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Heure de Lunont : (GMT+1)
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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place du marché

Ville IRL : Béziers
Population : 64 538 hab.

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Julien Chastain
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lun. 11 nov. 2019 15:45

Julien Chastain était venu à Brignal, petite ville proche de la campagne et des milieux paysans par excellence, il souhaitait lancer sa campagne auprès des petites gens car c'était pour elles qu'il agissait le plus.
Après avoir serré des louches et tracté comme à son habitude, il monta sur une petite tribune installée rapidement par les camarades du Parti et commença à discourir.


Julien Chastain :

Camarades de la grande fraternité socialiste !

Pendant des années, Monsieur de Brétigny n'a pas osé se soucier du problème de l'agriculture ou du partage de la terre. En tant que Ministre des Affaires Sociales et de l'Economie, c'est la première chose sur laquelle je me suis penché et déjà les projets de loi qui viendront apaiser les maux des agriculteurs ont été soumis à l'Assemblée Nationale. J'avais promis en tant que député qu'il y aurait des lois pour encadrer le prix de vente des productions agricoles pour que celles et ceux qui nous nourrissent puissent vivre de leur production sans pour autant augmenter drastiquement les prix de vente auprès des consommateurs. C'est ce que j'ai fait en limitant à la fois par un minimum le prix de vente aux distributeurs, et par un maximum le prix de vente aux consommateurs, tout en laissant une totale liberté de prix pour celles et ceux qui vendent leur production du producteur au consommateur.
Car c'est cela pour quoi, agricultrices, agriculteurs vous avez manifesté votre mécontentement c'est contre la sangsue des grands distributeurs qui vous laissent endettés et vous obligent à consommer en grande quantité de leurs produits phytosanitaires meurtriers. Aujourd'hui avec la limitation des prix, les prix minimums sont calculés pour les fruits et légumes selon la productivité d'un hectare et non selon leur nature. En ce qui les concerne, vous êtes désormais libres de cultiver des fruits et légumes biologiques, sans vous pourrir la santé avec une agriculture productiviste stupide. Vous êtes libres de ne pas user tous les moyens destructeurs pour vous et pour l'environnement pour produire toujours plus, car les prix sont stabilisés.
Si une année, vous avez une production plus basse mais que seule la vôtre est plus basse, votre prix de vente minimum sera augmenté pour le distributeur avec lequel vous avez signé un contrat et qui ne pourra naturellement, pas être rompu.

Voilà ce que vous avez demandé consommateurs et producteurs ! Des prix stables et justes qui ne permettent pas aux grands distributeurs de se gaver sur votre dos. Ces projets de loi feront hurler de dégoût le parti présidentiel comme ils vous feront hurler de joie ! Le droit de vivre de son travail n'a jamais été mieux défendu que par le Parti Communiste et l'Union de la Gauche en général.
Concernant la réforme agraire, nous sommes fiers de pouvoir la faire passer à l'Assemblée Nationale. Car celle que nous proposons ne sera pas celle promise par le MUR qui donnerait tous pouvoirs aux grandes firmes transnationales. Nous ne sommes pas une République Bananière soumise aux forces des grands distributeurs et nous ne voudrons jamais l'être. Le monde agricole aspire à pouvoir gérer démocratiquement ses terres et cultiver non sous l'épée de Damoclès de la concurrence et du libéralisme mais sous le flambeau de la solidarité et de la coopération.

Parce qu'avec la Réforme Agraire que porte la Gauche, les terres et moyens de productions seront distribués aux agriculteurs dans leur intérêt supérieur à celui du dynamisme économique, qui n'est que le masque terrible sous lequel les libéraux et la droite dissimulent l'intérêt des plus riches. Notre terre n'a pas à être gérée par des ploutocrates en puissance, mais par celles et ceux qui travaillent à la rendre fertile. Aussi, la propriété privée sur la terre sera abolie car c'est un bien commun. Aussi les agriculteurs n'en auront une propriété que conditionnelle, puisque dès lors qu'ils ne la cultiveront plus jamais, ils en perdront la propriété. Une prochaine loi viendra compléter les dispositions de la propriété d'utilité publique et permettra de pérenniser la condition des agriculteurs que nous voulons.
En somme, nous mettrons d'abord en place un système rapide de remplacement des agriculteurs en cas de maladie incapacitante temporaire, c'est à dire que les agriculteurs seront remplacés par leurs confrères qui seront rémunérés par l'Etat, ce qui signifie que l'agriculteur malade ne perdra aucun Osta de bénéfice. D'une seconde part, dans ce projet de loi qui viendra, je l'espère, à être voté avant la prochaine élection, il y aura la question des retraites des agriculteurs, calculée selon le nombre de saisons travaillées. De même que chaque personne ayant travaillé à la cueillette ou aux vendanges obtiendra à ses 59 ans, un supplément à la retraite selon le nombre de saisons effectuées.

