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Centre des expositions de Tasasque

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lun. 16 mai 2022 13:59

Centre des expositions de Tasasque
Centre de congrès et d’expositions détenu par la ville de Tasasque et comptant notamment une salle de 750 places.

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Benoît Moulin
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Parti politique

sam. 16 juil. 2022 19:50

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Rassemblement au centre des expositions
Samedi 16 juillet 203


Benoît Moulin fait décidé d’organiser un rassemblement pour clôturer sa campagne au centre des expositions de la ville de Tasasque où il était candidat pour les élections municipales et législatives. Si les sondages ne lui permettaient pas d’espérer un quelconque poste dans une quelconque institution, il jouait sa légitimité de Renouveau Ostarien et misait sur un score remarquablement élevé pour s’assurer une place solide dans l’organigramme du parti. Pendant plusieurs heures, ses militants avaient parcouru la ville pour avertir des citoyens de la tenu du meeting, avec l’objectif de remplir les 750 places de la salle louée par le candidat. Un peu plus de 650 personnes avaient finalement pris place, donnant globalement à l’image l’illusion d’une salle bien remplie. Le candidat arriva sur scène sous les applaudissements de la foule et il prit place derrière son pupitre pour commencer son discours, attendant simplement que les applaudissements cessent, tous comme les cris de supporters des jeunes militants aux premiers rangs.

Bonjour ! Bonjour à tous et merci de votre présence.

Je suis heureux de pouvoir m’adresser à vous aujourd’hui, à la veille d’une élection déterminante pour l’avenir de notre pays et celui de cette ville. Il y a de nombreux enjeux dans cette élection, nous devons tous le comprendre. Parce qu’il y a de très nombreuses forces politiques présentes dont l’élection serait à proprement parler dramatique pour notre pays. Il y a déjà, bien sûr, ceux que les sondages annoncent comme intouchables, l’union de la gauche. À en croire les sondages et les médias, vous pourriez même rester chez vous demain, parce que l’élection serait déjà pliée en leur faveur. À quoi bon faire campagne ? À quoi bon perdre 10 minutes à aller voter puisque l’élection est finie ? Un jour, nous devrons sérieusement réfléchir au rôle joué par les sondages et les médias dans nos élections. Est-il acceptable que la presse continue à créer des votes dits utiles et des votes dits inutiles ? Est-il acceptable que les électeurs ne fassent plus leur choix en fonction des projets et des candidats, mais selon les sondages ? Il s’agit d’une question démocratique majeure et je suis favorable à ce que nous mettions en place une commission chargée d’étudier l’impact des sondages sur nos élections, afin de pouvoir envisager des limites législatives à la publication d’intentions de vote qui, selon moi, faussent totalement les scrutins. Mais ne nous éternisons pas sur la question et revenons en à l’union de la gauche. Il s’agit d’une coalition composée de quatre partis. Faisons les présentations. Il y a l’URS de Juliette Delagins, candidate dans notre circonscription, qui se voulait championne d’une troisième voie entre droite et gauche et qui se retrouve maintenant à la gauche radicale. Il y a Kosmostaria, le parti officiel de la vénération de Julien Chastain. Il y a aussi l’UTAC, le parti de la révolution totale qui a pris sa place dans une coalition ayant pour but de gouverner, sans vraiment qu’on ne comprenne comment. Et au mieux de tout ça, il y a Les Écosocialistes, parti qui n’avait aucune cohérence il y a quelques années encore du temps où il était le parti hégémonique à gauche. Aujourd’hui, il ne rassemble que ceux qui ne sont pas partis ailleurs, comprenant que cette formation était en sursis.

