Place de la Liberté

[George Edouard]

MEETING SUR LA DEMOCRATIE
15 Juillet 203

Pour son son deuxième meeting de cet avant dernier jour de campagne, George Edouard avait décidé de se rendre dans la région où Cécile Rossignol était-elle-même venue la veille : une région éminemment à droite, où La Ligue Républicaine et le Parti Populaire se mêlaient à une lutte farouche pour la gagne : la région de Brifalle ! Plus précisément, George Edouard se lançait dans la ville de Londal, et dans un lieu que Zimmerman convoitait avec un certain talent.

Cette région, longtemps négligée par la gauche et – légèrement – méprisée, était tombée dans un cercle absolument ravageur et dangereux au point que désormais, le Parti Populaire était en passe de s’imposer sur le territoire. L’autoritarisme, le parti de la haine allait peut-être gagner !! La faute à une droite bien trop complaisante, à un centre droit ne s’opposant pas suffisamment fort et à un centre-gauche préférant attaquer la gauche, plutôt qu’invectiver le véritable ennemi.

Et finalement, l’Union des Gauches aussi était responsable du drame annoncé ! En effet, cette union n’a pas assez marqué ses idées dans ce territoire, préférant éviter de s’aventurer dans des lieux peu propices. C’est donc une erreur collective qui doit impérativement être corrigée, en déplaçant un minimum le curseur vers la gauche, et en rediabolisant enfin l’extrême droite. La République doit être protégée des vices, et ce par tous les moyens possibles !

Alors, George Edouard espérait que les autres partis en feraient de même, et avait décidé d’épargner ses critiques contre les camps républicains, même temporairement. Un processus qui enverrait des députés du Parti Populaire à l’Assemblée Nationale ne pourrait être endigué dans le futur !

Plus qu’un meeting pour espérer obtenir des sièges ou conquérir un territoire de toute manière perdu, ce rassemblement visait à préserver la République, en abordant des thèmes récemment oubliés. En effet et puisque le crédo du Parti Populaire était le conservatisme sociétal et la stigmatisation permanente, George Edouard avait choisi d’aborder la défense de tout ce que ces gens attaquaient, dans une sorte de « résumé » de la campagne. Ici, il n’y aurait pas nécessairement de mesures annoncées : en revanche, le réquisitoire contre l’extrême droite aurait bien lieu !

Et puis dans le fond, le candidat à la Primature commençait à sincèrement avoir peur. Peur d’une majorité absolue qui pourrait lui échapper de peu, peur d’une campagne qui s’emballait sur la fin – et ce sans sa propre présence -. Alors et face à la dynamique du centre, l’ensemble des membres de l’Union des Gauches avait été mobilisé : partout dans le territoire, des candidats à la fois écosocialistes et communistes devraient s’exprimer, et défendre un Programme Commun réformateur et ambitieux.

Sans mobilisation, pas d’action ! Conformément à ces propos, le candidat écosocialiste s’était entretenu la veille avec l’ensemble des candidats des circonscriptions de cette ville, pour que ceux-ci débutent ensemble le meeting et fassent une sorte de grande introduction contre l’extrême droite et les ennemis de la République.

Tous et toutes avaient répondu présents ; résolu à combattre les pensées réactionnaires, personne dans le parti ne souhaitait laisser le Parti Populaire l’emporter. Pourtant, la tentation est grande : plus l’extrême droite monte, et plus cela signifie que les partis pouvant briguer une majorité à l’Assemblée diminuent. A court terme donc, c’est une bonne idée ; à long terme, cela signifierait une composition électorale nettement plus marquée vers la droite, avec des thématiques médiatiques outrancières et une fenêtre d’Overton poussée à sa limite.

C’est ainsi que George Edouard se dirigea vers le lieu du meeting tout en conversant avec les candidats présents ; sur le passage du car de campagne, quelques huées venues du camp opposé se faisaient entendre. Etait-il vraiment choqué par l’agressivité d’un camp qui prône cette valeur en modèle de société ? Non, pas vraiment.

Quelques dizaines de minutes plus tard, le car arriva sur les lieux du meeting, et l’équipe organisa l’organisation de ce meeting. Celui-ci devait être important, et placé sous le sceau de la République comme modèle : à plusieurs endroits, des symboles de cette dernière furent donc subtilement déposés. De plus, la chanson traditionnelle de la campagne avait été remplacée par l’hymne ostarien, qui sera donc chanté pour lancer ce rassemblement. L’unité face à l’horreur, il n’y avait que cela de vrai !

Quelques minutes plus tard, la foule se remplissait et le candidat à la Primature était satisfait de constater que malgré ses craintes, ce public soutenait l’Union des Gauches et promettait donc un cadre rassurant pour les candidats de son introduction. Faute de pouvoir l’appliquer avec les autres partis ; ce meeting pouvait être vu comme une sorte de barrage républicain, à échelle réduite.

Bien, le moment tant attendu approchait, quand un membre de la scène s’approcha du candidat écosocialiste, et vint alors se présenter. Il s’agissait d’un syndicaliste ! La peur passée que cela ait pu être un membre du Parti Populaire aux intentions néfastes, c’est avec un réel plaisir que les deux échangèrent du Programme Commun, des intentions communes entre le Kosmostaria et des Ecosocialistes. En effet, ce syndicaliste avait longtemps été communiste ; non pas nécessairement par croyance profonde dans le modèle, mais aussi par opposition à une gauche qui le dégoûtait et qui ne se préoccupait plus ni des travailleurs, ni de l’importance d’une République plus libre. En perdant leurs repères, les Ecosocialistes étaient d’ailleurs allés dans le mur !

Mais l’Union des Gauches ayant été annoncé, ce syndicaliste avait attendu un Programme Commun qui, une fois arrivé, lui avait redonné espoir en l’avenir. Peut-être qu’enfin, les travailleurs seraient aidés et soutenus dans ce pays ! Néanmoins, cette joie fut de courte durée. En effet, Zimmerman était très haut dans les sondages, et aux portes du pouvoir local. Alors, le syndicaliste avait décidé de parler au candidat écosocialiste pour lui demander de ne concentrer ses efforts que contre le Parti Populaire !

