CHU de Tasasque

[État d'Ostaria]

CHU de Tasasque
Le CHU de Tasasque emploie des centaines de personnels et est le plus grand centre hospitalier de la métropole.

[Chloé Besnard-Cordonnier]

(EL : 214)

Pour terminer sa campagne pour les élections générales, la Première Ministre Chloé Besnard-Cordonnier avait décidé de venir visiter le CHU de Tasasque dans la région d’Orbône. Elle passa près de deux heures dans l’établissement, s’arrêtant échanger avec des personnels et quelques patients. À la sortie, elle décida de consacrer un petit moment à la presse pour répondre aux questions des journalistes présents. Après une question sur les déserts médicaux, elle fut interrogée sur son programme en matière de handicap.

Je vous remercie de poser la question très importante du handicap. Je dois bien reconnaître que cette question est trop souvent oubliée dans les projets des différentes formations et la mienne ne fait pas forcément exception. Et cet oubli se retrouve ensuite dans la loi où trop peu de dispositifs sont prévus. Notre parti a été créé pour défendre les oubliés de la République et cela ne vise pas nécessairement les seuls territoires ruraux. Si nous gagnons un nouveau mandat, nous nous battrons pour rédiger et faire voter une véritable loi consacrée au handicap qui réponde à plusieurs des enjeux auxquels font face les personnes handicapées dans notre pays.

D’abord, il y a un immense travail à faire du côté de l’éducation. L’école doit d’abord être un lieu privilégié de dépistage. Nous allons mener une politique intensive pour détecter les troubles de différentes natures, et ce dès les premières années d’enseignement. La seule manière de permettre d’avoir accès aux soins disponibles mais surtout aux dispositifs existant et de garantir que les parents puissent identifier rapidement les troubles et pathologies dont souffrent leurs enfants. Cette question du dépistage est donc absolument fondamentale et des moyens, ainsi que des visites médicales obligatoires dans le cadre scolaire, devront être mobilisés. Toujours dans l’éducation, nous devons renforcer les moyens destinés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Nous devons donc former des accompagnants pour ces élèves et créer des classes spécialisées dans les établissements scolaires. Notre objectif ait que tous les parents, partout sur le territoire, puissent choisir sur le conseil des corps médicaux et enseignants de scolariser leurs enfants soit dans un établissement classique soit dans un établissement spécialisé. Mais les deux options doivent toujours être ouvertes aux parents et la réussite des enfants doit pouvoir être assurée dans chacun des deux cas.

Et au delà de l’éducation, nous devons également aider les personnes en situation de handicap à s’insérer sur le marché du travail. Nous devons par exemple créer un aménagement fiscal pour les entreprises choisissant de les recruter pour limiter les effets néfastes des discriminations fortes à l’embauche dont souffrent trop de personnes handicapées. Et nous voulons également aider ces personnes au moyen d’une allocation spécifique pour les personnes handicapées dont le revenu est inférieur au revenu médian. Il serait injuste d’ignorer que le handicap a bien souvent un coût important et l’État est malheureusement absent pour assister les personnes qui en souffrent.

Alors pour résumer, nous avons besoin d’une approche globale en matière de handicap et nous nous battrons pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap, que ce soit à l’école ou plus tard pour leur donner les mêmes chances de réussite que n’importe qui d’autre.

La Première Ministre accepta de répondre à encore une dizaine de questions avant ensuite de quitter les lieux en direction de l’Hôtel d’Allias à Lunont où elle résidait encore pour une poignée de jours.