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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

[MUR] Section locale de Tuse

Ville IRL : Lyon
Population : 1 090 040 hab.

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Alexandre de Brétigny
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dim. 7 juil. 2019 15:27

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MOUVEMENT UNI POUR LA RÉPUBLIQUE



FEDERATION REGIONALE D'AUPAGNE

Section locale du Mouvement de Tuse



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Délégué de Section : Rudy Florès

Délégué-adjoint de section et Secrétaire locale : Hania Louviot

Trésorier de Section : Jules Destours

Elus locaux et nationaux du MUR résidents :
Rudy Florès (député et conseiller municipal de Tuse [opposition]), Vincent Rantanplan (conseiller municipal de Tuse [opposition]), Gisèle Thomas (conseiller municipal de Tuse [opposition])

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Christian Duroux
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ven. 9 août 2019 09:12

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MOUVEMENT UNI POUR LA RÉPUBLIQUE



FEDERATION REGIONALE D'AUPAGNE

Section locale du Mouvement de Tuse


Communiqué de Rudy Florès


Mes chers concitoyens,

Après cette campagne intense et riche en émotions, presque 70 % d'entre vous ont choisi les républicains et les libéraux-conservateurs pour gérer votre ville. Cette décision, qui a également été prise dans nombre de ville de notre pays, vous ne la regretterez pas. Nous sommes déterminés à agir rapidement pour améliorer considérablement la vie des habitants de Tuse.
J'aimerais également adresser mes salutations républicaines aux membres de la liste de gauche dont le score est honorable, mais aussi à la liste régionaliste de l'Alliance pour l'Aupagne, envers qui je m'engage à défendre les valeurs, les particularités et la langue de notre bassin aupagnois.

Merci à tous pour votre confiance.

Rudy Florès, maire de Tuse.



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Lucie Calenbek-Sothriopositi
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ven. 19 févr. 2021 19:19

Conférence de Lucie Calenbek-Sothriopositi sur la question des droits des femmes

Dans le cadre plus convivial d'une section locale de la FRO qui avait été ouverte aux non-adhérents pour la durée de la campagne, la Présidente Lucie Calenbek-Sothriopositi organisa une conférence en forme de questions réponses avec tous ceux qui souhaitaient l'interroger sur la question des droits des femmes. Une question très largement éludée par le candidat d'extrême-gauche durant la campagne, et à laquelle la Présidente tenait tout particulièrement. L'occasion également pour elle de montrer sa capacité à s'engager sur des problématiques bien plus larges, apartisanes, dans le respect des principes de son parti et des valeurs historiques de la République.
La conférence commença par une question posée par une jeune étudiante de Tuse et les questions à la Présidente s'enchainèrent rapidement.


Bonjour, je m'appelle Lucie, moi aussi, je suis étudiante laborantine en chimie. Ce qui m'a le plus choqué, dégoûté même... C'est de voir comment les hommes se comportent dès qu'il y a des femmes en politique. J'ai toujours été une supportrice de Marie Bonneau, et lorsqu'elle a protesté contre Julien Chastain, celui-ci l'a rabaissé en la traitant d'inutile. Erope Pendra l'a même traité de perverse et de corrompue. Comme Chastain l'a fait avec vous, en vous traitant de perruche, d'hystérique, comme Pendra l'a fait aussi en vous traitant de femme vénale... Ca me rappelle hélas la manière dont sont traités les femmes dans les médias, mais aussi dans mon milieu, l'enseignement scientifique, où nous sommes encore largement minoritaires. Nous y sommes traités avec autant de mépris, comme si nous n'étions que des idiotes, ou des objets. Comment comptez-vous faire pour que les femmes soient respectés, soient mieux considérés à tous les niveaux de la société ?

- Eh bien Lucie - très beau prénom, soit-dit en passant - vous savez, être une perruche ne me dérange pas. Je préfère être la perruche qui porte sa voix pour frapper où ça fait mal qu'être un mollusque qui s'aplatit en permanence et se réveille une fois tous les 5 ans pour vomir sa bave sur tout le monde ! Contre les politiciens misogynes avec des grandes gueules, je ne peux malheureusement pas faire grand chose, si ce n'est me présenter comme l'alternative. Et éventuellement rééquilibrer un peu l'univers en rappelant à Erope Pendra lorsque des femmes faisaient campagne pour renverser le tyran, lui a été inutile.

