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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Théâtre Municipal de Tuse

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jeu. 2 avr. 2020 00:20

Théâtre Municipal de Tuse


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Grégoire Constant
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mar. 9 juin 2020 02:55

Grégoire Constant s'avança sur la scène du Théâtre Municipal de Tuse sous les applaudissements et les lumières éclatantes des projecteurs. Il se mit devant la foule, sans pupitre, il n'aimait guère les pupitres. Il commença son discours, tout seul, comme un grand, il n'avait pas de chauffeur de salle, il n'aimait guère les chauffeurs de salle.

Grégoire Constant : Bonsoir Tuse, bonsoir mes camarades !

Ce soir, ce n'est pas une campagne ordinaire qui commence et que j'inaugure, ce n'est pas une campagne tous les partis défendront leurs idées, ce n'est pas une campagne pour une élection convoquée régulièrement après que la durée des mandats ait expiré. C'est une élection exceptionnelle à ces deux égards. La première raison, c'est que ces élections ont été convoquées par Julien Chastain parce que l'Assemblée Nationale était dans l'incapacité de former un gouvernement. Vous allez me demander pourquoi. Je vais vous répondre juste après. La seconde raison, c'est que des partis ont décidé de se tourner vers l'électoralisme pur et de ne plus admettre que leur devoir était de défendre leurs idées mais d'essayer d'obtenir des sièges.

Premièrement donc, ces élections ont été le fruit d'une fronde organisée par les incompétents de la gauche. Les écosocialistes, comprenez par-là les sociaux-démocrates révisionnistes ou les prostitués de la politique, car ils n'ont rien de socialiste et rien d'écologiste, n'ont rien fait durant toute la durée de leur mandat. Madame Bonneau n'a par exemple rédigé aucun projet de loi, ainsi que tous les autres ministres du RSE. Tout n'a été qu'un enfumage législatif durant lequel chacun de ces messieurs et mesdames de l'opposition ou de la majorité écosocialiste n'a pas travaillé sans cesser de toucher son salaire. Si vous voulez la méritocratie, si vous voulez une république au mérite, dégagez-les et exiger dorénavant de vos élus qu'ils travaillent comme des communistes. Regardez Menargues, une planification sur dix ans pour des infrastructures d'avenir ! Exigez de vos élus qu'ils triment pour vous rendre la vie meilleure ! Dans le même temps que ces incompétents ont dormi et que les communistes ont oeuvré pour améliorer les conditions sociales du travail, de l'économie, redistribuer plus, accueillir mieux les migrants et j'en passe de nos grands chantiers que nous avons dû faire sans l'aide d'un seul socialiste ; pendant ce temps vos élus écosocialistes gonflaient leur ego ne voyant que le siège sur lequel ils posaient leurs céans et non la masse de travail inaccompli sur le bureau où ils posaient leurs bras.

Gonflant ainsi leurs ego, ils croyaient bien faire et quand Chastain a décidé de prendre les devants voyant que je travaillais pour des projets qui n'étaient même pas discutés en conseils des ministres, vos élus écosocialistes ont décidé de se révolter. Parce que ce qui les intéresse et les poussent à faire la comédie, ce n'est pas d'agir concrètement, d'améliorer réellement la vie du pauvre, de l'orphelin, de la violée, de la battue, du mendiant ou du malade. Leur but est d'avoir une certaine estime d'eux-mêmes. Prenez Bonneau, la reine de la bêtise ! Elle qui possède un cabinet d'avocat, il a fallu qu'on s'y mette à deux pour lui expliquer ce qu'était l'imposition par tranches ! Elle ne savait pas que ça fonctionnait, elle n'a pas cherché à le savoir et commentât mes projets de loi sur l'économie sans connaître une chose qui pour nous, simples gens revient chaque mois. Elle est totalement déconnectée de la vie réelle des gens simples. Celle-ci a appelé à voter contre les référendums d'ordre législatif, pourtant elle a dit qu'elle voterait pour à l'assemblée nationale. Ce qui lui importe, ce n'est pas le changement rapide, efficace, décisif pour aider les gens, c'est que ce changement, elle puisse s'en attribuer une certaine part de responsabilité. Pouvoir se vanter que sans elle, on aurait encore des quotas d'immigration ou bien que sans elle, les richissimes pourraient encore se faire payer une pension ou des allocations familiales alors qu'ils faudrait plutôt en donner plus aux miséreux qui crèvent de faim la gueule ouverte. Si elle avait été pour un progrès réel, elle aurait voté pour les référendums, car elle votera pour à l'assemblée.

C'est ce qu'on appelle une dérive droitière. Ces gens qui sont incapables de voir d'autres pratiques que la pratique légale ordinaire et régulière. Ce serait oublier que les droits d'association et de syndicat, ont été obtenus par l'action illégale. Ce serait oublié que l'abolition de l'esclavage s'est obtenu par l'action illégale. Ce serait oublier que le suffrage et le régime parlementaire s'est également obtenu par l'action illégale. Et ces gens qui défendent ces grandes avancées, se refusent à utiliser un moyen légal extraordinaire pour améliorer concrètement la vie des citoyens. Que valent ces gens comme défenseurs de vos droits ? Rien ! Que valent ces gens comme artisans de droits nouveaux, de nouvelles libertés ? Rien. Se sont les digéreurs dormants du légalisme rampant. En se refusant à l'action extraordinaire quand l'action extraordinaire permet l'amélioration concrète des conditions de vie, ces valets se bornent à des moyens trop lents, inefficaces ou inutiles. Ils ne défendront jamais la grève car ce n'est pas leur parlement, bien que ce soit la grève qui aura permit à nos enfants d'aller à l'école plutôt qu'à la mine. Ils ne défendront jamais la manifestation, la mise à l'arrêt du pays car ce n'est pas leur parlement douillet -tant douillet qu'ils n'y font que roupiller. Ainsi ces élections ont été convoquées parce des incompétents se sont refusés à l'autocritique et au changement de comportement -ils ont refusé de participer à un nouveau gouvernement d'Union de Gauche ! Parce qu'ils ne veulent plus défendre des idées mais des positions : la leur. Que Marie Bonneau soit parlementaire, est un statut qui lui convient bien et elle tient à le rester quitte à pervertir sa pensée en se liant avec des libéraux. Alors que nous connaissons les effets néfastes du libéralisme économique, du libéralisme culturel et du laxisme judiciaire, cette femme-là veut se donner toute entière à un parti de ces positions : l'Union Libérale. Une Union que nous n'avons pas vu depuis belle lurette siéger à quelconque assemblée nationale ou locale, par ailleurs.

J'en appelle donc à vous, peuple républicain d'Ostaria pour repousser les profiteurs, les rapaces qui se nourrissent de vos impôts et ne font rien. Les vrais assistés ce ne sont pas les travailleurs pauvres, les chômeurs ou les clandestins qui fuient la misère, les vrais assistés ce sont les parlementaires à la droite de l'Union de Gauche. Les écosocialistes, les radicaux et la gauche droitière ont sabordé l'Union de la Gauche et l'ont quitté, mais le Parti Communiste reste fidèle à ses idées, à ses engagements et à ses principes. Notamment celui de ne pas en avoir trop. Vous le savez, les communistes ne renonceront à rien pour faire venir le règne des jours heureux. S'il faut manifester, nous manifesterons. S'il faut passer par la voie référendaire, nous ferons des référendums nationaux ou locaux. Nous envisageons par exemple de faire des référendums locaux pour améliorer concrètement la vie des citoyens vivant dans des localités communistes ou sympathisantes. S'il faut faire la guerre, nous ferons la guerre. S'il faut assassiner des puissants, poser des bombes dans des locaux et faire dérailler des trains, nous ferons tout ça. Nous combattrons les tyrans par les moyens les plus adéquats sans cependant jamais en venir à nuire au peuple. Julien Chastain l'a prouvé, il a essayé le parlementarisme, le référendum et vient de mener une victoire militaire contre des agresseurs impérialistes. Mais jamais il n'a outrepassé ses compétences. Quand le peuple refuse, il accepte et propose autre chose. Son raisonnement ressemble à celui de tous ceux qui sont au Parti Communiste. Nous n'engageons pas des bras de fer stupides, nous ne nous bornons sur aucune position, nous défendons le progrès dans les limites que la réalité nous impose. Bien sûr, nous aimerions faire du socialisme idéal mais nous ne saurons faire que du socialisme réel. Nous aimerions que chacun s'aime sans avoir besoin d'Etat, mais aujourd'hui l'Etat prouve encore son ardente nécessité, il y a des meurtres, des féminicides, des agressions homophobes, des violences racistes et nous devons leur apporter une réponse qui n'est pas une réponse idéale. Nous voudrions démanteler toutes les prisons, ce serait l'idéal, mais il y a encore tant d'individus à qui il faut donner le temps de se réintégrer socialement, à qui il faut donner le temps et les moyens pour vivre normalement et civilement. Ces moyens nous pouvons les attribuer par une Justice juste. Les écosocialistes qui étaient en charge de l'affaire, n'ont rien fait, c'est pitoyable. Nous serons ceux qui feront.