Dans notre objectif, la retraite sera abaissée à 59 ans. 55 ans pour les travailleurs effectuant des tâches pénibles. Et j'espère bien défendre les 55 ans pour les agriculteurs et agricultrices car j'estime que ce métier est pénible du fait de l'effort quotidien qui est demandé. Bien sûr, vous pourrez travailler au de-là de 55 ans, mais alors vous gagnerez plus que le minimum que nous allons fixer à 950 Osta mensuels, parce que notre état doit récompenser l'effort et la sueur versée par celles et ceux qui nourrissent le pays et qui le nourrissent bien.

Vive le Gouvernement de la Gauche ! Vive nos campagnes ! Vive Ostaria !


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Henri Le Floch
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mer. 10 juin 2020 23:07

Après son meeting plutôt réussi à Dusaux, le candidat Le Floch voulait aussi faire campagne dans des territoires qu'il connaissait moins. Pour apprendre à connaître les habitants de la région, le candidat avait rencontré des habitants dans des petites villes d'Aupagne. Dans l'après-midi, il s'était rendu sur le marché de Brignal pour rencontrer des habitants. Après plus d'une heure à discuter avec les clients et les commerçants, il monta sur une petite estrade dressée sur la place.

Bonsoir à tous,

Je suis ravi de me trouver devant vous ce soir. La campagne bat son plein et nous pouvons rire, ça fait un bien fou. Rire d'Endros d'abord, qui a donné son premier meeting. Sans doute le dernier, du moins je l'espère pour Ostaria. Son meeting est une vaste blague. Il n'a rien dit, rien proposé. Juste fait un bilan de son, entre guillemets, mandat, qui a lamentablement échoué non pas car nous ne voulions pas de lui, il est sans doute très sympathique, mais parce que nous ne voulions pas d'un gouvernement minoritaire. Il est impossible de gouverner avec un tel gouvernement. Monsieur Endros ferait bien de réfléchir et de se rendre enfin compte : les ostariens ne veulent pas de lui. Point barre.

J'étais très heureux d'être cité par Monsieur Chastain. Quel honneur que me fait le Président de la République en personne ! Il m'accuse de l'avoir accusé d'avoir bafoué la constitution. Or, non, ce n'est pas ce que j'ai fait : j'ai dit qu'il voulait devenir le gouvernement à lui tout seul en s'octroyant le pouvoir de légiférer. Notre constitution le permet, ou du moins ne l'interdit pas. Cependant, ce qui est légal n'est pas forcément moral. Et ça, les ostariens l'ont bien compris et heureusement.

Passons à M. Constant... Que dire... Il n'y avait pas d'idées dans mon discours ? La démocratie et la liberté méritent d'être défendues. Il n'y a pas que les droits sociaux qui comptent. Quand vous avez en face de vous un candidat qui veut les pleins pouvoirs, il me semble évident que le sujet soit évoqué. Je n'ai aucune honte à dire que je suis pour la démocratie et à m'engager pour qu'elle soit défendue. Il parle ensuite des métis et des noirs comme les seuls esclaves que notre pays ait connu. Quand Jacques II était roi, nous étions tous esclaves, ne vous le déplaise, c'est de ça dont je parlais. Alors, oui effectivement, mes ancêtres n'ont pas connu le statut d'esclave, comme ont pu le connaître les noirs et les métis. Mais les noirs et les métis actuels non plus et j'ai le droit de dire que ces actes m'horrifient et que je veux m'engager pour cela ne revienne pas. Visiblement, il faut demander une autorisation pour parler de ce sujet. Mais à qui ?