Fort heureusement, cela était déjà l’orientation prise par le candidat à la Primature et à un meeting s’annonçant comme un réquisitoire contre Zimmerman, Barnier et monsieur Piniolle. Ces trois figures devaient être égratignées, avec leur incompétence révélée au grand jour ! Observant que la place était maintenant complète et attendait le début du meeting, George Edouard remercia le syndicaliste, et lança donc le meeting.

Ainsi, l’ensemble des candidats se mirent en ligne, formant un « mur » sur la scène et prirent chacun leur tour la parole, dans un rythme soutenu et surtout régulier. Evidemment, la qualité n’était pas particulièrement homogène ; certains candidats brillaient par leur technicité manifeste des dossiers, d’autres plutôt par leur aisance oratoire et la capacité à mobiliser une foule résolument inquiète des sondages de ce territoire.

Et puis, George Edouard parvenait à sentir la peur dans le visage des candidats ; tous et toutes originaires de Brifalle, ceux-ci aimaient donc vraiment la région et ne voulaient pas voir basculer certaines circonscriptions du côté des ennemis de la République. La thématique était libre pour les candidats ; néanmoins, les arguments tournaient essentiellement autour du sujet Zimmerman, et de la défense de la démocratie. Le public, moins enthousiaste mais plus colérique que d’habitude, avait remplacé les applaudissements par les huées contre un ennemi véritablement dangereux et menaçant !

Soudain, un des candidats dit une phrase plus positive, qui suscita une réaction d’espoir du public. Alors, George Edouard sentit qu’il était le moment d’effectuer la transition vers son propre discours ; il leur fit donc un geste leur demandant de conclure. Et monta sur le pupitre. Soulagé de ne plus voir le visage de Zimmerman mais enfin un homme de gauche, rien que son apparition suscita une importante ovation.

Touché mais concentré sur l’importance du réquisitoire qu’il s’apprêtait à donner, le candidat à la Primature les remercia, félicita longuement l’ensemble des candidats présents tout en soulignant l’attachement de chacun à la région de Brifalle. Oui, car il était important de le rappeler : George Edouard était venu épauler l’Union des Gauches dans les différents territoires, pas les supplanter !

Ainsi et après ce moment, George Edouard lança donc l’hymne ostarien, et se mit exceptionnellement à le chanter avec eux, dans un cadre profondément unitaire et solennel. D’ailleurs, les drapeaux de l’Union des Gauches avaient aussi été substitués par le drapeau ostarien ! C’est une ambiance de patriotisme qui régnait dans ce meeting, un patriotisme non pas nationaliste mais bien ouvert vers les autres.

Tout en participant à cette liesse populaire et républicaine, George Edouard observait les réactions de la population, la façon dont se comportait le public et s’ils étaient vraiment réceptifs. La réponse était claire : oui, le public faisait sortir son amour pour le pays, et la peur de voir l’Etat de Droit mourir ! Néanmoins, le candidat à la Primature que le public était moins radical que dans d’autres territoires – à l’image de Bacapy -. Ce chant fut conclu par de longs applaudissements, et le candidat de l’Union des Gauches débuta alors son discours !

Mes amis, mes camarades, mes concitoyens,

Merci de m’accueillir dans ce formidable territoire, et avec un tel accueil ! Quelques minutes avant cet entretien, j’ai eu la chance de m’entretenir avec un membre du public, syndicaliste et qui m’a confié son espoir de voir l’Union des Gauches être née, tout en s’inquiétant viscéralement de voir monsieur Zimmerman être aussi haut dans les sondages. D’ailleurs, celui-ci s’exprimera certainement bientôt ici-même, dans une ambiance inquiétante et absolument immonde de rejet des autres !

Il est franchement désespérant d’observer les mécanismes qui ont amené l’extrême droite à un niveau si élevé aujourd’hui. En effet, les ennemis de la démocratie ne sont pas arrivés par magie à 17% d’intentions de vote selon le dernier sondage Politilab : un enchaînement d’incompétence, de lâchetés et de complaisance est à l’origine de ce drame républicain !

Tout d’abord, la Ligue Républicaine est sans doute le principal parti à l’origine de la montée des idées réactionnaires. Et pour plusieurs raisons ; tout d’abord, monsieur Boulanger en étant au pouvoir, n’a eu de cesse de reprendre leurs thèses, d’accréditer les logiques de stigmatisation avec une idéologie nationaliste dangereuse.

Et puis, quel manque de considération pour la fonction ! Sur le terrain, le parti au pouvoir n’a absolument rien fait pour changer le quotidien des ostariens, a parlé d’insécurité sans jamais lutter véritablement compte et s’est plongée dans une mollesse – qui perdure durant cette campagne -. Pour preuve, la gauche est plus active dans sa lutte contre l’extrême droite, qui menace un bastion de droite !

Et puis, je ne partagerais jamais à ce camp ses négociations avec le Parti Populaire, à l’origine selon moi de l’essentiel des maux que nous connaissons aujourd’hui. Oui, la Ligue Républicaine était prête à travailler avec les ennemis de la République ! En se rendant compte de cela, on peut s’interroger sur leur véritable attachement au modèle républicain, ainsi qu’aux convictions de l’Alternative qui n’ont pas hésité à s’allier à un parti de droite ayant plus que jamais basculé vers d’autres pensées.

Concernant l’Alternative, c’est donc le principal reproche que je lui ferais ; de même, sa stratégie de mise à égalité des « extrêmes » n’a joué que le jeu de l’extrême droite, tentant de marginaliser une gauche républicaine – nous l’avons encore prouvé aujourd’hui – et permettant au Parti Populaire de se positionner contre le parti en place. Vous avez donné des armes à un Parti qui compte bien s’en servir pour mettre à mal nos principes démocratiques !