Comme je vous l'ai dit, nous autres communistes, n'avons peur de rien et notre prochaine stratégie sera peut-être de faire des référendums locaux dans les localités progressistes. Ainsi si l'Assemblée Nationale venait à être réactionnaire, ce qui est possible, nous aurions quand même le devoir de donner aux femmes, aux enfants et aux hommes des jours meilleurs. Comme à Menargues ! La place présidentielle occupée par l'un des nôtres, nous permettra ainsi d'améliorer la vie des gens, par endroit seulement. Ce sera déjà une avancée. C'est un procédé que refusera catégoriquement les Bonneau et les Pendra, parce que c'est un procédé exceptionnel. Mais si ça marche, si c'est efficace pour sortir les gens de la rue et de la misère, pour venir en secours aux dépressifs, aux abandonnés, aux esseulés ? Pourquoi, sinon par dogmatisme, se refuserait-on à user de moyens extraordinaires ? Puisque le parlement semble bloqué à tous les étages ! Regardez seulement. Quand ce ne sont pas les ministres qui ne font rien, par exemple quand je dépose un projet de loi, c'est la Première ministre qui ne fait pas son travail et n'organise pas de conseil pour les discuter. Quand ce n'est pas le gouvernement qui ne fait pas son travail, c'est le perchoir de l'Assemblée Nationale. Voilà quatre jours que j'ai déposé avec mes collègues, les textes du référendum puisque les écosocialistes devraient voter pour, que la loi devrait passer et qu'il n'est rien pour nous qui soit plus important que l'efficacité réelle. On s'en fout que ça passe par référendum ou par l'assemblée. Il faut que ça apporte quelque chose aux ostariens. Le référendum avait l'avantage de la rapidité, l'assemblée aura -je l'espère- l'avantage de l'efficience. Et donc, voilà quatre jours que j'ai déposé ces textes et devinez quoi ! Ni Karoline Willont, ni Louis de Lyset, rétabli depuis un an, n'ont encore daigné le soumettre à l'Assemblée. Comment voulez-vous que nous ne voulions pas réformer la Constitution quand le fonctionnement qu'elle impose retarde l'action de la majorité et son application ? On ne parle pas de retards en terme de jours ou de mois, mais en années ! Comment voulez-vous nous retenir de faire usage du référendum quand les rouages législatifs forcent notre gouvernement à ne faire qu'une ou deux lois par an....quand des lois sont proclamées ! C'est une honte !

Je vous ai, tout à l'heure, parlé de la victoire écrasante qu'ont infligé nos armées aux envahisseurs ennemis. Le triomphe de nos forces pour repousser et jeter en mer les bras de l'agression impérialiste sur l'Eirénosie paisible. Je souhaite en reparler car un certain Duroux a falsifié l'histoire et rien ne nous est plus insupportable que les falsificateurs d'Histoire. Celui-ci, qui n'a rien fait quand il été ministre, qui n'a rien fait ni dans sa ville, ni dans sa région, ni comme adversaire à l'Assemblée a fait montre d'une grande bêtise et d'un grand mensonge que je me dois de corriger. Premièrement la première guerre de Sarande a été orchestrée alors que Chastain Président n'était qu'un slogan anti-MUR. De Brétigny a alors participé à l'installation d'un gouvernement nationaliste, réactionnaire et conservateur. Bien sûr, il n'en fut ni le seul instigateur, ni le plus grand responsable. Un gouvernement qui appauvrissait sa population, la faisait vivre dans la terreur et la répression mais défendait correctement les intérêts économiques ostariens sur l'île. Des intérêts que le Président Chastain a refusé de perpétuer. Lors de la seconde guerre de Sarande durant laquelle elle a été défaite, je vous rappelle que celle-ci venait de quitter la Communauté Internationale et prenait un tournant autoritaire. Quand nos troupes sont arrivées sur le sol Sarandais, il n'y avait aucun doute que le Président Mozin était un tyran à la botte des agents capitalistes. Il défendait contre son propre peuple, la vente de son pays à nos industries et à nos marchands.
Le Président Chastain ainsi que la Première ministre Marie Bonneau, elle n'a pas que démériter et il faut dire quand les autres réussissent des choses, ont libéré la Sarande. Du fait de la participation de l'Empire d'Arkadia qui se voulait être un régime démocratique et républicain, l'île fut coupée en deux protectorats unis sous un même Consulat qui devait se développer après la reconstruction. Le Président Chastain a décidé d'appliquer une planification solide en lien avec une solidarité internationale provenant de nations socialistes, qui permit l'amélioration rapide des conditions de vie des habitants de l'île. Nous croyions qu'Arkadia gérer aussi bien sa partie, mais après une révolution de palais et une guerre civile, la situation arkadienne avait empiré, la critique constructive qu'on peut opposer aux communiste est celle de ne pas avoir su voir le délitement du consulat arkadien et de ne pas avoir agi pour mettre ce protectorat entre de meilleures mains.
Ce délitement arkadien que même le Président Fris reconnait -Duroux est vraiment le seul à falsifier l'Histoire, sans être historien de surcroît- a mené des généraillons à tenter une invasion de l'île pour la soumettre à un régime de généraux. Ce fut une initiative de quelques généraux et non un ordre d'Arkadia comme le prétend Duroux, en politique, on appelle cela un Coup d'Etat militaire. C'est à dire qu'il y avait un Coup d'Etat de quelques généraux en Dorée, et selon Duroux il aurait fallut atomiser Arkadia ! Le joli donneur de leçon que voilà ! Il ne sait rien de la situation, et croit tout savoir ce qu'il faut faire !

Son incompétence et sa volonté de péter plus haut que son cul -pardonnez-moi l'expression- ne s'arrêtent guère là. Il va jusqu'à dire que le Consulat Doréen n'aurait jamais dû exister et qu'Ostaria n'aurait jamais dû arrêter le Coup d'Etat des généraux ! C'est sans doute involontaire de sa part, du moins je l'espère, mais la seule chose qu'il nous dit, c'est l'apologie des dictatures militaires en Sarande. J'espère vraiment que cette apologie malheureuse d'un "républicain" soit plus à remettre sur le dos de la bêtise que de l'amour de la tyrannie. En plus, quand il offre une minute de silence aux 10 000 mots de Sarande, il oublie de dire que ces 10 000 morts des bombardements étaient les soldats des généraux. Il a offert une minute de silence aux bourreaux qui avaient massacré la veille 5 100 civils et 500 de nos valeureux soldats ! Il n'a rien dit pour ces 5 000 civils assassinés sommairement par les généraux. Ni pour les 4 900 civils que nos bombes ont tués malgré les efforts de nos soldats pour évacuer les zones de bombardement. Alors, je vous demanderais d'observer tout de suite une minute de silence pour les 5 600 victimes des putschiste du Général IVERC et pour les 4 900 victimes des bombardements ostariens.

une minute de silence s'ensuivit

Grégoire Constant : Quand Christian Duroux parle de 10 000 morts de bombardement, il a probablement mal lu le rapport de la C.I.N.S. Dans celui-ci, on lit clairement : 10 703 soldats putschistes bombardés sont morts et 4 878 civils ont perdu la vie à cause des bombardements. Il y a donc eu presque 16 000 morts des bombardements. Sauf que 4 878 méritaient une minute de silence pour avoir péri dans ce qu'on nomme un dégât collatéral mais je n'aime pas ce terme qui aseptise trop le monde. Et 10 703 ou 10 000 selon Duroux, sont morts parce qu'ils étaient la cible de notre bombardement, des bouchers qui venait d'assassiner froidement et sommairement 503 soldats ostariens et 5 142 civils qui n'étaient ni une menace, ni sur le champ de bataille. Et que proposait Monsieur Duroux plutôt que de bombarder ? De sortir la bombe nucléaire et discuter ! Pendant qu'on parlait avec l'Arkadia, les forces armées du Général auraient génocidé les Eirénosites et quand nous serions arrivés, nous n'aurions pu que constater l'impuissance de notre pays à faire quoi que ce soit. La seule solution possible pour régler le conflit en épargnant le plus de civils, c'était de faire cesser les massacres et d'imposer la paix. C'est ce que le Président Chastain a fait.

