Place Jérôme Plassel

[État d'Ostaria]

La plus grande place de la ville, nommée en l'honneur de l'un des pères de la République.

[Laure Morelli]

Alors que L'Alternative était à la traîne dans les sondages, Laure Morelli, candidate à la primature, était inquiétée par les tentatives de séduction de l'électorat aupagnois par la gauche. L'Aupagne, qui avait majoritairement placé en tête le parti présidentiel, menaçait de tomber, et il fallait absolument consolider cette région pour ne pas la perdre.
George Édouard ayant fait campagne à Tuse, Virnois et Lanrac, Laure Morelli décida de s'arrêter à Brignal, une ville très particulière – coucou, Nicolas.

Le matin, elle alla à la rencontre des habitants, avant de fleurir le grand monument aux morts de la guerre civile ostarienne. Par respect, elle indiqua aux journalistes qu'elle ne ferait pas de déclaration devant le monument.

Elle se prépara ensuite pour le grand évènement de l'après-midi, un meeting qu'elle tiendrait sur la Place Jérôme Plassel, à propos duquel son équipe s'était assuré que la section locale du parti communiquerait abondamment.
Alors que l'auditoire attendait la venue de la candidate, celle-ci arriva par le fond, en passant par la foule, lui donnant l'occasion de serrer rapidement des mains et de laisser s'enthousiasmer les sympathisants. Arrivant à son pupitre placé devant la salle, elle attendit, avec un grand sourire, que le volume sonore diminue avant de commencer son discours.

Laure Morelli : Bonjour à tous, et merci d'être venus si nombreux et si enthousiastes ! Je suis heureuse d'être ici à Brignal, cette ville aux habitants si bienveillants et à l'histoire si riche.
Brignal, c'est la ville de Jérôme Plassel, l'un des pères de notre République, qui, dès l'aube de la démocratie ostarienne, s'est engagé pour sa ville ; un engagement reconnu par les Brignalois, qui l'ont élu et réélu maire.
Mais, Brignal, c'est aussi le point de départ de l'odieux coup d'État royaliste qui a déclenché une guerre civile meurtrière, a balayé nos libertés et a installé une dictature royale à la tête du pays, jusqu'à ce que la République triomphe de cette trahison. À cette occasion, les Brignalois ont été les premiers à se battre contre les ennemis de la République, dans les rues de leur ville, et sont morts en héros pour leurs idées et leur patrie. J'aimerais que, pour eux, nous respections une minute de silence.

Ainsi fut-il.

Laure Morelli : Il y a quelques jours, les royalistes ont instrumentalisé la mort d'Émilie Duharnais, une républicaine convaincue et, en réalité, fusillée par les royalistes, pour déclarer que la monarchie des Delfrous était un régime assurant une "paix perpétuelle" pour Ostaria. C'est un outrage honteux à sa mémoire, ainsi qu'à celle de l'ensemble des victimes de la monarchie, qui a mis cette ville à feu et à sang. Non, Brignal est le témoignage des crimes des royalistes !

Applaudissements de l'assemblée.

Laure Morelli : La République a appris de cette terrible épreuve que, pour se préserver, elle devait interdire toute armée privée, toute milice susceptible de prendre le pouvoir par la force. Mais elle a aussi engagé une profonde refondation de ses forces armées, afin de les rendre capables d'affronter une menace telle que le pays avait connue. Le conflit en Oxanna, notamment, nous rappelle que notre armée nous protège encore et toujours de nos ennemis, aussi bien intérieurs qu'extérieurs, et, en conséquence, nous devons mettre les moyens pour augmenter ses effectifs et renforcer son armement.
Avec de telles mesures, la République a su déjouer des tentatives de prises de pouvoir par la force telles que le Parti Communiste en avait prévues, et pour lesquelles ses responsables, en particulier Julien Chastain, ont heureusement été condamnés – malgré sa lâche fuite à Novgrad.

Mais il reste un point où la vigilance républicaine ne s'est pas attardée suffisamment longtemps : je parle du contrôle des armes à feu. En effet, si les communistes ont pu, à deux reprises – dont une avec succès –, préparer un coup d'État dévastateur pour mettre en place un régime totalitaire, c'est qu'elles ont pu se procurer des armes en grand nombre, en particulier de puissances étrangères.
La question ne se borne pas à la sécurité de la République, mais s'applique également à notre sécurité au quotidien. Avant-hier, un vol à main armée à Lunont a condamné un honnête commerçant, Gilbert Filou, à l'horrible sort qu'est la perte de son pied, frappé d'une balle. Cet homme courageux a même la chance d'avoir la vie sauve. Cette situation est intolérable.

La protection de la République et des Ostariens nous oblige à demander un contrôle sérieux des armes à feu, de plusieurs manières.
Premièrement, le port d'arme à feu sera interdit à toute personne condamnée pour homicide ou tentative d'homicide ou ayant des antécédents de violence.
Deuxièmement, un motif valable sera nécessaire ; par exemple, le port d'un fusil de chasse nécessitera, en toute logique, un permis de chasse.
Troisièmement, des règles sur les armes à feu utilisées ; il est bien évident que la possession d'une mitrailleuse ne sera pas justifiée pour les chasseurs, ou, en réalité, pour toute personne hors du cadre militaire.
Quatrièmement, le nombre d'armes à feu possédées par une même personne sera restreint à une limite raisonnable.
Enfin, toute production et toute importation d'armes à feu sera contrôlée et tracée, afin que nous puissions en connaître la nature, le nombre, le propriétaire et la raison de la possession.
Il reviendra à l'État de racheter les armes à feu en circulation, lorsque leur possession ne respectera pas ces critères.