Je crois d’ailleurs qu’il est important pour tout le monde de revenir aux sources de notre société. Pourquoi nous sommes-nous rassemblés autour d’un Etat, d’un pays et sommes-nous désormais des concitoyens ? Car nous avons une histoire commune, des valeurs communes et auxquelles moi comme l’Union des Gauches n’avons jamais cessé de croire. Ces valeurs, les voici : la République d’Ostaria défend coûte que coûte les libertés, par la défense des individus, de leurs droits et qui s’opposent radicalement à toute notion d’autoritarisme. Pourtant, c’est l’autoritarisme et les idées guerrières que prône le Parti Populaire !

Ensuite, la République c’est aussi une notion d’égalité, à la fois entre les citoyens mais aussi par un Etat-Providence qui se préoccupe de tous et ne plonge personne dans la misère. Force est de constater que sur cette notion, la droite et l’extrême droite se sont perdues, égarées. Mais tout de même, il n’est pas question de les mettre sur le même plan ; le Parti Populaire porte un projet systémique de stigmatisation du parti de nos concitoyens, vit dans le principe d’exclusion et de haine de tout ce qui ne lui ressemble pas ! Pourtant, l’idée même d’Egalité accepte la diversité.

Et puis enfin, la République d’Ostaria, c’est avant tout une société démocratique. C’est une société qui laisse le droit aux citoyens de voter et de choisir, sans les ne mépriser ni vouloir en exclure une partie. D’ailleurs et puisqu’on pourrait m’interroger sur le sujet, je ne tiens pas à exclure le Parti Populaire : les citoyens eux-mêmes sauront se rendre compte que l’extrême droite combat les valeurs qui nous ont permis de nous unir.

La démocratie, c’est aussi l’état de droit, la volonté d’avoir des contre-pouvoirs forts et de négocier plutôt que combattre. La démocratie combat la « justice » de vengeance, ne tombe pas dans la paranoïa et préfère raisonner plutôt qu’être outrancier. La République donc n’est pas d’extrême droite, et ne le sera jamais !

A ces mots et après un long réquisitoire, le public scande le slogan de la République d’Ostaria, hurle « Non à l’extrême droite, oui à la démocratie » et les drapeaux sont remontés. Ceux-ci n’abandonneront pas le combat, et ce jusqu’à la dernière seconde des élections ! Pour autant, George Edouard calme la foule après une minute entière de liesse, et leur demande de se comporter en citoyens responsables. A la différence du Parti Populaire, eux ne répondront pas à la haine par plus de haine !

La foule ayant compris et attendant la conclusion du Candidat à Primature, celui-ci s’exécuta donc et reprit.

Mes amis, je conclurais simplement ce meeting en vous disant que pour que la République l’emporte, il ne faudra pas donner une seule voix à l’extrême droite. Dans tous les territoires, à toutes les élections, aucun siège ne doit aller au Parti Populaire ! Quand nous construisons nos attaques, prenons garde à traiter les différents avec discernement, en reconnaissant les torts de chacun et en se rendant compte que l’extrême droite est sans commune mesure avec le reste.

Et vous, membres de la droite qui ne cessent d’attaquer l’Union des Gauches : n’oublier que le candidat à la Primature que je suis est un écosocialiste réformiste, certainement pas un extrémiste ! Alors, il est primordial de bien discerner qui est un ennemi et qui ne l’est pas, qui est un opposant républicain avec une idéologie différente et qui sort de ce cadre.

Vive l’Etat de Droit, et vive la République d’Ostaria !!

Sur ces mots, le public applaudit longuement le candidat Edouard, salue un réquisitoire à la fois sans aucune tolérance, mais pour autant nuancé. Oui, il avait été dur ; par ailleurs, il n’était pas tombé dans un sentiment qui aurait pu le pousser à généraliser l’ensemble de la droite dans le spectre extrémiste.

Alors, George Edouard prend un temps pour communier avec le public présent, va à la rencontre des militants étant restés sur place et en profite pour parler un peu du Programme Commun, leur détaillant ce que George Edouard allait faire pour son dernier meeting de campagne. Après cet instant, il quitta donc la ville et prit du temps pour se ressourcer, et aborder le dernier virage avant le scrutin.

[Pascal Zimmerman]

Après une semaine de campagne acharnée partout sur le territoire, Marcel Piniolle avait choisi sa ville natale et historique de Londal pour terminer son périple. Cette campagne qui avait vu émerger à la surprise générale le Parti Populaire avait permis à ce dernier de s’imposer comme l’une des figures de la droite dans le pays. Pour consolider cette nouvelle image et cette nouvelle position de grande force politique, le Parti Populaire devait offrir une dernière image de campagne à la hauteur des espoirs qu’on soulever cette campagne. Crédité de 8,5% en début de campagne et sans la moindre chance d’entrer à l’Assemblée Nationale, ils étaient aujourd’hui crédités de 17% des suffrages et pouvaient espérer faire rentrer au moins 1 Député au parlement Ostarien.

Pour cette dernière action de campagne, la place de la liberté de Londal avait été bouclée par les forces de l’ordre et le service d’ordre du Parti Populaire afin de monter la scène sur laquelle Pascal Zimmerman et Marcel Piniolle allait tenir dans les prochaines heures le plus grand meeting de la campagne du Parti Populaire. Tandis que les habitants de Londal et des alentours avaient déjà commencé à investir les lieux avec un drapeaux dans une main et une pancarte aux slogans fort dans l’autre, les bus loués par le parti pour amener jusqu’à Londal les militants du Parti Populaire habitant plus loin dans la région commencèrent à arriver.

La place de la Liberté était maintenant pleine à craquer et les rues annexes étaient légèrement bloquées par les militants les plus retardataires. Une importante masse de sympathisants était là pour entendre ce grand discours qui allait sans aucun doute porter sur le passage du candidat d’ultra gauche radical vakéministre et Chastainiste à Londal. Après une bonne heure d’attente des militants du Parti Populaire sur cette grande place, une musique commença à résonner dans les grandes enceintes installées un peu partout sur la place de la Liberté. Il était venu l’heure du grand meeting. Marcel Piniolle et Pascal Zimmerman arrivent ensemble sur la scène sous les applaudissements et les encouragements des 15 000 militants réunis sur la place. Les deux hommes prient le temps de saluer et de remercier la foule tandis que Marcel prend place derrière le pupitre et que Pascal se met en retrait pour laisser Marcel délivrer son discours.