Duroux parle de sa liste, comme celle de "ceux qui n'ont pas oublié les leçons de l'Histoire" mais avant de l'apprendre, l'Histoire, il faudrait la connaître. On ne peut que rire de ce gusse qui ose parler des leçons de l'Histoire et dans le même temps rend hommage à des bourreaux qui ont fusillé sans raison 5 142 innocents qui n'avaient pour seul crime de ne pas avoir été au bon moment, au bon endroit. Et maintenant que voudrait-il faire ? Laisser l'ex-Sarande tranquille ? La rendre à son destin tragique, la laisser à conquérir aux prochains généraux étrangers, aux prochains putschistes ? Voilà Duroux qui fait de la dérive droitière ! Comme il apparaîtrait que le pouvoir doréen saurait tout de suite arriver à un régime républicain stable, il faudrait tout abandonner, renoncer à nos efforts pour que le peuple Doréen acquièrent sa liberté et son autonomie ! Mais ça ne marche pas comme ça. Nous aussi, nous aimerions que ce fut si simple. Qu'il suffise d'abandonner notre protectorat pour que tout aille mieux. Mais voyez ce qu'il arrive ! On promet la fin du protectorat et dans l'heure, un général putschiste se lève et tente d'envahir l'île, volant de massacres en horreurs ! Il faudra un rétablissement progressif de la démocratie et du républicanisme en Dorée, en même temps qu'il faudra offrir à l'île les moyens de se défendre. Nous avons pu constater que le Président est allé trop vite en besogne, qu'il fallait être plus lent, plus progressif. Nous autres, communistes, avons compris la leçon de l'Histoire et accompagnerons plus longtemps la République Doréenne. Duroux n'a rien compris et voudrait refaire les mêmes erreurs. A cause égale, conséquence égale. Si nous faisons ce que Duroux préconise, ça sera une nouvelle tragédie sur l'île Doréenne.

Pour revenir une dernière fois sur ce qu'a dit Duroux, il a parlé du bafouement de nos institutions par les communistes. Je lui demande à quel moment. C'est facile d'affirmer des mensonges, il l'a prouvé en affirmant des sottises que je viens d'énumérer. Julien Chastain a-t-il bafouer les institutions en convoquant des référendums et en respectant leurs résultats ? A-t-il bafouer nos institutions en dissolvant l'Assemblée Nationale quand aucune majorité ne pouvait faire émerger un gouvernement ? A-t-il bafouer nos institutions quand il a demandé l'avis de la Haute-Cour Constitutionnelle avant de déclarer la guerre ? A-t-il bafouer nos institutions à un seul moment ? Non ! Même s'il essaie de faire fonctionner notre République par divers moyens, ce ne sont que des moyens exceptionnels mais jamais anticonstitutionnels et en aucun cas tyranniques ! La République c'est respecter les institutions et non la tradition. En refusant l'usage du référendum et la sacro-sainteté du Parlement, les droites -et j'y inclus le RSE- ont prouvé leur attachement à la tradition républicaine du Président de Brétigny ! Julien Chastain et les communistes ont prouvé leur attachement à la République et à toutes les façons dont il y a de la faire vivre. Par la démocratie indirecte quand nous proposions au parlement. Quand ça n'a plus marché, nous avons essayé la démocratie directe nationale. Demain, nous essaierons la démocratie directe locale. Tout ça, c'est dans la Constitution, tout ça c'est la République. Celle que nous défendons n'est pas celle du renoncement, et notre action le prouve. Celle que défendent ces gens-là est celle de l'inaction, de l'inactivité, de l'endormissement, c'est tout ce que leur action prouve.

Vive la République ! Vive Ostaria !

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Julien Boulanger
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Enregistré le : dim. 15 déc. 2019 11:58
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Parti politique

ven. 12 févr. 2021 12:56

Boulanger arriva sur scène sous les applaudissements nourris d'un public venue en nombre pour soutenir sa candidature à l'élection présidentielle. Après plusieurs minutes d'acclamation il se mit derrière son pupitre pour débuter son discours qu'il voulait très libéral.

Julien Boulanger : Merci à vous tous !

Merci à vous tous d'êtres là, vous qui avez compris que cette élection n'est pas comme les autres. En effet celle-ci déterminera le chemin que prendra notre nation pour les prochaines années. Soit nous continuions sur la ligne interventionniste, étatiste, dirigiste que nous vendent, main dans la main, aussi bien le FRO que la gauche et l'extrême gauche et qui nous conduit au désastre, soit nous prenons la décision de changer les choses, de donner plus de liberté à notre économie et aux citoyens, d'accepter de faire confiance aux entreprises privées qui sont les seules à pouvoir garantir des emplois et de la croissance sur le long terme. Cette opposition elle n'est pas qu'économique, elle est plus que jamais politique.

Il est vrai que bien souvent quand l'Etat cherche à prendre le contrôle sur l'économie celui s'en prend également à nos libertés les plus fondamentales. Quand le gouvernement décide de nationaliser tout un secteur de l'économique alors il s'en prend à nos libertés de choisir et d'entreprendre. La liberté de choisir premièrement, car comment pouvons-nous décider de quoi que ce soit quand une seule offre vous aient présenté ? Pour prendre un exemple vous ne pouvez pas, en Ostaria, scolariser votre enfant ailleurs que dans un établissement public. Et, même si on ne s'en rend pas compte au premier abord, cela pose un véritable enjeu de société. En effet cela signifie que l'éducation, aussi bien dans son contenue que dans sa qualité, n'est soumise qu'à la bonne volonté du gouvernement. Mais si demain un gouvernement décide d'imposer à vos enfants trois heures de cours par jour de pure propagande idéologique et bien vous ne pourrez pas prendre la décision de déscolariser votre enfant de cette école publique pour le mettre dans un établissement privé dont le contenue des cours vous semblent plus neutre idéologiquement. C'est pour cela que je propose, non pas de détruire l'école publique, mais bien d'ouvrir l'éducation à des acteurs privés pour laisser aux citoyens de ce pays la capacité de choisir et de décider souverainement de qui assurera la scolarité de leurs enfants.
De plus, quand l'Etat détient un monopole il supprime alors la capacité d'entreprendre et d'agir de ces citoyens. Pour quelles raisons n'aurais-je pas le droit de créer un hôpital ou une société de crédit ? La raison elle est simple, l'Etat à peur de la concurrence alors qu'au contraire cette concurrence il faut l'encourager. Et pour l'encourager il faut donner de la liberté à l'économie et aux citoyens de ce pays. C'est pourquoi la présence des monopoles d'Etat n'est pas supportable dans une démocratie et il faut les briser, comme on doit briser tous les monopoles car la concurrence est le seul mode de fonctionnement possible !
La foule applaudit le candidat

Julien Boulanger : Alors oui, il faut favoriser la concurrence et pour cela il faut encourager les citoyens et notamment les jeunes, à prendre des risques, à innover, en d'autres termes, à devenir entrepreneur. Car, seul l'entrepreneuriat peut permettre à notre économie de rester compétitive face à la concurrence étrangère. Mais pour encourager l'entreprenariat il faut des mesures qui visent à lâcher du leste sur les entreprises nationales. C'est pour cela que je propose que pendant les deux premières années qui suivent la création d'une entreprise celle-ci soit exonérées de l'impôt sur les sociétés, car c'est de cette manière que nous favoriserons l'émergence de jeunes entreprises innovantes et créatrice d'emploi. De plus, cet impôt sur les sociétés sera lui même diminué de cinquante pourcent afin que les entreprises présentent sur le territoire et éligible à cet impôt puissent elles aussi investir et je vous assure qu'à la fin ces investissements qui seront nombreux seront plus bénéfiques à la société que les revenus de cette charge qui pèse sur le développement économique d'Ostaria.

Mais pour accroitre ce développement il faut aussi miser sur le local. Pour cela, une fois élu, je mettrais en place un abaissement de la TVA à hauteur de quinze pourcent sur les produits ayant le label "Circuit court" et de vingt pourcent pour ceux ayant le label "made in Ostaria". Ces deux réductions seront bien sur cumulable et permettront aux produits Ostarien de rester concurrentielle face aux produits étrangers. Cette mesure a aussi une portée social et sanitaire. Social d'abord car cela permettra aux plus démunies de nos concitoyens d'avoir plus facilement accès à des produits essentiels, et sanitaire car souvent les biens les moins chères sont ceux produits à l'étrangers dans des conditions infames et dont la compositions, surtout en matière de nourriture, sont dangereuse pour la santé. Mon objectif sur cette mesure est donc double, premièrement dynamiser l'économie local et secondement permettre aux plus pauvres d'avoir accès à des biens moins chère et de meilleurs qualité !

La foule scande "Boulanger Président"

Julien Boulanger : Le programme que je porte est un projet, je n'ais pas peur de le dire, profondément libéral et qui a la volonté de rompre avec le dirigisme économique ambiant que porte une grande partie de la classe politique Ostarienne. Il est en rupture car il vise à favoriser l'essor et le dynamisme, il est en rupture car il vise à laisser aux citoyens le choix, il est en rupture enfin car il vise à réinstaurer le lien de confiance entre la sphère public et la sphère privé. Alors n'ayez pas peur de cette rupture car il n'y a que de cette manière qu'Ostaria se relèvera du traumatisme qu'a laissé Chastain et le communisme.

Vive la République et vive Ostaria !

Après son discours et les applaudissements, Boulanger remercia chaleureusement les personnes présentes en les saluant et en serrant la main aux personnes du premier rang. Les acclamations terminé le candidat repartit avec son équipe pour poursuivre la campagne.


