Théâtre du Petit atelier

[État d'Ostaria]

Théâtre du Petit atelier
Petite salle de théâtre de 120 places dans le nord de la capitale.

[Lola Bertillon]

(EL : 210)

Candidate à la mairie de Lunont, à l’élection régionale et aux élections législatives, Lola Bertillon tenait sa première réunion publique dans le cadre de sa campagne. Le Théâtre du Petit atelier et ses 120 places dans le nord de la capitale avaient été remplis pour venir écouter l’ancienne conseillère municipale et régionale. Quelques dizaines de places avaient été prises par des militants lunontois de l’Alliance Pirate, tandis que le reste de la salle était essentiellement occupée par des citoyens curieux de la candidature. À son arrivée sur scène, la candidate fut applaudie avec ferveur par ses sympathisants, avec politesse par les autres. Micro à la main, elle se lança dans son discours.

Bonsoir à tous !

Je suis très heureuse d’être devant vous aujourd’hui dans le cadre de cette campagne des élections générales. Cette réunion publique étant la première de cette campagne, j’aimerais saisir l’occasion pour dire quelques mots sur le contexte politique qui nous amène à être ici dès cette année, et non pas l’an prochain comme initialement prévu. Car n’oublions pas que l’origine de ces élections réside dans l’échec du projet référendaire. Ceux qui suivent les prises de position de l’Alliance Pirate savent que nous soutenions ce référendum. Nous croyons fermement en la nécessité de mieux protéger l’environnement, de mieux protéger certains droits relatifs à la santé, d’inscrire dans la Constitution le droit au chiffrement des données et de mieux nous intégrer à la communauté internationale. Cette révision constitutionnelle aurait pu permettre de faire avancer notre société et je ne peux que regretter que nous ne soyons pas parvenus à obtenir une majorité autour de ce texte. Je ne sais pas si nous aurons dans la législature qui vient une nouvelle opportunité de réformer la Constitution dans ce sens. Mais notre soutien à cette réforme en dit déjà beaucoup sur les valeurs que nous portons, des valeurs humanistes, pro-phoéciennes ou encore des valeurs écologistes. Quoi qu’on en pense, ce référendum dépassait cette seule révision constitutionnelle et demandait si nous voulions vivre dans une société plus engagée pour l’environnement, l’égalité des droits et l’intégration dans la communauté internationale. Nous avons clairement répondu oui et nous en sommes fiers.

Et je suis convaincue que la réforme nécessaire du mode de scrutin va nous permettre de défendre ces valeurs à l’Assemblée Nationale. Je veux d’ailleurs ici saluer la décision de la majorité sortante de permettre ce pluralisme démocratique. Nous avons besoin d’une démocratie fonctionnelle, et cela implique que les ostariens puissent pleinement se reconnaître dans le Parlement. Je suis convaincue que ces élections seront une occasion de faire émerger une représentation nationale plus représentative de l’état de l’opinion ostarienne.

Et j’espère que nous pourrons porter à l’Assemblée Nationale notre vision, centrée sur deux grandes idées : l’écologie et les libertés. Nous voulons d’abord défendre notre environnement sans lequel nous ne serions rien. Et nous voulons également défendre toutes les libertés que nous jugeons fondamentales. Nous devons défendre avec force la liberté de tous de s’unir au regard de la loi, sans condition d’orientation sexuelle, la liberté pour les femmes de prendre leurs propres décisions, la liberté de circulation des marchandises et des personnes ou la liberté de diffusion de la connaissance, de la culture et de l’éducation. Écologie et libertés sont un bon résumé de la philosophie politique qui est la nôtre dans cette campagne et que nous voulons porter à l’Assemblée, mais aussi dans autant d’assemblées délibératives que possible, à commencer par le conseil régional d’Orbône et le conseil municipal de Lunont.

Maintenant, vous devez sûrement vous dire que ces grands concepts d’écologie et de libertés sont nobles mais vous aimeriez bien savoir ce que nous avons concrètement l’intention de faire pour les mettre en oeuvre. Et pour cela, je vais directement répondre aux potentielles questions que vous pourriez avoir.

Alors vous avez la parole !