Bonjour Londal ! Vous ne pouvez pas imaginer ma joie de revenir dans ma ville natale pour terminer cette longue et dure campagne dans laquelle nous avons été la cible de toutes les attaques les plus fantasques et les plus mensongères. Alors que certains ont été portés disparus tout au long de cette campagne à l’image de notre Premier Ministre qui n’a pas été vu une seule fois sur le terrain pour défendre son bilan. A juste titre ! Le bilan de son gouvernement regroupant la LR, la FRO mais également et ne l’oublions pas, l’alternative, est un bilan catastrophique pour notre pays. Tout au long de cette campagne, je suis parti à la rencontre des Ostariens et des Ostariennes pour entendre leur point de vue sur la législature qui venait de s’écouler et sur le bilan du gouvernement. Partout où je me suis rendu les réponses étaient unanimes. Le gouvernement à trahi toutes ces promesses. Augmentation de l’insécurité partout sur notre territoire. Augmentation de la dette alors que la Ligue Républicaine s'était engagée à réduire notre dette en imposant une rigueur budgétaire. 5 ans après la caisse est cramé et la rigueur est partie en vacance.

Ce bilan est néfaste pour notre société et pour la confiance qu'ont les citoyens vis-à-vis des hommes et des femmes politiques. Il est également la source de tentation pour une partie des Ostariens de céder au choix de la faciliter en choisissant de rejoindre l’Union de la Gauche. Cette Union autour d’un homme venu de la gauche éco socialiste est devenu l’archétype et le porte étendard de la gauche radicale bien pensante donnant partout où elle passe des leçons sur les principes Républicains. Ces vakéministes qui défendent un modèle de société similaire à celui de Novgrad ne sont en rien des défenseurs de la république et de ces institutions. Quand on soutient Julien Chastain, on ne défend pas la république, on l’abime. Utopiste d’une république bananière, George Edouard est venu faire son discours de tribun vakéministe en ayant pour seul et unique rhétorique celle de la haine contre notre parti, ce qu’il représente et ceux qui croient en les idées que représente ce parti. Je le dis avec conviction, George Edouard doit aujourd’hui présenter ses excuses au peuple de droite qu’il a insulté et trainé dans la boue sans la moindre compassion laissant même à certains moments son public enrager, proférer des menaces lourdes contre notre parti et ses militants. Les désaccords politiques sont importants dans une république et dans un débat démocratique car ils permettent de créer des politiques fortes sur lesquelles notre pays pourra avancer. Cette menace incarnée par l’ultra gauche qui pèsent aujourd’hui sur les électeurs du Parti Populaire explique l’important système de sécurisation de cet événement que nous avons mis en place en concertation avec la préfecture, les forces de l’ordre et notre propre service d’ordre. Je vous demanderais d’ailleurs de les applaudir pour leur travail fantastique !

La foule se mit à applaudir les forces de l'ordre présentes pour assurer la sécurité des militants venus écouter le meeting.

George Edouard tente par tous les moyens, même les plus immondes, de nous faire taire, de nous marginaliser ou de nous isoler. A tel point que ce soit disant défenseur de la république en oublie les principes fondamentaux de cette dernière inscrit dans notre constitution. A l’article 9 de notre constitution il est précisé “Aucun citoyen ostarien ne peut être inquiété pour des opinions qu'il exprime dans le respect des valeurs de la République et de la Nation ou pour des convictions qu'il possède, qu'elles soient politiques, civiques, éthiques, culturelles ou religieuses, qu'il les partage publiquement ou non.”. Je conseille à ce cher Monsieur Edouard de relire avec attention notre constitution avant de venir insulter toute une partie de la population en raison de ces idées politiques radicalement différentes des vôtres. Voilà ce qu’est la gauche, un rassemblement de bien pensant et de moralisateur ayant à cœur de défendre la dissolution des valeurs de la république, de notre identité nationale et de notre économie. Mes chers amis, demain ne vous laissez pas apeurés par cette gauche violente et moralisatrice. Ne vous laissez pas dicter votre vote. Ne les laissez pas décider à votre place. Mobilisez-vous et faites gagner vos idées. Jamais avant ce jour notre parti avait été aussi proche de rentrer à l’Assemblée Nationale depuis l’instauration des circonscriptions. Cet espoir de voir la droite nationale patriote arriver en force au parlement est ici incarné par mon ami de longue date, Pascal Zimmerman que je vous demanderais d’accueillir comme il se doit !

A la fin de cette déclaration d’ouverture de meeting de Marcel Piniolle, une importante standing ovation raisonna dans la place de la liberté pour féliciter Parcel pour son discours d’ouverture qui avait donné le ton pour la suite et pour la teneur du discours qu’allait prononcer Pascal Zimmerman. Ce dernier serra la main de Marcel et salua la foule avant de se mettre derrière le pupitre en attendant que la foule se calme un peu.

Bonjour mes chers amis ! Quel plaisir d’être avec vous ce soir pour le dernier grand rassemblement de cette campagne. Je suis heureux de recevoir ce soir à mes côtés mon ami Marcel Piniolle. C’est un honneur d’être aujourd’hui candidat où ce même homme était candidat il y a encore quelques années. Un homme de conviction, un homme qui ne c’est jamais laisser dicter ce qu’il devait dire ou bien penser. C’est avec ce même esprit de liberté et d’indépendance que j’ai voulu mener cette campagne. Tout au long de cette campagne j’ai voulu dénoncer l’inaction de ce gouvernement fantôme qui a, disons-le, à franchement échoué dans l’exercice de ces fonctions. Cette campagne, je l’ai voulu à l’image de ce que serait mon mandat si vous me faisiez l’honneur de votre confiance demain. Une campagne de proximité où j’ai pu faire la rencontre des habitants de Londal. Ces multiples échanges avec vous m’ont permis de mieux vous connaître mais également d’adapter mon projet et parfois même de changer de point de vue. Oui, je crois que c’est en allant sur le terrain, en écoutant les citoyens que nous pouvons construire un projet fort autour duquel une majorité d’Ostariens et d’Ostariennes peuvent se reconnaître.