C'est en mettant en place des règles ambitieuses de protection de nos concitoyens par le contrôle des armes à feu que nous pourrons assurer la sécurité de tous dans une République consolidée. Pour porter ce principe, il faut voter et faire voter autant que possible pour les candidats de L'Alternative !

Des applaudissements et des "Morelli ! Morelli ! Morelli !" se firent entendre, tandis que la candidate redescendait dans la foule pour serrer des mains et tout le tralala, enfin, vous voyez ce que je veux dire. Oh, et puis, on s'en fiche, vous avez compris, elle dit bonjour et des gens distribuent des tracts, et puis elle continue sa campagne et voilà, quoi. Fini.

[George Edouard]

MEETING SUR LA DEFENSE DES MINORITES
15 Juillet 203

Pour le troisième et dernier meeting de la journée – qui amorçait le ton pour le dernier jour d’une campagne très serrée -, George Edouard avait décidé de retourner dans un lieu qui avait des chances de basculer, et qui n’avait pas véritablement été défendu par le bastion qui le détenait : ce lieu, c’était la région d’Aupagne ! Plus précisément la ville de Brignal, seul territoire où le candidat écosocialiste ne s’était pas rendu.

En effet, Aupagne était un territoire presque intégralement détenu par les membres de l’Alternative, mais ce mouvement pouvait basculer avec les récents sondages et la chute progressive de ce parti. De plus, Aupagne avait été une région forte pour la gauche ; c’est là que le parti Ecosocialiste avait été fondé, et la première force d’opposition était sans nul doute la gauche.

Et puis, quelle formidable campagne pour l’Alternative ! Un pauvre meeting, sans propositions véritables et se contentant d’évoquer de cruelles banalités. Envoyer Laure Morelli pour défendre le parti, c’est à croire que ces derniers souhaitaient perdre ! Toutefois et malgré les railleries de l’Union des Gauches, George Edouard savait très bien que la bataille n’était pas finie, et qu’il fallait lutter pour emporter le plus de circonscriptions.

Eh oui, la majorité absolue pouvait se jouer à un siège ! Si la Ligue Républicaine ne réagissait pas, le Parti Populaire pourrait emporter quelques sièges et mettre à mal la coalition Alternative – LR – FRO. Et ainsi, c’est l’Union des Gauches qui deviendrait la force majoritaire et pourrait réformer cette République ! Le candidat à la Primature était enthousiaste, mais également exténué. En effet, ce dernier avait donné l’ensemble des forces dans la bataille, sans réel appui du Kosmostaria mais pouvant compter sur un public à la fois engagé et plein de vitalité.

S’il tenait et se présentait devant eux aujourd’hui, c’était grâce à eux ! C’était pour eux que George Edouard se battait, lui qui savait que même s’il n’emportait pas la majorité absolue, il pourrait en réalité gouverner grâce à la désunion des droites. L’Union des Gauches, et la Désunion Des Droites ! Et c’était pour eux qu’il s’était engagé en politique, bouleversé par un climat social délétère et une précarité en constante explosion.

Le sujet dont allait parler George Edouard était un sujet clé, et pourtant très peu abordé durant cette campagne. Cette thématique était une caractéristique même d’une République Sociale ; ce sujet, c’était la défense des minorités et la lutte pour l’Egalité ! En effet, les partis à la droite de l’échiquier se livraient à un véritable combat pour qui serait le plus dur, qui prônerait le plus la stigmatisation de certaines minorités.

Derrière cette thématique large, George Edouard souhaitait en priorité parler de la question des personnes LGBTQIA+, et de la manière avec laquelle les politiques sont preuve d’un mépris sans précédent pour iels. Quand nous observons le taux de criminalité vis-à-vis des personnes transgenres, le candidat de l’Union des Gauches était complètement révolté !

Il fallait donc se saisir de toute urgence de ces sujets, sans avoir peur de froisser une droite conservatrice et réactionnaire. Et puis, même les plus modérés à gauche pouvaient soutenir les mesures que le candidat George Edouard allait annoncer ! Un sujet unificateur, pour une fin de campagne unificatrice ; voilà la stratégie que lui et l’Union des Gauches comptaient adopter, dans l’objectif d’élargir leur base – et surtout d’endiguer la percée de l’URP, portée par l’UDSR et qui tenait une très belle fin de campagne -.

D’ailleurs et tout en ne partageant pas leurs idées, George Edouard était lui-même impressionné par la capacité que ces derniers avaient de ne jamais se résigner, en faisant une campagne honorable là où personne – pas même lui – n’y croyait. Mais là n'est pas le sujet du moment !

Le sujet du moment était la préparation du meeting, puisque le candidat de l’Union des Gauches était en chemin vers le lieu du rassemblement. Une grande place, pour un public mobilisé en grand nombre et surtout, enthousiaste ! Plus George Edouard lisait le discours qu’il avait prévu, et plus celui-ci se rendit compte de l’importance capitale de ne pas rater un virage qui pourrait lui être fatal. Être trop extrême, c’était perdre les voix d’un centre remobilisé ; être trop modéré, et c’était l’assurance que l’extrême gauche s’abstiendrait.

Ainsi, c’est sur un fil que George Edouard aborda ce nouveau meeting, en appelant donc la candidate qui devait représenter Les Ecosocialistes – et l’Union des Gauches – dans la circonscription. Il est évident que cela fut plus facile de contacter un membre de son parti ; après la proposition maintenant habituelle d’une visibilité salvatrice, celle-ci ne refusa évidemment pas la possibilité de passer juste après son adversaire de l’Alternative.