Il continue son baratin habituel et continue de parler de moi, décidément je suis flatté. J'aurais dit que Chastain avait dépassé ses prérogatives, mais c'est faux ! Il ne l'a jamais fait parce que le peuple lui a barré la route par la voix des urnes. Le référendum lui aurait permis d'outrepasser les prérogatives de la constitution, en soit c'est légal si le peuple avait voté pour. Mais, encore une fois, ce qui est légal est-il moral ? En ce qui concerne l'immobilisme de Mme Bonneau, je n'en suis guère étonné mais je suis assez déçu que la coalition de gauche que Monsieur Chastain a représenté aux présidentielles soit devenue ce qu'elle est devenue : plus rien. Pourquoi vous êtes-vous coalisés avec eux ? Vous n'avez qu'à vous en prendre à vous même, ou à la rigueur à eux... Enfin, Monsieur Constant regrette que le peuple n'ait pas manifesté contre Chastain. C'est là la différence majeure entre nos deux partis. Nous n'avons pas l'âme de révolutionnaires comme le PCO, nous préférons utiliser d'autres moyens que de bloquer des rues par des manifestations. Il faut aussi dire que le peuple avait confiance en sa capacité à voir les impostures : il a préféré attendre les élections pour donner son avis dans les urnes.

L'opposition n'a accepté aucun compromis car il n'en était aucun qui était possible. Le pays, avec l'Assemblée qu'il avait, n'était pas gouvernable et Monsieur Endros en a fait les frais. Il fallait dissoudre dès que Mme Bonneau avait quitté son poste et sabordé l'Union de la Gauche. "Un président à l'écoute du peuple et un peuple à l'écoute du président." On croirait entendre de la propagande novgardoise. Monsieur Chastain serait-il ce sauveur qu'il nous faut ? Celui qui écoute tous les citoyens et qui en échange est autorisé à lui faire la leçon ? Non, le peuple n'est pas à l'écoute du président. Le peuple est à l'écoute de sa propre souveraineté. Si j'avais perdu autant de référendums et même un vote de défiance à l'Assemblée, bien qu'il n'ait aucune valeur, j'aurais démissionné, assumé ma défaite. En tout cas si le Président perd les législatives, je trouverais étonnant, bien que légal, qu'il se maintienne au pouvoir. Enfin, Grégoire le comique termine son sketch par une remarque sur une erreur que j'ai peut-être faite... C'est dire le niveau...

Enfin, il déforme mes propos. Je n'ai jamais dit que je voulais enlever le droit de légiférer au peuple, par la voie du référendum, j'ai seulement dit que le Parlement était élu pour ça et qu'il serait lamentable que ce dernier soit délaissé comme il l'a été par Monsieur Chastain. Habituellement, un référendum a un sujet précis comme la construction d'un aéroport ou comme le premier référendum du Président, mais la deuxième salve était ce que j'ai appelé le gloubi-boulga présidentiel. Même pour un député, ce devait être atroce. Je considère d'ailleurs qu'il n'est pas du ressort du Président de légiférer, dans le carde de la stricte séparation des pouvoirs. Je n'ai jamais dit vouloir supprimer le référendum d'initiative populaire, mais bon Constant a l'habitude de mentir, pourquoi cela changerait-il maintenant ?

Sur ce, je pense que nous avons fait le tour des problèmes principaux de notre pays : les monarchistes, qui n'ont strictement rien compris à ce que veulent les ostariens, et les communistes, qui n'ont rien compris mais croient tout savoir. Pour contrer cela, je n'ai qu'une seule chose à dire : votez FRO !

Vive la République, vive Ostaria !

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Tommen Delfrous
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mar. 18 août 2020 15:50

Meeting Tommen Delfrous, PRO, Législative 180


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Pour le second jour de la campagne, ce fut dans l’Aupagne que le Roi arriva pour promouvoir le PRO, la région la plus symbolique pour les royalistes, c’était ici même dans la ville de Brignal qu’il y a exactement 31 ans débuta la Guerre Civile Ostarienne qui verra la seconde république disparaître sous les assauts d’Albert Delfrous dit Jacques II, le seul monarque Ostarien avec la mention “ renié a jamais” dans les livres d’histoire.

Même Tommen n’avais pas cela, peut être car il eu Jérôme Plassel comme Premier Ministre, mais cela personne ne le saura jamais, c'était un secret de la petite histoire. Tommen s'avança sur une grande estrade au centre de Brignal, en face de l'hôtel de ville. Le bâtiment même qui marqua le début de la guerre civile, il le regarda les yeux dans les yeux pendant la totalité de son discours.

Après quelques petits signes à la foule, puis une petite révérence émue, il leva les bras pour saluer l’ensemble des participants avant de se mettre en place en face du pupitre armée du blason des Delfrous.