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Hector Johnson
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jeu. 8 juil. 2021 20:46

CONGRES DE LANCEMENT DU MOUVEMENT LES ENGAGES

Programme :
- Discours d'ouverture d'Hector Johnson
- Discours de James Wenceslas pour le groupement Les Socialistes
- Discours d'Emmanuel Silver pour le groupement Les Dicksonismes
- Vote des militants et sympathisants pour la présidence du Mouvement
- Discours de clôture d'Hector Johnson
Le nouveau mouvement fondé par Hector Johnson, (ancien maire de Tuse, ancien vice-président et ministre) lança le lancement du mouvement au Théâtre municipal à Tuse. Ce lancement était également l'occasion d'organiser le premier congrès du mouvement en vue d'élire son président et le bureau exécutif. La salle était comble, les journalistes retransmettaient en direct l'évènement. Hector Johnson apparu en saluant les militants et sympathisants présents dans la salle. Il s'avança vers le pupitre.


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Mes chers amis ! Merci à tous de votre présence ce soir à Tuse pour le lancement ainsi que le 1er congrès de notre mouvement ici à Tuse dans ma ville. Je dois vous l'avouer... Vous m'avez manqué ! Nous aurons l'occasion au cours de ce congrès de revenir un peu plus dans les détails sur nos projets et les ambitions que nous souhaitons porter avec convictions et déterminations sur le long terme pour notre pays.
Vous avez sans doute, tous ici où vous qui nous regardez en direct, lu l'interview sorti récemment présentant en long et large ma vision et la présentation du mouvement. En toute sincérité, je vais vous dire un secret , l'impression que j'ai eu à la fin de cette interview. J'aime mon Pays !
Parce que l'aime tendrement et passionnément, il me revenait de prendre mes responsabilités ! Oui, j'entends les crispations et les doutes de certains sur le fait d'une part, que je sois trop vieux, et d'autres part, trop changeant dans mes positionnements. Ils ont sûrement raison ! En effet, j'ai exercé auparavant des fonctions de vice-président, ministre des affaires étrangères et Maire de cette belle ville à Tuse. Etant un homme loyal, j'ai toujours suivi le même chemin que mon mentor, notre ancien président François Dickson, parce que cela correspondait et correspond toujours à l'idée que je me fais de la politique. Oui, nous pouvons être un homme et une femme de gauche en étant ouvert aux autres ! Oui, nous pouvons être un homme et une femme de gauche en consacrant ses forces au rassemblement de son pays au tour d'un projet concret.
On peut me faire tous les procès mais je n'accepterai jamais que l'on remette en cause ma détermination à toujours faire. C'est ce qui m'anime.

Mon retour, je l'ai dit dans l'interview est marqué par la situation actuelle de notre pays ; Ostaria. la IVème Constitution épris de manque de communication et de pédagogie, n'a pas suffisamment été compris à mon sens au vu des résultats. La présidente de la République criera surement au scandale en déversant à la figure avec une énergie remarquable ; un non-respect de la démocratie et du vote des citoyens. Chemin facile, lorsqu'il n'y a personne n'osant remettre en doute votre autorité, vos décisions surement par peur de perdre leur fonction où une quelconque place aux prochaines échéances électorales.
La politique c'est de la clarté et une sincérité.
Le mouvement Les Engagés souhaitons donc jouer un rôle avec un projet clair et sincère sans équivoque pour le destin de notre pays. Nous serons un mouvement réformateur et de progrès

Notre mouvement sera positionné exclusivement à gauche pouvant s'élargir au centre-gauche. Ce mouvement portera et vous verrez à travers ce congrès, les propositions des groupements candidats à la présidence du mouvement, des projets novatrices répondant aux attentes du moment et en même temps, pensant à l'avenir. C'est ce genre de cap et vision à laquelle Ostaria devrait aspirer et non le déni et l'enfermement de soi caractérisé par une forme par une volonté d'appropriation individuel des institutions. Le mouvement appelle toutes les hommes et les femmes voulant construire l'avenir de notre pays à nous rejoindre ou soit d'accepter de pouvoir collaborer ensemble ! Nous serons un mouvement ouvert, tourné vers le rassemblement et l'union de la gauche. Je fais un appel à Marie Bonneau et à ses amis que l'idéal d'une gauche à laquelle, ils ont toujours aspirer et dont leur engagement constante ne souffre aucunement est possible à nos côtés. Je fais un appel à Albert Riccardo et à ses amis qu'ils ont également leur place et que nous serons toujours disposés à travailler à leur côté. D'ailleurs, on me demandait dernièrement si je comptais être candidat à Tuse ! Je le dis ici en toute clarté et franchise, je ne compte pas être candidat à la Mairie de Tuse et apporte mon soutien au Maire actuel : Albert Riccardo, un homme que je connais bien et dont j'apprécie son engagement pour la ville.

Mes amis, place désormais au congrès du mouvement. Vous l'avez compris, parce que la diversité de chacun font un ensemble en commun. Les Engagés englogent en son sein quatre groupements. Le premier est le Dicksonisme, un groupement qui sera composé de membres sociaux-démocrates et sociaux-libéraux. Le second, les Socialistes, un groupement qui sera composé de membres du socialisme. Troisièmement, l'écologie, un groupement défendant l'environnement et l'écologie à travers l'Ecosocialisme et le le social-Ecologie. Enfin, le groupement libéral qui sera composé de membres du social-libéral et le libéralisme-économique.
Tous ces groupements participeront dans cette même chapelle au projets politiques et à l'implantation du mouvement dans l'unité et la conviction d'être un acteur pour permettre le redressement et l'espérance.

Portons ensemble l'espoir ! Merci à tous pour votre engagement, nous avons besoin de vous tous et vous toutes !

Nous avons donc deux candidatures pour la présidence du mouvement !

Je laisse désormais la place à Emmanuel Silver tête de liste du groupement Dicksonisme. Veuillez l'accueillir comme il se doit ; EMMANUEL SILVER !!!!


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Antoine Baudet
Député
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Parti politique

dim. 13 févr. 2022 20:20

Après avoir été élu à la tête du Kosmostaria, parti politique reconstruit sur les bases de ce qu'il restait du Parti Communiste Ostarien, Antoine n'avait plus qu'une préoccupation : occuper l'espace médiatique jusqu'aux prochaines élections pour gagner assez de circonscriptions pour mener l'opposition dans les rangs de l'Assemblée nationale, si possible en imposant une large défaite à la gauche de la traîtrise. Il y avait deux hégémonies à reconquérir : celle de la gauche républicaine et celle de la politique tout court. Il était loin le temps où le PCO était hégémonique. Suite à un très bon complot de la part d'une droite défaite, tout le PCO avait été démantelé en un temps record. Une affaire de pigeon qui avait détruit le plus grand Parti, quelle désolation.
Mais les tristesses étaient derrières désormais, reparti de zéro, le mouvement vakéministe ne pouvait que progresser désormais et comme Chastain avait remis le mouvement communiste au pouvoir, Antoine allait redonner un second souffle au communisme ostarien. C'est le cœur chargé de ce sentiment qu'il montait sur la scène pour saluer les camarades venus en masse... enfin pour un parti de cette taille. Il devait également y avoir d'anciens électeurs communistes qui venaient prendre des nouvelles, comme ces petits-enfants qui vont voir de temps en temps si grand-maman bouge encore. C'était déjà ça de pris à l'ennemi. Il en rentrait encore quelques uns tandis qu'Antoine se positionnait sur la scène et qu'on lui préparait son micro-cravate. Là encore un, la salle était presque plein. Il y en avait encore, un homme, une femme, une famille, un vieillard et visiblement quelqu'un qui avait vu de la lumière... bon c'était au moins un que les boches n'auront pas.
Quand on ferma les portes du théâtre, Antoine s'avança face au public et aux quelques caméras journalistiques qui avaient daigné couvrir l'événement. Il commença.


Mes camarades,

On croyait l'enterrer, on croyait la voir morte, on croyait en avoir fini, on croyait qu'il suffisait de quelques eaux fortes vomies dessus pour qu'elle ne se relève jamais, mais la voilà de retour, toujours plus ambitieuse et plus déterminée : la gauche républicaine, populaire et vakéministe ! La gauche sérieuse, la gauche communiste ! Qu'est-ce qu'elle nous a manqué cette gauche-là ! Abattue par devant, trahie par derrière, qu'est-ce qu'elle a souffert d'avoir été du bon côté de la barricade, du côté du peuple, du côté du progrès ! Laissons derrière-nous les rancœurs, les remords et les larmes, ce qu'il faut désormais sortir de son fourreau c'est le courage, et nous en avons en revendre. Si l'on veut reprendre la main sur les puissances de l'argent et les puissances réactionnaires, il va en falloir du courage. Je l'ai, vous l'avez, nous l'avons et bientôt Ostaria entière en fera preuve, c'est l'affaire d'une année, de deux ou de huit, mais c'est l'affaire de notre temps.