Applaudissements

Hier soir, sur cette même place, un meeting à l’odeur de grand rassemblement sur la place rouge de Novgrad à eu lieu par nulle autre que le Chasteiniste George Edouard ! Ce n’est une surprise pour personne, la gauche n’a aucun autre programme que de défendre les immigrés avant les Ostariens, que de rejeter le phénomène de l’insécurité ou encore défendre une économie collectiviste. Monsieur Edouard n’a eu qu’une seule obsession hier soir, faire croire par tous les moyens mêmes les plus dangereux que le Parti Populaire était un parti de haine, un parti dangereux pour la république. Voilà donc la gauche bien pensante en pleine action. Une ultra gauche qui diffame par exemple quand elle prétend que la Ligue républicaine aurait ouvert des négociations avec nous en vue de former une alliance. Ces mensonges sont ridicules. Ils sont ridicules car chaque Ostariens sait que nous n’avons pas et que nous n’aurons jamais pour projet de nous allier avec un parti dont nous dénonçons sa passivité et sa lâcheté sur les questions de la sécurité et de l’immigration. Je le dis sans aucune ambiguïté et car les mensonges de l’ultra gauche doivent être démolis avec force, le Parti Populaire n’a jamais négocié avec la Ligue Républicaine. Cette tambouille n’est pas dans notre ADN politique.

Applaudissements

L’Union des Gauches n’est rien d’autre qu’une union des gauches les plus radicales. Alors qu’autrefois les écosocialistes étaient des gens respectables bien que je n’ai jamais partager leurs thèses. Il est aujourd’hui insupportable de voir à quel point ces derniers ont vendu le peu de respectabilité qu’ils avaient pour tenter de plaire à l’ultra gauche vakéministe. George Edouard nous charge d’êtres des ennemis de la République. Un mensonge de plus dans son discours insupportable où tout n’était que diffamation et mensonge. Je mets au défi cet ignorant de citer une seule de nos mesures qui va à l’encontre de la république et de ces institutions. Il en est incapable car rien dans notre programme n’est contraire à la constitution. Remettre en place un système proportionnel pour en finir avec des majorités qui transforment notre parlement en chambre d’enregistrement perdant toute sa vitalité et son esprit de débat et de compromis. Le compromis, voilà ce qui sera la valeur cardinale qui devra régner à la suite de la remise en place de la proportionnelle au scrutin législatif. Ce système électoral empêchera quasiment tous les partis de remporter à lui seul la majorité des sièges et donc de gouverner seul et sans partage comme en rêve l’ultra gauche radicale de Monsieur Edouard. Nous favorisons l’entente entre les partis de même sensibilité pour négocier et former des gouvernements d’union pour travailler dans le seul intérêt d’Ostaria et des citoyens.

Applaudissements

L’union de la gauche via Monsieur Edouard nous accuse de refuser un état providence et défendre selon eux une vision paranoïaque de la société. Oui nous refusons de croire en un état providence tant que les fonctions régaliennes de notre état ne sont pas correctement assurées. Le Parti Populaire a pendant toute la campagne expliqué son projet pour notre grand pays. Une part de celui-ci se base sur un état providence. Mais la condition essentielle pour en arriver à cet état providence est de proposer un état régalien fort. Un état où les Ostariens et les Ostariennes peuvent se balader dans la rue sans être inquiétés de se faire agresser comme cela fut le cas avec Monsieur Filou. Un état qui défend sa position et ses intérêts dans le concert des nations en se libérant des chaînes de l’Union Phoécienne qui est aujourd’hui une prison anti démocratique dans laquelle nous nous sommes laissés enfermer. Il y a quelques jours j’ai pu visionner la preuve que personne dans ce pays ne comprend l’intérêt d’être membre de cette Union Phoécienne. Souvenez-vous, lors du meeting de Madame Rossignol sur le thème de cette Union Phoécienne elle a demandé au public de lui citer le nom d’au moins un député représentant notre pays auprès du parlement de l’Union Phoécienne. Personne dans son public de gauchiste n’a su répondre à cette question simple en apparence. Madame Rossignol tout comme son compère d’ultra gauche Monsieur Edouard défend une Union dont personne ne comprend la plus value qu’elle apporte à notre pays. Alors pour retrouver notre souveraineté sur le plan international et ne plus être impliqué dans des conflits qui ne sont pas les nôtres, nous devons en sortir par la voix d’un référendum où chaque citoyen lors d’un grand débat pourra se faire une opinion concrète et pourra voter en fonction de ses convictions.

Applaudissements

Demain, vous serez tous appelés à vous exprimer pour élire vos maires, vos conseillers régionaux ainsi que vos Députés. Le choix que vous ferez demain va engager notre pays pour 4 ans. Alors je vous demanderais de vous posez quelques questions avant de glisser un bulletin de vote dans l’urne sans possibilité de faire machine arrière. Voulez-vous donner un mandat de plus à Monsieur Boulanger et toute sa clique d’incompétent ? Je ne le souhaite pas ! Voulez-vous donner un mandat à une Union de la Gauche ayant basé toute sa campagne sur des propos haineux et des mensonges plus gros les uns que les autres ? Je ne le souhaite pas non plus. L’Union de la Gauche que nous propose Monsieur Edouard est la même qui en juin 178 avait soutenu la candidature d’un royaliste, Charles Endros, en le faisant élire Premier Ministre de notre République. Qui est ce soir le plus grand ennemi de la République ? Je pense que la réponse est toute trouvée quand on regarde l’histoire. Vous avez ce soir devant vous le seul parti qui propose une alternative concrète à ces deux choix qui s'imposent en début de campagne comme une évidence. Notre ascension fulgurante dans les sondages à surpris tout le monde alors qu’elle sonne comme une évidence. C’est en menant une campagne de proximité avec les citoyens et en dénonçant avec justesse et pragmatisme le bilan d’un gouvernement fantôme ainsi que les dérives idéologiques sectaires de l’ultra gauche que nous avons su convaincre le peuple de droite de nous rejoindre. Il n’y a pas de fatalité à cette situation politique et à l’état regrettable de notre Etat. Tout cela n’est que la conséquence de mauvais choix politiques. Demain, l’heure sera à la mobilisation générale pour que dans chaque circonscription les candidats du Parti Populaire remportent un score important. Notre dynamique est forte et devra se poursuivre dans les années à suivre pour conquérir la primature et pourquoi pas même la présidence de notre grande république !

