École élémentaire de la forêt

[État d'Ostaria]

École élémentaire de la forêt
École élémentaire publique dans la ville de Tasasque accueillant environ 300 élèves.

[Benoît Moulin]

Quatre ans après avoir fait ses débuts en politique en dirigeant la campagne locale de Renouveau Ostaria, petit parti fondé par Pascal Fauch, Benoît Moulin était devenu le vice-président de l’ADN, la principale formation de droite républicaine. Cette fois, il savait être assuré d’être élu au conseil municipal et au conseil régional. Mais la marche semblait encore très haute pour arriver à l’Assemblée Nationale. Mais il fallait faire campagne et réaliser le meilleur score possible pour avoir une chance lors de l’élection suivante. Un petit rassemblement avait été organisé devant l’école élémentaire de la forêt à Tasasque où une centaine de personnes était venue écouter le candidat à la mairie et à la députation.

Bonjour à tous !

Merci de nous rejoindre aujourd’hui. Merci de venir prouver par votre présence que nous sommes une force politique sur laquelle il faudra compter, ici à Tasasque mais également partout dans la région et dans le pays. Et en plus de compter, il semblerait que nous suscitions des sentiments contrastés au sein de la majorité sortante. Hier matin, c’est dans notre ville que Juliette Delagins se réjouissait que la droite républicaine ait pris ses distances avec le Parti Populaire. Et hier après midi, à Irosque, la Première Ministre a qualifié les opposants au premier volet de sa réforme de l’éducation de « nationalistes cléricaux ». J’avoue que je ne sais donc toujours pas si, selon la gauche, nous sommes la droite républicaine ou de sombres extrémistes cléricaux. Mais ce désaccord dans cette coalition n’est pas le plus important donc ne nous attardons pas dessus. Parlons plutôt du fond de cette réforme. Cette réforme n’avait évidemment pas que des dispositions négatives. Mais le fait est qu’elle a attaqué frontalement la liberté des parents de choisir l’éducation qu’ils veulent pour leurs enfants. Le fait est que cette réforme a imposé des normes plus contraignantes pour les établissements privés. Le fait est que cette réforme a donné au gouvernement, quel qu’il soit, les armes légales pour tuer financièrement les établissements. Cette réforme était mauvaise. Et je sais que je parle aujourd’hui devant une école publique. Je veux préserver l’école publique qui est cruciale mais je veux que chaque parent ait le choix pour ses enfants et cela inclut de laisser toutes les options ouvertes, alors que le gouvernement n’a fait que fermer des portes. Alors si défendre la liberté des parents c’est être un obscur nationaliste clérical, tant pis, je m’y ferai.

Et laissez moi être très clair. Quand nous obtiendrons une majorité samedi, nous nous attèlerons très rapidement à redonner leur liberté aux parents.

Laissez moi évoquer maintenant la question qui fait la une des médias dans cette campagne, à savoir l’affaire Télans-Pluvit. J’ai été personnellement choqué par cette découverte de tricheries dans les tests de pollution des véhicules de cette marque. J’ai été choqué parce que je veux travailler avec les entreprises à la réduction de notre impact négatif sur l’environnement. Je crois que nous pouvons réduire la pollution en ville grâce aux fantastiques moyens techniques nouveaux qui permettent de fabriquer et de faire rouler des véhicules moins polluants. Je veux que nous travaillons dans une relation de confiance avec les entreprises pour trouver une solution à ce problème e pollution. Alors que des entreprises décident de frauder d’une telle manière est choquante et je pense que des sanctions financières conséquentes doivent intervenir, même si la situation économique plus que déclinante du groupe aujourd’hui est déjà une sanction importante. Et même si je suis du genre à penser qu’il y a souvent trop de normes, je pense que celles qui ont ici été méprisées ne sont pas exagérées du tout. Nous devons travailler avec les entreprises, certainement pas contre elles, mais de fait être fermes quand il y a tromperie.