Le train passait, et il était encore possible d’entrer dedans ; alors, pourquoi s’en priver ! George Edouard se félicitait de cette routine de présenter le candidat local à leurs concitoyens, évitant ainsi toute critique en « personnalisation » de l’élection. Oui et évidemment, c’était lui la figure de proue de ces générales ; par ailleurs, l’ensemble des candidats territoriaux et fortement mobilisés n’étaient pas oubliés par le candidat de l’Union des Gauches

De manière plus pragmatique, cette méthode permettait aussi d’attirer l’adhésion de futurs poids lourds du parti à sa cause, et pourrait s’avérer très utile en cas de mandat de Premier Ministre. Avoir un parti uni, qui soutient franchement son leader et qui adhère au projet, c’est à la fois nécessaire mais aussi stratégique !

Arrivé dans les lieux du meeting, George Edouard eut la bonne surprise d’être accueilli par un petit nombre de militants de l’Union des Gauches ; prévenus par le comité Local des Ecosocialistes, ceux-ci souhaitaient aider le candidat à la Primature dans la préparation du meeting et dans l’installation ! Touché par la proposition et cette attention pour une fin de campagne qui s’annonçait éreintante, il accepta tout naturellement la proposition et en temps record, la logistique était mise au point.

Une fois la foule remplie et présente pour supporter l’Union des Gauches, celui-ci débuta sans guère de délais. Alors, la candidate locale fit une intervention sur l’inaction criante de l’Alternative dans la région et dans la ville, tout en rappelant quelques points essentiels du Programme Commun, notamment dans la lutte pour la reconnaissance des travailleurs. Très technique, fine dans ses analyses et incisive, elle pourrait s’avérer être une excellente porte-parole pour le Gouvernement ; dans un coin de sa tête, George Edouard perdit quelques secondes son attention et lorsqu’il reprit ses esprits, de longs applaudissements fusaient sur la place.

La candidate gagnait non seulement en visibilité, mais également en crédibilité ! Cette nouvelle était un très bon signal envoyé dans la lutte pour obtenir des sièges à l’Assemblée Nationale. D’ailleurs, le choix de cette candidate était en accord avec la thématique du meeting : en effet, celle-ci était homosexuelle, et était progressivement devenue un emblème de la communauté LGBQIA+ parmi dans ce microcosme politique ! Aussi fit-elle une intervention passionnée sur le sujet, qui permettait une transition fluide – et préparée – avec le discours du candidat à la Primature.

George Edouard arriva donc sur le pupitre, remercia et félicita comme à son habitude une candidature qui s’avérait véritablement brillante et, haranguant la foule, déclencha la musique de la campagne – musique remixée avec l’hymne ostarien, pour donne un ton plus national et patriotique à cette fin de campagne -.

Aussi et à la vue du succès engendrée par la première tentative, les drapeaux distribués étaient ceux de la République d’Ostaria, pour une liesse populaire marquée sous le ton de la défense de la démocratie. La référence à la lutte contre l’extrême droite était claire et marquée : tout contre l’extrême droite et les obscurantistes !

Dans une ambiance survoltée et caractéristique des fins d’aventure, le public scandait avec plus que jamais d’ambition le nom du candidat, faisait flotter les drapeaux en cœur et chantait l’hymne. Comme la dernière fois, George Edouard s’était joint au chant ; il était un républicain, un réformiste et un défenseur des institutions – c’est pourquoi d’ailleurs il n’avait cessé de répéter qu’en cas de cohabitation, il respecterait les prérogatives qui étaient les siennes -. Sentant que l’unité était désormais totale, il put alors commencer.

Mes amis, mes camarades, mes concitoyens,
Je ne peux que vous remercier pour ce soutien merveilleux que vous n’avez cessé de m’apporter durant cette campagne, et que vous faites perdurer aujourd’hui encore !! Vous êtes un public exceptionnel, et c’est toujours un plaisir de me rendre dans la région où tout a commencé, la région historique des Ecosocialistes et qui bientôt, nous reviendra j’en suis certain !!

Et puis, qui est en face de nous ? Un parti de l’Alternative qui a juste prouvé qu’il était une alternative non viable au progrès et à l’action climatique ? Un parti qui a joué avec un parti qui lui-même négociait avec l’extrême droite, un parti qui s’est joué de vous en se contentant d’un pauvre rassemblement dans la région ? Vous pouvez vous assurer que l’Union des Gauches tient à vous, et notre présentation du Programme Commun dans l’ensemble des villes de ce territoire en est la preuve.

D’ailleurs, vous avez eu la possibilité de voir la candidate qui vous représentera, et vous pouvez observer à quel point celle-ci est compétente. Et puis je dois vous le dire, moi et les rédacteurs du Programme Commun avons pu être aidés dans la rédaction de certains volets, c’est le cas ici : votre candidate est co-réalisatrice du thème que je vais vous présenter aujourd’hui et je l’en remercie !

Ce dossier est un sujet important de société, parfois caricaturé et mis depuis un temps très restreint seulement sur le devant de la scène. Ce sujet se doit d’être transpartisan ; ce sujet, c’est la Défense des Minorités et ici plus précisément des LGBTQIA+ !!

Conformément à nos habitudes, je vais aujourd’hui vous présenter trois mesures nous semblant être primordiales pour la gestion du sujet, avec une explication claire et des détails fournis. Et sur ces questions, les idées reçues sont particulièrement nombreuses !

A la présentation de ce sujet, la foule était très réceptive, avec de nombreux applaudissements du côté notamment d’une association présente, de défense pour les droits des LGBTQIA+. Heureux de voir ces visages s’illuminer, le candidat à la Primature comprit que les mesures annoncées susciteront donc le même enthousiasme, et était satisfait par avance.