Tommen Delfrous :

- “ Mes chers compatriotes quel grand jour, aujourd'hui un Delfrous revient dans les campagnes ostariennes. Cela doit vous paraître étrange mais c'est bien le cas, je tenais à venir personnellement dans la ville martyre de Brignal. C'est ici, en face de moi, dans cet hôtel de ville que débuta la Guerre civile Ostarienne.

Ce conflit fut horrible, il marqua à jamais l’histoire de notre pays, et je le dit, n'oublions jamais les horreurs commises par Albert Delfrous ou Damien Carmel. Ces deux hommes, l’un fou et paranoïaque, l’autre imbu de lui même et autoritaire nous ne les oublierons pas.

Les exaltations des royalistes et des communistes ont marqués en profondeur notre Brignal post-guerre civile, mais je tenai à venir aujourd'hui pour vous demander le pardon. Pardon pour tout ce que mon père a fait subir à votre ville, pour les massacres, pour les meurtres d’enfants, pour la destruction de monuments inestimables juste car il ne les trouver pas beau. Pardon pour tout cela, je ne pourrai jamais faire revenir nos morts à la vie, mais je tenai à l’annoncer aujourd'hui, je donnerai désormais une somme importante à la ville de Brignal en compensation de tout cela, et je tenai à présenter officiellement mes excuses à la ville de Brignal. Nous autres Delfrous, demandons pardon pour les actions horribles commises par Albert Delfrous, et par sa clique tyrannique, comme Zolus ou d'autres. Pardon.

Mais je suis aussi ici pour faire avancer Ostaria. Voilà pourquoi je suis aujourd'hui sur votre place, pour porter à votre attention les idées du PRO et que dire sauf que nous avons du travail, savez vous donc que cela fait plus d’un an que nos forces de l’ordre ont été désarmées par l’ancien Président ?

C’est l'agissement naturel des communistes malheureusement. On ne peut le reprocher, l'initiative est louable, mais fortement dangereuse. Les articles de la loi sur les armes à feu, empêche toute utilisation des armes sans préavis d’un supérieur.

Cela veut dire que nos policiers patrouille sans arme comme le confirme l'extrait suivant “Uniquement dans le cadre de missions dont la dangerosité légitiment le port de tels armes” donc une simple patrouille n’a pas à porter d’armes, comme un policier juste dans sa voiture, cela veux plus généralement dire que la police, s’il elle doit intervenir doit revenir à son siège pour stipuler qu’il s’agit d’une opération à risque, ou bien appeler des renforts puis attendre de se faire abattre sans armes de défense.

Cette loi est une bonne blague de fin de mandat je trouve. Non, elle est inadmissible, cela ne m'étonne plus que la criminalité augmente encore et toujours dans notre pays. Comment défendre l’état de droit avec des majorettes ?

Si le PRO obtient votre soutiens mes amis, je veillerai personnellement à faire modifier en profondeur cette loi. Notamment pour permettre à nos policiers de pouvoir vous protéger, car actuellement, il n’y a que la prière pour vous venir en aide.

Il nous faudra certes limiter l’usage des armes à feu chez les civils, car un civil n’a pas à pouvoir détenir une arme de vie ou de mort, mais nous réaménagerons les dispositions sur la police qui son un véritable outrage à nos forces de l’ordre. Je me demande même pourquoi la police ne manifeste pas en masse depuis la promulgation.

En outre, l’Ostaria de demain sera plus sécuritaire que sous les anciens régimes, par la revitalisation de nos forces de l’ordre, l’état de droit pourra se relever et grandir, avec le Parti Royaliste Ostarien. Un citoyen n’aura plus jamais peur de demain. Un citoyen pourra vivre comme il le souhaite dans les rues de notre pays.

Le risque 0 n'existera jamais, mais nous tâcherons de rendre Ostaria meilleure, et cela passera par la modification de la loi des armes, car elle génère une faille dans notre service public, mais aussi au sein de notre vie quotidienne.

Pour une Ostaria plus forte, plus sécuritaire et surtout axée sur la bienveillance du peuple, je vous invite à voter pour le PRO. Un vote pour le PRO sera un vote pour la défense de notre territoire et de nos citoyens.