Rires dans l'assistance à la mention de l'inutilité du mollusque Pendra.

Mais plus sérieusement. Notre vie publique est aujourd'hui tellement plus sain qu'il l'était il y a 7 ans, et pourtant, nous sommes encore très loin du compte. Nous pensions avoir tourné la page des attaques sournoises et vicieuses, des insultes sexistes pour rabaisser les femmes politiques qui ont l'audace de défier des hommes, mais il y a visiblement un besoin de travailler sur l'héritage chataignien, à gauche. Erope Pendra n'est pas capable de m'attaquer autrement qu'en m'insultant, et les insultes qui sont propres à son milieu sont celles qui font des femmes de simples.
J'ai décidé seule de me présenter à la présidence, j'ai battu des hommes à la primaire, j'ai battu un homme à la présidentielle, et je l'ai fait avec l'aide d'un parti que je sais équilibré et engagé en faveur du droits des femmes.
Maintenant, tous les milieux ne sont pas aussi sereins, et vous avez raison de parler de votre situation. Le milieu des sciences est paradoxalement l'un des moins bien servis : les jeunes filles dans l'enseignement primaire et secondaire sont souvent les meilleures dans les matières scientifiques, alors qu'il y au final plus d'hommes que de femmes diplômées à haut niveau dans les milieux scientifiques. La faute à une atmosphère délétère, propice à la misogynie et à un sentiment de supériorité de la part des hommes, qui entretient ce syndrome de l'imposteur chez certaines femmes qui réussissent et qui les brident et les empêchent d'assumer pleinement leur réussite. Un moratoire sera organisé concernant le traitement des femmes dans les établissements d'études supérieures, et un défenseur des droits sera créé dans chaque établissement afin que toute femme qui subirait le machisme de ses pairs ou la misogynie de ses professeurs puissent faire valoir son droit au respect et à la dignité.
Les pressions que les milieux les plus sexistes exercent sur les femmes sont à mon sens l'une des principales raisons pour lesquelles tant de femmes renoncent à mener de très hautes études, ou peinent à valoriser leurs travaux, et il est plus qu'important que les jeunes femmes ambitieuses telles que vous, Lucie, aient l'opportunité de s'épanouir professionnellement. Car vous êtes, comme les femmes et les hommes qui vous entourent, les futures élites de notre République, et responsabiliser l'environnement dans lequel vous vous élevez sera au final bénéfique à notre société dans son ensemble. Merci pour votre question, Lucie !


- Bonjour, je m'appelle Alice, je suis une militante libérale... Vous dites que la FRO est engagé en faveur du droit des femmes, me suis allé voir un événement de monsieur Pendra récemment, car j'hésitais, je ne suis pas encore sûr de la personne pour qui j'irai voter. Et il a dit que si la FRO était de nouveau aux commandes, ils aboliraient le droit à l'avortement. Je ne suis pas très rassuré, c'est vrai que quand on voit d'autres pays conservateurs, l'avortement est souvent le premier des droits des femmes à passer à la trappe...

- Je vous comprends, madame, je vous comprends. Vous voyez, je parlais de la misogynie des hommes qui se pensent supérieurs en tous points aux femmes. On le voit une fois de plus avec Monsieur Pendra qui croit bon de présenter le programme de la majorité républicaine à ma place en inventant n'importe quelle sottise pour paraître un peu moins bête qu'il en a l'air.
L'accès à l'avortement est un acquis majeur et un droit fondamental pour les femmes. J'y suis profondément attachée. En tant que femme, je sais qu'y avoir recours aurait été contraire à mes croyances, mais je me battrais toujours pour que les femmes aient la liberté de choisir et surtout, sans avoir à demander l'aval des hommes.