À l’issue de sa prise de parole, la candidate reçut les applaudissements de la salle, toujours avec beaucoup de ferveur du côté de ses sympathisants tandis que les simples spectateurs curieux applaudissaient davantage par politesse. Un militant fut alors chargé de transporter un micro dans la salle pour prendre les différentes questions de l’auditoire auxquelles la candidate répondait les unes après les autres. Après près d’une heure de question-réponses, elle remercia les spectateurs présents et descendit ensuite de la scène pour aller saluer quelques-uns d’entre eux.

[Adam Thiers]

(EL : 214)

Le président du groupe PRS à l’Assemblée nationale avait décidé de tenir une conférence de presse au Théâtre du Petit atelier sur son projet et sa stratégie dans le cadre des élections générales. Si il avait peu de chances de devenir Premier Ministre à l’issue du scrutin, il espérait qu’une majorité de gauche pourrait se dégager et il savait que chaque siège gagné par le PRS serait déterminant sans cette optique. Face aux dizaines des journalistes, il se lança dans une petite déclaration introductive improvisée.

Bonjour à tous. Aujourd’hui, j’aimerais assumer quelque chose. Le PRS est un parti de gouvernement. Cela ne dit rien de sa radicalité, mais en revanche tout de sa méthode. Nous croyons que nous pouvons obtenir des changements au travers de nos lois et de nos institutions et nous nous employons donc à les obtenir. Et nous l’avons d’ailleurs prouvé en faisant adopter de nombreux textes importants sur des sujets variés depuis notre entrée à l’Assemblée nationale en 207.

Dans le même temps, des partis comme l’UTAC ou même Kosmostaria dans une moindre mesure semblent convaincus que rien de positif ne peut émaner de nos institutions et que seule une révolution peut aider. Mais à toutes celles et ceux qui, en attendant, peinent à boucler les fins de mois, attendent davantage de droits au travail et veulent une vie meilleure, que répond-on ? Il n’y aura pas de révolution la semaine prochaine, mais il peut y avoir un nouveau gouvernement. Alors chaque électeur attaché aux valeurs de gauche et soucieux des intérêts des travailleurs doit se demander quel vote permettra un changement. Celui en faveur d’un parti qui a fait voter une loi pour permettre un départ anticipé à la retraite pour ceux ayant des métiers pénibles ? Ou celui en faveur de partis qui expriment ouvertement leur mépris pour le processus législatif et sont convaincus de son inutilité ? Ceux qui jugent l’Assemblée inutile ne seront pas ceux qui tenteront d’y obtenir des changements, bien au contraire. Alors ceux qui veulent une défense efficace des travailleurs et des intérêts des plus précaires dans ce pays ont avec le bulletin PRS un bulletin sûr, celui d’un parti déterminé à ne rien céder et à obtenir des changements.

Et puisque je parle de ceux qui ne croient pas pouvoir obtenir des changements positifs au travers du travail parlementaire, permettez-moi aussi de dire un mot de la vision présidentialiste de nos institutions. Je ne crois pas que le Président de la République doive mener la politique nationale dans notre pays. Et pourtant, le Président a été très clair plus tôt dans la journée en affirmant indirectement qu’un vote pour l’ADN était en réalité un vote pour lui et son projet présidentiel, un vote pour lui permettre de diriger la politique nationale. Toutes celles et ceux qui ne veulent pas d’un Président omniprésent ne peuvent pas voter pour des partis qui soutiennent ce Président de la République. Nous devons au contraire lui imposer un gouvernement de cohabitation, seul outil pour garantir constitutionnellement la séparation des pouvoirs et la pleine responsabilité de l’exécutif devant l’Assemblée nationale.

En bref, nous croyons à une Assemblée nationale qui joue un rôle majeur. Nous nous opposons à ceux qui veulent n’en faire qu’une forme de chambre d’enregistrement des voeux présidentiels, comme nous nous opposons à ceux qui choisissent des accents révolutionnaires et expliquent combien le travail parlementaire ne peut pas déboucher sur du positif. Nous avons prouvé qu’il le pouvait. Ceux qui veulent une défense efficace des travailleurs ostariens savent qu’ils peuvent compter sur le PRS.

Je vous remercie.

Une fois son propos liminaire achevé, la tête de liste prit de nombreuses questions de la presse et tenta d’y répondre du mieux possible.

[Arthur Klein]

EL : novembre 220
EL 2 : j'ai pas pu faire l'action comme je le voulais donc j'ai raccourci à mort mdr

Second meeting pour la campagne présidentielle de 220

Dans l'objectif de poursuivre la campagne présidentielle 220, Arthur Klein avait décidé d'organiser un meeting co-construit avec les spectateurs à Lunont. En effet, ce meeting avait comme objectif d'être une "séance" de questions-réponses sur le thème des relations internationales.