En face, nous avons l’Alternative et la Ligue Républicaine. Ces deux partis composent la majorité gouvernementale sortante. Ce sont ces deux partis qui ont refusé d’écouter l’appel de millions d’électeurs à changer le monde de scrutin de ces élections pour les rendre vraiment démocratiques, en instaurant une représentation proportionnelle. Il y a dans ce pays des millions d’électeurs privés de représentation parlementaire. Ces partis au gouvernement ont sciemment décidé que cette situation était démocratiquement convenable. Et il faut bien le dire, je doute très fort de leur volonté politique de mener les réformes nécessaires à la survie de notre pays. Nous avons un État en situation de faillite et il convient de faire preuve de courage et de volontarisme. Les électoralistes de LR et de l’Alternative refusent encore une fois de considérer sérieusement la nécessité de faire de grandes réformes difficiles. Ils veulent avant tout obtenir vos votes, et on ne gagne pas une élection en promettant de jouer la responsabilité et le courage, en promettant des réformes difficiles. Moi je veux vous dire ce que toute personnalité de droite devrait vous dire : notre pays ne peut continuer sur cette voie. Nous avons un niveau de dépenses publiques trop élevé. Nous avons besoin de réformer d’urgence notre État pour lui donner la possibilité de vivre à la hauteur de ses moyens. La droite traditionnelle, dite de gouvernement, ne propose pas actuellement de mener les réformes courageuses que nous voulons voir aboutir. D’abord, nous allons imposer des limites au déficit public à 1% du PIB, qui deviendra à terme une obligation d’avoir une loi des finances équilibrées. Nous avons besoin d’inscrire dans la loi une obligation d’avoir une dépense publique maitrisée et un gouvernement qui ne dépense pas de l’argent qu’il n’a pas. Et si nous voulons pouvoir mener de nombreux investissements dans des secteurs stratégiques, que ce soit l’économie, la sécurité ou la défense nationale, nous avons besoin de réduire nos dépenses ailleurs et d’augmenter nos recettes. C’est ici le sens de la réforme qui nécessitera le plus de courage : notre réforme du système de retraites. Aujourd’hui, tout le monde peut partir à la retraite à 62 ans, sans condition d’âge du début de carrière. Ce système est d’une injustice capitale et il coûte en plus trop cher à notre État. En votant pour des candidats de Renouveau Ostarien, et donc pour moi dans cette circonscription de Tasasque, vous votez pour une réforme qui permette à tout le monde de partir après 43 années de cotisation, durée réduite pour les professions pénibles. Ceux qui comment à travailler tôt, dès 18 ans, pourront partir à 61 ans. Ceux qui ne commencent à cotiser qu’à 25 ans, eux, devront travailler jusqu’à 68 ans pour permettre de financer un système pérenne pour le gouvernement et pour nous tous.

Ces propositions, seul un parti véritablement de droite peut les formuler. Nous ne sommes pas ici pour mener des réformes populaires, mais des réformes nécessaires. Nous ne voulons pas gouverner pour faire plaisir, nous voulons gouverner pour permettre à ce pays d’aller mieux, ce qui, in fine, permettra à chacun de s’y retrouver. Nous ne voulons pas léguer à nos enfants une dette abyssale. Nous ne voulons pas leur laisser une société où le goût du travail a été perdu. C’est malgré tout le programme de l’union de la gauche, je le regrette. Et, par leur manque de courage, c’est aussi le programme des partis de la majorité sortante en qui la confiance s’est complètement effondrée pendant ce mandat. Rappelons que 63% des ostariens avaient voté pour l’un de ces partis aux dernières élections. Les sondages, malgré tous leurs défauts, les placent à 39% aujourd’hui. Même si ces sondages ont de larges marges d’erreurs, ils permettent de montrer un gouvernement en qui la confiance s’est totalement effondrée.

Les ostariens ne veulent plus de mensonges. Ils veulent de l’honnêteté, de la droiture et du courage. Ils n’ont pas besoin d’être rassurés, ils ont besoin d’entendre la vérité. Cette vérité c’est que notre pays va mal et qu’il ne pourra aller mieux que si nous consentons à créer un choc de compétitivité dont nous avons besoin. Nous devons agir pour une nation plus verte, une économie plus prospère, des rues plus sûres et une défense bien armée. Ces actions ont un coût que nous ne pourront assumer sans des réformes ambitieuses et courageuses telles que nous les concevons. Nous n’allons pas vous mentir. Nous sommes un parti de droite, un vrai, et cela suppose de vous dire la vérité. Nous le faisons en campagne, sans calcul politique. Oui, nous confier le pouvoir revient à imposer des sacrifices. Mais ces derniers sont absolument nécessaires si nous voulons apporter les changements dont ce pays a désespérément besoin. Alors demain, aux élections municipales, régionales et législatives, mobilisez vous et mobilisez vos proches pour transformer Ostaria. Votez et faites voter pour Renouveau Ostarien !

Merci à tous ! Vive la République et vive Ostaria !


