèmes et qui trouve des solutions pour les résoudre.

Quoi qu’il arrive demain soir, et même si je suis désormais Ministre de l’environnement , je ne cesserai de me battre auprès de vous et pour défendre vos intérêts. Que ce soit en tant que maire ou chef de l’opposition je serais là chaque jour à vos côtés.

Mes chers amis, il ne vous reste plus qu’un choix à faire. Ce ne sera pas facile mais ce sera le plus juste et le meilleur pour notre ville. Choisissez une municipalité dynamique , choisissez des projets ambitieux, osons ensemble l’impossible.
Pour Lunont, pour son avenir et pour le votre, soyez fiers d’être à l’initiative de ce changement. Alors demain, donnez la majorité à l’espoir, demain votre Pauline Dunberg po je la ville de Lunont.

Vive la République, vive Lunont !


Après des minutes d’applaudissements devant une place comble, Pauline descendit et alla à la rencontre des citoyens. Elle allait y rester toute la nuit s’il le fallait pour encore tenter de convaincre les indécis.

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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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mer. 17 févr. 2021 18:55

Meeting de la Présidente Lucie Calenbek-Sothriopositi (17 février 186)


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C'est par une fraîche soirée d'hiver que la campagne de Lucie Calenbek-Sothriopositi, toujours discrète et se reposant surtout sur sa très large base militante pour porter la campagne, allait s'achever, quelques heures avant l'annonce des résultats de la campagne présidentielle et législative.


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Vêtue le plus simplement du monde, la Présidente de la République avait organisé cette rencontre tardivement, mais cette improvisation n'avait pas manqué d'attirer une foule de partisans et de citoyens venus assister à la prise de parole de celle qui avait mené la République hors de la sombre période de violence et de clivage du régime de gauche radicale du Président Chastain.
Elle prit place sur l'estrade en saluant ceux qui l'acclamaient.


Bonsoir à tous !

Il fait frais ce soir à Lunont ! - elle vit alors un de ses agents de sécurité s’avancer avec un manteau, et elle lui fit signe qu’elle n’en avait pas besoin - Non, merci, ça ira, la perruche a les ailes solides !

Rires et applaudissements des supporters de la présidente.

Non, je ne vais pas me mettre à faire la frileuse, depuis ma plus tendre enfance, j’ai eu le temps de m’habituer à l’hiver lunontois. Je resterai, après tout, une fille de la cité de Lunont. Mon coeur a vagabondé dans les campagnes où vivaient mes grand-parents quand j’étais jeune, mais c’est dans cette ville que la petite fille que j’étais a grandi pour devenir une femme et une femme d’État. C’est dans ces universités peuplées, dans ses hauts bâtiments et ses commerces fourmillants que j’ai appris la vie active, avec jamais aucune autre motivation que la motivation de réussir, de prouver ma valeur et de servir au mieux mon pays.

Elle laissa le temps d'un silence solennel, qui lui fit prendre un regard nostalgique à se remémorer ses débuts en politique, à l'époque où personne ne s'attendait à voir une telle femme gouverner à la destinée de la nation ostarienne.

Ce que j’ai fait comme députée alors que je n’étais qu’une inconnue au sein même de mon parti. Alors que je n’ai jamais été une figure de premier plan jusqu’à ce que je sois celle qui élève la voix, qui mène la lutte contre la dictature châtaignienne.
Oui, je le reconnais, ma vie politique fut nettement moins longue que celles des autres candidats à cette élection présidentielle ! J’ai commencé par le bas et je ne le cache pas.
Si j’ai été élue face à un Président sortant, c’est parce que de cette place de députée de laquelle beaucoup ne me donnaient pas beaucoup d’avenir, j’ai prouvé ma valeur au seul jury, à la seule commission d’examen, au seul employeur qui vaille vraiment dans cette situation-là. Vous, le peuple ostarien. Mon expérience n’est pas celle des échelons que j’ai grimpé, mon expérience est celle de la confiance que vous m’avez accordé dans des heures de troubles et d’incertitude, et c’est la meilleure expérience dont aucun candidat à la présidentielle ne pourra jamais se targuer !

Applaudissements nourris et alimentés par les “Vive la Présidente !” et les “Lucie, épouse-moi !”, qui ne manquèrent pas de faire faire les gros yeux à la candidate.