Quels défis vont désormais s'élever face à nous et tenter de nous empêcher d'offrir aux femmes et aux hommes de ce pays, des jours heureux et des lendemains qui chantent ? Ces défis peuvent se résumer en un mot : les droites. Droite dure, droite molle, droite extrême et droite qui ne dit pas son nom. FRO, LA, LR et LÉ de leurs petits noms. Voilà l'adversaire et il est immense et pourtant aux pieds d'argile. Affaibli par des années de collaboration ! Honnêtement depuis combien n'y a t-il pas eu de débat contradictoire à l'Assemblée Nationale ? On en arrive même à se demander pourquoi la grande maison de la droite reste éclatée et n'est pas depuis longtemps un parti unique aux quelques tendances de peu de différences. Nous allons mettre un grand coup de pied dans tout l'appareil politique rouillé qu'ils représentent et ça, ça va apporter du changement.
Combien ça faisait de temps qu'il n'y avait pas eu de candidat de la gauche à une élection ? Dix ans peut-être ? Vingt ans plutôt ! Mais voilà, la gauche revient et elle va apporter un vent nouveau à la politique de collaboration et de trahison initiée par les Écosocialistes qui n'ont de progressiste que le nom. Qu'ont fait ces gens-là lorsqu'on avait besoin d'eux ? Ont-ils voté contre les projets libéraux qui ont affaibli l'État et offert de merveilleux cadeaux aux puissances oppressives de l'argent ? Ont-ils voté contre la réforme de retraite qui nous condamne à deux années de travail supplémentaires avec des pensions réduites ? Ont-ils voté contre les privatisations bancaires qui font qu'aujourd'hui nous avons des banques qui prennent l'argent de votre épargne et vont l'investir dans des usines à l'autre bout du monde, dans la déforestation, dans des dictatures ? Se sont-ils opposés à cette privation de l'épargne des Ostariens qui servait à investir dans nos entreprises, dans nos emplois, nos services publics, nos associations ? Se sont-ils opposés à la semaine de 38 heures, à l'extension du travail des mineurs, à la division du salaire minimum par trois ?
En trois lettres : NON ! Quels pires traîtres à la cause humaine, quels pires ennemis du genre humain que celles et ceux qui se font élire sur des promesses sociales et s'agenouillent devant leur maîtresse-présidente sitôt qu'elle dévalorise le travail, qu'elle ruine des familles entières et défait les conquêtes sociales que nous menions auparavant main dans la main. Oui ce sont avec des socialistes et des écologistes que nous avions obtenu la semaine des 32h, le salaire horaire à 12 O$ta ou encore l'interdiction du travail pour tous les mineurs. Je n'oublie pas les luttes que nous avons pu mener avec eux dans le passé, mais aujourd'hui leur soif de pouvoir et la satisfaction incessante de leur ego a fait de l'écosocialisme un éléphant certes, mais un éléphant mort dont le cadavre ne s'anime encore que parce qu'il n'y a pas d'alternative aux utopistes, aux volontaires, aux amis du genre humain, aux progressistes en somme. Le communisme lui n'est pas mort, et s'il a été enterré, le revoilà sur pied ! Tandis que l'écosocialisme fut un allié avant de se pervertir et de paver la voie aux libéraux, aux conservateurs et aux fascistes ; le communisme c'est la jeunesse du monde et l'héritage de la noblesse de l'humanité.


Applaudissements dans la salle

La reconstruction de la gauche républicaine que nous représentons est une étape importante pour notre pays et l'avenir de notre peuple. Aujourd'hui, l'électeur ostarien se retrouve coincé entre des alternatives pestilentielles ou cholératives : Gauchisme ou Réaction, Cosmopolitisme ou Xénophobie, Nationalisme ou Apatrisme. Nous sommes, à tous les égards, la solution à ces dilemmes perdus d'avance, quelque soit le dénouement. Nous sommes progressistes, internationalistes et patriotes ; voilà ce que nous sommes. Nous ne serons pas les chiens de garde d'une caste financière cosmopolite, ni en la défendant consciemment, ni en niant son existence. Nous avons un serment, celui de Menargues, et nous avons une fidélité complète et imputrescible envers nos valeurs, que nous ne trahirons jamais. Nous autres communistes, avons toujours été fidèle à nos idéaux de paix, de démocratie, d'égalité, de justice, de liberté et d'internationalisme. Nous n'avons jamais rejeté ni notre patrie, ni notre progressisme, ni notre ambition. Les donneurs de leçons dans le genre morpions de la Présidente qui d'une main disent s'opposer au totalitarisme sunyixianais et de l'autre main lui offrent nos industries, notre épargne, nos investissements. Nous, nous disons que le Sunyixian est un partenaire diplomatique, un promoteur de la paix et de la prospérité mais en aucun cas, nous, nous lui donnerions nos richesses sans contrepartie. Jamais nous communistes, n'avons vendus à quelconque puissance étrangère nos forces vives, nos ressources ou nos richesses. Ce qui est produit par les masses laborieuses d'Ostaria a d'abord vocation à leur revenir et à revenir au peuple d'Ostaria. C'est ce qui font vivre notre pays qui doivent jouir en premier lieu de nos richesses, sans soucis de leur nationalité, de leur couleur de peau, de leur genre, de leur orientation sexuelle, etc. Ces richesses n'ont pas vocation à être bradées à des multimillionnaires ou des milliardaires. Les uns ont la parole, les autres ont les actes. Le peuple décidera de ceux qui méritent d'être au pouvoir.

Applaudissements et cris "Il a raiiiiison"

J'ai entendu quelques chuchotements dans la salle quand j'ai évoqué les morpions de la Présidente. Je veux parler des nouveaux adhérents de l'Alternative, les petits de Maret et les petits Lu qui ne sont que des arrivistes, envoyés par les puissances d'argent pour combattre activement le communisme qui regagne en vigueur. Pourquoi sont-ce les morpions de la Présidente me demandera t-on ? Mais je vous demanderai à mon tour s'ils ne viennent pas de lui adhérer au(x) parti(es) !

Rires

Je voudrai conclure, ce premier discours mais non pas le dernier, et loin de là, par un cri que je vous lance. Un cri d'appel, un cri d'espoir pour que nous construisions notre Parti, que nous lui bâtissions la forteresse nécessaire pour protéger nos conquêtes sociales et garantir nos luttes futures. Il faut que nous développions chaque organe central du Parti, chaque association, chaque organisation rattaché au Kosmostaria. Nous atteindrons bientôt la lune, mais que cela ne nous empêche pas de viser les étoiles ! Notre parti va grossir ses rangs, chacun d'entre vous, chacune d'entre nous, doit aller militer quotidiennement, sur les marchés, les lieux de travail, d'éducation, de vie et de divertissement, de la jeunesse, des citoyens et de nos aînés. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, camarades, gardez en mémoire que désormais nous sommes de retour sur la scène politique et que nous allons bientôt être de retour également, au pouvoir.

Vive Ostaria ! Vive la République ! Vive le communisme !


Tandis qu'il s'éloignait de la scène et qu'on lui enlevait son micro, les camarades commencèrent à entonner des chants militants, il se joint à eux avant de passer au Banquet Républicain dont les communistes avaient le secret. Il y avait beaucoup de gras, d'oignon, d'ail, de la bonne viande, du bon fromage et du bon vin.


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Achille Durand
Vice-Président de l'Assemblée Nationale
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Parti politique

mer. 2 mars 2022 22:34

Achille Durand, haut-responsable de la Ligue Républicaine, voulait marquer la fin de la campagne par un dernier rassemblement médiatique à Tuse. C'est donc dans le Théâtre Municipal que le député, accompagné des divers élus locaux et candidats de la région, avait organisé le rassemblement. L'équipe de campagne de Durand, relativement jeune, avait préparé la salle en la décorant au couleur du parti et en distribuant sur les sièges drapeaux, casquettes et autre accessoire de campagne indispensable pour faire jolie à la caméra.

La salle se remplit à bonne vitesse et au bout de 30 minutes le nombre maximum de place prévu étaient atteintes. Si le public était majoritairement âgées, l'équipe pris grand soin de mettre les jeunes en premier rang afin de montrer le dynamisme de l'électorat et des soutient de la coalition LR-FRO. Quand Achille rentra sur scène il fut acclamé par la foule qui scanda "Durand Député" ou encore "On va gagner" pendant plusieurs secondes. Après des remerciements il se saisit d'un des micros et commença son intervention.


Achille Durand : Le voila, le voila le peuple Ostarien qui se lève comme pour montrer au monde que nous sommes toujours debout prêt à répondre à tout ses défis ! Le voila ce peuple de droite, populaire et fiers d'aimer son pays et de vivre à travers ses traditions ! Le voila ce peuple qui est prêt à renverser la table pour des causes plus grandes et plus belles que celle que veulent nous vendre les politiciens de la gauche et de la majorité ! Oui ce peuple le voila, il est devant moi, c'est vous et c'est tout nos candidats et nos élus présents ici ce soir à mes cotés !