Bien, débutons par la première mesure de ce Volet. Aujourd’hui, les personnes transgenres subissent une discrimination n’ayant pas de précédent, avec des humiliations, des agressions physiques voir des tentatives de meurtre. Ces actions les plongent dans des états post-traumatiques intenses ; ce qui devait et devrait être une libération se transforme alors en cauchemar, à cause de pourritures complètement arriérées et qui prennent du plaisir à voir les autres souffrir !

Qu’il y a-t il de problématique dans l’idée qu’une personne, mal à l’aise dans son corps et se sentant d’un autre genre que celui qu’il a reçu à la naissance, profite d’une opération médicale disponible et possible lui permettant de changer d’identité ; votre vie va-t-elle se dégrader à l’idée qu’un citoyen puisse être plus heureux ?

Alors afin de permettre à tous et toutes de subir cette intervention – avec ou sans chirurgie -, nous rendrons l’opération entièrement gratuite, et ce peu importe le niveau de revenu !! La prise en charge sera à 100% assumée par l’Etat, et les personnels médicaux recevront tous une formation renouvelée tous les 2 ans sur ces enjeux dans l’objectif de mettre fin aux idées reçues, et garantir un traitement irréprochable et respectueux de ces demandes.

Dans le même temps et toujours pris en compte dans cette réforme, une formation similaire mais plus axée sur le comportement en société sera mise en place, obligatoire dans les écoles et renouvelée au bout de 3 ans. Evidemment, cette formation sera mise en place avec les autres causes de lutte contre la stigmatisation et les discriminations !

Là encore, cette mesure avait été très bien accueillie par la foule, qui faisait flotter des tracts aux couleurs LGBTQIA+ distribués pour l’occasion. Des slogans se faisaient entendre partout dans la ville, tout le monde était en ébullition ! Heureux d’assister et d’être à l’origine d’une telle ambiance, George Edouard reprit par sa deuxième proposition.

Nous croyons dans l’importance des corps intermédiaires dans la société, et notamment de l’intervention sur le terrain du secteur associatif. Sur ces questions, je veux remercier les associations qui réalisent un travail extraordinaire ! Dans cet objectif set sur tous les sujets liés de près ou de loin à l’Egalité, les associations recevront une « Aide Nationale Associative », subvention à hauteur de 50% de leurs revenus actuels. Ainsi, l’ensemble des associations verront leur budget augmenter substantiellement !

Néanmoins et puisque nous sommes conscients des limites que cette aide pourrait poser en termes de logistique, cette dernière sera soutenue d’un accompagnement large, d’une plateforme d’aide à l’attribution de ces nouveaux fonds et au développement territorial associatif. Ainsi, nous ne laisserons pas des bénévoles avec de l’argent sans accompagnement, et qui pourrait donc être mal-attribué !

Les associations sont un trésor pour notre modèle d’Etat providence, un moyen formidable d’implication des citoyens en lien avec l’Etat. Et puis, je n’ai cessé de l’affirmer durant cette campagne : c’est en resserrant le tissu social autour des valeurs républicaines d’aide et de solidarité que nous retrouvons une République d’Ostaria apaisée !

La foule, une fois encore ravie de la mesure présentée, est toutefois ici menée par le secteur associatif présent et qui exulte ! Des chants à la gloire de George Edouard se font entendre, les slogans fusent dans une soudaine sensation de bloc, d’un bloc populaire rassemblé sur un sujet de société ! George Edouard est fier de la réaction que suscite le Programme pour le moment, et entame alors sereinement la troisième et dernière mesure.

Bien, tout cela me permet donc d’en arriver à la troisième et dernière mesure de ce rassemblement. Afin de parvenir à une véritable égalité d’accès à la vie, nous adopterons une loi forte, qui fera certainement parler mais qui n’en reste pas moins une de nos priorités : nous mettrons en place la Procréation Médicalement Assistée pour touts et toutes, en incorporant les personnes féminines et transgenres !

Cette réforme sera une avancée clé dans le domaine de la bioéthique, permettant de mettre en application les progrès de la médecine à des fins d’avancées sociétales. Si nous pouvons permettre à des femmes – homosexuelles ou non, cela ne doit pas avoir d’importance – d’avoir un enfant lorsqu’elles le désirent, pourquoi leur en priver le droit ?

Et puis, la PMA étant déjà accessible aux couples hétérosexuels et homosexuels - sans prendre en compte les personnes transgenres -, il s’agit là d’une distinction stigmatisante et ne se fondant sur aucun argument solide. La PMA étant en soi une pratique « non naturelle » et issue des progrès scientifiques, c’est un choix purement sociétal d’intolérance que nous faisons en l’interdisant à ces personnes !

La réalité derrière est une paranoïa poussant à croire que les enfants nés dans une famille avec deux pères ou deux mères seraient traumatisés, mal éduqués et manquant d’une figure paternelle ou maternelle. Pourtant, cela n’est absolument pas vrai, et la réfutation se confirme à la fois sociologiquement et biologiquement parlant !

Tout d’abord, il est un fait que les enfants n’ont aucune différence en termes de traumatismes associés à leur éducation. La seule différence de traitement est la faute de la société, puisque ceux-ci subissent un harcèlement bien plus important ! Les implications n’ont donc pas à être mises sur les parents, mais bien sur les familles conservatrices qui inculquent des valeurs du Moyen-Age à leurs enfants.

Ensuite, il est prouvé biologiquement que la mère n’ayant pas « naturellement » de liens du sang avec l’enfant, développe la même hormone d’attachement maternel. C’est cette hormone qui permet à un parent de se sentir parent, et il n’y a pas besoin d’être biologiquement lié pour que cela se produise !

Heureusement, sinon les adoptions seraient un constant échec, or nous savons que cela se passe généralement très bien. D’ailleurs et toujours sur le même sujet de lutte contre les stigmatisations, l’adoption pour les couples homosexuels sera non seulement garantie, mais surtout facilitée ! Aujourd’hui et en pratique, seules les familles homosexuelles réussissent les processus d’adoption. Il faut que cela change !