Et vous voyez, la “présidente du billet vert” comme m’a diffamé ce matin mon adversaire socialo-communiste - des huées se firent entendre au rappel de la bassesse du candidat écosocialiste - cette femme politique que vous voyez devant vous n’avait pas envie de gaspiller l’argent des contribuables ni l’argent de ses militants pour se louer un très onéreux zénith ou faire une conférence privée dans un hôtel luxueux dans le but de subvertir les plus haut-fonctionnaires de l’État. Quand on se veut proche des ostariens, on va à leur rencontre, on ne les fait pas payer pour venir à vos discours !

J’ai fait ce choix de venir sur la place la plus symbolique de notre pays, une fois de plus, car il est hélas trop fréquent que les politiques ne s’adressent à vous que pour chercher à vous convaincre et vous dire où et pour qui voter, que pour chercher à vous soutirer une voix qu’ils ignoreront bien une fois qu’ils auront leur très confortable siège de ministre, de député, ou de député-maire d’une grande ville. J’ai infiniment plus de respect pour votre voix. Car vous me connaissez et vous connaissez mon parcours. Sans vous, je ne suis rien. Je ne vis et ne travaille que pour votre service et aucun emploi ne saurait être plus gratifiant que celui-là.
Je viens donc vous voir pour vous parler du contrat qui nous liera et nous guidera dans les 5 ans à venir si vous choisissez de me confier un second mandat.

Premièrement, je ne dissoudrais jamais l’Assemblée Nationale, sauf en cas de blocage, sauf en cas de danger grave pour notre démocratie. Les politiciens de gauche radicale au début de mon mandat ont tout fait. La grave menace que représentait le péril rouge à l’époque et leur incapacité manifeste à s’inscrire dans un dialogue démocratique m’ont forcé à les démettre de leurs fonctions. J’aurais préféré que notre Assemblée soit capable d’endiguer elle-même ce danger. Mais ça n’est qu’en dernier recours que j’ai dû y recourir et désormais, je peux prêter le serment solennel que je ne m’arrogerai pas la lourde responsabilité de la dissolution de notre législature à des seules fins politiques. Car l’Assemblée, quoi qu’on en dise, est le reflet de la volonté du peuple souverain au même titre que le visage de la Présidence.

Je pense qu’il ne devrait pas incomber qu’à la Présidente d’organiser le cadre dans lequel évoluent notre démocratie. Notre régime hybride porte pourtant à la Présidence un pouvoir à la fois institutionnel et politique, hors, on voit bien ce qui arrive lorsqu’un Président comme mon prédécesseur privilégie son pouvoir politique et ne se sert de ses responsabilités institutionnelles que pour servir ses propres ambitions. On voit bien que le caractère hybride de notre régime instaure d’autant plus de responsabilités pour la présidence qu’elle permet de moyens de les détourner au profit d’aspirants autocrates. Même les autres candidats à la Présidence ne sont pas capables de dire s’ils ont l’intention de se servir de la Présidence à des fins politiques ou de servir à la Présidence comme gardien des institutions démocratiques de la République ! Et je pense particulièrement au député Pendra, qui, méconnaissant tant les institutions de la République, ne sait pas s’il veut être dans une majorité parlementaire ou Président de la République et a ainsi décidé opportunément de candidater aux deux.

Rires et huées à la mention de l’inconsistance du candidat de gauche.

Et c’est pour mettre fin à cette malsaine et dangereuse dichotomie de la fonction présidentielle que j’annonce que dès le début de mon prochain mandat, je présenterai un projet à la Haute Cour Constitutionnelle, un projet de référendum organique de révision de la Constitution. Organique car il ne déterminera pas seulement la forme institutionnelle de notre pays.
Cela sera l’occasion de très clairement déterminer la forme que doit prendre notre République. Ou bien une république présidentielle pure, où le pouvoir exécutif revient à un Président indépendant du pouvoir législatif, ou bien un régime parlementaire qui partage clairement les rôles de garant des institutions à la Présidence et celui de la direction du pouvoir exécutif au Premier Ministre, ou bien, la conservation du régime hybride que nous connaissons, avec toutefois des outils de protection de nos institutions afin que nous ne puissons plus jamais connaître de nouveaux abus de la fonction présidentielle. Il sera ainsi également proposé la possibilité de destituer le Président de la République avec l’accord de la Haute-Cour Constitutionnelle en cas de violation grave de nos principes constitutionnels, démocratiques, républicains.