Oui mes chers amis, quoi que certains veulent nous faire croire à grand coup de promesses hypocrites et de discours, le véritable camp du peuple c'est bien aujourd'hui notre camp politique. Ne vous laisser jamais montrer du doigt par ces gens, ne vous laisser jamais intimider par leurs mots, ils ne savent faire que ça. Parler est pour eux le summum de l'action et de la subversion. Nous, au contraire, nous parlons vrais mais en plus nous n'avons pas peur d'agir et qui plus est nous avons une véritable chance, cette fois, de parvenir à l'emporter alors relevons la tête car notre heure est venu !

Vous le savez sans doute mes chers amis, je suis issue d'un milieu modeste, d'un milieu ouvrier. Jeune, j'ai vécu dans des banlieues et pourtant voyez ce que j'ai fait de ma vie. Je ne suis pas tombé dans la faciliter de la délinquance mais j'ai redoublé d'effort et d'énergie pour parvenir finalement à devenir député de la nation. J'ai grimpé l'échelle sociale à la seule force de mes bras et j'en suis profondément fiers mais pour autant je ne renierais jamais mes origines modestes et je sais combien il est difficile pour des familles entières de vivre aujourd'hui dans ces conditions.

Vous le savez, nous proposons des mesures économiques en faveur du travail avec l'extension et la défiscalisation complète des heures supplémentaires pour que chacun puisse, si il le désire, travailler plus et donc avoir à la fin du mois plus d'argent pour parvenir à ses besoins. C'est une avancé normal, une avancé de bon sens que nous mettrons en place le plus rapidement possible afin que les effets sur le pouvoir d'achat des ménages modestes soit immédiat. Je sais que nombreux sont les travailleurs qui n'attendent que de pouvoir travailler plus, pour eux ils ne s'agit pas de se plaindre comme le font les syndicats soumis à l'extrême gauche, mais de nourrir leur famille et d'économiser pour amener leurs enfants en vacances à la mer cet été. Les classes laborieuses dans leurs majorités ne veulent pas la révolution, elles ne veulent pas fusiller leurs patrons mais elles veulent pouvoir vivre dignement de leur travail et c'est ce que nous permettre une fois au pouvoir. Concrètement, en dehors de la mesure sur les heures supplémentaires, nous proposons la création d'une prime travail qui permettra à un travailleur gagnant moins de 4 000 O$ta de recevoir chaque mois une somme d'argent comprise entre 50 et 200 O$ta selon les revenus de la personnes. L'objectif est de mieux récompenser le travail et d'apporter un véritable gain de pouvoir d'achat sans venir plomber la compétitivité des entreprises. Cette prime sera financer symboliquement par une diminution de l'allocation chômage, c'est une véritable image de la société dont nous voulons c'est à dire une société qui récompense l'effort de le travail et non l'oisiveté. Au delà de cette proposition nous voulons lutter contre le chômage trop important des jeunes et pour cela nous mettrons en place une grande réforme de l'apprentissage en l'approchant encore plus des réalité du monde du travail. Rapprocher l'école de l'entreprise par des stages réguliers, par des découvertes, par des interventions, est une solution concrète pour que nos enfants et étudiants ne soit jamais trop déconnecté du monde dans lequel ils seront amenés à vivre d'ici à quelques années. Cette promesse c'est celle de l'avenir, c'est celle des jeunes et je sais qu'ils sont nombreux parmi nous aujourd'hui et je les remercies particulièrement !

Enfin, je ne voulais pas trop m'étendre aujourd'hui, en cette fin de campagne et cette fin de journée j'aimerais que nous partagions tous un barbecue ce soir, nous avons commander de la viande et du bon vin rouge ! Mais avant de nous régaler je passe le micro à certains de nos candidats de la région pour qu'ils vous expliquent leurs engagements et abordent avec vous leurs conceptions de la vie politique.

Je vous remercie !

Achille Durand fut longuement applaudit par des militants enthousiaste à l'idée de manger gratuitement. Après son discours ce fut 5 candidats divers et varié qui passèrent à la tribune avec plus ou moins de talents mais à chaque fois dans la bonne humeur et le respect. Une fois l'exercice terminé, la troupe de dirigea dans un parc loué pour l'occasion ou tout avait déjà été installés. Le repas fut un instant d'échange et de convivialité que des caméras prirent soin de filmer avec bienveillance.


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Céline Lemoine
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Parti politique

dim. 23 oct. 2022 21:43

Meeting au Théâtre Municipal de Tuse
Dimanche 23 octobre 207


Alors que les sondages montraient une dynamique ascendante en faveur de Céline Lemoine, cette-dernière avait passé sa journée dans la région d’Aupagne, finissant par un meeting au Théâtre Municipal de Tuse. La salle était comble, ce qui ravissait encore une fois l’équipe de la candidate qui sentait que la reconstruction d’une gauche souverainiste était possible après que ce courant idéologique ait été complètement dilué dans la phoéciphilie de l’Union des Gauches et de son leader George Édouard. Quand elle arriva sur la scène, Céline Lemoine fut acclamée à l’unisson par le public qu’elle salua de la main avant de prendre place derrière son pupitre pour commencer son discours.

Bonsoir ! Bonsoir à tous ! Merci de votre accueil si chaleureux !

Je suis extrêmement heureuse d’être à vos côtés ce soir pour évoquer cette élection présidentielle et la candidature que je porte. Cette élection est véritablement passionnante. Nous voyons des visions de la société radicalement différentes et c’est le sens de la confrontation démocratique à laquelle je suis fière de participer. Mais avant de vous parler de ma vision, j’aimerais évoquer un événement d’actualité survenu ce matin. Vous le savez sans doute, un commissariat de police a été incendié à Bridame et les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer un incendie criminel. La violence n’a jamais sa place dans notre société, surtout contre les agents censés nous protéger. L’État a sa part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Parce que pendant trop longtemps, l’État a regardé la confiance entre les agents et les citoyens se détériorer. Parce que pendant trop longtemps, l’État n’a pas su enrayer la montée de la défiance. Le Président de la République est le Garant de l'Unité de la Nation selon notre Constitution. Si vous me faites confiance, j’endosserais fièrement ce rôle et travaillerais avec le gouvernement, quel que soit son bord, pour trouver des solutions à cette défiance et éviter qu’un tel événement se reproduise.

Aujourd’hui, nous avons assisté de fait à des réactions dans tout le spectre politique à cet incendie. Nous avons vu un Premier Ministre qui en a profité pour condamner la « gestion verticale » du gouvernement Boulanger, tout en ajoutant que « la Primature en temps de Cohabitation est assez similaire à la présidence en temps réguliers ». Cette phrase m’inquiète terriblement en réalité. Car souvent quand j’ai pointé du doigt le présidentialisme présumé de George Édouard, il m’a été répondu que le Premier Ministre ferait preuve de retenue, que le Premier Ministre ne prévoyait pas de s’ingérer dans les affaires du gouvernement et se contenterait d’insuffler une ligne. Il assume clairement que ça ne sera pas le cas. Il se voit dans un rôle de dirigeant du gouvernement et son Premier Ministre ne servira probablement qu’à défendre la politique de Monsieur Édouard à l’Assemblée. Et je redis ce que j’ai déjà pu dire tout au long de ma campagne, ceci est tout sauf l’attitude d’un homme de gauche. Un homme de gauche défend les pouvoirs du Parlement plutôt que ceux du Président. Un homme de gauche comprend et défend la distinction des rôles du Président, qui préside, et du gouvernement, qui gouverne. Alors tant pis si la gauche de George Édouard a renoncé à mener ce combat, ce n’est pas mon cas. J’entends me battre avec force et détermination jusqu’au bout pour défendre un équilibre des pouvoirs dans lequel les représentants du peuples que sont les députés sont les détenteurs du principal pouvoir dans notre République. Voilà ma définition de la gauche en matière institutionnelle. Et si c’est la vôtre, détournez vous au plus vite de Monsieur Édouard et rejoignez nous !