Si j’ai incorporé cette proposition avec la PMA pour tous et toutes, c’est car elle tire son argument réactionnaire d’opposition par la logique évoquée des enfants nés ou vivants avec des couples homosexuels. Je le répèterais donc une bonne fois pour toutes : Peu importe la famille et l’orientation sexuelle de celle-ci, c’est l’amour et le bon traitement des enfants qui importe et leur permet de sainement grandir !

J’aimerais maintenant conclure, et vous dire à quel point le soutien de tous les instants dont vous faites preuve me réchauffe le cœur, et me motive à l’emporter. Il ne reste plus qu’une journée de bataille, et nous avons toutes les chances de gagner ! Qui dit une majorité absolue dit une réelle marge de manœuvre pour adopter en intégralité le Programme Commun.

Vous l’aurez donc vu aujourd’hui, ce Programme est un programme de transformation globale de la société, de Progrès Economique, Social et Environnemental. En somme ; un véritable programme réformiste et écosocialiste ! Il est désormais en votre pouvoir de porter ce projet au sein de vos cercles sociaux, pour garantir une mobilisation massive. Je me bats pour changer votre quotidien, alors donnez en moi le mandat !

Merci à tous,
Vive la gauche unie, et vive la République d’Ostaria !!

Après ce dernier mot, la musique d’après meeting fut lancée, au rythme des applaudissements, des slogans et des félicitations. Cet appel à l’action a fonctionné, puisque la foule était survoltée.

Alors que George Edouard allait généralement à la rencontre de quelques militants particulièrement investis, près d’un quart de l’immense foule venait à sa rencontre, afin de pouvoir discuter et prendre contact avec l’équipe de campagne pour participer activement à la toute dernière journée. Le candidat à la Primature n’en attendait pas tant, et ne pouvait que se ravir d’une telle situation ! Evidemment, celui-ci prit un plaisir fou à allonger la discussion, en discutant notamment avec les associations sur les moyens de pouvoir relayer ses propositions avec leur appui.

Après un long moment, George Edouard repartit du territoire d’Aupagne, sans véritablement savoir ce que l’avenir pouvait bien lui réserver.

[Arthur Klein]

Anniversaire des 60 ans du retour de la République

Désireux de faire de cet événement un événement phare de sa campagne du second tour de l'élection présidentielle pour marquer son amour pour la République, République qu'il a eu l'honneur de voir être restaurée à 15 ans. L'Alternative avait donc mis en place tout ce qui était possible pour qu'en parallèle du meeting et des tables rondes de Monsieur Klein, plusieurs événements puissent être organisé : une statue avait été commandée pour la ville de Brignal ; des volontaires et des militants avaient, sous l'appel d'Arthur Klein, fait le déplacement au quatre coin d'Ostaria pour mener de la tractation, cette tractation autour de la République incitait les personnes à participer au #60AnsDeRépubliqueOstarienne, ce "challenge" consistait aux uns et autres de faire part de leur histoire avec la République (les jeunes avaient globalement enregistrés leurs grands-parents)

Arrivant pour 10h à la Place Jérôme Plassel pour le début de la commémoration, Arthur Klein, accompagné de bon nombre de personnalités de L'Alternative comme Marius Delamare (président du groupe LA à l'AN et Vice-Président de l'AN), Ernest Nicolo-Vabre (député) et Isabelle Legende (présidente de L'Alternative). Il serra la main au maire de Brignal et s'arrêta juste devant un micro, après un râclement de gorge, il commença sa prise de parole.

Arthur Klein : Mesdames et Messieurs, mes chers concitoyens, chers amis.

Aujourd'hui, nous sommes réunis pour célébrer un moment fondateur de notre histoire. Un événement qui a redéfini le destin de notre nation : le retour de la République en Ostaria il y a 60 ans. C'est un privilège et un honneur de partager avec vous ce moment empreint de mémoire, de fierté et de vision pour l'avenir.

Il y a six décennies, nos prédécesseurs, dont Jérôme Plassel, ont forgé le chemin de la démocratie, bravant les épreuves et les défis pour insuffler une nouvelle vie à notre République. Ils ont défendu les valeurs qui nous définissent en tant qu'Ostariens : l'égalité, la paix et l'unité. Aujourd'hui, nous honorons leur courage et leur détermination.
Le retour de la République, par Jérôme Plassel, n'était pas simplement le rétablissement d'un régime politique, mais le renouveau d'une promesse : c'était celle d'offrir une vie décente, d'offrir le retour de la démocratie et d'instaurer un texte constitutionnel constitué par les forces politiques du pays. Ces pionniers, ces héros du passé, nous ont légué un héritage qui va bien au-delà des pages de nos livres d'histoire.

Au travers de leurs actions, des institutions solides ont pu être bâti, et ces mêmes institutions ont permis une consolidaton de notre démocratie. Des femmes comme Lucie Calenbek-Sothriopositi ont réformé cette constitution de 160, mais cela s'est produit dans le même esprit, celui de proposer un texte commun qui dépasse les clivages. En 160, cela s'est concrétisé par la réunion des forces politiques ; en 190, par voie référendaire.

Aujourd'hui, en cette journée commémorative, nous nous engageons à préserver cet héritage et à le faire évoluer. Nous sommes les gardiens de la flamme démocratique qui a été rallumée il y a 60 ans. Nous sommes les héritiers d'une responsabilité commune : celle de bâtir sur les succès du passé pour façonner un avenir encore plus prometteur.
Célébrer ces 60 ans, c'est se remémorer le courage et la détermination qui ont marqué cette période. C'est rendre hommage à ceux qui ont pavé le chemin vers l'égalité et l'unité. C'est aussi un rappel de notre devoir envers les générations futures, de leur léguer un Ostaria toujours plus juste, plus inclusif.

