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Place Saint-Martin

Ville IRL : Lyon
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État d'Ostaria
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lun. 17 avr. 2023 16:04

Place Saint-Martin
Située dans le centre historique de Tuse, la place Saint-Martin est célèbre pour sa cathédrale mais aussi pour les nombreux restaurants et commerces des alentours.

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Audrey Genest
Député
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Enregistré le : sam. 25 févr. 2023 19:15
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Parti politique

ven. 19 mai 2023 10:14

Encore peu connue du grand public, la députée et candidate à l’élection présidentielle Audrey Genest avait décidé d’entamer sa campagne par une séance de distribution de tracts sur la place Saint-Martin dans la ville de Tuse dans laquelle elle avait grandi et où elle siégeait au conseil municipal depuis les dernières élections. Les médias locaux et quelques caméras nationales avaient fait le déplacement, notamment pour essayer de mieux connaître la candidate. Aux côtés de ses militants, la candidate distribua des tracts sous le regard des caméras pendant près d’une demie-heure à l’issue de laquelle elle accepta d’aller répondre aux questions de quelques journalistes. La première porta sur les enjeux de la sécheresse, thème qui dominait la campagne depuis la veille.

Je vous remercie de me poser cette question absolument essentielle. Nous avons tous été inquiétés par ce rapport de l’AMO paru hier sur les risques de sécheresse qui, nous le savons, peuvent avoir des conséquences graves pour nos agriculteurs notamment. Je ne crois pas que la personne la plus qualifiée pour répondre à ce genre de situations soit le Président de la République, mais il a assurément un rôle à jouer dans la prévention de ces catastrophes environnementales. À mon sens, il est nécessaire de faire des questions environnementales un enjeu diplomatique, mais surtout de mettre en place des politiques de coopération à l’échelle phoécienne pour sauvegarder notre environnement. Des investissements doivent également être faits dans des infrastructures qui permettent de réduire les besoins en eau et là encore la coopération phoécienne peut jouer un rôle clé, particulièrement si nous mettons en place des mécanismes de solidarité pour que les pays les moins exposés aux sécheresses puissent aider les autres à financer ces infrastructures. Parce qu’après tout, des récoltes très mauvaises dans un pays agricole aussi important que le nôtre peuvent poser des problèmes en matière de prix alimentaires chez nos voisins et plus globalement dans toute l’Union Phoécienne. Alors à cet égard, je crois que nous pouvons les convaincre de jouer collectif sur cette question absolument essentielle. Voilà à mon sens ce qu’un Président de la République peut faire, pour ce qui est ensuite des dispositifs internes, je crois que c’est au gouvernement et au législateur de mettre en oeuvre les solutions adéquates.

Un autre journaliste vint poser une deuxième question, cette fois-ci sur le rôle institutionnel du Président de la République, lui aussi sujet de controverse dans la campagne.

La question du rôle du Président de la République est une question que nous n’arrivons toujours pas à régler depuis le début de cette IVème République. Mais quelque part, nous donnons tous les sept ans aux ostariens la possibilité de choisir non pas seulement un projet mais un style de Présidence. À titre personnel, je ne suis plutôt pas en accord avec la vision exposée hier par le Président par intérim. Le Président a un rôle absolument fondamental en étant le chef des armées, le garant de la Constitution et le chef de notre diplomatie. Je crois que se concentrer sur ces missions est déjà suffisamment prenant et, personnellement, je n’aurais pas la prétention de pouvoir gérer efficacement à la fois ces aspects et les questions de politique intérieure. Ceci étant dit , je ne crois pas que le Président doive être complètement absent non plus. Par exemple , je ne suis pas opposée à ce que le Président puisse proposer de grandes initiatives législatives occasionnellement , notamment en réponse à une crise. Mais cela ne peut se faire dans une démarche partisane , mais bien dans une volonté de rassembler le pays. Et de la même manière, je crois aussi que la question du droit de véto du Président de la République est importante. À titre personnel , je n’exclus par de l’utiliser y compris pour des textes constitutionnels si je les estime profondément contraires à l’intérêt du peuple ostarien. Pour moi , tout est question d’équilibre. Le Président n’est pas un monarque caché au Palais d’Yguerne dont le rôle est de se taire , mais il n’est pas non plus censé cumuler de facto les rôles de Chef de l’État et de Chef du gouvernement. Alors je vais tout faire pour tenter de garantir cet équilibre si les ostariens me font confiance dans cette élection.

Après sa réponse, la candidate remercia les journalistes présents pour leur temps et retourna échanger avec quelques passants.

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Lu Yang
Secrétaire d'État
Messages : 9
Enregistré le : dim. 13 févr. 2022 17:41
Personnage : Principal

Parti politique

lun. 5 févr. 2024 17:58

Au terme d’une campagne qui avait été particulièrement dynamique pour ce jeune parti qu’était Le Nouveau Centre, Lu Yang avait été désigné pour s’exprimer lors d’un meeting dans sa ville natale, à Tuse.