Il y a un autre candidat dans cette élection présidentielle dont je voudrais parler. Il s’agit de Pascal Zimmerman, l’homme qui monte suffisamment haut pour que certains l’imaginent au second tour. Avant d’entrer dans le fond, j’aimerais juste souligner un point assez ironique. Ce candidat passe sa vie à pourfendre les sondages et les commentateurs, au point de leur consacrer un paragraphe de sa profession de foi. Et maintenant que ces mêmes sondages le montrent en pleine dynamique, il les élève presque au rang de vérité scientifique. En plus d’être amusant, ce fait est également révélateur de la vraie nature de Pascal Zimmerman, celle d’un homme qui prétend se battre contre une classe politicienne opportuniste mais qui n’en est que le pire exemple. N’oublions pas que cet homme aussi est capable de totalement retourner sa veste, de demander une alliance électorale avec un parti qui sort de quatre ans au pouvoir avant de passer son temps à critiquer le bilan du gouvernement en question pendant toute une campagne pour dénigrer une concurrente. Il y a quatre ans, le bilan de la LR était assez bon pour qu’il veuille faire campagne à leur côtés et, aujourd’hui, il voudrait nous faire croire que ce bilan était horrible parce que Madame Deschanels est sa rivale ? À son discours de haine s’ajoute la honte de l’opportunisme. Et à cet opportunisme s’ajoute le déshonneur de ne rien proposer dans cette élection présidentielle. Pardon mais sa profession de foi souligne trois mesures dont… trois qu’il ne pourra pas mettre en place sans majorité à l’Assemblée et, par extension, sans gouvernement. La dissolution de l’Assemblée ? En plus d’être totalement inutile vu l’arrivée prochaine des élections, l’article 42 impose que le Premier Ministre donne son aval. Le fameux projet Idylénie ? Il repose en grande partie sur l’envoi de fonds à des pays idyléniens qui devra être voté par l’Assemblée Nationale, le Président n’ayant heureusement pas le droit de distribuer à foison de l’argent du contribuable ostarien. Et enfin, il propose un référendum de sortie de l’Union Phoécienne. Sans se prononcer sur le fond de cette proposition que je trouve bête si il ne souhaite même pas essayer de faire changer l’UP avant, rappelons qu’il aura besoin, d’après l’article 45 de notre Constitution, du soutien d’une majorité du Conseil des ministres. Alors si on résume, Pascal Zimmerman n’est qu’un agitateur qui tient des propos haineux et n’apporte aucune solution concrète à rien du tout, ou alors se trompe pleinement d’élection. Alors à partir de là, le voir donner des leçons sur les prérogatives présidentielles me paraît toujours aussi savoureux.

Mais ce matin, Pascal Zimmerman a rajouté une nouvelle proposition fantastique à son programme. Il veut mobiliser nos ambassades pour lutter contre la torture et la persécution des constantins dans le monde. Bien que je ne vois pas exactement ce qu’un Ambassadeur ostarien pourra faire, l’idée est intéressante. Mais pourquoi la limiter aux constantins ? Nous devons nous battre contre la persécution et la torture de tous ! Il n’y a pas de proximité culturelle qui vaille dans ces cas. Nous ne pouvons pas être contre la persécution et la torture juste d’une certaine confession. On s’engage contre la persécution et les traitements inhumains partout et contre tous les groupes. Ça vaut pour toutes les religions mais également ceux persécutés pour leurs opinions ou leur orientation sexuelle. Et je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce Pascal Zimmerman tombera vite son masque de défenseur des droits humains si il est question de lutter contre la persécution des homosexuels dans le monde, ceux là qui « ont besoin d'aller voir un médecin » d’après Pascal Zimmerman ! Je suis une femme qui défend les droits humains en permanence. Pascal Zimmerman veut participer au combat pour un monde sans persécution ni torture ? Tant mieux, on manque de monde. Mais ce n’est pas un combat à la carte. On le mène pleinement ou on ne le mène pas !

Alors, mes très chers amis, dans cette élection, vous avez l’occasion de venir voter pour une gauche sincère et authentique qui ne transige pas sur ses convictions et qui défend le rôle historique du Parlement dans notre vie démocratique. Nous n’avons pas besoin d’un présidentialisme mortifère, au contraire, notre démocratie a bien fonctionné sous le leadership d’Aya Leclerc et de son style présidentiel retiré des affaires gouvernementales. Nous avons besoin de nous battre contre ces projets vides et inutiles qui ne prospèrent que grâce à la colère et à la fatigue démocratique. Nous devons lutter contre l’extrême-droite et nous devons pour cela nous montrer plus dignes de la confiance des électeurs, notamment en évitant de trahir aussi ouvertement des promesses de campagne, surtout sur un enjeu aussi fondamental que le fonctionnement démocratique de nos institutions. Nous avons besoin de montrer aux électeurs la réalité du projet de l’extrême-droite, à savoir l’opportunisme, le vide et l’indignation à géométrie variable. Pascal Zimmerman n’est pas une alternative pour le pays et il le sait, il veut se complaire dans le rôle de l’éternel contestataire adulé d’une partie de l’électorat. Cassons ce mythe et luttons enfin efficacement contre l’extrême-droite qui est une réelle menace pour notre République et notre démocratie.

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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Elsa Altmann
Président de la République d'Ostaria
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Parti politique

ven. 11 nov. 2022 23:46

Pour ce dernier meeting de campagne, la 1ère Ministre se produisait sur la scène du théâtre municipal, devant des milliers de militantes et de militants venus voir la flamboyante politicienne parler de ses premiers amours, l’éducation et la recherche universitaire.

Vêtue de sa traditionnelle veste noire aux manches remontées, révélant un élégant chemisier blanc et un pantalon crème pour symboliser la lumière de l’espoir, Elsa Altmann avait détaché ses cheveux et remisé son habituel collier autour de son cou: signe de sa confiance dans ce dernier moment de liesse populaire.

Elle s’avança alors sur scène, devant les drapeaux ostariens, régionaux, et des trois grands partis de gauche. Elle salua la foule en liesse puis prit la parole.


L’une des critiques souvent adressées à un gouvernement de gauche, c’est que nous défendons de grands idéaux de justice sociale, de démocratie ou d’amélioration de la société, mais sans pouvoir jamais les rendre réels. Dans les précédentes campagnes, la gauche a été dénoncée comme le camp de l’inconscience, le camp des promesses irréalisables et d’une utopie naïve. Pourtant lorsque j’écoute les forces adverses, je ne peux que m’étonner que ces parties qui prétendent construire une alternance durable au modèle mis en œuvre par notre gouvernement de gauche ne propose aucune solution concrète et ne nous disent pas comment on ferait mieux que nous. Lorsque j’écoute les meetings de l’Alternative, j’entends vitupérer contre union en guerre contre les territoires, alors que nous avons présenté un plan concret avec de nombreuses mesures visant à améliorer la vie et le bien-être de nos concitoyens des campagnes. J’entends que notre union aurais abandonné ses idéaux démocratiques en refusant la proportionnelle. Très bien. Mais alors que nous avons proposé des pistes concrètes, comme la limitation du mandat présidentiels, ou l’inéligibilité des élus condamnés pour incitation à la haine afin de moraliser et de démocratiser, notre vie publique, qu’ont proposé l’Alternative, l’ADN ou le Parti Populaire. Qu’ont proposé ces partis qui, s’ils étaient majoritaires, retireraient immédiatement la proportionnelle ? Que proposent ces partis pour davantage de démocratie ? Rien de bien enthousiasmant. pour le parti populaire Une réponse nationaliste et démagogue. Des référendums transformés en plébiscites qui permettraient à un président autocrate dû contourner la représentation nationale pour imposer ses vues. Pour l’Alternative et la droite républicaine, je ne sais pas vraiment : lorsque j’écoute les discours de ces deux camps, j’entends une volonté de critiquer chacune des mesures prises durant notre mandature, mais sans réellement exposer un projet d’alternance concret et global.

Enfin, une gauche souverainiste se revendiquant seule alternance à notre à notre union entends proposer une voix différente. Sur le papier je n’ai rien contre, même si diviser la gauche lorsque l’extrême droite à 45 % me semble une démarche dangereuse et pernicieuse. En effet, cette gauche pourrai défendre une vision différente de la nôtre, une raison légitime de refuser l’Union : mais leur projet correspond parfaitement à notre philosophie. Une amélioration des éléments écologiques de notre programme ? Nous y sommes ouverts. Une amélioration des infrastructures de logement ? Nous la défendons, nous avons commencé à la mettre en place et nous continuerons. Cette gauche qui prétend défendre ses propres valeurs ne défend qu’une pâle copie de l’accord de l’Union des gauches, servant pour seul argument de campagne un commentaire pernicieux sur notre fonctionnement interne. Mais pour notre part, en sachant que nous sommes déjà parvenus au pouvoir. Cette campagne manque de concret, de propositions, ne fait pas honneur à notre campagne : car attaquer un bilan aussi ambitieux et global que celui de l’Union des gauches, nécessite déjà d’avoir construit un projet rationnel, républicain et capable de répondre aux besoins et aux attentes de la population. Et aujourd’hui, malheureusement nous recherchons encore où se trouve le projet de nos opposants. Et c’est justement de recherche que j’aimerais vous parler ce soir.