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Benoît Moulin
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Parti politique

jeu. 2 févr. 2023 21:17

Pour commencer la campagne référendaire tambour battant, le vice-président de l’ADN, également conseiller municipal de Tasasque et conseiller régional avait réussi à remplir le centre des expositions de Tasasque. L’effondrement du Parti Populaire avait incontestablement fait de l’ADN la force motrice à droite, position qui se ressentait dans la forte affluence aux évènements du parti. Les 750 places avaient donc été remplies et des dizaines de personnes arboraient des tee-shirts floqués de divers slogans de l’opposition au référendum. C’est devant ce public que Benoît Moulin fit son apparition, ovationné par la foule. Arborant un large sourire, l’élu local se plaça derrière le pupitre installé au milieu de la salle et commença son intervention.

Bonsoir à tous !

Merci infiniment d’avoir fait le déplacement aujourd’hui, de montrer ici dans notre ville de Tasasque la force du rejet du projet présidentiel de révision constitutionnelle. George Édouard et ses alliés ont eu beaucoup trop l’habitude depuis des années de pouvoir gouverner sans devoir se soucier de l’opinion générale de la population. Élus par une minorité en 203, ils ont été reconduits à la présidentielle de 207 grâce à leur confrontation directe avec un candidat clivant et rejeté par tous. Et ensuite, ils ont obtenu une nouvelle majorité de sièges, toujours malgré une opposition majoritaire dans l’opinion. Soyons au moins beaux joueurs et reconnaissons au gouvernement une habileté, celle d’avoir su conserver le soutien d’un tiers de la population, celui qui donne une majorité à l’Assemblée Nationale et porte au second tour de la présidentielle. Mais le fait est qu’il n’a pas plus de soutien que ce tiers de l’électorat qu’il vante avec des propositions clientélistes comme le projet de révision constitutionnelle soumis à votre verdict.

Et avant de m’appesantir sur ce projet en lui-même, laissez moi tout de même dire mon étonnement de voir la gauche très pressée de réviser notre Constitution. Rappelons que deux grands objectifs avaient été fixés, même si d’autres mesures ont été ajoutées dans le texte. Ces objectifs étaient la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux et l’instauration de la protection constitutionnelle de l’environnement. En terme démocratique, le gouvernement et le Président jugeaient absolument urgent de limiter les mandats présidentiels à deux, alors même que nous n’aurons pas de situation avec un Président candidat à un troisième mandat avant plus d’une décennie. Mais par contre, pour faire le référendum sur la question du mode de scrutin aux législatives, il n’y a absolument plus personne. Ce fut l’argument utilisé pour rejeter la proposition de Jérôme Barnier en ce sens en 203, puis celle de Laure Morelli en 207. À chaque fois, nous avons tous vu que cette proposition de consultation populaire n’était qu’un écran de fumée pour éviter de devoir dire que le gouvernement ne devait ses écrasantes majorités qu’à un mode de scrutin injuste. Aujourd’hui, ce n’est plus de l’ordre de la croyance, c’est de l’ordre du fait.

Maintenant, sur les dispositions de cette révision constitutionnelle, nous devons nous opposer avec ferveur à un texte franchement liberticide. Aujourd’hui, le droit de propriété est garanti par la Constitution. Demain, si ce projet est ratifié, il ne le sera plus qu’à moitié. La protection de l’eau, de l’air, de l’énergie ou encore des fôrets prévaudra sur le droit de propriété. Le fait est qu’il est impossible de déterminer les limites d’une telle protection. Avec une telle Constitution, qu’est-ce qui empêchera demain de faire une loi autorisant l’État à saisir des parcelles agricoles pour y construire une éolienne ? Nous ouvrons ici une brêche très dangereuse avec des droits à base de « oui mais ». Nous ne voulons pas de droits vaguement protégés mais pouvant être balayés au nom de causes très vastes qui, donc peuvent permettre d’imaginer un très large scnéario. Aujourd’hui, une loi permettant d’exproprier quelqu’un de son logement pour construire un centre de santé à la place serait anticonstitutionnelle. Elle ne le serait plus en ouvrant cette porte. Et aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, dans un système politique de majorités très larges, la Haute Cour Constitutionnelle est le seul organe pouvant empêcher des politiques néfastes et aussi ouvertement hostiles à l’intérêt gérénal. Demain, la HCC n’aura pas le pouvoir d’empêcher la mise en place de politiques comme celles que j’ai citées. En proposant de conditionner le droit de propriété, nous ouvrons une voie vers un modèle de société vers lequel je n’ai aucune envie d’aller, tout comme, j’en suis sûr, une majorité de nos concitoyens.