Mais je comprends déjà la crainte de nombre d’entre vous de voir une nouvelle réforme constitutionnelle s’enliser sans fin. Depuis 10 ans, il y a eu un grand nombre de réformes proposées visant à réviser la forme de notre gouvernement à tâtons, sans autres objectifs que de renforcer ou d’affaiblir les pouvoirs du moment à la faveur de la valse des partis politiques. C’est pourquoi cette réforme comptera également une modification du mode de révision de l’Assemblée : il ne sera plus possible de passer de nouvelles révisions constitutionnelles moins de 12 ans avant la dernière. L’immuabilité de la Constitution en sera valorisés, ces principes sacrées renforcés et ainsi, nous ferons de la Constitution non pas l’instrument d’un pouvoir politique sur un autre, mais le cadre réel de l’exercice de ce pouvoir.

On pourra me rétorquer que ce projet me permettra de déterminer seule la forme de l’État et les principes constitutionnels en bloquant pour 12 ans tout nouveau principe que nous souhaiterions inscrire. Mais la différence, c’est que cette réforme ne contiendra pas que des dispositions institutionnelles, et sera ouverte à l’énonciation de principes fondamentaux dans le marbre de notre loi suprême. Et les premiers que nous proposerons dans cette révision constitutionnelle référendaire, c’est l’énonciation de la suprématie de la République sur toute autre forme de régime, c’est l’énonciation des principes selon lesquels nous sommes une nation unie et solidaire, une démocratie véritablement libérale, et par-dessus tout un état qui se présente en protecteur de notre environnement.

Mon bord a toujours combattu pour l’environnement, même si c’est un fer de lance que la gauche s’est beaucoup attribué au cours des années. Il y a une femme, au sein même de mon gouvernement, la Ministre Pauline Dunberg, qui a préféré quitter le gouvernement de son parti, de sa majorité, par fidélité envers ses principes. Je regrette son départ du gouvernement mais son attachement à ce combat pour l’environnement force le respect. Je l’incluerai pleinement quand je proposerai, dans cette réforme constitutionnelle, l’inscription de principes environnementaux dans notre Constitution.
La gauche vous a déjà promis d’agir pour l’environnement, par des lois marquées du sceau de l’autoritarisme sous le gouvernement vakéministe, ou par une absence totale de mesures prises dans nos mairies, comme c’est le cas dans cette Lunont gouvernée par le candidat de la gauche à cette élection présidentielle, et dont les lunontois attendent encore les mesures audacieuses en faveur de l’environnement. Je vous promets de vous permettre d’agir par vous même en votant par référendum pour que la défense de l’environnement devienne un principe fondamental dans notre République.

Applaudissements nourris et bruits de klaxon pour saluer le programme présidentiel.

Si vous choisissez de voter pour la FRO, nous vous rendrons la pareille en vous donnant à votre tour le choix, et pas des moindres, de décider de ce que sera la République d’Ostaria que vous laisserez à vos enfants.

Je ne veux pas d’autre héritage que celui de renforcer notre République dans le respect de votre volonté souveraine. Je ne veux surtout pas m’arroger le travail immense que réalise pour notre pays votre Premier Ministre, mon ami et le défenseur de notre majorité républicaine, Henri Le Floch, qui a la lourde charge de reconstruire notre pays après la terre brûlée législative des gouvernements socialo-communo-royalistes, et avec qui nous avons mené les efforts pour désarmer les milices terroristes d’extrême gauche. Son mérite dépasse celui de tous les autres parlementaires de notre République et va même bien au-delà pour le placer parmi les plus illustres des Premiers Ministres de la République. Malgré mon devoir de réserve, je peux vous promettre que je n’ai jamais été aussi assurée qu’aujourd’hui quant à la tête de liste pour qui je voterai pour cette élection législative.