Et Monsieur Pendra ment sur le sujet, car Monsieur Pendra est un menteur et un charlatan. Qu'il me poursuive en justice si j'ai tort de dire qu'il ment à ce sujet, je peux prouver qu'il en est un.
Parce que l'interruption volontaire de grossesse a été une des grandes avancées de la présidence de Jérôme Plassel, qui l'a fait voté en garantissant son remboursement intégral. Par une loi qui a été abrogée... en juillet 179, sous un gouvernement d'extrême gauche.
Récemment, l'IVG a été garanti par le gouvernement de mon Premier Ministre, Henri Le Floch, qui l'a inscrit dans le Nouveau Code Social. Non seulement il a défendu le droit des femmes à recourir à l'IVG, mais parce qu'il a inscrit dans le droit que pratiquer une IVG sans le consentement de la femme, autant que d'empêcher toute femme d'y avoir accès, est un crime passible de prison. Le Premier Ministre Le Floch est un défenseur des droits des femmes qu'il a réaffirmé, et non son fossoyeur.
Le candidat de la gauche radicale essaie de faire peur en semant le doute dans l'esprit des gens, en nous inventant des tares en tout genre. Mentir aussi ouvertement à ses propres électeurs, aux gens qui ont placé en lui sa confiance, c'est à la fois un crime honteux contre la démocratie, et la preuve d'une cohérence intellectuelle déficiente.


Rires et applaudissements à la mention de l'hypocrisie permanente de l'extrême-gauche.

Les républicains ont été à l'avant-garde du droit des femmes, les républicains ont portés les premiers le droit d'avorter et ont fait passer ce droit fondamental. Et n'oublions pas que c'est sous un Président républicain de centre-droit, Jérôme Plassel, et sous une Première Ministre républicaine-conservatrice, Mathilde Picvaux, que ce droit fondateur devint un acquis. Qu'Erope Pendra leur rende ce qui leur appartient !
Alors, Alice, je peux vous promettre qu'il ne sera pas porté atteinte à l'IVG sous une gouvernance FRO, car la FRO dirige une majorité cohérente et basée sur des principes. Et je vous encourage, car les mensonges sont légions en politique, à toujours vérifier ce qu'un politicien vous dit, surtout un politicien qui a un long historique de retournage de veste. D'ailleurs, je rendrais disponible les sources qui prouvent mes dires à la fin de cette rencontre. Et surtout Alice, surtout, ne vous laissez jamais dicter quoi faire et quoi penser par un homme, un homme qui pense mieux connaître votre combat que vous. Et ce conseil vaudra aussi, bien sûr, lorsque vous irez voter dimanche prochain !


Quelques rires ainsi que des acclamations se firent entendre à l'idée d'aller voter pour la Présidente Lucie Calenbek-Sothriopositi lors de l'élection qui se tiendrait dimanche.

- Bonjour madame, je m'appelle Minerve. Erope Pendra a donné un bon point en parlant des inégalités salariales. Il faut faire un vrai travail pour que les femmes soient enfin reconnus à égalité avec les hommes au travail, aient accès aux mêmes chances et soient rémunérés de la même manière. Qu'est-ce que les conservateurs ont accomplis à ce sujet ? Ca n'est pas vraiment leur combat.

- Minerve, je peux déjà vous le dire, et pas pour vous rabaisser ou insulter votre intelligence, mais pour que vous le compreniez bien. Vous vous trompez. Cela a été notre combat depuis le début et à ce jour, ça le reste.
Monsieur Pendra ne sait pas quoi inventer pour se présenter en un héraut des femmes qu'il n'a jamais été. La preuve, il a proposé d'inscrire dans la loi quelque chose qui est déjà dans la loi depuis bien longtemps. Une fois de plus, c'est sous la présidence de Jérôme Plassel que nous avons vu naître dans le Code du Travail le principe selon lequel la rémunération au travail ne peut se justifier par autre chose que la compétence et l'ancienneté. C'est à l'initiative du Président Plassel que cela a été fait, il ne l'a pas fait dans le cadre de quelconque accord politique, non, car il disposait d'une majorité à l'Assemblée Nationale et d'un gouvernement de son bord. Il l'a fait parce qu'il croyait en l'égalité, cette valeur fondatrice que l'on retrouve dans nos armoiries et en haut de chacun de nos bâtiments publics. Ce sont les républicains qui ont inscrit dans la loi la fin de la discrimination salariale. Depuis, toute discrimination est interdite dans la méthode de rémunération. Le Code du Travail de Jérôme Plassel, qui a longtemps fait loi dans la matière, reconnaît que la vraie valeur du travail, c'est de ne distinguer ni femme ni homme, ni croyant ni athée, ni homo ni hétéro.