Vive la République ! Vive Ostaria !

La foule offre une standing ovation, drapeaux et pancarte aux slogans fort lever en l’air. Une véritable marrée humaine faisant raisonner sur la place de la liberté des applaudissements pour ce qui était le dernier meeting du Parti Populaire. A l’issue de cette campagne éprouvante physiquement et psychologiquement l’heure était venue de se reposer et de laisser les citoyens exercer leurs droits en allant aux urnes demain. Pascal et Marcel prennent le temps de saluer la foule longuement avant de quitter la scène.

[Pascal Zimmerman]

Pascal Zimmerman était en route pour lancer sa première campagne présidentielle et sa seconde campagne nationale. Il savait être en position de pouvoir se qualifier au second tour de l’élection présidentielle. Cette qualification serait une victoire pour la droite patriote et le Parti Populaire, mais il serait également un coup fatal pour l’ancienne alliance de la Ligue Républicaine et FRO qui avait déjà lors des générales subit un fort revers en perdant l’ensemble de ces sièges au parlement nationale. Dans cette campagne, il savait pouvoir compter sur une marge de progression assez forte de sa base pour le premier tour. Il avait choisi comme ville de départ pour son tour d’Ostaria, la ville de Londal dont-il était devenu le Député-Maire lors des élections générales de 203 qui avait vu un raz-de-marée PP s’abattre sur le pays. Il avait réuni sur la place de la liberté environ 10 000 militants du Parti Populaire afin de lancer en grande pompe sa campagne qu’il souhaitait baser sur deux choses : le rejet du bilan de Leclerc et le rejet de la droite molle. Il monta sur scène sous les acclamations de ses plus fidèles sympathisants et salua la foule un long moment tant la ferveur était grande. Après quelques instants, Pascal prit place derrière son pupitre afin de délivrer son grand discours d’entrée en campagne.

Bonjour Londal ! Je suis profondément touché de vous voir si nombreux réunis aujourd’hui pour célébrer le lancement de notre grande campagne présidentielle. Depuis bien trop longtemps notre pays est gouverné par ce qui ressemble davantage à un épouvantail qu’à une Présidente de la République. Ces deux mandats ont été articulés autour d’échecs lamentables qui ont laissé notre pays se tier-mondisé et perdre sa place de grande puissance Phoécienne et mondiale. Alors qu’il y a 20 ans nous étions une puissance attendue dans le monde entier, je fais le constat que plus personne ne nous attend. En 14 ans, la Présidente Leclerc, puisque les Vakéministe l’ont élue, n’a cessée de laisser s’installer un discours anti Ostaria dans les cités de notre pays. Des cités toujours plus peuplés de personnes issues de l’immigration qui ne vienne apporter que désordre et insécurité dans nos villes autrefois si tranquilles et où il faisait bon vivre.

Mes chers amis, n'oublions pas non plus contre qui à deux reprises la Présidente Leclerc a été confrontée lors du second tour de l’élection présidentielle. Et oui ! Monsieur Boulanger. Cet incapable looser qui n’a jamais réussi malgré deux présences au second tour à remporter cette élection. Il a donc dû se rabattre sur la fonction de Premier Ministre dont sa Ministre de l’Intérieur et lui-même ont fait les frais en subissant une défaite sanglante en 203. Madame Deschanels était présentée comme la grande héritière de Monsieur Boulanger, et en effet, elle a lamentablement échoué dans sa tentative de remporter un nouveau mandat aussi bien comme Députée que Maire de notre grande ville de Londal. Défaite mais visiblement pas encore hors course elle semble s’accrocher au pouvoir en venant devant nous pour présenter une soit disante nouvelle union de la droite molle. Fantastique ! Madame Deschanels est devenue la reine du recyclage à défaut d’être devenue une politicienne qui croit en ce qu’elle dit. Elle nous propose un nouveau parti dirigé par les mêmes loosers qui vous ont menti et trahi. La devanture change mais l’arrière boutique ne change pas d’un millimètre. Cette femme espère désespérement vous prendre pour des imbéciles, quel mépris ! Vous êtes un peuple intelligent, ce ne sont pas ces manigances d’arrière boutique qui vous feront tomber dans le panneau.

Si je suis candidat devant vous c’est que j’ai l’intime conviction que notre pays n’est pas condamné à se voir doté d’un Président d’ultra gauche qui fera de notre grand pays une nouvelle République Socialiste à l’image de celle de Monsieur Chastain. Je refuse également que le parti présidentielle reste au pouvoir encore 7 ans de plus en portant toujours le même projet de tiers-mondisation de notre pays. Enfin, je refuse de laisser la droite molle ayant trahi toutes ces promesses et ayant lamentablement échoué à gouverner notre pays l’occasion de le faire une nouvelle fois. Je suis candidat, car je crois pouvoir rassembler une majorité de citoyens autour de cette candidature d’espoir. Loin des calculs politiques et des trahisons traditionnelles à ces politiciens, le Parti Populaire n’a cessé de s’imposer de plus en plus sur la scène politique nationale. Nous avons remporté 30 circonscriptions quand les instituts de sondage bien pensante ne nous en donnaient pas une. Nous avons remporté des dizaines de villes quand personne ne le pensait possible. Nous avons réuni plus de 18% des voix lors des dernières élections générales. Le Parti Populaire que je représente incarne la réussite de notre volonté de vous dire les choses sans ce politiquement correct, la réussite de vous avoir toujours dit ce que nous pensions, la réussite d’être resté fidèle à nos valeurs et enfin la réussite de ne vous avoir jamais trahi !