Le projet référendaire du Président et du gouvernement est également un projet de clivage et de division de la société. Notre Constitution est la base de notre pacte républicain, un texte qui doit rassembler largement. Il ne s’agit pas d’un manifeste politique. Il s’agit d’un texte autour duquel nous devons massivement nous retrouver, en tout cas dans les droits qu’il consacre. Autant nous pouvons ne pas être d’accord sur la forme de notre régime politique, autant nous ne pouvons pas nous permettre le clivage dans les valeurs et les droits constitutionnels. Et pourtant, plus encore qu’aujourd’hui, George Édouard et ses alliés veulent attaquer et mettre à mal l’unité nationale par du clientélisme mal plaçé et du clivage au sein même de notre Constitution. Non, le droit au mariage pour tous ne fait pas l’unanimité. Et ce n’est pas une question d’égalité des droits, c’est en lien avec le rejet même de la notion de mariage étatique par une large partie du spectre politique. L’égalité consacrée par l’union civile était consensuelle, George Édouard et le gouvernement ont décidé de se battre pour briser ce consensus et rétablir un mariage civil clivant. Et aujourd’hui, il veut le mettre dans la Constitution. Nous ne sommes pas là pour cliver, nous devons rassembler. Les partis s’étant opposés à ce mariage civil représentent environ un tiers de l’électorat. Vouloir ajouter des valeurs constitutionnelles contre au moins un tiers de la population me paraît franchement déplacé et faire l’exact inverse de la mission de rassemblement.

Alors je le disais au début, la gauche au pouvoir s’est illustrée par son absence totale de volonté de s’intéresser au fait qu’elle soit minoritaire dans l’opinion publique. Cette fois-ci, elle a pour une fois choisi d’y prêter attention en convoquant ce référendum. Il s’agit d’une occasion unique de leur envoyer le message que, non, leur vision de notre pays n’est pas celle du peuple ostarien. Une occasion unique de leur dire sans ambiguïté que notre Constitution est une loi fondamentale, celle qui rassemble le peuple ostarien, pas un texte dans lequel on doit ajouter toujours plus d’éléments partisans et clivants autour desquels nous ne pouvons pas nous rassembler. Réussir à mettre 46% du pays derrière un candidat outrancier et radical n’a pas été un message suffisant, infliger à ce projet une cuisante défaite est l’occasion de les forcer à écouter ! Alors ensemble, battons nous pour faire échouer ce projet ! Ensemble, votons non !

Merci à tous ! Vive notre Constituton ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


Les sympathisants se levèrent ensemble pour applaudir le discours du vice-président de l’ADN qui prit alors le temps d’aller échanger avec plusieurs d’entre eux devant la scène, se prêtant volontiers au jeu des selfies. Il en était convaincu, le référendum n’allait pas obtenir une majorité de votes ni dans sa ville ni dans le pays.

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Jean-Philippe Walter
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Parti politique

ven. 2 févr. 2024 09:14

L’ancien ministre des affaires étrangères Jean-Philippe Walter, ancien professeur de géopolitique à l’UNO, avait décidé, après l’instabilité parlementaire suite aux élections de 218, de créer son propre mouvement politique. Le Mouvement Populaire et Républicain rassemblait aussi bien des personnalités de la gauche souverainiste comme des plasselistes sociaux issues de l’ancien parti Osons Ostaria. Guilhem Alloncle, ancien Premier Ministre et président d’Osons Ostaria, avait d’ailleurs rejoint le MPR et était désormais candidat au côté de Walter. Pour le premier rassemblement de ce mouvement politique nouveau, les cadres du MPR avaient choisi la ville de Tasasque afin de s’ancrer en Orbône.


Si les sondages semblaient tendre vers un échec cinglant pour la liste du MPR, mais Jean-Philippe Walter se voulait rassurant pour les quelques militants actifs du mouvement. Le président du mouvement plaide pour une campagne de terrain active afin de s’enraciner dans les territoires. Guilhem Alloncle, nommé à l’organisation des fédérations locales du mouvement, partage son expérience du terrain afin d’être organisé correctement dès le départ de la campagne électorale.

Le Centre des expositions de Tasasque fut choisi afin d'accueillir le premier rassemblement de la campagne électorale pour le MPR. La salle, de la part un effort de mobilisation, était pleine de militants et de quelques curieux à droite à gauche qui étaient intéressés par ce nouveau parti. Les militants les plus convaincus étaient au premier rang avec des drapeaux ostarien et étaient chargés de mettre un peu d’ambiance avec des slogans et des chants.