Vive Ostaria, Vive le Roi ! "

Après la fin de son meeting, Tommen quitta l’estrade sous les applaudissements particulièrement fourni de la foule, une vieille dame probablement rescapé de la guerre le serra même en pleurant en le nommant “mon père”, peut être cela marqua t-il le retour de la figure paternelle du monarque, avant tout le père de la nation ?

Après un bain de foule particulièrement émouvant, Tommen se décida à partir en tête d’un cortège pour défiler dans les rues de Brignal pour se remémorer le moment où il dirigeait encore cette ville magnifique.

Vers la fin, il déposa une rose blanche sur le monument des morts de la Guerre Civile, tandis que les membres du parti continué de distribuer des tracts en faveur de la Restauration monarchique.

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Pauline Dunberg
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dim. 11 juil. 2021 20:49

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Pauline avait distribué depuis le matin ses foyers sur le marché allant à la rencontre des habitants. Elle aimait particulièrement ces moments de campagne où la rencontre avec la population était réelle et intéressante.

Je suis fière d’être ici à Brignal afin de lancer ma campagne. Une campagne électorale dans une ville de campagne, quoi de mieux. Car oui, nos campagnes font partie intégrante de notre territoire et plus que jamais nous en avons besoin. Nous ne devons pas faire comme nombre de nos prédécesseurs et vous oublier.

La campagne c’est avant tout être soucieux de son environnement. Et en tant que Ministre de l’environnement je suis plus que concerné par cette thématique. J’ai, tout au long de mon mandat, fait en sorte de bouger les lignes et encourager le respect de notre planète. Je continuerai si vous m’en donner la possibilité. Nous allons tout d’abord investir financièrement pour proposer des primes de reconversion aux particuliers pour modifier les véhicules les plus energivores en véhicules propres. Il en sera de même avec la mise en place d’un grand plan de rénovation des logements avec une meilleure isolation. Les normes seront revues et encadrées. Enfin, il est temps de proposer une énergie qui sera un mis entre le nucléaire et le renouvelable. Nous ne pouvons pas mettre fin au nucléaire mais nous pouvons l’améliorer. Et c’est la raison aussi pour laquelle j’ai proposé un projet de loi pour assurer la sûreté de nos installations. Nous continuerons en ce sens. Car oui, l’écologie n’appartient pas à la gauche ou à la droite comme on veut nous le faire croire, elle appartient à tous les ostariens et ostariennes.

Par la même occasion il nous faudra investir dans le monde rural. La connexion entre nos villes est plus que jamais d’actualité. Je ferai entrer notre nation dans un monde connecté ou campagne et villes ne seront plus deux mondes distincts mais appartiendront avec respect à notre belle république. Ainsi je souhaite que l’état participe à hauteur de 30% dans les projets de construction des transports en communs qui desserviront les zones rurales. Il est aussi extrêmement important d’aider financièrement les communes dans le maintien des services publics. Il n’est pas normal que des bureaux de poste soient fermés ou que les habitants des zones rurales doivent faire 50km pour aller à l’hôpital. C’est notre devoir de proposer à tous nos citoyens les mêmes services. Je m’y engage.

En bref, je serai une première ministre de la cohésion et du rapprochement. Zone rurale ou zone urbaine, il n’y a qu’une république. Soyons fier d’être Ostarien, soyons fier de notre nation. Alors si vous voulez un meilleur respect de notre environnement, si vous voulez des campagnes connectés, si vous voulez un changement radical dans la gestion des services publics et un traitement équitable dans l’accès au monde de la santé en général, alors votez pour la liste ensemble pour Ostaria.

Vive la République et vive Ostaria!

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Antoine Baudet
Député
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Parti politique

mer. 16 févr. 2022 21:08

Afin de se faire connaître au plus profond des campagnes, avant les campagnes électorales, le Secrétaire Général, faute d'avoir une audience nationale, avait décidé d'aller à la rencontre des personnes de peu, de la campagne, loin des plateaux desquels il ne serait pas invité de toute manière. Il allait certes à la rencontre des gens de la campagne mais également au contact de la presse régionale si souvent délaissée. Il avait convié « La Missive d'Aupagne » qui allait le suivre toute la journée et en faire la majeure partie de son édition du lendemain. Sacha avait envoyé au journal populaire toutes les informations nécessaires pour que le dossier sur Kosmostaria soit le plus fourni et attractif pour le lecteur. Antoine avait fait le tour du marché avant de s'arrêter devant un stand de producteurs associés et qui proposait des étals fournis en légumes, fruits, viandes, fromages, crèmes en tout genre, œufs, etc. Il commença à discuter avec les responsables.