Alors, regardons ensemble vers l'avenir avec optimisme et détermination. Réaffirmons notre engagement envers les principes républicains. Engageons-nous à construire une Ostaria où chaque voix compte, où chaque citoyen est respecté, où chaque rêve a la possibilité de s'épanouir.
En célébrant ces 60 ans de République, nous renouvelons notre serment envers l'idéal démocratique. Soyons fiers de notre passé, mais regardons toujours vers l'avant. Ensemble, unis dans la diversité qui fait la force de notre nation, continuons à écrire l'histoire d'une Ostaria prospère, équitable et unie.

Je vous remercie. Vive la République et vive Ostaria !

Après ce discours, Arthur Klein se recula et Ernest Nicolo-Vabre se rapprocha du micro

Ernest Nicolo-Vabre : Ici, je représente la jeunesse, et il me tenait à cœur d'être présent, non seulement pour soutenir mon ami et celui que je pense être le seul apte à gouverner notre pays pour cette élection, mais surtout pour montrer que la jeunesse n'oubli pas, et la jeunesse perpétue et perpétuera ces pensées pour la République. La nouvelle génération n'oublie pas que nous sommes privilégiés d'avoir tous les droits acquis aujourd'hui, et cela, c'est notamment grâce à des personnes qui se sont battues pour la République.

Le maire de Brignal et Arthur Klein se placèrent des deux côtés de la nouvelle statue cachée par un rideau rouge.

Arthur Klein : C'est avec une grande fierté et une profonde émotion que je participe à l'inauguration de la statue dédiée à Jérôme Plassel, une figure emblématique de notre pays. Aux côtés du maire de Brignal et de tous les habitants présents, nous honorons la mémoire d'un homme qui a marqué notre histoire.

Jérôme Plassel a incarné les valeurs de dévouement, de solidarité et de passion pour notre belle nation. Sa contribution inestimable à notre pays et son engagement envers le bien-être de ses concitoyens ont laissé une empreinte indélébile dans nos cœurs.

En érigeant cette statue, nous célébrons non seulement un homme exceptionnel, mais également le tissu social et la richesse de notre communauté. Puissions-nous, à travers cette œuvre, perpétuer le souvenir de Jérôme Plassel et continuer à bâtir ensemble un avenir solidaire et prospère.

Après avoir échangé avec les personnes présentes et avoir salué les habitants, Arthur Klein partit, accompagné d'Isabelle Legendre et d'Ernest Nicolo-Vabre, par le train pour se rendre à Lunont. Arrivé dans l'après-midi, ils purent y retrouver Madame Aya Leclerc, ancienne Présidente de la République, afin de se rendre au Panthéon pour se recueillir auprès de Jérôme Plassel.

[Aloïse Lejeune]

Meeting sur l’enjeu d’un développement écologique Ostarien.

Dans la Région de Brignal, Aloïse Lejeune fit un tour à la rencontre des divers acteurs de la région, sur le thème et la question de l’alliance entre le développement humain et l'écologie. Pour ce faire, elle s'est d’abord rendue dans deux fermes : une première basée d’abord sur la production céréalière, et une autre basée sur l'élevage où elle put discuter avec les dirigeants des fermes et s’adonner d’un côté à la conduite d’un tracteur et de l’autre, à la traite de vaches, face aux caméras. Après avoir discuté avec les agriculteurs et avant de partir, elle put déjà dire quelques mots aux journalistes et évoquer notamment certains sujets qui seront ultérieurement évoqués dans la conférence prévue le soir, tel que le bien être animal et l’aide aux agriculteurs pour continuer un développement écologique, en cohésion avec la planète, qui serait selon elle, impérative mais qui ne peut être laissé qu’a la responsabilité des agriculteurs qui risquent beaucoup et dont on ne peut forcer la main : “Je le pense sincèrement, le développement agricole est intrinsèquement attaché à l’écologie et avec cette écologie il ne faut pas oublier le sort des animaux, dont nous pouvons améliorer les conditions de vie et je pense notamment à taxer les ferme de poules en cage, ou à subventionner les fermes de poules en plein air. Nous devons reconsidérer la chose, reconsidérer notre relation entre l’homme et l’animal”.

À la suite de ces rencontres, elle se rendit, plus rapidement que lors des dernières rencontres, dans une ferme ayant réussi sa transition vers une agriculture biologique. Ainsi, elle put aborder l’importance de ces fermes écologiquement responsable ainsi que l'enseignement que nous devons en tirer. Aussi, elle put alors parler de l’importance d’influencer les consommateurs vers ce type d’alimentation : “Je me rend ici car Jeremy qui est avec moi et qui est le propriétaire de cette ferme, est parvenu sa transition vers le biologique, pourtant ça n'est pas une exploitation industrielle avec beaucoup de moyens. Nous devons tirer les leçons de cette réussite, nous devons montrer que cela est possible, même avec peu de moyens et je m’engage à dire que nous vous y aiderons. L’agriculture biologique est une perspective de vie, pour la planète, mais aussi pour les consommateurs !"