Et quand je parle de travailler avec les entreprises, cela inclut d’adopter une politique plus efficace en matière fiscale. Depuis trop d’années, nous avons un impôt sur les sociétés dont le taux dépend du nombre de salariés. C’est aberrant dans la mesure où il s’agit d’une dissuasion à recruter pour les entreprises et que des discriminations sont crées entre les secteurs capables de dégager de larges profits avec relativement peu de salariés et les secteurs dégageant de faibles marges avec de nombreux salariés. Nous avons besoin d’une politique fiscale qui incite à la création de richesses et d’emplois, pas d’une politique qui ne fasse que créer des discriminations aberrantes et inutiles, le tout en dissuadant les entreprises de créer de nouveaux emplois. Nous allons donc changer ces taux d’imposition et faire dépendre les taux du montant des bénéfices via un système par tranches, comme pour l’impôt sur le revenu.

Notre économie souffre globalement des choix de la gauche de rogner sur les libertés, d’augmenter les taxes sur ceux qui réussissent et pourraient réinvestir. Quand nous devrions réfléchir aux moyens de pérenniser notre système de retraites pour le futur, la gauche décide de passer l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 60 ans. La gauche décide de réformer le droit du travail, initialement d’ailleurs en voulant interdire à l’Assemblée Nationale de revenir sur ses réformes dans le futur. La gauche fait des choix qui font peut-être plaisir sur le moment mais que nous paierons très cher à l’avenir. Les choix de la gauche sont absolument désastreux pour notre économie et nous avons besoin de personnes responsables pour mener le pays. Nous avons besoin d’une majorité capable de faire les choix difficiles qui s’imposent à nous tous. Nous avons besoin de balayer cette majorité de gauche incompétente une bonne fois pour toute.

Alors j’imagine que certains se demandent comment je peux être aussi optimiste sur nos chances alors que les sondages nous annoncent en quatrième position, loin de la victoire. Je vais vous dire, je suis convaincu que les équilibres peuvent changer très vite. Et je suis également convaincu qu’il va y avoir de larges changements dans la ligne politique de notre pays pendant les prochains jours. Parce que les électeurs de droite vont se rendre compte que le Parti Populaire n’offre pas de solutions et ne constitue pas une alternance réelle pour le pays. Des élus comme Jérôme Barnier ont montré par leur travail à l’Assemblée et dans leur ville qu’ils pouvaient changer les choses en travaillant en bonne intelligence avec d’autres élus. Pascal Zimmerman n’a pas été un bon maire pendant quatre ans et il a été un député calamiteux, rarement présent. Et quand il a voulu se faire remarquer avant la présidentielle en déposant énormément d’amendements sur le projet de Code de l’Environnement, ces derniers ont été rejetés y compris par les membres de son groupe parlementaire. Aujourd’hui, Jérôme Barnier et les élus de son genre ne sont plus candidats. Et il ne reste au Parti Populaire que les tribuns, ceux là même dont la justice reconnaît qu’il n’est pas diffamatoire de les traiter de racistes tellement leurs propos sont haineux. Je crois donc que les électeurs de droite vont se rendre compte que nous sommes la seule coalition mêlant renouveau et expérience et présentant un programme d’alternance de droite crédible pour le pays.

Et en ce qui concerne la gauche, je crois que l’UdG va perdre énormément de ses soutiens. Parce qu’ils essaient de se faire passer pour des modérés, perdant probablement de nombreux électeurs communistes et plus radicaux. Mais ils vont aussi perdre des modérés si nous arrivons à leur montrer que l’UdG a renoncé à présenter des candidats dans les circonscriptions où l’UTAC en présentent. De fait, ils essaient de faire des députés d’extrême-gauche à l’Assemblée. Alors je crois que la gauche aussi a du souci à se faire. Alors à ceux qui se le demandent, oui, je suis sérieux quand je dis que nous pouvons remporter ces élections. Oui, je suis sérieux quand je dis que nous pouvons gouverner ce pays à nouveau. Et, si nous parvenons à nous mobiliser suffisamment, nous le ferons !

Merci à tous !