Antoine Baudet : Eh bien, dites-moi c'est un bien bel étal que vous avez ici. Vos fruits sont rayonnants et vos viandes alléchantes, les affaires marchent bien ?

Bébert : Ah bah ça, nous on voudrait bien, mais imaginez que c'n'est pas facile tous les jours de s'faire du bénéf'. Déjà il y a tout ce qu'on nous d'mande pour él'ver et cultiver, mais en plus, y a les assurances, les prêts, et toutes ces factures. En plus, les gens d'ici sont pas riches, c'est pas le centre de Lunont ! La fine fleur, p'têt qu'i' gagnent 2000 ou 3000 par mois, alors les prix, faut les maint'nir bas, mais ça aide pas. Pis avec les nouvelles r'traites, c'est pas d'main la veille qu'on va pouvoir laisser l'exploitation aux jeunots. D'autant qu'quand les p'tiots voient comm' on trime, ça leur donne pas envie d'faire pareil. J'les comprends.

Antoine Baudet : Je vous comprend tout à fait Monsieur et faut voir comme les choses ont évolué ! En 177, la retraite à 60 ans, c'était 1800 O$ta de pension, en 178, les prix des productions agricoles étaient rémunérateurs pour que les revenus agricoles soient ajustés en fonction de la productivité des cultures et élevages et garantir au regard de cette productivité, un prix de vente rémunérateur pour les producteurs. En plus avant, le salaire minimal c'était 1536 O$ta donc les clients devaient affluer, aujourd'hui avec les 608 O$ta, c'est ric-rac pour les foyers et ils vont acheter en grandes surfaces, qui vous pillent vos productions, quand ils ne vont pas tout simplement à la Banque Alimentaire.
Aujourd'hui, les retraites minimales c'est le salaire minimal. Avant c'était 1800 O$ta à 60 ans minimum, maintenant c'est 608 O$ta à 62 ans. En plus avec le nouveau calcul, ça va pas vous faire grand chose. D'autant que nous, la réforme de l'impôt sur le revenu, on se l'ai mangé en pleine poire. En dessous de 2100 O$ta, on paie plus aujourd'hui qu'avant. Ils nous ont saigné !
Si on rajoute les privatisations, les déréglementations, l'État vous a abandonné face aux grandes entreprises et aujourd'hui on n'a plus envie d'être producteur, on n'a plus envie d'avoir un envie stable, vous m'étonnez qu'on a de plus en plus d'emplois précaires, sous-payés et au jour le jour. On en revient de plus en plus au travail à la tâche. C'est un grand bond arrière.

Bébert : Ah mon sort, mon sort, mais j'vous l'fait pas dire ! Eh pis, moi, j'vous l'dis en 20 ans comme ça a changé, c'est plus possible. Va falloir que vous r'veniez au pouvoir, les cocos. Pask'qu'y en a des choses à faire et que vous, vous au moins, vous les faîtes et pas avec le dos de la cuillère. À grands coups d'pieds dans l'cul que vous les aviez dégagé les gros propriétaires et pis qu'vous aviez donné une belle r'traite aux vieux. Mes parents vous r'mercient de tout ça et on espère qu'ça r'viendra tantôt. Allez, même si les temps sont durs, je vais vous faire un p'tit paquet, pr'nez un from'ton, une ch'tite 'teille et un bon morceau d'barbac, c'est cadeau d'la maison, joie du patron !

Après cet échange fort aimable, Antoine Baudet s'en alla, avec son bon vin, sa bonne viande et son bon fromage pour visiter dans les campagnes autour une école primaire, un centre de santé, une pharmacie, une association de village et le comité des fêtes en pleine préparation du bal musette. Puis, il finit sa journée dans la rédaction du journal local pour la séance photo et la grande interview. Il ramena à Lunont le soir même, ses mets raffinés qu'il mangera avec son Secrétaire Politique et colocataire, Sacha Guérin.


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Marius Delamare
Ministre
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Parti politique

sam. 4 mars 2023 14:16

(EL : 210)

Dans le cadre de la campagne pour les législatives de 210, Marius Delamare, second de la liste de L'Alternative, alla à la rencontre des habitants de Brignal un samedi matin vers 10h30, en plein temps de marché. Préalablement à sa venue, les équipes de L'Alternative était déjà venues faire de la tractation pour préparer cette rencontre. Au travers de cette rencontre, Marius Delamare cherchait à répondre aux inquiétudes des habitants.