Notre recherche constitue la base du savoir que nous léguons aux prochaines générations. Notre système de recherche, c’est bien plus qu’un enseignement universitaire mais c’est bien la trace que nous laisserons dans l’histoire. La science a permis de grandes avancées, elle a permis à l’homme de sortir de sa condition d’animal pour s’approcher d’un degré avancé de civilisation. La science a contribué à rassembler les hommes, à briser les murs du silence qui les séparaient et à construire nos états nations. Notre société est fondée sur les piliers de la rationalité et de l'égalité, plus tard des hommes ont mis la science au service de grandes causes sociales. La sociologie vous a permis en effet de progresser dans la prise en charge des troubles sociaux. Si certains progrès techniques ont servi la prospérité économique au détriment de la justice sociale, d’autres ont amélioré la productivité, le niveau de vie, les salaires enfin les innovations techniques, celles qui ont permis une amélioration drastique de nos modes de vie. Aujourd’hui l’innovation scientifique et technique se trouve aussi également au cœur de l’Innovation, de la transition écologique par la production de nouveaux types de voiture de nouveaux modes de transport, de nouvelles façons de consommer, de s’habiller et de s’alimenter en contribuant ainsi à répondre à la menace structurelle du réchauffement climatique. C’est pour toutes ces raisons qu’en tant universitaire, je ne peux que me montrer en faveur d’un soutien massif à notre recherche, à notre système universitaire, et à notre capacité d’améliorer les connaissances du présent pour mieux bâtir un monde meilleur au futur.

Face aux coupes budgétaires qui ont trop longtemps menacées la souveraineté de notre université, nous devons donc retrouver une recherche indépendante et correctement financée. Car si la rentabilité de la recherche universitaire est parfois dénoncée comme insuffisante pour justifier les moyens qui lui sont alloués, j’aimerais rappeler qu’il s’agit avant tout d’un instrument de long terme. Notre recherche permet en effet d’améliorer notre productivité, qui constitue notre seule source de croissance endogène réelle. La croissance endogène se fonde sur des investissements dans la formation, dans les infrastructures, et dans la recherche.

Et c’est ce triptyque qui doit à la fois réformer notre amélioration de la recherche et garantir la croissance de la productivité. Investir dans nos universités, c’est permettre la production de savoirs pour les générations futures et contribuer à la formation scientifique d’un esprit indépendant pour notre nation.

Tout d’abord nous devons veiller à ce que notre recherche soit effectivement à la hauteur de nos ambitions, en formant suffisamment de chercheurs et de manière qualitative. C’est pour cela que le gouvernement de l’Union des Gauches engagera une grande réforme de l’université qui visera à augmenter de 10% les effectifs de nos chercheurs, et de 30% dans les secteurs stratégiques. Aujourd’hui les chercheurs sont trop souvent confrontés à un emploi du temps extrêmement chargé : en plus d’assurer leurs travaux de recherche, ils doivent gérer des tâches administratives, donner des cours de droit, d’économie ou d’histoire ou quelle que soit leur discipline, mais également réaliser de nombreuses conférences ou colloques qui les détourne de leur activité principale.

À ce titre nous favoriserons l’ajout de différents grades de universitaire afin de séparer plus strictement les tâches entre l’enseignement et la recherche, en permettant à nos professeurs d’assurer un semestre dans leurs missions de recherche, et un autre dans leur mission d’enseignement. Nous vous garantissons également un personnel suffisant dans les universités afin d’épauler nos enseignants chercheurs et de libérer certaines tâches annexes administratives afin d’améliorer l’efficacité et la qualité de notre recherche.

La rémunération des chercheurs et scientifiques est un élément central qui doit être valorisé : aujourd’hui, à niveau de diplôme égal, un enseignant est payé à l’université deux à trois fois moins que son vis -à -vis au sein d’une entreprise privée. Nous chercherons aussi à revaloriser au cas par cas les rémunérations des chercheurs sur le modèle de la grille établie pour nos professeurs afin de garantir une une équité entre publics et privés et d’éviter une fuite de cerveau de nos esprits les plus brillants vers les entreprises et surtout vers les pays étrangers.

L’enjeu d’une recherche de qualité et dans personnel formé est celui de permettre à nos étudiants de disposer d’une éducation de qualité qui permettra de former leur esprit critique et les encouragerait à leur tour à s’engager dans des carrières universitaires où à s’émanciper des conventions qu’ils ont acquis durant leur socialisation primaire. En tant qu’ancien ministre de l’Éducation et des sports, en tant qu’ancien universitaire, en tant que femme de gauche et qu’humaniste, je crois ou au rôle fondamental de la science dans l’amélioration concrète de notre société. Mais je crois aussi en la nécessité que notre curiosité intellectuelle soit stimulée par une recherche de qualité. Je crois que la grandeur de nos universités, que la grandeur de nos esprits, fait aussi partie de la grandeur de notre nation.

En plus de ces efforts consentis dans la formation des chercheurs et dans la revalorisation de leur rémunération - y compris les doctorants - c’est aussi une volonté de leur fournir les outils de travail nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Sur le modèle du plan éducation, une rénovation ambitieuse sera engagée afin de moderniser nos universités vieillissantes, de rendre les locaux de laboratoire exemplaires d’un point de vue écologique, et de fournir à nos chercheurs la qualité des infrastructures qu'ils méritent en raison de leur mission centrale dans la grandeur de notre nation. Lorsque je me suis rendu dans les universités, j’ai pu constater que la détresse de nombreux chercheurs dans les locaux n’était plus climatisée. J’ai pu me rendre dans un institut politique des îles de Provence, et j’ai appris que cela faisait, des années que les locaux avaient été déclarés insalubres à la municipalité mais que faute de moyens ni les chercheurs ni les étudiants n'avaient pu déménager.

Comment pouvons-nous fournir la qualité de la recherche privée à la Fédération-Unie, et une part de notre trésor. Nous devons mettre en place une politique universitaire qui soit digne des conditions de travail ! Lorsque je me suis retrouvé là devant ce brillant chercheur en médecine, il m’a annoncé que ses microscopes avaient été brisés, que ses plans de travail datés de l’année 193 étaient disparus, et qu’enfin ses étudiants ne pouvaient que des travaux bénévoles car il n’avait pas assez d’argent pour les rémunérer dans leurs travaux de recherche. Nous engageons donc une grande rénovation et une grande amélioration des infrastructures au sein des laboratoires de recherche. Nous engagerons également une modernisation intensifiée concernant les théâtres, afin de les doter de chauffages modernes et d’un confort minimal, destiné à un accueil digne.


Enfin, l’État doit s’engager dans un plan de soutien au projet de recherche innovant. Le premier de ces enjeux stratégiques, c’est bien la transition écologique. Dans un monde où le changement climatique est une menace majeure, l’innovation doit jouer un rôle certain au service d’une transition durable et d’une amélioration des modes de vie de nos concitoyens. Un gouvernement de l’union des gauche engage Raincy un soutien financier, technique, humain et opérationnel à l’ensemble des projets innovants permettant à notre Etat de développer de nouveaux moyens de répondre aux impératifs écologiques, sans reniez la compétitivité de notre activité industrielle et agricole. Sur le plan agricole, le développement de l’agriculture biologique constitue ainsi un enjeu central, et nous devons réorienter la recherche agronomique de nos grandes institutions vers une transition durable. Redonner à nos agriculteurs le sens de leur profession, et aussi leur donner les moyens de produire de façon biologique sont rogner sur leur pouvoir d’achat Nicole connaît son travail. L’une des clés de cette évolution passe par la recherche et par une amélioration des découvertes dans ce domaine.

Sur le plan industriel, l’autre nation doit redevenir un phare de la transition écologique et de l’esprit de créativité scientifique. Nous soutiendrons ainsi le développement de nouvelles formes de voitures électriques, et l’innovation en termes de mobilité collective. La recherche doit nous permettre de repenser nos villes, d’améliorer nos modes de production, et surtout de permettre une transition globale de notre économie et de notre société vers un modèle durable et juste. Toutes les politiques déployées par le gouvernement ont une volonté conjoncturelle. Mais à l’instar d’éducation, l’innovation et la recherche constituent les moteurs des évolutions structurelles, qui nous permettent de tendre vers des modèles plus juste et plus en phase avec nos idéaux de tolérance d’écologie et de démocratie.

Durant cette campagne, j’ai eu à cœur de défendre le projet d’une gauche responsable, fidèle à ses valeurs et ancrée dans le réel. L’union de nos trois partis a permis de nombreuses conquêtes sociales, que nous devons prolonger par une mobilisation massive afin de faire triompher un projet humaniste, qui défend la tolérance démocratique, la dignité républicaine et le progrès républicain. Ce soir, vous vous satisferez du chemin déjà parcouru; mais demain, nous tracerons l’aube d’une nouvelle histoire, prolongeant notre héritage et nous rendant digne de nos valeurs et de notre bilan: et nous le ferons en faisant triompher l’Union des Gauches !


Elsa Altmann descendit enfin de la scène pour saluer une dernière fois ses militants avec un grand sourire, et elle s’intégra à la foule pour un grand moment d’échanges populaires. La campagne était terminée, mais quel que soit son résultat, elle en serait pleinement ravie, et tout en défendant une meilleure éducation, elle aurait elle-même énormément appris.

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