Et je vais vous donner une information très intéressante qui je l'espère, vous aidera à comprendre un peu mieux les véritables motivations de mon adversaire.
Ce Code du Travail qui abolit les discriminations, il a été voté en août 168. A cette époque, je n'étais pas encore engagée en politique. Mais un certain député Erope Pendra l'était, au sein du groupe RSÉ. Voulez-vous savoir ce que Monsieur Pendra a choisi de voter, au moment historique où la République d'Ostaria a reconnu que tout ostarien et toute ostarienne méritait une égale rémunération ? Rien. Il n'a rien voté. Il ne s'est même pas rendu au vote, c'est dire à quel point ça lui tenait à cœur. Vous voyez, je n'ai pas besoin d'inventer des tares à mon opposant, je n'ai pas besoin de le faire parler à sa place. Je me contente de relayer des faits, et je vous laisse seule déterminer la sincérité du député Pendra.

Maintenant, sur ce que je peux faire de plus... A la présidence, beaucoup, en fait. La loi va déjà dans le sens de l'égalité, mais il convient d'en garantir l'application. Je proposerai à la Primature la création d'une commission interministérielle pour faire surveiller l'application du Code du Travail et la garantie qu'aucune discrimination n'a lieu dans le monde ostarien du travail.
Et j'aimerai parler un peu plus de ce référendum organique qui me tient à coeur. J'ai parlé d'environnement, de nos institutions, je peux vous promettre aujourd'hui que par ce référendum, nous ferons également inscrire l'égalité entre hommes et femmes, ainsi que la lutte contre toutes les formes de discriminations, dans notre Constitution, de telle sorte que toute loi qui serait passée, tout décret, tout arrêté ministériel ou municipal devra se plier à cette nouvelle réalité juridique. La possibilité d'imposer dans chaque élection législative ou locale une liste de candidats paritaire et alternée afin qu'il y ait autant de femmes que d'hommes et autant de chances pour les femmes que les hommes d'être élues, sera également proposée au vote des citoyens, afin que la Constitution puisse garantir la réelle représentativité de notre vie politique.
Et vous pouvez bien sûr me dire que ça n'est pas suffisant, qu'une loi même constitutionnelle ne suffit pas. Mais je proposerai dans la réforme la création d'un ombudsman - ou comme on dit en ostarien, d'un médiateur de la République, d'un protecteur des droits des citoyens, qui sera chargé de veiller à l'application de l'ensemble de ces droits, avec la possibilité de plaider devant l'Assemblée Nationale et devant les cours de justice pour toute infraction à ces droits fondamentaux. C'est au terme de cette Constitution que non seulement vous pourrez choisir d'inscrire dans le marbre l'égalité dont nous rêvons pour nos concitoyens et nos enfants, et que vous pourrez choisir de créer une institution indépendante pour les faire appliquer en toute circonstance.

C'est la promesse que je fais, de faire de l'égalité entre les sexes pas seulement mon combat, mais une valeur sacrée de cette République qui est la nôtre. J'assume que c'est ambitieux face à un candidat de gauche radicale qui n'a jamais montré la moindre volonté d'être constructif. Mais j'ai confiance en le fait que lorsque nous proposerons cette vaste refonte de notre Constitution, le député Pendra sera ou bien présent pour nous donner son aval, ou bien et c'est plus probable restera sagement dans son fauteuil de député-maire pendant que nous mettrons en place les réformes que nous avons promis. Car dans l'opposition, c'est encore ce qu'il sait faire de mieux !


Après des rires sur la dernière pique adressée à son adversaire, Lucie continua de répondre à diverses questions des personnes présentes dans la salle de conférence. La conférence se conclut et elle en profita pour discuter plus longuement en tête à tête avec des militantes et sympathisants, avant de finalement quitter la permanence pour préparer le prochain acte de sa campagne.


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