Après avoir salué les premiers habitants, qu'ils soient vendeurs ou acheteurs, Marius Delamare se tourna vers un charcutier et commença à échanger.

Un charcutier : Écoutez Monsieur. Je viens de la campagne et pendant trois ans, j'ai fait confiance à L'Alternative, sauf qu'à aucun moment, je me suis senti représenté par votre groupe. D'autant plus que votre seule proposition de loi concernait l'Université. Alors concrètement, je suis en train de me dire que je ferai mieux de voter l'UDSR.

Marius Delamare : Permettez-moi de vous répondre monsieur. Au cours de la précédente législature, notre Assemblée a été submergé de discussions sur des lois environnementales ou sur la question de l'éducation. En effet, notre groupe a pu amener dans l'hémicycle qu'un seul sujet qui concernait l'enseignement supérieur. Je comprends votre déception à cet égard. Mais je veux attirer votre attention sur le fait que nous n'avons pas été en capacité de présenter un second texte à cause du référendum et de la dissolution qui en a suivi. Notre projet est simple : adopter une politique plurielle, réinvestir dans nos territoires ruraux, relancer et dynamiser notre économie de marché. Ainsi, si vous nous renouvelez votre confiance, nous présenterons notre texte dès la première année de la législature. Ce texte aura pour objectif de venir en aide aux entreprises, mais aussi aux petits commerces. L'idée étant de réduire les impôts qui pèsent sur ces dernières. Vous, en tant que charcutier, vous serez en ce sens aidé.

Un charcutier : Très bien, mais que ferez-vous pour mon commerce ? C'est bien de réduire les impôts, mais cela n'empêche que tous les samedis, je dois faire 30 kilomètres pour venir au marché, et pour cela, je n'ai aucune aide réelle.

Marius Delamare : Là encore, nous tenons à installer une proximité avec nos concitoyens et les habitants de nos campagnes. Nous apporterons des solutions pour mettre fin aux injustices du Code de l'Environnement, notamment en mettant en place une réduction progressive de la taxe kilométrique. C'est-à-dire que selon la distance journalière que doit effectuer un individu pour aller travailler, la taxe sera moins importante, car L'Alternative trouve que cette taxe est actuellement une aberration et qu'elle appuie les inégalités.

Poursuivant son chemin, Marius Delamare est ensuite interpellé par un chef de chantier.

Un chef de chantier : Monsieur Delamare, j'ai créé mon entreprise de chantier il y a maintenant quinze ans. Et c'est la première fois que je suis autant en difficulté. D'abord parce que d'ici deux ans, je ne serai plus en mesure de payer mes gars, mais aussi à cause de l'incapacité de trouver des hommes de chantier dans le coin. Que feriez-vous pour aider ma société ?

Marius Delamare : Bonjour Monsieur. Concrètement, L'Alternative compte faire deux choses pour venir en aide. Nous comptons d'abord réinvestir dans nos territoires ruraux et dans nos petites villes. Pour cela, nous favoriserons l'attractivité de ces espaces pour l'installation de petites entreprises, mais aussi pour mettre en lumière les entreprises déjà existantes par une meilleure visibilité. En ce sens, des rencontres professionnels comme des forums seront institués dans l'intégralité du pays permettant aux entreprises de présenter leur projet. Dans votre cas, puisque le monde du chantier peut faire peur et est méconnu, l'État mettra en place des fonds permettant la prise en charge totale de jeunes volontaires qui viendront travailler dans des chantiers pendant une semaine pour tester cet environnement. Ainsi, les entreprises de chantiers pourront mettre en place à terme des contrats de travail avec ces jeunes.

Un chef de chantier : Hum, je vois. Et que serait votre seconde proposition ?

Marius Delamare : J'y viens. Puisque les entreprises regagnent de la visibilité, l'État poursuivra ses aides pour que toutes les petites entreprises puissent payer correctement ses employés ; et investira massivement dans ces dernières. En effet, nous savons qu'une nouvelle dynamique économique doit avoir lieu à Ostaria, et L'Alternative est convaincu que cette dynamisation doit être le fruit d'une collaboration entre l'État et le monde du travail.

Continuant à répondre à des questions, Marius Delamare finit par quitter la place du marché vers 12h30.

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