Merci à vous tous ici ! Merci à vous, camarades, qui m’avez choisi pour nous défendre dans l’élection municipale de Tuse, merci à vous, chers concitoyens de cette belle ville qu’il me fait plaisir de revoir aujourd’hui. Et merci à Ernest de m’avoir permis de m’exprimer dans cette ville que j’aime temps pour cette campagne !
Quelle joie de revoir des visages familiers de ma famille politique centriste, ici, à Tuse ! Comme quoi, le Centre n’est pas mort !

Ce n’est pas la première fois que je me présente à vous, ce n’est pas la première fois que vous verrez mon nom sur vos bulletins de votes. Mais je dois vous dire que c’est pour moi, c’est la première fois, depuis bien longtemps.

Je vois beaucoup de mes anciens collègues de l’université, des amis qui m’ont accompagné dans mon parcours militants, beaucoup de gens qui connaissent mon histoire. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Lu Yang. Mes parents ont choisis de quitter leur Sunyixian martyr du totalitarisme, pour chercher un foyer où élever leurs enfants. Un endroit de liberté, d’espoir et d’ambition. Mes parents ont choisis de fonder leur famille là où elle aurait toutes les chances de s’épanouir et de connaître le bonheur et la paix. C’est ici, dans cette ville, que leur quête de cet endroit les a amené, et c’est dans cette ville et dans cet espoir-là que je suis né.
Je n’ai jamais eu qu’amour pour ma patrie, Ostaria, au sein de laquelle j’ai grandi, qui m’a nourri et éduquée, et qui est devenu pour moi ce foyer que mes parents ont perdus. Et parce que je sais que, comme feu le foyer de mes parents, notre République est fragile, j’ai eu à cœur de m’engager pour la défendre, depuis très jeune. De l’engagement militant à la campagne électorale, mon combat politique n’a toujours été guidé que par la volonté d’honorer le sacrifice de mes parents et d’honorer cette nation qui m’a permis de m’élever si haut. Et ainsi, j’ai été amené à représenter mon ancien mouvement, L’Alternative, devant vous il y a près de 20 ans de ça.
Mais j’ai rapidement déchanté. La République est grande et belle, sa classe dirigeante nettement moins. A peine arrivée dans l’arène politique que j’ai été victime d’attaques homophobes de l’extrême droite. Et que l’offre politique s’est réduite entre un Président de l’étatisme à tout va et un candidat de toutes les horreurs et de toutes les haines. Et que j’ai été témoin que le jeu de la politique, c’est beaucoup d’injures, beaucoup de promesses, beaucoup de procès et peu d’actions au final.

Quand avons-nous cessé de rêver ?
Quand avons-nous cessé de croire que ce pays était cet endroit de progrès et de paix auxquels nos ancêtres aspiraient ?
Lorsqu’une gauche à bout de souffle et qui ne sait plus rien faire que se tourner vers les vieilles recettes du socialisme ultra-étatisé a décidé de s’accrocher au pouvoir pour 15 années de plus ?
Lorsqu’une droite fracturée entre l’extrême et la déraison s’est mise en tête de rester dans la désunion et de perdre pour 15 années de plus ?
Lorsque le centre a perdu de vue ses valeurs d’équilibre et ses principes qui fondent notre République ?
Est-ce que nous avons cessé de rêver lorsque nous avons cessé de croire qu’en votant, nous pouvions réellement changer les choses ?
Est-ce lorsque ce nouveau centre, cette Alternative que nous pensions prometteuse, ne s’est révélée être rien de plus qu’une vieille recette du plasselisme conservateur s’acoquinant à la droite la plus extrême ?
Je ne sais pas si je peux pardonner L’Alternative d’avoir cherché à négocier avec le parti d’un homme notoirement haineux des immigrés et des homosexuels.

Est-ce lorsque nous nous sommes rendus compte qu’alors que nos concitoyens étaient en proie à des problèmes de fond toujours plus nombreux et intenses, notre Assemblée se complaisait dans cette rivalité absurde entre idéologues et démagogues ?

Et quelle plus belle démonstration de tout ce qui va mal dans la politique ostarienne, que le procès qui s’est ouvert contre le leader de notre parti il y a quelques jours à peine ?
Notre Président de parti, Ernest Vabre-Nicolo, s’est fait insulter sur Chirper par pas moins que la chef du parti ultranationaliste et autoritaire qui se fait appeler Parti Populaire. Au passage, ça me rappelle ce que mes parents disaient sans cesse sur les états et les partis communistes : un parti ou un pays qui se sent obligé d’ajouter “Populaire” à son nom vous voudra rarement du bien.
Cette Madame Miron, en digne successeure de l’homophobe Zimmerman, a traité notre dirigeant de traître, de menteur, d’incapable et de frazziliste - et a fait mine de lui offrir un pins du PP juste après. Après quoi, notre Président a répondu sur le ton de la satire en faisant remarquer que si celle-ci s’amusait à le traiter de traître, de menteur et de frazziliste génocidaire et immédiatement après de lui offrir un pins de son parti, ça en disait long sur les qualifications requises pour être au PP.
Sa réaction ? Porter plainte. Oui oui, sérieusement, Miron a porté plainte contre quelqu’un parce qu’il l’a renvoyé à une insulte qu’elle a elle-même proférée.