La foule se mit à applaudir avec ferveur Pascal Zimmerman qui venait de donner le ton pour toute la durée de la campagne présidentielle du Parti Populaire.

Cette présidence parasite qui a durée 14 ans devait-être celle de l’Union Phoécienne. Car après tout, elle a été la candidate de cette Union qui nous rend prisonnier de quelques technocrates dont personne ne connaît les noms et qui reste planqué dans leur bureau pour dicter notre vie sans que l’on puisse le contester. Une Union Phoécienne qui en 14 ans s’est affaiblie grâce au travail spectaculaire de tous les partis de droite patriote et de droite nationale sur tout le continent Phoécien. Partout sur le continent les peuples manifestent leur défiance et leur rejet de cette union qui nous dicte ce que nous devons faire sans se soucier de la volonté des peuples. Pourquoi croyez-vous que la Sarande dès son indépendance n’a pas repris le chemin de l’Union Phoécienne dont elle était membre avant la période de trouble qui a touché l’île ? C’est parce qu’ils savent ! Ils savent que cette union est fondamentalement mauvaise pour la démocratie et la souveraineté d’un pays. Ils ont perdu leur souveraineté et ont été traîné dans la boue pendant des décennies par ces technocrates qui leur ont retiré leur droit à disposer d’eux même. Ils n’oublieront pas, et nous non plus !

Alors que la Présidente Leclerc se rêve en Gouverneure de la province Ostarienne au sein d’une fédération des Etats Phoéciens je suis au regret de lui annoncer que son projet dystopique n’aura pas lieu. Et pour cause, même des pays pourtant décrits comme des amoureux de cette union sont aujourd’hui majoritairement défiant à l’égard de l’Union Phoécienne. Le dernier exemple est celui des Iles Arianes. Un sondage effectué à l’issue de l’élection générale de l’an 204 à démontrer que 51 % des Arianais souhaitaient sortir de l’Union Phoécienne. N’est-ce pas là le plus grand revers de médaille pour les technocrates ? La défiance est si grande aux Iles Arianes que le gouvernement pro Union Phoécienne a été expulsé du pouvoir pour laisser place à un gouvernement mené par un parti anti Union Phoécienne. Mon message sera simple mes chers amis, ne vous laissez pas endormir par ces guignols en costards qui vous font croire que l’Union Phoécienne est une bénédiction pour vous alors qu’elle est la pire chose qui puisse vous arrivez.

Vous le savez, le Parti Populaire ne se cache pas derrière des petites formules. Depuis le début de mon engagement je dis clairement ce que je pense car je ne souhaite pas vous infantiliser comme Madame Deschanels qui porte la voix des looser ou de Laure Morelli qui porte avec elle le lourd bilan de sa Présidente. Ma vision est très simple pour en finir avec cette Union Phoécienne. Dès la première année de ma mandature, j'organiserais un référendum sur une question très simple. Souhaitez-vous quitter l’Union Phoécienne ? Je ne sais pas ce que vous déciderez, mais chaque citoyen aura l’occasion de se faire une idée et de se faire une opinion grâce à un grand débat national en amont de ce référendum. Partir ou rester, c’est vous qui choisirez. Peu importe ce que vous choisirez, je m’engage à respecter votre choix et à le porter de la meilleure façon possible. Il est temps de soigner les divisions que les technocrates unionistes ont créé pour recréer notre grand sentiment national patriote.

La dizaine de milliers de militants du Parti Populaire se mit à applaudir leur super candidat tout en agitant des pancartes aux slogans anti Union Phoécienne.

Mais la menace de destruction de notre pays et de son modèle démocratique n’est pas uniquement menacé par les technocrates de l’Union Phoécienne. Nous sommes depuis les dernières élections générales menacé par le Premier Ministre Edouard qui ce rêve chaque jour un peu plus en gouverneur socialiste de la nouvelle province de l’Union de Novgrad. Cet homme qui vient enrager les foules avec de grandes promesses et en distribuant des chèques en bois que l’Etat n’est pas capable de solder sans s’endetter sur des générations et des générations. Son mandat de Premier Ministre a commencé directement par une trahison de ces engagements lorsque le Député patriote Jérôme Barnier à proposer l’instauration de la proportionnelle intégrale aux législatives. Alors que Monsieur Edouard avait promis la proportionnelle aux législatives, il n’a pas hésité à revenir sur sa position et à voter contre ce texte pour la simple raison qu’elle avait été proposée par le Parti Populaire. Je vous le demande chers amis, est-ce un comportement d’homme d’Etat ? Je ne le crois pas ! Il lui a fallu des semaines pour se faire élire et un seul vote pour trahir toutes ces promesses.

Outre le fait d’être un traître envers ces idées, il est également devenu le kamikaze de la citoyenneté Ostarienne avec son projet de loi visant à accueillir dignement les réfugiés. Ce texte n’avait pas sa place dans le parlement mais dans une déchetterie. Ce ramassis de connerie donne aujourd’hui le droit à n’importe quelle personne dans le monde de venir illégalement sur notre territoire afin d’y obtenir la nationalité. Car oui, en un an, les institutions judiciaires n’ont pas le temps de déclencher un ordre d’expulsion et encore moins le temps de l’appliquer. Le Premier Ministre Edouard a tout simplement décidé de brader ce que nous avons de plus cher, notre appartenance à la République Ostarienne qui se mérite et qui ce n’obtient pas telle un goodies de bienvenue. Mais le Premier Ministre ne s’arrête pas en si bon chemin. Pour compléter son pack de goodies pour les immigrés, il leur offre au bout de 2 mois de résidence un accès illimité à toutes les aides possibles. Comprenez mes amis, c’est grâce à votre travail, à vos sacrifices, que des immigrés peuvent venir vivre chez nous comme dans un camping financé par vos soins. Je ne l’accepte pas. Comme Président de la République, je me battrai avec toutes les armes qui seront les miennes pour empêcher ce kamikaze de tuer notre République et notre démocratie.