Arthur Klein : Mesdames et Messieurs, mes chers concitoyens. C'est avec plaisir et enthoutiasme que nous nous retrouvons ce soir au cours de la campagne présidentielle. Afin d'échanger sur mes propositions concernant les relations internationales et ma future politique étrangère, je vous propose que nous engagions un jeu de type question-réponse.

Aujourd'hui, notre nation se retrouve confrontée à des défis qui dépassent nos frontières. Cet exercice de questions-réponses me semble être un exercice intellectuel, mais aussi un moyen de discuter ouvertement et honnêtement des enjeux internationaux. Ensemble, nous explorerons les moyens par lesquels nous pourrons renforcer les alliances de notre pays, mais aussi défendre nos intérêts et contribuer à la construction d'un nouvel ordre mondial plus juste et équitable.

Je m'engage à répondre avec clareté et transparence à vos questions, à partager mes convictions et mes propositions, mais aussi à écouter vos préoccupations. Le domaine de la politique étrangère est un sujet tant complexe que je vais chercher à me montrer le plus précis possible. Alors, sans plus tarder, je vous invite à poser vos questions.


Premier interlocuteur : Bonjour Monsieur Klein. Dans le cadre de vos ambitions pour la présidence, comment envisagez-vous renforcer le rôle d'Ostaria au sein de l'Union Phoécienne et quels sont vos principaux objectifs pour cette collaboration régionale ?


Arthur Klein : Bonjour et merci pour cette question essentielle. Pour renforcer notre rôle au sein de l'Union Phoécienne, j'envisage une approche dynamique en quatre points :
Premier point. Je vais instaurer une diplomatie constructive permettant une collaboration étroite entre les États membres de l'Union, afin de résoudre les défis à échelle régionale.
Deuxième point. Je souhaite développer la coopération écconomique déjà en vigueur pour en faire un moteur de croissance mutuelle, permettant de renforcer l'économie de chaque État membre et pour faire de l'Union Phoécienne un pilier économique à l'échelle du monde.
Troisième point. J'œuvrerai à proumouvoir au sein de l'Union des valeurs communes comme la coopération, l'entraide, la démocratie et le respect des droits de l'homme.
Quatrième point. J'établirai des recontres régulières avec les dirigeants des États membres, permettant de renforcer la coordination et la solidarité inter-étatique.
C'est par cette stratégie que l'Union Phoécienne deviendra une union puissante qui, indépendement à toute autre union, s'imposera et parviendra à intervenir sur des enjeux diplomatiques, économiques, climatiques, ou autres.
Une autre question ?


Second interlocuteur : Monsieur Klein. Plusieurs pays semblent être dans des situations assez complexes comme le Narois qui a subi un coup d'État militaire. Pourriez-vous nous indiquer ce que vous ferez de concret pour renforcer le rôle et l'influence d'Ostaria sur la scène internationale ?


Arthur Klein : Une fois élu, j'aurai comme mission à cœur d'aller faire une tournée en Idylénie pour établir des rapports solides, ce qui renforcera les liens avec cette région. Ces voyages ne seront pas des vacances, mais entreront pleinement dans ma stratégie de politique étrangère visant à rétablir l'influence d'Ostaria dans le monde.
Également, je m'engage à co-construire des traités et des accords avec nos États frontaliers ou à forte proximité. Ces accords et traités seront sur la base de la culture, de l'enseignement, des sports et de toute autre domaine socio-culturelle. J'estime que la proximtié géographique et linguistique est une véritable force pour notre pays. Parmi les États auxquels je pense, on retrouve Jaslandia, la Laurésie, la Lysennie, le Hirana ou encore la Sarande.
Par le concourt d'une Union Phoécienne forte et de la CINS, je compte engager des discussions au sein de ces derniers afin de contribuer à la résolution de la crise du Narois : je compte rétablir le gouvernement en exil.
Toutes les propositions, dont je vous fait part aujourd'hui, seront toujours appliquées dans la mesure où les intérêts de notre pays ne sont pas mis en danger. Ma priorirté est, en ce sens, de garantir nos priorités et nos préoccupations.


Arthur Klein poursuivi sur d'autres questions-réponses, avant de conlure une heure et demi plus tard.