Mais au-delà de ce projet politique, de mon projet de rationalisation et d’assainissement de nos institutions, je ne me représenterai pas. La voie du républicanisme est déjà bien portée par notre majorité, je sais que la FRO ne manque pas de candidats dignes et dévoués pour me succéder à la chefferie de notre mouvement. Et ce référendum sera à mes yeux l’achèvement du travail que j’ai voulu accomplir pour mon pays, de rendre à Ostaria une république plus forte et une démocratie plus saine que celle dont j’ai hérité de mon prédécesseur.

Bien entendu, aussi longtemps que je vivrais, je continuerai d’être à votre service. J’ai fait le serment de vous servir à la Présidence de la République d’Ostaria, j’assumerai ma tâche, jusqu’au bout. Et je vous servirai, quelque soit l’endroit où vous. S’il y a bien une chose dont vous n’aurez jamais à douter en votant une nouvelle fois pour moi, c’est de ma loyauté et de mon dévouement à la cause de la République, à la cause des citoyens d’Ostaria.
Je vous remercie, mes compatriotes, mes amis, sachez que vous êtes la raison pour laquelle j’ai tant d’amour que j’ai pour notre beau et grand pays. Merci, merci à vous !

Sous les applaudissements et les acclamations, la Présidente se retira, son traditionnel V de la victoire, un grand sourire embaumé par l’air frais de cette soirée de février.


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Pauline Dunberg
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mer. 14 juil. 2021 20:56

Pauline avait de nouveau eu une journée chargée. Elle s’était rendue dans un hôpital au matin avant d’aller à la rencontre des personnes âgées d’une petite résidence aux alentours de la capitale. Elle avait terminée sa journée comme spectatrice d’un match de foot d’un championnat inter écoles. Au soir, elle était sur la place des étoiles.

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Quel plaisir mes amis d’être devant vous ce soir.
Me tenir sur cette place est un gros honneur d’autant plus que chaque jour, en allant a votre rencontre, je sens l’espoir qui monte et les soutiens qui affluent. Et je pense, les amis, que nous sommes à laube d’un scrutin historique où nous saurons faire la différence.

Pourtant, dans ce climat d’espoir réside une tristesse. Celui du non courage de nos gouvernements successifs qui n’ont pas su prendre des mesures fortes pour le bien de notre nation. Ces mesures ne seront peut être pas populaires, mais pour le bien de la nation je les prendrais. Dans un premier temps, nous lèverons la limite d’heures de travail. Alors que employés et employeurs continuent de vouloir plus d’heures de travail, ils ne peuvent dépasser les 40h maximum. Ce n’est ni bon pour le pouvoir d’achat, ni pour notre économie. Dans ce même souci du salarié, nous allons légifère pour rendre les contrats de travail plus souple. Non pas pour brader ces contrats mais au contraire pour permettre aux salariés d’avoir plus de droits. Nous nous adapterons à chaque métier et chaque conditions de travail afin de créer une vraie revalorisation salariale et donc améliorer encore une fois le pouvoir d’achat des ménages.

Ensuite, nous allons améliorer les relations entre écoles et monde professionnel. Trop longtemps nous avons délaissé à la fois nos jeunes mais aussi les partenariats entre les deux institutions. Un jeune qui souhaite être formé et arrêter les cours pour rentrer dans le monde professionnel ne le peux pas avant 18 ans. C’est une honte. Nous formerons tous les jeunes au métiers techniques dès l’âge de 15 ans. Nous encouragerons également la possibilité de faire des stages et de les reconnaître dans les cursus dès l’âge de 15 ans également. Le moment est venu de prendre des dispositions pour nos jeunes et pour nos professionnels.

Enfin, nous devrons prendre de vraies dispositions pour l’avenir. La retraite, je vous le dis passera à 60 ans. Nous n’avons pas le choix, nous vivons toujours plus vieux et il faut concourir au bien être de la nation. L’autre fléau, qu’est le chômage, doit être résolu. Je dévoilerai demain les mesures pour contrer cela. Nous y arriverons tous ensemble.

Mais si vous voulez que nous prenions ces mesures fortes pour le bien de la population et de la république, il faut nous faire confiance. Nous avons besoin de vous. Alors, plus le choix. Soutenez nous et votez la liste ensemble pour Ostaria.

Vive la République et vive Ostaria.

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