Les militants du Parti Populaire se mettent à huer le Premier Ministre et à scander avec colère "Edouard Démission !”. Pascal laissa faire quelques instants avant de calmer la foule pour reprendre son discours.

Mes amis, j’entend votre colère, cette colère est mienne. Vous voulez en finir avec une Présidente qui laisser notre pays livrer à la tiers-mondisation ? Vous voulez en finir avec un Premier Ministre qui à fait des immigrés sa priorité ? Alors je vous invite à me rejoindre dans ce grand combat pour la Présidence de notre République. Le Parti Populaire possède toutes les cartes en main pour remporter cette élection. Cela ne dépend que d’une seule chose, de vous, de votre mobilisation, pour nous placer dès le premier tour en tête du scrutin et pour infliger une défaite cinglante au Premier Ministre Edouard et sa politique d’ultra gauche. Il n’y a pas de fatalité à ce que vous vivez, il y a une solution, me rejoindre dans cette campagne enthousiasmante. Le Parti Populaire a durant cette mandature prouvé à tous ces détracteurs que nous étions un parti de gouvernement capable de gouverner ce pays en proposant des lois sérieuses et en proposant des amendements travaillés dans le souci de vous donner une vie meilleure par le travail et le mérite. Sur chaque texte, nous avons été au rendez-vous pour faire entendre la voix d’une droite patriote qui refuse de laisser son pays sombrer sans rien faire. Il nous reste une semaine pour que partout dans ce pays, les Ostariens et les Ostariennes qui ont à cœur les valeurs de travail, de famille et de patrie à nous rejoindre pour former le grand rassemblement d’une droite populaire que je suis le seul à incarner avec le soutien du Parti Populaire. La droite peut gagner et à la droite va gagner cette élection présidentielle.

Vive la République ! Vive Ostaria !

L’immense foule se mit à applaudir Pascal Zimmerman qui prit place sur le devant de la scène afin de saluer la foule. Il prit le temps de s’offrir un bain de foule afin de continuer à cultiver cette image d’homme proche de ces électeurs et du peuple. Selfi et débat ponctuent sa traversée pour rejoindre le local de la section de Londal du Parti Populaire afin d’y prendre un apéro militant avant de repartir sur la route de la campagne.

[Pascal Zimmerman]

Les équipes de Pascal Zimmerman avaient organisé une grande soirée pour les résultats du second tour sur la place de la liberté à Londal dans la ville fief du Parti Populaire et de Pascal Zimmerman. Les militants le savent, sauf grande surprise Pascal Zimmerman devrait perdre cette élection. La grande question était de savoir le score avec lequel il allait perdre afin de connaître la marge de manœuvre pour les prochaines élections générales. Alors que les résultats tombèrent, une grande huée se fit entendre. Cependant, à l’annonce du score de Pascal Zimmerman, une grande vague d’applaudissements se fit entendre en célébration de ce score largement plus élevé que ce que les instituts de sondage pouvaient prédire. Après les résultats, Pascal Zimmerman monta sur scène accompagné de toute sa famille et des cadres du parti afin de livrer son discours de défaite.

Mes chers amis, merci pour votre enthousiasme. Durant ces deux dernières semaines de campagne, nous avons sillonné le pays pour faire connaître notre projet et prouver aux électeurs de notre pays que nous étions une alternative crédible aux vieux partis qui ont échoué à réformer notre pays. Jamais je n’oublierais chacun d’entre vous. Vous êtes l’espoir qui a nourri cette campagne. Vous êtes l’avenir dont notre pays à besoin. Avec 45,5% des suffrages, nous réussissons ce soir à contredire une fois de plus les instituts de sondage qui nous plaçait largement en dessous de ce score. En 7 ans, nous sommes passés de seulement 8% des suffrages au premier tour à plus de 45% au second tour. Bien que ce soir nous échouons à remporter la Présidence de notre République, nous envoyons un message clair à Monsieur Edouard et à son gouvernement concernant le mécontentement des promesses non tenues et des politiques allant à l’encontre des intérêts de notre pays et de ces valeurs. Après ce soir, plus rien ne sera comme avant, plus rien ne devra être comme avant. Que les choses soient claires, Monsieur Edouard n’a pas été élu pour son projet, il a été élu pour faire “barrage” à ma candidature. Son projet n’est en rien majoritaire, pas plus que sa personne. Il devra en être conscient et respecter le message des électeurs.

Applaudissements de la foule

Une bataille se termine tandis que prochainement une nouvelle s’ouvrira, celle des élections générales. A l’issue de cette élection, il apparaît clair que le Parti Populaire est la première force d’opposition au gouvernement du Premier Ministre Edouard. Nous ne devons pas baisser la dynamique qui a embrasé notre campagne. Nous devons la garder allumée pour que dans quelques mois, une majorité nationale patriote soit élue à la tête de la primature ! Ce défi vous sera une fois de plus décrit comme impossible. Seulement, 45,5% des Ostariens se reconnaissent dans notre projet. Si tous ces électeurs votent en faveur des candidats du Parti Populaire, alors une majorité nationale patriote pourra émerger pour améliorer votre vie, renforcer votre pouvoir d’achat, rétablir la sécurité dans nos rues et surtout arrêter le saccage de notre économie. Le chantier est vaste, j’en ai conscience. C’est pourquoi, nous avons besoin de chacun pour construire demain le prochain mouvement à la tête du gouvernement.

Vive la République ! Vive Ostaria !

La foule offre une dernière standing ovation à Pascal Zimmerman tandis que celui-ci salua la foule avec cœur. Il retourna en coulisse ensuite pour passer une soirée loin de la fatigue de la campagne qui venait de prendre fin.