Elle finit ses visites dans une forêt en compagnie d’agents des forêts ostariennes afin d’y aborder la nécessité de sauvegarder ces écrins de nature et les espèces qui y vivent, notamment en créant plus de zones protégées et limitant, à certains temps, la chasse : “J’aime me ressourcer dans ces forêts lorsque je passe trop de temps en ville, et nous devons les préserver. Parfois, dans certaines forêts, je vois de l’abattage d’arbres, je vois parfois des troncs qui sont laissés pendant plusieurs années sans qu’on les utilise : on les aurait donc abattu pour rien ! En ce sens, cette idée rejoint celle de la chasse et de sa limitation partielle. Nous pensons en effet que nous devons partager la forêt, terre publique, entre chasse et libre allée et venue. Car pendant la chasse, il nous est difficile ou effrayant de nous balader en forêt, les chasseurs monopolisent alors ces formidables espaces. Pourtant je n’ai rien contre les chasseurs, mais je pense qu’il y a de bons chasseurs, et de mauvais chasseurs, je pense que nous ne devons pas nous battre pour le plaisir des trophées, tout comme je pense que nous devons partager les terrains publics entre sécurité et danger”.

À la fin de cette journée le parti Maison Commune, pour la liste Illuminae, avait organisé une “Conférence sur l'enjeu d’un développement écologique ostarien” où Aloïse Lejeune pourrait y faire toutes les propositions et projets pour Ostaria. Face à elle, le public était assis tandis qu’elle et conseillers était assis face à eux et face à une table. Cette organisation scénique de meeting avait pour but de montrer la réflexion nécessaire face au développement écologique et la nécessité de faire des annonces fortes et solennelles, sans être contraint par des mécanismes logistiques trop lourds ou contraignants.

Mesdames, Messieurs, merci d'être présent ce soir !

J’ai eu une longue journée en ayant pu discuter avec les acteurs de la région et je vais pouvoir vous établir nos projets à Maison Commune et la liste portée par Madame la Première Ministre Delagins. Il était important pour moi de faire en cette journée ensoleillée de nombreuses rencontres car il est important pour Maison Commune et la Liste Illuminae d'être à l'écoute des citoyens, d'être auprès d’eux et ainsi de réaliser pleinement la tâche qui nous incombe ! Nous devons en outre pleinement prendre conscience des difficultés que peuvent rencontrer les populations avec soit un manque de normes, soit des normes que nous avons nous même édictées, car la pratique peut parfois être loin de la théorie ; c’est pourquoi pour nous, la décentralisation, la proximité et l'écoute sont indispensables pour construire une République réellement égalitaire, réellement sociale et enfin réellement democratique.

J'ai plus tôt dans la journée rencontré des agriculteurs, certains ayant franchi le pas de l'écologie et d'autres non - que je ne blâme pas, au contraire - car cette transition est un moment qui peut être difficile et qui peut faire peur surtout lorsque nous sommes agriculteurs précaires et que très souvent nous portons sur le dos les terres de nos ancêtres ou celles de nos enfants. Qui plus est, vous portez sur le dos les enjeux de la nutrition de la population, de la vitalité ostarienne et de la pérennité toute entière de notre espèce. C’est pourquoi Maison Commune promeut la transition vers une production agricole écologique et responsable, car le développement ne peut être freiné ; en effet, nous devons nous développer, continuer notre investissement technologique, le soutien à l'innovation afin de produire et de rester compétitif pour pouvoir faire face à la concurrence internationale.

Mais en même temps, nous devons plus que jamais freiner notre impact environnemental sur la planète car nous ne pouvons de toute façon pas continuer à vivre de la sorte sans se préoccuper de la Nature et de ce qui nous entoure. Sinon, une conséquence nous menacera : celle de nous diriger tout droit vers la déchéance climatique, et je pèse mes mots : ces sujet sont d’une extrême importance, c’est pourquoi je vous ai réuni ici afin de vous montrer qu’Illuminae prend les choses à bras le corps et fait de réelles propositions sans passer par des phrases théoriques qui ne veulent rien dire comme certains autres durant cette campagne, ou tombent dans le populisme le plus rance et inutile à l’image de monsieur Ducrot qui se ridiculise et montre l’incompétence économique du Parti Populaire.

Pour cela, nous voulons mettre en place un Pacte de Compétitivité Économique. Ce pacte permettra notamment de subventionner les entreprises et agriculteurs qui répondent à un label écologique ! Ce sera donc un pacte entre les entreprises et l'État : s’ils mettent en place les solutions exigées et se conforment à tous les critères attendus pour prétendre à ce Label, ils l’obtiendront sans délai et se verront recevoir grâce à ce Pacte des subventions importantes de l’État visant à soutenir la transformation responsable de notre Agriculture vers une production soutenable et protectrice de l’environnement.

Pourquoi ce pacte, pourquoi ce terme, et pourquoi cette façon d’agir à travers l’usage d’incitations ? Car nous pensons que l’État et les entreprises - incluant les agriculteurs - sont liés sur cette question, indispensables à chacun et c’est pourquoi nous voulons marquer ce travail commun que nous mènerons vigoureusement et en longueur ! Ce label sera par ailleurs soumis à des règles strictes, car nous ne nous ne nous contenterons pas de vagues mesurettes et car c’est notre condition pour mériter cette subvention : nous voulons la restriction ou la fin de nombreux pesticides, des investissements dans les moyens moins polluants de production et la recherche constante d’une diminution de la pollution.

Aussi, ce Pacte de Compétitivité Économique engagera l’État à venir en aide aux entreprises qui auraient des difficultés lors de leur transition ou lors de crises qui auraient pu être évitées en cas d'utilisation de produits destructeurs, je pense par exemple aux destructions exceptionnelles d'insectes empêchant certaines récoltes ou cultivations, ou des événements exceptionnels qui auraient pu être évitées si nous utilisions des pesticide. Grâce au Label, les agriculteurs n’en utiliseront plus ; en contrepartie, nous les protégerons contre toutes externalités négatives et ravageuses !