Et un procès s’ouvre. Et notre parti tout jeune doit déjà engager des fonds pour se défendre face à cette bassesse répugnante. Et notre justice doit consacrer des moyens en huissiers, greffiers, juges et clercs pour permettre la tenue d’un procès. Tant d’énergie et tant de moyens gaspillés dans une manoeuvre honteuse du PP pour servir sa tambouille électorale et faire avaler des couleuvres aux électeurs.

Mais ce qui m’a frappé, dans cette preuve de la malsanité de l’extrême droite, c’est l’attitude de notre président et de nos collègues du parti. Là où d’autres iraient aux créneaux, notre priorité a été de tout de suite nous remettre au travail, de continuer d’élaborer notre programme et de nous mettre au travail pour les Ostariens. Alors que Valentine Miron enchaîne les pourvois en appel dans l’espoir d’entendre un gentil magistrat lui dire qu’elle a raison et qu’elle est très intelligente, nous, nous étions à vos côtés, à vous donner raison à vous et à personne d’autre. En ce moment de la vie démocratique, c’est vous qui comptait, et sûrement pas les egos fragiles des ces messieurs dames du Parti Populaire.


Rires gras et sonores dans l’assemblée.

Il est plus que temps de responsabiliser notre vie publique et c’est le sens de cet engagement. Je ne connais que trop bien la valeur de notre démocratie libérale et il est hors de question d’en céder la moindre parcelle de principes. Mais pour les préserver, la République doit se reconnecter à ses principes pour que nous puissions tous ensemble nous reconnecter à la République.
Le consensus et le respect de chacun en République, voilà le premier point que j’aimerai défendre.
Nous devons mettre fin aux abus de pouvoirs et aux abus de procédures de ceux qui s’amusent à gaspiller l’argent des militants dans des procès.
Nous devons retrouver une hygiène démocratique qui fait cruellement défaut aux partis les plus autoritaristes de l’hémicycle. Nous rappeler que nous sommes là pour gouverner, pas pour nous chamailler comme des enfants.

Le Nouveau Centre portera haut et fort nos principes. Pas juste les idéaux des uns et les intérêts des autres, mais les principes de toute la République, tout ce contrat social pour lequel nous avons voté.
Nous organiserons par une loi organique le poste de Médiateur de la République, une fonction constitutionnelle qui existe depuis 190 et que nous n’avons encore jamais vu mise en pratique. Nous permettrons à cette fonction d’agir comme un intermédiaire entre les formations politiques dans les différents - du plus absurde à l’image des gamineries de Madame Miron, aux débats les plus importants qui clivent notre société. Nous ferons du Médiateur un tiers pouvoir, neutre et impartial, chargé de rappeler à chaque élu les principes du débat démocratique lorsque l’un d’eux les perd de vue, et apte à défendre la République quand certains profitent des libertés qu’elle offre pour nuire aux autres.

Et lorsque nous aurons réaffirmé notre attachement à la démocratie, nous réaffirmerons notre attachement aux libertés individuelles et à la préservation de ce vaste espace démocratique qu’est notre Union Phoécienne. Aujourd’hui organisation technocratique qui peine à intéresser, nous défendrons l’expansion en profondeur de l’Union, par la mise en place d’une union économique conçue pour préserver notre modèle social et la compétitivité de notre économie, tout en ouvrant notre pays à nos voisins, qui partagent également nos valeurs de liberté. Nous ferons des échanges culturels, économiques et éducatifs un des axes prioritaires de la politique d’une Union Phoécienne revitalisée, prête à montrer au monde toute la force et toute l’ambition dont fait montre notre République.
Parce que je crois aussi que parce notre République est grande, parce qu’Ostaria peut être un modèle pour les autres nations, que ce modèle doit être partagé et montré fièrement au monde. Et faire de notre Phoécie cette maison commune qui fait si cruellement défaut à notre vie publique.

C’est pour cela que vous voterez en votant pour le Nouveau Centre. Nous en avons tous assez de cette manière politicarde de faire de la politique qui ne sert personne à part ceux qui s’accrochent désespérément et avec démagogie au peu de pouvoir qu’on leur donne. Il est temps d’enfin se permettre d’espérer et de croire en ce que notre République a de grand et de beau.

Finis les vieilles recettes d’un plasselisme dans lequel nous vivons depuis 80 ans. Finies les injures, les obscénités verbales et les affaires qui font la honte de notre République. Place à un véritable renouveau, place à un nouvel équilibre. Place à la République, enfin !


Après des applaudissements, Lu Yang alla à la rencontre des habitants de Tuse et finit avec des amis militants à tracter dans la ville, passant à travers la vieille ville de Tuse et ne manquant pas de s’arrêter dans des commerces et cafés pour profiter de sa ville natale et sensibiliser au message d’espoir porté par son parti.

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