Centre des Impôts de Tuse
Plus vaste centre d’impôts de la région d’Aupagne.
Albert était venu dans ce centre d’impôt de sa ville pour parler de fiscalité et du big bang fiscal que proposait l’Union Libérale.
Accompagné de son directeur de cabinet, il arriva en voiture. Il sortit de la voiture et fut accueilli devant la porte du centre par son directeur. Maintenus devant la porte du batiment, les journalistes n’avaient de ce début de visite que quelques images de poignée de main.
La visite du centre fut alors retransmise en direct par l’équipe de campagne de l’Union Libérale sur les comptes Chirper de cette dernière.
Après plus d’une heure de déambulation dans le centre ponctuée par des discussions avec des employés u des contribuables, Albert se dirigea dans le hall où un pupitre avait été installé. Le journalistes eurent enfin le droit de rentrer pour filmer le discours du vice-président de l’Assemblée Nationale.
Riccardo : Bonjour à tous,
Vous l’aurez deviné, je suis ici pour parler de fiscalité. La fiscalité est un sujet crucial pour les entreprises mais aussi les ménages dont le pouvoir d’achat dépend énormément de l’imposition. C’est donc primordial que de mener une grande réforme fiscale pour que les ménages aient davantage de pouvoirs d’achats et que les entreprises disposent de plus de marges pour créer richesse et emplois.
Nous allons donc tout d’abord massivement réformer l’impôt sur le revenu. C’est un système complexe, difficile à cerner et truffé de graves erreurs. Nous proposons donc un changement radical de cap, avec la réduction du nombre de tranches de 28 à 16, avec des réductions pour chacune d’elle de 5% à 25% du taux d’imposition selon les catégories. Nous allons ainsi simplifier un système que nous allons rendre plus profitable à tous.
Dans cette même logique de volonté de hausse du pouvoir d’achat, nous allons supprimer la taxe d’habitation. Nous sommes cependant conscients que les communes ont besoin de cet impôt pour vivre et développer des projets locaux qui sont d’une incroyable importance, c’est donc pour cela que nous allons partager entre l’état et les communes les recettes de l’impôt sur la fortune.
Nous allons également faire de la fiscalité un soutien important des autorités de santé. Nous allons notamment largement augmenter les taxes sur le tabac de 50%, un enjeu de santé publique notamment pour les plus jeunes. Dans la même idée, nous allons créer des catégories pour la taxe sur les boissons alcoolisées afin de mieux cibler les alcools forts. Enfin, toujours dans cette volonté de protéger les plus jeunes et les plus fragiles, nous allons augmenter de 75% la taxe sur les produits pornographiques.
Nous allons bien sûr soutenir les entreprises avec une baisse de l’Impôt sur les Sociétés selon les tranches de 10% à 25%. Nos entreprises créent de la richesse et donc, de l’emploi. Elle font la fierté de ce pays. Et voilà le seul remerciement? Et voilà comment on traite avec gratitude l’innovation et l’audace de ce que ce pays fait de mieux? L’UL rétablira la justice pour ces entreprises.
Nous allons également réformer totalement la TVA pour créer des catégories et ainsi mieux cibler les produits de première nécessité. Cette hausse du pouvoir d’achat a un coût qui sera compensé par une hausse de 3% de l’Impôt de Couverture Maladie et par la création d’une taxe sur la déforestation, véritable enjeu écologique.
Alors oui, nous avons l’audace de proposer un véritable choc fiscal qui bénéficiera avant tou aux citoyens qui, j’en suis sûr, n’hésiterons pas à le soutenir dans les urnes. Citoyennes, citoyens, votez pour l’ambition de voir Ostaria plus grande et plus prospère!
Je vous remercie.
Albert serra quelques mains puis quitta le Centre des Impôts pour rejoindre de nouveau sa voiture en vue de la poursuite de sa campagne.
Boulanger poursuivait sa campagne dans les grandes villes en se rendant à Tuse, une ville qui était profondément de Droite et ou la liste LR était la première opposition au conseil municipale. Le candidat à la présidence de la république était venu visiter le centre des impôts de la ville pour rencontrer les fonctionnaires et présenter son projet économique.
Il passa une bonne heure dans le bâtiments suivi d'une seule caméra filmant et retransmettant les rencontres entre Boulanger et les employés en direct sur les réseaux sociaux. Après cette petite visite il se rendit dehors ou une cohorte de journalistes l'attendaient pour entendre ce que Boulanger avait à dire. Il n'était pas favori et peiner à remonter la pente qui le séparer de sa concurrente à droite, Aya Leclerc, alors même qu'il était talonné par le représentant du spectre de la FRO l'actuel Président par intérim dont personne ne se souvient du nom.
-Bonjour à tous et toutes,
Aujourd'hui encore, même si cela commence à s'améliorer grâce aux actions menées par la coalition actuelle, notre économie est asphyxiée par les impôts, les charges, les dépenses publique à outrance et le poids de l'État. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette situation et nous devons absolument mener une politique de choc qui permette à notre économie de se libérer rapidement afin de relancer la croissance et l'emploi. Nous ne pouvons plus nous satisfaire de quelques petites demi-mesurettes qui ne mène nul part et qui ne changerons jamais rien à la situation. Je propose concrètement de commencer par une refonte complète de la fiscalité ostarienne. Cette refonte comprendra une baisse massive de l'impôt sur le revenu dont la tranche maximum sera fixée à 42%, la suppression de la Participation Sociale Universelle, Ainsi qu'un taux fixe de l'impôt sur les sociétés fixé à 25% notamment. Nous mènerons donc une politique d'allégement d'impôt en faveur des ménages et des entreprises. Au delà de cette réforme, je créerais un statut d’initiative entrepreneuriale. Ce statut sera attribuer aux nouvelles entreprises, c'est à dire aux entreprises de moins de deux ans, de ne pas payer d’impôt sur les sociétés. Cela permettra à l'entreprise de mieux se développer, de s'assurer des meilleurs finances et donc de mieux entamer son entrée sur le marché face à la concurrence intérieur et extérieur. Mais, pour encourager l'entreprenariat il faut flexibiliser le marché et c'est pour cela que je propose d'abolir le salaire minimum à l’échelle nationale afin de le déléguer aux régions pour que chaque territoire puisse avoir un salaire minimum adaptés aux caractéristiques économiques territoriales. Il y aura quand même un salaire minimum référentiel de 11 O$ta horaire qui est une base suffisante pour commencer une reprise économique. Enfin nous établirons une rémunération des heures supplémentaires à 140% du salaire horaire convenu dans le contrat de travail, dans une limite de 5 heure par semaine pour encourager les salariés à travailler plus et donc à produire plus. Ces heures supplémentaires seront évidement défiscalisé.
Pour reprendre notre pays en main il faut agir et l'action doit passer par un choc fiscale, dans le bon sens du terme évidemment. Ce choc devra êtres porté avec courage et détermination et je vous assure que j'ai l'un et l'autre et qu'une fois aux responsabilités je ne me défilerais pas. Beaucoup de chose sont encore à faire et croyez moi quand je vous dit que si nous n'amorçons pas une rupture au plus vite nous mettrons beaucoup de temps à redresser la nation.
Merci pour votre écoute.
Alors que Boulanger repartit dans sa voiture avec son équipe les caméras le suivait pour capter la moindre image et le moindre mot de celui que se voit Président.