En plus de préserver l'environnement et indirectement la population, ce pacte permettra aussi de protéger plus directement les consommateurs contre les pesticides dans la nourriture ou d'autres produits et médicaments contenus dans la viande, parfois même dans l’air ou l’eau. Je vous l’ai dit, la protection de l'environnement et des consommateurs sera au cœur de notre engagement ! Elle est indispensable et est une chose que l’on ne peut ignorer, il est inadmissible que des personnes puisque disposant de moins de revenus et moins de pouvoir d’achat, doivent se nourrir d’aliment mauvais et toxiques pour la santé ! Il en va de notre devoir de protéger les consommateurs.

Néanmoins, faire évoluer la législation dans ce sens ne suffira pas, il faut inciter les particuliers à consommer mieux. Cela passe par la publicité, l’éducation, ne pas avoir peur de payer un peu plus cher pour une meilleure assiette. C'est pour cela aussi, que nous voulons diminuer les taxes telles que la TVA ou autres impôts indirects sur les produits ayant le label du Pacte de Compétitivité Économique ! Ainsi, ce Pacte entre les Etats et les entreprises ne protégera pas seulement l'environnement, ne protégera pas seulement les consommateurs, mais aura un véritable impact sur la consommation et les revenus des entreprises qui verront leur produits choisis par rapport a d’autres - non seulement car il sera inscrit le label sur le produit ce qui incitera à consommer ces productions, mais aussi car il sera moins cher - ! Voilà ce que nous défondons à Maison Commune, c’est cela Illuminae, c’est favoriser et protéger aussi les plus défavorisés dans tous les compartiments de leur vie.

Pour les particuliers, en plus de cela, nous voulons aussi les inciter à réduire leur consommation d’énergie. Nous savons non seulement que l'énergie est une source de pollution extrême, mais est en plus un gouffre financier pour les ménages alors que parfois, il suffit d'éteindre la lumière, débrancher les appareils pour économiser de la consommation d'énergie. Pour inciter les particuliers, nous voulons travailler sur le mérite, en établissant des “chèque-récompense”, à tous celles et ceux qui seraient parvenus à réduire leur consommation annuelle d'énergie. Ainsi, c’est encore une fois un pacte entre l’État et les citoyens. Si les citoyens font des efforts pour diminuer leur consommation, ils obtiendront une récompense. Nous sommes certains que cette mesure aidera à repenser l'énergie, repenser notre mode de vie et repenser notre manière de nous penser en tant que société membre d’un tout biologique !

Enfin car nous ne devons pas nous cacher les yeux, nous sommes aussi responsables d’une bonne partie de la population par nos moyens de transport. Les véhicules représentent une bonne partie de notre pollution de l'air, nous atteignons des pics d’émissions dans certaines grosses villes qui nous obligent parfois à restreindre nos sorties et à avoir peur lorsque l’on sort respirer ces substances nocives. C’est pourquoi nous devons faire évoluer nos modes de transport.

Pour lutter contre l’une des sources principales de pollution qu'est le transport particulier, nous voulons mettre en place la gratuité des transports en commun dans certaines villes - d’abord pour ceux qui bénéficient de prestations sociales - ce qui sera un véritable vecteur de l'amélioration de notre mode vie avec moins de pollution mais aussi, soyons en certain, plus de pouvoir d’achat pour les plus pauvres qui auront les transports en commun gratuits et pourront se déplacer librement, ou ils veulent sans avoir peur pour leur portefeuille.

Mais nous sommes Maison Commune et chez Maison Commune, nous n'oublions jamais la ruralité, elle est notre principal cheval de bataille. C’est pourquoi, en plus des transports en commun gratuits dans les grandes villes, nous voulons mettre en place et promouvoir l’élaboration de transports en commun dans les territoires ruraux car il en manque beaucoup trop ! En effet parfois, des personnes âgées sont obligées d‘être dépendantes de leur famille pour les emmener là où ils voudraient être ; avec les transports en commun démocratisés et correctement développés, ce sera fini. Parfois en ruralité nous sommes obligés de prendre la voiture pour aller à quelques kilomètres faire nos courses, avec le transport en commun c’est fini, ce sera alors moins de pollution et plus de pouvoir d’achat ! Je veux donc mettre des lignes spécialisées et récurrentes entre les villages, les commerces et les lieux étatiques, ceci me semble être indispensable, ceci me semble être un droit pour les tous les administrés de notre République : ils doivent avoir le droit à un transport fonctionnel et moderne vers les points centraux de vie !

Pour conclure, toutes ces annonces sur l'écologie ne nous font pas oublier un grand sujet qui prend de l’ampleur - notamment chez les nouvelles générations - : je veux parler ici du bien être animal. Je suis d’accord, nous devons impérativement faire des avancées sur le bien-être animal et dans la façon dont nous les consommons. De la sorte dans ce pacte de Compétitivité Économique, nous voulons aussi pour le label établir un critère de bien être-animal : il ne sera par exemple pas possible de recevoir le label avec les poules élevées en cage de la taille d’une feuille de papier A4, il ne sera pas possible d'élever des animaux sans qu’ils voient la lumière du jour, il ne sera pas possible de maltraiter impunément ces animaux. De la même façon, les techniques d'abattages doivent avancer, nous devons nous rendre compte de l’inconscience de l’animal avant de le mettre à mort.

Voila ce que veut Maison Commun, voila ce que veut la Liste Illuminae : la protection de la planète, des consommateurs et des animaux feront partie de notre boussole ! Nous ne passerons pas à côté, elles feront partie des premières mesures de notre mandat si vous vous déplacez et nous elisez à la tête de la Nation ! Car je sais que nous pouvons le faire, pour Ostaria, pour la planète, pour nos générations futures, faisons-le ensemble et votons pour le parti qui parle d'écologie avec réflexion et non extrémiste ! Car il devient urgent, pour nous, pour la planète, et pour nos enfants d’agir !

Gloire à la République.