Le premier à prendre la parole sera Alloncle afin de dire quelques mots sur la création du MPR et s’en suivra une intervention de Walter pour les propositions programmatiques du MPR.


Guilhem Alloncle : Bonjour et bienvenu à tous pour ce premier grand événement du MPR !

Je suis très heureux de marquer ce jour non seulement le commencement d’une belle aventure politique au côté d’hommes et de femmes de talents mais aussi mon retour dans la vie politique active. Vous le savez sans doute, j'ai été Premier Ministre et président de la région Orbône et à ces postes j’ai appris ce que signifiait agir et occuper des postes de responsabilités. Mais, vous le savez sans doute, après des divergences avec l’Alternative j’ai décidé de fonder ma propre formation politique qui est Osons Ostaria. J’ai fait de nombreuses erreurs quand j’ai fondé mon parti, et j’ai appris comment ne pas les recommencer afin de réussir pleinement à lancer efficacement un parti politique. C’est donc pour toutes ces raisons que j’ai eu l’honneur d’être nommé, par notre président monsieur Jean-Philippe Walter, secrétaire chargé de l’organisation des fédérations locales de notre mouvement politique.

Mais j’aimerais vous dire pourquoi j’ai accepté de rejoindre l'initiative lancée par mon ami Jean-Philippe de créer un large rassemblement des souverainistes sociaux de notre pays. J’ai décidé de le rejoindre pour une raison simple, il est de notre devoir d’agir en faveur de l’indépendance de notre pays ! Je crois que nous avons un héritage commun et que nous devons le préserver, cet héritage que nous avons entre nos mains c’est celui de Jérôme Plassel, c'est-à-dire le souverainisme, le progressisme et l’étatisme. Loin, bien loin des velléités ultra-libérales et ultra-conservatrices de la droite actuelle. On ne peut se prétendre du camp du peuple quand on défend les intérêts des bourgeois !

Ainsi voilà ce que je souhaitais vous dire rapidement avant de laisser la parole à notre président de parti, Jean-Philippe Walter !


L’ancien ministre entra sur scène en serrant la main à Alloncle avant de prendre le micro sous les applaudissements.

Jean-Philippe Walter : Merci à tous et merci à toi Guilhem, ton aide a été précieuse pour préparer et organiser cette campagne ! Sans toi, nul doute que le meeting de ce soir n’aurait pas été une aussi belle réussite. Le MPR n’est pas une aventure personnelle et votre présence ainsi que la présence de nombreux cadres le prouve, mon objectif ce n’est pas les postes, mon objectif c’est de remettre Ostaria sur les rails de l’indépendance et du progrès !

Comme tu l’as bien dit Guilhem, la droite actuelle qui se veut souverainiste se trompe dans son projet économique. Le libéralisme sauvage qu’elle prône est le responsable de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. En Ostaria rien ne s’est jamais fait de grand sans l’État, le secteur privé existe et doit prospérer certes mais il faut l’encadrer, et surtout il ne faut pas lui confier la gestion de nos secteurs stratégiques. L’énergie, les industries de la défense, les transports sont des secteurs qui se doivent de rester dans le giron de l’État ostarien. Je ne crois pas au bien fondé de l’entreprise de privatisation de ces secteurs comme voudrait nous le faire avaler les partis libéraux. Ainsi, le MPR propose de remettre l’État au cœur de l’économie ostarienne à travers des mesures fortes de régulation, d’encadrement et de nationalisation.

Nous commencerons nos réformes économiques par un grand plan de recrutement de fonctionnaires afin de redresser et de rendre plus performant nos services publiques. Ce plan de recrutement correspondra à 250 000 fonctionnaires en 10 ans. Ces nouveaux agents permettront de fluidifier nos services et ainsi de réduire les délais, parfois trop long, pour obtenir des aides ou des conseils. Ce recrutement permettra aussi d’installer les services publics essentiels au sein des communes plus petites et ainsi de rendre accessible le bien commun à tous. Il n’y a pas de raison que les contribuables qui payent des impôts se retrouvent à devoir faire plusieurs dizaines de kilomètres pour avoir accès à un hôpital ou à une poste.

Dans cette même logique nous créerons un véritable service public bancaire qui sorte complètement de la logique de la concurrence et de la rentabilité à tout prix. Ce service bancaire public ne sera pas l’unique service bancaire, nous ne privatiserons pas les banques, mais nous permettrons que les citoyens puissent choisir entre une banque publique ou une banque privé quant à leurs choix de ou placer leurs agents. Je crois que de nombreux citoyens seraient ravis de ne plus faire confiance aveuglément dans des institutions bancaires dont le fonctionnement est parfois opaque et cache bien souvent des pratiques douteuses et dangereuses dans le seul but de gagner toujours plus d’argent.

Mais pour pouvoir disposer de suffisamment de fonctionnaires il nous faut faire face à une réalité, celui du manque de main d'œuvre dans notre pays. Ainsi, nous mènerons une politique de régularisation des sans papiers qui travaillent aujourd’hui dans notre pays. Nous ne pensons pas qu’il faille expulser sans réfléchir tous les étrangers présents sur notre sol, ce projet porté par l’extrême droite est un projet de haine sans aucune réflexion sur la nature de notre nation. Nous, nous croyons que l’intégration passe aussi par le travail et nous reconnaissons la réalité qui est celle que de nombreux sans papiers permettent à des branches entières de notre économie de fonctionner correctement. Si nous expulsons nous créerons des faillites à la chaines et si nous ne régularisons pas nous laissons en grande précarité de nombreuses personnes qui pourtant travaillent chaque jour pour notre pays.

Sur une autre question, la liste du MPR propose d’encadrer l'accaparement des terres agricoles par quelques grands propriétaires terriens. Cet accaparement crée une situation précaire pour les petits producteurs qui sont déjà étouffés par le libre échange dans notre pays. Ainsi, nous assumerons une politique d'expropriation, avec compensation, d’une partie des terres des grands propriétaires terriens et nous redistribuons ces terres aux paysans possédant des terres plus modestes. Évidemment cette redistribution suivra une logique territoriale, il ne s’agira pas de saisir 5 hectares en Orbône pour le redistribuer à un paysans cavourois. Tout cela sera co-organisé par les municipalités et les régions, c’est aussi pour cette raison que je vous demande de vous mobiliser aussi dans ces élections locales. Oui les législatives nous donneront une portée nationale mais l'échelon local est tout aussi important. Si certains ici présent habitent et votent dans la ville d’Odail je vous conseil de voter pour notre ami Guilhem Alloncle, vous ne le regrettez pas ! Mais plus généralement nous avons la chance d’avoir réussi à réunir des listes dans toutes les grandes villes donc n’hésitez pas à voter pour nos candidats.

J’aimerais terminer cette intervention par une proposition concernant la vie au sein des entreprises, c’est une question essentielle pour la vie démocratique et le bien être des ouvriers et des salariés. Aujourd’hui le rôle des syndicats est bien sûr important mais insuffisant pour garantir un véritable équilibre dans le rapport capital-travail. Nous pensons qu’il faut une réforme du code du travail pour introduire plus de démocratie au sein des conseils d’administration des grandes entreprises en permettant aux syndicats représentant plus de 10% des ouvriers et salariés de l’entreprise en question de pouvoir siéger au sein de ces conseils. Ces syndicats représenteront par conséquent la voix des travailleurs au milieu des actionnaires afin que ceux-ci ne décident plus seuls de l’avenir de la masse. En plus de ce droit de siéger, les syndicats représentatifs détiendront dans l’ensemble une part comprise entre 10 et 30% des actions totales de l'entreprise. Les bénéfices tirés de ces actions seront redistribués pour une part aux syndicats et pour une autre aux salariés et ouvriers et de l’entreprise en question. Il ne s’agit pas d’une révolution mais d’une mesure de bon sens afin que jamais une décision essentielle pour la vie de l’entreprise ne soit prise sans l’avis de ceux qui y travaillent.

Vous l’avez compris, au sein du Mouvement Populaire et Républicain nous portons un vrai projet social et Étatiste en faveur des travailleurs, des petits producteurs et des contribuables. Nous ne pensons pas cependant que la guerre des classes soit souhaitable et c’est pourquoi nous mettons en place des mécanismes pour favoriser le dialogue entre les représentants des salariés et les propriétaires des entreprises. Ce programme économique est aujourd'hui de tous le plus capable de donner à Ostaria une politique sociale durable et réalisable, sans tomber dans les dérives du vakémisme ni dans les travers du libéralisme.

Alors vive la République et vive le peuple !

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